AFRICAN UNIVERSITY OF MANAGEMENT

AFRICAN UNIVERSITY OF MANAGEMENT

(AUM)
BP : 16374 Libreville Gabon
Tel : +241 06 68 68 02 - +241 05 70 48 48 - +241 05 66 85 46
E-mail : aumuniversity2@gmail.com
Site Web : www.aumgrouga.com

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

Rédigé et soutenu par :
Mlle MOUSSAVOU NGUIMBI Ellionnelle Carène
En vue de l’obtention des crédits associés au diplôme de
BACHELOR
Spécialité : Supply Chain Management

CREATION D’UNE BEDOUMERIE, RESTAURANT D’ALIMENTATION

RAPIDE CENTRE SUR LES BEIGNETS DE RUE

ENCADREMENT PROFESSIONNEL DIRECTEUR DE MEMOIRE :

M. Lauyik NGOMO OGNANE M

Chef d’Agence Enseignant à l’AUM

ANNEE ACADEMIQUE 2021 – 2022

 DEDICACE.

Nous dédions ce projet à notre Famille.

i
 REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier en premier lieu, le bon Dieu de nous avoir donné le courage et la
patience dans la réalisation de ce modeste travail.
Nos plus profonds remerciements sont adressés à nos parents, qui nous ont énormément
soutenus durant nos études.
Nous remercions particulièrement : Notre papa M. ………et Notre Maman Mme pour leurs
précieux conseils et orientations.
Nos remerciements sont adressés à l’endroit de notre établissement. C’est-à-dire, au corps
administratif, aux corps professoral, et à l’ensemble des membres de l’administration. Nos vives
remerciements à notre maitre de stage académique M……
Nos remerciements sont aussi adressés également à l’entreprise qui bien voulu nous accueillir
dans le cadre de la rédaction du présent projet et particulièrement à nos encadreur en l’occurrence,
M. NGOMO OGNAE Lauyik, un grand Merci de nous avoir accueilli et prêté main forte dans la
réalisation de ce travail.
Pour finir, nous remercions également tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin à
l’achèvement de ce travail.

ii
 LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS

SIGLES ET SIGNIFICATION
ABREVIATIONS
AUM Africain Université Of Management
SARL Société A responsabilité Limité
EI Entreprenariat Innovant
BMC Business Model Canevas
PA Plan d’Affaires (Business Plan)
FIFO Méthode du « premier entré – premier sorti »
GB Gâteaux Bédoumes

iii
 AVANT PROPOS

L’ambition de parvenir à un développement économique, social et culturel d’un pays, passe

irrévocablement par la formation de sa jeunesse qui d’ailleurs, est appelée à défendre les intérêts de
celui-ci. C’est pourquoi, l’Etat Gabonais accorde une place importante à la formation de manière
générale et à la formation professionnelle en particulier. Cette formation, qui est devenue un maillon
essentiel aux stratégies et politique de développement du Gabon.
Seul le professionnalisme et la spécialisation dans les filières de formation spécifiques par le
canal de l’enseignement professionnelle des jeunes doit contribuer à les orienter vers des secteurs
pourvoyeur d’emploi en phase avec le plan d’accélération de la transformation qui, est un pallier du
plan stratégique Gabon émergeant. Cette approche structurelle et ambitieuse est à mesure de conduire
de manière efficience et efficace le Gabon vers les résultats de développement attendus.
Ayant pris acte de tous ces enjeux, L’African University Of Management école de
Management et de gestion, a mis en place dans le cadre de son programme de formation, des filières
uniquement orientées vers le secteur de la Supply Chain et de la Gestion de projet. Cette formation,
parfaitement adaptée aux besoins de la société actuelle concours à rendre les apprenants compétitifs
et aptes à faire face aux exigences de développement économique du Gabon.
AUM matérialise ainsi à travers cette formation, l’ambition des plus hautes autorités à voir
une jeunesse compétente dans le monde du travail.
Afin de rendre ses étudiants opérationnels et de jauger leur niveau d’accumulation des
connaissances théorico-pratiques, AUM a fait de la rédaction d’un projet de création d’entreprise
ou d’un mémoire de fin de cycle une exigence académique et pédagogique. C’est dans cette optique
que, nous avions été en entreprise afin de peaufiner des recherches sur la thématique qui va contribuer
à nous sanctionner par l’acquisition d’un Bachelor. Notre projet d’entreprise porte sur: création
d’une ‘’Bedoumerie, restaurant d’alimentation rapide centré sur les beignets de rue’’

Ce thème nous a permis de mettre en pratique l’ensemble des connaissances acquises en classe
à L’AUM.

iv
 SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………..…….1-2
CHAPITRE PRELIMINAIRE…………………………………..………………………….……..1
Section 1 : Genèse du projet……………………………..….………………………………….…….3
Section 2 : Motivations et Motivations personnelles…………..…………………………………….4
Section 3 : Présentation des promoteurs…………………………………………………….………..4

CHAPITRE 1 : ETUDE DE MARCHE…………………………………………….……………..6

Section 1 : Etude de l’offre………………………………………………………………..………….6
Section 2 : Etude de la demande……………………………………………..……………...………11
Section 3 : Positionnement commercial…………………………………………...………………..12

CHAPITRE 2 : ETUDE TECHNIQUE…………………………………………………………13

Section 1 : Description du produit proposé………………………………………………………....14
Section 2 : Description du processus de fabrication………….…………………...………………...15
Section 3 : Les outils de fabrication……………………………………………………..………….18

CHAPITRE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE………………………………..19

Section 1 : Tableaux des investissements………………………………………...….....………….19
Section 2 : Tableaux financiers……………………………………………..………………………19
Section 3 : les indicateurs de rentabilité……………………………………......…………………..19
CHAPITRE 4 : ETUDE JURIDIQUE…………….......................................................................22
Section 1 : Choix de la forme juridique……………………………………………………………..22
Section 2 : Formalités juridiques de constitution…………………………………………………...22
Section 3 : Statut de la société…………………………………………………………………...23-36
CONCLUSION…………………………………………………………………………………….37
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………..……………………………….vii
LISTE DES ANNEXES…………………………………………………………..…………..…..viii
TABLE DE MATIERES……………………………………………………………….…………..iv

v
 RESUME

La bédoumerie ou espace dédié à la production et à la commercialisation de beignets de

différents types est une idée ambitieuse et innovante nourrit par une jeune gabonaise passionnée de
cuisine, qui a décidé de faire germer un nouveau concept. Moderniser les espaces commerciales
traditionnelles et coutumières de nos habitudes culinaires africaines en général et spécifiquement
Gabonaises à travers la mise en place d’un lieu unique pouvant permettre de se regrouper en famille
ou entre amis afin de partager un repas et/ou un petit déjeunée dans un cadre idyllique autour des
produits d’exception.

Nous envisageons mettre en place une structure spécialisée du fast food à Libreville et
partout dans le Gabon. Ces espaces représentent une réelle opportunité d’affaires qui nous
permettrons de générer du profit. Appelé au Gabon les bédoumes, au Cameroun lofombo et en côte
d’ivoire gbozon, ces beignets sont régulièrement accompagnés de bouilli, du lait caillé et des
haricots verts cuisinés et garantissent un plein d’énergie.

Notre projet, vise la promotion de ce pan de l’économie via la modernisation de cette activité
encore très peu considéré mais qui pourtant, regorge d’énormes potentialités. Nous voulons permettre
aux usagers, d’avoir un large choix culinaire en fonction de leur sensibilité gustative et de leurs envies
avec un menu basé sur une large variété dans le respect des notions couts délais qualité.

La réalisation de ce projet nécessite des investissements estimés à hauteur de plusieurs

millions de nos francs. Au vu de l’analyse de ce projet dans sa globalité et des résultats prévisionnels
connexes, notre projet peut être rentable avec un seuil de rentabilité croissant et une marge de sécurité
positive.

Au vu de tout ceci, le capital initialement investi peut être récupéré au bout de six (06) mois.

vi
 INTRODUCTION

Le contexte économique mondial est marqué, depuis ces dix (10) dernières années, par une
croissance soutenue, des échanges mondiaux dynamiques qui ont plafonnés (10,6%), une
consommation des ménages qui a de temps à autre contrebalancé les effets négatifs de la crise
financière ainsi que la consommation des entreprises. Bien que conjoncturelle, la situation
économique internationale a certes ralenti le niveau global de la dépendance extérieur mais n’est pas
arrivée à bout de l’agroalimentaire qui reste un pool important de nos économies.

