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SOMMAIRE
DEDICACE ...........................................................................................................III
REMERCIEMENTS.................................................................................................................IV
AVANT-PROPOS....................................................................................................V
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................1
CONCLUSION PARTIELLE...............................................................................................46
CHAPITRE1 : PRESENTATION DU PROJET...............................................................48
CONCLUSION GENERALE.............................................73
ANNEXES...................................................................................................................................I
BILBLIOGRAPHIE .................................................................................................................III
DEDICACE
Je dédie ce présent travail à :
Toutes les âmes généreuses et sensibles qui de près ou de loin m’ont soutenue
moralement, spirituellement.
REMERCIEMENT
Qu’il me soit permis avant toute chose d’exprimer ma reconnaissance envers
toutes les personnes qui de près ou de loin m’ont soutenu dans mes efforts et ont
contribué ainsi à la réalisation de ce mémoire.
Tous mes frères et sœurs en particulier mon grand frère KINIMO GILBERT pour
leur soutien physique, moral et financier et surtout a ma future épouse N’GUESSAN
BEATRICE pour son soutien indéfectible et a touts le collège des professeurs de ITA
MARCORY et le personnel, mes collaborateurs (en particulier le collège des
directeurs et directrices unités donc j’en fais parti) de la micro finance DAN MEC CI
MARCORY ;.
Je tiens à remercier très sincèrement M. ACHILLE N’GORAN qui a été pour moi un
soutient quant au choix thème et la rédaction mémoire de soutenance en tant
qu’encadreur.
Nous tenons au nom de notre famille et en mon nom propre à vous remercier très
sincèrement et QUE Dieu notre père en commun vous le redent en Grâces et
bénédictions au de-là de vos attentes.
AVANT-PROPOS
Le Groupe ITA INGENIERIE (SA) est une Ecole – Entreprise. Elle a pour objectif
majeur d’assurer une carrière professionnelle
Aux élèves et étudiants qui ont choisi de se former dans ce lieu du Savoir et de la
Connaissance. Le groupe ITA INGENIERIE SA allie la qualité de la technologie
moderne à l’efficacité des opérations tenues par des programmes conséquents, garantit
une formation professionnelle sérieuse et complète exigée de nos jours aussi bien par
les apprenants que les Entreprises. En la matière, les convictions des dirigeants sont
certaines, incompressibles et inébranlables pour accomplir la mission globale,
exaltante et délicate :
Eduquer et Former.
De nos jours, les Audits et Contrôle de Gestion sont incontournables pour l’émergence
et le développement harmonieux des Entreprises et des activités de la société. Les
dirigeants souscrivent à cette logique en suivant l’évolution technologique. C’est
pourquoi les formations sont basées pour l’essentiel sur les travaux pratiques et les cas
de simulation d’entreprise.
Le GROUPE ITA INGENIERIE SA s'est engagé dans une forte transformation
pour être plus compétitif sur le plan sous régional et continental. Il doit aujourd'hui
relever trois grands défis :
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de
votre vie » disait, Confucius ; c’est fort de cette maxime que j’ai choisi de réaliser mon
envie de faire des études dans le domaine de la finance, car cela a toujours été pour
moi, plus qu’une ambition un rêve. Pour joindre l’utile et l’agréable, j’ai poursuivi le
diplôme « La licence professionnelle en Audit et Control de Gestion » afin de réaliser
mon ambition et d’augmenter significativement mes chances de trouver un emploi.
Le choix du thème « la politique d’octroi et gestion de credit dans une micro finance »
n’est pas fortuit car face au grand chômage que vit notre pays, la Côte d’Ivoire, le
crédit dans une micro finance constitue une issu résolutoire à la récrudescence du
chomage pour aider le sans emplois à entrer dans le tissu économique et pour les
entreprises à améliorer leur performance et créer des emplois. financer le petit
commerce ,les projet de l’ entreprenariat .
INTRODUCTION GENERALE
La Côte d’Ivoire à l’instar de toutes les puissances du monde rencontre des
difficultés à créer des emplois et éradiquer le taux elevé du chômage sans cesse
grandissant. Dans ce contexte, l’aide à l’investissement devient une option
sinequanon pour essayer de relancer l’économie ivoirienne voire mondiale.
Alors, lorsque les besoins de financement sont ressentis par des personnes
physiques (ménages) pour leur consommation, ou par des personnes morales
(entreprises privées ou publiques) pour assurer en permanence le
fonctionnement, le suivi et le développement de leurs entreprises celles-ci
peuvent faire appel à des ressources externes qu'elles trouvent sur le marché
monétaire .
Dans ce cas, elles s'orientent vers un financement par fonds ou par crédits,
tel que les crédits financiers. En effet,de nos jours la micro finance est un organe
essentiel dans la vie économique car elle joue un rôle d'intermédiaire entre les
détenteurs de capitaux et les demandeurs de crédits .De là, on peut dire que la
micro finance constitue un chaînon entre les épargnants qui cherchent à
fructifier leurs disponibilités et les emprunteurs qui sont à la recherche de
capitaux. De ce fait, elle assume un rôle très important dans le développement
de l'économie nationale en venant en aide aux entreprises et particuliers pour la
réalisation de leurs projets d'investissements, et le financement de leurs cycles
d'exploitation ou leur consommation.
