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THEME :
STAGIAIRE
Nom: BIAOU
Prénoms:Dakpanon Franck
Cotonou(BENIN) (00229) 97 60 00 86
Courriel: biaou3@yahoo.fr
SOMMAIRE
PARTIE I : NOTICE EXPLICATIVE...................................................................................3
1.1- Intérêt du sujet et problématique..................................................................................4
1.1.1- Intérêt de l’étude...................................................................................................4
1.1.2- Problématique.......................................................................................................7
1.2- Objectifs de l’étude....................................................................................................10
1.3- Limites du sujet et perspectives de recherche............................................................11
PARTIE II : LIEN ENTRE LE SUJET ET LES TRAVAUX EFFECTUES AU COURS
DU STAGE..............................................................................................................................12
PARTIE II : SOURCES D’INFORMATIONS, BIBLIOGRAPHIE ET PLAN
DETAILLE..............................................................................................................................14
3.1- Sources d’informations..............................................................................................15
3.2- Références bibliographiques......................................................................................16
3.2.1- Textes légaux et réglementaires..........................................................................16
3.2.2- Ouvrages généraux..............................................................................................16
3.2.3- Ouvrages professionnels.....................................................................................17
3.2.4- Revues et rapports...............................................................................................17
3.2.5- Mémoires et thèses..............................................................................................17
3.2.6- Sites internet........................................................................................................18
3.3- Plan détaillé................................................................................................................19
REVUE DU CONTROLE DE QUALITE DES CABINETS D’EXPERTISE COMPTABLE PAR LES ONECCA
DANS L’ESPACE UEMOA : PROPOSITION D’UN GUIDE ADAPTE AUX SMOS ET AUX NORMES DE
L’IFAC
Demande d’agrément du sujet de mémoire
La question du contrôle de qualité est aujourd’hui une préoccupation majeure pour les
organismes membres de l’IFAC (International Federation of Accountants) pour qui, la qualité
de l’information financière est un outil de différenciation sur le marché concurrentiel.
Dès 1992, l’IFAC exhortait dans son énoncé : « Assuringquality of audit and related
services », ses membres à guider les cabinets d’expertise dans l’élaboration du système de
contrôle de qualité qui permettrait à la profession de « maintenir la réputation d’intégrité,
d’objectivité et de compétence qu’elle s’est forgée et acquise au cours de nombreuses années
où elle sert les clients, les employeurs et le public ».
Chaque cabinet d’audit a l'obligation de mettre en place en son sein, un système de contrôle
de qualité selon la norme ISCQ (International Standard on Quality Control)1 et l’ISA
(International Standard on Auditing) 220 (Norme Internationale de Contrôle de Qualité 1,
D’application à compter 15 décembre 2009).
« La norme ISA 220 est complémentaire de la norme ISQC1 car, elle applique les principes
généraux de cette norme au cas particulier de l’audit financier. En ce sens, elle reprend,
selon une organisation différente, les principales notions de la norme ISQC1 à savoir les
responsabilités, l’acceptation et le maintien de la relation client, le personnel affecté à la
mission, la réalisation de la mission et le suivi du système de contrôle qualité. La norme ISA
220 définit le contrôle de qualité comme « les politiques et procédures de l’entreprise qui
fournissent une assurance raisonnable que l’entreprise et son personnel suivent les normes
professionnelles, les lois et les règlements et que les rapports effectués sont appropriés en
toutes circonstances » (Norme Internationale de Contrôle de Qualité 1, D’application à
compter 15 décembre 2009)
En effet, chaque professionnel doit mettre en place, les moyens nécessaires pour atteindre les
objectifs de qualité requis pour la réalisation de ses travaux. Le contrôle fait par la
commission de contrôle qualité sur les membres de l’Ordre se traduit pour les professionnels
par, l’obligation qui leur est faite de communiquer de façon régulière à l’Ordre diverses
informations et en particulier, celles ayant trait aux mandats qu’ils acceptent indépendamment
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Le contrôle de qualité concerne tout d’abord le professionnel avant d’être une affaire de
l’Institution. Ainsi, Le cabinet d’audit doit définir et mettre en œuvre des politiques et des
procédures de contrôle qualité afin de s’assurer que tous les audits sont réalisés selon les
normes internationales d’audit ou les normes ou pratiques nationales applicables.
