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Soutenu le … / …/2017
Réalisé par : Encadrée par :
BIAZ Abdelbasset Mme BOUHADRIA Ikram
Tout d‘abord, je tiens à remercier toute l’équipe d’ENERGY TRANSFO, pour leur accueil et
leur collaboration.
Mme BOUHADRIA Ikram, mon maître de stage qui s'est toujours montrée à l'écoute et très
disponible tout au long de la réalisation de ce projet, ainsi pour l'inspiration, l'aide et le temps
qu’elle m’a consacré.
Mr OUHADDACH Karim pour sa disponibilité, son soutien ainsi que pour les renseignements qu’il
m’a fournis pendant la période de stage.
Ainsi, je congratule tout le service d’ENERGIE TRANSFO SOLAIRE pour avoir facilité mon
intégration dans cette équipe jeune, dynamique et sympathique !
Je tiens également à remercier toutes les personnes qui ont concouru à rendre ce passage à
l’Energie Transfo agréable.
2
Table des matières
3
3.3.5. Simulation sur le logiciel PVSYST :........................................................................................... 35
3.3.5.1. Conception du système : ................................................................................................. 35
Chapitre 4 : Dimensionnement électrique de l’installation photovoltaïque ..................................... 37
4.1. Dimensionnement électrique du générateur photovoltaïque : ................................................. 38
4.1.1. Schéma unifilaire de l’installation : ..................................................................................... 38
4.1.2. Protection de l’installation : ................................................................................................ 39
4.1.2.1. Mise à la terre des masses et des éléments conducteurs : ............................................ 40
4.1.2.2. Protection contre les contacts directs : .......................................................................... 41
4.1.2.3. Calcul des sections et protection contre les contacts indirects : .................................... 42
4.1.2.3.1. Partie DC : ....................................................................................................................... 43
4.1.2.3.2. Partie AC :........................................................................................................................ 46
4.1.2.3.3. Tableaux récapitulent les résultats obtenus : ................................................................. 51
4.2. Signalisation : .............................................................................................................................. 52
Chapitre 5 : Etude technico-économique ........................................................................................ 54
5.1. Estimation du coût du projet : .................................................................................................... 55
5.2. Evaluation du coût du projet : .................................................................................................... 55
5.2.1. Module PV, Onduleur et batterie : ..................................................................................... 55
5.2.2. Canalisation : ....................................................................................................................... 55
5.2.3. Dispositifs de protection : ................................................................................................... 56
5.3. Etude financière : ........................................................................................................................ 56
Conclusion ..................................................................................................................................... 58
Références ..................................................................................................................................... 59
Annexe ........................................................................................................................................... 60
4
Liste des tableaux
Tableau 3 : Les valeurs moyennes mensuelles de l'irradiance globale du site étudié pendant l’année
2016[4]. ....................................................................................................................................................... 24
Tableau 4 : Irradiation globale journalière sur un plan avec un angle inclinaison de 31°. ......................... 28
Tableau 7 : Section du câble calculé avec une chute de tension de 3%. .................................................... 43
Tableau 11 : Valeurs de δ selon la situation de la ligne aérienne (BT), du bâtiment ou du champ PV. ..... 50
5
Liste des figures
Figure 9 : Schéma synoptique d’une chaine de conversion PV avec dispositif de stockage. ..................... 20
Figure 12 : Graphes représente les valeurs moyennes mensuelles de l'irradiance globale. ...................... 25
Figure 13 : Températures mensuelles moyennes du site étudié pendant l'année 2016. .......................... 25
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Introduction
Ce stage, d’une durée de six semaines, a consisté à étudier et dimensionner une installation
photovoltaïque raccordée au réseau avec dispositif de stockage pour un particulier.
Ce rapport présente le travail que j’ai effectué lors de mon stage au sein de la société Energie
Transfo. Il s’est déroulé du 17 juillet au 26 aout 2017 au bureau d’étude Energie Transfo Solaire
dans l’entreprise Energie Transfo. Pendant la période du stage à Energie Transfo, je me suis
familiarisé avec un environnement technique et un ensemble d’application pour le photovoltaïque.
Le projet réalisé s’est avéré très intéressant et très enrichissant pour mon expérience
professionnelle. En effet, ma formation s’inscrit précisément dans ce secteur (spécialisation
Systèmes électriques et Energies Renouvelables). Grâce à ce stage, j’ai travaillé sur un projet qui
me permet d’entrevoir en quoi consiste la profession d’ingénieur dans ce secteur d’activité.
Le but de ce rapport n’est pas de faire uniquement une présentation exhaustive de tous les
aspects techniques que j’ai pu apprendre ou approfondir, mais aussi, de manière synthétique et
claire, de faire un tour d’horizon des aspects techniques utilisés dans les différents types
d’installations photovoltaïques.
7
Chapitre 1 :
8
Introduction :
Dans ce chapitre nous allons d’abord commencer par présenter l’organisme d’accueil, ensuite
nous passerons à présenter le contexte général du projet et ses objectifs.
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Le tableau suivant représente la fiche signalétique de l’organisme d’accueil ENERGY
TRANSO :
Transformateurs de distribution :
Ces produits sont fabriqués localement avec des compétences 100% marocaines.
Cette sous-catégorie comporte des :
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− NORMAFIX : tableau de distribution modulaire à coupure dans le SF6.
− FLUOFIX GC : Tableau de type compact étanche (RMU) pour l’intérieur avec
isolement dans le SF6.
− NORMACEL : Tableau de distribution modulaire jusqu’à 24KV avec disjoncteur
débrochable.
