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DEDICACE
MA FAMILLE
REMERCIEMENT
Plusieurs personnes ayant œuvré pour l’aboutissement de ce travail, nous voulons ainsi
exprimer notre gratitude à leur endroit pour leur constante participation car il arriver qu’on
espère il faut être accompagné ; nous pensons ainsi :
❖ Au fondateur donateur Mr FOTSO VICTOR d’avoir construire l’IUT-FV de
BANDJOUN ;
❖ Au directeur Pr TCHINDA RENE ;
❖ Dr MOYOUM GEORGETTE chef de département de technique et de
commercialisation de gestion comptable et financière pour les enseignements et sa
disponibilité à notre égard ;
❖ Tout le corps enseignant de l’IUT-FV pour leur accueil chaleureux ;
❖ A mon encadreur académique M. MENGAPTCHE GUY GEORGES ;
❖ M. KONGNOUJU JEAN Directeur Général de la MUFID de BABADJOU qui nous a
permis d’effectuer notre stage au sein de son entreprise ;
❖ A mon encadreur professionnel Mr TOUOTAP TCHOFFO MAXIME Directeur
Général Adjoint de la MUFID de BABADJOU pour sa disponibilité et son
encadrement ;
❖ Tout le personnel administratif de la MUFID DE BABADJOU pour l’accueil qui
nous été réservé et toutes les orientations pour le bon déroulement de ce stage ;
❖ A la grande famille TCHOFFO à BABADJOU ; pour leur soutien indéfectible ;
AVANT-PROPOS
Préparer les jeunes aux réalités socioprofessionnelles est l’une des préoccupations
majeures de l’Etat camerounais. Il est donc important pour tout jeune d’acquérir en plus des
connaissances académiques les connaissances pratiques. L’IUT FOTSO VICTOR de
BANDJOUN, située au sommet de la montagne de KHI, a été construit en 1987 par le
fondateur donateur FOTSO VICTOR sous l’appellation initiale de collège privé laïc
polyvalent FOTSO VICTOR. Cet institut a été cédé à l’Etat camerounais en Août 1992, suite
à la réforme de 1993 suivant le décret présidentiel N°008/CAB/PR du 19 janvier 1993 par
laquelle est devenue Institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor en abrégé (IUT-
FV). Celui-ci constitue aujourd’hui l’un des établissements de l’université de Dschang avec
un effectif d’environ 2000 étudiants.
ou deux mois lui permettant de concilier ses connaissances théoriques à celles de la pratique
afin de découvrir le monde professionnel. C’est dans cette optique que nous avons effectué
notre stage à la MUTUELLE FINANANCIERE DE DEVELOPPEMENT (MUFID)
allant du 17 juillet au 18 septembre 2023. A la fin de notre stage, nous avons pu rédiger un
rapport présentant explicitement notre parcours dans ladite entreprise ; tel est l’objet de ce qui
va suivre.
