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Université Cadi Ayyad

Faculté des Sciences et Techniques


Département des Sciences de la Terre

Filière d’Ingénieur
Génie Civile

Cours de
La tectonique globale et la dérive des continents.

Par
Pr. Hassan IBOUH
Labo. Géosciences et Environnement

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Pr. Hassan_IBOUH
Introduction

Le visage actuelle de la terre ? -Est il toujours comme ça


-a-t-il subit des changements au cours du temps

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Historiques
A la fin du XIX siècles: Eduard Suess
-vision globale de la planète:

-Similitude faune et de flores fissile entre des


régions aujourd'hui séparées par des
océans

-Il en déduit que les continents étaient autrefois


beaucoup plus étendus et qu'ils se sont
effondrés en leur milieu pour former les bassins Eduard Suess
océaniques

En 1887 Marcel Bertrand,


- l'Amérique du Nord et l'Europe formaient autrefois un seul continent
effondré en son centre pour constituer l'Atlantique.

-L'unité des deux blocs continentaux est démontré par le prolongement des
chaînes européennes (chaînes calédonienne, hercynienne et alpine) sur le
continent américain.
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Prolongement des chaînes européennes sur le continent nord-américain selon Marcel Bert rand.

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en 1900 Emile Haug
- Les chaînes de montagnes se forment uniquement le long de bandes étroites (les
géosynclinaux) intercalées entre des unités continentales stables. La déformation
tectonique se confine donc dans des endroits précis du globe.

- « Il est bien rationnel


d'admettre que chaque
unité continentale a eu sa
faune propre tant qu'elle est
restée isolée, que des
migrations se produisent
chaque fois que des
communications par terre
s'établissent avec une unité
voisine, …. »

Carte des aires continentales selon Emile Haug , 1990


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Pr. Hassan_IBOUH
La dérive des continents de Alfred Wegener

- Alfred Wegener présente son idée de la


dérive des continents en janvier 1912
(Théorie associant Géophysique, Géographie
et Géologie), puis il la développe
progressivement jusqu’à sa mort, en 1930

-Concordance des côtes atlantique


-ressemblance de la flores et faunes entre
l’Amérique et l’Afrique; …

-il rejette le modèle de l'époque expliquant la


présence des montagnes et des océans par des
plissements dus au refroidissement de la Terre
(selon la métaphore de la pomme ridée) Alfred Wegener
(1ernovembre 1880 Berlin – mort en 1930)
Doctorat en Astronomie et météorologie
Université Marbourg
-Il rejette la théorie du géosynclinal;
Du paléontologue américain James Hall (1850)
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Le rejet de la théorie de Wegener

-Ce n’est qu’en 1922 que les géologues commencent à


s’intéresser aux thèses de Wegener. Les détracteurs doutent
du sérieux scientifique de Wegener et pour justifier leur rejet
ils argumentent que:

Harold Jeffreys (1891-1989) mathématicien


statisticien, géophysicien et astronome britannique

1-les mesures géodésiques de l’éloignement du Groenland sont plus qu’incertaines,

2-les ajustements entre continents sont imprécis et sans doute accidentels,

3- les ressemblances géologiques et paléontologiques ne sont pas si évidentes

4-Et que se passe-t-il sur le fond des océans et avant les 200 derniers millions
d’années ?

5-l’intensité des forces supposées est bien trop faible, la résistance du sima bien trop
forte pour permettre un déplacement appréciable des continents.
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En 1930, l’année de la mort de Wegener, sa théorie est écartée, soit parce qu'elle
manque de solidité, soit parce qu'elle est trop perturbante.

Trois citations peuvent l'illustrer :

« C'est un beau rêve, le rêve d'un grand poète. Mais essaye-t-on de l'étreindre, on
s'aperçoit n'avoir dans les bras que de la vapeur, de la fumée. Elle attire, elle intéresse,
elle amuse l'esprit, mais la solidité lui manque. » (Pierre Termier, La Dérive des
continents, Monaco, 1924.)