− DIVAC : Disjoncteur tripolaire à coupure dans le vide.
− DIFLU : Disjoncteur tripolaire à coupure dans le SF6.
− IATS : Interrupteur sectionneur aérien à coupure dans le SF6.
Postes de transformation préfabriqués :
ENERGY TRANSFO offre à ses clients plusieurs types de postes préfabriqués HTA/BT, à
savoir :
Découpage et Empilage
CM
Câblage
Etuvage
Mise en cuve
Remplissage
Finition
Figure 2 : processus de fabrication des transformateurs
Livraison
• L’enroulement Moyenne Tension "MT" :
Les enroulements HTA sont confectionnés à partir du fil de bobinage de classe H. Pour isoler
les différentes couches entre elles, on utilise un papier isolant de haute qualité. Les bandes thermo
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rétractables disposées aux extrémités des enroulements assurent une meilleure tenue aux efforts
électrodynamiques de court-circuit et aux ondes de choc.
• L’enroulement Basse Tension "BT" :
Réalisés avec des conducteurs de section rectangulaire ou en bandes, les enroulements BT
permettent un meilleur comportement thermique grâce aux canaux de refroidissement.
L’utilisation du papier imprégné de résine favorise, après séchage et polymérisation,
l’aboutissement à une grande résistance aux efforts électrodynamiques.
• Le circuit magnétique :
Pour obtenir un noyau magnétique d’une grande précision, on fabrique les circuits à partir de
tôles magnétiques laminées à froid et à cristaux orientés qui occasionnent de très faibles pertes.
Découpées dans le sens de la longueur, ces dernières sont empilées automatiquement par des
machines modernes. L’entre laçage des tôles est très précis et se fait selon la technologie de step-
lap. Grâce à cette technique, on réduit au maximum les pertes en fer et les nuisances sonores.
• Cuve :
Les ailettes des cuves sont réalisées en tôle d’une épaisseur de 1,2 mm. La cuve à ondes des
transformateurs de distribution est conçue pour pouvoir absorber, sans déformation permanente,
les variations du volume dues aux échauffements de l’huile diélectrique.
• Mise en cuve :
Le travail de la mise en cuve consiste à assembler la partie active du transformateur avec la
cuve en utilisant un carton d'isolement spécifique pour isoler les connexions BT et MT, et faire
après un essai d'isolement avec le Mégohmmètre.
• Processus de remplissage :
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Après montage, la partie active est placée dans un four sous vide pour séchage. Par la suite, elle
est testée et placée dans la cuve. Celle-ci peut être remplie sous vide d’huile minérale traitée et
dégazée selon la norme CEI 1181 ou d’huile de silicone ou de fluide MIDEL sur demande du
client.
• Couvercle :
Le couvercle est de type boulonné sur la cuve. Les limiteurs de serrage ainsi que l’utilisation
des joints de qualité permettent d’avoir une étanchéité parfaite.
• La protection contre la corrosion :
La surface externe de la cuve subis un traitement spécial contre la corrosion. Par la suite, une
couche de peinture de Couleur standard RAL 7012 est appliquée. Sur demande, la cuve peut être
livrée galvanisée à chaud.
• Essais :
Tous les transformateurs sont fabriqués suivant la norme de la commission d’électrotechnique
internationale CEI76, d’après la norme française NFC 52-100 et selon la spécification technique
ONE D60-P60. Les essais sont destinés à vérifier les caractéristiques électriques contractuelles de
nos produits.
L’entreprise est en mesure de fournir une large gamme de produits de dernière génération.
Energy Transfo solaire a par ailleurs noué plusieurs partenariats avec des fournisseurs étrangers et
elle représente leurs produits au niveau national.
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− Onduleurs ON-Grid (5 – 2 000 KVA) pour installation au toiture
résidentielle ou commerciale et pour l’installation au sol.
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1.3. Contexte général du stage et déroulement du stage :
Notre stage s’est déroulé au sein du bureau d’étude ENERGY TRANSFO SOLAIRE spécialisé
dans le domaine photovoltaïque.
• Cahier des charges :
Lors de ce stage, j’étais chargé de travailler sur l’étude et le dimensionnement d’une installation
photovoltaïque en autoconsommation pour un particulier, le système à concevoir est un système
photovoltaïque raccordé au réseau avec dispositif de stockage.
Conclusion :
Cette partie introductive a été consacrée essentiellement à la présentation de l’environnement
de stage. Cette présentation décrit l’entreprise d’accueil ENERGY TRANSFO et le bureau d’étude
ENERGY TRANSFO SOLAIRE. Elle met aussi l’accent sur la problématique et le besoin
exprimé.
15
Chapitre 2 :
16
Introduction :
Dans cette partie nous allons évoquer quelques généralités sur les installations Photovoltaïque,
leur principe de fonctionnement, leurs types ainsi que leurs principaux composants : les panneaux,
les onduleurs et les batteries....
Parmi les matériaux semi-conducteurs les plus utilisés on trouve le silicium, le germanium, le
sulfure de Gallium et l’arséniure de Gallium.
Figure 6 : Type de panneaux solaires photovoltaïques (le chiffre indique la puissance moyenne en Watt/m2).
18
Selon le prix et le rendement ainsi que les conditions d’utilisation on choisit un type de
panneaux photovoltaïques. A l’échelle mondiale la production des technologies photovoltaïques
se divise selon la figure 7.
Les panneaux cristallins présentent presque 90% du marché, cela est dû au rapport prix rendement
favorable de cette filière.
