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MINERALE
REMERCIEMENTS : ........................................................................................................................................ 6
INTRODUCTION : ........................................................................................................................................... 7
I- Définitions :.................................................................................................................................................................... 36
1-Les différents types de fondation : ............................................................................................................................ 36
1.1-Fondations profondes : ...................................................................................................................................... 36
1.2-Fondations semi-profondes :.............................................................................................................................. 37
1.3-Fondations superficielles :.................................................................................................................................. 37
CONCLUSION :.............................................................................................................................................. 72
ANNEXES ....................................................................................................................................................... 73
ANNEXE I ...................................................................................................................................................... 73
ANNEXE II : ................................................................................................................................................... 77
ANNEXE III.................................................................................................................................................... 81
BIBLIOGRAPHIE : ....................................................................................................................................... 86
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Remerciements :
Mes remerciements les plus sincères à Mlle Aziza KASSAM ingénieur géologue au CES de m’avoir
encadré, pour ses directives et aussi pour les données et les informations qu’elle m’a fournies.
Mes remerciements les plus chaleureux vont également à Mlle Fatima-zehra CHEIKH et M. Soufiane
HIMMI, ingénieurs au CES , pour leur aide et leur recommandations qui m’étaient très utiles pour la
compréhension de certains concepts.
Il m’est agréable de remercier très sincèrement M. LAMINE, chef division des complexes industriels et
M. FAHSSI , ingénieurs au sein du ces , pour leurs gentillesse, leurs conseils et les aimables discussions
que nous avons échangés.
Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail trouvent ici le
témoignage d’une profonde gratitude.
Introduction :
L’étude géotechnique est indispensable avant l’exécution de n’importe quel projet afin de prédire
le comportement du sol vis a vis la surcharge de la future construction.
Durant mon stage, qui avait lieu au Laboratoire Public des Essais et des Etudes LPEE au sein du
Centre Expérimental du Sol CES, j’ai été confié de réaliser une étude géotechnique du projet AUTO-
NEJMA MAROC consistant en la réalisation d’un show-room et atelier Merceds-Benz .
-La détermination du niveau d’assise de fondation et son système ainsi que la proposition de ses
dimensions en plan, tout en évaluant la valeur de la portance du sol d’assise et la quantité du tassement
de sol après l’exécution de la fondation.
-Le dimensionnement de la chaussée, consistant à déterminer les différents paramètres
nécessaires pour donner la structure de la chaussés et de ses constituants.
Le présent rapport se divise en trois chapitres. En effet, le premier chapitre sera consacré à la
présentation des différents essais géotechniques réalisés pour cette étude, le deuxième s’intéressera à des
généralités concernant le calcul des fondations et enfin le troisième aura pour but présenter les différents
étapes suivies pour l’élaboration de l’étude géotechnique de ce projet.
Présentation de l’entreprise :
Le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes :
L.P.E.E
Créé en 1947, le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (L.P.E.E.) intervient à toutes les étapes de
réalisation et d’exploitation des projets. Initialement service de l’administration, le L.P.E.E. est
aujourd’hui une entreprise publique au statut de Société Anonyme (S.A.) sous tutelle du Ministère de
l’Equipement avec un capital de 123 851 200 Dirhams, chiffre d'affaire de 454 450 000 dirhams (en
2008), 956 salariés dont 195 cadres et ingénieurs.
I- présentation générale :
1-Secteurs d’activités:
Activités de base:
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le sol ;
les matériaux et structures ;
les infrastructures de transport ;
les aménagements hydrauliques et portuaires.
Etant donné le thème de mon stage et le contenu de la formation que j’ai reçue, je me limiterai à la
présentation détaillée de l’activité « Sciences de la terre » au L.P.E.E. Cette activité regroupe les
domaines de la géologie, de la géotechnique, de l’hydrogéologie et de la géophysique au sein du Centre
Expérimental des Sols (C.E.S.)
2-Etudes géotechniques:
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3-Organisation du C.E.S.:
Le C.E.S. est composé de trois laboratoires selon le type d’essais à effectuer. Il comporte en plus une
unité assurant la réalisation d’essais in-situ.
5-Assurance qualité:
Pour l'ensemble du secteur du bâtiment, du génie civil et des industries qui s'y rattachent, le LPEE
réalise également toutes formes de prestations relevant de l'approche qualité:
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Dans ce chapitre je vais présenter les différents essais effectuer dont les résultats ont été indispensables
pour élaborer cette étude.
1- Principe et objectif :
L'essai consiste à dilater radialement au sein du sol une sonde cylindrique et à déterminer la
relation entre la pression appliquée sur le sol selon un programme de chargement imposé et le
déplacement de la paroi de la sonde. Avec cet essai on détermine les caractéristiques
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2-Appareillage :
3.1Etalonnage :
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• Résistance propre de la sonde : la sonde est placée au même niveau du CPV. On procède à un essai
d'expansion par paliers de pression maintenus 60 s. Le pas est équivalent à environ le dixième de la
pression maximale ple jusqu'à ce qu'ait été injecté un volume de liquide au moins égal à 1.2 Vs.
Vs = 0.25 π ls di2 - Vc
Avec :
Vs : Volume initial de la cellule centrale
ls : Longueur de la cellule centrale de mesure
di : Diamètre intérieur du tube de calibrage
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La courbe pression-volume V = f(pe) ( voir fig.6 ) est appelée aussi courbe d’inertie.
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L'essai est réalisé avec 10 paliers (on tolère de 8 à 14 paliers) jusqu'à obtention de la rupture du sol.
L’accroissement de la pression est pris égal au 1/10 de la pression limite pl estimée à partir des données
de forage. On peut se guider à partir des valeurs du tableau 3.
Les pas de pression doivent être égaux dans la phase pseudo-élastique. Au delà, les pas peuvent être
diminués de moitié.
A chaque palier, on note la pression appliquée et le volume injecté dans la sonde aux temps t
=15 s, t =30 s et t = 60 s. Le temps origine est pris au moment où la pression prévue est stabilisée à
l'indicateur de pression.
