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TECHNIQUES ET MATERIELS

DE PULVERISATION

OUNI AYMEN
E-mail : ouniaymen.mec@gmail.com
GSM : 98 780 743
Plan de travail
01 INTRODUCTION GENERALE

02 LES PESTICIDES

MATERIELS DE TRAITEMENT
03 PHYTOSANOITAIRE

04 LES PULVERISATEURS
A RAMPE

05 LES DIFFERENTS REGLAGES

06 ETALONNAGE DE L’APPAREIL

ENTRETIEN ET BONNES
07 PRATIQUES PHYTOSANITAIRES
INTRODUCTION GENERALE
• C'est dans les années quarante que les premiers
pesticides de synthèse sont apparus sur le marché, avec
des résultats très positifs quant à l'augmentation des
rendements agricoles.

• L’utilisation des produits phytosanitaires, en limitant les


pertes dues aux ravageurs, a permis d’améliorer la
productivité des principales cultures vivrières.

• Cette possibilité d’augmenter la productivité des principales


récoltes est d’un intérêt capital dans les pays en voie de
développement.
INTRODUCTION GENERALE
• Depuis la fin des années soixante-dix, on s'est beaucoup
intéressé à l'agriculture intégrée où l'on s'efforce de
réduire les intrants comme les engrais, les combustibles
fossiles et les produits phytosanitaires issus de la chimie.

• En agriculture conventionnelle, l'exploitant choisit tel


pesticide essentiellement en fonction de son efficacité
attendue sur l'indésirable, de sa phyto-toxicité potentielle
sur la culture et du coût du traitement.
INTRODUCTION GENERALE

• Actuellement la consommation mondiale de


pesticides est plus de 3 millions de tonnes, selon
les données fournies par FAOSTAT, agence de
statistique de l’Organisation pour l’Alimentation et
l’Agriculture (FAO). Cependant, ce chiffre est
normalement plus élevé, puisque la Fédération de
Russie ne fournit pas ses informations à la FAO.
INTRODUCTION GENERALE
• La consommation mondial en pesticide est (d’après
FAOSTAT, 2019) : 4190985 Tonnes.

• Maldives est le pays la plus consommateur en monde de


pesticide avec un taux de 52,6 Kg/ha.

• la répartition d’utilisation des pesticides montre que


l’Asie est en première place avec (51,7%) et les Etats Unis
d’Amérique (33,1%) ce qui représente plus que 80 % de
l’utilisation mondiale des pesticides
INTRODUCTION GENERALE
• Importance Economique mondial :

Répartition de l’exportation mondiale par continent des pesticides,


(FAOSTAT ; 2019)
INTRODUCTION GENERALE
• Importance Economique mondial :

 le marché mondial de pesticide représente environ 60


Milliards de dollars (FAOSTAT ; 2016).

 Les cinq premiers pays exportateurs de pesticide sont


l’Allemagne avec 4,03 Milliards de Dollars ensuite la Chine
avec 3,70 Milliards de Dollars, les Etats Unie d’Amérique
avec 3,42 (MD), la France (3,35 MD) et en cinquième place
l’Inde avec 2,64 MD.
INTRODUCTION GENERALE
• Importance Economique mondial :

Répartition de l’importation mondiale par continent des pesticides,


(FAOSTAT ; 2019)
INTRODUCTION GENERALE
• Importance Economique mondial :

 L’importation de pesticide montre que l’Europe (43,5%) et


Amérique (29,4%) représentent plus que 70 % de la
valeur d’importation mondiale.

 Tandis que l’Afrique (5,4%) et l’Océanie (3,3%).

 Les cinq premiers pays importateurs de pesticides dans le


monde, sont le Brésil environ (2,37 MD), la France (1,99
MD), l’Allemagne (1,633 MD), le Canada (1,39 MD) et les
Etats-Unis d’Amérique avec (1,15 MD).
INTRODUCTION GENERALE
• Importance Economique mondial :

 Concernant l’Afrique, l’importation représente environ 1,59


Milliards de dollars. Pour les cinq premiers pays importateurs
de l’Afrique, sont l’Afrique du sud ( 0,327 Milliards de dollars), la
Ghana (0,189 MD), le Nigéria (0,188 MD), le Maroc (0,151 MD)
et l’Egypte (0,143 MD).

 La quantité consommée est de 84760,13 tonnes de matière


active qui représente 2,1 % d’utilisation mondial. La
consommation de pesticide des trois premiers pays représente
environ 57,43 % de consommation total de l’Afrique
INTRODUCTION GENERALE

Les 10 premiers utilisateurs de pesticides en Afrique,


(FAOSTAT ; 2019)
INTRODUCTION GENERALE
• L’importation des pesticides en TUNISIE :

 D’après la Direction Générale de la Production et du Contrôle de


la Qualité des Produits Agricoles (DGPCQPA), la quantité
importée des pesticides en 2016 est environ 6662 Tonnes qui ont
évoluée d’environ 62 % par apport à l’année 2013
Importation des Pesticides en Kg
7000000 6661971

6000000 5282479
4999702
5000000
4113963
4000000
3000000
2000000
1000000
0
2013 2014 2015 2016
INTRODUCTION GENERALE
• Répartition des pesticides en Tunisie:

 En 2006, la banque mondiale et le Pesticide Action Network


(PAN, 2006) ont réalisé une étude sur la situation des
pesticides en Tunisie qui recense 725 produits et 330
matières actives commercialisés sur le marché local.

 Cette étude indique également que dans la seule région de


Tunis, selon Greenpeace, 44 décès liés aux pesticides ont
été recensés entre 1976 et 1986.
INTRODUCTION GENERALE
• Répartition des pesticides en Tunisie:

 Les chiffres de l'Institut National des Statistiques (INS,


2008) montrent que la moyenne des importations annuelles
de pesticides entre 1999 et 2006 s'élève à 3750 tonnes/an.

 Ces quantités sont utilisées principalement en agriculture


(autour de 95%) pour une superficie traitée d'environ
761 000 ha/an soit près de 5 kg/ha.
INTRODUCTION GENERALE
• Répartition des pesticides en Tunisie:

 Á titre de comparaison, la quantité utilisée en France


s'élève à 110 000 t/an pour une SAU de 295 000 km2 (soit
3,7 kg/ha en moyenne).

 Selon la DGPA l'utilisation de ces quantités se répartie


entre la céréaliculture avec une part de 63%, l'arboriculture
avec 16% et le maraichage avec 21%, (DGPA, 2008).

DGPA: Direction Générale de la Production Agricole , SAU: Surface Agricole Utile


INTRODUCTION GENERALE
• Risques des matières Active des pesticides

 En 2003, une étude épidémiologique auprès de trois


secteurs œuvrant dans le domaine des pesticides à savoir
l'agriculture, les municipalités et la distribution. Comparant
deux populations, exposée et non exposée, l'étude a mis en
évidence la présence d'une symptomatologie évocatrice
d'une intoxication par les produits pesticides dans 65% des
cas.
INTRODUCTION GENERALE
• Risques des matières Active des pesticides

 De même, en 1990 et 2004 des études pour suivre les


teneurs des Pesticides OrganoChlorés (POC) dans le lait
maternel au Nord de la Tunisie. Les deux études qui ont été
réalisées dans 2 régions et à 2 époques différentes ont
révélé une contamination générale du lait maternel par les
POC.
INTRODUCTION GENERALE
• Risques des matières Active des pesticides

 En 2004, un groupe de chercheur ont effectué une autre


étude dans la région de Bizerte avec l'objectif d'étudier la
vulnérabilité à la pollution par les pesticides de la nappe de
la plaine côtière de Metline-Ras Jebel-Raf Raf où l'activité
agricole est prédominante : Les résultats ont montré que la
nappe étudiée est assez vulnérable à la pollution par les
pesticides, et que les zones à vulnérabilité élevée se
concentrent dans des régions agricoles. Les zones à
vulnérabilité moyenne à élever occupent 36% de la
superficie totale de la plaine.
INTRODUCTION GENERALE
• L’Agence Nationale de Contrôle Sanitaire et Environnemental des
Produits (ANCSEP) a mené en 2003 et 2005 une étude en deux phases
pour estimer la présence des résidus de pesticides dans les produits
alimentaires. Parmi les 247 échantillons collectés :
 30% étaient sans aucun résidu ;
 13.8% présentaient des résidus de matières actives mais à des taux
inférieurs aux LMR (limites maximales de résidus)
 1.6% n’étaient pas conformes aux normes nationales et internationales
avec des taux de résidus de pesticides supérieurs aux LMR;
 54.7% présentaient des matières actives pour lesquelles il n’y avait pas
de LMR.
Ces chiffres montrent que le risque lié aux résidus est non négligeable
(ITES, 2017).
INTRODUCTION GENERALE
• Risques des matières Active des pesticides

 En 2017, une enquête menée par Institut Tunisien des


Etudes Stratégiques – Programme Alimentaire Mondial
auprès des CRDA sur l’évaluation des risques qui pèsent
sur les intrants agricoles, a montré que le risque d’utilisation
des pesticides est de 4,73 considéré significatif.

CRDA: Commissariat Régional au Développement Agricole


INTRODUCTION GENERALE
• Risques des matières Active des pesticides

Importance des risques qui pèsent sur les intrants agricoles, (ITES, 2017)
INTRODUCTION GENERALE
• LES PLANS D’ACTIONS

Pour pallier ce risque, la Tunisie mis en première place


l’intérêt de la sécurité et la qualité des produits alimentaires et
qui fait partie intégrante :

 Programmes nationaux de développement. S’inscrivant


dans une volonté de développement durable et dans le
cadre de la composante prévention du Programme Africain
relatif aux Stocks de Pesticides obsolètes (PASP- Tunisie).
INTRODUCTION GENERALE
• LES PLANS D’ACTIONS

 Un Système National de Vigilance des Pesticides (SNVP)


qu’est en cours de mise en place pour promouvoir tous les
maillons de la maitrise des risques liés aux pesticides, pour
la mise en place du système une convention de partenariat
signé en juin 2012 entre l’ANCSEP et l’ANGed
(ANCSEP/Rapport Annuel/2012).