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENT .................................................................................................................... ii
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. vi
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................ vii
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... viii
RESUME................................................................................................................................... ix
ABSTRACT ............................................................................................................................... x
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA MUFID DE BABADJOU......................... 2
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU
STAGE ....................................................................................................................................... 2
SECTION 1 : Historique de la MUFID de Babadjou ................................................................ 3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.......................................................... 3
SECTION II : OBJECTIFS, MISSIONS ET FICHE SIGNALETIQUEDE LA MUFID .................. 5
Tableau1 : fiche d’identification de la mufid ............................................................................ 6
III: LES ACTIVITES DE L’ENTRPRISES..................................................................................... 6
SECTIONIII : ENVIRONNEMENT DE LA MUFID ........................................................................ 7
SECTION IV : LES CONCURRENTS DE LA MUFID DE BABADJOU ..................................... 11
SECTION I : ACCUEIL, INTEGRATION ET TACHES EFFECTUEES ....................................... 12
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE ..................................................................... 12
DEUXIEME PARTIE : DESCRIPTION DU STAGE ............................................................ 16
CHAPITREIII : LA GESTION DES OPERATIONS DE CREDIT DANS LA MUFID DE
BABADJOU............................................................................................................................. 17
SECTION I : REMARQUES ............................................................................................................ 25
CHAPITRE 4 : REMARQUES ET SUGGESTIONS ............................................................. 25
SECTION II : SUGGESTIONS ........................................................................................................ 26
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 27
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 28
ANNEXES ............................................................................................................................... 29
TABLES DES MATIERES ..................................................................................................... 33
AG : Assemblée Générale
CC : Comité de Crédit
SE : Secrétariat Exécutif
RESUME
ABSTRACT
With the sight of the evolution of the professional sectors in the world in general and
in Cameroun in particular, to reorganize that in school and professional realities, our work,
studying cycles BTS of them is of we will adapt this positive change with an aim of making
leave the builders of the nation tomorrow. It is thus in this optics of an adequacy between the
formation and employment that each student of BTS is subjected to a training course in a
company thus the choice is reserved to him, at the end of which a report/ratio must be
presented and defended in front of a jury. The known as training course was carried out in
company MUFID of Babadjou on 17 July to 18 September 2023.During our passage in
company we were exerted in the opening of the accounts of the mutualist, in the accounting
records and in particular in the “MANAGEMENT OF the OPERATIONS OF CREDIT in
the MUFID”.In the heart of this work we noted several things among as well others as
companies MUFID granting of the credit only which has its members and autonomous work
in way what is difficult for a mutualist in displacement to have access to its money. We also
made other remarks as well on the positive level as negative before placing at the disposal of
the company some suggestions for possible improvements. It should be noted that our major
concern in company was to practice as much as possible the received theory of our teachers
while trying to bring one more to the various tasks of the company.
INTRODUCTION GENERALE
« Le chômage (source de pauvreté) est un cancer social », l’a dit le chef de l’Etat lors
d’un de ses discours à la nation. L’idée de la création des micros finances vient du fait que
tous les individus n’ont pas accès aux services bancaires formels faute des moyens financiers,
raison pour laquelle les micros finances sont mises sur pieds pour satisfaire les clients les plus
pauvres et démunis du système bancaire formel et qui les permettront de réaliser les petites
activités génératrices de revenus. C’est ainsi que le gouvernement met tout en œuvre pour
lutter contre tous ces fléaux (le chômage et la pauvreté). Une lutte efficace et efficiente passe
par l’adéquation formation- emploi. En effet, l’évolution remarquable et diversifiée de micro
finances que connait le pays se caractérise par un fort dynamisme et une forte capacité
d’innovation en matière des produits qu’elles offrent à leurs clientèles, d’où la naissance
d’une concurrence même parfois déloyale. Ainsi, pour atteindre leurs objectifs et faire face à
cette concurrence, les établissements de micro finances doivent analyser rigoureusement et
prêter une attention particulière en matière de crédit qui est le produit phare de toutes
structures de micro finances car elles sollicitent l’argent des épargnants et redistribuent sous
forme de crédit. Avec le temps et le développement de ce secteur particulier de la finance
partout au Cameroun, la micro finance est élargie pour inclure désormais une gamme de
services plus larges (crédit, épargne, assurance, transfert d’argent etc.) et une clientèle plus
étendue. Aujourd’hui, la micro finance ne se limite pas à l’octroi du crédit aux pauvres, mais
à la fourniture d’un ensemble de produit financiers et non financiers à tous ceux qui sont
exclus du secteur financier classique. Ces derniers concernent les personnes se trouvant en
milieux rural notamment les jeunes, femmes et handicapés (de part de leur nature physique) et
les activités menées sont basés sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et le petit commerce.
L’objectif visé ici consiste à trouver les voies et moyens pour sortir cette marge de population
pauvre et vulnérable afin de développer leurs activités qui, via des petits crédits sont rentables
et créent des richesses.