VII
Kouadio Kouakou jean marc M .GNEFANGA DIRECTEUR DE MEMOIRE
I
Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
-la première partie présente quelques notions sur les institutions financiere et les
crédits, la politique d’octroi de credit a savoir le montage et l’étude d'un dossier
de crédit .EN occurrence le credit d'investissement sans oublier d’exposer
brièvement les risques et les garanties liés à l’octroi d’un crédit.
- la deuxieme partie, quant à elle, présente un cas pratique afin d'illustrer les
principes théoriques abordés au niveau de la premières partie.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
PREMIERE PARTIE :
FONDEMENTS
THEORIQUE
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Dans ce chapitre, nous définirons la micro finance, son rôle essentiel ainsi que
les différentes opérations effectuées par cette institution. Nous verrons ensuite
le crédit à travers sa définition, ses objectifs et les différentes sortes de crédit
plus particulièrement le crédit d’investissement. Enfin, nous verrons les risques
et les garanties liés à l’octroi de crédit.
1-1DEFINITION
1-1-1-Définition économique :
L’activité principale des micro finances consiste à exercer, à leur propre risque,
le rôle d’intermédiaire entre les agents économiques qui disposent d’un surplus
financier et ceux qui souffrent d’un déficit. Les premiers prêtent leur argent à la
banque qui s’en sert pour financer les seconds. L’intervention des micro-
finances a pour effet d’optimiser l’utilisation des ressources en rapprochant
l’offre et la demande et d’augmenter ainsi l’efficience de l’économie.
1-1-2-Définition juridique :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Les micro finances récoltent l’argent sous forme de dépôts de leurs clients:
particuliers/ménages, entreprise.
Elles transforment ces dépôts en crédits pour le financement des besoins des
particuliers/ménages, des entreprises et des pouvoirs publics.
Les fonctions de la micro finance, dans toutes leurs formes sont relativement les
mêmes et se présentent comme suit :
Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises sans
rémunérations.
Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises avec
rémunérations.
Aux dépôts à terme des bons de caisse avec rémunérations.
Aux souscriptions des bons de caisse avec rémunérations.
La distribution de crédits :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
On peut définir le crédit comme « tout acte par lequel un établissement habilité à
cet effet, met ou promet de mettre temporairement et à titre onéreux des fonds la
disposition d'une personne morale ou physique en contractant pour le compte de
celle-ci un engagement par signature ».
Crédit d'exploitation ;
Crédit d'investissement ;
Crédit par signature.
Les opérations financières :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L'activité de la micro finance est basée sur la monnaie dont les mouvements sont
de différents sens. C'est pour ces raisons que la notion de trésorerie est
fondamentale dans son activité et sa gestion. Afin de prendre les opérations de
trésorerie au sens large, il faut inclure les opérations effectuées par la micro
finance au niveau des marchés monétaires en tant qu'offreurs ou demandeurs de
fonds.
Pour attirer et maintenir ses clients, la micro finance leur propose un certain
nombre de services qui répondent à leurs besoins.
En effet, c'est parce que la micro finance apporte une solution à certains de leur
problèmes que des personnes (particuliers ou entreprises) deviennent clients de
la micro finance. Les personnes cherchent d'abord la sécurité pour l'argent
qu’elles possèdent (suppression des risques de pertes ou de vol), et un moyen
commode et sûr pour régler leurs dépenses et encaisser leurs recettes, sans avoir
à transporter des fonds. En outre, certaines d'entre elles cherchent à placer les
sommes qu'elles ont épargnées afin d'en tirer un revenu .Elles peuvent choisir
parmi les diverses formules de placement que la micro finance met à leur
disposition. D'autres, au contraire, ont besoin de capitaux pour réaliser leurs
projets : à ces personnes, la micro finance peut procurer un crédit c'est à dire la
possibilité de disposer immédiatement ou après une ancienneté de fonds qu'elles
devront rembourser dans un délai plus ou moins long.
SECTION 2 : LE CREDIT
2-1-1- Définitions :
Définition économique :
Le crédit est un acte qui permet à une personne de mettre des fonds à la
disposition d'une autre personne, avec une rémunération du service rendu
et des risques encourus. Le crédit est l'essence de la création de richesse,
il contribue à l'expansion de l'activité économique en général, et pour cela,
on peut dire que le crédit a un effet multiplicateur sur l'activité humaine.
En général, le crédit exige l'existence ou la rémunération des quatre
supports indispensables et dépendant l'un de l'autre à savoir le temps, la
confiance, le risque et les garanties.
Définition juridique :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Le crédit se définit comme étant tout titre onéreux par lequel une personne met
ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne et prend
dans l'intérêt de celle- ci un engagement par signature tel qu’un aval, un
cautionnement ou une garantie. Sont assimilées aux opérations de crédit les
opérations de location assorties d'opérations d'achats ou notamment les crédits-
bails.
2-1-2-L'objectif du crédit :
Les crédits d'investissement sont destinés à financer la partie haute du bilan, les
immobilisations, l'outil de travail de l'entreprise, et le remboursement de ces
crédits ne peut être assuré que par le jeu des bénéfices. Les crédits
d'investissement se substituent en crédit à moyen et long terme.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L'octroi d'un crédit à moyen terme fait, de la part du banquier, l'objet d'une étude
poussée, car le risque provient de la durée et de l'importance du prêt. Il faut
étudier les incidents sur le marché de mise en place de cet équipement et prévoir
la situation financière de l'entreprise, compte tenu de son nouvel outil de
production et de ses charges nouvelles.
