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: cas de
haricots dans le groupement de MUDJA.
INTRODUCTION
Alors que les haricots occupent presque la moitié des surfaces cultivées chaque année
dans le groupement de Mudja, la conservation après récolte s’affronte à des problèmes
techniques et matériels.
I. Etat de question
Nous avons constaté que nous ne sommes pas les premiers à orienter nos recherches
dans le cadre de la conservation des légumineuses notamment les haricots et que d’autres
chercheur ont réfléchis d’une façon ou d’une autre avant nous :
1
JEANS François Cruz, D. Joseph Hounhouigan, Francis Fleurat-Lessard : La conservation des grains
après récolte, CTA 2016, 9 pages.
2
Harper J.L, Exposé de M. le Professeur J.L Harper. Cahiers des ingénieurs agronomes, Italie 1976, 13-14 p.
3
CIMANUKA MURULA Zéphirin, TFC : problématique de conservation des produits agricoles dans la chefferie de
Kabare cas de Maïs et haricots, BUKAVU 2013, 8pp.
(1)
Théodore MUNYULU, dans son ouvrage «Effet des différentes poudres végétales
sur l’infestation des semences légumineuses et de céréales au cours de conservation au
kivu », Montre qu’en Afrique centrale et au Kivu (République Démocratique du Congo), des
pertes de poids des semences stockées (haricot) de l’ordre de 10 à 60% sont occasionnées
chaque année par les principaux ravageurs des stocks (Acanthoscelides obtectus, Coleoptera:
Bruchidae) de la région. L’utilisation des pesticides de synthèse étant de plus en plus
problématique, on a recours actuellement aux produits naturels pour la lutte contre ces
ravageurs.4
GLOIRE LULEGE, Dans son travail de fin de cycle (TFC) « inventaire des
méthodes utilisés pour la conservation des haricots dans le territoire d’Uvira », montre
(2)
stocks qui endommagent souvent une grande partie du produit stocké. 9 Devant la gravité des
pertes post-récolte, mentionnait qu’en Afrique, les paysans travaillent pour les insectes. Ainsi,
si aucune mesure de protection n’est prise face à cette situation, les insectes ravageurs de
stocks des légumineuses peuvent réduire à néant tout effort de production. 10
Les insuffisances présentées par les méthodes de stockage dans les pays en
développement n’ont cessé jusqu’à ce jour d’entrainer des pertes et cela dans des proportions
inacceptables. Il est rentable et indispensable du point de vue de l’environnement de protéger
les récoltes de la détérioration. Une augmentation de la production visant à compenser les
pertes d’après récolte mobilise des capitaux de la main-d’œuvre et des ressources naturelles
supplémentaires. Par conséquent la protection des récoltes est en même temps protection
active de l’environnement.11
Ce n’est qu’à une époque récente que l’on a commencé à accorder une place toujours
plus importante à une troisième possibilité, qui consiste à augmenter l’approvisionnement en
denrées alimentaires grâce à l’amélioration des mesures de protection des produits agricoles
après la récolte. A la suite des famines catastrophiques survenues ces dernières années
principalement en Afrique, l’absence d’une infrastructure efficace en tant que maillon de
chaine reliant la production au consommateur, et susceptible de réduire les pertes de la
période de post-récolte, est apparue avec une évidence sans cesse croissante.12
Un bulletin de la ‘National Academy of Science a chiffré les pertes survenant dans les
pays en voie de développement après la récolte a 2 à 40% pour le riz, 2 à 40% pour le blé et 1
à 68% pour les légumineuses. Etant donné que 68% à 98% des légumineuses produites dans
les pays du tiers monde sont destinés à la consommation humaine, 13 la diminution des pertes
de post-récolte permettrait d’améliorer de 30 à 40% l’approvisionnement en denrées
alimentaires.14
(3)
africaine proviendraient des 5 pays : l’Ouganda (13%), le Rwanda (13%), le Burundi (12%),
la Tanzanie (11%) et le Kenya (9%). La consommation de haricot par tête est de 31,4kg/an
avec dans la région de grands lacs (Rwanda, Burundi et l’Est de la RDC), des valeurs
extrêmes de 50g/jours.15
15
Baudoin F.,Trouche G., Fliedel G,. Le Haricots. Collection agricultures tropicales en poche, Editions Quae,
CTA, Presses agronomiques de Gembloux, 2011, 123 p.
16
Jeune Afrique, Halte aux pertes post-récolte : la sécurité alimentaire de l’Afrique est en jeu, FAO, Rome
2011.
