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Résumé
En Côte d’Ivoire, la production maraîchère tient une place importante dans
l’approvisionnement en légumes frais des villes et particulièrement à Korhogo. Depuis
quelques années, Korhogo connait une urbanisation grandissante et une poussée
démographique. Elle a cru sa La demande en produits alimentaires, spécifiquement en
légumineuse a connu une croissance sans précédente à Korhogo. Teguéré, un quartier bordé
par une vallée est également un milieu où se développe de développement de la culture
maraîchère. Pour lutter contre les ravageurs et augmenter les rendements agricoles, les
producteurs maraîchers ont recours aux intrants dont ils ignorent souvent les risques.
L’objectif général de cette étude est d’analyser les risques sanitaires liés à la pratique de la
culture maraîchère dans la vallée de Teguéré. De façon spécifique, elle vise à identifier les
différents intrants utilisés par les maraîchers et relever les effets induits par les intrants
agricoles dans la pratique des cultures maraîchères de la vallée de Teguéré. Pour ce faire,
quatre techniques de collecte ont été adoptées. Ce sont la recherche documentaire, l’entretien,
l’observation. et lL’enquête de terrain qui a porté sur 120 personnes. Cette étude a révélé en
termes de résultats les différents intrants utilisés par les maraîchers et les effets induits par les
intrants agricoles dans la pratique maraîchère de la vallée de Teguéré.
Mots clés : Analyse, risques, sanitaires, maraichère, Korhogo
Abstract
In Ivory Coast, market gardening plays an important role in the supply of fresh vegetables to
towns and particularly to Korhogo. In recent years, Korhogo has experienced growing
urbanization and a demographic surge. She believed in her demand for food products,
specifically legumes. Teguéré, a district bordered by a valley, is also a development
environment for market gardening. To fight pests and increase agricultural yields, market
gardeners use inputs whose risks they are often unaware of. The general objective of this
study is to analyze the health risks linked to the practice of market gardening in the Teguéré
valley. Specifically, it aims to identify the different inputs used by market gardeners and to
analyze the effects induced by agricultural inputs in the practice of market gardening in the
Teguéré valley. To do this, four collection techniques were adopted. These are the
documentary research, the interview, the observation and the field survey which involved 120
people. This study revealed in terms of results the different inputs used by market gardeners
and the effects induced by agricultural inputs in market gardening practice in the Teguéré
valley.
Introduction
2. La mMéthodologie
2.1-CadreZone d’étude
Située dans la partie septentrionale de la Côte d’Ivoire, Korhogo est le chef-lieu de la région
du Poro. Elle est limitée au Nord par le 10° parallèle, au Sud par le 5° parallèle, à l’Est et à
l’Ouest par le 5° et 6° de longitudes ouest (A. G. Beaudou et al, 1980, p.8). La ville de
Korhogo couvre une superficie de 12 500 Km 2, soit 3,9% du territoire national. Sa population
est estimée à 536 851 habitants (268499 hommes et 268 352 femmes), soit une densité
moyenne de 32,6 habitants/Km² (RGPH, 2014). Au cours de ces dernières années, elle
dispose des espaces hydrographiques favorables au développement des cultures maraîchères.
La figure ci-dessous localise la vallée de Téguéré dans la ville de Korhogo.
Figure 1 : Localisation de la zone d’étude
3. Résultats
L’analyse du tableau I1 montre que les jeunes, les adultes et les personnes âgées sont
impliquées dans le maraîchage. En effet, 18,3% des acteurs du maraicher ont un âge compris
entre 20 et 35 ans. Il y a 57,5% qui ont un âge compris entre 35 et 50 ans. Quant à ceux de 50
à 65 ans, ils ne représentent que 23,3%. Seulement 0,9% sont âgés de 65 ans et plus. Il
importe de souligner que la présence de ces personnes est due à la pauvreté de certaine famille
et au manque d’emploi. Quel est son implication pour le sujet ?
60.00%
40.00%
20.00% 10.00%
1.70%
0.00%
Analphabète Primaire Secondaire
Mode d'accès
Prise de vue : NOMSource: Notre enquête, 2022 Prise de vue : NOM Source: Notre enquête, 2022
Ces images sont des déchets utilisés par les maraîchers. Ils sont ramassés par les femmes
dans les fermes ou enclos et déposés au sol pendant un certain temps avant d’être évacué sur
les billons. Ils permettent de faciliter la germination des plantes, d’améliorer la fertilité du sol
et le rendement.
Prise de vue : NOM Source: Notre enquête, 2022 Prise de vue : NOMSource: Notre enquête, 2022
Les photos images 3 et 4 de la planche 2 montrent les types d’engrais utilisés par les
maraîchers dans la production maraîchère. L’engrais NPK est appliqué à la volée sur les
planches jusqu’à ce que les grains soient sur toutes les planches. Quant à l’Urée, deux coups
de poignets sont mélangés dans un bidon de quatre litres puis mis dans un arrosoir pour
appliquer sur les planches. En effet, les maraîchers affirment que l’usage d’engrais chimique
n’a pas de conséquence sur le sol et la santé humaine.
Quel est le coût de ces intrants et engrais chimiques
3.1.2.3 Intrants chimiques
Les intrants chimiques sont des pesticides ou encore produits phytosanitaires. Ce sont de
puissants poisons souvent très concentrés qui ont pour but d’éliminer les ravageurs. Ces
matières phytosanitaires sont appliquées le plus souvent sous la forme de liquide pulvérisé sur
la plante et sur le sol. Dans certains cas, elles sont incorporées au sol ou y sont injectés ou
encore déposées sous forme de granulés appelés à se dégrader ou à se mêler en un temps
record à la terre. Il existe trois types de pesticides que sont les insecticides utilisés contre les
insectes ravageurs, les fongicides utilisés pour détruire les champignons qui poussent souvent
sur les tiges et feuilles des plantes et enfin les herbicides pour détruire les mauvaises herbes.
Les types de produits phytosanitaires utilisés selon les maraîchers sont présentés par la figure
4.
61.70%
Source: Prise de vue : NOMNotre enquête, 2022 Prise de vue : NOM Source: Notre enquête,
2022
A travers ces images, il faut dire que les cultures maraîchères sont inégalement réparties sur
l’espace de production. La laitue, le chou, les feuilles d’oseille et le tchonron sont
majoritairement pratiquées par les maraîchers. En effet, elles permettent d’assurer la sécurité
alimentaire et de subvenir aux besoins des populations.
Conclusion
La présente étude à porter sur l’analyse des risques sanitaires liés à l’activité
maraîchère autour de la vallée de Teguéré. Elle a nécessité quatre techniques que sont la
recherche documentaire, l’observation, l’entretien et l’enquête de terrain. L’étude a été menée
sur un certain nombre de producteurs qui s’adonne à cette activité. Ainsi, la majorité des
maraîchers sont analphabètes et utilisent des moyens rudimentaires et une main d’œuvre non
rémunérée. Aussi, elle est confrontée à des difficultés financière, techniques et de pression
parasitaires. Par ailleurs, il ressort de cette étude qu’il existe une diversité d’espèces végétales
dont l’application des intrants chimiques concourt à la pollution de l’environnement et à
l’augmentation du risque sanitaire des populations. Pour faire face à cette problématique, il
faudrait encourager une gestion intégrée de l’usage des pesticides. Cela passe par une forte
implication des structures régionales et locales de préservation de l’environnement, mais aussi
des producteurs maraîchers à travers une prise de conscience et de responsabilité.
La conclusion est à étoffer davantage, pas de nouveaux résultats
Références bibliographiques
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privilégier pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement ? Centre
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