Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
T50 = 5.370 ans ; maxi = 50.000 ans ; mini = 100 ans : C* est utilisé pour des durées très courtes.
2) 40K*/40A : 40K réside dans les minéraux magmatiques et métamorphiques ; il se transforme en 40A.
La difficulté pour cet élément est que K*0 est inconnu, car sa quantité est variable suivant les roches.
Toutefois 40A est un gaz qui s’échappe des roches chaudes : donc 40A0 = 0 au début du refroidissement de la roche : 40A reste prisonnier des
cristaux : son taux augmente : le taux de A mesuré dans l’échantillon correspond au taux de K* désintégré au temps t : t = Ln (1 +
40
A/40K)/ (λ (ans) (λ= constante de désintégration)
T50 = 109 ans : maxi = 4.5.109 : datation longue, mais la contamination par l’air rend le temps approximatif.
3) 87R*/87S : R et S résident dans les minéraux des roches magmatiques : 87R se transforme en 87S.
Les difficultés sont que les taux de 87R0 / 87S0 varient suivant les roches et qu’ils ne s’échappent pas avant le refroidissement n’étant pas
gazeux.
Pour lever la difficulté, on considère le système 87R0/87S0 en évolution :
• Quand t augmente, 87R* diminue et 87S augmente, à la même vitesse partout, quelque soit le taux initial.
• Ces quantités sont liées par la fonction : 87St/86S = a (87Rt/86S) + (87S0/86S). 86S stable sert de référence.
• 87
R0 et 87SR0 déterminés graphiquement, permettent le calcul du coefficient « a », lié au temps : t = Ln (a+1)/ (λ. ((λ = constante de
désintégration)
T50 = 50.109ans : datation longue et fiable car sans contamination du système par l’air.
Les principes de superposition, de continuité, de
recoupement et d’identité paléontologique
permettent de reconstituer la succession des
évènements régionaux. La désintégration des
éléments radioactifs permet de dater les
évènements par rapport au présent, suivant la
période de l’élément choisi.
COUPURE DU TEMPS ENTRE II° ET III°
Le temps est découpé en ères et périodes qui
servent de repères dans l’histoire. Sur quels
critères s’effectue le découpage entre II° et III° ?
CRISE BIOLOGIQUE ENTRE II° ET III°- 65 MA
Les crises biologiques favorisent les radiations à partir des espèces survivantes, ce
qui accélère la vitesse d’évolution et l’apparition de nouvelles espèces.