« Un continent en mouvement est aussi étrange pour nous que l'était une Terre en
mouvement pour nos ancêtres, et nous pouvons être aussi fourvoyés qu'eux. » (Lake,
« Wegener's Hypothesis of the Continental Drift », Geographical Journal, 61, 179-194,
1923.)

« Si nous croyons l'hypothèse de Wegener, nous devons oublier tout ce que nous avons
appris dans les soixante-dix dernières années et retourner sur les bancs de l'école. » (R.
T. Chamberlin, « Some of the objection to Wegener's Theory », in W. A. Van
Waterschoot Van D
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La Théorie de Wegener après 1930
Après 1930, la théorie des translations acquiert un statut particulier. Rejetée par la
majorité, elle ne disparaît pas pour autant des spéculations géologiques et continue d’être
exposée dans les ouvrages scientifiques mais sans provoquer de nouveaux débats.

« Après mûre réflexion, je pense que la théorie de Wegener recèle une


grande part de vérité. Est-ce dire que j'adopte sans en retrancher un mot
les conclusions du savant allemand et que je fais miennes les idées exposées
dans un livre qui, au temps où j'étais étudiant, me paraissait plus
ressembler à un roman bien conçu qu'à un mémoire scientifique ? Est-ce
dire que pour moi le déplacement des continents représente le seul moteur
de l'orogenèse ? Certes non. Mais une telle attitude me paraît simplement
objective et je pense que l'idée de la dérive des continents doit être prise
sérieusement en considération ; elle mérite infiniment mieux que l'accueil
boudeur et les discussions réticentes réservées à cette hypothèse par
certains savants, trop visiblement réfractaires à des idées
révolutionnaires. » (M. Roubault, La Genèse des Montagnes, Paris, PUF,
1949, p. 175.)
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Après 1954
-En 1954 les études sur le paléomagnétisme des roches de Keith Runcorn (1992-1995, Born,
England) et de Ted Irving (né 1927 à Born, England) permettent la théorie de Wegener de
revenir sur le devant de la scène.

-Les études paléomagnétiques montrent que la position du pôle de


rotation n'est pas fixe à la surface du globe mais qu'elle a évolué au
cours des temps.

-Les études paléomagnétiques apportent donc une nouvelle « preuves » des translations
continentales et surtout elles permettent de reconstituer les dérives avant les 200 derniers
millions d'années.

-La dérive des continents telle que l’avait imaginée Wegener et fondée sur la seule observation
des continents continue donc d’être rejetée.

-Hary Harmand Hess (officier marine géologue Américian, 1906-1969) découvrira en 1960
l’expansion des fonds océanique , ainsi les idées mobilistes pourront s’imposer et permettre
d’aboutir à la formulation de la théorie de la tectonique des plaques.

-Arthur Holmes ( 1890-1965; géologue anglais) Selon lui, le manteau terrestre contenait des
cellules de convection dissipant la Cours_tectonique
chaleur radioactive et amenant la croûte terrestre vers 10
globale
la
surface Pr. Hassan_IBOUH
Le pas décisif fut franchi par Harry Hammond Hess en 1960. qui affirma que le manteau
terrestre était animé de mouvements de convection : les dorsales mettaient en évidence les
courants ascendants et les fosses océaniques les courants descendants. La croûte océanique,
créée au niveau des dorsales et enfouie au niveau des fosses océaniques, était continuellement
recyclée alors que la croûte continentale, à cause de sa légèreté, était condamnée à dériver à la
surface de la Terre.