Ce genre de crédit est surtout octroyé aux particuliers sous forme de crédits
immobiliers, pour l'acquisition de logement.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
3-1-LES RISQUES
Chaque crédit est soumis à des risques : «Le risque zéro n'existe pas », qui
peuvent être différents d'un crédit à un autre. Ainsi, l'étude des risques présente
une importance particulière pour le banquier qui cherche à prévoir les risques de
chaque crédit, pour qu'elle prenne les précautions nécessaires qui se traduisent
par des garanties et des conditions.
La moralité du client
La réputation du client
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L’historique du client
La stabilité du client
l’état de santé du client
Compétences et expérience du client
Sa capacité de faire face a ces engagements vis-à-vis de la micro finance.
Le risque commercial
Pour se faire six (6) éléments pourront être étudiés par le banquier :
-La Conjoncture
-L’Implantation
-La Concurrence
-La Clientèle
-L’Approvisionnement
-L’Objet du crédit
La conjoncture :
La concurrence :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L’implantation :
En général les critères suivants peuvent être utilisés pour évaluer une
implantation : emplacement physique, la facilité d’accès, la stabilité de cet
emplacement, la légalité de celui-ci, lieu/capacité de stockage, etc.
La clientèle :
L’approvisionnement :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L’objet du crédit :
Le risque financier
Le risque financier est lié à une éventuelle perte d’argent à l’issue d’une
opération financière ou économique comme un prêt. Pour minimiser ce
risque l’institution financière va analyser méticuleusement les états financiers
du client ou entrepreneur de même que la rentabilité réelle du projet grâce
aux outils d’évaluation et au calcul de ratios énoncés plus haut.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Avant de voir les différentes garanties que peut recueillir le banquier, il convient
de signaler que parmi les règles de gestion d'une banque, il y a l'application des
règles prudentielles éditées par l'autorité monétaire. Celles-ci délimitent la
fonction crédit de la banque ainsi elles limitent le risque que peut encourir une
institution des micros finances. Elles déterminent aussi les règles de provision
des crédits selon les risques qu'ils encourent.
Mais dans notre cas, on s'intéresse aux garanties liées directement au montage et
l'étude du dossier de crédit.
Les garanties personnelles concernent tous les engagements pris par une tierce
personne, autre que le débiteur principal, d'honorer les engagements de celui-ci,
s'il ne satisfait pas à ses obligations. Les créanciers disposent ainsi d'un droit de
poursuite contre cette personne autre que le principal obligé. On distingue dans
les garanties personnelles le cautionnement et l'aval.
Le cautionnement :
C'est l'acte par lequel une tierce personne appelée caution s'engage envers la
banque à rembourser le montant du crédit si à l'échéance l'emprunteur ne peut ou
ne veut pas le faire lui-même.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L'aval :
Les garanties réelles sont constituées par l'affectation d'un bien meuble ou
immeuble jusqu'au paiement de la créance. En les comparants avec les garanties
personnelles, elles apparaissent plus faciles à mettre en œuvre puisque la banque
peut prendre le bien, si à l'échéance l'emprunteur se trouve défaillant.
· L'hypothèque ;
· Le nantissement.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L'hypothèque :
Une hypothèque est une sûreté, c'est-à-dire un droit accordé à un créancier (par
exemple une micro finance) sur un bien immobilier (ou exceptionnellement sur
un bien meuble assimilable à un immeuble tel un navire) en garantie d'une dette,
sans que le propriétaire du bien qui constitue la garantie en soit dépossédé. Un
bien hypothéqué est un bien qu'un créancier peut faire saisir si le débiteur ne
remplit pas l'obligation principale (par exemple les échéances ne sont pas
payées), afin de le mettre en vente, et d'être remboursé par préférence sur le
prix de vente.
Le nantissement :
Le nantissement est un contrat par lequel une personne s'oblige pour la garantie
de sa dette ou celle d'une tierce personne choisie par les parties, à mettre en gage
un objet sur lequel elle constitue, au profit du créancier un droit réel en vertu
duquel celui-ci peut retenir l'objet jusqu'au paiement de sa créance et peut se
faire payer sur le prix de cet objet en quelque main qu'il passe par préférence
aux créanciers chorégraphiques ou aux créanciers inférieurs en rang.
Quelles que soient les garanties offertes, le banquier ne doit pas perdre de vue
qu'une bonne garantie n'est qu'une précaution supplémentaire et ne doit pas être
le support d'un mauvais risque.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
La décision doit reposer sur la qualité du dossier et non sur l'importance des
garanties. La mesure du risque de crédit pose des problèmes. La connaissance
des encours de crédit (total des prêts accordés) ne suffit pas pour évaluer le
risque. Les pertes potentielles dépendent non seulement des engagements mais
également de la probabilité de défauts de contre parties. Or, cette probabilité de
défaut n'est pas aisément quantifiable, car elle ne suit pas les lois statistiques
habituelles. Le financement d'entreprise est un exercice risqué mais encore plus
lorsqu'il s'agit de création d'entreprise car la micro finance dispose de beaucoup
moins d'informations pour établir son jugement que dans le cas d'entreprises
existantes.
Un certain nombre des outils habituels d'analyse ne sont pas disponibles
(analyse tendancielle c'est-à-dire sur plusieurs exercices antérieurs) et la micro
finance ne peut donc s'appuyer que sur des comptes prévisionnels dont elle sait
par expérience qu'ils sont souvent trop optimistes.
