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Nous allons examiner ici ces facteurs et les mécanismes mis au point
par les êtres vivants pour limiter l'effet de certaines perturbations.
A‐Les facteurs abiotiques
1‐ Les facteurs physiques
1‐La lumière
2‐La température
3‐L'agitation
2‐La température
3‐L'agitation
A l'inverse, les espèces vivant dans des zones moins éclairées sont
dites sciaphiles .
2‐La température
3‐L'agitation
2‐La température
3‐L'agitation
2‐La température
3‐L'agitation
*Sur les fonds détritiques (sable et vase), la diversité des modes de vie est moindre.
On y rencontre des fouisseurs (comme les vers, qui peuvent élaborer des galeries), des
prédateurs errants et des animaux simplement fichés dans le sédiment, comme les
vérétilles.
Les animaux fixés à demeure et qui ne peuvent se déplacer sont dits sessiles (c'est le
cas des gorgones, des bryozoaires, etc.). Les animaux qui pourraient se déplacer mais
qui bougent peu sont dits sédentaires (chitons, échinodermes, patelles, etc.). Les
autres animaux sont qualifiés d'errants.
Enfin, certains animaux ne sont inféodés à aucun type de substrat, pour la bonne
raison qu'ils vivent en pleine eau (méduses, poissons, etc.). Ces animaux sont
appelés pélagiques, par opposition aux animaux vivant sur le fond qui sont
appelés benthiques. Ceci ne signifie pas qu'ils ne sont pas sensibles aux autres facteurs
cités précédemment.
1‐La lumière
2‐La température
3‐L'agitation
2‐la salinité
3‐le Ph
5‐la pollution
1‐L'humectation
2‐la salinité
3‐le Ph
5‐la pollution
Le degré d'humectation du milieu détermine pour une large part la zonation de la partie
émergée du littoral (étage suppralittoral) et de l'étage médiolittoral :
*Les espèces les plus sensibles à l'émersion seront rencontrées dans l'horizon inférieur du
médiolittoral.
*Les espèces qui, au contraire, ne nécessitent qu'une humectation légère apportée par les
embruns se rencontreront dans l'horizon supérieur du suppralittoral.
*Les espèces qui ne supportent pas une immersion permanente seront généralement
rencontrées dans l'étage suppralittoral (mais, à marée basse, les espèces inféodées à l'étage
suppralittoral, comme les insectes, peuvent évidemment vaquer librement dans l'espace laissé
momentanément libre par la mer).
Les mécanismes mis au point par les animaux ou les végétaux pour résister à ces émersions sont
diversifiés :
*rétention d'eau
*vie ralentie
2‐la salinité
3‐le Ph
5‐la pollution
*Certaines espèces peuvent supporter de très fortes variations de salinité.
Ces espèces sont dites euryhalines. On les rencontre fréquemment dans les estuaires ou les
lagunes, mais également dans les mares, où l'évaporation peut accroître très rapidement la
salinité.
Ces animaux ou ces végétaux vivent donc essentiellement dans les eaux superficielles, où elles
bénéficient d'un avantage compétitif.
*Il faut noter que bien peu d'animaux sont capables de vivre alternativement en eau
douce et en eau de mer.
Ceci est notamment le cas des poissons migrateurs amphibiotiques (par opposition aux
migrateurs holobiotiques qui ne migrent qu'en mer ou qu'en eau douce), comme le saumon et
l'anguille.
Ces animaux doivent modifier radicalement leur comportement physiologique lorsqu'ils
changent de milieu : en eau douce, l'eau pénètre dans leur sang par osmose et tend à diluer le
plasma sanguin.
Le poisson doit donc uriner fréquemment pour compenser cette dilution (et boire peu). Au
contraire, la concentration en sel du plasma à tendance à s'accroître en eau de mer, la salinité
de l'eau de mer (environ 30 g/l) étant supérieure à celle du sang [raccourci simplificateur que
voudront bien me pardonner les puristes, je développerai peut‐être plus tard la notion
d'osmomolalité...]. L'animal doit donc boire fréquemment et uriner peu.
1‐L'humectation
2‐la salinité
3‐le Ph
5‐la pollution
Le pH (potentiel hydrogène ) du milieu joue un rôle fondamental dans la répartition des
espèces.
Ce paramètre peut varier de manière très importante dans les mares de l'espace médiolittoral,
le pH étant directement lié à la concentration en gaz carbonique de l'eau, et donc notamment à
la respiration des espèces végétales ou animales.
Il est par contre stable au large, la valeur moyenne des eaux marines superficielles étant
légèrement supérieure à 8. L'eau de mer dispose naturellement d'un pouvoir tampon
important, qui limite les variations de pH.
Les eaux douces sont, sur ce point, nettement plus fragiles et il n'est pas rare d'observer dans
un milieu eutrophisé (très riche en algues, des variations sur la journée allant de 4 (en fin de
nuit, les algues ayant relargué des quantités importantes de gaz carbonique) à 10 (en fin de
journée), ce que les espèces animales supportent très difficilement.
1‐L'humectation
2‐la salinité
3‐le Ph
5‐la pollution
La nature chimique du substrat peut parfois jouer un rôle important pour la
fixation de certaines espèces animales ou végétales.
2‐la salinité
3‐le Ph
5‐la pollution
La pollution des eaux peut modifier localement de façon très importante les caractéristiques
chimiques des eaux. Certaines espèces supportent très bien des élévations importantes de
concentration en certains éléments. Pour ne citer que deux exemples, qui sont souvent
symptomatiques d'une pollution d'origine anthropique,
on peut citer le soufre (espèces dites thiophiles) ou l'azote (espèces dites nitrophiles). La
rencontre de telles espèces est en général l'indication d'un milieu dégradé.
Elles peuvent naturellement exister dans des zones saines, mais la compétition qui les oppose
alors aux autres espèces tourne rarement en leur faveur. Certaines espèces animales ou
végétales sont au contraire représentatives d'une eau de bonne qualité. La posidonie est un bon
exemple d'un tel indicateur.
Contrairement au parasitisme, aucun des deux individus commensaux n'est lésé par
cette association. Le commensalisme est relativement fréquent en milieu marin, et le
plongeur n'aura donc que peu de difficultés à découvrir sur le terrain ce type
d'association.