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Sommaire
Introduction
A- LES BIOAGRESSEURS
A- LES BIOAGRESSEURS
1/LES ARTHROPODES : renferment les
1. Insectes (Mandibulates, Hexapodes)
2. Acariens (Chélicérates, Arachnides)
1.LES INSECTES
1.1. Classification des insectes
1.2. Morphologie externe et identification (Figure ci-dessous).
1.2.1. Appareil digestif sensibles aux lutte par les produits chimiques et biologiques
1.2.2. Autres appareils annexe
1.2.2. Le tégument chez les insectes
1.1.4.1. Structure et rôle
1.2.3. Système endocrinien ou hormonal
1.2.3.1. Rôle
1.2.4. Type de reproduction
1.2.4.1. Les différentes sortes de mue et la reproduction
1.2.4.2. La diapause
1.2.4.3. Les Facteurs déclenchant la mue
1.2.5. Ordres d’Insectes ravageurs
1.2.5.1. Ordre des Coléoptères
1.2.5.2. Ordre des Lépidoptères = Papillons
1.2.5.3. Ordre des Hémiptères
1.2.5.4. Ordre des Orthoptères
1.3. Influence des facteurs externes sur le développement des Insectes
1.4. Exemple d’identification d’insectes ravageurs des plantes (TP)
1.4.1. La lutte contre les cochenilles
1- ACARIENS (ARACHNIDES) PHYTOPHAGES
2.1. Relation physique d’acariens phytophages avec la plante (Tableau).
2.2. Cycle des acariens
2.3. Les méthodes de lutte
2.3.1. Méthodes chimiques
2.3.2. Méthodes biologiques
3. LES CHAMPIGNONS
3.1. Les macro-champignons
3.2. Les microchampignons et leur relation physique avec les plantes
3.3. Morphologie microscopique de quelques champignons pathogènes et utiles
3.4. Le cycle des champignons en générale
3.5. La lutte : se fait par différentes méthodes
3.5.1. Des champignons utiles contre les insectes ravageurs (alternative biologique)
3.5.2. Des champignons utiles pour lutter contre les phytopathogènes et pour la
stimulation et l’amélioration des rendements des plantes
3.6. L’impact économique des champignons phytopathogènes
3.Les BACTERIES
3.1. Principaux symptômes des bactérioses
3.2. Méthode de lutte
B- LES INTERACTIONS PLANTES/BIOAGRESSEURS
TP :
1- Observation, identification de quelques bio-agresseurs sur des échantillons de plantes (a-
insectes, b-champignons, c-bactéries) et identification des dommages causés (3 étudiants).
2- Essai d’une culture au champ et son interaction avec les bio agresseurs en comparaison
avec un témoin sain (3 étudiants) :
a- Analyse morphologique : Observation de symptômes et les variations morphologiques
chez les plantes attaquées par les bio agresseurs et les plantes saines (relation physique).
b- Analyse phytochimique : Extraction et étude de variation quantitative des substances
bioactives de défense (polyphénols, anthocyanes etc…) chez les végétaux (feuilles, fruits,
racines…) sains et attaqués par les bio-agresseurs (relation chimique).
Travail personnel :
- Recherche bibliographique sur les bio-agresseurs d’une espèce botanique et l’interaction
entre ces bio-agresseurs et cette plante. (Travail/sous-groupe : 3 étudiants).
- Culture d’une plante au choix à la maison (3 pots de 3 graines chacun) posé sur le balcon,
sur la fenêtre (à cause du Covid19 qui a empêché la présence sur place) et le suivi de
l’installation des bio-agresseurs (inventaire, photos, identification) et leur impact physique sur
la plante.
Introduction
L’accroissement de la population mondiale a engendré automatiquement l’augmentation de
production de produits alimentaires pour assurer la vie et éviter la famine qui conduit aux
problèmes existentiels et politiques graves pour les populations dans le monde.
Parmi les productions essentielles et de base qui demandes des techniques biotechnologiques
pour augmenter les rendements à l’hectare et des méthodes de protection phytosanitaire
meilleures pour l’obtention de produits sains et de qualité (les céréales, les oléagineux, les
plantes fourragères, les légumineuses, les cultures sucrières et fruitières, …etc) aux champs et
après le stockage.
Mais, ces productions sont exposées aux multiples agresseurs au niveau du sol ou sur les parties
aériennes (insectes, champignons, bactéries, nématodes et autres) qui provoquent des
problèmes sanitaires graves (racines, tiges, feuilles, fruits, fleurs) et des pertes de récoltes ou le
changement dans la morphologie ou la composition phytochimique. Ces attaques sont
maitrisées ou entravées par des traitements phytosanitaires d’origine chimiques ou biologiques
ou par des techniques agronomiques.
