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Ministère de l’Agriculture, des Ressources Ministère de l’Enseignement

Hydrauliques et de la Pêche Supérieur et de la Recherche


--*-- Scientifique
--*--
Institution de la Recherche et de l'Enseignement Université de Jendouba
Supérieur Agricoles

E.S.I.M

Ecole Supérieure des Ingénieurs de Medjez El Beb


Département du Génie Mécanique et Agro-Industriel

Compte rendu du TP Diagnostique Moteur

Spécialité : Génie Mécanique et Agro-Industriel


Option : Technologies du Véhicule et du Machinisme Agricole

Réglage de la circuit l’allumage d’un moteur à essence

Elaboré par : Hamadoun TOURE

A.U: 2021 – 2022


Introduction
Le diagnostic du système d’allumage est nécessaire car une mauvaise combustion diminue la
performance du moteur ainsi il faut bien régler le début l’étincelle qui est doit être à 5° avant le
PMH.

1. Généralité sur le circuit d’allumage


1.1. Le circuit d’allumage

L’allumage du moteur a pour rôle de produire la quantité d’énergie nécessaire à l’inflammation


du mélange combustion comprimé dans le cylindre. L’énergie est produite sous la forme d’un
arc électrique en haute tension qui doit se produire à un instant bien précis pour amorcer la
combustion du mélange air plus essence.

Fig1 : circuit d’allumage

1 : la batterie 4 : distributeur du courant HT 7 : conducteurs HT

2 : la bobine 5 : condensateur

3 : allumeur 6 : bougies d’allumage


1.2. Fonctionnement du circuit d’allumage

La batterie produit du courant continue de 12V qui sera envoyé dans la bobine primaire qui
comprend entre 200 à 300 spires (diamètre de fil 1mm). L’allumeur qui comporte un rupteur
permet de couper ou de laisser passager le courant de la batterie dans la bobine primaire, Ainsi
une variation de flux est créée et cette variation de flux ce qui crée qui courant induit dans la
bobine secondaire constitué de 15000 à 20000 spires.

La tension aux bornes de la bobine secondaire est autant plus élevée que la variation du flux
sera importante. Il dépend aussi du nombre de spires la bobine primaire, du rapport du nombre
spires de l’enroulement secondaire et celle de l’enroulement primaire et aussi la durée de la
variation du flux.

𝐸𝑆 𝐸𝑃
=
𝑁𝑆 𝑁𝑃

Cette haute tension est envoyée par la suite dans le distributeur qui contient les ponts (quatre 4)
qui sont liés au bougie d’allumage par l’ordre d’allumage.

Le condensateur a pour rôle de stoker les tensions lorsque le rupteur couper la tension au niveau
la bobine primaire pour éviter le saut des électrodes lorsque le rupteur met de nouveau le
passage de la tension. C’est saut d’électrode provoque l’usure par électrochoc.

𝑑ɸ
Le condensateur permet aussi d’améliorer la tension car 𝐸 = 𝑁
𝑑𝑡
2. Pratique sur l’essai sur le Banc d’essai de l’école

Fig2 : Banc d’essai

Maintenant qu’on maitrise le circuit d’allumage d’un moteur et on connaît le fonctionnement


et le rôle tous les composants, nous allons pratique quelque diagnostique sur le moteur qui se
trouve dans l’atelier de l’école.

❖ Repérage et indentification de tous composants du circuit

Avant tout on a commencé par identifier tous les composants du circuit d’allumage par la
suite essayer de comprendre le principe de fonctionnement du circuit.

Bobine
Fil d’alimentation
des bougies

Tête d’allumeur

Fil de Haut
Allumeur
tension

Hacheur

Fig3 : circuit d’allumage


❖ Vérifier et régler l’ouverture de l’hacheur

Elle dépend de la durée de remplissage de la bobine et le point d’avance à l’allumage. Cet


écartement est environ 0.4mm. On le vérifie avec un jeu de cale.

❖ Vérification de la tension au niveau de l’ouverture

On vérifier la haie de la tension pour cela on fait tourner l’allumeur en variant la position de
l’angle de hacheur, s’il y’a de l’étincelle au niveau de l’ouverture c’est bon.

❖ La tension au niveau du distributeur

On vérifie la tension au niveau du distributeur, pour cela, il suffit de mètre le moteur en marche
et d’approcher la tête du fil d’alimentation en sur une masse et vérifier la qualité de l’étincelle
qui se dégage. Plus l’étincelle est bleue plus la tension est haute

❖ Vérification de la tension de bougie

On a vérifié l’écart de la bougie d’allumage qui de 0.6 à 0.7mm par un jeu de cale par la suite
on a vérifié la qualité de l’étincelle au niveau de Bougie. L’ordre d’allumage est 1342

Fig4 : les bougies

On n’a changé la position de deux bougie, l’effet était remarquable, il y’avais une
combustion incomplète d’où le bruit du moteur change et l’odeur de la fumée aussi.
❖ Régler l’avance allumage avec le stroboscope

Elle consiste à positionner angulairement l’allumeur par rapport au vilebrequin, on a des repère
fixes sur le vilebrequin (0° ; 5° ; 10°)

On branche le stroboscope sur tension 12V de la batterie et la lampe sur la bougie du cylindre
N°1, ainsi à chaque début d’allumage la lampe du stroboscope s’allume et permet de regarder
la position du piston au début d’allumage et mettre le moteur en marche.

Mettre le moteur sur le régime ralenti et fixer le stroboscope sur les repères pour voir la variation
de l’avance en allumage.

Notre avance en allumage était bonne en régime ralenti, il était au repère de 5° cependant
lorsque accélère, il varie par l’effet de correction centrifuge.

Les repères
mobile Les repères
5° avant fixes
PMH 0° ;5° ;10°

Fig5 : les repères de réglages

❖ Correction centrifuge

L’avance dynamique dans notre est régler par le support centrifuge car le doigt monter sur notre
allumeur a une possibilité de rotation qui est provoqué par la force centrifuge du support lorsque
les vitesses augmentent. En effet quand la vitesse de rotation du moteur augmenter, des
masselottes s’écartent et décalent l’arbre de commande de quelques degrés augmentant ainsi
l’avance spécifique.
Conclusion

On doit éviter de donner trop d’avance allumage, sinon non l’explosion commencera avant le
PMH et la fin de la remontée du piston sera freinée. Ainsi on perdra énormément de puissance
d’où l’abime prématuré du moteur par des cliquetis.

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