ANCSEP : Agence Nationale du Contrôle sanitaire et Environnemental des Produits


ANGED: Agence Nationale de Gestion des Déchets.
INTRODUCTION GENERALE
• LES PLANS D’ACTIONS

 Dans le cadre de Projet d’Intensification de l’Agriculture


Irrigué en Tunisie (PIAIT), l’utilisation intensive des
pesticides dans le domaine agricole entraine des risques
majeurs sur l’environnement et la santé. Il vient de ces
résultats que les matières actives utilisées en Tunisie
présentent une toxicité assez élevée et notamment celles
utilisées pour les fongicides (PIAIT, 2018).
LES PESTICIDES
Définitions des pesticides

 Le terme de pesticide dérive de "Pest", mot anglais


désignant tout organisme vivant (virus, bactéries,
champignons, herbes, vers, mollusques, insectes,
rongeurs, mammifères, oiseaux) susceptible d'être nuisible
à l'homme et/ou à son environnement.

 Les pesticides, dont la traduction étymologique est "tueurs


de fléaux" sont des molécules dont les propriétés toxiques
permettent de lutter contre les organismes nuisibles.
LES PESTICIDES
Définitions des pesticides

 Selon la définition de la FAO, 2010 un pesticide est "une


substance utilisée pour neutraliser ou détruire un ravageur,
un vecteur de maladie humaine ou animale, une espèce
végétale ou animale nocive ou gênante au cours de la
production ou de l'entreposage de produits agricoles.
LES PESTICIDES
Définitions des pesticides

 Les pesticides, encore appelés produits


phytopharmaceutiques sont donc toutes les substances
chimiques naturelles ou de synthèse utilisées en agriculture
pour contrôler les différentes sortes de nuisibles (pests)
(maladies, ravageurs et mauvaises herbes) à l'exception
des produits à usage médical et vétérinaire (UIPP , 2005).

UIPP: Union des Industries de la Protection des Plantes


LES PESTICIDES
Objectif d’utilisation des pesticides

L'objectif de toute application de pesticide est de placer


uniformément le bon taux du produit recommandé sur la
cible sans contaminer les zones non visées. Cette tâche
exige le bon fonctionnement du matériel d'application
approprié et la prise en considération de facteurs
environnementaux comme les conditions atmosphériques.
LES PESTICIDES
Caractéristiques des pesticides :

Un produit chimique tel qu’un pesticide est constituée de


propriétés physiques (température de changement d’état,
solubilités…), de propriétés chimiques (acidité, aptitude à
subir l’hydrolyse…), de propriétés organoleptiques (couleur,
goût, activité toxique).
LES PESTICIDES
Caractéristiques des pesticides :
Les caractéristiques essentielles pour étudier un pesticide
sont :

 Au niveau physique :
• la pression de vapeur saturante (en unité de pression à une
température donnée)
• la solubilité (en mg.L-1 à une température donnée).
• le coefficient de distribution dans le sol Kd, normalisé par le
pourcentage massique de carbone organique pour les
molécules non ionisées (Koc en cm3.g-1).
LES PESTICIDES
Caractéristiques des pesticides :
Les caractéristiques essentielles pour étudier un pesticide
sont :

 Au niveau chimique :

• les états ioniques (cationique, anionique, basique ou acide),


• les caractères hydrophiles/hydrophobes,
• la réactivité chimique, photochimique et biologique
(constante de transformation de premier ordre par
exemple).
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :

Les pesticides sont présents dans les sols, l’eau et


l’atmosphère. Ils sont le plus souvent pulvérisés sous forme
liquide sur les plantes et le sol mais certains agriculteurs les
incorporent directement au sol ou les déposent sous forme
de granulés. Les matières actives atteignent donc les
plantes, le sol, l’atmosphère puis sont dégradées. Le type
de dégradation, son importance et sa durée dépendent de la
matière active.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :

Cette dernière peut se volatiliser, ruisseler ou être lessivée


et ainsi atteindre les eaux de surface ou souterraines. Elle
peut aussi être absorbée par des plantes et des organismes
du sol. Ils peuvent également être entraînés par le
ruissellement des eaux de pluie dans les rivières, et ensuite
se volatiliser dans l’atmosphère. Les phénomènes de
volatilisation et d’érosion éolienne sont à l’origine des
transferts des pesticides dans l’atmosphère.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :

Le vent provoque également de la dérive de substances et


leur transport à courte ou longue distance dans l’air. Lors des
traitements, jusqu'à la moitié du produit peut être entraîné
par le vent en dehors de la zone à traiter.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :

 La dérive

 La volatilisation

 Erosion éolienne

 Ruissellement et Lixiviation des pesticides

 Le phénomène de Photo-dégradation des pesticides


LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 La dérive :
Tout d’abord, la pulvérisation représente 95% des
techniques d’épandage. Au moment de l’application,
une partie des produits phytosanitaires n’atteint pas
les surfaces traitées. Cette « perte de composés »
qualifiée de dérive est fortement influencée par les
modes d’applications ainsi que les conditions
climatiques (température, hygrométrie, vitesse et
orientation du vent,...)
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 La dérive :
Elle varie également en fonction des propriétés
physiques des bouillies appliquées, des conditions
locales (topographie du terrain, type du sol), et du
choix et du réglage des matériels de pulvérisation
(hauteur des rampes, calibrage des buses,…). La
dispersion des pesticides dans l’atmosphère est
notamment liée à la taille des gouttelettes
pulvérisées.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 La volatilisation:

C'est l'une des causes principales de fuites de


pesticides hors de la zone cible, notamment quand
les traitements visent la surface du sol ou celle des
végétaux.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 La volatilisation:

Le terme de volatilisation désigne l’ensemble des


procédés physico-chimiques de transfert des
composés à partir des végétaux ou du sol vers
l’atmosphère. Les quantités de pesticides introduites
dans l’air par ce phénomène sont comparables à
celles causées par la dérive.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 La volatilisation:

De plus, la volatilisation peut se produire au niveau


de la surface des plantes ou/et sur les poussières
des sols traités par érosion éolienne. Elle peut se
poursuivre sur de longues plages de temps et
explique la détection des pesticides en dehors des
périodes de traitement
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Erosion éolienne :

Certains pesticides peuvent « s’adsorber » c'est-à-


dire se fixer sur des surfaces solides, en
l’occurrence le sol et peuvent ensuite être emportés
par le vent et se retrouver ainsi dans l’atmosphère: il
s’agit du mécanisme d’érosion éolienne
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Erosion éolienne :

Ce phénomène dépend essentiellement des facteurs


suivants : vitesses de vent, nature et humidité du
sol, couvert végétal, taille des particules, et
pratiques culturales.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Ruissellement et Lixiviation:

Le ruissellement conduit à la pollution des eaux


de surface et la lixiviation (entraînement par les
eaux de drainage) entraîne, elle, la pollution des
eaux souterraines. Toutefois les deux phénomènes
sont étroitement dépendants l’un de l’autre.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Ruissellement et Lixiviation:

- Le ruissellement est le mouvement de l’eau à la


surface du sol , Les substances sujettes à ce
phénomène sont celles qui restent à la surface du
sol, qui sont absorbées et qui résistent à la
dégradation et à la volatilisation.
- Les matières actives ayant tendance à être
lessivées sont les substances solubles.
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Le phénomène de Photo-dégradation des
pesticides :
La photo-dégradation est l’une des voies les plus
destructives du pesticide juste après son application.
Ce processus est induit par la lumière solaire (le
rayonnement de longueur d’onde supérieur à 290-
295 nm du spectre solaire) et peut se produire dans
les différents compartiments environnementaux
(plante, sol, eaux de surface).
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Le phénomène de Photo-dégradation des
pesticides :
Il existe deux types de réaction photochimique, la
photo-dégradation directe et la photo-dégradation
indirecte. La photo-dégradation directe est due à
l’absorption de lumière par le pesticide, alors que la
photo-dégradation indirecte correspond à une
transformation du pesticide après avoir réagi avec les
états excités ou des radicaux issus de photoinducteur
LES PESTICIDES
Les différentes voies de transfert :
 Le phénomène de Photo-dégradation des
pesticides :
Le phénomène de photodégradation peut être
influencer par des paramètres reliés aux pesticides
(formulation ,concentration du produit), paramètres
relatifs à la plantes ( l’anatomie des feuilles, la
composition chimique) et les facteurs relatifs au
conditions climatiques (éclairement solaire)
LES PESTICIDES
Les pesticides sont utiles et indispensables mais sourceaussi
de dangers et de risques.

Ces risques liés au pesticides sont fonction de:

• la dose (faible ouélevée),


• l’exposition (unique ou répétée);
• la vulnérabilité de la personne .

et peuvent être:
• immédiats ou différés,
• réversibles ou irréversibles.
LES PESTICIDES
LES PESTICIDES

Les résidus de pesticides peuvent être retrouvés


dans :
l’eau,
le sol,
l’air,
les denrées alimentaires (90% des apports proviennent
de l’ingestion),
•exposant ainsi l’ensemble de la population.
•L’air et l’eau peuvent être contaminés
même à distance des lieux de traitement
LES PESTICIDES

Nombreuses études scientifiques ont démontré que les


pesticides (comme tout produit chimique) cumulent des
effets:
allergisants,
neurotoxiques,
cancérigènes,
mutagènes,
hormonaux,
reprotoxiques.
LES PESTICIDES
les intoxications aigues dues aux pesticide occupent la deuxième 
place après les médicaments des causes des intoxications et
du total des intoxications par les produits 13,3%représentent
dans 89,1% des cas représentent des tentatives de chimiques et
suicide.(CAMU)
 Environ 65% des exposés aux pesticides déclarent ressentir des
symptômes cliniques lors de l’épandage des pesticides (l’ISST
.2011)
 Seuls 16 % des revendeurs connaissent la signification des
pictogrammes figurant sur les étiquettes des emballages des
pesticides qu’ils commercialisent et aucun revendeur ne dispose la
fiche des données de sécurité (FDS). (l’ISST .2011)
LES PESTICIDES

 l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)


estime que le nombre de cas d’intoxications
graves s’élève à 3 millions par an et on compte
environ 220 000 décès.
 Près de 750 000 personnes contractent chaque
année une maladie chronique telle qu’un cancer
suite à une exposition à des pesticides (PAN
Africa).
LES PESTICIDES

Ces nombreux effets indésirables constituent la base


de tous les règlements sur:

le contrôle de l’utilisation des pesticides


(essentiellement pour les travailleurs),
les consignes de sécurité (pour les travailleurs et pour les
consommateurs),
le contrôle des LMR dans les aliments
(consommateur).
LES PESTICIDES
Adhésion et mise en vigueur des accords
nationaux relatifs à l’emploi de pesticides
 La Tunisie a adhéré au Protocole de Montréal le 25
septembre 1989 avec entrée en vigueur le 24 décembre
1989.
 La Tunisie a promulgué la législation autorisant l'adhésion
de la République Tunisienne au Protocole de Montréal
relatif aux substances qui appauvrissent la couche
d'ozone, par les lois n° 89-55 du 14 mars 1989, n° 93-44
du 3 mai 1993, n° 94-72 du 27 juin 1994, n°99-77 du 2 août
1999, n°2004-79 du 6 décembre 2004.
LES PESTICIDES
Adhésion et mise en vigueur des accords
nationaux relatifs à l’emploi de pesticides

 La Tunisie a interdit l'utilisation du bromure de méthyle par


le Décret gouvernemental n° 2015-785 du 9 juillet 2015,
portant interdiction de l'importation et de l'utilisation du
bromure de méthyle spécifié au groupe I de l'annexe E du
protocole de Montréal relatif aux substances qui
appauvrissent la couche d'ozone.
LES PESTICIDES
Adhésion et mise en vigueur des accords
nationaux relatifs à l’emploi de pesticides

 La Tunisie est devenue membre de la Convention de


Rotterdam par signature le 11 septembre 1998 et a ratifié
le 9 février 2016.

