RAU11 : Climatologie et géologie de surface

Le temps en géologie

23 sept 2022
Chronologie relative et absolue
Chronologie relative : Remettre les évèn-r dans l’ordre d’occurrence
Chronologie absolue : Donner des âges en années aux évèn-r
Principe de continuité :
Sur toute son étendue, un même banc a partout le même âge, c’est-à-dire qu’il s’est déposé ou
formé dans un même intervalle de temps
Strates = accumulat° de sédiments (se déposent simultan-r sur toute une surface)
Principe de superposit° :
Quand 2 couches sont superposées, la couche inférieure est la + ancienne et la couche supérieure est
la + récente (sédiments se déposent de haut en bas)
Principe de recoup-r :
Un évèn-r qui recoupe un autre évèn-r (ou objet) est postérieur à ce dernier (structure qui n’existe pas
encore ne peut pas être recoupée)
Principe d’inclus° :
Tout objet (morceaux de roche) inclus dans une couche est + ancien que celle-ci (inclus° d’1 objet
implique que les sédiments aient été assez meuble pour cela)
Glaciers transportent des rochers
Lacunes sédimentaires :
Absence d’1 ou de plusieurs couches sédimentaires (liés à un manque d’espèce …)
Applicat° : dater les roches
 Dépôt B
 Dépôt X
 Dépôt Q/Y/K/D/G/N
 Eros° + émers°
 Dépôt A
 Mise en place de R : filon basaltique (recoup-r)
 Basculement
 Mise en place de h : faille normale
 Eros° f
 Dépôt M
 Dépôt L
 Eros°

Faille normale associée à un mouv-r d’extens° (toit qui descend, mur qui monte)
Faille inverse associée à un mouv-r de compress° (toit qui monte, mur qui descend)
Contact e et contact f correspondent à des surfaces d’éros°. Ils correspondent donc aussi nécessair -r à
des facteurs sédimentaires.
Comment dater relativ-r l’histoire de 2 affleur-r à 2 endroits ≠ ?
- Stratigraphie : Discipline des sciences de la Terre qui étudie la success° des ≠ couches géologiques
ou strates. Discipline qui relève de la datat° relative
> Construct° d’âges relatifs qui reposent sur une ordinat° des âges de dépôts des
couches
Biostratigraphie : utilisat° de fossiles pour faire des corrélat°
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Le temps en géologie

Biozone : Unité stratigraphique (1 ou plusieurs strates) définie par le contenu biologique des
sédiments
Biochron : Subdivis° temporelle basée sur une biozone (période de temps pdt lequel la biozone s’est
déposée)
Principe d’identité paléontologique = fossiles présents dans une strate ont le même âge
Lacunes sédimentaires ne veut pas dire surface d’éros°
Exemple : Colonne stratigraphique = représentat° stratigraphique des ≠ roches. Barres verticales ->
présence du fossile
Famille d’ammonites la + adaptée pour la biostratigraphie =
Limite inférieure de la biozone = apparition de néocubitesnériglinus / Limite supérieure de la biozone
=
Corrélat° possible entre bancs de lithologies ≠ grâce aux fossiles d’ammonites = datat° relative
Caractéristiques d’un bon fossile stratigraphique ?
 Abondant : afin de pouvoir être facil-r reconnu au sein d’une couche sédimentaire
 Existence sur la période de temps la + courte possible
 Evolut° morphologique rapide : au + l’organisme a une évolut° (morphologique) rapide, au +
les niveaux sédimentaires pourront être décomposés en tranches de temps fines
 Large répartit° géographique : afin de pouvoir faire des corrélat° entre plusieurs endroits
 Organisme présent dans ≠ milieu
Pas de lacunes sédimentaires sur angles
Autres méthodes de corrélat° :
- Chimiostratigraphie : Basée sur chang-r de chimie du milieu
Organismes vivants présentent une anomalie négative en 13C = carbone stable (ils sont + riches en
12
C) -> Mort en masse d’organismes : Apport de bcp de 12C dans le milieu
Variat° du rapport isotopique = outil de corrélat°
- Magnétostratigraphie : Basée sur invers° du champ magnétique terrestre (noyau
responsable du champ magnétique) – success° des champs magnétiques normal et inverse
Roche qui enregistre un champ magnétique ont besoin d’oxyde de fer (ferromagnétique ex : gabbro,
basalte …) -> permet de savoir si on était en champ magnétique normal ou inverse donc on peut des
corrélat° -> on obtient une échelle des temps géologiques
≠ niveaux d’organisat° de notre échelle globale
- Etage ou âge, défini à partir d’un stratotype (lieu qui nommera l’étage, au – dans un 1er
temps) -> on cherche les meilleurs enregistr-r possibles de roches qui enregistrent des
champs magnétiques pour pouvoir faire une corrélat° (ex : Valanginien, Tithonien)