Dans cet environnement économique très variée, le Gabon qui est un pays en développement
de l’Afrique Sub-saharienne avec une population estimée entre (1,6 à 1,8 millions d’habitants).
Présente les caractéristiques économiques suivantes : il est classé comme pays à revenu intermédiaire
de la tranche supérieure par les institutions de Bretton woods et est membre de l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC). Il est donc ouvert aux échanges commerciaux avec tous pays de
l’Afrique centrale et du monde.
Pour rappel, le Gabon, traversé par l’équateur, présente une superficie de 267 667 Km2 avec
800 kilomètres de cotés et 85 % de couverture forestière. Situé en Afrique Centrale, il est limité au
Nord-Ouest par la Guinée Equatoriale, au Nord par le Cameroun, à l’Est et au Sud par le Congo et à
l’Ouest par l’Océan Atlantique.

Le pays a un climat de type équatorial, chaud et humide, avec deux saisons de pluies et deux
saisons sèches. La durée moyenne des pluies est de 140 jours par an. La température moyenne
annuelle est de 26°C et de l’hygrométrie est de plus 80%.

Le pays a une densité de la population de 5.9 habitants / Km2 et un taux d’accroissement

d’démographique annuel de 2.5%. Le sexe ratio est de 09 avec 48% des hommes contre 52% de
femmes. 41 % de la population a moins de 15 ans, 46% entre 15 et 49 ans et 11.5% pour la tranche
d’âges de 50 ans et plus. Près de 85% de la population vit en zone urbaine dont 50% à Libreville et
Port-Gentil. Le reste est dispersé à l’intérieur du pays, en particulier le long des axes routiers et
fluviaux et des principales agglomérations urbaines.

L’indice de développement humain (IDH) estimé à 0.653. Il place le Gabon au 103eme rang
sur 174 pays selon le rapport mondial 2006 du PNUD sur le développement humain. Cet indice
contraste avec les données du PIB dont la moyenne par personne est à 4000 dollars.

L’économie gabonaise est une économie de rente basée majoritairement sur les exportations des
matières premières entre autres le pétrole et le bois, d’où le pays tire la grande partie de ses ressources.

1
Depuis les indépendances 1960, le Gabon a compris la nécessité d’abandonner le paradigme de la
manne pétrolière et a mis en œuvre une politique de diversification de son économie.
Cette diversification devait s’accompagner de l’implication des hommes et femmes déterminés
ainsi que des investissements importants dans les secteurs variés et notamment des services.
Prenant acte de tous ces paradigmes, l’ambition d’entreprendre, par la mise en place d’un projet
à caractère fastfood afin de participer à la construction de l’économie locale est plus qu’une nécessité.
En effet, la consommation de bedoume est très prisée par les ménages Gabonais. La maitrise
de sa chaine de production est une nécessité en ce sens qu’il donne irréfutablement accès à un marché
peu concurrencé.
Notre entreprise compte se positionner au Gabon, comme une entreprise dynamique et se veut être le
leader dans le domaine de la production et la commercialisation de beignets au Gabon.
Afin de soutenir notre mémoire de fin de cycle Bachelor, Il nous est arrivé à l’esprit de porter
notre étude sur la réalisation du projet dénommé : Création d’une ‘’Bedoumerie, restaurant
d’alimentation rapide centré sur les beignets de rue’’ Ce projet a pour but, l’implémentation d’un
projet innovent dans un écosystème favorable.

Ainsi, la présentation de notre projet est articulé en quatre grandes parties à savoir : Chapitre
préliminaire ; Chapitre 1 : étude de marche ; Chapitre 2 : étude technique ; Chapitre 3 : étude
économique et financière ; Chapitre 4 : étude juridique.

2
 CHAPITRE PRELIMINAIRE

Ce chapitre porte essentiellement sur la présentation de genèse du projet, les motivations

nous ayant conduit à sa réalisation et la présentation du promoteur.

Section 1 : Genèse du projet

L’idée de la mise en place d’une bedoumerie, production et de commercialisation des de

beignets dit bedoume vient d’une observation et d’une prise de conscience. Observant l’insuffisance
voire l’inexistence de structures modernes dédiées à la production de gâteaux bedoumes ; haricots ;
et bouillie, observant le niveau réel de consommation de ces produits au Gabon, ainsi que de la prise
de conscience des réformes de l’Etat en matière de réduction des importations des produits
agroalimentaires notamment des intrants destinés à la production de beignets. Nous avons décidé de
contribuer à encourager et accompagner les politiques publiques par le biais de l’entreprenariat
innovent en implémentant une entreprise de production de beignets à Libreville et progressivement
au Gabon.

La ressource principale ou la matière première permettant d’aboutir au produit fini est

abondant au Gabon et constitue en lui-même un marché à exploiter. Ce projet va permettre de
développer cette filière en offrant au Gabon, des produits culinaires traditionnels innovants,
compétitifs et de qualités.

Il est bien connu qu’au Gabon, la vente des gâteaux dans des espaces modernes et hygiéniques
n’est pas encore très répandue. Cependant, la demande demeure très forte.

C’est dans le but de contribuer à répondre à cette forte demande que nous avons voulu créer
et installer via un projet une entreprise de production locale de beignets afin de répondre aux besoins
d’une population cible.

3
Notre projet est entrain de réunir l’ensemble des moyens techniques, humains et financiers
nécessaires à son lancement.

Considérant ses ambitions de développement et de l’énorme potentiel de sa nouvelle cible, Il convient

de préciser que l’activité va connaitre une expansion du fait de son ouverture à un marché disponible.
C’est en cela, qu’il a besoin d’un appui financier complémentaire pour garantir sa croissance.

Section 2 : Motivations et Motivations personnelles

Les principales raisons ayant motivé la mise en œuvre de ce projet sont :

 Le nombre quasi inexistant de structures modernes spécialisées dans la production, la

distribution et la commercialisation des beignets, haricots et bouillie ;
 Promouvoir ce secteur d’activité encore méconnu des Gabonais ;
 Participer à la Promotion de l’entreprenariat innovent ;
 Faire du profit ;
 Le besoin de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes tout en répondant au besoin
exprimé par la demande;
 Offrir un service de qualité tout en rendant accessible le produit à des couts moindre;

Section 3 : Présentation des promoteurs

NOM : MOUSSAVOU NGUIMBI
PRENOM : Carène Ellionnelle

NATIONALITE : Gabonaise
I-1. Situation de famille
Mlle MOUSSAVOU NGUIMBI est célibataire sans enfant.

I-2. Formation, diplôme

 2021-2022 Bachelor en cours d’obtention
I-3. Expériences professionnelles
Actuellement magasinière dans une structure de la place

4
Les Parts Sociales
 Actionnaire majoritaire :

Mlle MOUSSAVOU NGUIMBI

 L’associé :

M. NGOMO OGNANE Lauyik

Actionnaire / Associé Mise de fonds (XAF) Montant des apports en

numéraires
Parts sociales Transfert d'actifs

MOUSSAVOU NGUIMBI 60% 1 800 000 CFA

M. NGOMO OGNANE Lauyik

40% 1 200 000 CFA

TOTAL 100% 3 000 000 CFA

Les promoteurs conscients du potentiel économique de cette activité, ont convergé leurs
efforts afin d’offrir des services innovants de qualité aux populations des localités cibles. Les
promoteurs de ce projet sont composés d’entrepreneurs gabonais.

5
CHAPITRE 1 : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Etude de l’offre

La capacité à faire face à la demande ainsi que l’offre de prestations offertes par le canal de la
mise en place de notre projet à sa clientèle représentent un volume important de notre offre.

Nous comptons mettre à la disposition de notre clientèle une offre de service adaptée à la demande
dans un cadre idyllique et qui répond aux normes prôné par l’Agence Gabonaise de Sécurité
Alimentaire (GASA). Notre entreprise compte mettre à la disposition de son aimable clientèle :

» Des espaces dédiés répondant au standard d’une structure moderne ;

» Convoquer des inspections des services de sécurité alimentaire pour veillez à la conformité,
des produits afin de rassurer le consommateur et d’envisager une certification;
» Un personnel de qualifié à l’écoute et disponible ;
» Des offres de services variés répondant aux besoins exprimées ;
» Des produits très varié et répondant aux normes de conditionnements exigées;
» Une assistance Technique/Formation (liées à la transformation et conditionnement de
beignets) ;
» De la mise à disposition des menus de tables ;
» De la vente gros et détail avec la possibilité des livraisons à domicile.