L’entreprise est un ensemble de personnes physique ou morale qui mettent en œuvre les
biens et les services pour la réalisation d’un projet. Cependant toute personne désirant
effectuer un stage dans une entreprise doit au préalable prendre connaissance de celle-ci c’est
la raison pour laquelle notre première partie est composée en deux (02) chapitres qui suivent :
Les MUFID sont des établissements de micro finance de 1ere catégorie qui sous la forme
juridique, sont de sociétés coopératives avec Conseil d’Administration régies par la loi du
Cameroun N°92/006 du 14 aout 1992 relative aux sociétés coopératives et aux groupes
d’initiatives communes OHADA du 15 décembre 2010 relatif au droit des sociétés
coopératives.
La MUFID a été conçu par le Dr. Paul FOKAM KAMMOGNE avec le soutien
technique d’Afriland first Bank et l’ONG ADAF. Il constate que près de 95% de la population
du tiers monde était exclus du système bancaire classique. Avec le décret n°90/53/1992 fixant
la liberté d’associations et celui de 92/006/1992 relatif aux établissements coopératifs et des
groupes d’intérêts commun (GIC), il met sur pied la première MUFID le 09 septembre 1992 à
Baham. En 1995, il s’agit d’un véritable saut dans l’inconnu. Maintenant, l’inconnu est
devenu certitude et le rêve, réalité. Ce bout de phrase Mr POUNDE POLYCAPE résume à lui
seul, le parcours de la MUFID de Babadjou. Une idée qui selon Mr KOGNOUJU JEAN,
l’unit manager, est partie d’un groupe de personnes avec à leur tête Mr WA MATHURIN qui
avait constaté que la MUFID de Baham avait un succès sur le terrain. En effet, comme pour
tout projet de création d’entreprise, les élites de Babadjou ont joué un rôle fondamental pour
faire prendre conscience aux populations. La nécessité d’avoir un outil financier pour
impulser leur développement de manière endogène. C’est ainsi que la MUFID de Babadjou
voit le jour en 1995 sur le dirigisme de la CCEI de l’époque, qui est Afriland first Bank actuel
et en Novembre 2001, on assiste à une ouverture officielle de la MUFID de Babadjou.
II.1 OBJECTIFS
Le model MUFID est une approche endogène qui permet aux populations
défavorisées de se prendre en charge et de créer des richesses à travers d’instrument financier
adaptés, afin d’améliorer leur condition de vie de manière durable. La MUFID a pour
obligation de développer différents types de services de la communauté, de promouvoir par
l’entre aide, le bien-être économique et social des membres, de favoriser le développement du
crédit nécessaire à la promotion des cultures aussi bien industrielles que de subsistances sur
de faibles surfaces, de soutenir la création et le développement des projets présentés par les
mutualistes. La MUFID est un instrument de développement ayant des structures mutualistes
indépendantes, propriétés collectives de leurs membres, fonctionnant suivant une approche
participative tout en respectant les principes démocratiques dans tous leurs processus de prise
de décisions. Et aussi, comme toute entreprise, la MUFID a pour objectif d’accroitre son
capital et surtout de réduire la pauvreté en milieu rural.
Les objectifs de la MUFID sont les suivants :
La mission principale d’une MUFID est de doter les populations d’un instrument de
développement qui favorisera l’épanouissement de l’individu et de communauté entière. Ce
processus de développement est constitué de cinq (5) phases principales à savoir :
- Informer et sensibiliser les populations pauvres sur le rôle de l’épargne dans le
processus de leur prise en charge, sur la nécessité de compter d’abord sur soi-même
avant tout soutient extérieur ; Mobiliser les ressources telles que : l’épargne, source
nourricière de l’investissement ;
- Financer les activités industrielles et génératrice de revenus ;
- Réaliser les projets sociaux.
de tout manquant ou excédent de caisse. Elles doivent donc justifier à tout moment le
solde de la caisse.