- Grps d’étages = Série ou époque (ex : Jurassique supérieur)

- Grps de série = Période ou système (ex : Jurassique)

- Grp de périodes = Erathèmes ou ères (ex : Mésozoïque ou secondaire)

- Grps d’ères = Eons (ex : Phanérozoïque)

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Stratigraphie : Cadre temporel relatif de l’histoire de la Terre

Nécessité de mettre des repères temporels absolus : chronologie absolue
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27 sept 2022
Chronologie absolue : Donner des âges en années aux évèn-r
Objectif : dater les limites d’étages
 Besoin d’un chronomètre qui puisse rendre compte du temps tout en restant complèt -r
indépendant des condit° du milieu
Phénomène de désintégrat° radioactive -> Phénomène aléatoire dans les condit° présentes sur Terre
Déf T½ : Temps au bout duquel la quantité d’él-r père a été divisée par 2
Besoin d’él-r dont il y a des isotopes radioactifs naturell-r présent
Ex : le 14C
Format° du 14C en haute atmosphère (réact° de spallat°) -> 14C produit de manière permanente or il
est instable donc se désintègre
Désintégrat° du 14C
On peut prévoir l’évolut° de la C de 14C dans un milieu
λ : Constante de désintégrat° radioactive
A(t) : C en 14C dans un échantillon au temps t
A0 :C en 14C au temps zéro
dA(t)/dt = - λA(t)  A(t) = A0e-λt
> Temps de demi-vie T½ = ?
T½ 14C = 5568 (±) 30 ans
> A quoi correspond A0 ?
A0 = C à t0, que l’on suppose être la même qu’actuell-r
14
C crée par rayons ionisants du soleil
Il est donc bien possible de déduire un âge
Avec 14C -> âge maximal mesuré d’environ 50 000 ans
Lors d’une datat°, nécessité de choisir propr-r son couple d’él-r Père/Fils
- Présence ou non de l’él-r dans l’objet à dater
- L’âge de l’objet est il compatible avec la période du couple
Datat° des limites d’étages et de divers évèn-r par radiochronologie
- Couple U/Th
Bilan
Comment gérer le temps en géologie ?
Etape 1 : Success° des évèn-r sur une coupe
Etape 2 : Comparaison, combinaison de ≠ coupes pour obtenir une échelle régionale la + complète et
précise possible
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Etape 3 : Associat° d’échelles régionales : échelle continentale

Etape 4 : Associat° d’échelles continentales : échelle globale
Etape 5 : Datat° absolue, radiochronologie de couches volcaniques. On construit ainsi une échelle des
temps géologiques INTEGREE

