Vous êtes sur la page 1sur 76

Ministère des Finances

Les Marchés
Publics
MARCHES PUBLICS
Définition du contrat de droit public
Le contrat est un acte officiel qui constate une convention entre deux ou
plusieurs personnes.
L’article 54 de l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre1975 portant code
civil : « le contrat se définit comme une convention par laquelle une ou plusieurs
personnes s’obligent envers une ou plusieurs personnes à donner, à faire ou à ne
pas faire quelque chose ».
L’article 549 de la loi précitée : « le contrat d’entreprise est le contrat par
lequel l’une des parties s’oblige à exécuter un ouvrage ou à accomplir un travail
moyennant une rémunération que l’autre partie s’engage à lui payer ».
Enfin, le contrat comme une déclaration de volonté émanant de deux personnes,
ou de deux groupes de personnes ayant des intérêts opposés.

Les marchés publics sont des contrats écrits au sens de la législation en


vigueur, des contrats passés dans les conditions prévues par la réglementation en
vue de la réalisation pour le compte du service contractant de travaux et de
l’acquisition de fournitures et de services.

Ne sont pas concernés ou régis par cette réglementation les contrats


soumis à une législation particulière : tels les contrats d’assurances, de transports
de fournitures ou de travaux de raccordement de gaz, d’électricité et d’eau.

Les marchés publics objets des dépenses d’administrations publiques, des


institutions nationales autonomes, des wilayas, des communes, des EPA ainsi
que des centres de recherches et de développement, des établissements publics
spécifiques à caractère scientifique et technologique, culturel, professionnel et
des EPIC et des EPE lorsque ceux -ci sont chargés de la réalisation d’une
opération financée, totalement ou partiellement, sur le budget de l’Etat ; ci-
dessous désignés par « SERVICE CONTRACTANT ».

Les contrats passés entre deux administrations publiques ne sont pas


soumis aux dispositions du présent décret ».

Ils sont obligatoirement établis lorsque leur montant est égal ou supérieur
à 8.000.000DA. Pour les prestations de travaux ou de fournitures et de
4.000.000DA.pour les prestations d’études ou de services.

Les marchés publics Page 1


Contrairement aux contrats de droit privé dont les dispositions sont
librement négociées, les Marchés Publics découlent de textes législatifs et
réglementaires non susceptibles d’être modifiés par la volonté des parties au
contrat.
Le but de cette réglementation est le bon emploi des fonds publics et la
primauté de l’intérêt général.

SPECIFICITES DU REGIME DES CONTRATS ADMINISTRATIFS PAR RAPPORT


AUX CONTRATS DE DROIT PRIVE

CONTRAT DE DROIT PRIVE CONTRAT DE DROIT PUBLIC

Soumis aux règles du droit privé Soumis aux règles du droit public

Libre choix du partenaire Obligation de mise en concurrence

Egalité des intérêts des deux parties Inégalité des intérêts (déséquilibre formel)

Immutabilité du contrat Mutabilité du contrat.

Libre négociation Adhésion à des clauses préalablement et


unilatéralement établies.
Clauses compromissoires (arbitrage) Non compromission. Sauf dans le cadre
du commerce international
Compétence des tribunaux de l’ordre Compétence des tribunaux administratifs
judiciaire

Les marchés publics Page 2


LES CRITERES DE DEFINITION DES MARCHES PUBLICS

FORME (critère formel) Contrat écrit

OBJET : (critère matériel) - Réalisation de travaux ;


- Acquisition de fournitures ;
- Prestations de services ;
- Réalisation d’études

ELEMENTS CONSTITUTIFS : Cahier des charges


(critère objectif) (C.C.A.G, C.P.C, C.P.S)
ORGANES D’APPROBATION : Services contractants
(critère organique)
SEUIL DE PASSATION : Montant égal ou supérieur à
(critère de seuil) 8.000.000,00 D.A
4.000.000,00 D.A
CONCURRENCE : Modes/ procédures de passation
(critère procédural) publicité

