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Nos graphistes font tout leur possible pour les réaliser au plus vite.
1. Lithosphère océanique (10 points)
Introduction :
Astuce
Pour répondre à la question posée, deux démarches sont acceptées par les
correcteur·rice·s :
partir des expériences proposées par le sujet pour les relier ensuite à ses
connaissances.
IMG01
Astuce
Une fois mises en place, les roches du plancher océanique vont s’éloigner de
l’axe de la dorsale au gré des forces de convergence.
IMG02
Conclusion :
Astuce
Ce travail est une analyse de documents, il est donc logique de commencer par
leur observation.
Vous êtes libre de traiter les documents dans l’ordre que vous désirez, mais l’ordre
proposé par le sujet est en général cohérent.
Vous ne devrez pas hésiter à rajouter des connaissances, notamment dans les
conclusions.
Introduction :
L’humain vit en étroite relation avec les écosystèmes. Il les exploite pour ses
loisirs, ses besoins, et en tirent certaines ressources. On parle même de
« services écosystémiques » rendus, notamment, par les forêts. Pourtant, les
milieux forestiers restent fragiles, et soumis aux risques d’incendies.
Comment une forêt évolue-t-elle et se reconstitue-t-elle après un incendie ?
Voici ce que nous observons. En 2005, la funaire est devenue la plante principale
au centre de la région incendiée, alors que l’épilobe était majoritaire au nord. En
2007, l’épilobe progresse et devient majoritaire sur la quasi-totalité de la zone
incendiée.
La funaire et l’épilobe se sont installées rapidement sur les sols nus. Une fois la
recolonisation effective, l’épilobe a fini par remplacer la funaire.
Les êtres vivants végétaux recolonisent les zones incendiées en s’appuyant sur les
espèces pionnières : c’est pourquoi celles-ci sont majoritairement représentées
durant les quatre années qui succèdent à l’incendie.
Les insectes xylophages sont bien plus représentés dans la zone incendiée, car ils
disposent d’un grand nombre de matière organique morte, source de leur
alimentation. Ainsi, une fois l’écosystème mis à nu, de nouveaux insectes
s’installent : ceci montre une réorganisation de la biodiversité.
Quatre ans après l’incendie, les espèces finales n’ont toujours pas recolonisé la
totalité de l’écosystème : le retour à l’état initial est donc bien progressif. Il faudra
vraisemblablement attendre encore quelques années pour que les mélèzes et les
épicéas s’implantent plus majoritairement.