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Pr GOUDOUM Augustin
Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua (UMa)
Objectifs :
Cet enseignement a pour but de définir les difficultés de réussite du stockage des
denrées et de proposer des outils de protection de ces dernières afin de les sécuriser
le plus longtemps possible, tout en respectant le consommateur et l’environnement.
La première partie fait l’inventaire des denrées stockées et justifie leur stockage. Les
types de modules de stockage (industriel et traditionnel) seront caractérisés, leurs
forces et leurs faiblesses sont présentées. L’enseignement présentera ensuite les
principaux facteurs de détérioration des denrées au cours du stockage tant
physique (humidité relative, ventilation, …) que biologique (Insectes, Rongeurs,
Microorganismes, …) d’une part et d’autre part les méthodes usuelles de protection
des denrées au cours du stockage avec un accent sur la diversité, l’efficacité et
l’impact environnemental des insecticides industriels.
Introduction
Historique
1- module de stockage
III- Les principaux facteurs de détérioration des denrées au cours du stockage (physiques et biologiques)
1- Ecosystème du milieu
2- les insectes
3- les rongeurs
4- microflores
IV- Les méthodes de protection des denrées (diversités, efficacité, impacts environnemental)
VI- Conséquences des actions des ravageurs sur les qualités technologiques et nutritionnelles
VIII- Méthode d’intervention, réglementations européennes applicables à certains grains (Document sur les céréales)
Problématique du stockage
Les ravageurs de ces denrées qui déprécient leurs qualités technologiques, nutritionnelles, commerciales et
agronomiques d’une part;
d’autre part la méconnaissance des techniques de conservation a pour conséquence la perte de la production
agricole ne garantissent pas la qualité des grains
Au Cameroun, ces pertes post-récoltes sont estimées à environ 58 % pour les grains d’arachide et 37 % pours les
grains de soja après 5 mois de conservation.
Au Cameroun, ces pertes post-récoltes sont estimées à environ 30 % pour les céréales, 49.3% pour les
légumineuses et 40 % pour les oignons après 3 mois de conservation.
Quelques exemples:
1- Oignon
Il est à noter que les 2/3 de cette production nationale proviennent des Régions du Nord
(97314 tonnes) et principalement de l’Extrême-nord (188344 tonnes).
Pour donner une idée du taux de pertes post-récolte, supposons que nous perdons 10 % de la
production, ce qui fera environ 30780 tonnes. Si ces pertes était juste réduit à 5% on aurai
épargné environ 15000 tonnes équivalent à une production de 1500 hectares si le rendement
par hectares est de 10 tonnes/ha, pour tant on estime à 6 tonnes/ha la production à
l’Extrême nord ; ce qui fera environ 2500 hectares de production épargnées.
La question critique: si il y’a entre 40% de pertes au Cameroun ou se produits ces pertes ?
Importance des pertes post-récoltes
2- Oléagineuses
Selon L’INS (2017), le taux de production au Cameroun
Arachide: 747 677 tonnes donc 25,71 % dans la Région du Nord
Soja: 24 558 tonnes donc 30,70 dans la Région du Nord
Evidement le plus loin se trouve de la source, le plus important sera sa contribution à la perte totale.
1- Quelles sont les causes de ces pertes ?
2- Alors pour réduire ces pertes, qu’est-ce qu’il faut ?
Les causes des pertes post-récoltes
Callosobruchus maculatus
Caryedon serratus
Aspergillus flavus
Aspergillus niger
L’écosystème
12
10/13/2021
14 Métabolisme aérobic
10/13/2021
Réchauffement provoqué par le
15 metabolisme des insectes
10/13/2021
Réchauffement provoqué par des
16
moisissures et des réactions chimiques
10/13/2021
Chapitre VI- Les mesures de protection contre les
ravageurs
Méthodes de lutte
- Biologique
- Chimique
- Physique
Soit
- traditionnellement (Exposition au soleil, Enfumage,
Utilisation de plantes répulsives, Utilisation de matières inertes,
Conservation en atmosphère confinée, Utilisation d'huile, Lutte
chimique …)
- Moderne
I- La lutte biologique
La protection des cultures contre les organismes nuisibles a eu recours à diverses méthodes
culturales et biologiques bien avant l’apparition des produits chimiques.
La pratique de la jachère et celle de la rotation des cultures sont, parmi d'autres, des témoins
d'un savoir-faire ancestral, souvent empirique, qui réduit l'incidence des organismes nuisibles
aux plantes cultivées en provoquant des ruptures dans leurs cycles de reproduction.