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Lors d'un essai à une cote Zs, la pression lue sera augmentée de la pression hydrostatique ph
existant entre le niveau de prise de pression et le milieu de la sonde ( fig. 19).
ph = γi ( Zc – Zs )
où γi est le poids volumique du liquide dans la cellule centrale (de l'eau en général).
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Pour un volume V injecté dans la sonde, il faut tenir compte de la résistance propre pe de l'ensemble
membrane-gaine. Cette résistance propre pe est déterminée à partir de la courbe d'inertie (fig.6) .
pour une pression pr lue, il faut procéder à une correction du volume Vr lu afin d'éliminer les dilatations
additionnelles des tubulures et du système de mesure.
V = Vr - a.pr
p = pr + ph – pe
V = Vr – a.pr
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Où ∆V60/30 est la variation de volume de liquide injecté dans la cellule centrale de mesure entre les
temps t = 30 s et t = 60 s.
La pression de fluage est l’abscisse de l’intersection des deux droites appartenant à la phase pseudo
élastique et à la phase plastique.
La valeur de p2 doit être inférieure ou égale à pf.
La pression de fluage nette pf* est calculée à partir de : pf* = pf - σHS
Avec σHS: contrainte totale horizontale au niveau de l’essai : σHS = K0 ( σvs – us ) + us
où :
- us : pression interstitielle au niveau de l'essai = γw ( Zw – Zs ) pour Zw > Zs.
- K0 : coefficient de pression des terres au repos pris égal à 0.5
- Zw et Zs .
La pression limite pl est par convention la pression qui correspond à un volume de liquide injecté :
V = Vs + 2V1.
pl*= pl – σHS
Module pressiométrique Ménard : Le module pressiométrique Ménard EM est déterminé par analogie
avec le module d'élasticité par la relation suivante :
Avec :
- ν : coefficient de Poisson pris égal à 0.33 ;
- Vs : volume de la cellule centrale ;
- V2, p2 , V1 , p1 : voir fig 5 .
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1-Principe de l’essai
Lorsqu’un système de forces est appliqué à un volume déterminé d’un sol, il se développe
des contraintes de cisaillement. Ces contraintes entraînent des déformations du sol qui peuvent être
importantes le long de certaines surfaces appelées surfaces de glissement ou de rupture.
La résistance au cisaillement d’un sol est définie comme étant la contrainte de cisaillement
dans le plan de la rupture au moment de celle-ci.
La courbe obtenue est approximativement une droite appelée droite intrinsèque d’équation
= C + tan , elle exprime la loi de Coulomb. L’angle formé entre cette droite et l’axe des
abscisses est l’angle de frottement et l’ordonnée à l’origine est la cohésion C.
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2-But de l’essai:
On peut distinguer deux grandes catégories de sols susceptibles d’être soumises à l’essai: les
sols pulvérulents et les sols cohérents.
Dans ce cas, la droite de Coulomb passe par l’origine c’est-à-dire que le terme C est nul.
L’équation de la droite devient: = tan .
L’angle , appelé angle de frottement interne, dépend principalement de la compacité du
sol, de la forme et de l’état de la surface des grains solides.
Dans le cas de ce type de sol, l’eau joue un rôle fondamental dans la résistance au
cisaillement. On considèrera uniquement les sols saturés.
Les valeurs de C et dépendent essentiellement de la vitesse de l’essai et de la perméabilité
des sols. L’un des paramètres déterminants étant la pression interstitielle de l’eau, pression
directement liée aux conditions de drainage de l’essai.
Dans la pratique de l’essai, des contraintes totales s’exerceront sur l’échantillon mais les
caractéristiques de cisaillement d’un sol cohérent dépendront largement des contraintes
intergranulaires ou effectives qui seront supportées par le squelette solide du sol.
Cette contrainte normale est figurée par l’équation = ’ + u avec u la pression interstitielle
de l’eau.
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Ce dernier est celui qu’on a réalisé pour notre étude et sera développé par la suite.
=Cu
Chaque éprouvette de sol est consolidée avant l’expérience en lui appliquant la même
contrainte normale que celle qu’elle va subir pendant l’essai. La vitesse de cisaillement doit être
suffisamment rapide pour que le drainage ne puisse pas se réaliser et donc pour que la pression
interstitielle ne puisse se dissiper en cours d’essai. La contrainte de cisaillement à la rupture est
donnée par l’équation:
Essai consolidé-drainé:
Cet essai est composé de deux phases: une phase de drainage avec consolidation, qui
comprend l’immersion de l’éprouvette dans l’eau sous une pression de consolidation égale à la
contrainte qu’elle subira pendant l’essai, et la phase de cisaillement. La vitesse de cisaillement doit
être suffisamment lente pour que la pression interstitielle de l’eau puisse se dissiper et ainsi être
considérée comme nulle à chaque instant.
Il en résulte que = ’. L’essai se fait en contraintes effectives. Il donne donc une cohésion
et un angle de frottement effectifs. L’équation de Coulomb est donc:
= C’ + ’ tan
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L’échantillon est placé dans un cylindre constitué de deux demi-boîtes pouvant coulisser
horizontalement l’une sur l’autre. Deux pierres poreuses assurent le drainage du sol. L’appareil
comporte un dispositif permettant d’appliquer sur l’échantillon une charge verticale par
l’intermédiaire d’un piston.
L’essai consiste à tirer horizontalement sur la demi-boîte inférieure de façon à cisailler le sol
selon le plan horizontal à une vitesse constante. L’effort horizontal est mesuré sur la demi-boîte
supérieure ainsi que les déplacements horizontaux relatifs l correspondants. On mesure également
la variation d’épaisseur h de l’échantillon ; elle peut correspondre soit à un tassement (le sol est
alors qualifié de contractant) ou à un gonflement (le sol est alors dit dilatant).