Ces bio-agresseurs sont attirés par des biomolécules synthétisées par la plante et qui sont
nécessaires à leur nutrition et leur développement. Mais ces bio-agresseurs provoquent par leur
attaques la dévalorisation du produit agricole par de la détérioration de la qualité et la
diminution de la quantité aux champs ou dans les lieus de stockage. Les pertes totales sont
d’environ 35% (avant et après récolte) dont ceux des ravageurs sont de 204Mt (14%), celles
des maladies sont de 135Mt (9%) et celles des mauvaises herbes sont de 167Mt (11%). Ces
pertes ont lieu au cours de la récolte, au cours du transport, au cours du séchage et au cours de
la transformation et au cours du stockage (silos, moulins). Ils sont difficiles à estimer en raison
de la variation géographique importante, de manque de modèles prédictifs, de manque de
moyens et de compétences spécifiques et de manque de structures de suivi.
Ces problèmes demandent la protection des denrées stockés dans un milieu confiné relativement
stable (silos), avec le contrôle continu des paramètres de stockage (T°C, HR) et la lutte contre
les bio-agresseurs en utilisant la protection technique, chimique ou biologique.
La relation de ces bio-agresseurs avec la plante s’explique par les pertes quantitatives et
qualitatives liées à la présence de toxines et de souillures diverses et le changement de la
composition chimiques du produit agricole et aussi par l’impact de la plante sur le bio-agresseur.
La première relation est d’ordre physique installée avec la plante et engendre l’apparition des
dommages visibles sur les organes de la plante, la deuxième est d’ordre chimique qui influe sur
la variation de la phytochimie de la plante liée à l’activation du système de défense après
l’attaque pour se défendre ou avant l’attaque pour attirer le bio-agresseur ou l’insecte utile par
la synthèse de nouvelles biomolécules.
A- LES BIOAGRESSEURS
Les bio-agresseurs se divisent en 3 groupes :
- Arthropodes : Insectes et Acariens dont un groupe sont des ennemis qui provoquent de
nombreux dommages sur les plantes et un autre groupe utile pour les plantes. Les ennemis sont
caractérisés par un taux de reproduction élevé et de développent rapide, une destruction des
cultures et des denrées stockées et des pertes quantitatives et qualitatives
- Micro-organismes : bactéries et champignons qui sont des agents de production de toxines
et mycotoxines, provoquent des nécroses et perte des plantes et des productions.
- Oiseaux et Rongeurs qui provoquent la destruction des stocks, des souillures et
l’introduction de pathogènes.
1.Les insectes
1.5. Classification des insectes
Règne : Animal (Pas de chloroplastes)
Embranchement : Arthropodes : qui sont des principaux ravageurs des plantes cultivées. Le
squelette externe est caractérisé par un corps segmenté, des appendices articulés et un Corps
recouvert de chitine.
Classe : Insectes
Est caractérisé d’un corps devisé en 3 parties : tête – thorax – abdomen et 3 paires de pattes,
2 paires d‛ailes et une paire d‛antennes segmentées.
Ce groupe représente 80% des animaux qui se trouvent dans tous les milieux : terre, air, eau ce
qui montre leur très grande adaptation à la température. Ils ont une très grande capacité de
reproduction et un squelette externe qui les protège.
1.6.1. Appareil digestif sensibles aux lutte par les produits chimiques et
biologiques
- L‛appareil digestif est composé de 3 parties : Le Stomodeum : Il sert à la pré- digestion des
aliments. Cette partie est renouvelée à chaque mue ; le Mésentéron : il sert à la digestion (grâce
aux enzymes contenues dans l‛estomac). Cette partie n‛est pas renouvelée à chaque mue. et le
Protodeum : il sert à l‛excrétion des déchets. Cette partie est renouvelée à chaque mue.
Cet appareil est carctérisé par sa capicité d’attaquer la plante par les pièces buccales spécifiques
et de broiyer les tessus végétaux, de synthétéser les substance nécéssaires à la digestion des
substances végétales qui favorisent le développement normal de l’insecte par la partie
mésantéron et protodéum (Figure 3).
Figure 3 : Tube digestif
- L’appareil respiratoire cible de lutte chymique et biologique: Il est constitué par un système
de trachées qui s‛ouvrent vers l‛extérieur par des stigmates (8 paires sur l‛abdomen, 2 paires
sur le thorax en général) (figure 4).
Figure 4 : Susthème réspiratoire
- Le sy st è me nerv e ux
Le système nerveux est constitué de 3 éléments : « 3 ganglions cérébroïdes fusionnés. Ce
systhème est la cible des traitements phytopharmaceutiques neurologiques pour empecher les
dommages sur les plantes par la désorientation des insectes (Figure 5).
Figure 5 : Système nerveux
1.6.2. Le tégument chez les insectes : sa connaissance est très importante dans la lutte
chimique et biologique
- Rôle
• Rôle de protection :
-Physique : protection contre les chocs
-Chimique : c’est une barrière imperméable à l‛eau mais pas au reste des substances exemples
les molécules utilisées dans la lutte chimiques et biologiques.