➢ Un guichetier : il est chargé de recevoir, orienter, et aider les nouveaux membres, les
usagers ou toutes personnes désireuses de bénéficier des services de l’institut
notamment financière dans les conditions d’adhésion de la structure.
1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Depuis sa création elle n’a cessé de modifier sa structure en fonction des besoins elle
fixe des différents services pour la bonne gestion de l’entreprise et jusqu’ici on en distingue
plusieurs dont :
• ASSEMBLE GENERAL
Elle représente l’universalité des membres. Elle est l’organe suprême de la MUFID et se
prononce en dernier ressort sur toutes les questions concernant la mutuelle conformément à la
loi et à la réglementation en vigueur. Elle est également dirigée par le PCA et est convoqué
par CA dans les six mois qui suivent la clôture de chaque exercice. Cette convocation est faite
trente jours au moins avant la date de la réunion par avis individuel ou une annonce par
l’intermédiaire d’un media avec indication du lieu et les structures d’appui doivent être
informées trente jours à l’avance du lieu, de la date et de l’ordre du jour. Ainsi les attributions
de l’assemblée générale sont les suivantes :
Constituer des personnes intègres la moralité sans faille, il jouit des pouvoirs les plus étendus
que lui confère l’AG pour contrôler, surveiller les personnes et activités de la mutuelle. Il joue
le rôle d’un véritable auditeur.
• Le secrétariat exécutif
Le secrétaire trésorier est recruté à l’issue d’un texte dont les modalités sont fixes par
le conseil d’administration après approbation des structures d’appui. Il est assisté dans ses
fonctions par :
➢ Un ou plusieurs caissier(s) ;
➢ Un ou plusieurs agent(s) d’administration(s) et comptable(s) ;
Le secrétaire trésorier est chargé de la gestion courante de la mutuelle conformément
aux prescriptions des statuts et du règlement intérieur.
• L’unit manager
Il est chargé de la gestion de la mutuelle conformément aux prescriptions des statuts et
au règlement intérieur et doit obligatoirement être un membre de la MUFID car sa
contribution au fonds d’établissement constitue le gage de la gestion. A cet effet, il est tenu :
- D’assumer la régularité du service de caisse ;
- D’assumer la tenue de la liquidation de la correspondance ;
- De revoir, d’étudier et de transmettre au conseil d’administration les dossiers de
demande de crédit ;
- De suivre le recouvrement des prêts et des crédits, et de conserver les titres et les
garanties y afférentes ;
- De diriger l’activité du personnel salarie ;
- De prendre part, avec voix consultative aux séances du conseil d’administration ;
Le compte chèque : ce compte donne droit à un chéquier ; toutes les opérations de retrait
dans ce type de compte s’effectuent exclusivement à partie des chèques émis par la MUFID
- Le virement des salaires et les pensions vieillesses
II. ENVIRONNEMENT EXTERNE DE LA MUFID DE BABADJOU
3. SAAR assurance
La société Africaine d’assurance et de réassurance est une agence chargée de sécuriser
l’échange des mutualistes, l’assurance est une garantie qui permet aux mutualistes de savoir
que leurs épargnes sont en sécurité quel que soit l’obstacle qu’affronte la mutuelle comme
Rédigé et présenté par : SATSAP TCHOFFO Mélissa Page 10
Gestion des opérations de crédit dans la MUFID de Babadjou
incendie, vol, les sommes d’assurer le crédit des mutualistes et celui du personnel de la
MUFID.
Bien qu’elle fût leader de la micro finance, dans le petit village de Babadjou, cette
structure ne saurait reconnaitre sa position si elle ne fait face aux adversaires. Nous avons pu
regrouper ceux-ci en deux catégories :
Ce chapitre est divisé en quatre grands titres : accueil, intégration et taches effectuées,
la gestion des opérations de crédit dans les MUFID, les écritures comptables et le cas
pratique.