17
Emile blaise siéwé et al. : Revue Africaine d’environnement et Agriculture 3, 2020. P54.
18
Genest C., Traoré A. et Bambara P. Guide pratique de protection des grains entreposés. Ministère de
l'Agriculture et de l'Elevage, Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement, Coopération
Canado-Burkinabè, Ouagadougou, 1990, 105 pages.
(4)
1) Quelles sont les méthodes et techniques utilisées par la population du groupement
Mudja pour conserver les haricots après récolte ?
2) Pendant combien de temps ces méthodes et techniques permettent- elles de conserver
les haricots ?
3) Quelles sont les projets qu’on peut mettre en marche pour améliorer la conservation
des graines de Haricots dans le groupement de Mudja ?
iii. Hypothèse
Nous portons de l’hypothèse général les méthodes et techniques de conservation utilisées
a Mudja serai efficace et ne lutterai efficacement contre les pertes après récolte.
Nos hypothèses secondaires sont les suivantes :
1) Les techniques et méthodes utilisées par la population du groupement Mudja pour
conserver les haricots seraient : le séchage au soleil, une bonne récolte, un triage, le
grenier, hangar, utilisation des emballages appropriés pour la conservation, étalage et
utilisation des produits de conservation traditionnelle où moderne ;
2) Ces méthodes et techniques de conservation permettraient de conserver les haricots
pendant environ six mois ;
3) L’existence des différentes coopératives agricoles de stockage des graines serait un
atout majeur pour l’amélioration de l’état de conservation des graines de Haricots par
les paysans dans le groupement de Mudja.
iv. Objectifs
L’objectif principal de ce travail est d’analyser les techniques et méthodes utilisées par
la population du groupement de Mudja pour conserver leurs haricots après récolte.
Pour y parvenir nous avons défini les objectifs spécifiques suivants :
1) Connaitre les méthodes et techniques de conservation que la population utilise
dans le groupement de Mudja.
2) Connaitre le temps pendant lequel les techniques et méthodes permettent de
conservent les haricots.
3) Identifier, analyser et mettre sur pied les différentes stratégies pouvant apporter
une amélioration durable de la conservation de Haricots dans le Groupement de
Mudja.
v. choix et intérêt du sujet
Le choix du sujet qui sera traité dans ce travail a été motivé par le fait que les
légumineuses notamment les haricots sont cultivés en grande quantité à Mudja, par
conséquent la population ne parvient pas à bien conserver ou stocker leurs produits après la
récolte, ce qui aboutit à de pertes extrêmes des produits dû à une imprudence lors du séchage
de ceux-ci.
C’est ainsi que nous avons voulu analyser ces faits pour vérifier si les méthodes et
techniques de conservation utilisés à Mudja sont efficaces et s’ils luttent efficacement contre
les pertes surtout liée aux attaques des insectes et rongeurs.
(5)
Cela nous permettra de démontrer le sort que subit l’agriculteur congolais, plus
particulièrement dans le groupement de Mudja, qui malgré la peine du travail agricole qu’il
exerce n’arrive pas à satisfaire ses moindres besoins tant alimentaire qu’économiques. Ainsi
ayant vécu le groupement de Mudja et observé la situation et les pratiques agricoles de
conservation le caractérisant, nous nous sommes sentis préoccupés par cet étant des choses.
Ce travail présente un triple intérêt :
1. Intérêt personnel : le plaisir a été pour nous de traiter un sujet du domaine agricole,
parce que nous estimons que les recherches sur ce sujet contribueront à améliorer notre
expérience dans la vie surtout au travail. A partir de ce sujet nous auront eu une
occasion propice d’approfondir l’étude et la pratique sur la conservation des
légumineuses notamment les haricots;
2. Intérêt social: cette étude pourra être bénéfique à la société étant donné qu’elle va
dégager une lumière dans la conservation des légumineuses notamment les haricots.
Elle guidera aussi la société dans les mesures à prendre fasses aux problèmes liés aux
attaques des rongeurs et des insectes lors de la conservation et stockage de leurs
produits récoltés;
3. Intérêt scientifique: Etant donné que notre travail est un travail de recherche orientée
dans le domaine agronomique, il constitue un document qui met en évidence des
données réelles, de qualité et vérifiables pouvant servir à d’autres recherches
ultérieures.
vi. Délimitation spatio-temporaire du sujet
Ce travail a été réalisé en province du Nord- Kivu, en territoire de Nyiragongo et plus
particulièrement dans le groupement Mudja. Nos recherches ont été menées du 2021 au
2022.la présente étude a porté sur la conservation de haricots secs.
vii. Subdivision sommaire du Travail
Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail s’articule sur trois chapitres dont :
Chapitre premier : présentation du milieu d’étude et généralité sur la conservation de
haricots ;
Chapitre deuxième : présentation, analyse et discussion des résultats ;
Chapitre troisième : stratégie de développement. Il sera question de proposer des
solutions efficaces et durables à la problématique soulever.