Sans
accumulateur
Installations Installations
autonomes autonomes
Avec Petites
Systèmes avec circuit à sans circuit à
accumulateur applications
autonomes courant courant
alternatif alternatif
Installations
Avec éolienne Avec diesel
Installations hybrides
photovoltaïques
Directement
au réseau
public
Systèmes
connectés au Au réseau
réseau public par le Sans Avec
biais du réseau accumulateur accumulateur
domestique
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2.2.1. Constitution d’un système photovoltaïque :
Dans cette section on va définir les principaux composants d’un système photovoltaïque. La
figure 9 montre une chaine de conversion photovoltaïque avec dispositif de stockage.
• L’onduleur :
Les onduleurs destinés aux installations PV sont quelques peux différents des onduleurs
classiques, mais l’objectif de conversion DC/AC est le même. La principale caractéristique de
l’onduleur PV est la recherche du meilleur point de fonctionnement du système. L’unité de
régulation de l’onduleur assure un fonctionnement du générateur PV au point de fonctionnement
optimal pour garantir une production de puissance électrique maximale.
• Système de régulation :
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• Onduleur Hybride :
Un onduleur hybride englobe les deux composants cités précédemment (un onduleur+ un
régulateur) permet de choisir et d'orienter l'énergie renouvelable, l'énergie du réseau et l'énergie
du stockage en fonction de la consommation.
• Accumulateur (batterie) :
Dans un système photovoltaïque, la ressource solaire ne pouvant être disponible à tout moment,
il est indispensable de stocker de manière journalière/saisonnière de l’énergie électrique produite
par les panneaux solaires. Pour cela, il utilise des batteries d’accumulation. Sa fonction est de
répondre au décalage production/consommation et jour/nuit.
Conclusion :
Nous avons présenté dans ce chapitre les différentes notions qui entrent dans la constitution
d’un système photovoltaïque, ainsi que le principe de fonctionnement de chaque composant du
système.
21
Chapitre 3 :
Conception de l’installation
photovoltaïque
22
Introduction :
Dans cette partie nous allons concevoir notre installation de façon à répondre au besoin
énergétique présenter dans le bilan de puissance tout en tenant compte des différentes contraintes
imposées, et ensuite on va présenter une simulation réalisée sous le logiciel PVSyst.
23
➢ Latitude : 33°32’9’’ Nord
➢ Longitude : 7°37’36’’
➢ Altitude : 98 d’altitude
Tableau 3 : Les valeurs moyennes mensuelles de l'irradiance globale du site étudié pendant l’année 2016[4].
24
Figure 12 : Graphes représente les valeurs moyennes mensuelles de l'irradiance globale du site étudié pendant l'année 2016[4].
Donc ce site représente un potentiel solaire important, l’énergie solaire récupérer avec un angle
d’inclinaison de 31° (angle optimal) est plus important que celle récupérer avec un plan horizontal,
Par exemple en 2016, l’énergie annuelle récupérer par le plan horizontal est égale à 2 031,8
KWh/m²/ans et celle récupérer par un plan incliner de 31° est égale à 2 299 KWh/m² /ans.
Température :
Après analyse de l’archive des données métrologiques du lieu, nous avons pu représenter la
courbe de la température pendant les mois de l’année 2016 dans la figure ci-dessous, nous
constatons que la température augmente jusqu’au 24,5°C pendant les mois d’été, cependant elle
reste favorable pendant le reste de l’année [4].
Ombrage :
25
Le site ne présente aucune source d’ombrage, pas de grands immeubles dans les alentours du
site.
3.2.2. Choix de la technologie photovoltaïque :
Etant donné que la part du marché des panneaux polycristallin est la plus élevée due à leur coût
qui est moins élevé que le monocristallin et à leur rendement qui est proche de ce dernier, nous
avons choisi la technologie du polycristallin.
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Salon
TV LED : - En Service 60 4h/jour 240
-En mode Veille 0,3 En continu 6
Minichaîne 16,5 2h/jour 33
Console de Jeux 150 1h/jour 150
Routeur (WI-FI) 12 En continu 288
Bureau
Ordinateur : -En Service 120 4h/jour 480
-En mode Veille 20 En continu 400
3 Chargeurs de portable (5 W) 15 1h/jour 15
Chambre à coucher
Ordinateur Portable : -En Service 80 4h/jour 320
-En mode Veille 3 En continu 60
TV LCD : - En Service 240 4h/jour 960
-En mode Veille 3 En continu 60
Radio réveille 3 En continu 72
Salle de bain
Rasoir électrique 1200 10 min/jour 200
Sèche-cheveux 400 30 min/jour 200
Autre
Éclairage : -10 lampes fluo-compactes. 14 4 h/jour 560
-4 lampes incandescente. 60 4h/jour 960
Totale 6906,5 6718,75
Après le Tableau ci-dessus la consommation d’énergie quotidienne est égale à 6718,75
Wh/jour. Donc le générateur photovoltaïque utilisé doit nous produire une énergie supérieure ou
égale à l’énergie consommée.
3.3.1.2. Dimensionnement du Générateur Photovoltaïque :
La conception du générateur PV se base sur la consommation d’énergie quotidienne, La
puissance nécessaire que le générateur doit produire s'écrit de la façon suivante [5] :
𝐶𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑊
𝑃𝑃𝑉 =
𝑍2 ∗ 𝑍3 ∗ 𝑍4 ∗ 𝑉
Avec :
− PPV : La puissance crête du champ photovoltaïque
− 𝑍2 : facteur pour le rayonnement horizontal sur le site correspond (il faut à chaque fois
choisir le mois où le rayonnement est le plus faible).