Evolution du dispositif juridique régissant les marchés publics

La loi n°62-157 du 31.12.1962 a prévu la reconduction de la législation


Française, sauf pour les dispositions touchant à la souveraineté de l’Etat.
Aussi et dans la mesure ou les marchés publics constituent un instrument
stratégique pour la réalisation des opérations financières de dépenses publiques,
d’équipement et de fonctionnement des services publics, les pouvoirs publics
ont crée par décret n° 64-103 du 26.03.1964 la Commission Centrale Des
Marchés Publics.
Compte tenu des insuffisances de cette commission les pouvoirs publics ont
adopté l’ordonnance n°67-90 du17.06.1967 portant Code des Marchés Publics.
Cette ordonnance constituait la première refonte de la législation en matière
de Marchés Publics.
Compte tenu de la rigidité et de l’excès de formalisme induits par les
dispositions de cette ordonnance, un nouveau code a été institué par le décret
n°82-145 du 10.04.1982 portant réglementation des Marchés de l’Opérateur
Public.
Un nouveau réaménagement a été introduit par le décret exécutif n°91-434
du 09.11.1991.
Les décrets n°02-250 du 24 .07.2002 et n°03-301 du 11.09.2003 ont été pris
pour compléter ou modifier ce dispositif réglementaire.
Le Décret Présidentiel n°02-250, le texte de base pour la passation des
marchés en Algérie, dont les objectifs sont clairs. En particulier, la
Les marchés publics Page 3
mondialisation des échanges, la nécessité d’améliorer le rapport qualité/coût
dans le cadre de la commande publique et la mise en place de bonnes pratiques
conformes aux exigences de la bonne gouvernance (non discrimination,
concurrence, équité, intégrité et transparence) sont bien présentées comme
objectifs de base.
Le Décret lui-même est caractérisé par sa clarté et son exhaustivité et il
inclut plusieurs avancées par rapport au texte précédent de 1991.
Les principales améliorations constatées portaient sur la publicité des avis
d’appels d’offres, l’obligation de fournir explicitement les critères d’évaluation
dans les documents d’appel d’offres, l’ouverture des plis immédiatement après
l’heure limite de remise des offres, l’interdiction des négociations après
ouverture des plis, la création d’un visa unique au lieu des trois précédemment
requis. Néanmoins, certains domaines importants nécessitaient encore des
améliorations substantielles.

Le Nouveau code des Marchés Publics (D.P 08-338 du 26 octobre 2008)

Les décret présidentiel n° 08-338 du 26 Chaoual 1429 correspondant au 26


octobre 2008 modifiant et complétant le décret présidentiel n° 02-250 du 13
Joumada El Oula 1423 correspondant au 24 juillet 2002 portant réglementation
des marchés publics.

Le nouveau code se distingue par trois grandes nouveautés.

I. Le texte, s'applique aux marchés objet des dépenses des administrations


publiques, institutions nationales autonomes, wilayas, communes,
établissements publics à caractère administratif, des centres de recherche et de
développement, des établissements publics à caractère industriel et commercial
(EPIC) ou des entreprises publiques économiques (EPE), lorsque ceux-ci sont
chargés de la réalisation d'une opération financée, totalement ou partiellement,
sur le concours définitif du budget de l'Etat.

Explication: lorsqu'une EPE ou EPIC est en charge d'un projet financé


entièrement ou partiellement par l'Etat, elle sera soumise au code des marchés
publics. Des entreprises comme SONELGAZ, SONATRACCH, SNTF,
Entreprise du Métro d'Alger (EMA) sont particulièrement concernées:
Elles sont en effet en charge d'une bonne partie du plan de relance économique
de 145 milliards de dollars. Dans l'ancien texte, les entreprises publiques
n'étaient pas soumises au code des marchés publics.

II. Le deuxième changement important concerne le recours au gré à gré pour


l'attribution des marchés. Selon le texte, cette méthode est autorisée lorsque

Les marchés publics Page 4


l'appel à la concurrence s'avère infructueux; pour les opérations réalisées dans le
cadre :
- De la stratégie de coopération du gouvernement ou d'accords bilatéraux de
financement concessionnels, de conversion de dettes en projets de
développement ou de dons, lorsque lesdits accords de financement le prévoient.
«Dans ce cas, précise-t-on dans le texte, le service contractant peut limiter la
consultation aux seules entreprises du pays concerné pour le premier cas ou le
pays bailleur de fonds pour les autres cas».
- Le nouveau code introduit «l'attribution politique» des projets pour des
entreprises d'un pays avec qui l'Algérie entretient des relations privilégiées. La
méthode est appliquée depuis peu dans l'investissement: le gouvernement
accorde en effet des avantages et des concessions à des projets d'investissements
jugés stratégiques pour le développement du pays.
L'attribution politique permettra au gouvernement de tirer des dividendes
politiques et économiques des projets financés entièrement par l'Etat. L'Algérie
cherche surtout à monnayer ses investissements pour développer ses
infrastructures de base. La méthode déjà en vigueur devient ainsi légale. Les
entreprises étrangères ne pourront plus protester contre l'octroi de certains
marchés à des entreprises de «pays amis».