 La Tunisie est devenue membre de la Convention de


Stockholm par le Décret gouvernemental n° 2004-918 du
13 Avril 2004.
LES PESTICIDES
Adhésion et mise en vigueur des accords
nationaux relatifs à l’emploi de pesticides
 Tunisie a rejoint la Convention de Bâle le 25 Décembre
1995 par le Décret n°95-2680. La loi n° 95-63 du 10 juillet
1995, porte sur l’autorisation de l'adhésion de la République
Tunisienne à la convention de Bâle sur le contrôle des
mouvements transfrontières de déchets dangereux et
de leur élimination.
 La Tunisie n’a pas ratifié à ce jour la Convention sur la
sécurité et la santé dans l'agriculture de l'Organisation
internationale du travail (Convention n°184) de 2001,
entrée en vigueur le 20 septembre 2003.
LES PESTICIDES
Adhésion et mise en vigueur des accords
nationaux relatifs à l’emploi de pesticides

La Tunisie a mis en place le Plan d’Action National sur les


Modes de Production et de Consommation Durables en 2016
(Plan d’action décennal agroalimentaire 2016-2025). « ….le
Ministère de l’environnement et du développement durable a
jugé utile d’adhérer activement au programme SWITCH-Med
» (SOURCE : Plan d’action national sur les MPCD en 2016,
FAOLEX).
LES PESTICIDES
Les différents produits phytosanitaires

Le classement des pesticides de l’Organisation Mondiale de la


Santé (OMS) en fonction de leur degré de toxicité est
largement reconnu et utilisé par les gouvernements du monde
entier. Les pesticides y sont classés comme suit :
LES PESTICIDES
Les différents produits phytosanitaires
LES PESTICIDES
Les différents produits phytosanitaires
On distingue les traitement fongicides, insecticides ou
herbicides. En outre, certaines applications fertilisantes, sous
phase liquide, sont réalisées également au moyen de
pulvérisation.

Les traitement fongicides :


Les spécialités fongicides agissant soit par : « contact » , soit
par « pénétration » ou « systémique ».
Les traitement fongicides sont souvent utilisés en préventifs.
LES PESTICIDES
Les différents produits phytosanitaires

Les traitements Insecticides :


Les produits insecticides agissent soit directement sur les
insectes par contact, ingestion ou inhalation.

Les traitements herbicides :


Selon les produits, les herbicides agissent soit par contact,
soit par absorption systémique racinaire ou foliaire.
Comme la plupart des produits phytosanitaires, les spécialités
herbicides ont en général une action sélective,
LES PESTICIDES
Les différents produits phytosanitaires

Les traitements herbicides :


La lutte contre les mauvaise herbes s’effectue à différents
stades de leur cycle biologique, à savoir :
• Au stade de la germination.
• Au stade de la plantule (traitement de post-levée est celui
qu’est le plus favorable)
• Au stade de la plante (consiste à appliquer soit un produit
de contact, soit un produit systémique sur les feuillages)
LES PESTICIDES
La composition d’une formulation pesticide
Un spécialité phytosanitaire applicable par pulvérisation
comprend généralement trois ou quatre composants :
Matière Active (MA) :
La matière active (MA) est la partie la plus importante d’un
produit, car c’est le produit chimique toxique qui tue / lutte
contre le ravageur visé. Tous les autres produits chimiques
dans la formulation sont là pour l’aider. La concentration de
cette MA s’exprime soit en gramme par litre (g/L) du produit
commercial, soit en pour cent (%) ou en parties pour mille
(ppm) du poids unitaires
LES PESTICIDES
La composition d’une formulation pesticide

Solvant :

 C’est produit chimique utilisé pour dissoudre la ou


les MA(s) pour les rendre liquides.

 Peut être lui-même toxique et a sa propre


classification de risque.
LES PESTICIDES
La composition d’une formulation pesticide
Surfactant :
• Abréviation d’agent actif de surface, appelée aussi
humecteur, épandeur et collant
• Réduit la tension de la surface, augmente
l’émulsion, la diffusion et les propriétés humectants
des formulations liquides pour permettre au
pesticide de coller aux parasites ou de s’étendre
de manière plus uniforme sur les feuilles et les
surfaces de la plante
LES PESTICIDES
La composition d’une formulation pesticide
Adjuvant :
• Un produit chimique qui réduit le potentiel de
nuisance à une récolte par un pesticide

• Un produit chimique ajouté à un pesticide pour en


accroître l’efficacité

• Il n’est actif qu’en présence des MA des pesticides,


LES PESTICIDES
La composition d’une formulation pesticide

Vecteur

• Un solide inerte utilisé pour diluer la MA du


pesticide pour en faciliter l’application
LES PESTICIDES
La composition d’une formulation pesticide
Coloris et marqueurs olfactifs

• Ils donnent au pesticide une odeur ou un goût désagréable


pour réduire les risques d’ingestion du produit par accident
• Des colorants sont également utilisés pour enrober les
semences, afin de faire la distinction entre les semences
traitées et non traitées
• Les granulés sont parfois colorées afin de les rendre
visibles sur le sol pour pouvoir mieux contrôler et corriger
les taux d’application et de propagation
LES PESTICIDES
Les différents formes de produit phytosanitaire

 Les produits phytosanitaires sont classés selon un


code international en fonction de leur présentation
et de leur mode de mélange : solution, émulsion,
suspension …ect

 Parmi les nombreuses variantes, citons quelques


exemples :
LES PESTICIDES
Les différents formes de produit phytosanitaire

 Les concentrés liquides solubles ( code SL):


Qui sont mélangés dans l’eau.
 Les poudres solubles (code SP) :
Qui sont mélangés dans l’eau.
 Concentrés en émulsionnables (code EC):
Qui sont des formulations chimiques homogènes
diluées dans l’eau sous forme d’émulsion
LES PESTICIDES
Les différents formes de produit phytosanitaire

 Les suspensions concentrées ( code Sc):


Qui sont mélangés dans l’eau ou dans d’autres
liquides.
 Les poudres mouillables (code WP) :
Qui se présentent sous forme pulvérulents destinée à
être dispersée dans l’eau
La Pulvérisation
 Un pulvérisateur est un appareil de traitement dont le rôle
est de répartir d’une façon homogène le liquide à
pulvériser (bouillie) sur la surface à traiter.

 Le pulvérisateur doit remplir la triple fonction :

 Division de liquide en gouttes de diamètre entre la limite


inférieur et supérieures déterminer d’avance en fonction de
type de traitement. Différents principes de pulvérisation
permettent cette division : la pression de liquide , la
pression de l’air, la force centrifuge et énergie
électrique
La Pulvérisation

 Le pulvérisateur doit remplir la triple fonction :

 Transport des gouttes jusqu'à leur cible. Le jet doit avoir


une structure appropriée à la culture à protéger et à la
nature de traitement à réaliser.

 Répartition et dosage d’un volume déterminé à l’unité de


surface en fonction d’un réglage préalable
La Pulvérisation
• Selon le procédé de pulvérisation et le mode de
transport des gouttes, on distingue les
pulvérisateurs:

- À pression à jet projeté


- À pression à jet porté
- Pneumatiques
- Centrifuges
- Electrostatiques et Electrodynamiques
La Pulvérisation

Les Pulvérisateurs
à Pression de Liquide
à Jet Projeté
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression de Liquide à Jet Projeté

 La pulvérisateurs pour cultures basse son des


appareils de traitement à rampe horizontales.

 Leur mode de pulvérisation est généralement du


type à pression de liquide à jet projeté.

 La pulvérisateur est le plus fréquemment assurée


par des buses à fente montées seules ou sur un
support porte buse à trois ou cinq position ,
permettant l’emploi de buse de calibres ou de
types différents sans démontage
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression de Liquide à Jet Projeté
Les organes des
Pulvérisateurs
 Les pulvérisateurs sont constitués par
l’association de différents organes et composants :
- Un cuve principale
- Les filtres
- Un pompe de pulvérisateur
- Un régulateur de pression
- Un distributeur
- Une rampe
- Les buses
Les organes des
Pulvérisateurs
 Les pulvérisateurs se distinguent essentiellement
par :

• Leur mode d’attelage ou déplacement


• Leur capacité de cuve
• Le type de circuit de bouillie
• Leur mode de régulation
• La largueur de la rampe
Les Modes d’attelage et de
déplacement des Pulvérisateur
 Les Pulvérisateurs portés :

• Ces pulvérisateurs sont très couramment utilisés


dans les petites et moyennes exploitations.

• Leur capacité de cuve varie de 200 à 1500 litres.