• Rôle d‛ornementation
La cuticule est très souvent colorée (+/- vivement) pour : Faire peur aux ennemis des insectes
(prédateurs et parasites) et pour l’Attraction sexuelle entre les femelles et les mâles et aussi
permet le phénomène de Mimétique au milieu pour se cacher des ennemies de l’insecte. (Figure
ci-dessous).
1.6.3.1. Rôle
Ce système assure, avec le système nerveux, la coordination des organes, il permet aussi à
l‛insecte d‛adapter sa physiologie aux conditions du milieu et de prendre en compte sa
modification.
Il est composé :
- d’Organes sécréteurs qui sont la Corpora cardiaca: qui sécrète une hormone qui va aller au
ganglion cérébroïde dans les cellules neurosécrétrices et la Corpora allata qui est reliées au
Corpora cardiaca et aux ganglions sous-oesophagien.
- d’Organes de stockage : qui sont les Glandes de mue soit ventrales (chez les primitifs), soit
thoracique chez les insectes holométaboles ou hétérométaboles. Ils restent toute la vie pour les
insectes sans ailes et disparaissent chez les ptérygotes à l‛âge adulte.
- Les neurohormone :
• L‛hormone thoracotrope sécrétée par Corpora cardiaca: Elle contrôle la sécrétion
de l‛hormone de mue et qui empêche l‛entrée en diapause.
• L‛hormone de mue l‛Ecdysone : sécrétée par les glandes de mue. Elle sert à
provoquer la stimulation de la mue.
Le nombre de mues larvaires est très variable d‛une espèce à l‛autre, voire d‛un sexe à l‛autre.
Ce nombre peut aussi varier en fonction de l‛alimentation et des hormones. Les mues nymphale
(stade nymphale) et imaginale (stade adulte) sont toujours les mêmes selon les espèces.
a- Cycle de développement
Cycle de développement holométabole du Hanneton commun (Coléoptère)
- Exemple un holométabole du Hanneton commun (Coléoptère) : duré du cycle est de 3 ans.
- Exemple de capacité de prolifération d’un coléoptère Tribolium castaneum:
Il peut reproduire 70 individus dans les conditions optimales par génération. Une génération
tous les 28 jours. La descendance théorique d’un couple est calculée (2 générations coexistent).
Au 1er mois 2x70 = 140, au 2ème mois 140x70 = 9800 et au 3ème mois 9800x70 = 686000.
Larve = ver blanc phytophage
Oviscapte long
Les femelles sont fixées et possèdent une protection solide cireuse de cire ou de laque ou de
filaments avec un diamètre de 1 à 4 mm, de couleur blanche, noire, marron ou jaune et de forme
ronde, ovale ou allongée.
Les mâles sont ailés et plus petits.
Figure : Différente formes et couleurs de femelles de cochenilles et du male ailé sur plantes
• Cycle évolutif
Les femelles fécondées passent l’hiver sur les rameaux. Au printemps (avril à juin), les œufs
sont déposés sous le bouclier maternel. Les larves apparaissent 15 jours plus tard. Elles se
dispersent pour chercher le meilleur site d’alimentation (mobiles) puis se fixent définitivement
et acquièrent leur bouclier ou carapace pour se protéger. Le développement se poursuit en une
série de mues successives. Les cochenilles hivernent à tous les stades selon les espèces : (œufs
; larves du 1er au 2ème stade ; adultes) sur les plantes hôtes.
L2
L1 mobile
Femelle Œuf
adulte Mal adulte
ailé
L2
b
d
Les individus se trouvent sur les feuilles principalement aux revers du limbe au voisinage des
nervures principales ; sur les tiges ; sur les pétioles et boutons floraux. Les acariens phytophages
s'alimentent aux dépends des cellules épidermiques des végétaux dont ils aspirent le
cytoplasme.
La plupart des acariens phytophage se reproduisent par l‘ intermédiaire d‘ œufs. Ces derniers
peuvent être de deux sortes ; œufs d'hiver et œufs d'été. L'incubation des œufs est conditionnée
par la température et le degré hygrométrique de l'air.
2.3.1. Méthodes chimiques : soit par des insecticides-acaricides à action systémique tels que :
- Le Diméthoate ; 30g de M.A./hl
- Le Formothion ; 40g de M.A./hl
- Le Mévinphos ; 35g de M.A./hl
- l'Ométhoate ; 60g de M.A./hl
- L'Oxydéméton-méthyl ; 25g de M.A./hl
3.LES CHAMPIGNONS
Le groupe des champignons appartient à un règne à part. Le champignon est un saprophyte : il
a besoin de matière en décomposition plus ou moins avancée pour se développer. Ce n'est ni un
animal ni un végétal... Les cellules ont des parois comme les végétaux, mais elles n'ont pas
de chloroplaste ; est un hétérotrophe : il se nourrit comme un animal.