Pour conclure ce chapitre il faut dire que l'étude des projets d'investissements
implique des compétences techniques et stratégiques. Leurs évaluations s'inscrit
dans une démarche stratégique de l'entreprise. Néanmoins un investissement ne
peut être réalisé que s'il présente un intérêt certain pour l'entreprise en terme de
profit et de rentabilité.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
- Quelles sont les mesures préventives des risques afférents aux crédits ?
1-1-Définition de l'investissement
L'investissement peut se définir comme l’acte d’acquisition d’un bien qui n’est
pas détruit par l’acte de production à la différence d’une simple consommation
intermédiaire. Il s’évalue comme étant l’accroissement du stock brut de capital.
L’investissement est un concept de flux, à mettre en relation avec le capital, qui
est un concept de stock correspondant à l’accumulation des investissements.
Le dossier de crédit constitue l'une des cartes maîtresses qui permet au banquier
ou la micro finance (l’institution financière) de mieux situer et de connaître son
client.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Emprunter, ce n'est pas qu'une question d'argent, c'est aussi une affaire de
formalités. Pour obtenir un prêt, l’entrepreneur doit constituer un dossier à
présenter à la banque. Il contient toute une série de documents et de justificatifs.
Ces derniers concernent notamment l’état-civil, les revenus, mais aussi l’affaire
à financer de façon précise.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
-Factures pro format des contrats commerciaux récents pour les équipements à
acquérir;
1-2-5-Documents techniques :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
- Le tableau de financement : qui est une pièce indiquant l'évolution des fonds de
roulement, et permettant l'appréciation des fonds ou besoins futurs de
l'entreprise ;
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Il met en évidence :
2-3-4- L'approvisionnement :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
L'actif est représenté par les biens possédés par l'entreprise, il se compose de
trois classes qui sont :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Des retraitements sont donc nécessaires pour passer du bilan comptable au bilan
fonctionnel.
Schéma de la structure du Bilan fonctionnel condensé :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Le bilan financier est l'un des documents de synthèse que l'entreprise établit. Son
analyse intéresse au premier lieu le gestionnaire de l'entreprise, et au second lieu
les tiers (banque, fournisseurs...).
-Les capitaux propres : sont les fonds dont l'entreprise dispose à titre
permanent ; c'est-à- dire jusqu'à sa liquidation.
-Les Dettes à Long et à Moyen Terme (DLMT) : sont les soldes que l'entreprise
doit rembourser dans un délai qui est supérieur à une année. Ce sont des dettes
exigibles que l'entreprise n'aura pas à honorer dans le cours de l'exercice présent.
Elles comprennent :
-Les Dettes à Court Terme (DCT) : sont des dettes que l'entreprise doit
rembourser dans un délai qui ne dépasse pas une année. Elles sont constituées
essentiellement de dettes non- bancaires comme :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
On trouve aussi une autre rubrique qui est «les concours bancaires» ; qui
comprend les différents concours de trésorerie à savoir:
-Valeurs disponibles : sont les valeurs d'actif les plus liquides détenues par
l'entreprise (banque, caisse...).
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Montant Montant
ACTIF (valeurs PASSIF
réelles)
Actif à plus d’un an Capitaux permanents
(valeurs Immobilisées) (ressources stables)
Passif à plus d’un an
capitaux propres
dettes financières
(dettes à plus
d’un an)
Actif à moins d’un an Passif à moins d’un an
valeurs (dettes à moins d’un an)
d’exploitation passif circulant
valeurs trésorerie-passif
réalisables
disponibilités
Total Actif Total Passif
-Ventes de marchandises ;
-Produits vendus ;
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
-Prestations fournies.
· Marchandises consommées ;
· Services ;
· Amortissements et provisions ;
· Impôts et taxes
Ils sont également appelés indicateurs de gestion et permettent, une fois mis en
relation, d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise. Ils sont au nombre de
trois. Ce sont :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Un fond de roulement est nécessaire aux entreprises du fait des décalages dans
le temps entre les flux monétaires et les flux physiques qui résultent d’opérations
d’exploitation, financières ou exceptionnelles : décalages entre les produits
(ventes) et les paiements correspondants qui donnent naissance à des créances ;
décalages entre les achats et les ventes qui entraînent la constitution de stocks.
Ce besoin brut peut être atténué par les crédits obtenus des fournisseurs. Ces
décalages créent un besoin en fonds de roulement (BFR) ou besoin de
financement. Le BFR est le besoin de ressource à court terme manquant pour
financer intégralement les valeurs d'exploitation et les valeurs réalisables. Il se
calcule comme suit :
A partir du bilan fonctionnel, le BFG est égal à la différence entre les emplois
cycliques (EC) ou (actif circulant) et les ressources cycliques (RC) ou (passif
circulant), c’est-à-dire :
BFG = EC (A C) – RC (PC).
BFE= besoin de financement d’exploitation tel que : BFE= ECE (ACE) - RCE
(PCE)
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
BFR = VE + VR - DCT
Cette forme est valable lorsqu'il n'existe pas de concours bancaire de trésorerie.
Mais lorsqu'il existe, le BFR se calcule ainsi :
Nous pouvons donc définir le ratio comme étant un rapport établi entre deux
grandeurs (masses caractéristiques) homogènes permettant d'aboutir par un
raisonnement dialectique à l'estimation de l'importance d'une valeur par rapport
à une autre.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
- Une même grandeur à deux dates différentes (évolution des SIG telle la
production) ;
- Deux paramètres financiers liés (la part de la valeur ajoutée allouée à l'Etat par
exemple)
Il existe un grand nombre de ratios. Toute fois, nous aborderons ceux qui du
point de vue du banquier sont liés à la fonction financière de l'entreprise.