• Des largeurs de rampes de 9, 12, 15, 16, 18, 20,


21, et 24 mètre,
Les Modes d’attelage et de
déplacement des Pulvérisateur
Les Modes d’attelage et de
déplacement des Pulvérisateur
 Les pulvérisateurs trainés:
• Les pulvérisateurs trainés sont surtout utilisés dans
les exploitations de moyennes et grandes
superficies.
• Leur capacités de cuve varie entre 800 à 3000
litres
• Des largueurs de rampes de 12 , 15, 16, 18, 20,
21, 24, 28, 30, 36 et 42 mètre
Les Modes d’attelage et de
déplacement des Pulvérisateur
Les Modes d’attelage et de
déplacement des Pulvérisateur
 Les pulvérisateurs automoteurs:
• Les pulvérisateurs automoteurs sont surtout
utilisés de manière individuelle dans les
exploitations de grande surface

• Leur capacité de cuve varie de 1500 à 4000 litres

• Des largeurs de rampe de 12, 15, 16, 18, 20, 21,


24, 28, 30, 36 et 42 mètre
Les Modes d’attelage et de
déplacement des Pulvérisateur
Les Différents
Circuits de Bouillie
 Chaque type de pulvérisateur a été conçu selon un
schéma déterminé de circulation de la bouillie :

 Les pulvérisateur à circuit classique ou


discontinue

 Les pulvérisateurs à circuit semi-continue

 Les pulvérisateurs à circulation continue


Les Différents
Circuits de Bouillie
• Les pulvérisateur à circuit classique ou
discontinue
• Seul la fraction du débit de la pompe, correspondant au
débit de la pulvérisateur, circule vers les buses
• Le liquide dirigé dans les conduites des rampes ne peut
s’écouler que par les buses.
• Toute coupure de la pulvérisation commandée sur un tronçon
de rampe entraine l’immobilisation du liquide dans les
conduites correspondantes.
• Généralement, chaque tronçon de rampe est alimenté au
milieu.
Les pulvérisateur
à circuit classique
ou
discontinue
Les Différents
Circuits de Bouillie
• Les pulvérisateur à circuit semi-continue

• Comprend une conduite aller et une conduite de retour


pour chaque tronçon de rampe.

• Le débit de bouillie dans les rampes circule en continu,


seulement pendant la pulvérisation.

• Cette disposition limite les risques de sédimentation dans


les conduites et le bouchage des buses.

• L’alimentation des tronçons s’effectue en série, d’une


extrémité à l’autre.
Les pulvérisateur
à circuit
semi-continue
Les Différents
Circuits de Bouillie
• Les pulvérisateur à circuit continue

• Comprend une conduite aller et une conduite de retour


pour chaque tronçon de rampe.

• D’autre part une commande de pulvérisation multipoints.


• La régulation de pression assurée en aval et sur le retour
des rampes.
• Très couteuse.
• Réduction de sédimentation, maintien l’homogénéité de la
bouillie pendant le traitement.
Les pulvérisateur
à circuit
continue
Les Cuves des pulvérisateurs
• Les capacités des cuves varie de 200 à 3000 litre

• Le matériau le plus souvent utilisé est le polyéthylène haute


densité, a l’avantage de présenter des parois lisses peu
adhérentes au dépôts de produits et faciles à rincer.

• Il existe aussi des cuves en polyester armé de fibres de


verre, présente une résistance élevée aux choc, nécessite un
enduit de lissage interne.

• Les cuves doivent disposer d’une jauge visible depuis les


postes de conduite et de remplissage.
Les Cuves des pulvérisateurs
• Sur les pulvérisateurs équipés de contrôles électroniques
et d’un débitmètre de bouillie, la jauge peut être complétée
par un afficheur qui indique le volume pulvérisé et restant en
cuve.

• L’homogénéité de la bouillie est assurée par un dispositif


d’agitation. Cette agitation est assurée par le débit de retour
en cuve.

• L’agitateur est souvent complétée soit par un agitation


hydraulique ou bien par agitateur mécanique.
Les Cuves des pulvérisateurs
• Certain pulvérisateur sont équipées par une cuve de rinçage
qui contient une quantité d’eau pour rincer le cuve principale
et les circuits
Les Cuves des pulvérisateurs
Les Cuves des pulvérisateurs
Les Filtres
 Les circuits des pulvérisateurs sont protégés par des filtres
qui retient les différentes particules capables de gêner le
fonctionnement des organes, de causer des colmatages et de
boucher les buses.

 Selon les matériels , les filtres peuvent être localisés à


différents nivaux :

• Au niveau de l’orifice de remplissage supérieur de la cuve.

• Au niveau de la conduite d’aspiration de la pompe.


Les Filtres
• Au niveau de la conduite de refoulement de la pompe de
pulvérisation.

• Au niveau des conduites d’alimentation des sections de


rampe

• Au niveau des bues

 Les éléments filtrants sont souvent réalisés en treillis de


matières plastique ou en métal inoxydable.
 Leur finesse de filtration varie selon leur emplacement
Les Filtres
Les Filtres
Les Filtres
Les Filtres
Les Pompes

• Le rôle de la pompe d’un pulvérisateur est d’aspirer le


liquide dans la cuve et de le refouler vers les organes de
distribution,

• La pompe peut également assurer d’autre fonctions


comme le remplissage de la cuve et le brassage de la
bouillie avant et pendant la pulvérisation,

• Le débit de la pompe doit assurer l’alimentation de la rampe


et le cas échéant, le mixage du produit.
Les Pompes

• Selon le principe de fonctionnement, on distingue deux


types de pompe :

 Les pompes Volumétriques


• Les pompes à pistons
• Les pompes à pistons-membranes
• Les pompes membranes

 Les pompes Centrifuges


Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• Une pompe volumétrique est une pompe dont le débit est
proportionnel au volume de ses chambres internes de
pompage et à son régime de rotation,

• Les caractéristiques d’une pompe volumétrique sont:

- Cylindrée
- Débit
- Rendement
- Puissance
- Pulsation
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• La cylindrée :

 Exprime le volume théoriquement débité par la pompe à


chaque tour de son arbre d’entraînement.

 Selon les cas, les pompes sont à cylindrée fixe ou variable,

 Le cylindrée s’exprime en cm3/tr ou en L/tr


Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• Le débit:
 Est le produit de la cylindrée par le régime de rotation de la
pompe,
 Par exemple :

• une pompe ayant une cylindrée de 0,211 L/tr tournant


à 540 tr/min (régime de PDF)
• Son débit théorique est égale 0,211 x 540 = 114 L/min
• Ce débit théorique correspond à un rendement volumétrique
de 100%
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• Le débit:

 Il convient en effet que le débit de pompe soit supérieur d’au


moins 10 % au débit de pulvérisation pour que le régulateur
de pression puisse fonctionner correctement,

 Pou les pulvérisateurs où l’agitation est assurée par les


retours en cuve, prévoir un supplément de débit de pompe de
5% du volume de cuve pour assurer un brassage suffisant
de la bouillie
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• Le rendement:

 Le rendement d’une pompe exprime les pertes qu’elle subit


pendent son fonctionnement,
 On distingue le rendement volumétrique (Rv) et le
rendement global (Rg),
 Le Rv caractérise la variation de débit en fonction de la
pression de refoulement, pour une vitesse de rotation et une
viscosité du liquide donnée
 Le Rg prend en compte le Rv et le Rm donc Rg = Rv x Rm
Les Pompes
• Résumé des formules de base
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• La puissance:

 Une pompe ayant un débit réel (Q) de 180 L/min sous une
Pression (P) de 6 bars,

o Déterminer la puissance hydraulique en Cv?


 Si son rendement globale est de 76 %
o Déterminer la puissance mécanique nécessaire
d’entraînement?
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


• La puissance:

 Puissance hydraulique :
180 x 6 / 600 = 1,8 Kw , soit Phy = 2,44 Cv

 Puissance mécanique :
Pm =Phy / Rg = 1,8 / 0,76 = 2,36 Kw , soit Pm = 3,2 Cv
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


Prenons un exemple:

• Pulvérisateur d’une cuve : 800 litre, l’agitation est assurée par


retour en cuve
• Volume à traiter : 320 L/ha
• Largeur de rampe : 24 mètre
• Vitesse d’avancement : 8 Km/h
 Pour Débit : D = (Q x L x V ) / 600

 Déterminer débit de la pompe?


Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


Prenons un exemple:

 Débit :
D = (320 x 24 x 8 ) / 600 = 102,4 L/min
 Le débit minimal de la pompe est :
102,4 x 1,10 = 112,6 L/min
 Le débit de la pompe doit d’être au moins :
112,6 x (800 x 0,05) = 142,6 L/min

 Je réfère au tableau de constructeur et je fait le choix


Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


- La pulsation :
o C’est un dispositif destiné à amortir les pulsations des
pompes volumétriques afin de régulariser les inégalités de
pression dans le circuit de pulvérisation. Il se compose
généralement d’une simple cloche à air avec une
membrane en caoutchouc séparent le matelas d’air du
liquide, d’une valve de gonflage et parfois d’un manomètre,

o La pression de gonflage dans l’amortisseur doit toujours


être inférieur à celle de liquide soit, en moyenne, un tiers de
la pression de travail
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


- La pulsation :
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


 Pompes à Pistons
C’est un pompe à mouvement
alternatif dans laquelle le
mouvement du liquide est assuré
par déplacement un piston guidé
relie à un excentrique au moyen
d’une bielle et un piston se
déplaçant dan un cylindre
chemisé possédant un orifice
d’aspiration et orifice de
refoulement,
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


 Pompes à Pistons
 Les pistons à pistons peuvent être à simple effet ou à
double effet,
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


 Pompes à Pistons

 L’emploi de pompes à un seul piston est limité au petit


matériel. Pour augmenter les performances et notamment
le débit, les pompes que l’on trouve actuellement dans le
commerce comportent deux à six pistons et permettent
d’obtenir des débits allant jusqu’à 300 l/min et des
pressions de 50 à 60 bars, pour un régime d’entraînement
de 540 tr/min.
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques :


 Pompes à trois Pistons
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
 Pompes à Pistons à CV

Il existe des pompes à piston à


cylindrée variable qui permettent
le réglage de leur débit en
fonction du débit de pulvérisation
recherché.
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
Pompes à trois Pistons
 Le corps de pompe est carter à bain d’huile en fonte ou alliage
d’aluminium,

 Le chemise sont en acier inoxydable ou acier revêtu intérieur


d’émail ou de céramique pou résister au corrosion et l’abrasion
des produits phytosanitaire,