III. La troisième nouveauté est liée au seuil à partir duquel le recours à l'appel
d'offres est obligatoire. Le service contractant peut se contenter d'une
consultation restreinte. «Tout contrat ou commande dont le montant est égal ou
inférieur à 8 millions de dinars pour les prestations de travaux ou de fournitures
et 4 millions de dinars pour les prestations d'études ou de services ne donne pas
lieu obligatoirement à passation de marché ».

Le nouveau code précise la contenance des dossiers pour assurer des règles de
jeu équitables et éviter les interprétations erronées de la part des
soumissionnaires.

Le nouveau code exige seulement une caution de soumission de plus de 1% du


montant de la soumission pour les marchés, de travaux et de fournitures,
relevant de la compétence des Commissions nationales des marchés (CNM).

Il exige les attestations fiscales et d'organismes de sécurité sociale pour les


soumissionnaires nationaux et les soumissionnaires étrangers ayant travaillé en
Algérie.

Le nouveau code permet au service contractant de rejeter l'offre la moins disante


retenue provisoirement, lorsque cette offre paraît anormalement basse. «Le
service contractant peut la rejeter par décision motivée après avoir demandé par
écrit les précisions qu'il juge utiles et vérifié les justifications fournies».

Les marchés publics Page 5


Cette disposition ferme en partie la porte aux entreprises qui cassent les prix
pour ensuite demander leur évaluation au cours de la réalisation du projet.

Les marchés publics Page 6


LE PROCESSUS DE REALISATION D’UNE OPERATION
D’EQUIPEMENT PUBLIC
La notification par le ministre des finances de la décision-programme implique
la réalisation de l’opération d’équipement public, selon un cheminement bien
défini et bien ordonné duquel dépendra la réussite ultérieure de cette opération.
Pour réaliser cette opération, le responsable concerné a la charge de définir
l’ouvrage sous la forme d’un programme puis de passer un marché d’études et
de travaux et d’en assurer la réception.

01 La préparation de la procédure de passation des marchés

1- Conclusion d’un marché d’études.


2- Mise en place du programme des essais et sondages (étude des sols) par le
service contractant.
3- Conclusion d’une convention, au titre du contrôle technique de la
construction (C.T.C.) par le service contractant.
4- Adoption du mode de réalisation (marché unique, marché en lots séparés,
marché à tranche ferme et à tranche(s) conditionnelle(s)).
5- Détermination des modalités de rémunération de l’entreprise (marché à prix
unitaire, marché à prix global et forfaitaire, marché à prix mixte).
6- Choix du mode de passation (appel d’offres ouvert, restreint, consultation
sélective, etc.).
7- Elaboration du cahier des charges de l’appel d’offres par le service
contractant.
8- Examen du cahier des charges de l’appel d’offres et attribution du visa par la
commission des marchés compétente.

02 La procédure de mise en concurrence des candidats

1- Publication, par voie de presse, de l’avis d’appel d’offres.


2- Mise à la disposition des candidats du dossier d’appel d’offres.

03 La procédure d’attribution du marché


1- Dépôt des offres par les candidats.
2- Ouverture des plis contenant les offres techniques, par la commission
d’ouverture des plis.
3- Examen des offres techniques par la commission d’évaluation des offres.
4- Ouverture, par la commission d’ouverture des plis, des plis contenant les
offres financières des soumissionnaires pré-qualifiés.
5- Examen des offres financières des soumissionnaires pré-qualifiés, par la
commission d’évaluation des offres.
6- Choix du partenaire cocontractant par le service contractant.

Les marchés publics Page 7


04 L’achèvement de la procédure de passation des marchés
1- Publication, par voie de presse, de l’avis d’attribution provisoire du marché.
2- Libération des cautions de soumissions des candidats non retenus.
3- Examen par la commission des marchés des éventuels recours
«précontractuels » introduits par les candidats non retenus.
4- Examen par la commission des marchés du projet du marché.
5- Attribution du visa par la commission des marchés.
6- Elaboration, au vu des résultats de l’appel d’offres et sur la base d’un dossier
de maturation, de la décision d’inscription (ou d’individualisation), par le
responsable concerné.
7- Approbation du marché par l’autorité compétente.
8- Visa du contrôleur des dépenses engagées (contrôleur financier).