Il est nécessaire de signaler qu'un ratio pris de façon isolée ne présente que peu
d'intérêt, il doit être complété, renforcé et nuancé par d'autres ratios. C'est cette
étude comparative qui permet au banquier d'extraire les renseignements
souhaités.
Lorsque RCES > 1, la couverture des emplois stables par les ressources stables
est assurée.
Lorsque RCES < 1, l’entreprise est en évidente fragilité, sauf si les besoins en
fonds de roulement liés à l’exploitation sont structurellement négatifs (ce qui
correspond à une ressource de financement durable).
Lorsque RCCI <1 alors que RCES > 1, l’entreprise doit recourir aux crédits
bancaires courants pour pouvoir financer le BFE. Pour ce faire, l’on peut
calculer un troisième ratio de financement bancaire de l’exploitation (RFBE). Il
est déterminé par le rapport suivant :
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
RLG
RLR ou RTG
En général, s’il est > 1, il peut être considéré comme satisfaisant mais des
disparités entre numérateur et dénominateur peuvent lui ôter tout intérêt.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
RLI
Par solvabilité, il faut entendre l’aptitude de l’entreprise à régler ses dettes par la
réalisation de ses actifs. Autrement dit, la solvabilité est l’aptitude de
l’entreprise à faire face à ses engagements financiers.
RSG
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Ces ratios calculés à partir du bilan financier, visent à porter un jugement sur le
niveau d’endettement de l’entreprise. On distingue principalement trois (3)
ratios qui sont : le ratio d’endettement global (REG), le ratio d’endettement
financier (REF) et le ratio de financement bancaire de l’exploitation (RFBE)
REG
REF avec :
-Dettes financières = dettes à plus d’un an (y compris les provisions pour risques
et charges à plus d’un an justifiés)
f-Ratios de gestion :
Cette famille de ratios traduit la vitesse de rotation des stocks, des encours
clients et des délais fournisseurs.
Le ratio de produits finis mesure la vitesse d'écoulement des produits finis après
leur fabrication.
X 30 ou 360 jours
X 30 ou 360 jours
Ce ratio représente la durée moyenne des crédits accordés par l'entreprise à son
client. L'idéal serait de réduire ce délai car toute augmentation engendre un
accroissement en BFR.
Cette augmentation peut être due soit à une mauvaise gestion des créances
clients soit à la mauvaise qualité de la clientèle.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
X 30 ou 360 jours
Il doit être supérieur au ratio des délais clients dans le cas d'une entreprise
commerciale.
g- Ratios de rentabilité :
Cette famille de ratios montre l'aptitude de l'entreprise à gagner des résultats par
rapport aux moyens mis en œuvre.
Après avoir collecté toutes les informations et étudié les aspects techniques et
financiers du projet, le banquier procède à l'étude de la rentabilité.
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Années
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Rubriques
Ressources
Total ressources
Emplois
Investissement
Variation du BFR
Total emplois
Ressources – Emplois
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Années
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Rubriques
Ressources
Total ressources
Emplois
Investissement
Variation du BFR
Annuités de
remboursement
Total emplois
Ressources – Emplois
Cette démarche permet de voir la capacité du projet à supporter ses coûts sans
aucune ressource extérieure, seulement avec les CAF dégagées par l'activité de
cette entreprise. Cette démarche permet aussi de voir l'impact de l'endettement
sur la rentabilité du projet, en comparant les indicateurs de rentabilité calculés
sur les deux tableaux, car après financement, les remboursements des emprunts
figurant comme emplois et les CAF seront pénalisées par des frais financiers.
VII
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
- Soit par les cash-flows simples, qui donnent le temps d'égalité entre le cumul
des cash- flows simples et le coût de l'investissement.
-Soit par les cash-flows actualisés, qui déterminent le temps pour que le cumul
des cash- flows actualisés soit égal au coût de l'investissement.
Pour le banquier, ce délai est apprécié favorablement s'il est inférieur à la durée
du crédit.
VAN=
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
-n : durée de crédit.
La valeur actuelle nette (ou VAN) est utilisée par exemple pour juger si l'on doit
accepter un investissement ou non.
Son but est donc de savoir si investir dans le projet est bien le choix le plus
rentable que l’entreprise puisse faire.
Pour cela elle doit donc comparer la valeur actuelle du retour sur investissement
(= le retour actualisé suivant un taux d'intérêt choisi) avec la valeur actuelle de
son investissement (= l'investissement puisqu'il s'agit de la même date).
Si la valeur actuelle nette est positive (= la valeur actuelle du retour sur
investissement est > à la valeur actuelle du montant investi), alors l'entreprise a
intérêt à investir (théoriquement, mais il y a d'autres facteurs qu'il faudra prendre
en compte...).
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Le taux de rentabilité interne (TRI ou TIR) est un taux d'actualisation qui annule
la valeur actuelle nette d'une série de flux financiers (en général relatif à un
projet avec un investissement initial suivi de flux de trésorerie positifs).
Autrement dit, c'est le taux pour lequel le cumul des cash-flows actualisés est
exactement égal au coût de l'investissement.