La « lutte biologique » (« biological control » ou « biocontrol ») est une méthode qui consiste à
combattre un ravageur, par l’utilisation ou la promotion de ses ennemis naturels, ou une
maladie, en favorisant ses antagonistes.
La lutte biologique est surtout dirigée contre les ravageurs (insectes, acariens et nématodes).
On considère comme étant des ennemis naturels des ravageurs des cultures les organismes
prédateurs, parasitoïdes ou infectieux (champignons entomophages, viroses) limitant la
fréquence et la sévérité des pullulations. C’est la méthode lutte recommandée en
agriculture biologique.
I- La lutte biologique
Les organismes auxiliaires ont des caractéristiques démographiques liées à celles des
populations de leurs « hôtes » :
ils sont dépendants de la densité atteinte par les populations de l'organisme nuisible
(maladie, adventice ou ravageur).
Quand les populations d’auxiliaires et de ravageurs sont en équilibre, ce sont des auxiliaires
actifs à faible densité qui jouent un rôle déterminant de régulateur sur les derniers stades
larvaires de leurs hôtes et empêchent les pullulations.
C’est pourquoi les organismes auxiliaires présentent généralement des effectifs insuffisants
pour assurer une régulation immédiate des populations d’hôtes connaissant une brutale
augmentation suite à une perturbation de l’équilibre initial.
I- La lutte biologique
Face à cette invasion de ravageurs, l’homme a tendance à intervenir en employant les
moyens les plus efficaces dont il dispose et ceux dont l’effet sera immédiat :
ce sont donc généralement les pesticides qu’il va choisir.
Ces produits sont non sélectifs pour les organismes auxiliaires, il risque de détruire les
derniers antagonistes présents dans la culture et d’amplifier encore les attaques («
effet boomerang »).
Les stratégies d'intervention présentent des formes diverses mais complémentaires :
La préservation et valorisation du rôle des organismes auxiliaires indigènes
L’introduction volontaire d'auxiliaires exotiques
L’amplification du rôle des organismes auxiliaires par lâchers inondatifs.
Exemple :
les élevages, puis la distribution de coccinelles pour limiter l'extension d’une cochenille qui
envahissait les citronniers ;
les opérations de lâchers d'un Hyménoptère pour combattre la Mouche de l'olive ;
les Trichogrammes utilisés contre la Pyrale du maïs Ostrinia nubilalis.
II- La lutte chimique
Les Pesticides sont des produits chimiques destinés à détruire les pestes nuisibles.
Selon l'usage qui en le produit sera appelé molluscicide, herbicide, rodenticide,
insecticide, fongicide,...
Les insecticides à usage agricole sont des substances toxiques à action rapide
II.1.1 Insecticides
1- Les poudres à poudrer
Ces poudres prêtes à l'emploi contiennent entre 0,5 % et 5 % de matière active et sont utilisées en
mélange aux grains ou en poudrage superficiel (piles de sacs).
Cette émulsion applicable par pulvérisation est notamment utilisée pour le traitement des
surfaces non poreuses (métal, bois peint, etc.).
4- Autres formulations
- Concentrés liquides prêts à l'emploi commercialisés sous la forme de bombes
«aérosol» utilisables pour les traitements d'ambiance.
- Produit fumigènes qui, en brûlant, dégagent une fumée (aérosol dont les particules
sont solides).
- Plaquettes insecticides...
II.1- Traitement de contact
Exemple:
Préparation de 1 litre de bouillie à 7,5 % de matière active à partir d'un concentré émulsionnable
type «Actellic 50 EC»:
Une boullie à 7,5 pour cent de matière active signifie que dans 1 litre (= 1000 ml) de bouillie il faut:
7,5/100 x 1000 = 75 g de matière active
«Actellic 50 EC» signifie que dans 1 litre (1 000 ml) de produit commercial, il y a 500 g de matière
active. On a besoin de 75 g de m.a. il faut donc:
On mélangera donc 150 ml de produit commercial à 850 ml d'eau pour obtenir 1000 ml (= 1 l) de
bouillie à 7,5 % de matière active.
Une formule simple donne la quantité Q (L) de produit commercial à la concentration Ci (%) à
utiliser pour réaliser une quantité V (L) de bouillie à la concentration Cf (%).
II.1.1 Insecticides
- Les organochlorés:
D.D.T, Lindane, ils ne sont quasiment plus employés aujourd'hui à cause de leur toxicité pour
l'homme et les animaux domestiques.