Harry Hammond Hess

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Le visage actuelle de la terre

- En 1967: Xavier Le Pichon, en fit une première application. Il divisa la surface du globe
en 6 plaques lithosphériques dont il détermina les frontières à partir de l’activité tectonique
et calcula les pôles de rotation de leur mouvement relatif depuis 120 millions d’années. Par la
suite, ces mêmes procédés permirent par simple « fermeture » des océans de reconstruire les
positions successives des continents depuis 200 millions d’années

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Les plaques tectoniques selon le Pichon (1967)

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Le visage de la terre au fil du temps
1- Durant le Paléozoïque:

Les cartes de reconstitution ont été préparées à partir des travaux de Christopher Scotese de l'Université
du Texas (Scotese et McKerrow (1990, Geological Society of London); Golonka, Ross et Scotese (1994,
Mémoire Canadian Society of Petroleum Geologists).; ( Scotese, C. R., 1997. Paleogeographic Atlas,
PALEOMAP Progress Report 90-0497, Department of Geology, University of Texas at Arlington,
Arlington, Texas, 37 pp.).
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2- Depuis la fin du paléozoïque à l’actuel.

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Les arguments de la dérive des continent

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Introduction:
Les arguments de la dérive des continents sont au nombre de 5, ils sont mis en évidence au
fur et à mesure de l’évolution de la sciences. Certains arguments sont en mis en place
avant la théorie de Wegener (arguments structuraux et paléontologiques) puis développés
après. d’autres sont mis en évidence après la théorie de Wegener (paléomagnétisme et
expansion des océan)

1- Les argument morphologique:


La cotes est américaine et ouest africaine montre similitude morphologique, et un
parallélisme, avec un emboîtement encore mieux si on considère les talus.

2-Les arguments paléontologiques:


Des fougères et des reptiles fossiles semblables sont découvert sur des continents
actuellement éloignées permet de supposer leur positions les uns a coté des autres dans la
passé.

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Les arguments paléontologiques de la dérives des continents
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3- Les arguments structuraux:
Une Comparaison des déformations tectoniques et des chaîne de montagnes montre une
similitude entres les structures géologiques de la partie est du continent Américain et la
partie ouest des continents africain et européen.

La correspondance des structures géologiques entre l'Afrique et l'Amérique du Sud


appuie l'argument de Wegener. La situation géographique actuelle des deux continents
montrent la distribution des anciens blocs continentaux (boucliers) ayant plus de 2 Ga
(milliards d'années).
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Les trois chaînes de montagnes, Appalaches (Est de l'Amérique du Nord), Mauritanides (nord-est de l'Afrique) et
Calédonides (Iles Britanniques, Scandinavie), aujourd'hui séparées par l'Océan Atlantique, ne forment qu'une
seule chaîne continue si on rapproche les continents à la manière de Wegener.

Les trois chaînes montrent des structures géologiques identiques


et sont formées en même temps entre 470 et 350 Ma.

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4- Arguments climatiques:
Sur certaines portions des continents actuels, des marques de glaciation datant d'il y a 250 millions d'années,
indiquant que ces portions de continents ont été recouvertes par une calotte glaciaire. Le rassemblement des masses
continentales donne un sens à la répartition de dépôts glaciaires, ainsi qu'aux directions d'écoulement de la glace,
relevées sur plusieurs portions de continents. La répartition, selon la géographie actuelle montre les zones glaciées.

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5- Les arguments du paléomagnétisme:
La compréhension du magnétisme terrestre a constitué un pas très important dans la formulation de la théorie
de la tectonique des plaques. Deux aspects du magnétisme retiennent l'attention: le paléomagnétisme et les
inversions du magnétisme terrestre. La découverte de bandes d'anomalies magnétiques sur les planchers
océaniques parallèles aux dorsales est venue cautionner la théorie de l'étalement des fonds océaniques de
Hesse.

La Terre se comporte comme un barreau aimanté, dont l'axe des pôles magnétiques passe,
actuellement, par un point situé au Canada, et par un point dans l'hémisphère austral situé
dans la Terre de Marie Byrd.
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Le paléomagnétisme:

Le physicien italien Macedonio Melloni (1853) découvre que chaque roche volcanique
possède sa propre aimantation: « l’aimantation a été acquise lors du refroidissement de la
lave qui enregistre le champ magnétique terrestre de l'époque. Les laves possèdent donc
une "mémoire magnétique" »

En 1952, le physicien anglais Patrick Blackett, prix Nobel en 1948, invente le


magnétomètre astatique, capable de mesurer des champs magnétiques extrêmement
faibles. En 1959, avec ses collaborateurs Keith Runcorn et Ted Irving, il utilise l'appareil
pour mesurer la mémoire magnétique des roches

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- Enregistrement du champs
magnétique de l’époque (âge de
chaque coulée) par l’orientation
des minéraux magnétique
(ferromagnésiens) dans les laves
avant leur refroidissement.