1. Le volume de l’offre

La capacité à faire face à la demande l’offre de services proposée par nos équipes à travers les
stratégies mises en place constitue notre offre.

Ce projet compte mettre à la disposition de sa clientèle des biens et des services adaptés à la demande
à savoir :

 Des salles bien aménagées et de

VIP de haut standing
 Disponibilité de wifi 24/24
 Confort et modernité dans un
environnement propre et saint 6
  Règlement au comptant

Moyens de règlement électronique :

 Airtel money

 Moov money/ mobil cash

 Un personnel qualifié

 Disponibilité des
équipes 24/24

 Personnel à l’écoute

 Service SMART

 Accessibilité aux réseaux

sociaux

 Fibre optique disponible 24/24

Afin de mieux adapter notre offre au marché et de rendre nos services le plus accessible possible dans
le Gabon, nous visons comme population cible, les grands groupes suivants :

Menages

Les
restauran
La les hotels
ts cible

les
ecoles

7
Les principales caractéristiques faisant objet des traits de ressemblance de ce marché sont :

1. La politique du produit

Notre projet d’entreprise compte proposer à sa clientèle plusieurs variétés beignets (sucré,
salé, sec, moulu, composé etc.) qu’il mettra à disposition directement et par intermédiaire au client
final à travers des espaces aménagés. Ceux-ci feront offices de centre commercial pour l’entreprise.
Aussi, nous comptons livrer nos produits dans un emballage apparié (Glacière, Carton etc.) et pour
des raisons de traçabilité de nos produits, nous comptons les étiqueter et y apposer notre insigne ou
notre logo qui est notre marque déposée.

Parmi les espèces de beignets mise à disponibilité nous avons :

» Gâteux Farines ;
» Gâteaux Banane ;
» Banane Frit ;
» Gâteaux lourd ;
» Gâteaux sucré etc.

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 A l’issus de notre enquête qui s’est déroulée sur plusieurs zones géographiques de Libreville
et Port-Gentil dont la cible fut essentiellement les ménages, les usagers, les restaurants et lycéens
pour un effectif total de 60 personnes constituant notre échantillon.
D’après les informations recueillit par cette population cible, le marché de Libreville compte
500 000 restaurants ; plus de 12 000 000 lycéens, plus de 6 000 000 ménages etc. comparativement à
Port-Gentil ou nous avons en moyenne, plus de 200 restaurants, plus de 5 000 lycéens et plus de
3 000 000 ménages. Notre échantillon de marché potentiel et de 10.000 clients représentant à peut
près 70% de notre chiffre d’affaires. Ce marché nous a révélé après enquête que le beignet vaut en
moyenne entre 25 FCFA et 100 FCFA. Les accompagnements en haricot bouillie vont de 100 FCFA
à 3 000 000 FCFA

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 2. La politique du prix.

L’entreprise adoptera une politique d’alignement avec des phases de promotion en phase de
lancement afin de se positionner sur le marché et récupérer des parts de marché.

Ainsi, le pack de beignet pourra être vendu en fonction du pouvoir d’achat des populations. Tout
ceci dans le respect des prix conventionnels fixé par le Ministère de l’économie, de l’Emploi et du
Développement durable, selon l’arrêté n° 241/MEEDD/SG/DGCC qui a réglementé la phase de la
lutte contre la vie chère au Gabon. Le prix prendra en considération les réalités liées à la localité.

3. Politique de prix et par rapport à la concurrence

L’entreprise compte proposer les packs aux clients afin d’arriver à vendre à des prix inférieur
aux prix pratiqués par les concurrents.

4. La politique de promotion

Au démarrage des activités, nous allons prévoir une grande communication de masse pour
faire connaitre nos produits et services à notre population cible. Bien que nous allons privilégier le B
to C ainsi que le bouche à oreille. Des actions seront entreprises pour les passages Tv dans les grands
médias pour le déploiement de notre stratégie.

5. La politique de distribution

Pour réduire les charges créées par la mise à disposition de la production au niveau du
consommateur, L’entreprise a choisi d’assurer elle-même la distribution.

Elle souhaite donc développer un circuit de distribution court, pour mieux satisfaire sa
clientèle. A cet effet, le promoteur s’est proposé de signer des contrats de fourniture avec certaines
structures de la place

Client & Besoin de consommer

Espace
commerciale
Capitaine

% de Vente au comptant

Délai de règlement des clients en jours

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 L’entreprise compte être une entreprise citoyenne en donnant la possibilité d’achat par
abonnement fidélité.

6. La Stratégie

L’entreprise pourra disposer de ses propres moyens logistiques pour réduire considérablement
les coûts de stockage, de transport et même de production tout en se faisant une bonne marge.

7. La concurrence

Notre projet d’entreprise compte travailler dans le domaine de la production et

commercialisation des beignets. Cette activité, est essentiellement dominée par les étrangers (Afrique
centrale par les camerounais et en Afrique de l’Ouest par les béninois, togolais et malien).

o La concurrence directe

Sur le plan local, le marché est occupé par deux types d’entreprises à savoir :

» Les informelles (qui fait de la concurrence déloyale) ;

» Les entreprises réellement constitués c’est-à-dire :
- Les Fast-Food ;
- Les pâtisseries ;
- Salon de thé.
o La concurrence indirecte

La commercialisation de beignet de rue est gangréné par deux principaux acteurs qui font office
d’une concurrence indirect :

» La vendeuse de rue sans immatriculation ;

» Les Fast-Food.

Globalement, ce sont des structures qui exercent elle aussi, dans l’informel en faisant usage des
moyens et des méthodes peut recommandées pour écouler produire et vendre.

8. Le chiffre d’affaires prévisionnel :

Le Pour faire l’estimation prévisionnel du chiffre d’affaires de notre structure nous
sommes allés sur la base de travailler tous les jours du mois. Et, nous avons estimé 10 clients par
heure pour une consommation moyenne de 500 CFA. Tout en sachant que notre entreprise sera
ouverte de 7h à 22h. Nous avons donc, jugé mieux de prendre 15h de temps de travail dans la

11
journée au lieu 08h pour estimer le chiffre d’affaire. Ceci nous amène à obtenir un chiffre
d’affaires journalier de 75 000 FCFA / Jours et un chiffre d’affaires de 2 250 000 FCFA / Mois
et ce qui nous donnent un chiffre d’affaires annuel de 27 000 000 FCFA.
Toutes ces informations sont clairement définies dans le tableau de chiffre d’affaires ci-
dessous :

Nombre de jours Chiffre d'affaires Chiffre d'affaires

Mois
travaillés moyen / jour mensuel
Janvier 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA
février 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Mars 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Avril 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Mais 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Juin 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Juillet 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Aout 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Septembre 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Octobre 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Novembre 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

Décembre 30 75 000 FCFA 2 250 000 FCFA

TOTAL 27 000 000 FCFA

Section 2 : Etude de la demande

L’étude de la demande traduit souvent les facteurs clés de réussites ou d’échecs de bons
nombre de projets et qui sont essentiellement liées à l’environnement à savoir, les raisons
politiques, économiques, sociales, et technologiques ; environnemental etc.

1. Sur le plan politique :

La stabilité d’un pays sur le plan juridique et politique contribue à assainir l’environnement des
affaires et confer un plein succès aux entrepreneurs dans un cadre apaisé et promoteur.

Afin de ne pas être sous l’influence des décisions politique, nous comptons faire de la veille et
nous conformer à la législation en termes de créations d’entreprises en territoire Gabonais.

12
 2. Sur le plan économique :

La variation du court et ou du prix du baril de pétrole, les conflits mondiaux, la limitation des
importations peut représenter un réel danger pour notre projet.

C’est pourquoi, nous avons décidé de nous investir dans l’achat des machines et la production
locale de farine de blé et de manioc afin de faire des économies d’échelles.

3. Sur le plan Social :

Les conjectures, la situation sociale des consommateurs ainsi que leur faible pouvoir d’achat sont
des éléments à prendre en compte dans le cadre de notre implémentation dans des villes et quartiers.
Afin, de couvrir toutes les couches sociales, nous adapterons nos prix en fonction des cibles et des
réalités environnementaux que nous allons rencontrer.