 Le piston est constitué d’une garniture étanche

 Les soupapes d’aspiration et de refoulement : acier inoxydable


et/ou les matières plastiques
Les Pompes

• Les pompes à piston sont très robustes et


d’un coût supérieur à celui des autres
pompes. Mais, elles présentent l’avantage
d’être strictement volumétriques, c’est-à-
dire que le débit reste proportionnel à la
vitesse de rotation, quelles que soient la
pression, la viscosité ou la densité du
liquide.
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à pistons-membranes
 On appelle ainsi des pompes dans lesquelles l’aspiration et le
refoulement sont provoqués par la déformation d’une membrane
sous l’action du mouvement alternatif d’un piston,

 Cette pompe comprend :


- Deux pistons opposés entrainés sur une faible course par
excentrique,
- Deux membranes,
- Des clapets de contrôle sur les circuits d’aspiration et de
refoulement,
- Un amortisseur de pression,
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à pistons-membranes
• Avec ce type de pompe, il est également possible des débits
et de pressions élevés, soit par l’emploi de pompes couplées,
soit par l’utilisation de pompe avec 3 ou 4 éléments montés
ne étoile,

• Par rapport aux pistons classiques, les pompes à pistons


membranes se distinguent par une faible course (environ de
8 à 20 mm) et un grand alésage (de 50 à100 mm),

• Selon le débit nominal, le nombre d’éléments pistons


membranes varie de deux à six,
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à pistons-membranes
 Corps de la pompe :

• Est une carter en alliage d’aluminium plastifié ou en


matière synthétique,

• Il contient un bain d’huile pour la lubrification des parties


mobiles,

• des collecteurs d’admission et de refoulement permettent


de connecter les orifices d’admission et de refoulement des
différents éléments
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à pistons-membranes
 Les membranes :

• Parfois appelées « diaphragmes », sont généralement des


disques en matière caoutchoutée ou synthétique souple et
présentant un profil d’épaisseur variable selon les
conception,

• La paroi de la membrane n’set aps tendue, mais plutôt en


forme de cuvette souple de manière à limiter l’extension et
la fatigue de son matériau pendant les phases d’aspiration
et de refoulement
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à pistons-membranes
 Les soupapes d’aspiration et de refoulement:
• Sont constituées d’un clapet circulaire contenu dans un
corps ou une cage de guidage. Un ressort maintient le clapet
fermé au repos contre son siège,
• Souvent les deux soupapes sont identiques,
• Leur fonction dépendant de leur position
- Pour refoulement: siège de la soupape côté chambre de
refoulement
- Pour aspiration: siège de la soupape côté sortie
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à pistons-membranes
 La pression maximales obtenues avec les pompes à piston
membranes varient entre 20 et 40 bar,

 Les débits, pour un régime d’entraînement de 540 tr/min,


varient selon la taille de pompe entre 10 et 45 l/min par
élément,
- Par exemple :
• De 20 à 90 l/min pour deux éléments
• De 30 à 135 l/min pour trois éléments
• Jusqu’à 270 l/min pour six éléments
Les Pompes
 Les Pompes Volumétriques :
• Les pompes à membranes

Ce type de pompe est constitué d’une chambre de


compression avec clapets d’aspiration et de refoulement, son
volume est rendu variable grâce aux mouvements d’une
membrane caoutchoutée qui se déforme par l’action d’un
vilebrequin
Les Pompes

 Les Pompes Volumétriques


• Les pompes à membranes
Les Pompes

 Les pompes Centrifuges

• Les pompes centrifuges utilisées sur les pulvérisateurs


présentent le même principe que la pompe centrifuge des
groupes de pompages d’eau,

• Elles sont constituées d’une roue à aubes latérales (appelée


turbine), placée dans un corps de pompe de forme circulaire
muni d’un orifice d’entrée axial et d’un orifice de refoulement
tangentiel
Les Pompes

 Les pompes Centrifuges

• Les roue à aubes est réalisée en acier inoxydable ou en


résine de synthèse et le corps est en alliage d’aluminium
traité ou en fonte,

• La vitesse d’entrainement est relativement élevée de 1000 à


3000 tr/min, avec un débit important (jusqu’à 900 l/min) , ce
qui nécessite l’emploi d’un multiplicateur. De plus la pression
fournies sont assez faibles et dépassent rarement 5 bars,
Les Pompes

 Les pompes Centrifuges

• Les pompe de ce type sont


assez fréquemment utilisées
comme pompe auxiliaire
pour le remplissage et
l’agitation et parfois , comme
pompe principale
notamment à circulation
continue de bouillie
Les Pompes

Les pompes Centrifuges


La distributeur
• Le terme distribution désigne les éléments qui contrôlent
la circulation de la bouillie d’un pulvérisateur,

• Le système de distribution comprend une commande


primaire et des commandes secondaires, appelées aussi
distributeurs de tronçons,

• Ces fonctions sont assurées par des vannes commandées


soit manuellement, soit par électro-aimant, soit par un
moteur électrique,
La distributeur
La distributeur

vannes
commandées
manuellement
La distributeur

vannes
commandées par
électro-aimant
La distributeur

vannes
commandées par
Moteur électrique
La distributeur

 Vannes à commande manuelle :

 Il plus souvent, les éléments de distribution comprennent une


vanne primaire et autant de vannes secondaires que de
tronçon de rampes,
 Le corps de ces éléments est généralement réalisé en
matériau synthétique moulé, résistant aux produits chimiques
et au rayonnement solaire,
 Les sièges des clapets peuvent être en résine de synthèse,
en acier inoxydable ou céramique
La distributeur

Vanne à boisseau
sphérique

Distribution à clapet
commande manuelle
La distributeur

 Les électrovannes:
 Electrovanne est une vanne commandée par électro-aimant,

 Tension de service 12 volts, à courant continu « CC »,

 Courant de commande de 2 à 4 Ampères par électro-aimant,

 Il existe des électrovannes :


o À action directe
o À action étagées
La distributeur

 Distributeur
commandée par
électro-aimant

Muni d’un calibrage


de retour
La distributeur

• Les électrovannes à action directe :


• Souvent de conception comparable aux vannes à
commande manuelle à membrane ou clapet,

• La fermeture de la pulvérisation est assurée par un ressort


et l’ouverture par l’action directe de l’électro-aimant,

• Selon les modèles, la commande manuelle est conservée


afin de pouvoir intervenir lorsque l’alimentation électrique
n’est pas branchée ou en cas de panne
La distributeur

 Distributeur à
clapet à commande
électromagnétique
La distributeur

• Les électrovannes à action étagées :

Sont généralement
du type à membrane.
La distributeur

 Les Vannes motorisées


 Les motorisées sont des vannes commandées par un
moteur électrique alimenté seulement pendant la
manœuvre,

 Généralement il s’agit de vannes à papillon ou à boisseau


sphérique,

 L’ouverture et la fermeture s’obtiennent par inversion de la


rotation du moteur
La distributeur

 Vanne commandée
par moteur électrique
à boisseau sphérique
La régulation de pression
La régulation de pression
• Le débit de pulvérisation (D) représente la somme des
débits de toutes les buses : D = n q

• Le débit pulvérisé étant directement dépendant de la


pression

• Les différentes configurations de pulvérisateurs font appel à


des systèmes de régulation qui permettent de maîtriser le
débit et la pression selon la vitesse d’avancement et le
volume par hectare souhaitée.
La régulation de pression
• Avant s’étudier ces systèmes , observons les remarque
suivantes :

 Pour un type de buse et un contexte de traitement donnés,

 Avec D, Q et V sont constants, donc la pression doit rester


constante pendant tout le traitement pour respecter l’objectif
de volume ha

Dans ce cas, la nécessité d’une


Régulation à Pression Constante
La régulation de pression
 Dans le contexte de traitement où le volume par hectare (Q)
est constant

 Si la vitesse (V) varie en raison de fluctuations de régime


moteur ou du patinage des roues motrices

 Il convient d’ajuster le débit de pulvérisation en conséquence


Dans ce cas, la nécessité d’une
Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
Régulation à Débit Proportionnel au Vitesse d’avancement (DPM)
La régulation de pression
 Exemple :
- Le volume / ha (Q) en L/ha = 300 L/ha,
- La largeur de travail (L) en m = 18 m,
- La vitesse d’avancement (V) en Km/h = 8 Km/h,
- Pression de service (P) = 3 bars,
• Donc D1 = 72 L/min
 Si au travail, la vitesse baisse à 7 Km/h (baisse de 12,5%
ou 1/8)
• Donc D2 = (72/8) x 7 = 63 L/min
 Pour respecter le volume par hectare et ce niveau de débit
(D2), il faut ……
La régulation de pression
La régulation de pression
 Les trois principaux systèmes de régulation des
pulvérisateurs sont :

 La régulation à pression constante

 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)

 Régulation à Débit Proportionnel au Vitesse d’avancement


(DPM)
La régulation de pression
 La régulation à pression constante
 Ce type de régulateur est fréquemment utilisé sur les appareils
de faible et moyenne.

 Le débit obtenu pour un ensemble de buses dépend


directement de la pression prédéterminée par un régulateur de
pression.

 Ce dispositif comprend essentiellement une soupape


maintenue sur son siège par un ressort dont la pression est
réglée par la position d’une vis ou d’un levier
La régulation de pression
 La régulation à pression constante

 La pression et, par conséquence, le débit aux buses sont ainsi


maintenus constants, quelles soient les variations de la vitesse
d’avancement.

 Mais la quantité appliquée à l’hectare n’est constante que pour


une vitesse d’avancement stable, condition difficilement
réalisable en terrain accidenté ou glissant
La régulation de pression

 La régulation
à pression constante
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
(La régulation par retour calibré )

 La DPM d’applique aux circuits alimentés par des pompes


volumétriques, toute variation de débit de la pompe se répartit
proportionnellement entre la rampe et le retour,

 Elle est basée sur le principe de proportionnalité entre le débit


aux buses et le débit de retour en cuve.