-Les inversions magnétiques:


En 1906, Brunhes découvre les inversions du magnétisme; en d'autres termes, que le dipôle Nord-
Sud aurait été à certaines époques Sud-Nord.

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la position des pôles magnétiques pour diverses périodes géologiques à partir de roches dont l'âge est
connu. Runcorn propose de définir, époque par époque, la position d'un paléo-pôle magnétique pour
diverses régions, un travail minutieux qui consiste d'abord à définir pour l'Europe, une trajectoire de
la "promenade des pôles" (polar wandering) à travers les temps géologiques, puis ensuite de faire le
même exercice pour l'Amérique et l’inde..

E=Éocène (50 Ma);


J=Jurassique (175 Ma);
T=Trias (225 Ma);
P=Permien (260 Ma);
Ca=Carbonifère (320 Ma);
S=Silurien (420 Ma);
Cours_tectonique globale Cb=Cambrien (530 Ma).28
Pr. Hassan_IBOUH
Ce schéma, représente le déplacement apparent du
pôle magnétique mesuré dans des roches
localisées en différents points de la Terre. On
remarque que les positions et les trajectoires ne
concordent pas.

Si on positionne différemment les continents, on


obtiens une concordance de position du pôle
magnétique à l’époque considérée. C’est là la preuve
du paléomagnétisme pour le déplacement des
continents ou la dérive des continents.
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Le visage actuelle de la terre:

-La surface totale de la terre: 508,450 M Km2)


-Volume totale de la terre: 1,08321×1012 km³
-Masse de la terre: 5,9736×1024 kg
-Les terres émergées: 29% de la surface de la terre (147,450M Km2)
(Continents+ Talus+Plate forme: 45% de la surface de la terre (228,800M Km2)
-La hauteur max des continents: 8850m Evrest
-Les bassins océaniques et les mers annexes: 71% de la surface de la terre (361M Km2)
-La profondeurs moyenne des océans: 3730m
-Profondeur maximale: 11035m (fosse Mariannes)
- Volume des eaux sur la terre: 1,37 miliard Km3

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-12 plaques tectoniques principales dont 6 sont plus importantes:
- Plaque eurasiatique
- Plaque africaine
- Plaques américaine
- Plaque pacifique
- Plaques australo-indiennne
- Plaques antarctique
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La dérive des continents à montrer que Les masses continentales flotteraient en se déplaçant à la manière
d’un radeau à la surface de l’eau.

Coupe de la croûte terrestre

Le passage de l’asthénosphère à la lithosphère ne correspond pas à des compositions chimiques différentes


mais à des conditions physiques différents (t° et pression. La température peut atteindre 1300°C au delà de
100Km de profondeur.
Plus t° augmente la ductilité des roches augmente plus la déformation des roches à l’état solide augmente
Déformation importante au niveau l’asthénosphère induit une facilité de déplacement des laques.

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La croûte continentale:
IL forme: -Les chaînes de montagnes, plaines et plates formes
-Les chaînes de montagne les plus récentes (140 MA)
(Ceinture péripacifiques, mésogéenne et téthysienne
de Gibraltar aux îles de sonde) ~70 Km d’épaisseur.
- Les anciennes chaînes de montagnes (craton) ~570 MA)
décapées par l’érosion.