(6)
Chapitre premier : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ET
GÉNÉRALITÉ SUR LA CONSERVATION DES HARICOTS
I.1 MILIEU D’ETUDE
Nos investigations avaient eu lieu dans le groupement de Mudja, en territoire de
Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo.
A. Limite territorial
Au Nord : Le territoire de RUTSHURU
Au Sud : La ville de GOMA
A l’Est : République du RWANDA
A l’Ouest : Le territoire de MASISI
(7)
I.1.2. ASPECT DEMOGRAPHIQUE
POPULATION
La partie méridionale du groupement est déjà absorbée par la ville de Goma. La partie
septentrionale plus rurale abrite plusieurs tribus principalement les Tutsi et les Twa.
Dans sa partie sud très urbanisée, on rencontre quelques boutiques, salon de coiffure et
de buvettes de boissons. Cependant, ce sont des petites maisons de commerce dont les
activités se limitent à la survie des familles de leurs tenanciers.
Dans sa partie Nord, encore rurale les paysans se livrent aux activités champêtres
notamment les cultures vivrières et le maraichage. Il est difficile voire impossible de parler
des produits agricoles (choux, carottes, oignon, poireaux,…). Quelques petit marchés de
moindre importance sont organisés chaque jour dans les villages KIZIBA II, BUGAMBA I et
II.
22
Archive du Groupement de Mudja 2019.
(8)
Quelques routes assurent le transport des produits agricoles nous citons notamment :
23
Anonyme, 2016. www.wikipedia.org (visité le 24/04/2016).
(9)
I.2.3. Morphologie
Les espèces du genre Phaseolus sont des plantes herbacées généralement annuelles, parfois
bisannuelles ou vivaces pour certaines d’entre elles, dans des conditions de milieu favorables.
Il s’agit de plantes lianescentes à croissance indéterminée. Les tiges volubiles peu ramifiées
s’enroulent autour de leur support et peuvent atteindre quatre mètres de haut, le système
racinaire pivotant caractérisé par de nombreuses ramifications latérales et adventices, le plus
souvent localisées en superficie, la germination est épigée (les cotylédons émergent au-dessus
du sol).
Les feuilles sont alternées, composées, imparipennées comprenant 3 à 5 folioles de forme
ovalo-acuminée. Les deux premières feuilles (feuilles primordiales) sont toutefois différentes :
entières et opposées ; les fleurs zygomorphes sont de type papilionacé. Elles sont disposées en
grappes lâches. La couleur des pétales varie du blanc au pourpre et les teintes blanches, rose,
violette ou pourpre sont spécifiques de chaque variété. La fécondation est généralement
autogame.24
Les fruits sont des gousses déhiscentes, de couleur variable, généralement verte, parfois jaune
ou pourpre foncé. Elles contiennent 5 à 12 graines de taille et de couleur très variable selon
les espèces et variétés.
Les Phaseolus, comme beaucoup d’espèces de légumineuses, se caractérisent aussi par leur
capacité à utiliser l’azote de l’air grâce à une symbiose dans les nodules racinaires avec une
bactérie fixatrice de l’azote. Toutes les espèces du genre sont diploïdes et ont 22
chromosomes (2n=22), à l’exception de quelques-unes qui ont subi une réduction aneuploïde
à 20 chromosomes.25
I.2.4. Utilité et composition chimique
I.2.4.1. Utilité
a) Consommation humaine
Le haricot constitue un aliment de base pour certaines populations de pays en développement,
notamment en Amérique latine et en Afrique orientale. Comme tous les légumes secs, il est
nourrissant, énergétique (riche en féculents mais pauvre en graisses) et constitue un ingrédient
peu onéreux de nombreuses recettes traditionnelles. Il peut se conserver facilement et très
longtemps sous forme de grains secs, qui présentent toutefois l'inconvénient de nécessiter un
trempage préalable et une cuisson longue pour être digestes.26
b) Usage médicinal
En médecine traditionnelle, l’utilisation de décoctions de la plante avant maturité ainsi que de
cataplasmes résolutifs de farine de graines est citée.27
c) Alimentation du bétail
24
Anonyme, 2016. www.wikipedia.org (visité le 24/04/2016)
25
Anonyme. Memento de l’agronome collection technique rurale, 4éd, 1993.1635pp.