HORRAIRE DE STAGE :
De lundi à vendredi
Martin : 07h30-12h
Après-midi : 13h00-16h00
2. Taches effectuées
B. Enregistrement
Il procède selon les cas avec le mutualiste au remplissage des documents administratifs :
➢ La fiche de déclaration d’adhésion : remplie et signée par le nouveau membre. Cet
acte transcrit la volonté et le libre choix de toute ceux qui adhérent à la structure.
➢ La carte de membre : carte avec photo d’identité qui confirme pour son détenteur
son appartenance à l’institution ;
➢ Les statuts : un exemplaire est remis au nouveau membre moyennant le payement des
frais relatifs au cout de production ;
➢ Le registre des membres : l’agent inscrit chronologiquement dans un registre des
membres les renseignements concernant le nouveau mutualiste.
Les types de comptes à la MUFID sont
❖ Les comptes d’épargnes sur livret (CESL)
Ce type de compte est réservé pour les Operations d’épargnes (dépôt et retrait sur
épargne). Seuls les particuliers, les associés et les groupes peuvent ouvrir un compte
d’épargne sur livret. Il se caractérise par :
- Nature des dépôts : à vue ;
sa CNI et son livret d’épargne. L’agent du guichet vérifie si le porteur du carnet est le titulaire
du compte, consulte le solde du mutualiste pour s’assurer que le solde en compte est
suffisamment approvisionné pour le retrait de la somme sollicitée ; ensuite il demande à
retirer et lui remet un bon à remplir ayant les mentions suivantes :
❖ Au recto de la fiche nous avons :
➢ La date du jour ;
➢ Le lieu où s’effectue le retrait ;
➢ Numéro du compte du titulaire ;
➢ Le nom du propriétaire du compte ;
➢ Le montant en chiffre et en lettre ;
➢ Le(s) nom(s) et la signature des personnes qui effectuent l’opération.
Après vérification, elle appose un visa ainsi que sa signature ; ensuite envoie le mutualiste à la
caisse ou il présente sa fiche de retrait et sa CNI pour l’encaissement.
1. La régularisation des comptes clients
Cette régularisation consiste à :
➢ Faire une vérification dans la machine afin de voir les opérations effectuées par le
client et qui non pas encore été enregistrées dans son livret : faire un clic droit sur le
back office (logiciel adapté), puis sur consultation des historiques ; dans la fenêtre qui
s’ouvre saisie une date antérieure et par la suite le numéro du compte du client, tous
ses opérations apparaissent.
➢ Relever ses opérations dans le livret du client et déterminer le nouveau solde.
2. Le chargé des opérations
Nous avons ensemble avec le chargé des opérations analysé les opérations diverses ;
l’ouverture des comptes, les traitements de fin de journée.
En plus des taches sur-citées, nous avons effectuées plusieurs autres tels que la
gestion des opérations de crédit qui fera l’objet du chapitre 3
Dans cette partie, il nous reviendra donc ici de décrire comment s’est déroulé les
taches dans le service de la comptabilité. Par la suite nous allons mettre en relief des
remarques et des suggestions dont nous avons faites dans le but d’améliorer la rentabilité de la
MUFID de Babadjou.
Etant donné que la collecte de l’épargne et l’octroi du crédit sont les missions
essentielles de toutes les structures du model MUFID, il serait préjudiciable de bien le gérer
pour assurer la durabilité du service. Pour ce faire il doit maitriser tous les risques liés à
l’activité de crédit notamment : le risque d’insolvabilité, d’immobilisation, de liquidité, de
faillite et de perte de confiance du essentiellement aux impayés. Il devient alors indispensable
de mettre en place une politique de crédit cohérent, adaptée et disposée de manière a assuré
non seulement une sécurité acceptable des actifs, mais également d’uniformiser et de
formaliser les pratiques (en matière de gestion de crédit) dans le réseau pour un meilleur suivi.
L’objectif étant d’amener les membres à l’épargne, à emprunter sagement et à rembourser
promptement dans un environnement assaini.