Au niveau de l’UEMOA, il existe des instances spécifiques disposant dans leurs textes de la
responsabilité de la mise en œuvre du contrôle qualité dans la zone.Ainsi par exemple, le
règlement n° 01/2009/CM/UEMOA instituant un Conseil Permanent de la Profession
Comptable dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) prévoit, dans
son article 4, un rôle affecté au Conseil Permanent de la Profession Comptable (CPPC) en
matière de contrôle qualité : « Le CPPC est chargé, notamment (…) de déterminer les
conditions de mise en place d’un contrôle de qualité des prestations fournies par les
Professionnels Comptables. »
L’attribution de ce pouvoir aux ONECCA est légitime dans la mesure où cette institution est
responsable du bon fonctionnement et de la surveillance de la profession. Ils doivent veiller, à
ce que les missions effectuées par les membres soient strictement conformes aux normes,
bonnes pratiques, aux règles de conduite et à l’éthique sur lesquelles repose la profession
comptable. Tout cela passe par la mise en place au sein de chaque ONECCA, d’une
commission de contrôle de qualité active.
mission de revue du contrôle de qualité mis en place par les cabinets d’expertise
comptable.
- d’affiner les bonnes pratiques et disposer d’outils simples pour la revue du contrôle de
qualité en tenant compte des adaptions nécessaires ;
- de préparer et de mettre en place de façon pérenne, des dispositions requises par les
normes professionnelles ;
- d’anticiper les facteurs clés liés à l’environnement professionnel qui peuvent entraver
la réputation et la crédibilité de la profession.
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1.1.2- Problématique
L’idée du contrôle de qualité au sein de la profession comptable est assez ancienne, puisque,
dès 1983, la profession consacrait son congrès annuel au contrôle de qualité (Congrès
Association Française de la Comptabilité tenu à Lille en 2005). Depuis 1986, les experts
comptables sont soumis à un contrôle de qualité orienté sur le niveau de qualité des
prestations normalisées. Il existait donc déjà une normalisation importante et organisée
assurant la qualité de l’information comptable et de la profession comptable.
De ce fait, la loi française du 24 juillet 1966 et le décret du 12 août 1969 fait du contrôle de la
qualité un outil important. Elle doit s’opérer chaque deux ou trois ans par commissaires aux
comptes. L’Examen d’Activité Professionnelle change de nom et devient tout simplement le «
contrôle de qualité ».
Dans ce cas « l’OEC (Ordre des Experts Comptables) est moralement l’institution chargée de
garantir la qualité des prestations de ses membres (Lampert, 2003). Il précise que ce «
référentiel à deux niveaux représente […] l’un des critères essentiels du contrôle de la qualité
des prestations et sert d’instrument de mesure objectif pour l’appréciation de la responsabilité
des professionnels par les tribunaux. »
Les pays de l’UEMOA ne sont pas restés à la marge dans l’intégration du contrôle de la
qualité dans leur mission.. Ils font du contrôle de la qualité un élément fondamental dans la
mission surveillance de la profession organisée par les ONECCA. Cette mission tire ses
fondements dans la norme ISQC 1 (p 48-56) sous les termes de « surveillance des politiques
et procédures de contrôle qualité du cabinet ». Binoudiz L. (2018) renchérit en montrant que
« le contrôle de qualité est un enjeu essentiel pour la profession d’Expert-Comptable. Il a
notamment pour objet de garantir un haut niveau de qualité des prestations offertes à nos
clients, de véhiculer l'image d'une profession sérieuse et d'assurer la bonne compréhension et
la bonne application des normes et des règles déontologiques par l'ensemble des
professionnels ». Il urge donc de s’assurer que les membres de la profession effectuent leurs
travaux en respectant les règles professionnelles et déontologiques requises.
Dans cette logique, en fonction de son indépendance et son externalité, le contrôle légal est le
garant de la qualité et de la fiabilité des informations financières et comptables.
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Ce rôle joué par les ONECCA est plus que légitime dans la mesure où ils sont les garants de
la fiabilité de l’information financière, gage de confiance pour les investisseurs et les divers
opérateurs économiques. Il semble résister à la digitalisation. Les ONECCA continueront à
exister et les experts-comptables continueront à y adhérer volontairement afin d’assurer leur
légitimité et pour conserver l’usage du titre expert-comptable, qui restera protéger et qui sera
un élément distinctif et un gage de qualité et de compétence.