 Ce système est très précis pour des variations de vitesse allant


jusqu’à 20%
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)

 Le système permet ainsi de maintenir un volume par hectare


(Q) constant, quel que soit le régime moteur, étant donné qu’à
chaque augmentation de la vitesse d’avancement correspond
une augmentation de débit à la rampe et inversement,

 Le changement de rapport de boîte et le patinage ne sont pas


pris en compte par régulation, car le débit à la rampe reste
constant alors que la vitesse d’avancement est modifiée
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
Exemple :
Soit :
Dp = 80 l/min, D = 60 l/min, Dr =20 l/min
PDF = 540 tr/min , régime moteur : 2100 tr/min
P = 2,5 bars

Avec :
Dp = D + Dr , (D/Dp x 100 ) + (Dr/Dp x 100 ) = 100 %
Le volume / hectare = 250 l/ha , rampe de 18 mètres , Va= 8 Km/h
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
Exemple :
Soit :
Examinons ce qui se passe lorsqu’il y a une variation de la vitesse
d’avancement due à une variation de régime moteur:

Supposons que :
1ére cas 2ième cas
Si V diminue de 10% Si V augmente de 10 %
Déterminer Q (l/ha) et P’ (bars) ?
Et vérifier si Q reste constant ou bien varie?
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
Exemple :
Solution 1 ère cas :
Donc Vr = 7,2 Km/h pour un régime de moteur : 1890 tr/min
La prise de force tourne alors à (540/2100) x1890 = 486 tr/min
Donc débit de la pompe devient (Chute) = (80/540)x486= 72 l/min

Donc : le débit de la rampe (D) = (486 x 60) / 540 = 54 l/min

Et débit de retour (Dr) = (486 x 20 ) / 540 = 18 l/min


La régulation de pression
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
Exemple :
Solution 2 ième cas :
Donc Vr = 8,8 Km/h pour un régime de moteur : 2310 tr/min
La prise de force tourne alors à (540/2100) x 2310 = 594 tr/min
Donc débit de la pompe devient = (80/540) x 594= 88 l/min

Donc : le débit de la rampe (D) = (594 x 60) / 540 = 66 l/min

Et débit de retour (Dr) = (594 x 20 ) / 540 = 22 l/min


La régulation de pression
La régulation de pression
 Régulation à Débit Proportionnel au Vitesse d’avancement
(DPA)

 Avec les régulateurs du type D.P.A, le débit de la rampe est liè


en permanence à la vitesse d’avancement pour maintenir un
volume par hectare constant,

 Cet asservissement est obtenue par régulation mécanique,


hydraulique ou électronique
La régulation de pression
 La régulation à pression constante
La régulation de pression
Régulation à Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)
La régulation de pression
Régulation à Débit Proportionnel au Vitesse
d’avancement (DPA)
La régulation de pression
 A Débit Constant (DC)
o Débit est maintenu constant et Q dépend de V,
o Pression est constante (gouttes de taille homogène);

 A Débit Proportionnel à l'Avancement (DPA)


o Débit varie avec la vitesse V et Q reste constant,.
o Pression variable (gouttes de taille hétérogène);

 A Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)


o Débit varie avec régime moteur et Q dépend du glissement,
o P variable, (gouttes de taille hétérogène).
Les Buses

• Une buse de pulvérisateur est une pièce ou un ensemble


de pièces qui transforme la veine liquide mise sous
pression en une gerbe de gouttelettes appelée « jet »,

• La buse comprend toujours un canal d’entrée du liquide et


un orifice de sortie provoquant la fragmentation en
gouttelettes du liquide sous pression,

• Les principes types de buses sont : les buses à fentes, les


buse à fente antidérive, les buses à turbulence,
les buses à miroir et les buses à filets
Les Buses

• Pour chacun de ces types de buse, il existe différents


calibres à choisir suivant le débit, la vitesse de travail et la
pression d’utilisation,

• Principaux
types de buses
à pression de
liquide
Les Buses
 Les buses à Fentes:

• Sont le plus souvent utilisées pour le traitements des


cultures basses ( fongicides, insecticides, herbicides),
notamment pour leur grande régularité de répartition et
leur moindre sensibilité à la dérive,

• C’est une buse ayant une orifice de forme ovale et


produisant un jet plat ( ou jet pinceau),
Les Buses
 Les buses à Fentes:

Les pressions de travail recommandées sont :

• 2 à3 bars pour les herbicides


• 3 à 5 bars pour les insecticides
• 4 à 5 bars pour les fongicides
• 0,5 à 2,5 bars pour les engrais liquides
Les Buses
 Les buses à Fentes:

Les deux caractéristiques servant à identifier la buse sont :

 L’angle du jet à la sortie de l’orifice ( 60°, 80°, 110° ,


sachant que la plus courant est 110°),

 le calibre qui correspond au débit de la buse à une


pression déterminée,
Les Buses
 Les buses à Fentes:

Principe d’une buse à fente


Les Buses
 Les buses à Fentes:
Normalisation International :

 Les buses ISO sont normalisées en ce qui concerne leur


codification, débit, couleur et dimensions extérieur.

 Le type de buse, son calibre et l’angle de pulvérisation


sont identifiés sur la buse.

 Le débit est exprimé en gallons par minute mesuré à 3 bar


Les Buses
 Les buses à Fentes:
Normalisation International :

 Exemple : 110 – 04 VP :

 Buse classique à jet plat VP matériel polymère,


 03 correspond au débit à 3 bar : 03 x 04 l/min = 1,2 l/min,
 110 angle de pulvérisation : 110°,
Les Buses
 Les buses L/min Couleur Code
à Fentes: 0,3 Rose 0075
0,4 Orange 01
0,6 Vert 015
Normalisation
0,8 Jaune 02
International :
1,0 Lilas 025
1,2 Bleu 03
1,6 Rouge 04
2,0 Marron 05
2,4 Gris 06
3,2 Blanc 08
4,0 Bleu Clair 10

F : Jet Plat , LD : limitation de dérive et IA= Injection


Les Buses
Les Buses

 Les buses antidérive à fente:

 Ont été développées dans un souci de protection de


l’environnement en réduisant la part des gouttes trop fines et
les risques de dérive, notamment lors des traitement par vent
modéré,

 Leur principe consiste à placer immédiatement, en amont de


la buse à fente, une pastille dont l’orifice calibré est
déterminé en fonction du débit recherché (pour une pression
donnée)
Les Buses
 Les buses antidérive à fente:

 La section de l’orifice calibré de


la pastille étant légèrement plus
faible que la section de la fente,
cette réduction de pression crée
une pulvérisation avec un
spectre dimensionnel décalé
vers une grosseur de gouttes
plus grande,
Les Buses
 Les buses antidérive à fente:
Les Buses
 Les buses à injection d’air

 Le principe consiste à charger les gouttes d’eau de


bulles d’air afin d’augmenter la taille des gouttes,

 Avec ces buses, l’air est aspiré par simple effet venturi,
par l’intermédiaire d’orifices d’aspiration,

 Selon les fabricants, les gouttes éclateraient sur la cible de


par l’air qu’elles contiennent, libérant plusieurs impacts et
assurant ainsi une bonne qualité de couverture
Les Buses
 Les buses à injection d’air:
Cette buse comprend, d’amont
en aval, trois éléments
principaux :
- Une pastille à orifice calibré

- Un corps de mélange muni


d’entrée d’air atmosphérique
et d’un canal axial de mélange

- Une buse de sortie


Les Buses

 Les buses à injection d’air:


Les Buses

 Les buses à turbulence :

 Elle comporte, du côté de l’arrivée du liquide, un disque


(hélice ou diffuseur) pourvu de canaux hélicoïdaux ou
tangentiels débouchant dans un espace vide (chambre de
turbulence) limité par la pastille de pulvérisation,

 Avec ce type de buses, le liquide sous pression


est mis en rotation avant l’orifice de sortie ;
le jet obtenu est conique et formé de gouttelettes
assez fines (0,05 à 0,3 mm),
Les Buses

 Les buses à turbulence :

 L’angle de jet et la finesse de pulvérisation sont fonction de la


pression de travail, généralement compris entre 3 et 5 bars,
du type de diffuseur et du diamètre de l’orifice de la pastille,

 Les buses avec chambre de turbulence sont


recommandées pour les traitements fongicides ou
insecticides à grande finesse de pulvérisation, mais elles
sont totalement déconseillées pour l’application de produits
herbicides à cause de la trop grande sensibilité à la dérive,
Les Buses

 Les buses à turbulence :

Principe d’une buse


à turbulence
Les Buses

 Les buses à filet :

 Elles comportent essentiellement une pastille à orifice calibré


et un corps traversé par trois ou plus des canaux circulaires,

 Le liquide sous pression est divisé en trois filets constitués de


très grosses gouttes (0,5 à 2 mm) dont les impacts au sol
sont judicieusement répartis, à condition que les orifices
soient décalés de 180° d’une buse à la suivante,

 Les buses à filets sont réservées à l’épandage d’engrais


liquide sur végétation ou sur sol nu,
Les Buses

 Les buses à filet :


Les Buses

 Les buses à filet :


Les Buses

 Les buses à miroir :

 C’est une buse possédant un déflecteur lisse qui produit un


jet plat en éventail,

 Le jet est essentiellement constitué de grosses gouttes ( >


500 microns) et son angle nominal est variable (70° à 160°) et
assez dépendant de la pression,

 Certaines buses à miroir autorisent un recoupement entre les


jets et possèdent une répartition transversal de qualité,
Les Buses

 Les buses à miroir :

 Cette buse est surtout utilisée


pour l’épandage d’engrais
liquide,
Anti-Goutte
• Les dispositifs anti-goutte sont situés entre la rampe
et la buse.
• Ils évitent lors de l’arrêt de la pulvérisateur, que le
bouillie contenue dans les canalisations, ne continue à
goutter.
• Cela aurait pour effet de détruire la végétation à
l’endroit de l’égouttage par forte concentration de
bouillie.
• Lors de transport, elle coulerait le long des rampes et
provoquerait leur oxydation.
Anti-Goutte
Anti-goutte à membrane

A l’arrêt de la pression,
le ressort de tarrage
prend le dessus et
plaque la membrane sur
le siège

Pression nécessaire pour la pulvérisation et l’ouverture du clapet anti-goutte


Anti-Goutte

Collier de serrage

Anti-goutte

Porte Buse

Buse
Pulvérisateurs Portable
• Ils sont à énergie manuelle pour les appareils
grand public, il existe donc quelques modèles à
moteurs électriques ou thermiques destinés
essentiellement aux professionnels Le liquide est
mis sous pression (de 3 à 10 bars)
• Grâce à une pompe manuelle, il va être obligé de
traverser une buse calibrée en bout d’une lance,
ce qui va le fractionner en très fines gouttelettes.
Les gouttelettes sont donc projetées sur la
surface à traiter.
Pulvérisateurs Portable

Pulvérisateur Portable
À moteur thermiques

Pulvérisateur Portable
À moteurs électriques
Pulvérisateurs Portable

Pulvérisateur à
Pression Entretenue

Pulvérisateur à
Pression Préalable
Pulvérisateurs Portable
Pulvérisateur à Pression Entretenue