I. LA PHILOSOPHIE DU CREDIT
Les MUFID ont pour mission de colleter l’épargne et octroyer le crédit populaire afin
de promouvoir le bien-être social et économique des populations rurales. Le corolaire de cette
vision suppose la prise en charge de la communauté par elle-même. Car il est incontestable
que tout processus enclenche sans la participation de la cible est- d’office vouée à l’échec.
L’esprit recherché est que chaque emprunteur soit conscient du fait que :
- Le prêt qu’il sollicite fait partie du patrimoine commun qui devrait être sauvegardé.
Sans quoi, la structure périclite et meurt ;
- Ce prêt doit être judicieusement utilisé et servir de base au progrès vers un bien être
plus confortable pour lui et sa famille.
C’est pourquoi tout demandeur de crédit doit s’obliger à honorer ses engagements à
échéance pour ne pas bloquer les autres mutualistes.
A. LE COMITE DE CREDIT
Le conseil d’administration de la MUFID joue également le rôle de comite de crédit.
Il peut valablement siéger si 2/3 de ses membres sont présent ou représentés. La présence des
structures d’appuis est obligatoire. Il est responsable de l’application de la politique de crédit
et s’assure de la bonne gestion des opérations de crédit. Les membres du comité de crédit sont
tenus de :
➢ Respecter et faire respecter la politique de crédit ;
➢ Respecter la confidentialité des décisions ;
➢ Etre objectifs et rigoureux ;
➢ Travailler dans l’intérêt de la mutuelle.
➢ L’âge de la mutuelle : c’est-à-dire qu’une MUFID ne doit pas prêter à ses membres
que si elle est opérationnelle depuis une durée de trois (03) à six (06) mois ;
➢ La situation financière de la mutuelle : elle doit être une condition à respecter pour
que la mutuelle se permette d’accorder des crédits aux membres. Cinq (05) ratios
permettent de retracer la santé financière de la micro banque donc le respect des
normes exigées est un facteur essentiel des essentiels des engagements à prendre. Il
s’agit : du ratio de couverture des risques (>ou=100%, taux d’impayé < ou = 5%) ; du
ratio de couverture des immobilisations (>ou=100%) ; du ratio de liquidité
(>ou=100%) du ratio des engagements des dirigeants (<ou=30%) ; du ratio de division
des risques (<ou=15%) ; les normes a apparenter (<ou=5%) ; volume des créances en
souffrances ; droit de tirage ; cible ; durée et objet du crédit ; garanties ; taux d’intérêt ;
montant du crédit ; son niveau de couverture des engagements par ressources
disponibles.
➢ Volume de créances en souffrance : elles sont constituées des créances impayées,
immobilisées et douteuses :
• Les créances impayées sont des sommes non payées à l’échéance nominale ;
• Les créances immobilisées sont des sommes échus depuis plus de 45 jours (90jours
pour les crédits de campagne) mais, dont tout recouvrement final, sans être
compromis, ne peut être effectuées immédiatement.
• Les créances douteuses sont des sommes mêmes assorties de garantie, présente un
risque probable de recouvrements.
➢ Durée et objet du crédit : les crédits consentis par les MUFID sont selon leur durée
et par objet. La durée maximale du crédit dépend de la MUFID, de l’objet du projet à
financer et de tout autre critère jugé pertinent par le comité de crédit. Toutefois, on
distingue différents types de crédit qui est :
• Les crédits à très court terme qui n’excède pas trois mois, ici nous pouvons parler de :
- Les crédits de trésorerie qui interviennent généralement lors des besoins d’exploitation
de l’entreprise ;
- Des avances sur solde (pensionnaires et autres salaries) ;
- Les crédits de campagne agricole, d’élevage qui comprend les crédits de production et
de financement ;
- Les crédits à la consommation consentie aux particuliers.
• Les crédits à court terme qui ont généralement une échéance de 12 mois ;
• Les crédits à moyen terme pour une durée comprise entre un an et 2 ans ;
• Les crédits à long terme pour une durée de plus de 5 ans.