- Les organophosphorés:
Couramment employés, ces insecticides sont appréciés pour leur efficacité, leur persistance
d'action (plusieurs mois en greniers fermés) et leur inocuité pour l'homme et les animaux
domestiques (très anciens: le Bromophos, le Dichlorvos, le malathion..., le Pyrimiphos-méthyl et le
Chlorpyriphos-méthyl et plus recemment l'Etrimphos et le Méthacrifos.
Le fumigant tue les insectes s'il est maintenu suffisamment longtemps à une certaine
concentration au contact des grains.
Les gaz diffusent plus ou moins rapidement en fonction de leur densité et de la température.
Une partie peut, plus rarement, être absorbée à l'intérieur de la denrée (chimiquement il peut
alors y avoir formation de résidus...).
Le liquide est vaporisé par réchauffage. 1 kg de liquide donne 250 l de gaz (donc 1 g de
CH3 Br/m³ = 250 ppm).
II.2- Fumigation
Gaz plus lourd que l'air: 4 g/l (air: 1.3 g/l) il nécessite une homogénéisation pour pénétrer le
grain.
Il est insoluble dans l'eau mais soluble dans les graisses ce qui peut poser des problèmes de
résidus sur oléagineux et cacao.
Incolore et inodore, il est difficilement décelable. On lui ajoute souvent un avertisseur: la
chloropicrine (lacrymogène).
Il est beaucoup Plus sorbé que le PH3 (environ 30 %), et contrairement à ce dernier il est
assez bien arrêté par la maçonnerie, les briques plates et le plâtre (molécule plus grosse).
Il attaque l'aluminium et le magnésium, et sous forme liquide c'est un excellent solvant; les
conduites devront être en Rilsan ou en caoutchouc, ou en téflon.
II.3- Luttes contre les rongeurs
1. Lutte préventive
Elle consiste à créer un biotope défavorable aux rongeurs à partir des constatations suivantes:
- les rats peuvent grimper sur les murs rugueux (mais pas sur les murs lisses),
- verticalement ils ne peuvent pas franchir une plaque métallique lisse de 30 cm (d'où
l'intérêt des cônes ou bandes de protection le long des conduites),
On pourra prévoir des constructions adéquates qui constitueront des barrières qu'ils ne peuvent
franchir.
II.3- Luttes contre les rongeurs
2. Lutte curative
Plusieurs méthodes de lutte curative sont utilisées contre les rongeurs avec plus ou moins de
succès.
Les produits chimiques utilisés sont appelés raticides ou rodenticides. Ils sont de deux types:
les poisons violents et les anticoagulants. Ces raticides sont présentés sous forme d'appâts.
Selon l'action exercée au niveau du cycle parasitaire de base, un fongicide exerce une activité
1. Préventive ou anti pénétrante, s'il agit avant l'infection ;
2. Curative, s'il intervient pendant la phase d'incubation ;
3. Antisporulante, s'il empêche la sporulation du parasite ;
4. Eradicante, s'il élimine le champignon déjà visible.
II.4- Lutte antifongique
1- Lutte thermique
Contrôle des insectes en post-récolte : hautes températures et atmosphères inertes
Contrôle des insectes en post-récolte : basses températures
2- Lutte électromagnétique
Lors de l’application des traitements ionisants à l’assainissement et à la conservation des
denrées alimentaires, on emploie des rayonnements qui possèdent une énergie suffisante pour
séparer un électron orbital des milieux biologiques irradiés, convertissant ainsi ces atomes en
ions positifs et générant dans la substance exposée, une ionisation
3- Lutte mécanique
Barrières physiques contre les insectes nuisibles
Contrôle des insectes en post-récolte : poudres desséchantes et chocs mécaniques
4- Lutte pneumatique
La lutte par aspiration contre les insectes nuisibles . . . . . . .
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
1. Composition des grains
1.1. Composition physique des grains - Propriétés physiques
1.1.1.1 Composition physique des grains
Le grain est composé de trois parties:
a) Enveloppes
Les graines (comme le haricot) sont en général recouvertes de deux téguments.
Certains grains comme les céréales dites «nues» (blé, maïs, sorgho...) sont en fait de
véritables fruits.
L'enveloppe est ici un péricarpe, parfois riche en glucides (tanins), qui protège la
graine, ralentit les échanges avec l'extérieur mais qui peut cependant être facilement
traversé par les micro-organismes (moisissures) et par les gaz.