Nature de la lithosphère continentale:


R. Sédimentaires + R. Vomcaniques
Croûte supérficielle 4,5 Km (forgaes)

Croûte supérieur R. Métamorphiques + Granitoïdes


(Forages et géophysiques)
Conrad

Roches Métamorphiques (Granulites)


Roches intrusives (Enclaves)
Croûte inférieur 10 à 15 Km de profondeurs

Mohorovicic
Péridots et Lerzolithes (Enclaves)
Monteau supérieur

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Nature de la Lithosphère océanique
Les structures et la nature de la lithosphère océanique sont déterminés par des méthodes géophysiques
(sismiques réflexion et réfraction des ondes P et S. les variations latérales sont négligeables sauf au
voisinage des des limites des plaques et des limites océan-continent.

4 à 5 Km d’épaisseur d’eau de mer

Sédiments non consolidés en surface et semi-consolidés en profondeur


et jusqu’à 0,5 Km d’épaisseur nulle au voisinage des ride

affleurement au voisinage des dorsale

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- Comparaison de la Lithosphère continentale et océanique

Lithosphère continentale Lithosphère océanique

Epaisseur de la croûte 35 Km 7 à 8 Km

Epaisseur de la + 200 Km - 100 Km


Lithosphère

Densité Croûte Sup. 2,7


C.O. 2,9
Croûte Inf. 2,9

Nature Croûte Sup. : Granites et Granitoïdes Basaltes et Gabbro


Croûte Inf. : Granulites

Origine
Intrusion + recyclage du Magma issu du monteau
Matériel sédimentaire

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-Les Limites des plaques:
Introduction:

Plaques: C’est un morceau de l’écorce terrestre formé de terre émergée soit de terre Immergées et parfois
les deux. Elle est limitée soit par une zone de divergence soit par une zone de convergence ou zone
transformante.

Si on fait une coupe du globe terrestre passant par le centre de la terre on observe le schéma suivant

Trois types de limites:

-Dorsale océanique: zone de divergence, où se forme la


croûte océanique

-Zone de subduction: zone de convergence, où il y a


disparition de la croûte océanique

- Zone transformante: zone conservatrice le plus souvent


associé aux zones de divergence

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Zone de divergence Rift Dorsale

Plaque 1 Plaque 2

v v v
v v v v v v v v v v v v v v v Croûte océanique (Basalte)
Monteau supérieur

Asthénosphère
-L’écartement de plaques se compense par l’apparition de laves basaltique à l’axe de la dorsale
C’est L’accrétion ou l’expansion des fonds océaniques

-Le taux d’expansion peut varier d’une dorsale à une autre :


La dorsale atlantique: 2 à 4 cm/ an
La dorsale pacifique: 20cm / an

-L’âge de la croûte océanique augmente en s’éloignant de la dorsale,


-Les dorsales océaniques occupent plus de ¼ des fonds océaniques,
-Les dorsales serpentent sur plus de 60 000km autour du globe,
-Elles sont larges de 1000 à 3000 km et s’élève de 2000 m au dessus des plaines abyssale,
-Elles présentent au centre une vallée axiale : Rift de 20 à 50 Km de larges et délimité par des failles normales.
-Au milieu du rift se situe une zone de 2Km de largeur dans la quel se produit l’effusion fissura le de laves basaltiques
On observe aussi:
-l’absence des dépôts sédimentaires;
-flux de chaleur important;
-anomalie gravimétrique négative.

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Naissance d’une dorsale océanique, d’un océan et d’une lithosphérique océanique.
Stade 1- Au niveau d’une portion de l’écorce terrestre qui
présente un bombement thermique (point chaud):
-Une déformation intense et érosion
-Étirement et amincissement crustal
-Apparition de joint perpendiculaire à l’allongement

Stade 2- installation d’un fossé d’effondrement de 200Km de


large (rift)
- mouvement horizontaux ( Amincissement et extension)
-Mouvement verticaux (bombement et affaissement)
-Diapir asthénosphérique
-Comportent cassant au niveau de la croûte (faille)
-Comportement ductile au niveau du monteau supérieur
-Les failles s’incurvent en profondeur (faille listrique)
-Haute température basse pression (granulite)

Résultats: remontée de l’asthénosphère et diminution de la


pression, fusion et formation du magma basaltique qui remonte en
surface sous forme de volcans.