− 𝑍3 : Facteur qui désigne l’orientation et l’inclinaison du générateur PV.
27
− 𝑍4 : Facteur pour la prise en compte de la température des cellules.
− V : Facteur global pour les pertes en ligne, de conversion et d’inadéquation (V=0,79).
On se basent sur l’estimation fournie par la base de données de radiation « Climate-SAF
PVGIS [4] », on obtient le tableau suivant qui représente l’irradiation journalière sur un plan avec
un angle d’inclinaison de 31 degrés à l'emplacement de notre site et le tableau aussi dresse la
température moyenne journalière en Celsius.
Tableau 4 : Irradiation globale journalière sur un plan avec un angle inclinaison de 31°.
6,71875
𝑃𝑃𝑉 =
2,9 ∗ 0,79
𝑃𝑃𝑉 = 2,9326 𝐾𝑤𝑐
Il faudra donc installer une puissance photovoltaïque d’au moins 2,94 kWc.
Maintenant que nous avons défini la puissance crête maximale à installer, nous devons vérifier
si la surface disponible sur le toit est suffisante pour contenir le nombre de panneaux et de
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dispositifs auxiliaires nécessaires pour une installation PV. Pour effectuer cette vérification nous
devons tenir en compte les dimensions des panneaux, l’espacement entre les chaines, ainsi que
tous les obstacles présents sur le toit.
Ainsi on choisit le module DMEGC DM260-P156-60 dont les caractéristiques sont (ANNEXE 1) :
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 80
𝑁𝑝 = = = 48 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢𝑥
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 1,6368
Or tenant compte de l’espace (0,04 m) à laisser entre les panneaux et l’espace à laisser aux cotés
de l’installation qui s’élève à 0,5 mètre par coté le nombre de panneaux maximale pouvant être
équipé est réduit à 38 panneaux.
Cette solution donne une puissance crête allant jusqu’à 260 ∗ 38 = 9,88 𝐾𝑤𝑐.
La puissance crête de notre installation doit avoir au moins une puissance photovoltaïque de
2,94 kWc, la puissance crête d’un module photovoltaïque qu’on dispose est de 260 Wc.
29
D’où, on aura besoin de 2 940/260=11,307 modules.
✓ Résultat :
Avec :
30
• ρ : résistivité du matériau conducteur (cuivre pour notre cas), la conductivité est égale à
Kcu = 56 m/Ω ∗ 𝑚𝑚²
• L : Longueur des câbles reliant la batterie à l’Onduleur Hybride, exprimée en m. Le facteur
2 permet de prendre en compte les distances aller et retour du câble.
• P est la puissance électrique, exprimée en W.
• S : Section des câbles entre la batterie et l’onduleur hybride, exprimée en mm².
• ε : Chute de tension tolérée entre la batterie et le tableau de distribution.
3.3.2.1. Calcul de la longueur de câble :
L’emplacement de la batterie par rapport à l’Onduleur impose une longueur aller-retour des
câbles environ de 6 m (𝐿 = 3 𝑚).
3.3.2.2. Choix de la chute de tension tolérée :
Il est d’usage de respecter une chute de tension de 3% dans les câbles ( 𝜖 = 0,03 = 3 %).
3.3.2.3. Calcul de la tension de la batterie :
𝜌∗2∗𝐿∗𝑃𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒
On a, 𝑈𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 = √ 𝑆∗𝜀
Pour le calcul de la tension de la batterie, il convient de prendre en compte la configuration la plus
défavorable, à savoir que l’ensemble des équipements électriques fonctionnent simultanément.
Nous considérons donc que la puissance électrique que doit fournir la batterie est la puissance
foisonnée = 6906,5 * 0,8= 5 525,2 W.
1 1
𝑃𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 = 5 525,2 𝑊 | 𝜌 = 𝐾𝑐𝑢 = 56 Ω ∗ 𝑚𝑚2 /𝑚 | 𝐿 =3𝑚 | 𝜀 = 0,03
2∗3∗5 525,2
D’où, 𝑈𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 = √ 56∗𝑆∗0,03
140,4736884
𝑈𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 =
√𝑠
Dès lors, on obtient le tableau suivant :
Section du Câble (mm²) Tension calculée de la batterie (v)
1,5 114,6962863
2,5 88,8433613
4 70,2368442
6 57,3481431
10 44,4216807
16 35,1184221
25 28,0947377
35 23,7443871
50 19,8659795
70 16,7898171
95 14,4122963
120 12,8234346
31
La tension qui apparaît la plus adaptée est de 48 V avec une section de câbles de 25 mm².
En effet, sous une tension de 48 V et une puissance foisonnée de 5 525,2W, le courant résultant
s’élève à IBatterie = PBatterie foisonnée / UBatterie = 5525,2 / 48 = 115,108 A.
Et, d’après l’annexe 4, pour une température ambiante de 60°C le courant admissible d’un câble
en cuivre de section 25 mm² est de 139 A, ce qui est bien supérieur aux 115,108 A calculés.
❖ Note : Les calculs ont été effectués selon la norme CEI 60364-5-52.
Donc, On peut utiliser 48 V comme tension de la batterie.
3.3.2.4. Calcul de la capacité nominale de la batterie :
32
La fiche technique (Annexe 3) de l’onduleur MULTISOLAR Plus 3KW nous indiquent les
éléments suivants :
• La tension maximale admissible en entrée de l'onduleur est Umax = 500 V.
• La tension de service CC nominale est Un=360 V.