Evolution de la vie et évolution de la Terre

Ex de la Grotte Cosquer : Grotte formée dans un karst dont l’occupat° humaine est datée entre 27
000 et 19 000 ans
Entrée non accessible actuell-r : montée du niveau marin
Animal semblable aux manchots actuels : climat
Vraisemblabl-r froid à l’époque
Déf du vivant : Assemblage complexe de macromolécule capable de synthétiser sa matière
organique à partir de matière prélevée dans son environn-r et de se multiplier
L’ensemble des êtres vivants forme la Biosphère.
Interact° permanente avec l’environn-r -> Ecologie
Capacité d’évolut° au cours du temps -> Evolut°
Ecosystème : Milieu de vie d’espèces vivantes caractérisé à la fois par les condit° abiotiques du milieu
(humidité, T° , pH, …) et par les espèces qui l’habitent, ainsi que toutes leurs interact°
Au sein d’un écosystème, l’ensemble des organismes vivant constitue la Biocénose.
La biosphère est en interact° permanente avec tous les organismes qui l’entourent mais égal -r avec
son environn-r abiotique
-> Impact de toutes les modificat° de la géosphère, hydrosphère et atmosphère sur la biosphère
-> Quels liens faire entre l’évolut° de la terre (des enveloppes rocheuses et des enveloppes fluides) et
l’évolut° biologique ?
-> Comment utiliser ces liens pour comprendre l’évolut° de la terre et de la biosphère avec le temps ?
I – Les fossiles : des marqueurs environnementaux
A. Spécificité des organismes à un milieu
Variabilité de la végétat° en fonct° des condit° du milieu (T°C, humidité -> paramètres abiotiques)
Mais, dans les faits, les biomes peuvent aussi être définis sur la base d’espèces végétales
-> Les espèces végétales sont associés à des condit° environnementales, elles peuvent donc servir
d’indicateurs du milieu
Un type de biome peut être trouvé à plusieurs endroits du globe, qui partagent tous des condit°
climatiques semblables
Biome méditerranéen = + il fait chaud, - il pleut
Biome = endroit du globe caractérisé par certaines condit° environnementales
Les condit° environnementales ont aussi un impact sur les diversités du vivant
Ex : Zone tropicales et équatoriales très riches
Les organismes vivants présents nous renseignent sur diverses condit° du milieu
-> Marqueurs environnementaux assez fiables
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Mais, 2 problèmes émergent :

- Quelles infos nous restent-t-il de ces organismes ?
- Comment interpréter les infos issues des fossiles en infos paléo-environnementales ?
Comment passe-t-on d’un organisme vivant à un fossile ?
Os composé à 30% de collagènes qu’on trouve généralement dans la matrice extracellulaire des
cellules animales 70% d’hydroxyapatique (phosphate de calcium)
…
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04 oct. 2022
Taphonomie : ensemble des processus qui permettent de passer d’un organisme vivant à un fossile
La préservat° implique forcément un enfouiss-r …
Les étapes de la fossilisation : attention, toutes n’ont pas forcément lieu
1 – La mort de l’organisme
Les ≠ étapes de prédat° et de charognage vont impacter l’état de reste et leur nature : tissus
minéralisés.
2 – Le transport post-mortem
Déplac- potentiel sur de très grdes distances post mortem. Déplac-r des restes par des courants, le
r

vent, l’action d’organismes … Perte d’info géographique à prendre en compte

3 – L’enfouiss-r
Préserve mieux les formes et les tissus
Condit° indispensable à la fossilisat° -> Biais dans le registre fossile
L’enfouiss-r est lié direct-r au milieu et au taux de sédimentat°
4 – Format° du fossile
≠ types de processus de préservat° :
- Momificat°
- Carbonisat°
- Perminéralisat° et pétrificat°
- Remplac-r minéral
- Moulage et empreinte
Les processus de fossilisat° comptent une success° d’étapes qui entrainent tjrs une perte d’info. En
fonct° du type de fossiles, ≠ infos peuvent être conservées, mais ATTENT° souvent aucun tissu de
l’organisme n’est conservé.
B. Les marqueurs paléontologiques de l’environn-r
Principe d’actualisme : on part du principe que ce qui existait avant et existe encore mtn vivent tjrs
de la même manière (climat, …)
Grands types d’utilisat° des fossiles ?
Fossiles stratigraphiques :
- Evolut° rapide
- Large répartit° géographique et en terme de milieux de vie
- Grd nb d’individus
Découpage temporel
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Fossiles de faciès : (coraux, grain de pollen)