4. Sur le plan de technologies :

Le manque d’outils et matériels de production peut nous exiger à nous référer à l’importation.
C’est pourquoi, afin d’éviter des dépenses importantes dans l’achat du matériel, nous allons regarder
avec les producteur locaux (essentiellement les ferrailleurs afin d’étudier la possibilité d’avoir sur
place au Gabon les machines de production nécessaires.

5. Sur le plan environnemental :

Une pandémie à l’exemple de la pandémie à corona peut représenter un frein à la mise en œuvre
de notre projet. C’est pourquoi, nous avons fait le choix de beaucoup développer la vente en ligne
avec livraison afin d’être opérationnel à tout moment de l’année. .

Section 3 : Positionnement commercial

Le projet consiste en l’aménagement et la

construction d’espace de ventes dans la
commune les villes de Libreville et Port-
Gentil.

Nous construirons plusieurs espaces dédiés

composé : Un restaurant, une cuisine un
espace bar etc.

Notre projet, veut se positionner

comme incurvant au Gabon et être la première
entreprise de cette nature.

13
CHAPITRE 2 : ETUDE TECHNIQUE

Cette partie présente le volet technique que l’entreprise met en place, pour atteindre les
objectifs prédéfinis dans son business modèle, compte tenu de son environnement (Politique ;
économique ; sociale ; technologique ; environnementale et légale.). En claire, il s’agira de définir les
outils nécessaires ainsi que le cheminement de la chaine de production.

Afin de mieux présenter notre besoin, nous avons mené un diagnostic de l’entreprise, en vue
de déceler les actions à mettre en place.

Faiblesses

- Disposponibilté des ressources

matérielles et financieres;
-Absence de main d'oeuvre locale
-Notoriété et positionnement de notre
Forces

qualifiée;
entreprise ;
-Insuffisance de Financement local
-Une capacité de production adaptée à la
demande.

SWOT
Opportunité

-La législation en terme de fiscalité -Disponibilité du marché

-Le faible pouvoir d'achat du marché -L'accompagnement des ministères de
local tutels.
-Les conflits politique du monde

Menaces

14
Section 1 : Description du produit proposé

1. Les produits et services

Le beignet est essentiellement fabriqué à base de farine de manioc, de blé, etc. C’est un mélange de
farine, de levure, de sucre et d’huile. Il est aussi fait à base de banane plantain et peut s’accompagner
avec :

 De la bouillie ;
 Du haricot rouge ;
 Du poisson grillé ;

Les beignets sont caractéristiques et varies, nous pouvons donc avoir :

 Les beignets dits gâteux bedoumes ;

 Gâteaux beignets ;
 Gâteaux sucrés etc.

2. Les moyens roulants, de l’outillage, équipements et intrants.

La production intensive des beignets nécessite des gros investissements pour l’acquisition des
moyens roulants (Motos et véhicules 4X4 tout terrain pour l’appui et la supervision aux activités sur
le terrain) A ces moyens roulants, s’ajoutent une gamme variée d’outils.

3. Les locaux pour la production, le traitement, l’emballage et le stockage des produits

Cette composante permettra la construction des espaces pour la production, la construction d’une
salle de traitement et de conditionnement, de bureaux.

4. La commercialisation des produits

Cette composante permettra de mettre en place une stratégie de commercialisation des beignets
sur le marché. Le marché visé étant essentiellement Gabonais. Afin d’écouler en grande quantité, la
stratégie consistera à négocier avec potentiels acheteurs et d’établir avec eux, des contrats de
confiance.

15
Section 2 : Description du processus de fabrication
Avant la présentation du processus de fabrication, il convient de présenter l’organisation
structurelle qui nous permettra de réaliser cette production.
Sur le plan organisationnel, il nous faut une équipe dirigeante constituée de :
 Une gérante ;
 Un comptable :
 Deux cuisiniers ;
 Deux serveuses.

Gerante

Comptable

Cuisinieres Serveuses

Les charges salariales prévisionnelles mensuelles attachés à cette organisation son entre autre :
Le Gérant : 400 000 FCFA ;
Comptable 200 000 FCFA ;
Cuisinière : 150 00 FCFA ;
Serveuses : 100 000 FCFA.
Ce qui nous donne un salaire prévisionnel mensuel total de 850 000 CFA.
Répartition de la rémunération : (mensuel)
 Les Responsables

Effectif des dirigeants DG comptable

Salaire mensuel 400 000 FCFA 200 000 FCFA Total
Total revenus 400 000 FCFA 200 000 FCFA 600 000 FCFA

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  Les employés (mensuels)

Désignation Cuisiniers serveuses

Effectifs des salariés 2 2 Total
Salaire mensuel 150 000 FCFA 100 000 FCFA
Total revenus 300 000 FCFA 200 000 FCFA 500 000 FCFA

 Rémunération annuelle

Désignation Année 1 Année 2 Année 3

Salaires employés (net) 500 000 FCFA 500 000 FCFA 500 000 FCFA

Rémunération nette dirigeant(s) 600 000 FCFA 600 000 FCFA 600 000 FCFA
TOTAL Rémunération 1 100 000 FCFA 1 100 000 FCFA 1 100 000 FCFA

La mise en place de ce projet nécessite le réaménagement de la structure avant l’exploitation

de ce dernier. A cet effet les différentes dépenses relatives à ce réaménagement sont définies dans le
tableau ci-dessous :

Tavaux de réaménagement de cuisine 3 000 000 CFA

Immobilier 2 000 000 CFA
Travaux d'aménagement du bar 2 000 000 CFA
Travaux de plomberie 2 000 000 CFA
Travaux électrique et décoration interne 1 000 000 CFA
TOTAL 10 000 000 CFA

17
Le processus de fabrication proprement dit:
Désignation Recette Durée
Dans un bol, émiettez la levure. Ajoutez l'eau
Etape 1 tiède. Mélangez et faites reposer quelques 15 Minutes
minutes.
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre et
le sel. Versez la levure délayée et pétrissez
Etape 2 2 heures.
jusqu'à obtention d'une pâte homogène. Faites
reposer la pâte pendant quelques heures
Faites chauffer l'huile dans votre friteuse ou
dans une grande casserole. Prélevez des petites
portions de pâte. Façonnez-les rapidement et
Etape 3 plongez-les dans l'huile bouillante. Faites cuire 5 Minutes 30 secondes
quelques minutes afin que les beignets soient
bien dorés. Égouttez et disposez sur du papier
absorbant. Dégustez les beignets tièdes

Astuce pour la composition haricot beignets

Préparez des haricots rouges à la sauce tomates pour les accompagner. Faites revenir un
oignon émincé dans une poêle avec un peu d'huile. Ajoutez 250 g d'haricots rouges cuits, 400 g de
concentré de tomates, salez, poivrez généreusement. Ajoutez 1 c. à café de curcuma, 1 c. à café de
gingembre et 1 c. à café de paprika. Faites mijoter 10 minutes et servez avec les beignets de farine.

Les quantités réelles en vue de la préparation de beignet pour une quantité de 4 personnes par
exemple :

 500 g de farine
 8 g de levure fraîche de boulanger
 100 g de sucre en poudre
 25 cl d'eau
 1/2 c. à café de sel
 huile pour la friture

18
Section 3 : Les outils de fabrication
Les outils de fabrications nous permettant de produire et d’atteindre nos objectifs de productions
sont entre autres :

Associé aux intrants prise en compte dans le processus de fabrication de beignet, ces quelques
outils sont les plus essentiels dans le processus de fabrication de beignet. Il s’agit de :

 Une caisse de vente qui permet de bien conserver les produits avec la chaleur recommandée ;
 D’un moule manuel ;
 D’un moule électrique ;
 Une friteuse.

19
 CHAPITRE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
 Section 1 : Tableaux des investissements

Le tableau des investissements

La mise en place de notre projet nécessite les investissements énumérés dans le tableau ci-
dessous.