Contrairement aux essais d’identification, les essais de mécanique des sols nécessitent d’être
exécutés sur un sol intact tel qu’il a été prélevé sur le chantier. L’échantillon est donc directement
extrait de son contenu (mazier, boîte, etc) à l’aide d’un carottier, il est ensuite retiré de ce dernier
pour être placé dans l’éprouvette de cisaillement.
Pour un essai consolidé-drainé, il faut consolider quatre éprouvettes de sol contenues dans
quatre boîtes sous quatre pressions différentes telles que 0.5 ; 1 ; 2 ; 3 bars dans le cas d’un sol
cohérent, seulement trois éprouvettes sous trois pressions telles que 1 ; 2 ; 3 bars dans le cas d’un
sol pulvérulent.
Le châssis contenant la boîte de cisaillement est rempli d’eau déminéralisée et laissé à saturer
pendant 24 heures. La saturation terminée, la phase de consolidation est engagée. On applique une
pression de consolidation sur chaque éprouvette égale à la pression qu’elle subira pendant l’essai.
On mesure le déplacement vertical du piston qui est exprimé sur une courbe en fonction de la
racine carrée du temps.
La consolidation est considérée comme achevée lors de la stabilisation des mesures (en
général au bout de 24 heures) c’est-à-dire lorsque la courbe prend une direction asymptotique .Une
fois la consolidation terminée, on passe à l’essai proprement dit.
2.5 Cisaillement:
Sur les courbes obtenues lors de la phase de consolidation, on détermine la vitesse maximale
de cisaillement à appliquer. Pour cela, on trace deux tangentes à chaque courbe. Une première
tangente au point d’inflexion (c’est-à-dire au niveau du point où la courbe commence à prendre la
direction asymptotique). Une deuxième tangente à l’asymptote elle-même. L’intersection de ces
deux droites donne le tassement (en ordonnées) et le temps de consolidation primaire noté t 100 en
abscisses (exprimé en minutes).
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Il est important de noter que les valeurs obtenues ne révèlent pas toujours la réalité géologique du sol
étudié. Il est donc nécessaire d’apporter des corrections qui soient cohérentes tant du point de vue
mathématique que géologique. Les paramètres C et de l’échantillon sont déduits de sa courbe
intrinsèque comme exposé dans le paragraphe «principe de l’essai»
Après avoir décrire les différents essais dont on a besoin pour réaliser l’étude de ce projet, nous allons
exposer dans le chapitre qui suit les différentes étapes et formules nécessaires pour le calcul des
fondations superficielles.
1. But de l'essai :
Déterminer un indice (l’indice CBR) permettant de calculer grâce à des abaques, l’épaisseur des couches
de fondation d’une route nécessaires à la constitution d’une chaussée en fonction :
Du sol sous-jacent,
Du trafic et des charges par essieu prévus,
Des conditions hydriques futures que subira cette route.
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2-Définitions :
L’ indice CBR (I.CBR) exprime en % le rapport entre les pressions produisant dans le même temps
un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et dans un matériau type d’autre part. Par
définition cet indice est pris égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :
3-Principe de la méthode :
L’indice CBR est déterminé pour des sols à vocation routière de manière purement empirique.
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Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur en
eau, on applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service, puis on le poinçonne
par un piston tout en mesurant les efforts et déplacements résultant.
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence(californien) est
ensuite effectuée (voir définition de l’indice CBR ci avant).
4-Mode opératoire :
Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor modifié, il faut réaliser au préalable
l’essai PM pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et la densité apparente sèche
maximale (voir fiche aide mémoire 02-02).
Connaissant donc ωopm (teneur en eau de l’optimum Proctor modifié) :
• Partant d’un matériau sec, on le pulvérise, en brisant les mottes, mais en prenant soin de ne pas briser
les graviers et pierres éventuels,
• On l’écrête en enlevant les grains supérieurs à 20 mm (tamisage) et en les remplaçant par une même
masse d’éléments compris entre les tamis de 5 et 20 mm si nécessaire,
• On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en eau égale à
ωopm.
• Compacter à la teneur en eau égale à ωopm suivant le processus de l’essai PM (moule CBR, dame
lourde, 5 couches, 55 coups par couche),
• Araser.
• Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui était en haut (mettre une feuille de
papier filtre).
• Enlever la plaque de base et ôter le disque d’espacement.
• Peser le moule + la plaque de base + le contenu (à 1gramme près)
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Le but de cette opération est de placer le sol dans les plus mauvaises conditions hygrométriques qu’il
est susceptible de rencontrer dans la pratique.
1. Pour un terrain particulièrement sec ne risquant ni de subir des remontée d’eau (nappe
phréatique profonde), ni de recevoir des eaux pluviales (revêtement étanche ou climat très sec), on
pourra se dispenser de cette imbibition et faire l’essai à la teneur en eau ωOPM (optimum
Proctor à énergie de compactage modifiée) qui est celle à laquelle l’échantillon a été préparé.
2. Pour un terrain pouvant subir de forte remontées d’eau, ou des inondations, ou recevoir les pluies
d’un climat très humide, on procède à une imbibition complète (jusqu’à ce que la variation
d’épaisseur de l’échantillon deviennent inférieure à 0,003 mm par 24 heure),
3. Dans les autres cas, qui sont les plus fréquents, on imbibe l’échantillon pendant 4 jours (96
heures ± 1h).
Après avoir pesé l’ensemble moule + plaque de base+ échantillon compacté, on place alors
successivement un disque de papier filtre, un disque perforé de mesure du gonflement (appelé Disque
perforé de mesure du gonflement), et une charge constituée par des disques annulaires de 2,265 Kg (au
moins 2 ou encore 4 demi-disques), représentant l’équivalent de la contrainte imposée par la chaussée
sur la plate-forme.
On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond pour permettre
le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur le moule mesurera les variations de
hauteur de l’échantillon.
On remplit d’eau et l’on note la lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de l’essai.
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Poinçonnement :
On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de diamètre 4,96 cm (section
19,3 cm2), et qui est pourvue d’un contrôleur de cadence ainsi que d’un comparateur permettant de
suivre les enfoncements au 1/100ième de mm près.