• La plage de tension MPPT en entrée de l'onduleur est [UMPPT,MIN - UMPPT,MAX] =
[250 V - 450 V].
Déterminons le nombre de modules photovoltaïques en série compatible avec la plage de
tension MPPT de l'onduleur, Le nombre de modules photovoltaïques se calcule avec la formule
𝑈𝑚𝑖𝑛,𝑚𝑎𝑥
mathématique suivante : {𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙/𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑠é𝑟𝑖𝑒 = 𝑈𝑐𝑜 ∗𝐾
33
➢ Nombre maximal de modules dans une chaine :
𝑈𝑀𝑃𝑃𝑇,𝑀𝑎𝑥
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑠é𝑟𝑖𝑒 =
𝑈𝑀𝑃𝑃 ∗ 𝑘
Avec : UMPPT,Max=450 V, UMPP=30,52 V et k=1,08.
450
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑠é𝑟𝑖𝑒 = = 13,65 = 13
30,52 ∗ 1,08
D'après le calcul, le nombre de modules en série doit être compris entre 11 et 13.
Il reste alors à vérifier qu'avec 12 modules en série, on n’atteindra jamais la tension maximale
admissible en entrée de l'onduleur (Umax = 500 V).
Pour cela, on calcul la tension maximale que peut fournir une chaîne photovoltaïque composé
de 12 modules en série. Cette tension maximale est égale à 12 × Uco × k = 12 × 38,05 × 1.08 =
493,128 V. Donc, cette tension maximale délivrée par la chaîne photovoltaïque est bien inférieure
à la tension maximale admissible en entrée de l'onduleur (Umax = 500 V).
Par conséquent, une configuration à 12 modules en série est compatible avec la tension
maximale admissible de l'onduleur.
Pour obtenir une puissance crête de 2 940 Wc, on aura besoin de disposer 12 modules sur
l’onduleur. Cela correspond à une puissance installée de 12 × 260 = 3 120 Wc, Cette puissance
installée est bien inférieure à la puissance maximale admissible par l’onduleur. L’onduleur choisi
est compatible en puissance.
34
Par conséquent, L’onduleur MULTISOLAR Plus 3KW de la marque MULTISOLAR convient
pour cette installation.
On peut utiliser le mode de pose illustré dans la figure ci-dessous afin d’optimiser la longueur
des câbles.
Remarque : Puisque le logiciel PVSyst ne permet pas de faire une simulation d’une installation
photovoltaïque raccordé au réseau avec dispositif de stockage. On va se limiter au cas d’une
simulation d’une installation photovoltaïque sans dispositif de stockage.
35
Figure 16 : Simulation par PVsyst.
Conclusion
Cette partie a été consacrée à la conception des différents composants à voir les modules, la
capacité de la batterie et l’onduleur hybride PV ainsi que l’analyse du rapport de la simulation
réalisée sur le logiciel PVSyst, qui donne une énergie produite de 5,494 MWh/an, et un indice de
performance qui peut atteindre 84,1%. La phase de conception étant validée on passera dans le
chapitre suivant au dimensionnement des éléments de protection et à la réalisation d’une étude
financière.
36
Chapitre 4 :
Dimensionnement électrique de
l’installation photovoltaïque
37
Introduction :
Une installation PV est amenée à respecter deux concepts :
• La performance de l’installation : concevoir une installation qui permet de maximiser le
rendement des panneaux et de l’installation PV en général. D’où l’importance de la partie
conception que nous avons traitée ;
• La sécurité électrique : dimensionner les canalisations et choisir les moyens de protection
qui permettent le fonctionnement normal de l’installation PV en assurant la sécurité des
biens et des personnes.
Le processus du dimensionnement d’une installation photovoltaïque consiste donc à réaliser
des choix techniques afin de respecter ces deux critères, en conformité avec les normes en vigueur.
Les installations PV doivent se conformer à l’ensemble des documents à caractère normatif dans
le domaine de l’électricité.
Dans ce sens, la partie du dimensionnement de l’installation PV, basé sur les indications du
guide UTE C 15-712 et du guide UTE C 15-712-1, est composée de sept parties qui traitent d’abord
une présentation du schéma global d’une installation PV dans un site ainsi qu’un synoptique de
l’installation conçu, pour passer au traitement des différents protections nécessaires dans une
installation BT qui permettent de protéger les personnes et les biens contre : les chocs électrique,
les surintensités et les surtensions.
38
Figure 17 : Schéma unifilaire de l'installation.
L’installation se compose d’une chaine, la chaine est protégée par deux fusibles pour les deux
polarités + et – selon la norme française ainsi cette chaine est composée de 12 modules en série.
La liaison à l’onduleur est effectuée à travers le câble principal DC. L’installation d’un
sectionneur s’avère nécessaire dans cette liaison, afin de permettre la déconnection entre la chaine
et l’onduleur, pour permettre la maintenance.
Ainsi la protection contre les surintensités entre l’onduleur hybride et le parc de batterie est
assurée par un fusible, ainsi que la déconnexion entre ces deux est réaliser par un interrupteur-
sectionneur pour garantir la sécurité lors des opérations de maintenance.
Le système PV doit être conçu pour permettre d’avoir une installation dans des conditions de
sécurité optimale. Les circuits DC sont généralement à un niveau de tension supérieur à la TBT,
le câblage doit être réalisé sans risque de chocs électriques. Pour cela, le type de composants
39
utilisés et leurs caractéristiques de construction permet de garantir une isolation électrique du
système vis-à-vis des personnes.