Interprétation du TRI :
La mesure d'un projet d'investissement par le TRI nécessite que l'entreprise fixe
« une normal minimal », c'est -à- dire un taux de rentabilité minimal appelé «
taux de rejet ». Tous les projets ayant un TRI inférieur au taux de rejet, seront à
priori rejetés. Généralement, on prend le taux d'actualisation choisi dans le
calcul de la VAN comme taux de rejet.
Ces deux méthodes, qui nous semblent équivalentes, toutefois présentent une
divergence qui entraîne dans certains cas des résultats contradictoires.
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CONCLUSION PARTIELLE
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risques courus par la banque. Ce sont : le risque client lié à l’emprunteur lui-
même ; le risque commercial lié à son activité et le risque financier lié à une
éventuelle perte d’argent à l’issue d’une opération financière.
Face à cette notion de risque qui est plus ou moins inévitable dans le cadre de
l’octroi de crédit, les institutions des micros finances recueillent des garanties
qui leur servent de couvertures, de sécurité en cas de réalisation de ces risques. Il
en existe deux types : les garanties personnelles que sont le cautionnement et
l’aval, et les garanties réelles qui sont l’hypothèque et le nantissement. Quelles
que soient les garanties offertes, le banquier ne doit pas perdre de vue qu'une
bonne garantie n'est qu'une précaution supplémentaire et ne doit pas être le
support d'un mauvais risque.
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DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE CAS
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appliquer à travers un cas pratique tous les principes théoriques évoqués ci-
dessus. Dans le chapitre 1, nous présenterons l’entreprise et son projet ensuite
nous procéderons aux différentes analyses dans le chapitre 2.
Le cas pratique nous est soumis par une micro finance de la place
pour une étude afin d’en tirer les commentaires appropriés.
1-1Présentation du projet
Identification de projet
Branche d’activité Avicole
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Présentation de l’entreprise
Nom : M. KOUADIO
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Adresse personnelle : 07 56 93 98
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FCFA
1. Frais préliminaires :
3. Equipement de production
(batterie de poules
101 400 000
pondeuses d’une capacité de
15 000 poules)
4. Matériel de transport :
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Financement promoteur
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Pourcentage % 40 % 60 %
Durée 5 ans
Différé 1 an
Taux d’intérêt 12 %.
Amortissement = = 21 034 000
2 84 136 000 10 096 320 21 034 000 31 130 320 63 102 000
L’activité porte sur l’exploitation d’une unité avicole pour la production d’œufs
de consommation à partir d’élevage de poules pondeuses.
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2-5-Les charges
Consommation de matières
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Services
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Impôts et taxes
Taxes sur l’activité professionnelle soit 7,5% du chiffre d’affaire.
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-équipements de 37 440 000 33 280 000 29. 120 000 24 960 000 20 800 000
production
91 260 000 81 120 000 70 .980 000 60 840 000 50 700 000
-matériel de transport
34 028 800 25 521 600 17. 014 400 8 507 200 -
Total Actifs 163 768 800 140 701 600 117 634 400 94 567 200 71 500 000
Immobilisés
ACTIFS 22 500 000 23 625000 24 806 250 26 046 562 27 348 891
CIRCULANTS
Stocks
Créances clients 24 700 000 25 870 000 26 650 000 27 300 000 29 250 000
Total Actifs 47 200 000 49 495 000 51 456 250 53 346 562 56 598 891
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Circulants
TRESORERIE 41 444 000 45 032 000 62 361 000 73 541 000 88 725 000
ACTIF (banque+
caisse)
TOTAL ACTIF 252 412 800 235 228 600 231 451 650 221 454 762 216 823 891
Passif 1 2 3 4 5
CAPITAUX PROPRES
Capital 125 200 000 125 200 000 125 200 000 125 200 000 125 200 000
Résultat de l’exercice 38 188 800 40 179 600 53 848 650 60 805 762 76 478 891
Capitaux Propres 163 388 800 165 379 600 179 048 650 186 005 762 201 678 891
Total Dettes Financières 84 136 000 63 102 000 42 068 000 21 034 000 _
PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs 2 080 000 4 485 000 7 410 000 8 125 000 9 750 000
Dettes d’exploitation 1 508 000 2 262 000 2 925 000 4 290 000 5 395 000
Total Passif Circulant 4 888 000 6 747 000 10 335 000 12 415 000 15 145 000
Total passif 252 412 800 235 228 600 231 451 000 219 454 762 216 823 861
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Les équipements.
Le plan de charge.
L’estimation de la production.
La conclusion et appréciation
Au terme de ce chapitre, nous pouvons retenir que nous avons affaire dans ce
cas pratique à un projet de création d’entreprise de commercialisation d’œufs de
poule. En effet, celui-ci consiste en l’élevage en batterie de 15 000 poules
pondeuses pour la production exclusive d’œufs dans la région de
BONGOUANOU. Le cout de l’investissement est de 209 336 000 F CFA dont
un crédit bancaire à hauteur de 84 136 000 F CFA ce qui représente 40% de
l’investissement. Des modalités d’exploitation, il ressort que le chiffre d’affaire
est égal à 250 087 500F CFA et que le résultat de la première année est égal à
38 188 800F CFA.