- Evolut° lente (stabilité morphologique)
Grain de pollen : Gamétophyte mâle des spermatophytes
Utilisat° de la micro-usure sur les dents des consommateurs …
C. Les marqueurs moléculaires de l’environn-r
Utilisat° de Uk37 comme indice des insaturat° des molécules -> corrélat° entre cet indice et la T°
(surface mixed layer)
Utilisat° d’indices isotopiques et élémentaires : Plantes en C3 et plantes en C4. Analyse des rapports
isotopiques et élémentaires de la matière organique
Marqueurs du delta 18O des océans -> …
De nb indices paléontologiques, biochimiques et géochimiques permettent d’inférer diverses
caractéristiques des paléoenvironn-r (T°, humidité)
Tous ces marqueurs reposent sur le principe d’actualisme
Ainsi, + on remonte dans le temps et + il est difficile de tirer des CCL d’ordre paléo
environnementales
Biostratigraphie -> 1er découpages temporels qui sont bcp basés sur des organismes fossiles
≠ aires de temps :
- Paléozoïque
- Mésozoïque
- Cénozoïque
Extinct° de masse : Période courte (entre 10 000 ans et plusieurs mill° d’années) associée à une
baisse importante de la biodiversité dans tous les environn-r et les groupes vivants, et ce à l’échelle
globale.
Besoin d’avoir des données dans tous les milieux colonisés à l’époque par les organismes vivants
(pluricellulaires)
De nb épisodes, mais 5 grandes crises majeures à retenir : the « Big Five »
Crise biologique :
1 : Crise de l’Ordovicien-Silurien (445 Ma) -> disparit° de 26% des familles, 49% des genres et une
estimat° de 85% des espèces
- Ne touche que les écosystèmes marin
2 : Crise du Frasien-Famménien (372 Ma) -> disparit° de 19% des familles, 35-50% des genres
d’animaux marins (ne touche que les écosystèmes marins)
- Disparit° de nb grps d’agnathes (poissons sans mâchoire)
- Forte réduct° de la diversité au sein spongiaire formant des récifs
3 : Crise Permien-Trias (252 Ma) -> disparit° de 57% des familles et 83% des genres (notamment 70%
des vertébrés terrestres et la + grosse crise pour les insectes). Potentiell-r + de 90% des espèces.
Disparit° complète des goniatites, trilobites, euryptérides … impact sur les écosystèmes terrestres
4 : Crise Trias-Jurassique (200 Ma) -> disparit° de 24-33% des genres marins, + disparit° complète des
conodontes et de tous les archosauromorphes à l’except° des crocodiles terrestres
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5 : Crise Crétacé-Paléogène (66 Ma) -> disparit° de 75% des espèces marines, 50% des espèces de
plantes (disparit° des espèces n’est pas instantanée et pas forc-r en une 1 fois. Disparit° des
ammonites, reptiles marins
Causes de ces extinct° :
- Impact météorologique
- Régress° océanique
- Anoxie
- Impact du volcanisme
Causes anthropiques diverses :
- Fragmentat° des habitats
- Modificat° climatique
- Modificat° de la compo chimique des enveloppes terrestres
Impact inverse :
- Impact de la vie sur la terre
- Impact des activités humaines
Principale caractéristique : grand nb d’extinct° partout sur une période de temps réduite
-> Taux d’extinct° élevé, bien supérieur au taux d’apparit° d’espèces/genres/familles
Les crises biologiques sont multifactorielles

II – Modifications environnementales et impact sur les organismes

III – L’évolution de la biosphère et ses conséquences
Conclusion
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