Les champignons sont la principale cause de maladies chez les plantes et sont responsables
d'environ 70 % des maladies des plantes cultivées. On estime entre dix mille et quinze mille
espèces du type champignons ou pseudo-champignons susceptibles d'infecter les plantes
(contre une cinquantaine susceptible d'infecter l'homme).
Les pertes économiques annuelles dues aux maladies fongiques dans l'agriculture mondiale,
avant et après la récolte, étaient estimées en 2003 à plus de 200 milliards d'euros, et le coût
annuel des traitements fongicides s'élève pour les seuls États-Unis à plus de 600 millions de
dollars3.
La colonisation de l'hôte par les champignons phytopathogènes (ou par d'autres agents
pathogènes) peut se faire selon deux modes principaux :
- Biotrophe : lorsque l'agent pathogène colonise des tissus vivants, ils montrent une grande
spécialisation souvent à l'égard d'une seule espèce végétale. La plupart des espèces biotrophes
sont des parasites obligatoires, avec une phase de survie saprophyte limitée. Il est généralement
impossible de les cultiver artificiellement à quelques exceptions près comme Podosphaera
fusca ou Blumeria graminis.
- Nécrotrophe lorsqu'il tue les cellules végétales, à l'aide de toxines, avant de les coloniser. Ils
admettent généralement une vaste gamme de plantes hôtes
- Hémibiotrophes est une catégorie intermédiaire qui commencent par une phase biotrophe
avant de devenir nécrotrophes.
Les deux groupes les plus importants de champignons phytopathogènes biotrophes sont ceux
qui provoquent les rouilles (Basidiomycètes) et les oïdiums (Ascomycètes) :
- Magnaporthe oryzae, agent de la pyriculariose du riz ;
- Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise ;
- Puccinia spp., agents de rouilles affectant notamment les Poaceae (dont les céréales et plus
particulièrement le blé) ;
- Fusarium graminearum, Puccinia recondita sur feuille de blé (Triticum aestivum) et de
la fusariose ou gale du blé ;
- Fusarium oxysporum, agent de la fusariose vasculaire qui affecte de nombreuses plantes
cultivées ;
- Blumeria graminis, agent de l'oïdium des céréales ;
- Mycosphaerella graminicola, agent de la septoriose du blé ;
- Colletotrichum spp., agents des anthracnoses affectant de nombreuses plantes, notamment
arbres fruitiers, plantes maraîchères et ornementales, et causant des pertes post-récolte
importantes chez les fruits et légumes entreposés ;
- Ustilago maydis, agent du charbon du maïs et organisme modèle pour la recherche en
phytopathologie et en génétique des plantes ;
- Melampsora lini, agent de la rouille du lin, qui doit sa place dans le classement à son rôle de
« système modèle » pour l'étude de l'immunité chez les plantes.
Fusariose
Orange/pourriture grise. vasculaire/feuilles
jaunies + ponctuations
mildiou
noires.
(Phytophthora
infestans)
Symptômes de l'oïdium du blé
Rouilles:
Puccinia
agent de la septoriose du
recondita
blé /blé
Anthracnose/vigne/Elsin
oe ampelina/grains de Phytophthora
raisin Ustilago maydis sur du
infestans : mildiou Botrytis cinerea
maïs (Zea mays)
3.3. Morphologie microscopique de quelques champignons pathogènes et utiles
Fusarium
moisissures Phytophthora
Mildiou: P. infestans parasite des racines
Trichophyton
Penicillium notatum utile mycose de la peau
Aspergillus: utile transforme
l'amidon en Maltose
Cladosporium
Botrytis cinerea moisissures
Fusarium D’intérieure
fusarioses
Trichoderma
microchampignons
Alternaria alternata
Candida albicans
3.4. Le cycle des champignons en générale
3.6. L’impact économique des champignons phytopathogènes : Les pertes des productions
liées aux pathogènes engendrent la diminution du produit destiné à l’alimentation et
l’élévation de son cout économiques ce qui provoque l’apparition des problèmes
économiques internes et externes.
Exemple :
L’oïdium sur le Blé : provoque la perte de 10 qx/ha sur les variétés sensibles
La septoriose sur le Blé : provoque la perte de 40% de perte sur les rendements
La pyriculariose sur le Riz : ce produit offre l’alimentation de 60 M personnes. Cette maladie
provoque une perte énorme plus un l’impacts qualitatifs : la présence de mycotoxines atteint sa
qualité nutritive et organoleptique
La pourriture grise sur Vigne : provoque la perte de 20% des récoltes mondiales
3.Les BACTERIES
En agronomie nous avons d’une part, des bactéries utiles qui sont utilisé pour lutter contres les
ravageurs et celles qui facilitent l’absorption des plantes pour les éléments nutritifs du sol et
d’autre part, les bactéries phytopathogènes ennemis des plantes.