05 Les opérations préliminaires au démarrage des travaux


1- Notification du modèle du contrat au candidat retenu.
2- Signature du contrat par le titulaire du marché.
3- Remise au titulaire du marché d’un exemplaire spécial du contrat destiné à
l’affectation en nantissement.
4- Constitution par le titulaire du marché de la caution de bonne exécution.
5- Restitution de la caution de soumission au titulaire du marché.

06 La mise en vigueur du marché


1- Notification par le service contractant de l’ordre de service de démarrage des
travaux.
2- Installation du chantier.
3- Domiciliation de l’entrepreneur.
4- Approbation du calendrier d’exécution des travaux par le service contractant.
5- Souscription, par le titulaire du marché, d’une assurance de responsabilité
civile professionnelle.
6- Versement, le cas échéant, des avances forfaitaires et sur approvisionnement
au titulaire du marché.
7- Exécution des travaux par le titulaire du marché et contrôle et suivi de ces
travaux par le maître d’œuvre (et par le service contractant).
8- Relevé périodique des travaux exécutés.
9- Etablissement périodique des décomptes.
10- Versement des acomptes (mandatement par le service contractant et
paiement par le comptable public).
11- Conclusion éventuelle d’avenants.
12- Règlement éventuel des litiges.

07 L’achèvement des travaux


1- Réception provisoire des travaux.
2- Entrée en vigueur du délai de garantie.

Les marchés publics Page 8


3- Etablissement du décompte général et définitif.
4- Règlement pour solde provisoire.
5- Remise par le titulaire du marché d’un plan de récolement au service
contractant.
6- Réception définitive des travaux.
7- Règlement pour solde définitif.
8- Restitution au titulaire du marché des cautions et des retenues de bonne
exécution.
9- Souscription par le titulaire du marché d’un contrat d’assurance de
responsabilité décennale.
10- Etablissement, par le service contractant, d’un rapport d’évaluation du projet
et sa transmission aux responsables concernés.
11- Etablissement d’une décision de clôture de l’opération.

La préparation d’un Marché Public

La gestion d’un marché public implique des règles rigoureuses du fait de


l’utilisation des deniers publics. Cette rigueur se manifeste notamment par :
La nécessité de définir les besoins à satisfaire de manière exacte ;
La connaissance parfaite des différentes catégories de marchés ;
La maîtrise des prix utilisés dans les marchés publics ;
La mise en œuvre des règles budgétaires inhérentes au montage
financier de l’opération.

Définition des besoins à satisfaire :


Suppose la maturation suffisante par la définition exacte des besoins :
Définir les objectifs attendus et les moyens d’y parvenir ;
Mettre en place les instruments nécessaires à son lancement ;
Pour éviter le gaspillage des ressources budgétaires allouées ;
Faciliter le travail des fournisseurs ;
Favoriser une concurrence réelle et saine.
Eviter de lancer les travaux ou d’acheter dans la précipitation ;
Contrôler à chaque étapes les études réalisées ;
Apporter, au besoin, les correctifs nécessaires avant la conclusion du
marché ;
Rédiger le document d’une manière claire et précise

Les études préalables et la maturation :

Le projet doit faire ressortir :


Les besoins à satisfaire ;

Les marchés publics Page 9


Les objectifs
Les taches
Le calendrier
Le budget
Les contrôles
Les contraintes éventuelles
Des données complémentaires éventuelles telles les options, les
normes de construction, les paramètres.

Les Phases de Préparation :


La phase recensement ;
La phase analyse avec un maximum de rigueur;
La phase définition.
Prendre le temps qu’il faut à la réalisation des études ;
Veiller à une élaboration claire des rapports et plans ;
Prévoir une expertise des études effectuées ;
Savoir choisir le bureau d’études le mieux à réaliser les études,
ses qualifications et la complexité du projet ;
Contractualiser les relations entre le service contractant et le bureau
d’études.

L’étude porte sur :


La faisabilité, l’opportunité, l’impact sur l’environnement.
Est-ce que le projet est réalisable à quel rythme
A quelles conditions techniques et financières
Ces conditions sont-elles raisonnables

Les études d’avant projet :


Il s’agit de l’avant projet sommaire (APS) précise les aménagements,
propose les priorités dans la réalisation et le choix d’une variante et de l’avant
projet détaillé(APD) approfondir la solution retenue.

