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Le droit pénal d’affaire : est l’ensemble des règles de droit concernant les infractions
susceptibles d’intervenir dans la vie des affaires, mais aussi de l’ensemble des règles
économique qui peuvent être sanctionne pénalement.
L’escroquerie est un délit, il consiste pour l’escroc à tromper une personne (physique ou
morale) pour la pousser à lui remettre de bien, de l’argent ou à fournir un service.
c) Le préjudice causé
La victime doit avoir subi un préjudice en raison de l’infraction.
L’abus de confiance : est le fait pour une personne à qui a été remis de l’argent ou un bien, de
détourne de l’usage de ce bien à son profit ou pour un usage frauduleux.
Recel
Le recel s’applique en matière pénale au fait de soustraire volontairement aux recherche, un
objet vole ou détourne par un autre.
Section 1 : Le recel
L’article 321-1 du Code pénal envisage le recel portant sur une chose qui provient ou qui est
le produit d’un crime ou d’un délit, les contraventions étant par conséquent exclues. Selon la
Cour de cassation, le texte d’incrimination ne distingue pas entre les différents crimes ou
délits à l’origine de l’obtention des choses recelées.
À ce fait matériel classique, le fait de détenir une chose provenant d’un crime ou d’un délit est
assimilé d’autres agissements. Il s’agit du fait de dissimuler, de transmettre une chose ou de
faire office d’intermédiaire afin de transmettre cette chose.
L’acte de recel est également constitué dans le fait de bénéficier par tout moyen du produit de
l’infraction d’origine. L’article 321-1 al. 2 du Code pénal consacre ici une jurisprudence bien
établie qui admettait « le recel d’usage ».
B) L’élément intentionnel
Le caractère intentionnel de l’infraction est affirmé dans les deux formes de recel : l’agent
doit connaître l’acte matériel de recel. Il doit être au courant de l’origine frauduleuse des
choses recelées même s’il n’est pas tenu de savoir avec précision la qualification exacte de
l’infraction dont elles proviennent (Crim., 19 juin 2001, nº 01-82.759).
D’après l’article 321-1 du Code pénal, le recel est puni de cinq ans d’emprisonnement et de
375 000 euros d’amende. Cette somme peut être élevée jusqu’à la moitié de la valeur des
biens recélés (art. 321-3). Ces peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et 750 000
euros d’amende lorsque le recel est commis de façon habituelle ou en utilisant les facilités que
procure l’exercice d’une activité professionnelle (brocanteur, antiquaire, garagiste, expert,
etc.).
L’auteur d’un délit instantané déjà prescrit pourrait être poursuivi pour recel
Blanchiment
Section 1 : le blanchiment
I) Les éléments constitutifs du délit de blanchiment
Portant sur de l’argent « sale », le blanchiment concerne les revenus de l’auteur d’une
infraction pénale ou les produits d’un crime ou d’un délit.
A) L’existence ’une infraction préalable
une phase de « prélavage », à savoir une première phase au cours de laquelle l’argent
d’origine illicite entre dans le système financier grâce à un placement.
une phase de « lavage » ou « d’empilage » consistant à dissimuler l’origine des fonds
durant laquelle de nombreuses transactions sont accumulées rendant la traçabilité des
fonds difficile ;
une phase finale « d’essorage », à savoir une phase de conversion au cours de laquelle
les fonds sont intégrés sous forme d’investissement dans des circuits licites.
B) L’élément matériel
1) Le blanchiment par justification mensongère
La première forme de blanchiment visée par l’article 324-1, al. 1er du Code pénal, consiste à
« faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus
de l’auteur d’un crime ou d’un délit ayant procuré à celui-ci un profit direct ou indirect ».
La seconde forme de blanchiment visée à l’article 324-1, al. 2 du Code pénal consiste à
intégrer le produit de l’infraction d’origine dans un circuit financier licite ou bien à faire
perdre la trace de son origine frauduleuse.
C) L’élément moral
Sous ses deux formes, le blanchiment est puni en principe de cinq ans d’emprisonnement et de
375 000 euros d’amende (art. 324-1, al. 3). Ces peines sont portées à dix ans d’emprisonne-
ment et 750 000 euros d’amende lorsque le blanchiment est commis de façon habituelle ou en
utilisant les facilités que procure l’exercice d’une activité (cas banquiers)
Dans l’affaire dite « des biens mal acquis », la constitution de partie civile de l’association
Transparence Internationale France a été déclarée recevable (Crim., 9 nov. 2010, nº 09-88.272).
Les associations anti-corruption sont ainsi admises à se constituer partie civile en cas de
poursuite pour blanchiment.
HME