On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de poinçonnement. Les charges annulaires
sont remises en place (leur trou central laisse le passage au piston de poinçonnement).
On amène la tige au contact du sol et quand l’aiguille dynamométrique de la presse commence à bouger,
on arrête le mouvement et on met le comparateur à zéro.
Puis la presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement égale à 1,27 mm/min, le mouvement
étant régulé, soit de manière automatique, soit en suivant le cadence mètre de la machine.
On effectue simultanément les mesures de l’enfoncement et de la force exercée et on note (sans arrêter
le poinçonnement) les forces qui correspondent aux enfoncement suivants :
Tableau 2
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Cette détermination se fait à partir d’au moins 2 (4 conseillés) prélèvements que l’on fait de part et
d’autre de l’emprunte, dans la région qui a été soumise au poinçonnement.
La mesure de la teneur en eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnement.
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1-But de l'essai :
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2-Définitions :
Energie de compactage :
N (J/m3) = (nombre de coups par couche) x (Nombre de couches) x (Masse de la dame) x (g) x (hauteur de chute de la dame)
/ (Volume utile du moule).
L’optimum Proctor : est la teneur en eau pour laquelle le sol atteint, pour une énergie
de compactage donné, γd maximal.
Diagramme PROCTOR simple : C’est un diagramme qui comporte une courbe Proctor unique,
donnant, pour une énergie de compactage donnée, Wopt et γd Max ;
Diagramme PROCTOR complet : En faisant varier le nombre de coups par couche, on peut déterminer
plusieurs courbes Proctor simple, correspondantes à diverses énergies de compactage.
Les courbes trouvées sont toutes tangentes asymptotiquement à une hyperbole équilatère, qui
correspond à un sol ne contenant plus d’air du tout ( <==> Sr = 1 ),
dont l’équation est : γd = (Sr . γS) / ( Sr + W . γS / γW).
3-Principe de la méthode :
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Le moule CBR Ф(moule interieur) = 152 mm/H = 152 mm (sans rehausse) dont
moule disque d’espacement de 25,4 mm d’épaisseur, soit une hauteur Hutile= 126 ,6mm
Avec chacun de ces moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par rapport à
l’énergie de compactage) :
Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que va subir l’ouvrage
au cours de sa durée de vie :
Essai Proctor normal : Résistance souhaitée relativement faible, du type remblai non ou peu
chargé,
Essai Proctor modifié : Forte résistance souhaitée, du type chaussée autoroutière.
Le tableau ci-dessous résume les conditions de chaque essai selon le moule retenu (norme NF P
94-093) :
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Quantités à prélever :
Préparation de l’échantillon :
Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et homogénéiser
soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être homogène).
Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à 60°C), pour faciliter le tamisage et pour
débuter l’essai avec une teneur en eau inférieur à la teneur en eau optimale Proctor (l’essai est
fait à teneur en eau croissante).
Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
Il est souhaitable de commencer les essais à une teneur en eau qui se situe environ à 4 ou 5% au–
dessous de Wopt. (Wopt en générale entre 10 et 14 %).
Choix du moule :
Il dépend de la grosseur D des gros grains du sol : Si D = 5 mm (et seulement dans ce cas), le moule
Proctor est autorisé, mais le moule CBR est conseillé, Si 5< D = 20 mm, utiliser le moule CBR (sol
conserver intact avec tous ses constituants), Si D > 20 mm, mais refus = 25 %, l’essai se fait dans le
moule C.B.R., (sol écrêté à 20 mm),
Rappel : D > 20 mm, mais refus > 25 %, l’essai Proctor ne peut être fait !
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Avant –propos :
L’ensemble de la surface doit être compactée pour chaque couche comme suit :
Exécution de l’essai :
1. Assembler moule + embase + disque d’espacement (si moule C.B.R.) + disque de papier au fond
du moule ( facilite le démoulage ) ; puis : Peser l’ensemble : soit P,
1 Adapter la rehausse.
2. Introduire la 1ère couche et la compacter. Placer le moule sur un socle en béton d’au moins 100
kg , ou sur un plancher en béton de 25 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de l’énergie appliquée
le soit à l’échantillon. Astuces : faire des rayures sur la surface compactée (améliore la liaison avec
la couche suivante ),
3. Recommencer l’opération pour chaque couche (3 pour énergie de compactage Normal ; 5 pour
Modifiée).
La quantité de matériau à utiliser, pour chaque couche, est approximativement :
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5. Araser soigneusement à partir du centre ; on veillera, au cours de l’arasement à ne pas créer de trous
sur la surface arasé,
7. Oter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire) et prélever 2 prises sur l’échantillon, l’une en
haut et l’autre en bas ; en déterminer la teneur en ea ; on prendra la moyenne des deux valeurs obtenues,
Tracer la courbe γd = f(w), avec pour points de la courbe les coordonnées suivantes pour chaque point :
* déterminer g = (Poids des gros éléments ( D > 20 mm )) / ( Poids total ( éléments fins et gros )),
* W corrigée = W mesurée* (1 - g)
* γd corrigée = γd mesurée * 1 / K avec K = 1 – g * ( γs - γd mesurée) / γd mesurée
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I- Définitions :
Les fondations sont les ouvrages de transition entre les charges appliquées sur mur sou poteaux
et le sol porteur. Elles permettent :
-fondations superficielles
-fondations profondes
Entre les deux extrêmes, fondations superficielles et fondations profondes, on trouve les fondations
semi-profondes.
Pour le calcul, les deux types de fondations (profondes et superficielles) se différencient essentiellement
par la prise en compte d’un frottement sur les parois latérales de la fondation.
