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RAPPORT DE STAGE

Pompage solaire

Rédigé par Encadreur


AOUAMEUR Boudjana
Idris Said

Année scolaire
2021/2022

2eme année Automatique


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Remerciements
Je souhaite remercier le directeur de l’UDES
pour l’acquisition et l’acceptation de ma
demande de stage ainsi que mon encadreur Mr
pour toutes les connaissances qu’il a pu me
transmettre.
J’ai eu la chance d’approfondir mes
connaissances et d’acquérir de nouvelles
compétences durant ce stage car il m’a permis
d’avoir un aperçu sur le monde professionnel et
sur les contraintes que je peux rencontrer.
C’était une chance pour moi d’élargir mes
compétences théoriques sur le plan pratique et de
rencontrer des personnes plus expérimentées dans
le domaine.

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Sommaire :
Chapitre I :
 Présentation de l’UDES
 Organigramme de l’entreprise
Chapitre II : Généralités
 Introduction générale
 L’énergie solaire

Chapitre III : Théorie des panneaux solaire photovoltaïque

 Le rayonnement solaire.
 Potentiel énergétique solaire en Algérie
 Structure d’une cellule PV

Chapitre IV : Le pompage solaire

 Introduction
 Constitution d’un système de pompage solaire
 Pompe à moteur AC où DC ?

Chapitre V : Modélisation et simulation

 Modélisation d’un moteur à courant continu (excitation séparée)


 Réglage de vitesse pour le MCC

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Chapitre I :
Présentation de l’UDES :
L'Unité de Développement des Equipements Solaires a été créée par arrêté N˚ 008 du
9 Janvier 1988 de la Présidence de la République. Elle a été intégrée dans l'EPST Centre
de Développement des Energies Renouvelables.

Les missions principales de l'Unité de Développement des Equipements Solaires


sont de :

 Réaliser des travaux de conception, de dimensionnement et d'optimisation des

équipements en énergies renouvelables pour la production de la chaleur, l'électricité,


le froid et le traitement des eaux ;

 Mettre en œuvre toutes études et recherches de développement de procédés

technologiques de fabrication de prototypes, équipements et des préséries ;

 Etablir des études technico-économiques, d'engineering pour mettre en place des

installations pilotes en vue d'assurer le transfert et la maitrise de nouvelles


technologies ;

 Mettre en place les techniques de caractérisation, de tests, de contrôles qualité et de

conformité, en vue d'assurer la qualification, l'homologation et la certification des


équipements développés.

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Organigramme de l’entreprise :

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Chapitre II : Généralités

Introduction Générale :
Le soleil est responsable du climat et des phénomènes météorologiques sur la terre et
une source énergétique quasiment inépuisable. Le développement de l’exploitation
des énergies renouvelables a connu une forte croissance ces dernières années. La
production d’électricité par des sources d’énergie renouvelables offre une plus grande
sûreté d’approvisionnement des consommateurs tout en respectant les normes
écologiques de l’énergie.
L’énergie photovoltaïque est la plus approprié pour avoir un monde propre et non
pollué. Elle se caractérise par la conversion de l’énergie lumineuse en énergie
électrique. Parce qu'on n'utilise pas de combustible pour cette conversion autre que le
soleil, les systèmes photovoltaïques ne rejettent pas de pollution de l'air ou de l'eau
nuisible dans l'environnement, n'épuisent les ressources naturelles et ne mettent pas
en danger la santé des animaux ou des humains.
L’énergie solaire :
L’énergie solaire est une source d’énergie qui est dépendante du soleil. Cela signifie
que la matière première est le soleil. Elle se place dans la catégorie des énergies
renouvelables puisqu’on la considère comme inépuisable. On dit aussi que c’est
une énergie 100% verte car sa production n’émet pas directement de CO2.
Grâce à cette énergie, il est possible de produire de l’électricité. Elle sera captée par
des panneaux solaires ou des centrales thermiques. Ces installations captent les rayons
produits par le soleil. Elles convertissent ensuite l’énergie du soleil en électricité. Plus
précisément, le principe est de transformer l’énergie portée par les photons dans la
lumière, en électricité.