A. CONDITIONS D’ACCES AU CREDIT
Pour obtenir un prêt de la MUFID de Babadjou il faut remplir les conditions suivantes :
➢ Avoir une ancienneté d’au moins de 3 à 6 mois à la MUFID avant la demande de
crédit ;
➢ Avoir épargné régulièrement pendant cette période ;
➢ Etre de bonne moralité c’est-à-dire rembourser la totalité du prêt antérieur (s’il en a
déjà eu lieu) ;
➢ Proposer des garanties (aval, titre foncier,) ;
➢ Il faut que le projet soit rentable.
IV : CAS PRATIQUE
Monsieur FOBASSO, sollicite auprès de la MUFID de Babadjou un prêt de
5000000FCFA le 01 Janvier 2023. Ce prêt est remboursable à la fin de chaque mois pendant 8
mois.
TAF : 1. Etablir les 8 premières lignes du tableau d’amortissement sachant que ce crédit a été
consenti à des fins d’élevage des poulets
Passez les écritures de mise en place et de remboursement de la première échéance
SOLUTION
Au sein des mutuelles, il existe 03 types d’amortissement du prêt qui sont :
➢ Constant ;
➢ Dégressif ;
➢ Statique ;
L’amortissement le plus pratiqué à la MUFID de Babadjou est l’amortissement
dégressif car il permet de minimiser les intérêts et motive les mutualistes à solliciter le
crédit. Pour ce qui est du taux, il en existe deux (02) catégories : le taux de 12% pour les
crédits agricoles et 14% pour les crédits non agricoles. Il est à noter que les crédits à partir de
2000000fcfa supportent la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). Dans le cas de notre illustration,
il est question pour nous de présenter le tableau d’amortissement dégressif avec une valeur
initiale de 5000000F et un taux d’intérêt de 14% pour une durée de 24 mois.
Tableau d’amortissement pour les 8 premiers mois
ENREGISTREMENT COMPTABLE
a) Mise en place du crédit
19/03/2024
32 Compte d'engagement de crédit 5000000
37 Compte de dépôt mutualiste 5 000 000
Mise en place du crédit
19/03/2023
37 Compte de dépôt mutualiste 277896
32 Compte d'engagement du crédit 208333
713 Intérêt à court terme 69563
Notre stage à la MUFID de Babadjou, ou nous avons passé un séjour agréable grâce à son
personnel, nous a permis de prendre connaissance de nombreuses expériences
professionnelles à l’instar des différentes activités d’une micro finances. De ce fait, nous
allons parler dans ce chapitre d’abord des remarques positives ; ensuite celles négatives et
enfin des suggestions faites visant à promouvoir d’avantage l’image de la structure.
SECTION I : REMARQUES
Il est question ici pour nous de dégager les remarques positives et négatives de la
MUFID de Babadjou tout en mettant en évidence au moyen d’un regard objectif.
I. Remarques positives
La gestion harmonieuse d’une entreprise nécessite un certain nombre d’efforts pouvant
conduire à la pérennité de la structure vis-à-vis de ses partenaires et de se positionner sur le
marché. Ainsi nous pouvons citer entre autres :
➢ Le respect est un sens de bonne moralité qui entre dans l’éthique professionnelle
Permettant d’attirer la clientèle et de la conserver. Nous avons constaté qu’a la
MUFID, le respect vient avant toutes choses et consiste à accorder beaucoup
d’attention aux mutualistes ; La mise en place d’un logiciel particulier permettant de
faire circuler les informations lors des réunions d’assemblées générale ;
➢ Communication interservices très rapide grâce à l’interphone ;
➢ L’harmonie entre les employés et leur chef permet de rendre plus facile le travail ;
➢ Les encadreurs forment bien les stagiaires afin de les procurer une bonne expérience
dans le monde professionnel.