Cette partie, qui traite la protection contre les chocs électriques et la mise à la terre, met le point
sur les différentes précautions à tenir en compte afin de protéger soit le matériel ou les personnes
contre les chocs électriques.
Afin d’avoir une installation conforme aux normes, la liaison équipotentielle doit vérifier les
conditions suivantes :
40
Si l’on retire un module PV ou une masse en général, ou s’il existe une mauvaise connexion,
l’équipotentialité des autres masses ne doit pas être supprimée.
• Partie AC :
Pour l’onduleur, la norme NF C 15-712-1 impose que la masse de chaque onduleur doit être
relié à la liaison équipotentielle de la partie DC à l’aide d’un conducteur de section ≥6𝑚𝑚² Cu ou
équivalent, et au conducteur de protection de la partie AC.
Les parties sous tension et les parties conductrices exposés du côté AC, à savoir, l’onduleur et
les chemins des câbles, doivent être relié à la terre à travers un conducteur de protection PE
conformément aux exigences de la norme des installations PV et du paragraphe 411.3.1.2 de la
norme NFC 15-100.
Alternatif Continu
Très basse tension U < 50 V U < 120 V
Basse tension 50 V <U < 1000 V 120 V< U < 1500 V
Le guide UTE C 15-712-1 indique que la partie courant continue est considérée sous tension
tant qu’il y a un rayonnement solaire, même si nous la déconnectons de la partie AC. De même, la
déconnection de l’installation PV à travers le sectionneur général n’indique pas forcement que la
partie AC n’est pas sous tension.
La protection contre les contacts directs dépend de la tension maximale aux bornes d’une
chaine, c’est la tension maximale en circuit ouvert 𝑈𝑜𝑐𝑀𝐴𝑋.
Le guide UTE C 15-712-1 indique que cette tension se calcule comme suit :
𝑈𝑜𝑐𝑀𝐴𝑋 = 𝐾 ∗ 𝑈𝑜𝑐𝑆𝑇𝐶
41
Tel que : La tension en circuit ouvert, en conditions d’essai normalisées, aux bornes d’un
module PV est égale à 38,05 V. Voir l’ANNEXE 1 des caractéristiques techniques du panneau.
Puisque la tension maximale qu’une chaine est susceptible de produire dépasse 120 V, tout le
matériel utilisé dans la partie DC doit être de classe II.
La tension à la sortie des onduleurs, égale à 220V, est supérieur à 120V. Donc le matériel de la
partie AC sera aussi de classe II.
Par conséquent, la protection contre les contacts directs est assurée par isolation des parties
actives ou par enveloppe.
Concernant les boites de jonction, qui contient des parties actives accessible, afin d’assurer la
protection contre les contacts directs, nous allons utiliser un coffret dont l’indice de protection est
IP2X ou plus.
Une installation est constituée de plusieurs éléments, la figure suivante montre les différents
éléments figurant dans notre installation :
Figure 19 : Schéma synoptique de principe d'une installation PV raccordé au réseau avec dispositif de stockage.
42
4.1.2.3.1. Partie DC :
Dimensionnement des câbles CC :
Le guide UTE C15-712 relatif aux installations PV indique que la chute de tension de la partie
continue doit être inférieure à 3% et idéalement 1%.
Le choix de la section des câbles de polarité côté CC s’effectue selon deux critères majeurs :
✓ Le courant admissible IZ dans le câble.
✓ La chute de tension admissible dans le câble.
Le champ photovoltaïque est constitué d’une seule chaine de 12 modules en série. Les câbles
utilisés sont en cuivre, La longueur des câbles est de 8 m.
Calcule de la section du câble :
Tableau 7 : Section du câble calculé avec une chute de tension de 3%.
Dimensionnement du Coffret DC :
Le coffret DC contient les éléments suivants :
✓ Un fusible.
✓ Un interrupteur-sectionneur.
Choix du Fusible :
D’après la norme NF C 15-100 le courant assigné au dispositif de protection contre les
surintensités In est déterminé par la relation suivante : 𝟏,𝟏×𝟏,𝟐𝟓×𝑰𝒄𝒄<𝐼𝑛≤ 𝐼𝑟𝑚
Tel que :
− Icc : Courant de court-circuit des modules =9,03 A
− In Courant assigné du dispositif de protection
− Irm : Courant retour maximal que peut supporter un module sans être endommagé =15A
(en cas d’absence de données du constructeur la norme impose Irm=2*Icc)
De même notre fusible doit supporter la tension de fonctionnement Un estimé d’après la norme à :
𝑼𝒏 >𝑘×𝑈𝑚𝑎𝑥=𝑘×𝑁𝑐×𝑈𝑜𝑐
Avec :
− Nc : Nombre de modules en série = 12 modules.
− Uoc : Tension de circuit ouvert du module = 38,05 V.
− K : Coefficient de correction (après le tableau 5 K=1,08).
Ainsi on trouve, 𝟏𝟐,42 𝑨<𝐼𝑛≤ 15 𝐴 et Un > 493,12 V.
Résultat :
Nous allons utiliser des fusibles 16 A, avec une tension de fonctionnement supérieure ou égale
à 500 V.
Choix de l’appareil de coupure et de sectionnement :
L’interrupteur-sectionneur doit être conçu pour la tension à vide maximale du générateur
photovoltaïque à -10 °C et pour 125% du courant maximum du générateur (courant de court-circuit
à pleine irradiation Ikpv).