Dans ce cadre, les ONECCA ont l’obligation d’identifier et de mettre en œuvre toutes les
actions adéquates pour répondre aux exigences indiquées dans les SMOs.
Un état des lieux fait dans les pays de l’UEMOA, montre que ce contrôle est en léthargie pour
plusieurs raisons dont entre autres, le coût afférent, la compétence et le savoir-faire des
équipes à déployer. Cet état de chosesn’est pas sans conséquences sur le comportement
éthique, l’indépendance, l’objectivité, le maintien de la compétence professionnelle, la
diligence à mettre en œuvre, la qualité du travail, la maîtrise des normes d’exercice
généralement reconnues, la clarté de la rédaction et des directives).
Le contrôle de qualité devient donc une opportunité d’affiner les compétences pour chaque
acteur et un véritable outil de veille pour la profession en général car il valorise la marque «
Expert-comptable ». Dans la mesure où il se veut constructif et facteur de progrès,
l’évaluation du contrôle de qualité en terme d’adaptabilité vise à détecter et cerner les
problèmes de disfonctionnement qui peuvent exister.
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Le contrôle de qualité et l’évaluation des travaux des auditeurs sont faits a posteriori par
d’autres organes. L’objectif à ce niveau est de rendre ces deux attributs du contrôle de qualité
un impératif a priori. Les cabinets devraient développer une cohérence organisationnelle à
même d’assurer un service de qualité à leurs clients en dépit des dysfonctionnements qui
caractérisent le marché d’audit.
Il existe un savoir-faire dans les cabinets, mais souvent non formalisé avec des applications
parfois personnelles.
C’est pour répondre à cet objectif principal de respect des textes réglementant la profession
comptable au sein des pays de l’UEMOA que les Ordres professionnels ont été investis d’un
pouvoir réglementaire leur permettant ainsi de veiller :
Qu’est ce qui justifie mise en place de la revue du contrôle de qualité au sein des
cabinets par les ONECCA ?
- Quels rôles doivent jouer les Experts comptables pour garantir la sincérité et
la fiabilité des informations financières ?
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- pourvoir définir les principes de base régissant la revue des contrôles de qualité
réalisée par les ONECCA, les procédures de contrôle qualité applicables et
d’évaluation des résultats ainsi que les conditions de recrutement de tout le
personnel utile à cette tâche,
- améliorer la qualité des travaux des Commissaires aux comptes et des Experts
Comptables et Comptables Agréés et ce faisant, d’élever le rang social de ces
professionnels pour favoriser la confiance du public dans leurs activités,
Cette étude est déclinée en deux parties, dont la première abordera l’approche conceptuelle et
normative du contrôle de qualité et la seconde partie se consacrera à l’organisation et la mise
en œuvre opérationnelle du contrôle.
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Le développement de notre sujet est consacré à la revue du contrôle de qualité dans les
cabinets d’expertise comptable. Il ne traitera pas et ne couvrira pas la mise en place du
Contrôle de qualité dans les cabinets.
Il faut noter que les Etats parties au traité de l’UEMOA ne disposent pas aujourd’hui de
normes conformes aux règles internationales. Seuls quelques pays comme le Sénégal, le
Togo, le Mali, le Bénin ont fait transposer des normes de missions et ont initié des sessions de
formation à leurs membres.
Compte tenu de nos expériences, le champ de l’étude a été limité dans quelques pays de
l’UEMOA. En raison des similitudes culturelles, sociologiques, sociales, économiques
existantes entre les pays de l’UEMOA, les observations et propositions pourront s’appliquer à
la sous-région ouest africaine.
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Ce stage a été un tremplin pour modeler, façonner et parfaire nos connaissances théoriques,
mais également une belle occasion d’apprentissage sur le terrain à travers notre participation
aux différentes missions du cabinet.
Lors de notre stage nous avions participé à plusieurs missions de conseils, d’audit des projets,
d’assistance fiscale, d’assistance comptable et de commissariat aux comptes. Le cabinet
dispose d’un riche portefeuille de clients. On y retrouve les entreprises : bâtiments et travaux
publics, assurances, hôpitaux d’état, diverses sociétés commerciales, services, notariales et les
offices d’Etat.