1.1-Fondations profondes
Les fondations profondes sont celles qui permettent de reporter les charges
dues à l’ouvrage qu’elles supportent sur des couches situées depuis la surface jusqu’à une
profondeur variant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, lorsque le sol en surface n’a
pas une résistance suffisante pour supporter ces charges par l’intermédiaire de fondations
36
1.2-Fondations semi-profondes :
Ce sont les fondations, dont la base se situe au-dessus de la profondeur critique, mais pour
lesquelles le frottement latéral ne peut être négligé : il s’agit des pieux ou parois de faible longueur et
de tous les types de caissons. Il n’y a pas de méthode de calcul propre à cette catégorie de fondations
qui ne constituent que des cas particuliers ; il faudra adapter, suivant les cas,les méthodes retenues
pour les fondations superficielles ou pour les fondations profondes.
1.3-Fondations superficielles :
La fondation superficielle est, par définition, une fondation qui repose sur le sol ou qui n’y est
que faiblement encastrée. Les charges qu’elle transmet ne sollicitent que les couches superficielles et
peu profondes. Les fondations profondes (pieux et barrettes) reportent, elles, les charges tant dans les
couches profondes que dans les couches superficielles qu’elles traversent.
On distingue (Fig.1) :
— les semelles filantes, généralement de largeur B modeste (au plus quelques mètres) et de grande
longueur L (L/B > 10 pour fixer les idées) ;
— les semelles isolées, dont les dimensions en plan B et L sont toutes deux au plus de quelques
mètres ; cette catégorie inclut les semelles carrées (B/L = 1) et les semelles circulaires (de diamètre
B) ;
— les radiers ou dallages, de dimensions B et L importantes ; cette catégorie inclut les radiers
généraux.
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Dans le cadre de ce chapitre, nous allons traiter que le calcul des fondations superficielles, que nous
utiliserons dans le dimensionnement de notre fondation
Les notions de capacité portante et de tassement sont clairement illustrées par la figure 2 qui
représente une courbe typique obtenue lors du chargement d’une fondation superficielle.
La largeur de la fondation est notée B et la profondeur où est située sa base est notée D. Appliquons
une charge monotone croissante, d’une manière quasi statique, à une fondation posée à une profondeur
D donnée et relevons les tassements s obtenus en fonction de la charge appliquée Q.
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Cette charge Ql est la capacité portante de la fondation (on parle aussi souvent de charge limite, de
charge de rupture ou encore de charge ultime).
Le dimensionnement correct de la fondation d’un ouvrage consistera, notamment, à s’assurer que l’on
reste en deçà de cette charge limite, avec une certaine marge quantifiée par un coefficient de sécurité, et
que les tassements correspondants sont admissibles (point Qd, sd sur la figure 2).
Un certain nombre de règles de l’art doivent être respectées lorsque l’on construit une fondation
superficielle, mais, contrairement aux autres fondations (pieux, caissons, etc.), la méthode précise de
construction ou d’installation n’est pas un paramètre qui influe sur sa portance ou son tassement. Le seul
paramètre qui influe sur les contraintes d’interaction avec le sol est sa rigidité et, notamment pour le
calcul du tassement, on doit distinguer entre fondation souple et fondation rigide.
Deux types de méthodes de calcul de la capacité portante sont développées dans ce qui suit : les
méthodes à partir des résultats des essais de laboratoire, c’est-à-dire à partir de la cohésion et de l’angle
de frottement (méthodes classiques, dites méthodes « c-ϕ ») et les méthodes à partir des résultats des
essais in situ, c’est-à-dire à partir de la pression limite du pressiomètre Ménard ou à partir de la
résistance de pointe qc du pénétromètre statique CPT.
Il existe bien d’autres méthodes de calcul à partir des résultats d’essais in situ. Citons la méthode à
partir des résultats d’essais de pénétration au carottier (Standard Penetration Test : SPT).
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Dans le cas d’une semelle filante, la contrainte de rupture sous charge verticale centrée est obtenue par la
relation générale suivante (méthode de superposition de Terzaghi, figures 3) :
(2)
Avec :
qL : contrainte de rupture (capacité portante par unité de surface),
γ1 : poids volumique du sol sous la base de la fondation,
γ2 : poids volumique du sol latéralement à la fondation,
q : surcharge verticale latérale à la fondation,
c : cohésion du sol sous la base de la fondation,
Nγ (ϕ ), Nc (ϕ ) et Nq (ϕ ) facteurs de portance, ne dépendant que de l’angle de frottement interne ϕ
du sol sous la base de la fondation. Leurs valeurs sont représenter dans le tableau suivant :
40
Tableau 1 : Valeurs de Nγ (ϕ ), Nc (ϕ ) et Nq (ϕ )
La relation (2) est modifiée par l’introduction des coefficients multiplicatifs sγ , sc et sq pour tenir
compte de la forme de la fondation
41
Les valeurs de Terzaghi sont données dans le tableau 2. Pour les fondations rectangulaires ou carrées.
Lorsque la charge appliquée à la fondation est inclinée par rapport à la verticale, il y a lieu d’appliquer la
relation suivante :
(3)
Dans le cas d’une inclinaison créée par une charge horizontale parallèle à B (figure 4), d’angle δ par
rapport à la verticale, le DTU 13.12 propose les relations suivantes pour les coefficients iγ, ic et iq :
(4)
(5)
42
Dans le cas d’une charge d’excentrement e parallèle à B, on applique la méthode de Meyerhof qui
consiste à remplacer, dans tout ce qui précède, la largeur B par la largeur réduite ou effective :
B′ = B − 2e
ce qui revient à avoir une fondation centrée sous la charge.
Dans le cas d’un excentrement e′ parallèle à la dimension L, on procède de même pour cette dimension :
L′ = L − 2e′
La capacité portante totale est alors obtenue par :
: pour une fondation rectangulaire ou carrée ;
: pour une fondation circulaire.
Avec :
ql : contrainte de rupture définie ci-dessus, incluant tous les coefficients correctifs éventuels,
B′ : largeur ou diamètre réduit (ou effectif) dans le cas de l’excentrement,
L′ : longueur réduite (ou effective) dans le cas de l’excentrement.