3- Après le deuxième stade 2 cas possibles


-Soit l’amincissement crustal se rompe et on a pas de rupture de la
croûte ainsi on parle de: RIFT AVORTE; Ex: Haut Atlas
-Soit rupture de la croûte et la remontée des basalte aboutit à la
formation de la croûte océanique par un phénomène dite accrétion
océanique.

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Mécanisme du fonctionnement de la dorsale
- Origine du magma
- Les roches du monteau supérieur sont sèches; T°
- pour avoirs une fusion il faut franchir le solidus (Figure);
Liquide + Cristaux
- Diminution de Pression abouti à la fusion;
-La fusion commence à moins -70 ou -60 Km et max à -30Km;
-Une fusion de 15 à 20% est suffisante pour avoir des basaltes;
moins dense qui remonte rapidement et s’accumule sous la croute Solide
dans une chambre magmatique. Solidus

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Partie centrale de la dorsale (large d’environ 20Km):
-une déformation intense;
- T° élevée;
-déformation ductile;
-croûte récente.

En S’éloignant de la dorsale:
- Augmentation de l’âge de la croûte océanique;
- refroidissement plus long = épaississement;
- augmentation de la densité;
- diminution de la déformation.

La lithosphère océanique plus dense s’enfonce dans le monteau


sous la lithosphère continentale ou océanique
-La croûte océanique la plus âgée à environ 165 Ma
-Les plus âgées que ça ont disparu (enfoncé)

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La distension
La distension à l’échelle du globe ( exemple: rift valley est africaine: kliminjaro):
C’est une dépression dans la partie est africaine dans la quelle se localise des grands lacs. Ces
dépression sont limité par es failles normales

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Le rift valley correspond à une dépression allongé, il correspond aussi à une distension par des failles
normales conjuguées de sens opposé (failles synthétique te antithétique) s’est un fossé d’effondrement qui
montre toujours un volcanisme alcalin à tholeiitique). Ce type de structure est aussi désigné par le nom de
graben.
Les failles peuvent montrer un rejet kilométrique et une longueur d’une centaine de km sur une largeur de
10aine de Km.
Rift simple

Faille normale

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Graben Symétrique

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Rift sur décrochement

Faille décrochante

Bassin en pull apart


ou bassin losangique

Exemple de rift sur décrochement: Mer morte

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En fin:
Grâce à la distension l’étirement ductile de la croûte facilite la montée du monteau puis
Sa décompression accompagnée de la fusion partielle et formation des basalte.

Les structures Distensives : les failles normales

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Les Zones de convergence: Zone subduction
Le rayon de la terre étant plus au moins constant, la naissance de la croûte océanique au niveau des dorsales
sera compensée par la disparition cette croûte dans un autre endroit
Les zones de divergences où les plaques s’écartent sont compensé par des zones de divergence où les plaques
se rapprochent ces zones sont dites: ZONE DE SUBDUCTION.

Croûte océanique sous la croûte océanique Croûte océanique sous la croûte continentale

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Caractéristiques d’une Zone de convergence

Bassin marginal L’arc volcanique Prisme La fosse océanique


d’accrétion

Sédiments
Croûte océanique

HTBP

HPBT

Le Plan de Bénioff

Plaque chevauchante Plaque chevauchée


(croûte continentale) (croûte continentale)

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Subduction : plongement d’une croûte océanique hydraté et froide dans le monteau chaud
Provoque plusieurs activités: tectonique, magmatique et sismique:
1- activité magmatique:
magmatique:
croûte océa.-croûte océa. Volcanisme d’arc insulaire
Basaltes andésitiques (fusion partielle
et hydratation du monteau sup. et C.O.)

croûte océa.-croûte contin. Arc volcanique


magmatisme calaco-alcalin (andésite
et rhyolite)
pluton de granodiorite ou granitique
( fusion partielle hydratation de
la base de la C.C.)