Les études multi-réseaux :


Actions à mener avec les concessionnaires concernés (SONELGAZ,
PTT, Entreprise de la Distribution D’eau …).
Le service contractant ne démarre les travaux qu’une fois le terrain libéré
de toute emprise.

Les acquisitions des terrains :


Tout maître d’ouvrage doit être propriétaire du terrain devant servir au
projet (la loi).
Il peut être acquis à l’amiable : achat, échange, donation…ou par
expropriation pour utilité publique cf. à la loi 91-11 du27-04-1991.

Les marchés publics Page 10


CYCLE NORMAL DE MATURATION D’UN PROJET

DIAGNOSTIC SITUATION

OBJECTIF GENERAL

Etude de définition Etude de l’opportunité


(pour les projets importants) sociale et économique
)

Etude de faisabilité Etude d’impact


( sur l’environnement )

STRATEGIE REALISATION

- Etude Esquisse
- Acquisition terrain Etude - Etude d’avant projet
- Libération emprise Géotechnique (APS – APD)
- Projet d’exécution

MONTAGE FINANCIER DU PROJET

FICHE TECHNIQUE

- Consistance physique et technique


- Evaluation du coût du projet
- Mode de financement
- L’échéancier de réalisation
- Les études

Les marchés publics Page 11


ACQUISITON DU TERRAIN

- Non inondable, non marécageux


(Se référer aux études géotechniques)
Choisir le bon terrain - De préférence un terrain libéré de toutes les
Servitudes (lignes hautes tensions, canalisation…)
- De préférence un terrain non agricole ou qui n’a
pas cette vocation

- Privilégier les acquisitions amiables


(Échanges, achats…)
Avoir le terrain qu’il faut - Prévoir les assiettes de projet et les acquérir
suffisamment à temps

- Prévoir une rubrique indemnisation sur


Le terrain doit être exproprié la décision de financement
- Rédiger les P.Vde désaccords (éventuellement)
- Insérer sur les actes d’indemnisation
les modes de calcul de celle-ci.

Les marchés publics Page 12


SCHEMA GENERAL D’ACQUISITION DE
TERRAIN SERVANT D’ASSIETTE DE PROJET

Etude Parcellaire

Enquête préalable d’utilité


publique Menée par des commissaires
enquêteurs. Registre ouvert
auprès des communes
concernées
Enquête Parcellaire
Menée par géomètre
agrée par cadastre et
tribunaux
Déclaration d’utilité publique
éventuelle
Notifiée aux intéressés Prise par le Ministre ou le wali

Tentative d’acquisition
amiable

Désaccord
Accord
P.V

Expropriation
Achat Elaboration acte
Echange

Evaluation domaniale

Arrêté cessibilité

Arrêté consignation des fonds

Arrêté d’expropriation

Inscription sommier de
consistance
Les marchés publics Page 13
L’inscription du projet :

Les dépenses d’équipement public et d’investissement sont inscrites au


budget général de l’Etat sous forme d’autorisation de programme (AP) et
s’exécutent à travers les crédits de paiement (CP).
Les AP : la limite supérieure des dépenses accordées sans délais jusqu’à la
clôture ou l’annulation.
Les CP : dotation annuelle susceptible d’être ordonnancée et payée.
Il existe des programmes centralisés (Ministre ou Wali) des programmes
sectoriels déconcentrés (P.S.D) des programmes communaux de développement
(P.C.D)
Ils font l’objet d’une AP globale notifiée à chaque wilaya puis adressées
aux APC en la forme réglementaire par le wali pour exécution et les CP sont
notifiés de façon globale par décision puis répartis par chapitre puis par
commune par le wali cf. aux orientations et aux priorités du plan national de
développement.

Une fois le dossier mûri il est transmis pour son inscription :

Un exposé des motifs


Une fiche technique (consistance physique, coût, échéancier…).
L’étude de faisabilité et d’impact ;
La stratégie de réalisation cf. au PND ;
La coordination intersectorielle nécessaire ;
Un rapport d’évaluation en comparant les différentes variantes ;
Une évaluation des coûts en devises éventuellement.