Lors de la transformation des produits, sépare le grme (riches en lipides) pour éviter un
rancissement rapide des «farines» et extraire les matières grasses qu'ils contiennent.
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
Maïs 26 à 30 750
Paddy 26 à 30 550
Ce sont des sucres constitués de carbone (C), d'hydrogène (H) et d'oxygène (O).
Comprennent:
- Les oses ou «sucres simples» renferment de 3 à 7 atomes de carbone.
Exemple, glucose contient 6 carbones (hexose).
L'amidon est une substance énergétique présente en grande quantité dans les
céréales.
Le pourcentage d'amidon dans un grain à 12 % d'humidité est d'environ 66 % (maïs), 63
% (sorgho), 65 % (riz paddy), 81 % (riz blanchi).
- Les hétérosides
- Tanins contenus dans les enveloppes du sorgho et du mil sont également des
hétérosides qui renferment des composés cycliques du type benzène ou phénol
qui ne sont pas digestibles et peuvent même être antinutritionnels.
- Les lipides saponifiables sont ceux avec lesquels il est possible de fabriquer du savon
par hydrolyse en glycérol et acide gras, puis réaction de cet acide avec une base
(soude). Simple ou complexe (phospholipides)
- Les lipides insaponifiables sont constitués non plus avec du glycérol mais avec
d'autres acides gras. Exemples: le carotène; le cholestérol (obtenu à partir du stérol);
les cires: les terpènes (lipides du latex).
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
2.1 Matière sèche
c) LES PROTIDES
Matières organiques azotées. Outre le carbone, l'hydrogène et l'oxygène, elles
renferment de l'azote.
La teneur en protides est mesurée par dosage de l'azote (méthode KJELDAHL)
Elle maintient les structures cellulaires, elle permet le transport de gaz, de sels
minéraux, de colloïdes et assure une bonne conductibilité thermique.
c'est la définition employée par les utilisateurs et c'est celle qui est retenue pour
indiquer la teneur en eau qui sera donc le rapport du poids d'eau au poids total de
l'échantillon
H% = 100 ∗ 𝑃𝑒𝑎𝑢/(𝑃𝑚𝑠+Peau)
Ex: lorsque l'on parle d'un sorgho à 12 % d'humidité cela signifie que dans 100 g de
produit brut il y a 12 g d'eau
Ces réactions qui dans certaines conditions peuvent être accélérées, ralenties,
voire bloquées, consomment de l'énergie. Ce sont les glucides, et notamment
l'amidon, qui constituent la principale réserve d'énergie.
Différentes causes :
- Altérations mécaniques dues aux manutentions qui peuvent détériorer les
enveloppes du grain ou le briser, le rendant ainsi particulièrement sensible aux
autres facteurs d'altération.
- Attaques de déprédateurs extérieurs à la graine
- Altérations biochimiques et chimiques.
- Altérations microbiologiques.
La valeur de la qualité des produits est déterminée par des analyses, mesures et
tests de laboratoire très diversifiés.
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
4. Facteurs d'altération des grains
2.2. Vie du complexe grain - micro-organismes
2.2.1. Chaleur dégagée par une masse de grains
Jusqu'à 28 % d'humidité, le dégagement de chaleur double tous les 1,5 % d'humidité (au-delà
de 30 % l'influence de l'humidité sera plus faible: doublement tous les 6 % environ).
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
4. Facteurs d'altération des grains
2.2. Vie du complexe grain - micro-organismes
1.2.2.1. Chaleur dégagée par une masse de grains
La température joue un rôle très important dans la conservation des produits car
elle conditionne non seulement la vitesse de dégradation du complexe grain-
micro-organismes mais aussi la vitesse de développement des micro-organismes et
des insectes.
Pour les semences, la température constitue également un facteur essentiel de
conservation du pouvoir germinatif qui est détruit dès que l'on dépasse une
quarantaine de degrés pour les céréales et 350 pour les oléagineux.
Seuils moyens de développement:
Elle est également définie comme le rapport (en %) du poids de vapeur d'eau
contenu dans 1 kg d'air au poids maximum de vapeur que peut contenir cet air
lorsqu'il est saturé (à une température donnée).