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Valeurs
Immobilisées (VI)
- bâtiments
37 440 000 33 280 000 29 120 000 24 960 000 20 800 000
- Matériel et outillage 91 260 000 81 120 000 70 980 000 60 840 000 50 700 000
Total des 162 728 800 139 921 600 117 114 400 94 307 200 71 500 000
immobilisations
Valeur
d’Exploitation(VE)
22 500 000 23 625000 24 806 250 26 046 562 27 348 891
marchandises
22 500 000 23 625000 24 806 250 26 046 562 27 348 891
Total des VE
Valeurs
Réalisables (VR)
24 700 000 25 870 000 26 650 000 27 300 000 29 250 000
-Créances Clients
valeurs disponibles 41 444 000 45 032 000 62 361 000 73 541 000 88 725 000
(VD) (banque +
caisse)
Total des VD 41 444 000 45 032 000 62 361 000 73 541 000 88 725 000
Total Actif 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 216 823
762 891
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Passif 1 2 3 4 5
CAPITAUX
PROPRES
125 200 000 125 200 000 125 200 000 125 200 000 125 200 000
-Capital social
-Résultat de
38 188 800 40 179 600 53 848 650 62 805 762 76 478 891
l’exercice
(1 040 000) (780 000) (520 000) (260 000) -
-frais préliminaires
(n/on valeurs)
Total CP 162 348 800 164 599 600 178 528 650 187 745 742 201 678 891
Total DLMT 84 136 000 63 102 000 42 068 000 21 034 000 -
DCT
Fournisseur 2 080 000 4 485 000 7 410 000 8 125 000 9 750 000
Dettes en 1 508 000 2 262 000 2 925 000 4 290 000 5 395 000
précompte
1 300 000 - - -
Autres dettes
Total DCT 4 888 000 6 747 000 10 335 000 12 415 000 15 145 000
Total passif 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 742 216 823 891
Actif 1 2 3 4 5
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VI 162 728 800 139 921 600 117 114 400 94 307 200 71 500 000
VD 41 444 000 45 032 000 62 361 000 73 541 000 88 725 000
Total 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 762 216 823 891
Passif 1 2 3 4 5
Capitaux propres 162 348 800 164 599 600 178 528 650 187 745 742 201 678 891
DCT 4 888 000 6 747 000 10 335 000 12 415 000 15 145 000
Total 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 762 216 823 891
Actif 1 2 3 4 5
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Passif 1 2 3 4 5
Désignation 1 2 3 4 5
(CP+DLMT) 246 484 800 227 701 600 220 596 650 208 779 742 201 678 891
VI 162 728 800 139 921 600 117 114 400 94 307 200 71 500 000
FR 83 756 000 87 780 000 103 482 250 114 472 542 130 178 891
D’après ces résultats, on constate que cette unité va réaliser son équilibre
financier à long terme, le FR enregistre une hausse pendant les 5 années par la
baisse des VI suite à leurs amortissements.
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Désignation 1 2 3 4 5
VE+VR 47 200 000 49 495 000 51 456 250 53 346 562 56 598 891
DCT 4 888 000 6 747 000 10 335 000 12 415 000 15 145 000
BFR 42 312 000 42 748 000 41 121 250 40 931 562 41 453 891
Cette unité va réaliser son équilibre financier à court terme pour toutes les
années considérées puisque le BFR est positif.
Les dettes à court terme (DCT) sont entièrement couvertes par les valeurs
réalisables (VR).
Désignation 1 2 3 4 5
FR 83 756 000 87 780 000 103 482 250 114 472 542 130 178 891
BFR 42 312 000 42 748 000 41 121 250 40 931 562 41 453 891
TN 41 444 000 45 032 000 62 361 000 73 541 980 88 725 000
VII
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2-1-1-ratio de financement
Ratio =
Désignation 1 2 3 4 5
(CP+DLMT) 246 484 800 227 701 600 220 596 650 208 779 742 201 678 891
VI 162 728 800 139 921 600 117 114 400 94 307 200 71 500 000
On remarque que ce ratio est positif et il est croissant d’année en année, cela
implique que les immobilisations sont financées largement par les capitaux
permanents.
Ratio =
Désignation 1 2 3 4 5
Dettes 89 024 000 69 849 000 52 403 000 33 449 000 15 145 000
Total Actif 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 762 216 823 891
2-1-2-Ratios de liquidités
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Désignation 1 2 3 4 5
Actif circulant 47 200 000 49 495 000 51 456 250 53 346 562 56 598 891
DCT 4 888 000 6 747 000 10 335 000 12 415 000 15 145 000
VR + VD 66 144 000 70 902 000 89 011 000 100 841 000 117 975 000
T = FR - BFR
Ces ratios dépassent 100% dans les 5 années donc, avec l’actif
circulant l’entreprise pouvait faire face à plus que la totalité de DCT.
Ces ratios dépassent largement la norme. On constate également que les DCT
sont couvertes par les valeurs réalisables et disponibles.
Désignation 1 2 3 4 5
VD 41 444 000 45 032 000 62 361 000 73 541 000 88 725 000
DCT 4 888 000 6 747 000 10 335 000 12 415 000 15 145 000
D’après ces résultats, les DCT sont couvertes par les valeurs disponibles
puisque le ratio dépasse la norme (100%).