Les bactéries phytopathogènes sont des bactéries responsables de maladies bactériennes ou
bactérioses chez les végétaux entre autres, chancres et pourriture molles. Elles appartiennent
aux genres suivants : Acidovorax, Agrobacterium, Burkholderia, Clavibacter, Erwinia, Pantoea,
Pectobacterium, Pseudomonas, Ralstonia, Streptomyces, Xanthomonas, Xylella, Phytoplasma
et Spiroplasma. Il existe deux types de parois bactériennes : on détermine leur nature par des
colorations Gram au laboratoire.
• Les bactéries Gram + fixent la coloration de Gram, les bactéries apparaissent de
couleur violette.
• Les bactéries Gram – ne fixent pas la coloration et apparaissent roses après le
traitement. Leur paroi bactérienne est doublée d’une nouvelle membrane riche
en phospholipides et liposaccharides qui empêchent la coloration violette de se fixer.
Introduction
Les écosystèmes ne consistent pas seulement en un assemblage d’espèces (biocénose) vivant
dans un milieu physico-chimique (biotope). Ces espèces interagissent continuellement et ces
relations sont une force de cohésion entre toutes les parties de la biocénose. Les relations plante-
animal font parties de ces forces et facteurs ayant une influence sur l’écologie et l’évolution.
Chez les plantes, les angiospermes sont la division végétale la plus associée aux animaux et de
très nombreux insectes et vertébrés, soit en tant qu’herbivore ou dans une relation symbiotique.
Les adaptations que présentent ces acteurs dans ces relations sont parfois issues du processus
de coévolution. Chacun s’adapte aux caractéristiques déjà présentes de son partenaire, qu’on
appel changements évolutifs qui s’alternent, l’un répondant à l’autre et vice-versa, ce qui les
mène à un certain degré de spécialisation l’un pour l’autre.
Les structures physiques des organismes, leur comportement, leur biochimie, sont des éléments
pouvant être modulés par la coévolution entre deux espèces ou même se dérouler entre deux
guildes incluant plusieurs espèces de chaque côté (coévolution diffuse).
« La coévolution peut être définie comme un changement évolutif dans un trait de vie des
individus d’une population en réponse à un trait de vie des individus d’une seconde
population. »
La biodiversité, et par conséquent la santé des écosystèmes aussi, dépend grandement des
interactions plante-animal en générale. Les populations humaines obtiennent des services des
écosystèmes à valeur immense. Le maintien de ces services passe par la protection et la gestion
des écosystèmes et de leur biodiversité et le plaisir d’explorer et de comprendre ces interactions.
Plusieurs activités et phénomènes menacent les relations plantes-animaux, soit en interférant
directement ou en affectant un autre élément de la communauté biologique qui éventuellement
viendra à affecter les interactions (destruction de la forêt amazonienne).
La disparition des végétaux engendre la disparition du règne animale directement aussitôt.
Inversement, à la disparition des animaux, on n’assisterait pas au désastre précédent
directement. Les individus existants continueraient de vivre sans problème et la plupart des
espèces pourraient encore se reproduire. Les relations entre la plante et l’animal sont :
L’alimentation, la reproduction, le déplacement, la défense, etc. Elles peuvent être considérées
comme étant de la prédation, de la compétition ou une symbiose.
La plasticité phénotypique, la « réponse » du phénotype (les traits d’un individu) aux conditions
de l’environnement, pourrait également sauver des espèces qui nous semblent dépendre
étroitement des animaux pour leur reproduction.
Donc, le règne n’est pas menacé, mais des espèces, genres et même des familles seraient voués
à l’extinction. La composition spécifique et la structure des communautés seraient modifiées et
des espèces et écosystèmes entiers disparaîtraient. (Ex : troupeaux de grands mammifères/la
savane africaine).
Malgré leur abondance, les relations plantes-animaux sont relativement peu connues. Leur
importance est souvent sous-estimée par une vision trop simpliste des écosystèmes.
1. La diversité des relations plantes-animaux : il peut s’agir d’une relation exclusive entre
deux espèces ou impliquant plusieurs acteurs des deux côtés (relation diffuse).
L’ordre des insectes est le groupe de pollinisateur le plus large et le plus diversifié. Les abeilles,
symbole par excellence de la pollinisation, entre 25 000 et 30 000 espèces, toutes des visiteuses
obligatoires des fleurs. S’ajoutant les fourmis, mouches, papillons de nuit et de jour,
coléoptères, guêpes, etc. (figure ci-dessous : exemple de ravageurs et d’auxiliaires).
Les oiseaux, six groupes phylogénétiquement indépendants : Les colibris en particulier avec
adaptation morphologique pour se nourrir du nectar des fleurs qui ont une forme particulière
pour les attirer.
Les chauves-souris, en Amérique, plus de 500 espèces de plantes pollinisent les fleurs qui ne
s’ouvrent que la nuit, surtout pour les plantes ayant une distribution éparse (forets).