INVESTISSEMENTS Montant hors taxes

Immobilisations incorporelles 3.000.000 FCFA
Immobilisations corporelles 4.000.000 FCFA
Cuisine 3.000.000 FCFA
Divers 1.000.000 FCFA
Total Investissements 11.000.000 FCFA
Besoin en financement de démarrage 3. 000 .000 FCFA
 Section 2 : Tableaux financiers
 Section
TOTAL BESOINS
3 : les indicateurs de rentabilité 14.000.000 FCFA
 Une friteuse. DES INVESTISSEMENTS
FINANCEMENT Montant hors taxes

Apport personnel 3 000 000 FCFA

Apport personnel ou familial 2 000 000 FCFA
Emprunt 9 000 000 FCFA

TOTAL RESSOURCES 14 000 000 FCFA

Section 2 : Tableaux financiers

Le schéma de financement
Années Année 0 Année 1 Année 2 Année 3
Immobilisations incorporelles
11 000 000 CFA - CFA - CFA
Immobilisations corporelles
3 000 000 CFA - CFA - CFA - CFA
Cuisine
14 000 000 CFA - CFA - CFA - CFA
Divers
3 000 000 CFA
Capacité d'autofinancement 850 000 CFA 1 85 0000 CFA 2 850 000 CFA

Total des ressources 3 000 000 CFA 850 000 CFA 1 85 0000 CFA 2 850 000 CFA
Fond de démarrage d'activité
11 000 000 CFA 11 000 000 CFA 1 500 000 fcfa 4 500 000
Disponibilité (cumul de trésorerie) 42 200 000 CFA
 Les amortissements

Années Année 0 Année 1 Année 2 Année 3

Immobilisations incorporelles 90 000 FCFA 180 000 FCFA
Immobilisations corporelles 120 000 FCFA 2240 000 FCFA
Cuisine 90 000 FCFA 180 000 FCFA

Divers 30.000 FCFA 60 000 FCFA

TOTAL 330 000 FCFA 660 000 FCFA

Le projet procède à un amortissement linéaire de son matériel, il suppose que le matériel

amorti ici n’influence pas directement l’exploitation de son entreprise mais, les investissements
amortis restent néanmoins importants pour l’entreprise.

Section 3 : les indicateurs de rentabilité

Le compte d’exploitation prévisionnel

Année 1 Année 2 Année 3

Produits d'exploitation
Vente des devises
Marge brute
Charges externes
Assurance
Total charge hors assurances
Téléphone
Loyer
Approvisionnement
Valeur ajoutée
Impôt et taxes sur l'activité
Salaires employés (net)
Charges sociales employés
Rémunération nette dirigeant(s)
Charges sociales dirigeant(s)
Total charge salariale
Excédent brut d'exploitation
Dotations aux amortissements
Résultat avant impôts
Impôt sur les sociétés
Résultat après impôts
Résultat net comptable 212 453 337 219 126 035 230 375 500
CFA CFA CFA
21
Solde intermédiaire de gestion

Année 1 % Année 2 % Année 3 %

Chiffre
d'affaires
Ventes +
production réelle
Marge globale
Charges
externes
Valeur ajoutée
Impôts et taxes
Charges de
personnel
Excédent brut
d'exploitation
Dotation aux
amortissements
Résultat
d'exploitation
Résultat courant
IS
Résultat après
impôtsde
Résultat
l'exercice
Capacité
d'autofinancement

22
 Bilan prévisionnel

Actif Année 1 Année 2 Année 3

immobilisations
Amortissement
Total emplois stables (nette)
Trésorerie actif (Disponibilités)
Total actif circulant global
TOTAL ACTIF
Passif Année 1 Année 2 Année 3
Capital
Report à nouveau
Résultat
Total capitaux propres
Total ressources stables
TOTAL PASSIF

Taux d'actualisation 0% Remarque : la variation entre la somme actualisée des flux

Taux d'intérêt 0 de trésorerie et l’investissement initiale est positive ; cela
Taux d'imposition 33%
veut dire tout simplement que la valeur actualisée nette est
Calculs
positive soit :
3 ans
VAN= > 0, par conséquent le projet est rentable. L’indice de
VAN CFA
profitabilité du projet DIVINE EXCHANGE détermine avec
précision un retour sur investissement, c’est-à-dire que pour
TRI %
chaque FCFA investi, l’investisseur peut espérer obtenir un
gain Alors, le projet est rentable. De même le capital
DRCI
initialement investi est récupéré au bout de 1 ans 7 jours.
Année 0

Mois 12

Jours 7

23
 CHAPITRE 4 : ETUDE JURIDIQUE
Section 1 : Choix de la forme juridique

Désignation Caractéristiques
Raison sociale FAST-FOOD DE BEINETS DE RUE
MATRICULE 86691 T
Secteur d’activité RESTAURATION
Lieu d’implantation PORT-GENTIL / LIBREVILLE
Forme Juridique SARL
BP 185
Date de Création EN COURS

Section 2 : Formalités juridiques de constitution

La SARL est une société à responsabilité limitée, il s’agit d’une forme de société
commerciale qui permet aux associés de limiter leur responsabilité au montant de leurs apports.

Une SARL doit être constituée par au moins 2 associés (ou un seul associé en cas de création
d’une SARL unipersonnelle - SARLU), qui peuvent être des personnes physiques ou des personnes
morales. Le capital social est obligatoire mais aucun minimum n’est fixé par la loi. Le capital social
est réparti en parts sociales entre les associés, en proportion de leurs apports.

Pour créer une SARL, il est nécessaire de rédiger des statuts et d’accomplir toutes les
démarches d’immatriculation.

Quasiment toutes les activités peuvent être exercées en SARL (sauf quelques rares exceptions
prévues par la loi), à condition qu’elles soient licites. Lorsque l’activité est réglementée, il faut remplir
toutes les conditions d’exercice. La SARL est dirigée par au moins un gérant. Il doit s’agir d’une
personne physique, associée ou non.

En république Gabonaise, la création d’entreprises,

 Les nationaux doivent se munir d’une somme de 220 000 FCFA ;

 Et les étrangers la somme de 370 000 FCFA.

24
Liste des pièces à fournir

 Une (01) copie de pièce d'identité (Passeport, Carte Nationale d'Identité, ou Récépissé CNI)

 Une copie de l’agrément technique pour les activités soumises à une réglementation
spécifiques (cas de secteur de la santé, l’Éducation…), le cas échéant.

Les administrations :

 L’agence nationale de promotion des entreprises pour la fiche circuit ;

 Les imports via la Direction générale des Impôts pour la patente ;
 La mairie pour la taxe de propreté ;
 L’AGASA pour le certificat de conformité sanitaire ;
 La caisse nationale de sécurité sociale pour les cotisations sociales.

25
Section 3 : Statut de la société
LES SOUSSIGNES :

- Mme Mlle MOUSSAVOU NGUIMBI Ellionnelle Carène

- M. NGOMO OGNANE Lauytik

LESQUELS ont établi ainsi qu'il suit, les statuts de la SOCIETE A RESPONSABILITE
LIMITEE devant exister entre elles et toute autre personne qui viendrait ultérieurement à acquérir la
qualité d'associé.
Les conjoints des associés mariés sous le régime de la communauté ont été dûment avertis de
l'apport fait par leur conjoint au moyen de deniers appartenant à la communauté.

TITRE I : FORME-OBJET-DENOMINATION-SIEGE SOCIAL-DUREE

ARTICLE 1 – FORME

Il est formé entre le propriétaire des parts sociales ci-après créées et de celles qui pourraient
l'être ultérieurement, une Société à Responsabilité Limitée (SARL), qui sera régie par l’Acte
Uniforme OHADA révisé du 30 Janvier 2014 relatif au Droit des Sociétés Commerciales et du GIE,
les lois et textes en vigueur en République Gabonaise, et tous textes subséquents, ainsi que les présents
statuts et leurs annexes.

ARTICLE 2 – OBJET

La société a pour objet en République Gabonaise et dans tout Etat-partie au traité OHADA :

- La restauration et service de restauration.

La participation directe ou indirecte de la société à toutes activités ou opérations industrielles,

commerciales ou financières, mobilières ou immobilières, sous quelque forme que ce soit, dès lors

26
que ces activités ou opérations peuvent se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou
à tous objets similaires, connexes ou complémentaires.

ARTICLE 3 – DENOMINATION SOCIALE

La société prend la dénomination SARL la bedoumerie

Dans tous les actes, et documents émanant de la société, la dénomination sociale doit toujours
être précédée ou suivie des mots « SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE » ou des initiales
« S.A.R.L », de l’énonciation du montant du capital social, de l’adresse du siège social et de la
mention de son immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), de son
numéro statistique, et le cas échéant, de son Numéro d’Identification Fiscale (NIF).