Elle est définie à partir des résultats des essais de sols en place : pressiomètre ou pénétromètre. Si
l’on considère la courbe représentant, en fonction de la profondeur z (figure5) :
pression limite mesurée, p0 contrainte totale horizontale au même niveau dans le sol avant essai :
Avec :
43
Dans le cas d’une couche porteuse homogène, d’épaisseur au moins égale à 1,5 B au-dessous de
la base de la fondation (c’est-à-dire que le sol est de nature unique et les pressions limites sont dans
un rapport de 1 à 2, au plus, dans la couche), on établit un profil linéaire de la pression limite nette
et l’on prend pour pression limite nette équivalente la valeur à la profondeur D + 2/3 B, comme
indiqué sur la figure6:
Dans le cas de sols de fondation non homogènes, ayant toutefois des valeurs de pression limite du
même ordre de grandeur jusqu’à au moins 1,5 B au-dessous de la base de la fondation, on retient
pour la moyenne géométrique :
44
p* l1p*l2 ... p*ln étant les valeurs de la pression limite nette équivalente dans les couches situées de D à
D +1,5 B, après avoir écarté, si besoin est, des valeurs singulières.
La contrainte de rupture (capacité portante unitaire) sous charge verticale centrée est donnée parla
formule :
(9)
Avec :
ql : contrainte de rupture,
q0 : contrainte totale verticale au niveau de la base dela fondation (après travaux),
ple* : pression limite nette équivalente (§1.2.2),
kp : facteur de portance pressiométrique.
Pour les fondations superficielles et pour les fondations semi-profondes dont les méthodes
d’exécution sont similaires à celles des fondations superficielles, les valeurs du facteur de portance
kp sont données par le tableau :
Ce facteur :
— dépend du type de sol (cf. tableau 5, pour la définition des catégories conventionnelles) ;
— il dépend de la forme de la fondation ou, plus précisément, du rapport de ses dimensions en
plan B/L (pour une semelle circulaire ou carrée : B/L = 1 et pour une semelle filante B/L = 0). On
remarque que, sauf pour les semelles posées en surface (De/B = 0), la portance unitaire d’une
fondation carrée ou circulaire est supérieure à celle d’une semelle filante :
45
— les méthodes à partir des essais de laboratoire : il s’agit essentiellement de l’essai œdométrique,
surtout utilisé pour les sols fins cohérents ;
— les méthodes à partir des essais en place (essai de pénétration au carottier SPT, essai de
pénétration statique CPT, essai au dilatomètre plat Marchetti DMT et essai pressiométrique
Ménard), très utilisées notamment pour les sols pulvérulents, à cause des difficultés évidentes de
prélèvement et d’essai en laboratoire.
Dans notre cas on va expliciter le calcul à partir des résultats de l’essai au pressiomètre Ménard.
Le tassement à 10 ans d’une fondation encastrée d’au moins une largeur B (pour une fondation posée
près de la surface ajouter 20 % est donné par les relations :
s (10 ans) = sc + sd
et sd = 2 (q − σv)B0(λdB/B0)
46
Avec :
Le calcul des modules équivalents Ec et Ed est effectué, d’une part en utilisant la distribution de la
contrainte verticale sous une fondation souple (contrainte uniforme), d’autre part en considérant que
les déformations volumiques sont prépondérantes sous la fondation, jusqu’à la profondeur B/2, pour
le calcul de Ec, et que les distorsions ont de l’influence jusqu’à la profondeur de 8B (figure 7).
Le calcul des modules Ec et Ed se fait de la manière suivante : Ec est pris égal au module E1 mesuré
dans la tranche d’épaisseur B/2 située sous la fondation : Ec = E1
Ed est obtenu par l’expression :
47
où Ei,j est la moyenne harmonique des modules mesurés dans les couches situées de la profondeur à
la profondeur . On a ainsi, par exemple :
Si les valeurs de à 8 B ne sont pas connues, mais sont supposées supérieures aux valeurs sus-
jacentes, on calcule Ed de la manière suivante :
48
I- Aperçu géologique :
1.Géologie régionale :
49
MESETA COTIERE
Terrasses alluvionnaires, limons
Quaternaire
Sables et calcaire de dunes
50
Supérieur Schistes
Dévonien Moyen Calcaires récifaux
1.2 Climatologie :
Les données climatologiques correspondent à celles de la station de rabat ayant une altitude de 75,28m,
une latitude de 34°03’et une longitude de 06°46’.
La hauteur des pluies enregistrée annuellement est de l’ordre de 510 mm/an. La saison pluvieuse s’étale
entre Octobre et Mai avec deux maxima en Décembre-Janvier et Mars. Toutefois, la distribution des
précipitations montre des fluctuations annuelles et saisonnières très intéressantes, permettant de mettre
en évidence des cycles d’années sèches et d’années humides.
Les températures moyennes annuelles fluctuent entre 17 et 18 °C. Les mois les plus chauds sont Juillet
et Août avec des maxima moyens de 28 à 30°C. Le vent de chergui augmente davantage cette
51
Les calcarénites plio-quaternaires constituent le seul niveau aquifère étendu dans toute la région vu leur
forte puissance. L’épaisseur saturée de la nappe est très variable, mais peut atteindre une dizaine de
mètres en moyenne.
Localement, le rôle hydrogéologique des limons est très important, du fait qu’ils mettent souvent en
charge la nappe des formations sablo-gréseuses du Plio-quaternaire. Les limons sablo-argileux du
recouvrement quaternaire présentent des perméabilités variables mais qui sont fort peu perméables. En
sus, la tranche inférieure des limons, argileuse et plus indurée, parait encore moins perméable que la
partie supérieure de ceux-ci. C’est ainsi que la recharge de la nappe par sa surface se révèle donc très
minime, elle est principalement assurée par les infiltrations qui s’effectuent à partir des lits de l’oued
Bou-Regreg et le barrage SMBA. Les sorties sont constituées par l’écoulement vers la mer, le drainage
du Bou-Regreg et les prélèvements pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation.
Les marnes bleues miocènes constituent le substratum imperméable de la nappe profonde s’écoulant
dans les calcaires gréseux sus-jacents.