Au cours de notre stage nous avions pu participer plusieurs missions de commissariat aux
comptes dans les entités tant du secteur privé que du secteur public.
Nous avions surtout été marqués le déroulement des missions conduites par certains cabinets
dans des structures ou nous avons été nommés Commissaire aux comptes à la fin de leur
mandat.
Nous voulons saisir l’opportunité qui nous est offerte à travers la rédaction de ce mémoire
pour parfaire et approfondir notre réflexion intellectuelle sur le sujet. Nous serions d’autant
plus heureux de contribuer à doter les ONECCA des outils nécessaires pour accompagner les
cabinets sur la nécessité de la mise en place du contrôle de qualité malgré leur taille. Ils
pourront aussi évaluer ce contrôle de qualité par la revue que feront les ONECCA.
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Demande d’agrément du sujet de mémoire
Des entretiens avec des acteurs et personnes avisées, notamment les experts-
comptables ont permis de recueillir des informations pertinentes à la conduite de ce
travail de recherche.
- Les ouvrages sur le contrôle de qualité développés par les auteurs européens et africains
retrouvés dans diverses bibliothèques de la place et sur Internet ;
- Les mémoires et autres travaux de recherche produits par des stagiaires experts-comptables
du DECOFI et d’autres pays francophones, des Chercheurs en Science de gestion et des
étudiants dans le domaine de la gestion du risque fiscal ;
La rédaction de notre mémoire puise sa source dans une large documentation sur les normes
professionnelles, le contrôle de qualité et l’audit interne.
OHADA Acte Uniforme relatif au Droit comptable et à l’information financière & système
comptable adopté le 26 janvier 2017.
Normes Internationale d’audit ISA 220 relative au contrôle qualité d’une mission d’audit
(version 2003)
Ben Abdallah K. (Première semestre 2009), Le Contrôle qualité des missions d'audit
financier, 25 p
Benoudiz L. (2018), Avenir du contrôle qualité et valeur perçue par le client de l'expert-
comptable 7 p
Ris A. (2003) Démarche qualité dans un cabinet de commissariat aux comptes – application
concrète et proposition d’une méthodologie
https://www.ifac.org › system › files › downloads Guide sur le contrôle qualité pour les
cabinets de petite IFAC (Dernière visite : 20/05/21)
Nombre
PLAN SYNTHETIQUE approximatif
de pages
NOTE DE SYNTHESE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE 2 à 3 pages
PREMIERE PARTIE : APPROCHE CONCEPTUELLE ET NORMATIVE DU
CONTROLE DE QUALITE
CHAPITRE I : CONCEPT DU CONTROLE DE QUALITE 22 à 24 pages
SECTION 1 : Présentation du contrôle qualité
SECTION 2 : Champ d’application du contrôle de qualité
CHAPITRE II : LES REFERENCES DE BASE DU SYSTEME DE CONTROLE DE
27 à 29 pages
QUALITE AU SEIN DES ONECCA
SECTION 1 : Contrôle de qualité et normes professionnelles
SECTION 2 : Enjeux et conséquences du contrôle pour la profession
DEUXIEME PARTIE : ORGANISATION ET MISE EN ŒUVRE OPERATIONNELLE
DU CONTROLE QUALITE PAR LES ONECCA
CHAPITRE I : ORGANISATION ET SUPPORTS DU CONTROLE DE QUALITE 24 à 26 pages
SECTION 1 : Planification et le suivi du contrôle de qualité
SECTION 2 : Moyens supports du développement du contrôle de qualité
CHAPITRE II : MISE EN ŒUVRE DE LA REVUE DU CONTROLE DES
CABINETS AU TRAVERS D’UNE PROPOSITION D’UN GUIDE DE CONTROLE 26 à 28 pages
DE QUALITE ADAPTE AUX SMOS ET AUX NORMES DE L’IFAC
SECTION 1 : Revue du contrôle qualité des cabinets
SECTION 2 : Proposition du guide méthodologique
CONCLUSION GENERALE 2 à 3 pages
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
103 à 113
TOTAL ESTIMATIF
pages