ARTICLE 4 – DUREE

En application de l’article 28 de l’Acte Uniforme OHADA, la durée de la société est fixée à

QUATRE VINGT DIX NEUF (99) années à compter de la date de son immatriculation au Registre
du Commerce et du Crédit Mobilier, constitution définitive de la société. Cette durée pourra être soit
prorogée, soit réduite en cas de dissolution anticipée prévue aux présents statuts.

ARTICLE 5 – SIEGE SOCIAL

Le siège social est fixé à Port-gentil (GABON), Il peut être transféré en tout autre endroit de
la même ville, par simple décision de la gérance, et partout ailleurs, par décision des associés.

TITRE II : APPORTS - CAPITAL SOCIAL

ARTICLE 6 – APPORTS

Les associés déclarent avoir fait un apport en numéraire de trois millions francs cfa (3 000
000) FRANCS CFA.

Laquelle somme est actuellement disponible pour dépôt dans un compte ouvert au nom de la
société dans une Banque Commerciale ayant son siège à Libreville et attribuées aux associés comme
suit :

- Mme MOUSSAVOU NGUIMBI Ellionnelle Carène : 1 800 000

- M. NGOMO OGNANE Lauyik : 1.200.000

Représentant un capital de 3 000 000 Francs CFA

27
ARTICLE 7 - CAPITAL SOCIAL

Le capital social fourni au moyen des apports ci-dessus constatés, est fixé à la somme trois
million (3 000 000) soit 300 parts sociales d’une valeur nominale de DIX MILLE (10.000) Francs
CFA chacune, numérotées de 01 à 300 entièrement souscrites, libérées et réparties aux associés en
proportion de leurs apports respectifs, ainsi qu’il est indiqué à l’article précédent.

- Mlle MOUSSAVOU NGUIMBI Ellionnelle Carène détient 160 parts numérotées de

1 à 60, représentant 60% du Capital social

Mme détient 160 parts numérotées de 1 à 60, représentant 60 %

du Capital social

- Total des parts formant le capital social : 300 Parts, soit 100%

Représentant un capital de 3 000 000 FCFA

ARTICLE 8 – DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS AUX PARTS SOCIALES

Chaque part sociale donne droit à une voix dans tous les votes et délibérations et confère à
son propriétaire un droit égal dans les bénéfices de la société et dans tout l'actif social.

La propriété d'une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux décisions
adoptées dans le cadre de ladite société.

Toute détention de parts sociales emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux
décisions collectives, elle oblige notamment à la contribution aux pertes dans le cadre de ladite
société.

ARTICLE 9 - FORME DES CESSIONS DE PARTS

La cession des parts sociales doit être constatée par écrit. Elle n'est opposable à la société
qu'après avoir été signifiée à cette dernière au moyen du dépôt d'un original au siège social contre
remise par le gérant d'une attestation de ce dépôt.

Pour être opposable aux tiers, elle doit en outre faire l'objet d'un dépôt au greffe du Tribunal de
Commerce.

28
ARTICLE 10 – AGRÉMENT DES TIERS

Les parts sociales ne peuvent être transmises à des tiers qu'avec le consentement de la majorité
des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.

Ce consentement est sollicité dans les conditions prévues par la loi.

ARTICLE 11 – AUGMENTATION ET RÉDUCTION DU CAPITAL

Le capital social peut être augmenté de toutes manières autorisées par l’ACTE UNIFORME,
en vertu d’une décision unanime des associés.

La réduction du capital social à un montant inférieur au minimum prévu par l’ACTE

UNIFORME doit être immédiatement suivie d’une augmentation ayant pour effet de le porter, au
moins, à ce minimum conformément aux dispositions de l’article 311 dudit acte uniforme.

ARTICLE 12 – CESSION-TRANSMISSION-NANTISSEMENT DE PART SOCIALES

Les cessions de parts se font soit par acte notarié, soit par acte sous seing privé. Et cette cession
de parts à une tierce personne, doit être consentie par la majorité des associés sans tenir compte du
consentement du cédant.

Pour être opposables à la société, elles doivent lui être signifiées par exploit d’huissier ou être
acceptées par elle dans un acte notarié, ou encore, par dépôt d’un original de l’acte de cession au siège
social contre remise d’une attestation de dépôt, par la gérance. Pour être opposable aux tiers, elles
doivent, en outre, avoir été déposées au greffe, pour immatriculation au Registre du Commerce et du
Crédit Mobilier.

Les dispositions qui précèdent sont applicables à tous les cas de cessions, alors même qu’elles
auraient lieu par adjudication publique, en vertu d’une décision de justice, ou par voie de fusion ou
d’apport ou encore à titre d’attribution en nature à la liquidation d’une société.

En cas de décès d'un associé, la société continuera entre les associés survivants et les héritiers
de l'associé décédé, sous condition de leur éventuel agrément tel que prévu à l'article 10 des présents
statuts. Néanmoins, l’associé survivant a priorité sur les héritiers de l’associé décédé sur le rachat des
parts de ce dernier.

29
ARTICLE 13 – RÉUNION DE TOUTES LES PARTS EN UNE SEULE MAIN

En cas de pluralité d'associés, la réunion de toutes les parts en une seule main n'entraîne pas
la dissolution de la société qui continue d'exister avec un des associés. Celui-ci exerce alors tous les
pouvoirs dévolus à l'Assemblée des associés.

TITRE III : GERANCE-COMMISARIAT AUX COMPTES – CONVENTIONS -

DECISIONS

SECTION 1 : GERANCE

ARTICLE 14 – NOMINATION ET POUVOIRS DU GERANT

La société est administrée par un ou plusieurs gérants, personnes physiques ou morales,

choisi(s) parmi les associés ou en dehors d'eux ou par un gérant désigné dans un acte ultérieur.

Si une personne morale est gérante, ses dirigeants sont soumis aux mêmes conditions et
obligations et encourent les mêmes responsabilités civiles et pénales que s'ils étaient gérants en leur
nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu'ils dirigent.

En l’espèce, la société est gérée et administrée par Mlle MOUSSAVOU

NGUIMBI Ellionnelle Carène, associé (e). Cette dernière accepte les fonctions qui viennent de
lui être confiées et déclare n’être frappé d’aucune incapacité, ni interdiction susceptible de l’empêcher
d’exercer ce mandat.

Le gérant est désigné pour une durée d'exercices d’un an par décision des associés représentant
plus de la moitié des parts sociales. Ils peuvent être révoqués dans les mêmes conditions.

En rémunération de ses fonctions et en compensation de la responsabilité attachée à la gestion,

le gérant a droit à une rémunération fixe, proportionnelle ou mixte, dont le montant et les modalités
de paiement sont déterminés par décision collective ordinaire des associés.

30
ARTICLE 15 – POUVOIRS ET RESPONSABILITÉ DE LA GÉRANCE

Dans ses rapports avec les associés, la gérance engage la société par les actes entrant dans
l'objet social. Ses pouvoirs peuvent être limités dans l'acte de nomination.

Dans les rapports avec les tiers de bonne foi, la société est engagée, même par les actes du
gérant qui ne relèvent pas de l'objet social.

Le gérant ne pourra se porter, au nom de la société, caution solidaire ou aval au profit d'un
tiers, sans l'agrément préalable des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.

L'opposition formée par un gérant aux actes d'un autre gérant est sans effet à l'égard des tiers
à moins qu'il ne soit établi qu'ils en ont eu connaissance.

Le gérant peut, sous sa responsabilité, constituer des mandataires pour un ou plusieurs objets
déterminés.

Le gérant est responsable, individuellement ou solidairement, selon le cas, envers la société

ou envers les tiers, soit des infractions aux dispositions législatives ou réglementaires applicables aux
sociétés à responsabilité limitée, soit des violations des statuts, soit des fautes commises dans sa
gestion.

SECTION 2 : COMMISSARIAT AUX COMPTES

ARTICLE 16 : COMMISSAIRE AUX COMPTES

Dès que la société dépasse deux des trois seuils suivants :

- chiffre d’affaires hors taxes supérieur ou égal à 250 000 000 FCFA

- total du bilan supérieur ou égal à 125 000 000 FCFA,

- nombre moyen de salariés supérieur ou égal à 50,

Les associés statuant pour les décisions collectives ordinaires devront désigner un ou plusieurs
commissaires aux comptes titulaires et suppléants.