2- Activité métamorphiques
Métamorphisme de HPBT (schistes verts, schistes bleus et éclogites)

2- Activité sismiques:
sismiques:
Les épicentres des séismes s’alignent selon le plan de plongement de
la croûte océanique, il pente de 45° et plongent jusqu’à 700 Km
Toutes ces activité permettent de qualifie cette zone d’une: marge active
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Pr. Hassan_IBOUH
Évolution d’une marge active ou d’une zone de convergence
(zone de Subduction)
Chaîne de Subduction (Ex. Andes)

Chaîne d’Obduction

Croûte océanique sur Chaîne de Collision


le continent = Ophiolites (Ex. Himalaya)

Toutes les chaînes de montagnes citées ci-dessus sont des chaînes qui se forment à la
limites de plaques tectoniques
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Le raccourcissement

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Chaînes intracontinentales

C’est une chaîne de montagne qui se forme l’intérieur d’une plaque tectonique
Exemple: le Haut Atlas Central

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Pr. Hassan_IBOUH
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Pr. Hassan_IBOUH
Les zones transformantes
Limites transformantes = limites conservatrices

Ce sont des failles le long desquelles on observe un glissement horizontal des deux plaques
Avec des mouvements opposés. Elles sont généralement associées aux zones divergentes

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Les failles peuvent séparer aussi une fosse d’une rides ou deux fosses

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Le décalage géométrique: est la distance qui sépare le tronçon de la ride le long de la faille
transformante.
Le déplacement relatif: est donné par les deux flèches de part et d’autre de la faille transformante en
respectant le sens du déplacement des plaques de part et d’autres de la dorsale.

En fonction de l’activité de la dorsale:

a-la distance AA’ augmente, les deux compartiment


s’écartent par décalage du décrochement
Plaque B
A’
A
Plaque A

b-la distance AA’ reste constante, expansion


importante Au niveau du rift.

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Origine des failles transformantes

Les plaques lithosphériques sont des solides rigides se déplaçant à la surface d’une sphère.
Leur déplacements ne peuvent être compris que dans le cadre d’une géométrie sphérique

C’est le mathématicien et physicien Suisse LEONHARD EULER (1707-1783) qui a jeter pour
la première fois les bases de la géométrie sphériques/

Il a démontré que le déplacement relatif, à la surface de la sphère d’une calotte sphérique


rigide A Par rapport à une autres restée fixe B, se réduit à une rotation autour d’un axe
passant par le centre de la sphère.

-L’axe de rotation = axe eulérien


- Celui ci perce la sphère en deux points =
Pôles eulériens
-Les déplacements des points se fait
le long des parallèles eulériens

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-L’angle de rotation finale peut être
déterminer
entre les positions initiale et finale

-Pour chaque rotation on définie une vitesse


Angulaire de rotation, cette dernière et
identique en tous point de la plaque.

-Le déplacement des plaques peut être aussi


définie par une vitesse linéaire, cette
dernière est fonction de la distance du point
au pôle eulérien. Elle est max à l’équateur
eulérien et nulle aux pôles eulériens.

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Le moteur de la tectonique des plaques

Trois modèles ont été proposés:

1- le matériel volcanique qui s’injecte dans l’axe de la dorsale océanique


dont le récent repousse l’ancien et provoque le déplacement des plaques

2- la différence de densité entre la plaque océanique et la plaque continentale


fait enfoncer la plaque océanique sous cette dernière, le plongement de celle ci
dans le monteau supérieur avec un poids énorme et sous l’effet de la gravité
entraînent avec elle le reste de la plaque qui contribuent à l’ouverture du rift.

3- la lithosphère serait entraîné par de lents mouvements horizontaux de


l’asthénosphère (courant de convection)

enfin les trois mécanismes jouent tous un rôle, à des degrés divers, dans la
dérive des continents.

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Site web consulter et auxquelles appartiennent certaines illustrations:

http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-derive-continents-wegener.xml#id2456361

http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/intro.pt/planete_terre.html

http://www-sst.unil.ch/Research/plate_tecto/teaching_files/

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