• La pompe met le
liquide en pression
dans une cloche à air
grâce à un système de
soupapes. Un robinet
(gâchette) est placé sur
la poignée, la lance est
munie d’une buse
généralement réglable
Pulvérisateurs Portable
Pulvérisateur à Pression Préalable

• La pompe est incorporée


dans la cuve
• Généralement, le liquide
est mis directement sous
pression dans le réservoir
, la pompe sert aussi de
bouchon
Pulvérisateurs Portable
Pulvérisateur Sur brouette

- Il est utilisé pour les petites superficies


- Peut être alimenter par un moteur thermique ou électrique
- Equiper d’une lance ou bien d’une rampe de pulvérisation
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

 Les équipements adaptés à la viticulture et à


l’arboriculture se distinguent des appareils utilisés en
grande culture par le structure différente des
végétaux à traiter,

 En Culture Basse (grande culture, maraichère...ect):


La pulvérisation des bouillies est généralement
appliquée en couverture généralisée (couverture
totale) sur le sol ou sur la végétation. On utilise des
pulvérisateurs à rampes horizontales , à pression
liquide et à jet projeté
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

 En Viticulture:
 La pulvérisation est dirigé vers une structure
végétale verticale. L’espacement entre rangs permet
soit de circuler entre les lignes avec des tracteurs et
des pulvérisateurs portés ou trainés,

 Les techniques de pulvérisation utilisées sont :


A jet projeté
A jet porté
Pneumatique
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

 Les pulvérisateurs à jet projeté :


La fragmentation de la bouillie est réalisée par la pression du
liquide dans des buses et le transport des gouttes est assuré
par leur énergie cinétique propre,
 Les pulvérisateurs à jet porté:
La fragmentation de la bouillie est obtenue par pression du
liquide dans des buses et le transport des gouttes est assuré
par courant d’air,
 Les pulvérisateurs pneumatique
La fragmentation de la bouillie est obtenue par friction du liquide
avec une veine d’air à grande vitesse qui assurer aussi le
transport
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

La pulvérisation à jet projeté est surtout utilisée


lorsque la distance qui sépare les buses de la
structure végétale est inférieur à 0,6 m environ

 Lorsque un mouillage important du feuillage est


nécessaire ou lorsque la distance de la cible
végétale est plus éloignée , on utilise la
pulvérisation à jet porté ou la pulvérisation à jet
pneumatique
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

 En arboriculture:
 On distingue le vergers conduites en haies fruitières
de ceux qui sont constitués d’arbres de hautes tiges
ou très hautes tiges.
 Pour les haies fruitières et Les arbres de haute
tiges (3 à 6m): Pulvérisation à jet porté ou
pneumatique sont très fréquemment utilisées,
 Les arbres de très hautes tiges (6 à 10 m):
Pulvérisation à jet porté avec des appareils équipés
de diffuseurs spécifiques,
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

Pulvérisateur à jet projeté


à rampe verticale, à des tracteurs enjambeurs
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

Pulvérisateur à jet porté


La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

Pulvérisateur Pneumatique
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

Pulvérisateur Pneumatique
à rampe verticale, à 2lignes, à des tracteurs enjambeurs
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

Pulvérisateur Pneumatique
à rampe verticale , à 3 lignes, à des tracteurs enjambeurs
La Pulvérisation
Typologie des différentes Structures Végétales et des
Modes de Pulvérisation

Pulvérisateur Pneumatique
à rampe verticale , à 5 lignes, à des tracteurs enjambeurs
La Pulvérisation

Les Pulvérisateurs
à Pression de Liquide
à Jet Porté
(Atomiseur)
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Sont fréquemment utilisés en arboriculture,


 Les modèles portés sont équipés des cuves de
300 à 800 litres,
 Les modèles traînés ont des capacités de cuve
variant de 600 à 2000 litres,
 Le circuit de bouillie comprend : une pompe
volumétrique, des distributeurs, un régulateur de
pression, plusieurs niveau de filtration, une rampe
sous forme d’un arc de cercle et d’une ventilateur
axial (turbine , de Pa : 15 à 40 Kw),
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Les rampes portent au total de douze à seize


raccords porte-buses pouvant être utilisé en totalité
ou en partie selon l’objectif recherché et la hauteur
de la zone végétale à atteindre,

 Le ventilateur est de diamètre qui varie entre 0,60 et


1 mètre,

 L’entrainement est assuré par la prise de force du


tracteur par l’intermédiaire d’une transmission à
multiplicateur et à renvoi d’angle,
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

Le Principe de fonctionnement :


 La bouillie est d’abord fragmentée en gouttelettes
par la pression de liquide au niveau des buses, dès
leur sortie des buses, les gouttes sont prises en
charge et entraînées par le courant d’air du
ventilateur qui les transporte vers le feuillage à
traiter.

 Le débit de l’air peut être réglé en agissant sur sa


vitesse ( à 1600 à 2500 tr/min), pour 3 à 20 m3/s,
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

Représentation schématique
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

Ventilateur /Turbine

Rampe / buses : Arc de cercle

Transmission / Amplification
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)
Manomètre
de pression
Cuve de rinçage

Cuve principale
Régulateur
de pression
Distributeur

Pompe
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Les pulvérisateurs à jet porté ont des configuration


différentes, adaptées aux types de traitement et aux
structures des cultures. Parmi les différentes
configuration , citons les pulvérisateurs à jet porté :

 À flux radial
 À flux radial et à flux descendant
 À flux tangentiel
 À flux orientable
La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Les pulvérisateurs à jet porté à flux radial :


La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Les pulvérisateurs à jet porté à flux radial et


descendant:

Aéro-convecteur

Commande de débit d’air

Sont utilisés pour certains traitements viticoles


La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Les pulvérisateurs à jet porté à flux tangentiel

Sont utilisés pour le traitement des arbres de hautes tiges


La Pulvérisation
La Pulvérisateur à Pression Liquide à Jet Porté
(Atomiseur)

 Les pulvérisateurs à jet porté à flux orientable


Conduites
souple de
refoulement

Diffuseur d’air qui


portent à leur sortie
des buses

Les conduites sont réglables en hauteur et en direction


La Pulvérisation

Les Pulvérisateurs
Pneumatiques
La Pulvérisation
La Pulvérisateur Pneumatiques
La Pulvérisation
La Pulvérisateur Pneumatiques

• Pulvérisateur pneumatique à dos


Bouillie
Tuyère

Cuve

Arrivée de l’air
Buse sous pression
Motopompe
Régulateur
débit d’air
Réservoir
Essence
Ventilateur
La Pulvérisation
Autres Types des Pulvérisateurs

• Pulvérisateur centrifuge:
La pulvérisation centrifuge utilise les forces
centrifuges pour fragmenter la bouillie qui est
injectée, sans pression, près de l’axe de
rotation d’un disque tournant à haute
vitesse. Le liquide se fragmente à la
périphérie du diffuseur rotatif, constitués par
des disques placés vertical ou horizontal,
entraîné par un moteur électrique
La Pulvérisation
Autres Types des Pulvérisateurs

• Pulvérisateurs centrifuge:

Disque tournant à haute vitesse


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Caractéristique de traitement
Quel nombre d’impacts ?
Variable suivant le mode d ’action

par exemple :
• Insecticides systémiques : 20-30 impacts/cm²
• Herbicides de post-levée : 30-40 impacts/cm²
• Fongicides de contact : 50-70 impacts/cm²
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Caractéristique de traitement
Quel diamètre ?
(Classification du British Crop Protection Council; BCPC)
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Caractéristique de traitement
Quel diamètre ?
• Plus les gouttes sont grosses, plus Volume/ha est
important
• Le même volume de bouillie correspond à une
goutte de 600µ, ou à 8 gouttes de 300µ ou 64
gouttes de 150µ.
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Quel diamètre ?
Fines gouttes :
Couverture = très bonne
Risque d’évaporation = important
Risque de dérive = important
Pertes au sol = faibles
Grosses gouttes :
Couverture = très mauvaise
Risque d’évaporation = faible
Risque de dérive = faible
Pertes au sol = importantes
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Influence de la finesse des gouttes
Formule :

Exemple :

A volume identique les petites gouttes couvrent mieux


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Caractéristique de traitement
Quel volume/ha?
Volumes pulvérisés /ha est différent de dose (qté de
M.a.)/ha
 Très haut volume > 1000 l/ha,

 Haut volume 500 à 1000 l/ha,

 Volume moyen 200 à 500 l/ha,


 Bas volume 50 à 200 l/ha,

 UBV < 50 l/ha


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Estimation du volume de bouillie par hectare

• Basée sur une méthode, appelée TRV.

• Consiste à calculer le volume de bouillie sur la base


du volume total occupé par la végétation.
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Notion du volume de bouillie par hectare
Étape 1 :
calcul de la longueur des lignes par hectare


L : longueur des lignes par hectare
R : l’écartement entre les plantes en mètre
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Notion du volume de bouillie par hectare
Étape 2 :

Calcul du TRV par hectare


:


TRV : volume total occupé par la culture en m3
T : la hauteur de la culture en m
C : la largeur des arbres en m
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Notion du volume de bouillie par hectare
Étape 3 :
Estimation du facteur de densité (litres/1000m3)
Pulvériser un volume d’eau (G) sur une longueur de végétation jusqu’au
ruissellement. Cette longueur choisi (D) correspond au
volume total de :

V : volume total occupé par la culture en m3 sur


une longueur de D
D : la longueur de la culture considéré pour l’essai en m
T : la hauteur de la culture en m
C : la largeur de la culture en m
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Notion du volume de bouillie par hectare
Étape 4 :
Estimation du facteur de densité (litres/1000m3)
Dans ce cas le facteur de densité se calcule de la
manière suivante :
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Notion du volume de bouillie par hectare
Étape :
Calcul du volume de bouillie par hectare Le volume de
bouillie nécessaire est de


Vb : le volume de bouillie nécessaire en l FD :
facteur de densité en l/1000 m3
TRV : volume occupé par la végétation en m3
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Application numérique N° 1:
Soit une culture de PDT dont le stade végétatif de la culture
correspond à :
• une hauteur de 25 cm
• une largeur de la végétation de 40 cm
• un écartement entre les lignes de 80 cm
Et Supposant qu’un essai d’application a été effectué sur une
distance de 40 m et le volume d’eau (G) utilisé jusqu’à
ruissèlement est de 2,5 l.