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On distingue 3 types d’exploitations de l’énergie solaire :

Le solaire thermique :
Le solaire thermique consiste à produire de la chaleur à partir des rayons du soleil et
à utiliser celle-ci directement. Il s’agit de dispositifs opérant à basse température
(moins de 100 °C) pour les usages de l’habitat et du secteur tertiaire (eau chaude
sanitaire et chauffage) et pour les divers besoins de l’industrie. C’est aujourd’hui la
part prépondérante du solaire dans le monde.

Panneaux solaires thermique

Le solaire thermodynamique :
L’énergie est produite via des centrales solaires à concentration. Il s’agit d’un
assemblage de miroirs contenant des fluides caloporteurs, couplés à un générateur
d’électricité solaire.
À l’image des panneaux solaires thermiques, ce sont les miroirs qui transforment
l’énergie collectée par les rayons du soleil, en chaleur. Cette chaleur a une
température très élevée. Bien supérieure à la température à laquelle elle a été
collectée. Elle peut aller de 250 à 800 degrés selon la technique employée. Cette
chaleur sera convertie en électricité au moyen d’un turbo-alternateur.

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Les panneaux solaires thermodynamiques

Le solaire photovoltaïque :
L'effet photovoltaïque (ou photoélectrique) consiste à convertir de la lumière en
électricité. Il a été découvert par le physicien français Edmond Becquerel en 1839 et a
reçu une application industrielle à partir de 1954. Le principe c’est que le courant
électrique est un déplacement d'électrons, et Pour provoquer ce déplacement, les
photons (particules constitutives de la lumière) vont exciter les électrons périphériques
de certains atomes d'éléments semi-conducteurs.
Dans la pratique, une cellule photovoltaïque reçoit la lumière solaire et la transforme
en électricité par le biais d’un semi-conducteur , le plus souvent du silicium . Plusieurs
cellules constituent un module photovoltaïque produisant un courant continu, ensuite
transformé en courant alternatif par un onduleur. Les modules peuvent être utilisés
dans des petites installations ou de grandes centrales.

Les panneaux solaires photovoltaïques

Au bout de notre étude du pompage solaire on va s’intéresse de ce dernier. Ce qu’on


va voir avec plus de détails dans le prochain chapitre

Chapitre III : Théorie des panneaux solaire photovoltaïque

Le rayonnement solaire :

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La production d’électricité photovoltaïque dépend de l'ensoleillement du lieu et de la
température, autrement dit de sa localisation géographique, de la saison et de l'heure
de la journée.

Le spectre solaire est similaire à un corps noir à une température de 5800 K qui est
compris dans une bande de longueur d’onde variant de 0,22 à 10 μm. Il se décompose
en trois bandes distinctes comme suit :

• 9% dans la bande des Ultraviolets (< 0.4 μm)

• 47% dans la bande visible (0,4 à 0,8 μm)

• 44% dans la bande des infrarouges (> 0,8 μm)

La densité de la puissance solaire reçue sur terre en dehors de l’atmosphère est estimée
à 1370 W/𝑚2. Cependant, en traversant l’atmosphère, cette quantité s’atténue et perd
son intensité. A la surface de la terre, la densité de puissance solaire est égale à 1000
W/𝑚2. Elle variera par la suite en fonction de la localisation géographique du site
(latitude), la saison, l’heure, les conditions météorologiques (nébulosité, poussière,
humidité…), et l’altitude du lieu. La figure ci-dessous présente l’analyse spectrale du
rayonnement solaire.

Analyse spectrale du rayonnement solaire

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Potentiel énergétique solaire en Algérie :

De part sa situation géographique, l'Algérie dispose d'un des gisements solaires les
plus élevés au monde. La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national
dépasse les 2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux
et Sahara). L'énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de
l'ordre de 5 KWh sur la majeure partie du territoire national, soit près de
1700KWh/m2/an au Nord et 2263 kwh/m2/an au Sud du pays. Le tableau ci-dessous
présente la répartition du potentiel solaire en Algérie par région.