Les marchés publics Page 14


CONTENU DU PROGRAMME

PROGRAMME

Les données
les besoins
- Plans topographiques généraux
- Connaissance du sol et du s/sol - Surfaces
- Relevé géographique, sismique - Volumes
et climatique - Liaison
- Voies et réseaux existants - Coût / Qualité
- Délais

Les contraintes Les exigences

Respect de la réglementation - Techniques


- Technique (Système de construction)
- Urbanistique - Financiers (prix plafonds)
- Architecturale
- Autres

Les marchés publics Page 15


LES INDICATIONS D’UN NUMERO D’INDIVIDUALISATION
EXEMPLE : ND.5.621.3.116.00.05
Numéro N D 5 522 3 116.00 05
OBSERVATIONS
Indications

- U (Urgent)
Plan X - N (Normal)
- S (Spécial)

Programme - A (Antérieur à 1974)


X - B (1974-1979)
- C (1980-1984)
- D (1984 à ce jour)

Financement - 5 (concours définitif)


X - 6 (concours temporaire)
- 7 (autofinancement)
- 8 (concours mixte)
- 9 (financement local- collectivités)

Chapitre X

Article X

Indicatif X
(Trésorier de Wilaya)

Numéro d’opération
Au sein de l’article d’un X
chapitre

N.D.5.621.3.116.00.05
 N= type de programme (normal)
 D=Période concernée
 5=nature du financement (concours définitif)
 621= chapitre : enseignement supérieur
 3=article: aménagement
 116.00=code gestionnaire
 05=numéro d’ordre de l’opération

Les marchés publics Page 16


Catégories de Marchés Publics :

Il existe deux catégories de Marchés Publics : par nature ou par objet.

I- Par nature de prestations :

Marché simple ou unique : confié à une seule personne par le biais d’un seul
marché. Le marché simple porte sur la réalisation de prestations précises et
quantifiées, avec des valeurs préalablement arrêtées.

Le Marché à commandes : il comporte des indications en quantité et ou en


valeurs des limites minimales ou maximales des fournitures et ou des services
objet du marché. Ce type de marché peut être conclu pour une année
renouvelable sans que la durée maximale ne puisse excéder (5) cinq années.
Il porte sur l’acquisition de fournitures ou des services à caractère répétitif et
courant.
L’exécution du marché à commandes intervient par la simple notification
de commandes partielles qui fixent les modalités de livraison et la fixation du
prix des livraisons successives.
Son exécution s’effectue au fur et à mesure des besoins exprimés par le
service contractant par bons de commandes ou ordres de services dument
notifiés et fixant les modalités de livraison (quantités, délais …).
Le marché à commandes offre les avantages suivants :
Pour l’acheteur : l’optimisation de la gestion des stocks et des prix ainsi
que l’étalement de l’enveloppe financière prévue pour l’opération.
Pour le vendeur : l’assurance d’une prestation et d’un plan de charge
certains et stables pendant toute la période contractuelle.

Le contrat programme : lorsque la réalisation ou l’exécution de la prestation


nécessite plusieurs années.
Le contrat programme porte sur des opérations d’une certaine complexité.
Le contrat programme est une convention de référence car son exécution
s’effectue à travers des marchés d’application dans la limite des crédits de
paiement disponibles.
Un contrat peut avoir pour objet la prestation simultanée de deux(2) ou de
trois(3) types de marchés.
Le marché fractionné (à tranches) : dans ce genre de marchés, la prestation à
exécuter est entièrement définie à l’avance.
Il est recommandé de recourir à ce type de marché lorsque les conditions
financières ne permettent pas au service contractant de s’engager
immédiatement pour la totalité du programme telle l’insuffisance de crédits de
paiement.
Il peut comporter en cas de contrainte deux tranches :

Les marchés publics Page 17


Une tranche ferme dans laquelle aucune contrainte n’empêche l’exécution
des prestations du marché.
Une ou plusieurs tranches conditionnelles dont l’exécution s’effectue au
fur et à mesure de la levée des contraintes.

Marché à lots séparés : le projet est divisé en lots confiés à plusieurs


cocontractants chacun intervenant pour son lot sans relation avec les autres
partenaires .Cette forme est possible pour les marchés ordinaires dont les lots
sont indépendants les uns des autres est pouvant être mis en service séparément.

II- Par objet :


Le marché de travaux ;
Le marché de fournitures ;
Le marché de services.
Le marché d’études
Le marché de travaux : est un contrat dont les prestations portent sur la
réalisation d’un ouvrage ou d’une partie de l’ouvrage.

Le marché de fournitures : porte sur l’acquisition de biens mobiliers,


d’équipements ou d’installations.