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
4. Facteurs d'altération des grains
2.2. Vie du complexe grain - micro-organismes
2.2.3. Incidence de la teneur en eau
POIDS DE VAPEUR D'EAU CONTENU DANS 1 KG D'AIR SEC à DIVERSES TEMPÉRATURES
Température de l'air ° C 0 10 20 30 40
Poids maximum de vapeur d'eau (en g) 3,9 7,9 15,2 28,1 50,6
Température de l'air °C 50 60 70 80 90
Poids maximum de vapeur d'eau (en g) 89,5 158,5 289,7 580,0 1 559
Le réchauffage de l'air augmente la quantité d'eau vapeur qu'il peut contenir, il augmente
donc son «pouvoir séchant».
Exemple: Humidité relative d'un air à 40° C contenant 25,3 g de vapeur d'eau par
kilogramme
H % = 25,3/50,6 x 100 = 50 %
Application 1: Humidité relative de cet air contenant 25,3 g de vapeur d'eau par kilogramme
à 30° C
H % = 25,3/28,1 x 100 = 90 %
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
4. Facteurs d'altération des grains
2.2. Vie du complexe grain - micro-organismes
2.2.3. Incidence de la teneur en eau
Équilibre air-grain
Les grains et l'air interstitiel mis en contact prolongé tendent vers un équilibre
caractérisé par:
- une même température,
- une même tension de vapeur d'eau.
Pour chaque produit, cet équilibre est représenté par une «courbe d'équilibre
hygroscopique»tracée point par point.
Les micro-organismes associés aux grains sont les bactéries, les levures et les
moisissures.
Ces différents agents biologiques entrent en compétition lorsque les conditions du
milieu permettent leur présence simultanée.
Nous avons vu qu'ils peuvent se développer dans une plage de température
étendue de - 8° C à + 80° C et que par rapport à l'humidité relative de l'air, leurs
limites inférieures moyennes de développement sont les suivantes:
bactéries: 90 % - levures: 85 % - moisissures: 65 %
Ce sont donc les moisissures qui constituent la menace la plus fréquente en cours
de stockage.
Chapitre VI- Conséquences des actions des ravageurs sur
les qualités technologiques et nutritionnelles
4. Facteurs d'altération des grains
2.2. Vie du complexe grain - micro-organismes
2.3. Agents extérieurs de dégradation des grains
2.3.1. Insectes déprédateurs des stocks
Dans les centres de stockage en vrac les dégâts les plus importants sont souvent
ceux qu'ils provoquent la destruction des entrepôts.
Par ailleurs ces animaux transportent des parasites et peuvent être vecteurs de
diverses maladies: rage, peste bovine et porcine, etc.
Chapitre VI- Les impuretés et analyses des grains au cours
du stockage
TPE
1- Systèmes de stockage au Cameroun (3 étudiants)
(denrées stockées, modules de stockage (forces et limites), conditions de stockage,
amélioration du système de stockage, …)
5- Méthodes de lutte intégrée avancée dans la protection des denrées stockées (3 étudiants)
(états sur les méthodes de lutte, avantages et inconvénients, nouvelles informations sur les
méthodes de luttes et proposition sur les nouvelles méthodes de lutte avancée)
Améliorer le stockage de grains
Arachide
Lors de l'arrachage, l'humidité des gousses est de l'ordre de 40 à 50 % et il faut la ramener à 10 % pour que le battage
soit possible.
Par séchage au soleil
Par fumage
Grains,
Battage/vannage/triage
Ramener la teneur en eau à 11% par séchage
Trier (grains abimés, impuretés)
Traiter l’entrepôt
Respecter l’hygiène de l’entrepôt
Stockage (circulation d’air, hr)
Stockage en piles de sacs
Respecter les mesures préventives contre les aflatoxines (trier, température 25 à 30 % et hr 65 %)
FIFO
Pour un stockage de longue durée nécessitera des fumigations sous bâche ou dans des magasins étanches.
Conservation sous vide (triple ensachage)
Améliorer le stockage de grains
• Soja
• Battage/vannage/triage
• Ramener la teneur en eau à 11% par séchage
• Trier (grains abimés, impuretés)
• Traiter l’entrepôt
• Respecter l’hygiène de l’entrepôt
• Stockage (circulation d’air, hr)
• Stockage en piles de sacs
• Respecter les mesures préventives contre les aflatoxines (trier, température 20
à 25 % et hr 65 %)
• FIFO
Transformation
Arachide
Huile
Pâte
Tourteaux
Coques
• Soja
• Huile (consommation en augmentation 45 tonnes)
• Tourteaux (consommation en augmentation 200 tonnes)
• Concentrés de protéines
• Boissons
• Coques (riche en fibre)