Thème 2 – À la recherche du passé géologique de notre planète

Chapitre 1 – Le temps et les roches (TP8 à 10)

Les phénomènes géologiques sont rarement visibles à l’échelle d’une vie humaine et sont de l’ordre du
million d’années. Il est donc difficile de cerner ce qu’est le temps en géologie.
Quels sont les moyens utilisés pour reconstituer l’histoire géologique d’une région ?

Rappels : différents types de roches ( cf document)

I la datation par chronologie relative

1. Relations géométriques entre les éléments (TP1)
Pour reconstituer La chronologie relative de structures ou d’évènements géologiques on utilise des
principes de chronologie relative permettant de comprendre les relations géométriques entre les
éléments visibles (principe de superposition, de recoupement et d’inclusion) (voir TP1 et page 113)

Ces principes s’appliquent à différentes échelles d’observation : niveau de la roche, d’une carte géologique
ou d’une coupe géologiques faisant apparaitre les terrains situés sous l’affleurement.

2. Les fossiles, des outils de chronologie relative

Fossiles = restes d’êtres vivants (animal ou végétal) ou de son activité (trace, œuf..) conservé dans la roche.
Les roches contenant des fossiles sont des roches sédimentaires.
Utilise le principe alors le principe d’identité paléontologique : deux couches ayant le même contenu
fossilifère ont le même âge.
L’identité paléontologique est fondée sur la découverte de fossiles stratigraphiques qui doivent répondre à
3 critères : Ils doivent,
- être présents en grande abondance ;
- avoir eu une grande répartition géographique (marine ou intercontinentale) ;
- avoir eu une courte existence géologique (soit en disparaissant, soit en évoluant vers une nouvelle
espèce) la longueur du trait représente l’extension temporelle de l’espèce (l’épaisseur représente son
abondance). Voir exercice avec ammonites

3. L’histoire de la Terre : l’échelle stratigraphique

L’apparition et la disparition de groupes fossiles permet d’établir des coupures dans les temps
géologiques
Des reconstitutions ont été faites à l’échelle mondiale et ont permis aux géologues de construire une
échelle stratigraphique (calendrier de référence couvrant l’ensemble de l’histoire de la planète)

Au sein de l’échelle le temps est découpé en ères, comportant plusieurs périodes, elles-mêmes subdivisées
en étages.
Exemple : le passage de l’ère Mésozoïque à l’ère Cénozoïque étudiée par les microfossiles ( TP 9) ,
disparition dinosaures etc..

Chaque étage est défini par un contenu paléontologique (en fossiles) étalonné à partir d’un affleurement
de référence (stratotype)
La datation de cette échelle se fait par datation absolue
 II La datation absolue par radiochronologie ( TP3)
Fiche du TP 10 à coller = rappels/compréhension de la datation absolue
La quantification de l’élément père radioactif et de l’élément fils radiogénique (non radioactif) permet de
déterminer l’âge des minéraux constitutifs d’une roche. On obtient un âge réel exprimé en année (présente
une incertitude en + ou en -)

Différents « chronomètres » sont utilisés en géologie et leur utilisation dépend de l’âge présumé de l’objet
(déterminé par chronologie relative)

Pour dater un échantillon par radiochronologie, il ne faut plus échanges possibles d’éléments radioactifs
avec l’environnement afin que la mesure de la décroissance radioactive soit effective. Dans ce cas, Le
système est dit « fermé ».
La fermeture du système correspond :
- Pour un être vivant, à sa mort qui sera datée par le 14C.
- Pour une roche, à sa cristallisation Ainsi seules les roches magmatiques et métamorphiques pourront être
datées.