Le marché de services : porte sur les prestations matérielles et


Les prestations matérielles telles la réparation ou l’entretien des mobiliers
(équipement, jardinage,…) et le marché de maîtrise d’œuvre.

Le marché d’études :
Les prestations intellectuelles telles les formations…

Les marchés publics Page 18


Les acteurs des Marchés Publics

Le service contractant : agissant en qualité de maître de l’ouvrage, de client


ou d’acheteur ou son délégué. (La personnalité morale en général).
Le partenaire cocontractant : l’entreprise ou le fournisseur un ou un
groupement d’entreprises.
Les tierces personnes : le maître d’œuvre et le sous-traitant.

I- Le maître d’ouvrage :
L’entité qui passe les marchés est reconnue comme étant le Maître
d’ouvrage. Pourtant, aucun texte ne définit clairement les rôles et attributions du
Maître d’ouvrage. En général, sa responsabilité s’étend à l’élaboration des
termes de références pour la création de l’ouvrage, son implantation, sa
conception, son financement ainsi que les conditions de sa gestion et de son
entretien.

Les entités responsables des marchés souffrent d’une insuffisance de


spécialistes expérimentés, principalement à l’étape de l’élaboration des cahiers
des charges et du suivi. De plus, peu de maîtres d’ouvrage ont des crédits pour
financer les études de pré investissement.

De ce fait, les études préalables sont trop souvent incomplètes,


obsolète voir erronées, entraînant des glissements dans les délais contractuels
initialement prévus pour la réalisation des marchés, des réévaluations du coût du
projet initial et parfois même l’arrêt des travaux.

Le grand nombre d’avenants nécessaires durant l’exécution d’un


contrat reflète très souvent une analyse technique déficiente en amont de l’appel
d’offres.

D’autre part, les propositions de réaménagement et de modification du


dispositif actuel suggèrent l’utilisation de la forfaitisation du coût des marchés
afin d’éviter ces réajustements inconsidérés à la hausse. Cette mesure ne règle
pas le problème de base :

Le manque de qualification des maîtres d’ouvrage pour contrôler la


qualité des études préalables. Par ailleurs, la pression, force souvent les maîtres
d’ouvrage à raccourcir les délais de soumission – ce qui représente un élément
de risque à la bonne mise en œuvre de cette initiative économique.

Les marchés publics Page 19


Il convient de :

a. Prévoir le renforcement des capacités des maîtres d’ouvrage en


identifiant :
les compétences additionnelles requises afin d’améliorer leurs
compétences techniques,
les moyens pour les acquérir et,
le moyen de passer d’une vision administrative de la gestion des marchés
publics à une vision opérationnelle. Afin d’assurer une meilleure gestion des
travaux exécutés, il faudrait prévoir des crédits suffisants pour la réalisation
d’études de pré-investissement et de meilleurs outils de budgétisation.

b. Envisager une formation à l’intention des Bureaux d’Études Publics


et du secteur privé (Consultants), afin de disséminer les nouvelles règles et
procédures en matière de passation des marchés publics et d’encourager la
concurrence dans le domaine de l’expertise conseil. Le système actuel repose sur
les mécanismes internes de l’acheteur et ne tire pas profit des avancées qui sont
faites en matière d’ouverture et de publicité.

c. Enfin, mettre en place la préparation de plans annuels de passation des


marchés liés au calendrier prévisionnel de l’exécution budgétaire.

Le Maitre d’ouvrage est donc la personne morale de droit public agissant


au nom de l’Administration pour le compte de laquelle les travaux sont
exécutés.
Il assure : la maturation suffisante du projet
L’élaboration des termes de références.
La mise en place du financement nécessaire à la réalisation
l’ouvrage ; sa conception, son implantation et les conditions de sa gestion et de
son entretien.
Il favorise l’intérêt général.
Sa responsabilité est engagée dans le cadre de la levée des
contraintes liées au foncier et aussi pour avoir les autorisations d’urbanisme
réglementaires.

Le maître d’ouvrage délégué : il intervient dans la préparation de


l’exécution de certaines phases du marché que le maître de l’ouvrage lui aura
délégué :
Il assure : la localisation et assiettes du projet ;
La définition des conditions administratives et techniques d’études ;
La préparation, signature et gestion des contrats d’études de
faisabilité et d’impact après l’approbation du maître d’ouvrage du choix du
partenaire.