Les plantes renferment différents types de substances nourricières selon le tissu ou l’organe
végétal. La substance existante dans le tissus conducteur (phloème et xylème) est la sève qui
coule dans le xylème et le phloème riche en sucre, substance recherchée par les homoptères
principalement. La substance extracellulaire le nectar est recherchée par les abeilles, les
lépidoptères adultes. D’autre recherche les parties foliacées (larves et adultes) ou l’amidon des
grains (larves et adultes) ou le pulpe de fruit (larves) ou le xylème (larves) pour l’ingestion
directe complète.
5.2.3. Miellat
Le miellat est une substance riche en sucre excrétée sur la plante par les insectes piqueurs-
suceurs se nourrissant de la sève élaborée (homoptères : pucerons, cochenilles, psylles).
Certains insectes viennent s’en nourrir. Il est principalement récolté par les fourmis, qui
chassent les pucerons ravageurs, mais également par les abeilles à miel en complément ou
remplacement du nectar, ou par certaines guêpes pour la nutrition.
5.2.4. La plante en tant qu’abri/refuge
Les insectes peuvent également se trouver sur une plante pour effectuer une étape de leur cycle
(oviposition5, diapause …). La plante leur sert alors d’hébergement.
Ce choix se fait souvent en lien avec le potentiel nourricier du site. Pour le choix du site de
ponte par exemple, la femelle cherchera un site qui puisse offrir une nourriture adaptée à sa
progéniture. Pour la diapause hivernale, la plante choisie est souvent une plante permettant de
fournir des ressources nutritives au printemps. Elle peut également fournir un véritable abri
pour se protéger des ennemies.
6.1. Les substances olfactives : reconnues par les sensilles olfactives, que l’on trouve
essentiellement sur les palpes et les antennes de l’insecte. Ces substances vont permettre
d’attirer les insectes à distance. Un exemple est le développement par les plantes d’analogue de
phéromones pour attirer les insectes dont elles ont besoin pour se reproduire et/ou repousser
leurs ennemis. C’est le cas par exemple de l’orchidée Ophrys abeille qui synthétisent des
analogues de phéromones sexuelles d’abeille.
6.2. Les substances gustatives reconnues par les sensilles gustatives, que l’on trouve sur les
pièces buccales, mais aussi sur les pattes. Ces substances vont permettre à l’insecte de s’assurer
que la plante sur laquelle il se trouve est bien sa plante hôte, et à la plante de maintenir/repousser
l’insecte une fois qu’il sera sur la plante.
La vision qui ressort de ces 2 organes est différente de la vision humaine. Elle permet une bonne
appréciation des distances, une perception des contrastes ainsi que la détection de la direction
dans laquelle la lumière est polarisée.
Ocelles
Yeux composéss
Les insectes ne voyant pas les plantes telles que nous les voyons, ils ne sont pas sensibles aux
mêmes signaux que nous. En conséquence, les plantes entomogames ont adapté la morphologie
de leur fleur à la morphologie de certaines espèces d’insectes pour attirer au mieux ce groupe
d’insectes :
× Forme qui rend la ressource nutritive accessible (aux insectes bénéfiques à la plante) ;
× Fleur de grande taille plus visible, floraison longue ;
× Présence de points/lignes sur les pétales visibles dans l’UV indiquant la position de nectaires
;
× Présence d’une « piste d’atterrissage » (ex : labelle des orchidées, ombelle d’Apiacées) …
Par exemple, les syrphes aphidiphages sont des insectes bénéfiques pour les plantes, aussi bien
au stade adulte qu’au stade larvaire.
Les larves sont des auxiliaires de lutte biologique, voraces consommatrices de pucerons
(plusieurs dizaines /jour). Les adultes, quant à eux, sont des pollinisateurs plutôt très spécialisés.
Ils viennent sur les plantes pour y consommer du nectar (source d’énergie) et du pollen (source
de protéines, lipides et vitamines). Cette source d’énergie leur sert notamment comme carburant
pour le vol. En effet, ils possèdent des capacités de vol très importantes, leur permettant un vol
rapide, sur de longues distances. Ils sont d’avantage attirés par les inflorescences jaunes ou
blanches, et les fleurs actinomorphes (symétrie radiale). La plupart des syrphes ont des pièces
buccales courtes et préfèrent donc les fleurs sur lesquelles le nectar et pollen sont facilement
accessibles. On retrouve donc en particulier les adultes sur Apiacées et Astéracées. On les
observe d’ailleurs fréquemment lorsqu’ils butinent en vol stationnaire sans se poser. Le choix
du lieu de ponte fait appel à d’autres critères puisqu’ils cherchent alors un lieu où de la
nourriture.
La culture de maïs est soumise à une technique agronomique de lutte biologique qui inclue une
culture d’une plante répulsive en intercalaire et d’une autre plante piège en bordure de la
parcelle, dans le but de protéger d’une manière biologique cette culture céréalière d’importance
économique qui sert à la consommation humaine et animale et pour l’industrie, pour extraction
de l’huile de maïs. (Figure ci-dessous).