Potentiel solaire en Algérie


Structure d’une cellule PV :
La cellule photovoltaïque est réalisée à partir de deux couches de silicium, une couche
dopé p (positive) où la conduction électrique se fait par les trous, et l’autre dopé n
(négative) où la conduction se fait par des électrons créant ainsi une jonction PN avec
une barrière de potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur,
ils transmettent leur énergie aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les
électrons de ces atomes se libèrent et créent des électrons (charges négatives) et des
trous (charges positives). Alors une différence de potentiel est créée entre les deux
couches.

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Structure typique d’une cellule solaire au silicium

Une fois exposé à la lumière, chaque photon qui pénètre dans la cellule solaire génère
une paire électron-trou. Les particules se séparent alors du champ de la région
d’espace et se déplacent vers les contacts de la cellule : les trous vers la base et les
électrons vers l’émetteur vers l’avant de la cellule (face exposée au soleil). Les
porteurs de charges seront ensuite collectés via la grille métallique et véhiculés sur
les deux barres métalliques épaisses et une charge reliée à cette cellule peut récupérer
de l’énergie électrique générée.
Les principales technologies de cellules photovoltaïques :
On distingue trois grandes familles de cellules solaires :
 Le silicium cristallin.
 Les cellules à pérovskites
 Les cellules organiques.
1) Le silicium :
Les cellules photovoltaïques sont fabriquées à partir du silicium cristallin. Il existe
trois formes de cristaux :
Le silicium monocristallin : Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifie en
ne formant qu'un seul cristal de grande dimension. On découpe ensuite le cristal en
fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules sont en général d'un bleu
uniforme. Elle a comme avantage :
- Un bon rendement, de 16 à 24 % (en 2015) (~150 W/m2),

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- Un nombre de fabricants élevé.
Cependant, elle a :
- Un coût élevé,
- Un rendement plus faible sous un faible éclairement ou un éclairement diffus,
- Baisse du rendement quand la température augmente.
Le silicium poly-cristallin : Pendant le refroidissement du silicium dans une
lingotière, il se forme plusieurs cristaux. La cellule photovoltaïque est d'aspect bleuté,
mais pas uniforme, on distingue des motifs créés par les différents cristaux. Elle a
comme avantages :
- Cellule carrée permettant un meilleur foisonnement dans un module ;
- Bon rendement de conversion, environ 100 W/m2, mais un peu moins que le
monocristallin ;
- Rendement de 14 à 18 %; et lingot moins cher à produire que le monocristallin.
Cependant, elle a : un rendement faible sous un faible éclairement ou soleil diffus.
Le silicium amorphe : Les cellules photovoltaïques en silicium amorphe sont
fabriquées par dépôts sous vide, à partir de plusieurs gaz, une des techniques les plus
utilisées étant la PECVD. La cellule est gris très foncé. C'est la cellule des calculatrices
et des montres dites « solaires ». Elle a comme avantages :
- De fonctionner avec un éclairement faible ou diffus (même par temps couvert, y
compris sous éclairage artificiel de 20 à 3 000 lux),
- D'être un peu moins chère que les autres techniques,
- D'être intégrable sur supports souples ou rigides.
Elle a cependant pour inconvénients :
- Un rendement faible en plein soleil, de 5 à 7 %
- Une nécessité de couvrir des surfaces plus importantes que lors de l’utilisation de
silicium cristallin (ratio W/m² plus faible, environ 60 W/m2)
- Une performance qui diminue avec le temps dans les premiers temps d'exposition à
la lumière naturelle (3-6 mois), pour se stabiliser ensuite (-10 à - 20 % selon la structure
de la jonction).
2) Une cellule photovoltaïque à pérovskites :
Cellule photovoltaïque à pérovskites est un type de cellule photovoltaïque qui a un
élément chimique ayant une structure de pérovskite, le plus souvent un hybride