1. Moyens de la reconnaissance :
52
2. Résultats de la reconnaissance :
Après avoir réalisé les sondages les carottes ont été conservées dans des caisses (voir photos
AnnexeI).
A partir de ces carottes nous avons pu produire le log-lithologique (figure 2) des deux sondages
grâce au logiciel ‘’ Illustrator ‘’
53
Le profil géotechnique général du terrain relevé visuellemnt par l’examen des parois des puits
(photos 2 Annexe I), peut se résumer dans la figure suivante
54
D’après les coupes illustrées dans les deux dernières figures, on peut établir la corrélation faciologiques
représentant la lithologie du terrain à partir de 15.5 m de profondeur :
Cette corrélation nous permet de décrire la lithologie du sol à partir de 15.5m comme suit :
N.B : Aucune nappe n’a été décelée jusqu’à la limite des sondages.
55
Les deux sondages donnent presque les mêmes résultats, mais les sondages SP2 donnent des valeurs
minimes par rapport à SP2, c’est pourquoi dans les calculs qui suivent on va tenir en compte des valeurs
données par les résultats du 2ème sondage SP2.
L’allure de la courbe pression limite en fonction de la profondeur montre bien l’hétérogénéité du sol de
ce terrain.
On remarque qu’on commence à avoir des valeurs importantes de pression limite nette à partir de 5m ce
qui prouve l’apparition du bon sol (calcarénites) à partir de cette profondeur.
Le tableau suivant résume les différentes valeurs de la pression limite et le module pressiométrique en
fonction de la profondeur :
56
7 1.91 37.9
Tableau 2
L’essai effectué sur des marnes (échantillon prélevé entre 2-3 m) est de type consolidé drainé
Essai cisaillement
CD
Pic Résiduel
57
Tableau 2
L’analyse des deux échantillons prélevés à partir des carottes à la cote entre 2 et 3m , par les deux essais
analyse granulométrique et limites d’Atterberg se résume dans le tableau 1 annexe II.
Les résultas de l’essai pressiométrique nous indique que le bon sol commence à partir de 5m de
profondeur (apparition des grès), et selon le client la hauteur du sous sol est 3.8 m.
De ce fait, il paraît convenable de choisir le niveau de l’assise à 5m de profondeur par rapport au
terrain naturel.
P2 (Rez chaussée) :
Dans cette partie nous avons qu’un seul niveau (Rez-de-chaussée), donc nous essayerons de vérifier la
possibilité de fonder sur un niveau plus haut que le premier cas, ce qu’est plus économique.
Nous allons choisir de fonder sur les marnes qui apparaissent à partir de 2m.
Le système de fondation pouvant être adopté dans ces formations pour les deux surfaces du projet
consiste en des fondations superficielles.
Pour les dimensions de la semelle, nous prenons quatre semelles dont les dimensions sont résumées
dans le tableau suivant :
58
N°
semelle 1 2 3
Dimensions
B 1.5 1.5 2
1.5 2 2
L
Tableau 3
Pour chaque dimension, nous allons calculer la capacité portante du sol et le tassement, puisque ces
deux paramètres dépendent de la largeur B et la longueur L des semelles de la fondation.
59
AN :
ple l * = 4√( 4 ∗ 8.39 ∗ 1.91 ∗ 5 ∗ 3 ∗ 2) = 3 .52MPa
De même je calcule les contraintes admissibles pour les deux autres dimensions propsées.
B
1.5 1.5 2
L
1.5
2 2
60
Tableau 4
Pour des semelles isolées rectangulaires, la capacité portante s’exprime en fonction de paramètres
C-φ comme suit :
AN:
De même je calcule les contraintes admissibles pour les deux autres dimensions propsées.
61
Tableau 5
3. Calcul du tassement :
σa =10 bars
λc= 1.1 Tableau 7 chapitre 3
λd =1.12 Tableau 7 chapitre 3
B= 2m
B0 = 0 .6 m Largeur de référence
Ec =E1
α =0.5 (Tableau 8 chapitre 3)
1 1 1 1
Ed => 3.6/Ed = E1 +0.85E2 + E3,5 + 2,5E6,8
o 𝐸1 = Ec= E(D+B/2)=E(6m)=343.75Mpa
o 𝐸2 = E(D+B)=E(7m)= 37.9Mpa
o 𝐸3 = E(D+3B/2)=E(8m)=218 .75Mpa
o 𝐸′′′4 = E(D+4B/2)=E(9m)=250Mpa
o 𝐸5 = E(D+5B/2)=E(10m)=160Mpa
o 𝐸6 = E(D+6B/2)=E(11m)=156.25Mpa
o 𝐸7 = E(D+7B/2)=E(12m)=218 .75Mpa
o 𝐸8 = E(D+8B/2)=E(13m)=93.8Mpa
1 1 1
o 3/E3,5= 𝐸3 +𝐸4 + 𝐸5 => 𝐸3,5 = 202.83𝑀𝑝𝑎
62
Ed=85.26Mpa
AN : Sf= 2.7mm
N de semelle 1 2 3
Sf (mm) 1.38 1.43 2.7
Tableau 6
63
Ed=20.97Mpa
N de semelle 1 2 3
Sf (mm) 5.53 6.19 5.15
Tableau 7
Cette classification a pour but, de vérifier la possibilité de l’utilisation de marnes argileuse en remblai
pour les travaux de terrassement des dallages de la fondation de la construction.
En exploitant les résultats des deux essais d’identification (chapitre 2) dans le tableau de classification
selon la norme NF P 11 300 (Annexe II), on se retrouve dans la classe des sols fins (argiles et marnes
très plastiques) très humides qu’on note A2th.
D’après le GTR fascicule 2 cette classe de sol est normalement inutilisable en l’état, il faudrait soit le
traiter ou utiliser un autre remblai plus approprié.
64
Le territoire marocain est soumis à une activité sismique appréciable, à cause de sa situation dans un
domaine de collision continentale, due à l’interaction entre les plaques tectoniques africaine et
eurasienne.