La stimulation des défenses naturelles des végétaux cultivés consiste, selon un principe qui
rappelle celui de la vaccination, à activer le système de défense des cultures de sorte qu'elles se
trouvent en état de résistance au moment d'une éventuelle agression.
Le mode d'action d’un Stimulateur des Défenses Naturelles (SDN) repose sur le déclenchement
de mécanismes de défenses propres à la plante pour lutter contre un bioagresseur. Les molécules
qui induisent cette résistance sont appelées « éliciteurs » ou « Stimulateurs des Défenses
naturelles des Plantes » « SDP »). Ce sont des molécules qui sont reconnues par les plantes soit
comme le signal initial d’une agression (étape 1), soit comme des signaux d’alerte intervenant
dans la cascade de signalisation (étape 2).
Les SDP peuvent être d’origine naturelle ou de synthèse, mais sont soumis dans les deux cas à
la règlementation en vigueur concernant la mise sur le marché des produits
phytopharmaceutiques (Règlement CE n°1107/2009). Selon leurs natures, certains restent dans
le champ du biocontrôle (micro-organisme, substances naturelles) ; d’autres non.
Les traitements à l’aide de SDP doivent être positionnés en préventif et renouvelés car leur
persistance d’action est limitée. Il arrive de plus que les plantes ne soient pas réceptives au
moment du traitement (notamment si elles sont soumises à des stress abiotiques). Au-delà d’une
certaine pression parasitaire, un traitement chimique d’appoint est recommandé.
Le processus de mise en œuvre des défenses au sein d’une plante se déroule en 2 phases :
3.2. Défenses passives
La première des défenses, c'est la barrière physique, qui empêche l'agresseur de pénétrer dans
la plante. Pour cela, le feuillage peut présenter une cuticule plus ou moins épaisse, voire cireuse,
ce qui rend l'accès plus difficile à l'intérieur des cellules de l'épiderme foliaire. La paroi
pectocellulosique est une protection supplémentaire : elle entoure chaque cellule végétale et
freine la progression du bio-agresseur.
Parenchyme
médullaire
Canal résinifère
Phloème
Xylème
Parenchyme palissadique
chlorophyllien
Epiderme +
sclérenchyme
Mécanismes physiques
Objectif : Stopper la propagation de la maladie
Rapide et localisée cette action appelée
Autodestruction des cellules infectées hypersensibilité, empêche le pathogène de
progresser dans les tissus sains
Objectif : Freiner l'invasion du végétal
Cette barrière mécanique permet de lutter contre
l’action d’enzymes qui attaquent la paroi
cellulaire végétale. Pour mettre en place cette
Renforcement des parois cellulaires barrière, la plante synthétise diverses
macromolécules en particulier de la lignine
Mécanismes bio-chimiques
Objectif : Dégrader la paroi du pathogène
Protéines ayant des activités enzymatiques
Production de protéines PR (glucanase, chitinase) qui permettent de
dégrader la paroi du pathogène
Production de phytoalexines Objectif : Détruire le pathogène
Les phytoalexines sont des composés
antimicrobiens de différentes natures chimiques
(composés phénoliques en particulier)
synthétisés et accumulés par la plante
Déclenchement de résistance systémique Objectif : Protéger l'ensemble de la plante
acquise Suite à une attaque par un agent pathogène, les
cellules de la plante produisent un « messager
», (acide salicylique par exemple) qui déclenche
l’activation de mécanismes de défense dans la
plante entière
- Les allomones sont des substances produites ou acquises par un organisme et qui
induisent chez l’espèce réceptrice une réponse comportementale ou physiologique favorable à
l’organisme émetteur et non à l’individu récepteur (Brown, 1968). Ces entomologiques et les
plantes hôtes sont conditionnées par différents caractères physiques des végétaux tels que la
taille, la forme, la présence de cires épicuticulaires et de trichomes, le stade phénologique et la
couleur de la plante (Mangold, 1978; Berenbaum, 1995) mais aussi par des facteurs chimiques
tels que la présence de métabolites secondaires (Vet et Dicke, 1992; Harborne 1993).
- Au contraire, les kairomones sont bénéfiques au récepteur du stimulus et non à
l’émetteur. Certaines substances stimulent la nutrition ou l’oviposition d’un nombre limité
d’espèces de phytophages sur une plante et fonctionnent également comme répulsif de
nombreuses autres espèces ravageurs de cette plante. Lorsque cette substance joue le rôle de
stimulant, c’est une kairomone alors qu’elle est une allomone lorsqu’elle est répulsive.
- Les « synomones » sont utilisé lorsque le médiateur chimique est responsable.
d’interactions mutuelles (Nordlund et Lewis, 1976). L’effet favorable de ces substances se
traduit chez l’émetteur et le récepteur. C’est notamment le cas dans les relations symbiotiques.