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organique-inorganique de plomb ou un halogénure d'étain, dans sa couche active.
L'efficacité des cellules photovoltaïques utilisant ces matériaux est en constante
augmentation depuis la fin des années 2000. Elle est passée de 3,8 % en 2009 à 22,1 %
au début de 2016, ce qui en fait en 2016 la technologie solaire ayant eu le
développement le plus rapide de l'histoire. Cependant avec un potentiel encore
important d'amélioration de la performance et des coûts de production faibles, les
cellules à pérovskite sont devenues commercialement attractives, et des start-up
annoncent déjà des modules sur le marché d'ici 2017.
3) Les cellules organiques :
Les cellules photovoltaïques organiques sont des cellules photovoltaïques dont au
moins la couche active est constituée de molécules organiques. Elle a un rendement à
minima de 15 %. Elles restent à l’état de recherche.

Chapitre IV : Le pompage solaire


Introduction :
Le problème de la demande d’eau dans nos jours est très important, en particulier dans
les zones rurales et les sites isolés où l’accès à l’énergie électrique classique est difficile.
Une nouvelle solution pratique et économique est introduite qui utilise l’énergie
solaire photovoltaïque pour le pompage de l’eau.
Un système photovoltaïque devient intéressant lorsqu’il est facile à installer, avec une
autonomie acceptable et une excellente fiabilité de service.
En Algérie, Les eaux souterraines sont évaluées à 1.8 milliards de 𝑚3dans le Nord et
les potentialités du Sahara algérien qui occupe plus de 80 % de la surface totale du
pays, sont estimées à l 60000 milliards de 𝑚3. Ces dernières sont difficilement
exploitables et renouvelables ; et 4 à 5 milliards de 𝑚3 sont exploitables annuellement.
Donc la bonne solution pour ces régions c’est le pompage d’eau par l’énergie solaire
photovoltaïque.
Constitution d’un système de pompage solaire :
Les performances d’un système de pompage solaire de l’eau dépendent des
caractéristiques du site (ensoleillement, température, situation géographiques, …), et
des caractéristiques des équipements (rendement, durée de vie, …).

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Dans notre travail le système de pompage photovoltaïque (pompage solaire) est constitué de :
Des panneaux solaires photovoltaïques qui convertissent les rayonnements solaires
en énergie électrique, interconnectés électriquement pour constituer une unité de
production de courant continu.
Une unité de commande et contrôle de puissance, constituée d’un régulateur de
charge, d’une batterie et un convertisseur(onduleur), capable d’assurer des tensions à
amplitudes et fréquences réglables en fonction de la puissance disponible du
générateur solaire.
Un groupe électropompe immergé, constitué d’un moteur asynchrone et d’une
pompe centrifuge.
Un câblage électrique, par lequel transitent l’énergie du générateur au moteur, et les
informations relatives aux contrôles de sécurité.
Une infrastructure hydraulique qui conduit l’eau du puits, jusqu’aux points de
distribution.