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2-1-3-Ratios de solvabilité
Ratio =
Désignation 1 2 3 4 5
Total Actif 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 762 216 823 891
Dettes 89 024 000 69 849 000 52 403 000 33 449 000 15 145 000
Ratio =
Désignation 1 2 3 4 5
CP 162 348 800 164 599 600 178 528 650 187 745 742 201 678 891
Dettes 89 024 000 69 849 000 52 403 000 33 449 000 15 145 000
Ratio =
VII
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Désignation 1 2 3 4 5
(CP+DLMT) 246 484 800 227 701 600 220 596 650 208 779 742 201 678 891
Bénéfice net 38 188 800 40 179 600 53 848 650 62 805 762 76 478 891
Ratio =
Désignation 1 2 3 4 5
Bénéfice net 38 188 800 40 179 600 53 848 650 62 805 762 76 478 891
Total Actif 251 372 800 234 448 600 230 931 650 221 194 762 216 823 891
VII
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
ELEMENTS 0 1 2 3 4 5
RN 38 188 800 40 179 600 53 848 650 62 805 762 76 478 891
Amortissement 23 067 200 23 067 200 23 067 200 23 067 200 23 067 200
CAF 61 256 000 63 246 800 76 915 850 85 872 962 99 546 091
Récupération du
BFE 41 453 891
Flux entrants 61 256 000 63 246 800 76 915 850 85 872 962 140 999 982
Cout
d'acquisition 209 336 000
Variation du
BFE 42 312 000 436 000 -1 626 750 -189 688 522 329
Flux sortants 251 648 000 436 000 -1 626 750 -189 688 522 329
CFN -251648 000 60 820 000 64 873 550 77 105 538 85 350 633 140 999 982
3-2-Calcul de la VAN
CMPC= 10,78%
3-3-Calcul du TRI
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On sait que le TRI est le taux pour lequel la VAN est nulle.
Après une interpolation linéaire entre taux=17% pour lequel la VAN est
négative et
Taux =18% pour lequel la VAN est positive, on a : TRI = 17,86%
La comparaison entre la VAN et le TRI est pertinente dans le choix d’un projet
lorsqu’on a au moins deux projets et qu’on doit trouver parmi les deux celui qui
est plus rentable.
Concernant les risques liés au projet nous pouvons dire que le promoteur est
solvable et son investissement rentable. Toutefois il faut se méfier d’une
éventuelle augmentation des coûts de matière qui pourraient avoir un impact
négatif sur le chiffre d’affaire.
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Politique d’octroi et gestion de crédit dans une micro finance
Dans notre cas, après une étude détaillée (analyse financière, étude des
critères financiers de choix d'investissement), nous pouvons conclure que le
projet est rentable. Par conséquent la micro finance peut financer ce projet.
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CONCLUSION GENERALE
Face à cette notion de risque qui est plus ou moins inévitable dans le cadre de
l’octroi de crédit, la micro finance recueille des garanties qui lui servent de
couverture, de sécurité en cas de réalisation de ces risques. Il en existe deux
types : les garanties personnelles que sont le cautionnement et l’aval, et les
garanties réelles qui sont l’hypothèque et le nantissement. Quelles que soient les
garanties offertes, le banquier (la micro finance) ne doit pas perdre de vue
qu'une bonne garantie n'est qu'une précaution supplémentaire et ne doit pas être
le support d'un mauvais risque. D’où la politique d’octroi et gestion de crédit
dans une micro finance.
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ANNEXE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
CA Chiffre d'Affaire.
CAF Capacité d'Autofinancement.
CLT Crédit à Long Terme.
CMT Crédit à Moyen Terme.
CP Capitaux propres
DCT Dette à Court Terme.
DG Directeur Général.
DLMT Dette à Long et à Moyen Terme.
DRC Délai de Récupération du Capital.
EBE Excédent Brut d'Exploitation.
EL Effet de Levier.
FD Frais de Divers.
FF Frais Financier.
FP. Frais Personnel.
FRNG Fond de Roulement Net Global .
FRN. Fond de Roulement Net.
IBS Impôt sur le Bénéfice des Société.
IR Indice de Rentabilité.
IT Impôt et Taxe.
MV Moins Value.
RE. Taux de Rentabilité Economique.
RN Résultat Net.
CR. Comptes des Résultats.
TN Trésorerie Net.
TRI Taux de Rentabilité Interne.
TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée.
VA Valeur Ajoutée.
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BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux :
Mémoires
Mlle BOUZIDI lamia, Etude des conditions d’octroi des crédits aux entreprises,
Mémoire de fin d’étude, Brevet Supérieur de Banque, Ecole supérieure de
Banque Algérie, 2005, 160 Pages.
Sites internet
http://www.legis.ci/
codecivipersonnesmaniereproprieteprivilegeshypotheque.php
http://www.ohada.com/actes-uniformes-revises/938/969/section-1-nantissement-
de-creance.html
http://www.apbef-ci.org/index.php?
option=com_content&view=article&id=133&Itemid=232
http://www.bceao.int/Plan-comptable-bancaire-de-l-UMOA.html
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DEDICACE..........................................................................................................iii
REMERCIEMENTS............................................................................................iv
AVANT-PROPOS.................................................................................................v
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................1
1-1 DEFINITION........................................................................................................................5
1-1-1 DEFINITION ECONOMIQUE................................................................................5
1-1-2 DEFINITION JURIDIQUE......................................................................................5
SECTION 2 : LE CREDIT.........................................................................................................9
2-1-1 DEFINITION....................................................................................................................9
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CONCLUSION PARTIELLE..................................................................................................46
CHAPITRE1 : PRESENTATION DU PROJET....................................................................48
PRESENTATION DU PROJET...............................................................................................49
PRESENTATION DU BILAN.................................................................................................61
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CONCLUSION GENERALE..................................................................................................73
ANNEXE.....................................................................................................................................I
BILBLIOGRAPHIE ................................................................................................................III
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