44
L’interrupteur-sectionneur DC doit être dimensionné selon la règle suivante :
➢ Calibrage en courant :
Côté Batteries, pour que les fusibles assurent la protection contre les surintensités, il convient
de définir 3 types de courant :
Le courant admissible dans le cable reliant la batterie et l’onduleur est Iz=139 A et IB= 115,1A
115,10 A ≤ IN <139 A
Résultat :
Un fusible de 125 A serait donc adapté.
➢ Calibrage en tension :
45
Il convient que la tension assignée UN des fusibles soit supérieure à la tension maximale du
système.
La tension assignée des fusibles doit donc être au moins égale à UN = 1,08 × 456,6 = 493,128 V.
➢ Pouvoir de coupure :
En cas d'apparition d'un court-circuit côté Batteries, les fusibles doivent être en mesure
d'interrompre le courant de court-circuit. Pour cela, le pouvoir de coupure des fusibles doit être
supérieur au courant de court-circuit présumé. Il convient donc de calculer le courant de court-
circuit susceptible d'apparaître côté Batteries. Pour ce faire, plusieurs solutions sont possibles :
✓ Le courant de court-circuit est indiqué par le fabricant des batteries sur la fiche technique.
✓ La norme NF C15-100 préconise, en absence d'indication concernant la résistance interne
des batteries, d'appliquer la règle suivante : ICC = 10 × Cn (avec Cn la capacité de la
batterie).
Ne disposant pas d'information sur la valeur de la résistance interne des batteries, nous
retiendrons la valeur obtenue par la méthode de la norme NF c15-100 : Icc=10*600=6 000A
Le pouvoir de coupure des fusibles côté Batteries sera d'au moins 6 kA.
4.1.2.3.2. Partie AC :
Dimensionnement des câbles AC :
a) Sections du conducteur de phase :
Le choix de la section des conducteurs de phases s’effectue selon deux critères majeurs :
✓ Le courant admissible IZ dans le câble.
✓ La chute de tension admissible dans le câble.
Durant cette partie, on va calculer la section des câbles entre la sortie de l’onduleur et le point
de livraison (Répartiteur).
46
Nous savons que :
• Le courant maximale que peut débiter l’onduleur est de 17 A
• L’onduleur délivre un courant et une tension sinusoïdal avec un facteur de phase :
cos(φ)>0,99 presque 1.
• La longueur de la canalisation entre la sortie de l’onduleur et le point de livraison est de
5m
• Les câbles utilisés sont en cuivre
• Limitation de la chute de tension à une valeur inférieure à 1% (en Basse Tension)
• ρ1 : Résistivité du matériau conducteur (cuivre) en service normal, soit 1.25 fois la
résistivité à 20°C (ρ1=0.0225 Ω.mm²/m )
La section du câble se calcule avec la formule mathématique suivante :
2 ∗ 𝜌1 ∗ 𝐿 ∗ 𝐼𝑑 ∗ cos(𝜑)
𝑆=
𝜀 ∗ 𝑉𝑛
2 ∗ 0,0225 ∗ 5 ∗ 17 ∗ 1
𝑆=
0,01 ∗ 220
𝑆 =1,74 mm²
La conclusion de ce calcul est que la section des conducteurs doit être au moins de 1,74 mm²
afin de ne pas dépasser 1% de chute de tension. En réalité, on prendra la section commerciale
supérieure, c’est-à-dire 6 mm² (ainsi cette valeur est la valeur préconisée par l’onduleur qu’on a
choisi).
Le tableau suivant est issu du guide de l’UTE C15-105, récapitule la section du conducteur de
neutre :
47
− THD est le taux d’harmonique en courant de rang 3 et multiple de 3.
− Sneutre est la section du conducteur neutre.
− Sphase est la section des conducteurs de phase.
Comme le taux d’harmonique TH3 est inférieur à 15 %, la section de neutre est la même que la
section de phase.
Dimensionnement du Coffret AC :
Un seul coffret regroupe les protections de la partie AC. Les éléments constitutifs sont :
➢ 1 disjoncteur.
➢ 1 parafoudre.
➢ 1 interrupteur-sectionneur.
Disjoncteur :
L’apparition d’un courant anormalement élevé peut-être de deux types : surcharge et court-circuit.
➢ Protection contre les surcharges :
Pour qu’un disjoncteur assure la protection contre les surcharges, il convient de définir trois
types de courant :
− IB : Le courant maximal d’emploi dans les conducteurs
− IN : Le courant assigné du disjoncteur ou courant nominal du disjoncteur
− IZ : Le courant maximal admissible dans les conducteurs
Deux conditions sont à respecter pour qu’un disjoncteur assure la protection contre les
surcharges : IB < IN et IN < IZ
48
La valeur de ce courant de court-circuit dépend de nombreux paramètres dont notamment :
− L’éloignement du court-circuit de la source ;
− L’impédance du réseau (source) ;
− La résistivité des conducteurs.
Le paragraphe 8.2.3 du guide de l’UTE C15-712-1 prévoit un pouvoir de coupure de 3 kA des
dispositifs de protection contre les courants de court-circuit, pour les installations raccordées en
tarif bleu (puissance inférieure à 36 kW).
Résultat :
Le disjoncteur choisi doit avoir : un calibre de 20 A et un pouvoir de coupure de 3 KA.
Parafoudre CA :
Basé sur le guide UTE C 61-740-52, la protection par parafoudre est obligatoire en présence de
paratonnerre ou lorsque la densité de foudroiement (Ng) est supérieure à 2,5.
Le Tableau 9 ci-après détermine le choix d’une protection par parafoudre ainsi que son type (Type1
ou Type 2).
Tableau 9 : Choix d’une mesure de protection (parafoudre).