Ils exercent leur mission de contrôle conformément à la loi. Les commissaires aux comptes sont
désignés pour six (6) exercices.

31
 SECTION 3 : CONVENTION

ARTICLE 17 – CONVENTIONS SOUMISES A L'APPROBATION DE L’ASSEMBLEE

Sous réserve des interdictions légales, toute convention conclue entre la société et l'un de ses
gérants ou associés, doit être soumise au contrôle de l'assemblée des associés.

Les dispositions du présent article s'étendent aux conventions passées avec une société dont
un associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur général, membre du directoire
ou membre du conseil de surveillance, est simultanément gérant ou associé de la société à
responsabilité limitée.

Ces dispositions ne sont pas applicables aux conventions portant sur des opérations courantes
et conclues à des conditions normales.

ARTICLE 18 – CONVENTIONS INTERDITES

A peine de nullité du contrat, il est interdit aux gérants ou associés autres que les personnes
morales de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la société, de se faire
consentir par elle un découvert, en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner ou
avaliser par elle leurs engagements envers les tiers. Cette interdiction s'applique aux représentants
légaux des personnes morales associées.

Cette interdiction s'applique également aux conjoints, ascendants et descendants des

personnes visées à l'alinéa 1er du présent article ainsi qu'à toute personne interposée.

ARTICLE 19 – COMPTES COURANTS D'ASSOCIÉS

Chaque associé peut consentir des avances à la société sous forme de versements dans la caisse
sociale. Les conditions de rémunération et de retrait de ces comptes courants, notamment, sont fixées
par acte séparé entre les intéressés et la gérance en conformité avec les dispositions de l'article 17.
Les comptes courants ne peuvent jamais être débiteurs.

32
 SECTION 4 : DECISIONS

ARTICLE 20 - DECISIONS COLLECTIVES

La volonté des associés s’exprime par des décisions collectives qui obligent les associés même
absents, dissidents ou incapables.

Les décisions collectives statuant sur l’approbation des comptes sociaux sont obligatoirement
prises en Assemblée. Toutes les autres décisions collectives provoquées à l'initiative de la gérance,
du Commissaire aux comptes ou d'un mandataire de justice sur demande d'un ou plusieurs associés,
en cas de carence de la gérance, sont prises soit par consultation écrite des associés, soit par acte
exprimant le consentement de tous les associés, soit en Assemblée, au choix de l'organe de la société
ayant provoqué la décision.

Tout associé peut se faire représenter par un autre associé justifiant de son pouvoir ou par son
conjoint, sauf si la société ne comporte que deux associés.

Les représentants légaux d'associés juridiquement incapables peuvent participer au vote même
s'ils ne sont pas eux-mêmes associés.

Les procès-verbaux sont établis sur un registre coté et paraphé ou sur des feuillets mobiles
également cotés et paraphés. Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont valablement certifiés
conformes par un gérant.

En cas d'associé unique, celui-ci exerce les pouvoirs dévolus à l'assemblée des associés par la
loi. Il ne peut déléguer ses pouvoirs. Ses décisions unilatérales, prises aux lieux et place de
l'assemblée, sont répertoriées dans un registre.

En cas de décès du gérant, tout associé peut convoquer l’assemblée générale afin de procéder
à la nomination d’un nouveau gérant.

ARTICLE 21 – DECISIONS ORDINAIRES

Sont qualifiées d’ordinaires, les décisions des associés ne concernant ni l’agrément de

nouveaux associés, ni des modifications statutaires, sous réserve de l’exception prévue par l’acte
uniforme, pour la révocation du gérant statutaire.

Chaque année, dans les six mois de la clôture de l’exercice, les associés sont réunis par la
gérance pour statuer sur les comptes dudit exercice et sur l’affectation des résultats par un ou plusieurs

33
associés représentant plus de la moitié du capital social. Si cette majorité n’est pas obtenue, les
décisions sont, sur deuxième consultation, prises à la majorité des votes émis, quelle que soit la
portion de capital représentée.

Toutefois, la majorité est irréductible s’il s’agit de voter sur la nomination ou la révocation
d’un gérant.

ARTICLE 22 – DECISIONS EXTRAORDINAIRES

Sont qualifiées d’extraordinaires les décisions des associés modifiant les statuts ou portant
agrément de nouveaux associés, sous réserve des exceptions prévues par la loi.

Les décisions extraordinaires ne peuvent être valablement prises que si elles sont adoptées :

- À l’unanimité s’il s’agit de transférer le siège de la société dans un Etat autre qu’un Etat-
partie, d’augmenter les engagements des associés ou de transformer la société en société en
nom collectif ;
- À la majorité en nombre des associés représentant au moins les trois quarts du capital social,
il s’agit d’admettre de nouveaux associés ;
- Par des associés représentant au moins les trois quarts du capital social, pour toutes les autres
décisions extraordinaires.

ARTICLE 23 – CONSULTATIONS ÉCRITES – DÉCISIONS PAR ACTE

Les décisions collectives autres que celles ayant pour objet de statuer sur les comptes sociaux
peuvent être prises par consultation écrite des associés à l'initiative des gérants ou de l'un d'eux. Les
décisions résultent d'un vote formulé par écrit.

Le texte des résolutions proposées, le rapport des gérants ainsi que, le cas échéant, celui du
Commissaire aux comptes, sont adressés aux associés par lettre recommandée.

Les associés disposent d'un délai pour émettre leur vote par écrit. Ce délai est fixé par le ou
les gérants sans pouvoir être inférieur à quinze jours à compter de la date de réception des projets de
résolution.

Pour chaque résolution, le vote est exprimé par oui ou par non. Tout associé qui n'aura pas
adressé sa réponse dans le délai ci-dessus sera considéré comme s'étant abstenu. Pendant ledit délai,
les associés peuvent exiger de la gérance les explications complémentaires qu'ils jugent utiles.

34
 Les décisions sont adoptées à l'issue de la consultation aux conditions de majorité prévues par
les articles 23 et 24 des présents statuts selon l'objet de la consultation.

Ces décisions peuvent également résulter du consentement des associés exprimé dans un acte.

La réunion d'une assemblée peut cependant être demandée par les associés représentant au moins,
soit à la fois le quart en nombre des associés et le quart des parts sociales, soit seulement la moitié
des parts sociales.

TITRE IV : EXERCICE SOCIAL-AFFECTATION ET REPARTITION DES RESULTATS

ARTICLE 24 – EXERCICE SOCIAL

L’exercice social débute le premier janvier et finit le trente et un décembre de chaque année.

ARTICLE 25 – ETATS FINANCIERS ANNUELS

A la clôture de chaque exercice, la gérance dresse les états financiers de synthèse prévus par
Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et à l'Information Financière (AUDCIF).

La gérance procède, même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfices, aux

amortissements et provisions prévus ou autorisés par ledit acte uniforme ou par la loi.

ARTICLE 26 – AFFECTATION ET REPARTITION DES RESULTATS

Les produits nets de l’exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la
société y compris tous amortissements et provisions, constituent les bénéfices nets.

Sur ces bénéfices nets diminués, le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé dix pour
cent (10%) pour former le fonds de réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque
ledit fonds de réserve atteint une somme égale à vingt pour cent (20 %) du capital social ; il reprend
son cours lorsque, pour une cause quelconque, ladite réserve est descendue au-dessous de ce plafond.

Le bénéfice net distribuable est constitué par le résultat de l’exercice, augmenté des reports
bénéficiaires, diminué des pertes antérieures et du prélèvement pour toutes réserves légales.

35
 Après approbation des comptes et constatation de l’exercice d’un bénéfice distribuable,
l’assemblée générale détermine sur proposition de la gérance, toutes sommes qu’elle juge
convenables de prélever sur ce bénéfice pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant ou
inscrites à un ou plusieurs fonds de réserves ordinaires ou extraordinaires, généraux ou spéciaux, dont
elle détermine l’affectation ou l’emploi.

Le surplus, s’il en existe, est attribué aux associés sous forme de dividendes, dont le paiement
doit avoir lieu dans un délai maximum de neuf mois après la clôture de l’exercice, sauf prolongation
par décision de justice.

Stipulée indisponibles par la loi, décider en outre, la mise en distribution de sommes prélevées sur
ces réserves ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels ces
prélèvements sont effectués.

Les sommes dont la mise en distribution est décidée sont réparties entre les associés gérants
et non gérants, proportionnellement au nombre de leurs parts sociales.