26
FAO. Pertes et gaspillages alimentaires dans le monde. Ampleur, causes et prévention. FAO, Rome, Italie,
2012. 33 p.
27
Gaston Bonnier. La culture et l’amélioration de la légumineuse alimentaire en zone tropical. CIAT-FSAG,
1995. 209pp.
(10)
Les fanes récupérées après la récolte des graines fournissent un fourrage médiocre pour
l’alimentation du bétail.28
I.2.4.2. Composition chimique
Le haricot renferme des quantités importantes de protéines végétales. Il fournit également
des minéraux, des fibres, de la thiamine, de l’acide folique et des composés phyto-chimiques
dotés de propriétés analgésiques et neuro-protectrices.29
Il contient des quantités intéressantes de polyphénols qui présentent des propriétés anti
oxydantes permettant la prévention de maladies dégénératives telles que les cancers ou les
syndromes métaboliques.30
Tableau III: Valeurs nutritionnelles et caloriques des haricots secs
Haricots Haricots
Poids/volume rouge, secs, blancs secs,
100 g 100 g
Fibres
15,2 g 16,8 g
alimentaires
Source : https://www.passeportsante.net
(11)
humides. De grosses boîtes (par exemple des boîtes de lait en poudre) et des bouteilles
recouvertes d’osier conviennent aussi.
Convient pour : petites quantités de céréales, de haricots, d’arachides, et aussi aux semences.
Durée du stockage : 1 an environ.
Contenance : 5 à 30 litres.
Coût : bas.31
Méthode 2 : Paniers
Les paniers conviennent très bien sous les tropiques arides. Comme l’aération est importante
sous les tropiques humides, il ne faut pas trop serrer les paniers les uns contre des autres. Ils
doivent être mis sur une plateforme au-dessus du sol. Placer des chasse-rats sur les piquets de
la plateforme.
Un panier ne protège pas assez contre les insectes. On remédie à cela en appliquant de
la boue, de l’argile ou de la bouse de vache sur l’intérieur et sur l’extérieur du panier. Le
couvercle doit être hermétiquement fermé avec un enduit fait du même matériau. Le même
effet d’étanchéité à l’air est obtenu en mettant un sac en plastique dans le panier.
Dans un panier enduit, l’aération n’est plus possible. Un produit stocké trop humide va
rapidement moisir et pourrir. Il faut donc décider si l’on donne priorité à la continuation du
séchage ou à une meilleure protection contre les insectes. La couche extérieure de boue
protège également contre les rongeurs.
Cette méthode de stockage permet d’utiliser des insecticides, surtout pour les grands paniers :
retirer la poussière se trouvant à l’intérieur du panier et mélanger de l’insecticide au grain.
Laver le grain très soigneusement avant la consommation. Si aucun insecticide n’est
disponible, mélanger au grain de la bouse de vache brûlée ou des cendres de bois.
S’assurer que les paniers sont bien protégés de la pluie. Les paniers faits en herbe ou en
roseau doivent être conservés à la maison ou dans un endroit sec.32
Convient pour : céréales, légumineuses, graines oléagineuses et pommes de terre.
Durée du stockage : 6 à 9 mois.
Contenance : 25 à 2000 litres.
31
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après
récolte. Eschborn, 1996, 130 pp.
32
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte.
Eschborn, 1996, 131 pp.
(12)
Matériaux : roseaux, herbes, branchages, feuilles de palme, bambou, etc.
Coût : bas, mais exige un travail intensif.33
Inconvénient majeur :
Les sacs en fibres n’offrent pas beaucoup de protection naturelle contre les insectes, les
rongeurs, les moisissures et l’humidité. De plus, ils peuvent s’abimer facilement lors du
transport et de la manipulation. Un insecticide peut être mélangé au produit et saupoudré sur
les sacs. Si l’on ne dispose pas d’insecticide, le remplacer avec du sable ou des cendres.
Pour interdire aux insectes et aux rongeurs l’accès de l’entrepôt, boucher tous les trous et
fissures avec du ciment ou de la boue avant de commencer le stockage. Lorsque l’entrepôt a
besoin d’aération, couvrir les ouvertures avec des moustiquaires. Bien nettoyer les sacs déjà
utilisés et en raison de la présence possible de moisissures dans les vieux sacs, stocker les sacs
neufs séparément.
Convient pour : céréales, légumineuses, graines oléagineuses, pommes de terre.
Durée du stockage : jusqu’à un an, selon les circonstances.