Toute communauté est basée sur au moins trois niveaux trophiques. L’étude des interactions
plantes - insectes intègre le 3ème niveau trophique qui est les prédateurs et les parasites
entomophages qui participent à la défense de la plante (Price et al., 1981). A chaque espèce
végétale une entomofaune associée et s’est adaptée et spécialisée (Harborne, 1993) et ne
subissent pas de toxicité et dans la plupart des cas, ont développé la capacité d’utiliser ces
molécules végétales pour leur propre avantage (Lamb, 1989) comme kairomones pour localiser
la plante hôte et s’alimenter, et comme allomones comme défense envers les parasites et les
prédateurs entomophages (Vet et Dicke, 1992) et comme synomones, au détriment des insectes
phytophages et au bénéfice de la plante hôte.
L’insecte entomophage auxiliaire qui se déplace sur la plante rencontre divers caractères
morphologiques (poils, trichomes : substance gluantes) de la plante qui peuvent influencer le
succès de recherche et l’efficacité de contrôle des agents phytophages et peuvent empêcher le
déplacement (Obrycki et Tauber, 1984) ou produire des molécules répulsives ou toxiques
(Obricki, 1986) envers ces auxiliaires.
–La résistance physiologique s’exprime au niveau des tissus et organes ; elle est caractérisée
par une diminution de la pénétration ou par une augmentation de l’excrétion des insecticides :
Des modifications affectant la physiologie de l’insecte peuvent être à la base de la résistance
aux molécules toxiques : la cinétique de pénétration, la séquestration ou l’excrétion. La
molécule toxique pourra être dégradé par les systèmes de détoxication et aura peu d’effet. Pour
comprendre ce mécanisme physiologique de résistance, il faut étudier la composition de la
cuticule et de la paroi du tube digestif.
–La résistance biochimique se situe au niveau ce l l u l a i r e; elle consiste d’une part, en une
augmentation de l’activité enzymatique des systèmes de détoxication et d’autre part, en une
diminution de l’affinité des sites d’action vis-à-vis des insecticides. Ces mécanismes sont très
divers, bien que tous aient pour résultat ultime de diminuer l’action toxique de la molécule
toxique considérée : Au moment où l’insecte entre en contact avec la molécule toxique, ce
dernier pénètre dans l’organisme et atteint, plus ou moins rapidement, au niveau cellulaire,
les protéines et les enzymes cibles dont il entrave le fonctionnement normal. On distingue
à cet égard deux types de modifications: (a) une activité accrue des systèmes de dégradation
des xénobiotiques (et donc des molécules toxiques), et (b) une modification de la cible de la
molécule toxique devenant capable de fonctionner correctement malgré la présence de cette
dernière.
La majorité des plantes ont la capacité de se défendre face à l’attaque des phytophages qui leur
sont inféodés. Certaines toxines sont dangereuses pour tous les animaux, phytophages ou non,
d’autres ont des organismes cibles bien spécifiques. La réponse de l’animal varie donc
considérablement en fonction de l’espèce considérée. Certains insectes peuvent s’adapter à
différentes classes de métabolites secondaires, ils peuvent également s’en servir comme
précurseurs de phéromones ou de substance de défense. Douze classes de toxines produites par
les plantes peuvent être utilisées par les ravageurs phytophages et être stockées pour se protéger
de leurs prédateurs naturels (Aflatoxines, Alcaloïdes, Furanocoumarines, Glucosinolates
Glycosides, Iridoïdes, Isoflavonoïdes, Lectines, Polyacétylènes, Quinones, Saponines,
Sesquiterpène lactones). Les insectes ont évolué face à ces systèmes de défense chimique
végétale. Etant des organismes très spécialisés et guidé par les substances allélochimiques
existantes dans la plante (polyphages, olygophages, monophages), ils peuvent s’adapter
biochimiquement en développant des mécanismes de détoxication qui leur permettent de
neutraliser la toxicité de certaines substances. Des adaptations anatomiques peuvent également
être initiée pour assimiler de nouvelles nourritures végétales. Les ravageurs peuvent développer
de nouvelles habitudes alimentaires, s’adapter à un nouveau goût.
TP :
1- Observation et reconnaissance de quelques bio-agresseurs des plantes (a-insectes, b-
champignons, c-bactéries) et leur impact physique sur la plante.
2- Essai comparatif d’une culture au champ et son interaction avec les bio agresseurs :
Travail personnel :
- Recherche bibliographique sur les bio-agresseurs d’une espèce botanique et les l’interaction
entre ces bio-agresseurs et cette plante. (Travail/sous-groupe).
- Culture de deux plantes appartenant à deux familles différentes au choix à la maison (3
pots/plante, 3 graines/pot) posés sur le balcon, la fenêtre ou à l’extérieur si possible, observation
et suivi de l’installation des bio-agresseurs sur la plante (identification et inventaire/mettre dans
des boites) et expliquer leur impact physique sur la plante (photos des dommages causés sur les
organes) (ce travail devait se fait sur champs mais à cause du Covid19 nous devons le réaliser
chez nous).