Les pertes, s’il en existe, sont portées au compte « REPORT A NOUVEAU » ou compensées
directement avec les réserves existantes.

TITRE V : TRANSFORMATION-DISSOLUTION-LIQUIDATION

ARTICLE 27 – TRANSFORMATION

La société pourra se transformer en société commerciale de toute autre forme, sans que cette
opération n'entraîne la création d'un être moral nouveau.

ARTICLE 28 – DISSOLUTION-LIQUIDATION

A l’expiration de la société, ou en cas de dissolution anticipée pour quelle que cause que ce
soit, la société entre en liquidation.

Toutefois, cette dissolution ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter du jour où
elle a été publiée au registre du commerce. La personnalité de la société subsiste pour les besoins de
la liquidation et jusqu’à la clôture de celle-ci.

La mention « société en liquidation » ainsi que le nom du ou des liquidateurs doivent figurer
sur tous les actes et documents émanant de la société.
36
 La liquidation est faite par un ou plusieurs liquidateurs nommés à la majorité en capital des
associés, pris parmi les associés ou en dehors d’eux.

La liquidation est effectuée conformément aux dispositions des articles 223 à 241 de l’acte
uniforme OHADA.

Le produit net de la liquidation est employé d’abord à rembourser le montant des parts sociales
qui n’auraient pas encore été remboursées. Le surplus est réparti entre les associés, au prorata du
nombre de parts appartenant à chacun d’eux.

ARTICLE 29 – CAPITAUX PROPRES INFÉRIEURS A LA MOITIÉ DU CAPITAL

SOCIAL

Si, du fait des pertes constatées, les capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la
moitié du capital social, la gérance doit, dans les quatre mois qui suivent l'approbation des comptes
ayant fait apparaître cette perte, consulter les associés afin de décider, s'il y a lieu ou non à dissolution
anticipée de la société.

L'Assemblée délibère aux conditions de majorité prévues pour les décisions collectives
extraordinaires.

Si la dissolution n'est pas prononcée, le capital doit, avant la fin du second exercice suivant
celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, être réduit d'un montant au moins égal
au montant des pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves si, dans ce délai, les capitaux propres
n'ont pas été reconstitués à un montant au moins égal à la moitié du capital social.

A défaut de respect des dispositions ci-dessus, tout intéressé peut demander en justice la dissolution
de la société.

ARTICLE 30 – CONTESTATIONS

Toutes contestations pouvant s’élever au cours de la vie de la société ou de sa liquidation entre

les associés et la société, ou entre associés eux-mêmes concernant les affaires sociales, l’interprétation
ou l’application des statuts seront de la compétence exclusive des tribunaux dans le ressort desquels
est établi le siège social de la société.

37
ARTICLE 31 : FRAIS

Les frais, droits et honoraires auxquels donnera ouverture la constitution de la présente société
seront portées au compte frais de premier établissement. En autant d’exemplaires que requiert la loi.

ARTICLE 32 – FORMALITES ET POUVOIRS

La société ne jouira de la personnalité morale qu’à dater de son immatriculation au Registre

du Commerce et du Crédit Mobilier.

En vue d’obtenir cette immatriculation, la déclaration régularité et de conformité tiendra lieu

de pièce à fournir, par application des dispositions de l’article 73 de l’acte uniforme OHADA.

Les associés approuvent les actes accomplis avant ce jour pour le compte de la société en
formation, lesquels sont relatés dans un état ci-annexé.

Toutes ces opérations et engagements seront réputés avoir été faits et souscrits dès l'origine
par la société qui les reprendra à son compte par le seul fait de son immatriculation au Registre du
Commerce et du Crédit Mobilier.

La gérance est par ailleurs expressément habilitée entre la signature des statuts et
l'immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier à passer tous actes et à souscrire
tous engagements entrant dans l'objet social et conformes aux intérêts de la société.

Ces engagements seront réputés avoir été dès l'origine souscrits par la société après
vérification et approbation par l'Assemblée Générale Ordinaire des associés tenue au plus tard lors de
l'approbation des comptes du premier exercice social.

Tous pouvoirs sont donnés au Gérant pour remplir les formalités de publicité prescrites par la
législation en vigueur et spécialement pour immatriculer la société au registre du commerce et du
crédit mobilier.

Toutes les fois que cela sera compatible avec les prescriptions légales, les mêmes pouvoirs seront
données au porteur d’une expédition des présentes.

Arrêté les présents statuts à 32 articles.

Fait à Libreville, le

En en autant d’exemplaires originaux que requis

LES ASSOCIES :

Mlle MOUSSAVOU NGUIMBI Ellionnelle Carène

M. NGOMO OGNANE Lauyik

38
 CONCLUSION

En somme, il était question de réalisé une étude prévisionnelle de faisabilité sur 3 ans
du projet de la société SARL Bedoumeire.

En effet, le projet consiste à mettre en place une structure spécialisé dans le fast-food
et la restauration rapide. Il en ressort après l’analyse de l’étude que la réalisation de ce projet
nécessite des investissements estimés à hauteur de 11.000. 000 FCFA.

Par ailleurs, il est intéressant de se lancer dans la matérialisation de ce projet du fait qu’il
présente un intérêt favorable. A cet effet, au vu de l’analyse de ce projet dans sa globalité, les
résultats prévisionnels de la structure sont positifs. Tous les indicateurs de rentabilité sont bons.
Le seuil de rentabilité du projet est assez élevé en première année et s’améliore d’années en
années. La marge de sécurité est positive dès la première année et s’accroit vertigineusement
d’années en années.

Au vu de tout ceci le projet est rentable et le capital initialement investi est récupéré au
bout de la première année. De même, l’indice de profitabilité du projet détermine avec
précision un retour sur investissement, c’est-à-dire que pour chaque FCFA investi. Alors, ce
projet est rentable.

39
 BIBLIOGRAPHIE

 https://gni-anpigabon.com
 https://www.investingabon.ga
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabon
 Les actes uniformes OHADA fixées par les articles 376 à 381.

 L’agence nationale de promotion des entreprises pour la fiche circuit ;

 Les imports via la Direction générale des Impôts pour la patente ;
 La mairie pour la taxe de propreté ;
 L’AGASA pour le certificat de conformité sanitaire ;
 La caisse nationale de sécurité sociale pour les cotisations sociales
 ANNEXES

 Questionnaire d’enquête anonyme.

vi
TABLE DE MATIERES
DEDICACE :………………………………………………………………………………………...i
REMERCIEMENTS :……………………………………………………………………………...ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS……………………………………………………...iii
AVANT PROPOS…………………………………………………………………………………..iv
SOMMAIRE :……………………………………………………………………………………….v
RESUME…………………………………………………………………………………………....vi
INTRODUCTION…………………………………………………………………………..…….1-2
CHAPITRE PRELIMINAIRE…………………………………..………………………….……..1
Section 1 : Genèse du projet……………………………..….………………………………….…….3
Section 2 : Motivations et Motivations personnelles…………..…………………………………….4
Section 3 : Présentation des promoteurs…………………………………………………….………..4

CHAPITRE 1 : ETUDE DE MARCHE…………………………………………….……………..6

Section 1 : Etude de l’offre………………………………………………………………..………….6
Section 2 : Etude de la demande……………………………………………..……………...………11
Section 3 : Positionnement commercial…………………………………………...………………..12

CHAPITRE 2 : ETUDE TECHNIQUE…………………………………………………………13

Section 1 : Description du produit proposé………………………………………………………....14
Section 2 : Description du processus de fabrication………….…………………...………………...15
Section 3 : Les outils de fabrication……………………………………………………..………….18

CHAPITRE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE..………………………………..19

Section 1 : Tableaux des investissements……………………….….……………...….....………….19
Section 2 : Tableaux financiers……………………………………………..………………………19
Section 3 : les indicateurs de rentabilité………………….…………………......…………………..19

CHAPITRE 4 : ETUDE JURIDIQUE…………….......................................................................22

Section 1 : Choix de la forme juridique……………………………………………………………..22
Section 2 : Formalités juridiques de constitution…………………………………………………...22
Section 3 : Statut de la société…………………………………………………………………...23-36
CONCLUSION…………………………………………………………………………………….39
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………..……………………………….vii
LISTE DES ANNEXES…………………………………………………………..…………..…..viii
TABLE DE MATIERES……………………………………………………………….…………..iv

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