➢ Les cameras surveillance pour plus de sécurité
SECTION II : SUGGESTIONS
La MUFID de Babadjou est sans doute leader des EMF à Babadjou. Sa force réside
certainement dans l’implication des mutualistes dans la gestion quotidienne des affaires.
Cependant, elle doit tenir compte des différentes remarques et ne surtout pas négligera les
suggestions régulièrement proposées qui peuvent être des débuts des solutions relatives aux
différentes préoccupations suscitées par les remarques émises à leur intention.
➢ Le chef d’entreprise devrait recruter du personnel qui se chargera du service d’accueil
(un secrétaire ou un agent d’accueil) penser à un poste ;
➢ Rendre les MUFID non autonome ;
➢ Augmenter le taux d’intérêt sur l’épargne ;
➢ Réduire les conditions d’accès au crédit lorsque le montant de celui-ci est faible ;
CONCLUSION GENERALE
Rendu au terme de notre analyse, nous pouvons dire sans aucune ambiguïté que le stage
académique est d’une utilité primordiale dans la mesure où il nous a permis d’avoir une
certaine connaissance interne de cette structure, une idée de son fonctionnement, de son
organisation, bref de nous imprégner des réalités pratiques ; également le stage a été pour
nous l’occasion de faire un rapprochement entre les connaissances théoriques acquises à
l’école et celles pratiques acquise en entreprise nous permettant d’avoir une vision plus claire
du monde professionnel car, l’on ne saurait maitriser une technique si l’on ne peut
l’appliquer. En effet notre travail à la MUFID de Babadjou nous a permis d’avoir une
connaissance générale de cette structure notamment son historique, son organisation et son
fonctionnement. Ensuite nous nous sommes attardés sur le déroulement du stage ou nous
avons précisé les différentes tâches effectuées puis nous avons donné les particularités de la
gestion du crédit de la MUFID de Babadjou ; et enfin certaines remarques qui pourrons
constituées un frein pour son développement. A l’endroit de celle-ci nous avons humblement
proposé des solutions pouvant les améliorer. Nous ne saurons quitter sans lui témoigner notre
reconnaissance à l’occasion de notre séjour en son sein et espérons que nos différentes
suggestions seront prises en compte. La perfection n’étant pas de ce monde, nous ne cesserons
d’apprendre que lorsque nous aurons cessé d’exister. Ceci dit, vos critiques nous permettrons
d’apprendre davantage
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENT .................................................................................................................... ii
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. vi
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................ vii
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... viii
RESUME................................................................................................................................... ix
ABSTRACT ............................................................................................................................... x
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA MUFID DE BABADJOU......................... 2
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU
STAGE ....................................................................................................................................... 2
SECTION 1 : Historique de la MUFID de Babadjou ................................................................ 3
1.1 NAISSANCE................................................................................................................................. 3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.......................................................... 3
1.2 EVOLUTION DE 1995 A NOS JOURS....................................................................................... 4
SECTION II : OBJECTIFS, MISSIONS ET FICHE SIGNALETIQUEDE LA MUFID .................. 5
II.1 OBJECTIFS ......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
II.2 MISSIONS DE LA MUFID ......................................................................................................... 5
Tableau1 : fiche d’identification de la mufid ............................................................................ 6
III: LES ACTIVITES DE L’ENTRPRISES..................................................................................... 6
1. LE PERSONNEL ET TACHES EFFECTUEES .................................................................................. 6
SECTIONIII : ENVIRONNEMENT DE LA MUFID ........................................................................ 7
I : ENVIRONNEMENT INTERNE DE LA MUFID ................................................................................. 7
1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ......................................................................................... 7
I. LES PRODUITS DE LA MUFID ............................................................................................... 9
A.LES PARTENAIRES DE LA MUFID DE BABADJOU......................................................................... 10
1. AFB (Afriland first Bank) : .......................................................................................................... 10
2. ADAF (appropriated Development for Africa) ........................................................................... 10
3. SAAR assurance ......................................................................................................................... 10