Pour l’évaluation de l’action du tremblement de terre sur une structure, le mouvement sismique du sol
est défini par plusieurs paramètres et selon la demande du client nous sommes amenés à déterminer que
les paramètres suivants (vu aussi le manque de quelques donnés) :
Zones A=Amax/g
Zone 1 0.01
Zone 2 0.08
Zone 3 0.16
Tableau 4 : L’accélération maximale du sol Amax
Ces paramètres et d’autres additionnels sont pris en compte pour le dimensionnement de toute
construction en génie civil.
L’ intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné , dé pend dans une large mesure de la
nature des sols traversé s par l’ onde sismique et des conditions géologiques et géotechniques
65
Nature Coefficient
Sites
S1 Rocher toute profondeur
Sols fermes épaisseur<15m
1
S3
Sols moyennement ferme épaisseur >15m 1.5
Sols mous épaisseur >10m
Notre projet se situe à Rabat, donc nous sommes dans la zone 2,et le coefficient d’accélération
correspondant est 0.08 .
Pour la P1, le sol de fondation appartient à la classe des sols fermes de type rocher sain,donc on est dans
le site 1 et son coefficient correspondant est 1.
Par contre, pour la P2 ,le sol de fondation appartient à la classe des sols moyennement fermes de type
cohérent et moyennement consistants ,donc on est dans le site 2 dont le coefficient est 1.2.
P1 2 0.08 1 1
66
Comme déjà cité, la consultation du plan topographique de la surface du projet montre que le terrain est
bas par rapport à son environnement (Avenue HASSAN II, construction voisine…) de 2m près.
Je peux conclure donc que je suis dans le cas d’un développement en remblai.
67
1. Moyens de la reconnaissance :
1. Résultats de reconnaissance :
L’observation directe des parois des puits manuels ont permis d’établir la coupe lithologique de chaque
sondage :
Sondage N1 :
Sondage N2 :
Sondage N3 :
Sondage N4:
Sondage N3 :
68
Les matériaux rencontrés au niveau des puits de reconnaissance, ont fait l’objet des
prélèvements d’échantillons représentatifs en vue leurs identification.
Les deux essais d’identification réalisés sur ces échantillons sont l’analyse granulométrique et les
limites d’Atterberg.
1. Trafic :
Les données du trafic journalier, fournies par le client CID sont comme suit :
Ces données semblent incomplètes, car dans le dimensionnement on raisonne sur le nombre du poids lourd
8T journalier supérieur à.
Vue la présence de l’atelier, je peux estimer que des camions (transport de pièces d’automobiles..) peuvent
traverser cette chaussée chaque jour , le nombre de ces camions peut dépasser 5/jour
D’après ces hypothèse et en consultant le catalogue des structures types chaussées neuves édition 1995 , je
trouve que la classe du trafic dans ce cas est TPL2.
2. Environnement climatique :
Au Maroc, quatre zones sont considérées en fonction de la précipitation annuelle moyenne exprimée en
mm et déterminée sur une période de récurrences longue (30 ans environ).
Elles sont déterminées schématiquement dans la carte jointe en annexe IV.
69
En observant la carte, je constate que la ville de Rabat ou se situe le projet appartient à la zone
humide.
Selon le catalogue des structures, on pour une classe de trafic du poids lourd TPL2,la portance
minimal du remblai doit avoir une portance minimal d’ordre 2(valeur CBR supérieure à 10).
4. Proposition de structures :
Dans ces condition, en tenant compte du trafic et en se référent au catalogue, plusieurs structures
sont proposées.
Les matériaux qui figurent dans les structures proposées doivent respecter certaines spécifications
Les fiches techniques résumant ces spécifications sont jointes en annexe V.
Fiche N5 :
Pour la zone humide la structure proposée est 18 cm de béton ciment au dessus de 10cm de couche
anticontaminante.
5. Matériaux de viabilité :
71
Conclusion :
— Premièrement, pour le calcul des sols de fondation : Il s’avère nécessaire que pour la partie sous sol+rez
de chaussée, le niveau d’assise de fondation est à 5m par rapport au niveau du terrain naturel. En effet,
le sol de ce niveau représente une capacité portante d’environ 7bars avec un tassement très faible. En
ce qui concerne le la partie du rez-de chaussées seulement, le niveau d’assise suffisant est 2m ce sont
des marnes ayant une portance d’ordre 2 bars avec un tassement négligeable.
— Deuxièmement, pour l’étude géotechnique de la chaussée du projet, montre qu’on est en
développement en remblai puisque le niveau naturel du terrain du projet est bas par rapport son
environnement. Plusieurs possibilités de structures sont possibles, mais la plus économique est
considérée l’optimal.
A la fin je note que j ai trouvé quelques difficultés dans la détermination de certains paramètres. En
effet, les modèles théoriques ne sont pas suffisants pour la compréhension de certaines notions,
l’expérience et la pratique sont deux éléments nécessaires qui nous aident à appréhender la théorie et
prendre les bonnes décisions !
72
ANNEXES
Annexe I
1. Croquis du plan du projet :
Figure 1 : Croquis du plan du projet avec les points d’implantation des sondages et des puits
manuels
73
74
75
76
ANNEXE II :
1. Résultats des sondages pressiométrique :
77
Fig 1 :
78
79
Tableau 1
80
ANNEXE III
1. Classification GTR
81
82
83
Annexe IV :
84
85
BIBLIOGRAPHIE :
Calcul des fondations superficielles et profondes de Roger FRANK ;
Aide mémoire de mécanique des sols de Gérard DEGOUTTE et Paul ROUYET ;
Fasicule 2, Guide technique ;
Parasismique (R.P.S 2002) réglement de construction ;
Norme de l’essai limite de liquidité à cones : NF P94-052-1 ;
Norme de l’essai limite de plasticité au rouleau : NF P94-051 ;
Norme de l’essai analyse granulométrique : NF P94-056 ;
Norme de l’essai cisaillemnt à la boite : NF P94-071-1 ;
Norme de l’essai pressiomètrique Ménard : NF P94-110.
Catalogues des structures types chaussées neuves.
86