Contenance : 50 à 100 litres.
Coût : selon les circonstances locales (matériau utilisé : jute, sisal, coton, chanvre ou d’autres
fibres locales). 35
33
Gwinner J, et al.op.cit.
34
Gwinner J, et al.op.cit.
35
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte.
Eschborn, 1996, 131 pp.
(13)
Figure 2: Tas de sacs sur palette
36
Gwinner J, Harnisch R, Mück O. Manuel sur la manutention et la conservation des graines après récolte.
Eschborn, 1996, 132pp.
(14)
Figure 3: Fermeture étanche à l'air des sacs en plastiques
(15)
Construction : simple.37
La figure 8 montre un silo en blocs de boue amélioré. Il est fait de briques en boue et
est amélioré par le revêtement et la peinture des murs. Un manuel de construction est
disponible sur demande.
(16)
Facteur d’altération Techniques et opérations post-récolte
41
Nisard M. Les agronomes latins, Palladius. De l’agriculture, Livre 1, chapitre XXXVI, Didot libraires Institut
de France, Paris, 1864. P.523–645
42
Nisard M. Les agronomes latins, Palladius. De l’agriculture, Livre 1, chapitre XXXVI, Didot libraires Institut
de France, Paris, 1864. P.523–645
43
JEANS François Cruz, D. Joseph Hounhouigan, Francis Fleurat-Lessard : La conservation des grains
après récolte, CTA 2016, 240pages.
(17)
I.2.5.2.2. Le triage
Il consiste à :
En ce qui concerne les graines, on utilise essentiellement les sacs en jutes, les sacs
ordinaires en bande rouge ou vert, les sacs en pics ou les sacs en plastiques. Dans la mesure
du possible, les fibres doivent permettre la fabrication de sacs de coûts modérés tout en
garantissant les fonctions précédemment décrites.
Le choix du type de sac doit être fait en prenant en compte non seulement sa résistance
mécanique et sa résistance à l'action de l'humidité, des rayons du soleil et des ravageurs, mais
encore le type de manutention prévu.48
44
JEANS François Cruz, et al.op.cit
45
JEANS François Cruz, et al.op.cit
46
Tyler P.S., Gilman G.A. L’évaluation des pertes post-récolte. In Beaulieu Gingras S.,Dan Dicko D. (ed.),
L’amélioration des systèmes post récolte en Afrique de l’Ouest. Agence de Coopération culturelle et technique
ACCT, Paris, France, 1980. p.137-151
47
Tyler P.S. et el.op.cit
48
Idem
(18)
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Nous vous prions de bien vouloir répondre à ces questions destinées à notre travail de fin de
cycle. Le sujet, que nous traitons est :" Essaie d’analyse des méthodes et techniques de
conservation des légumineuses : cas de haricots dans le groupement de MUDJA".
Vous répondez à ces questionnaires en fonction de votre situation personnelle, de votre
opinion et de votre perception. Il n’y a ni bonne réponse ni mauvaise réponse. Nous vous
garantissons l’anonymat.
I. IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
1. Sexe :
a) Masculin b) Féminin
2. Age :
a) 20 à 25ans b) 26 à 35ans c) 36 à 50ans d) 51 et plus
3. Etat matrimonial :
a) Marié b) Célibataire c) Veuf (veuve)
4. Niveau d’instruction :
a) D6N b) G3 c) L2
5. Ancienneté :
a) 0 à5 b) 6 à 10 c) 11 à 20 d) 21 et plus
(19)
1. Quelles sont les causes liées à la perte de productions des haricots ?
a) Mauvaise exécution des travaux post-récolte
b) Attaque de ravageurs et des prédateurs
c) Manque de connaissance des méthodes des conservations des haricots
d) Mauvaise état des conservations
2. Quelle (quelles) nature de perte de production rencontrez-vous ?
Grains brisés ou endommagés
Infestation par les insectes
Diminution de qualité nutritionnelle
Baisse de faculté germinative des semences
Pertes du poids
Autres (préciser) ____________________________________
1. Quelle projet vous espérez peut améliorer les conditions de conservation des produits
agricoles et leur assurer la rentabilité de vos activités agricoles ?
a) Approvisionnement en insecticides
b) Conservation des semences dans une coopérative contrôlée par un spécialiste
c) Autres
2. Ces différentes méthodes de stockage et de conservation des haricots utilisées
parviennent-elles à donner de bons résultats ?
a) Oui b) Non
Si non quelle en est la cause ?.....................................................................................................
"Nous vous remercions pour votre participation et pour cette contribution importante à la
science"
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