Estimez le volume de bouillie nécessaire?


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Le TRV se calcule comme suit :

• Le volume de végétation (V) correspondant à la


distance de 40 m est de :
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Dans ce cas le facteur de densité est de :

L / 1000 m3

• A partir de ces données nous déduisons :

Le volume de bouillie dans ce cas est = 782 l/ha


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Application numérique N°2:
Soit une serre dont le stade végétatif de la culture correspond à :
• une hauteur de 2 m
• une largeur de la végétation de 1 m
• un écartement entre les lignes de 2 cm
Et Supposant qu’un essai d’application a été effectué sur une
distance de 40 m et le volume d’eau (G) utilisé jusqu’à
ruissèlement est de 8 l.

Estimez le volume de bouillie nécessaire?


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Le TRV se calcule comme suit :

• Le volume de végétation (V) correspondant à la


distance de 40 m est de :
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
• Dans ce cas le facteur de densité est de :

L / 1000 m3

• A partir de ces données nous déduisons :

Le volume de bouillie dans ce cas est = 1000 l/ha


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Quelques repères pour vérifier la validité de votre
calcul :
• A titre indicatif, voici les volumes nécessaires pour
plusieurs types de cultures. Selon le type de
traitement (herbicide, fongicide, insecticide) et selon
le stade végétatif de votre culture,
Maraîchage : 200 à 1000 l. /ha
Vergers : 400 à 1200 l. /ha
Grandes cultures : 200 à 600 l./ha
les volumes varient. Rappel : 1 ha = 10 000 m2
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR
Rappel sur les unités :
1 hl = 1 hectolitre
1 l = 1 litre
1 dl = 1 décilitre
1 cl = 1 centilitre
1 ml = 1 millilitre

1 l = 10 dl = 100 cl = 1000 cl
1 hl = 100 l
1 cm3 est équivalent à 1 ml
1 ha = 1hectare = 10000 cm2
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR

 Le type d’expression de dosage qui nous s’intéresse est la


dose à l’hectare, il faudra donc faire des conversions
lorsque le dosage est exprimé en litre par hectolitre.

 Pour transformer une dose d’emploi exprimé en litre / hl en


dose d’emploi à l’hectare, il faut la multiplier par 10. En effet,
la base de calcul des doses est établie sur l’épandage de
1000 litre de bouillie à l’hectare, soit 10 hl/ha
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR

 Le Pour transformer une dose d’emploi exprimée en


Kg /ha en dose à l’hectolitre, il faut la diviser par 10,

Pour transformer une dose exprimée en l/hl en dose


d’emploi à l’hectare, il faut la multiplier par 10
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR
• Pour l’exemple N°1 ,vous savez à présent quelle quantité
totale de liquide il vous faut pour traiter vos parcelles,
• Il vous faut à présent incorporer la bonne dose de produit
dans votre pulvérisateur
 Pour faire ce calcul, vous devez connaître :
• Le volume de bouillie à l’hectare (que vous venez de calculer
et de comparer avec les doses recommandées)
• La contenance de votre pulvérisateur
• La dose homologuée sur la culture : celle-ci est indiquée sur
l’étiquette,
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR

Volume nécessaire par hectare : 782 l/ha


Surface à traiter : 2 ha
Capacité du réservoir (cuve) : 600 litre
Dose homologué sur la culture : 0,083 l/hl

Sachant que
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR

Donc Volume de bouillie nécessaire pour traiter toute la surface :


782 x 2 = 1564 litre
Quantité de produit nécessaire pour toute la surface à traiter :
0,083 x 10 = 0,83 litre/ha
0,83 x 2 = 1,66 Litre
Quantité de produit à mettre dans mon pulvérisateur de 600 l. :
Pour couvrir les 2 ha et utiliser les 1564 Litre. de bouillie nécessaires, je vais
devoir remplir mon pulvérisateur de 600 l. à 3 reprises (600 l. + 600 l. + 364 l.
= 1564 Litre). Je vais donc devoir fractionner dans ces même proportions la
quantité totale de produit à incorporer (1.66 Litre).
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
CALCUL DE LA QUANTITE DE PRODUIT A METTRE DANS LE
PULVERISATEUR

• 1 remplissages à 600 Litre :

(600 x 0,83 ) / 782 = 0,636 litres de produit à incorporer

• 1 remplissage à 364 Litre :

( 364 x 0,83 ) l 782 = 0.386 litres de produit à incorporer.

• Vérification : 0,636 l. + 0,636 l. + 0386 l. = 1,66 litre de produit pour 2 ha.


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Exemples de Calculs
Culture Basses :

 Traitement généralisé:
Supposons que l’on veuille épandre 400 l/ha, le débit
des buse étant de 30 l/min et la largeur de travail de
l’appareil de 10 m

Déterminez la vitesse d’avancement?


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Exemples de Calculs
Culture Basses :

Il faut donc chercher la vitesse pour laquelle la tracteur


avance exactement à 4,5 Km/h lorsque la prise de
force tourne à la vitesse nominal (540 tr/min),

Donc on a besoin de faire l’étalonnage de vitesse


de tracteur
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Exemples de Calculs
Culture Basses :
l’étalonnage de vitesse de tracteur
Dans les conditions du traitement (rapport de boîte, régime prise
de force proche de 540 tours) : démarrer avant le repère et
chronométrer le temps mis pour parcourir les 100 mètres.
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Culture Basses :
L’étalonnage de vitesse de tracteur
Il y a alors possibilités
- Soit on modifie le volume par hectare

Donc Quantité par hectare : Q = 375 l/min


ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Exemples de Calculs
Culture Basses :

En conservant le débit de 30 l/min pour les buses, il suffit donc


d’épandre 375 l/ha. Ceci exige naturellement une concentration
plus élevée de la bouillie de traitement :

Sachant:
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Exemples de Calculs
Vignes et verges:
1- lances à main
 En moyenne, le calcul est basé dans ce cas sur un volume de
bouillie de traitement de 3000 – 4000 l/ha
Ceci correspond dans les vergers à 400 arbres/ha
4000 l/ha / 400 arbres = 10 l/arbre

 Pour une débit de 20 l/min du pistolet de pulvérisateur, on


obtient une durée de traitement de 30s par arbre, c’est-à-dire
qu’un arbre doit être traité régulièrement de tous les côtés en
30 s
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
1- Lance à main

Lance Pistolet

Pulvérisateur électrique
sur roues - 50 litres - 25 bar
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Exemples de Calculs
Vignes et verges:
3- Rampe à deux bras:
Exemple :
- Ecartement des rangs / largeur de travail : 6m
- Hauteur des arbres : 3 m
- Débit d’air de la turbine : 30000 m3/h
- Volume à épandre : 1000 l/ha
ETALONNAGE DE
L’APPAREIL
Entretien du
pulvérisateur
Entretien d’un pulvérisateur
Fin de journée ou changement deproduit
 Ne pas laisser de bouillie dans l'appareil;
 Retirer les filtres, mettre l'agitation en route et ouvrir
le distributeur;
 Laisser agir quelques minutes puis rincer le tout à
l'eau claire.
 Si on va changer de produit, on ajoute une solution
acide ou d’azote;
 Vidanger l’appareil loin de toute source d’eau en
évitant de faire l’opération au même endroit.
Entretien d’un pulvérisateur
Remisage
 Nettoyer complètement l'appareil;
 Rincer abondamment à l'eau + une solution acide ou
azote;
 Déposer les filtres et les buses, les brosser puis les
stocker;
 Graisser l'appareil et remplacer l'huile de la pompe;
 Détendre les courroies (s'il y a lieu);
 Dégonfler l'amortisseur de la pompe et les
pneumatiques;
 Mettre l'appareil à l'abri.
Mesures de sécurité
et de protection
Lors de la manipulation des pesticides:
 Porter des vêtements de protection, gants, lunettes et masques;
 Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer;
 Éviter le contact avec la peau et les yeux, (en cas de contact, rincer à l’eau)
 Éviter les expositions répétées (en cas de malaise, consulter un médecin et lui
montrer l’étiquette du produit);
 Conserver les produits hors de portée des enfants; Conserver à l’écart des
aliments et boissons .

 Lire attentivement l’étiquette du produit


 Respecter l’usage, la dose, les conditions et les précautions d’emploi
mentionnées sur l’emballage.
Bonnes
pratiques
phytosanitaires
Bonnes pratiques
phytosanitaires
Objectif:
assurer une protection efficace des
cultures tout en réduisant les effets
néfastes des produits phyto. sur la santé
humaine (utilisateur, consommateur, etc.)
et sur l’environnement (ressources
naturelles, vie sauvage, biodiversité, etc.).
Bonnes pratiques
phytosanitaires
Trois niveaux d ’action
1- Raisonner les interventions,

2- Traiter dans de bonnes conditions,

3- Mettre en place des dispositifs de


protection de l ’environnement.
Bonnes pratiques
phytosanitaires

1-Raisonner les interventions


 Mettre en place une stratégie de protection intégrée, si
possible,

 Éviter les traitements systématiques,

 Prendre en compte l’influence des pratiques culturales,

 Tirer parti des résistances et tolérances naturelles.


Bonnes pratiques
phytosanitaires
2-Traiter dans de bonnes conditions
 Des conditions météo favorables

Vent (< 5 m/s),


Température (< 28°C),

Humidité relative (> 30%),

Pas de pluie ,

Atmosphère stable (pas de turbulence):


Bonnes pratiques
phytosanitaires

2-Traiter dans de bonnes conditions


 Un matériel de traitement en parfait
état
•Réviser le pulvérisateur avant chaque campagne,
•Vérifier l’état de fonctionnement du circuit avant
chaque application, (filtres, vannes, buses, anti-
gouttes…),
Et…
Bonnes pratiques
phytosanitaires
2-Traiter dans de bonnes conditions
 Un matériel qui convient à la situation de travail
Choisir méthode de défragmentation et transport des gouttes,
- Pulvérisateur à pression de liquide à jet projeté
- Pulvérisateur à pression liquide à jet porté
- Pulvérisateur pneumatique
Choisir type de régulation :
 A Débit Constant (DC)
 A Débit Proportionnel à l'Avancement (DPA)
 A Débit Proportionnel au régime Moteur (DPM)

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