49
Donc, un parafoudre type 2 est recommandé pour notre cas.
Selon le guide UTE C15-712, le dimensionnement du parafoudre Type 2 peut être optimisé en
estimant le niveau d’exposition aux surtensions FPV, comme suit :
𝐹𝑃𝑉 = 𝑁𝑘 ∗ (1 + 𝜑 + 𝛿)
Avec :
• Nk est le niveau kéraunique local.
• ϕ est donné par le Tableau 10 en prenant en compte le choix dicté par le Tableau 9
• δ est obtenu à l’aide du Tableau 11 en analysant séparément la situation de la ligne
aérienne, du bâtiment ou du champ de modules PV ; trois valeurs de δ sont alors
déterminées. Seule la plus grande des valeurs est retenue pour δ.
Tableau 10 : Valeurs de ϕ selon le résultat du Tableau 9
Situation de la
ligne aérienne Complètement Quelques Sur une crête,
(BT), du bâtiment entouré de structures à Terrain plat ou présence de plan
ou du champ de structures proximité ou découvert d’eau, site
modules PV inconnues montagneux
δ 0 0,5 0,75 1
D’où, 𝐹𝑃𝑉 = 6 ∗ (1 + 1 + 0,75)
Le parafoudre à choisir est un parafoudre de type 2 avec courant nominal de décharge In de 5 KA.
50
Interrupteur-sectionneur :
Câble Section
Cable DC (entre la chaine et l’onduleur) 4 mm²
Cable DC (entre les batterie et l’onduleur) 25mm²
Cable AC 6 mm²
Sections du conducteur de neutre 6 mm²
Sections du conducteur de terre PE 6 mm²
Tableau 14 : Récapitulatif de la protection DC (chaine PV)
51
4.2. Signalisation :
La conformité aux normes impose que les principaux composants de notre installation PV
doivent être identifiés et repérés par des étiquettes facilement visibles et fixées d’une manière
durable.
Pour des raisons de sécurité des personnes, il est nécessaire de signaler la présence d’une
installation PV sur un bâtiment. Ainsi Toutes les boîtes de jonction et canalisations DC et AC
portent un marquage indiquant que des parties actives internes à ces boîtes peuvent rester sous
tension même après sectionnement de de l’installation.
Concernant les onduleurs, ils doivent porter un marquage indiquant qu’avant toute intervention,
il faut isoler les 2 sources de tension : réseau de distribution et les panneaux PV, comme dans la
figure ci-dessous :
52
Figure 21 : Les étiquettes de signalisation de l'installation PV.
53
Chapitre 5 :
Etude technico-économique
54
5.1. Estimation du coût du projet :
L’estimation du coût est une étape essentielle dans l’étude d’un projet vu que, selon le budget
consacré, la conception de l’installation peut changer, et nous pouvons décider si ce projet est
réalisable ou non. Afin d’estimer le coût d’un projet, les étapes suivantes sont à suivre :
• Collecter et stocker les données historiques sur les coûts d’autres projets qui vont servir
de documentation de référence ;
• Analyser les caractéristiques techniques et économiques du projet à estimer afin de
mettre en œuvre le plan de l’estimation ;
• Apprécier le degré de précision des chiffres obtenus afin de constituer les provisions
nécessaires.
Dans la suite de cette partie nous allons effectuer un bilan résumant l’ensemble des dispositifs
nécessaires pour l’installation, un quantitatif du matériel et enfin remplir un bordereau de prix
contenant le montant globale de toute l’installation.
5.2.2. Canalisation :
55
Tableau 16 : Prix des canalisations.
79 283,1 Dhs.
56
On peut supposer que le besoin énergétique journalière peut augmenter avec le temps à 12
Kw/jour en raison d’achat de nouveaux appareils électriques.
D’où, le besoin énergétique moyenne annuelle du consommateur peut être estimé à 4,38 MWh.
Résultat :
5,494
𝑳𝒂 𝒓é𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍′é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎é𝒆= 4,38 =1,254 =125,4 %.
𝐶𝑇
𝐶𝐾𝑊ℎ =
𝐸𝑛 ∗ (1 − 𝐼𝑒𝑛 )𝑛
Avec :
En comparaison avec le prix du kWh payé à la Lydec qui vaut en moyenne 1,103 DH/kWh, le
prix du kWh de notre installation est moins cher.
57
Conclusion
Pendant le déroulement de mon stage, j’ai eu l’opportunité de travailler sur différents aspects
avec l’équipe d’Energie Transfo Solaire. Le travail s’est avéré très enrichissant pour mon
expérience professionnelle aussi bien en ce qui concerne le domaine technique que l’aspect
humain.
Je peux qu’affirmer que ce stage était vraiment instructif et bénéfique pour moi, ainsi dans le
travail réalisé, j’ai pu apporter mes connaissances théoriques et approfondir certains domaines que
je ne connaissais pas encore, j’ai pu découvrir un ensemble d’outils employés dans les installations
photovoltaïques. J’ai pu aussi me familiariser avec le logiciel PVSyst qui est utiliser pour la
conception des systèmes photovoltaïques.
58
Références
[6] « UTE C15-712 » GUIDE PRATIQUE : Installations électriques à basse tension - Guide
pratique - Installations photovoltaïques.
59
Annexe
60
Annexe 1 : Fiche technique du panneau
61
Annexe 2 : Fiche technique de l’onduleur hybride
62
Annexe 3 : Tableau pour choisir son disjoncteur
63
Annexe 4 : Le courant admissible d’un câble en cuivre en fonction de
mode de pose
64