Schéma synoptique simplifié de Pompage

Pompe à moteur AC où DC ?
La pompe à courant continu est utilisée dans les systèmes à bases puissances (jusqu’à
5kw), c’est pour les applications petites et domestiques, contrairement à la pompe
asynchrone qui convienne à des applications de grande taille et industrielles. Mais il
faut tenir compte de certains facteurs lors de la sélection de l'un d'entre eux, car chacun
présente également des avantages et des inconvénients.
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L’efficacité :
Une pompe solaire à courant continu est plus efficace car elle donne un rendement
maximal avec moins de panneaux solaires. Les pompes solaires à courant alternatif ont
besoin de plus de panneaux solaires car l'électricité doit être convertie en courant
alternatif pour être utilisée. En conséquence, l'efficacité du système est réduite dans le
cas de ce dernier.
Bruit :
Les pompes à courant continu sont assez silencieuses en raison de la technologie de
moteur BLDC utilisée dans leur ingénierie. Il permet de réduire considérablement le
bruit mécanique. En revanche, les pompes solaires AC sont plutôt obsolètes et utilisent
l'ancienne technologie des moteurs. Cela peut également le rendre bruyant au fil du
temps.
Durée de vie :
Les pompes solaires à courant continu ont des moteurs avec des bobines de cuivre. Le
cuivre est considéré comme plus durable, augmentant ainsi la durée de vie du système
de pompage. Les pompes solaires AC, quant à elles, ont des bobines de moteur solaire
en aluminium, ce qui les rend sujettes à la détérioration. Par conséquent, elles
nécessitent un entretien plus souvent que les pompes à courant continu.
Coût :
Une pompe solaire DC est difficile à entretenir. Il nécessite un personnel spécialisé
pour l'entretenir. Cette portée de service limitée et d'ingénierie compliquée entraîne
une augmentation significative de son coût. Les pompes solaires AC peuvent être
facilement manipulées en cas d'urgence.

Chapitre V : Modélisation et simulation

Dans ce chapitre on va modéliser et simuler une pompe à courant continu

Hypothèse :

 Vu que les panneaux solaires génèrent un courant continue on va les modélisés


par un générateur de courant continue.
 On modélise la pompe par une charge

Modélisation d’un moteur à courant continu (excitation séparée) :

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L’inducteur d’un moteur à excitation séparée est alimenté par une source
indépendante

Schéma électrique du MCC à excitation séparée

Les équations du MCC sont données ci-dessous :


u(t)=e (t)+R⋅i(t )+L d i(t ) d
e (t)=Keωm(t)
Jdωm( t) dt =Cm( t)−Cr(t)−f ωm(t)
Cm (t)=Km⋅i(t)

u(t) = tension appliquée aux bornes du moteur [V]


e (t) = force électromotrice [V]
i(t) = le courant [A]
Cm (t) = le couple moteur [N.m]
Cr (t) = le couple résistant [N.m]
ωm(t) = la vitesse de rotation du moteur [rad/s]
R = la résistance des armatures du moteur [Ω]
L = l’inductance des armatures du moteur [H]
J = l’inertie du moteur [kg.m2]
f = coefficient de frottement [N.m.s]
Km = constante du couple moteur [N.m/A]
Ke =constante de force électromotrice [V.s/rad]

On met le système d’équations du MCC en espace de Laplace sous une forme qui sera
ensuite facile à associer à un diagramme bloc :

(U−E) 1/(L s+R) =I


E=KeΩ
(F(Cm)−F(Cr)) 1/(Js+f) =Ω
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F(Cm)=Km I
Modèle d’un MCC sur Simulink :

Schéma bloc d’un moteur MCC

Réglage de vitesse pour le MCC :


La commande Proportionnelle- Intégrale (PI) est une méthode qui a fait ses preuves et qui donne
de bons résultats grâce à l’action proportionnelle qui améliore la rapidité, l’intégrale pour la
précision.
Chaque boucle de régulation est dotée d’un régulateur proportionnel intégral PI
classique, il comporte une action proportionnelle qui sert à régler la rapidité avec
laquelle la régulation doit avoir lieu et une action intégrale qui sert à éliminer l’erreur
statique entre la grandeur régulée et sa propre consigne.

Schéma de commande utilisant la structure PI

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Finalement on aura le modèle suivant :

Exemple pratique : on donne les valeurs suivantes

L=0.002[H] R=2[H]

J=0.05 [kg.m2] f=0[N.m.s]


Ke=km=0.8 F(Cr)=0[N.m]
Kp=50 Ki=55
Simulation :

Résultat de la simulation de la réponse en vitesse

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Conclusion :
La réponse à boucle fermé avec un PI présente une courbe qui suivre la consigne
avec une erreur statique très petite. Donc le régulateur est bon.

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