Les marchés publics Page 20


Le versement de la rémunération des missions de maîtrise d’œuvre et
de travaux.
Le suivi et la réception des ouvrages.
La préparation et le choix du maître d’œuvre et de l’entrepreneur,
signature et gestion des contrats après approbation du maître d’ouvrage.

Le maître d’œuvre : personne physique ou morale chargée par le maître de


l’ouvrage d’assurer : les missions de maîtrise d’œuvre ;
Il doit réunir les conditions de qualifications professionnelles, les
compétences techniques et les moyens nécessaires ;
Il est lié au maître de l’ouvrage par un contrat de maîtrise d’œuvre
(Arrêté interministériel du 15.05.1988).
Il peut être poursuivi en cas d’insuffisances, de carences ou de
malfaçons.

Partenaires cocontractants : une ou plusieurs personnes physiques ou


morales s’engageant au titre du marché soit individuellement ou conjointement
et solidairement, désigné « ENTREPRENEUR ou FOURNISSEUR ».
Les partenaires nationaux, les entreprises étrangères installées en
Algérie et des partenaires étrangers offrant des garanties gouvernementales, des
garanties de bonne exécution.
(ART 80- 81-et 82 du décret présidentiel n°02.250).
Il doit remplir les obligations fiscales, parafiscales et sociales ;
Il doit ainsi produire des mises à jour des pièces suivantes :
Impôt sur le revenu global (I.R.G) ;
La taxe sur la valeur ajoutée (T .V. A).

Le sous – traitant : la sous- traitance porte sur une partie de l’objet du


marché dans le cadre d’un engagement liant directement le partenaire
cocontractant au sous-traitant.
Le cocontractant est seul responsable vis-à -vis du service contractant
(l’Administration)
De l’exécution de la partie sous traitée.
Le champ d’intervention doit être prévu au marché ;
Le choix du sous traitant est obligatoirement approuvé par le service
contractant ;
Lorsque les prestations du sous traitant sont prévues au marché, il
peut être payé directement par le contractant.

Le marché n’est valable et définitif qu’après son approbation par


l’autorité compétente :
Le Ministre pour les marchés de l’Etat ;
Les marchés publics Page 21
Le Responsable institution autonome ;
Le Wali la wilaya ;
Le Président APC;
Le Directeur Général ou le Directeur EPA National ou Local ;
Le Directeur Général ou le Directeur E PIC ;
Le Directeur E T S à caractère scientifique, culturel, professionnel
ou technique.

Chacune de ces autorités peut déléguer ses pouvoirs à des responsables chargés
de la préparation et de l’exécution des marchés publics.

Les modes de passation des Marchés Publics :


Les M.P sont passés selon la procédure d’appel d’offres qui
constitue la règle générale ou la procédure de gré à gré.
L’appel d’offre National et / ou International vise à obtenir les offres
de plusieurs soumissionnaires, présentant les offres jugées favorables.
L’appel d’offre ouvert : tout candidat peut soumissionner ;
L’appel d’offre restreint : seuls les candidats répondant à certaines
conditions particulières définies préalablement.
La consultation sélective : ceux spécifiquement invités à
soumissionner après présélection ex : opérations d’ingénierie complexe ou
d’acquisition de fournitures spécifiques à caractère répétitif sur la base d’une
présélection renouvelable tous les trois (3) ans.
L’adjudication : les soumissionnaires les mieux disant (Nationaux et
Etrangers installes en Algérie).
Le concours : mise en concurrence d’hommes d’art en vue de la
réalisation d’opérations comportant des aspects techniques, esthétiques ou
artistiques particulières.

Le gré à gré : sans appel formel à la concurrence.


Le gré à gré simple : procédure exceptionnelle attribué à celui :
Qui détient une situation monopolistique ;
En cas d’urgence impérieuse motivé par un danger imminent
qui ne peut s’accommoder aux délais d’appel d’offre à condition qu’elle ne soit
du fait du titulaire du marché.
Dans le cas d’un approvisionnement urgent destiné à
sauvegarder le fonctionnement de l’économie ou les besoins essentiels de la
population ;
Projet prioritaire d’importance national soumis au conseil des
ministres.

Le gré à gré après consultation (modifié et complété par l’article 9)

Les marchés publics Page 22


Le service contractant a recours au gré à gré après consultation
dans les cas suivants :
Quand l’appel à la concurrence s’avère infructueux,
Si aucune offre n’est réceptionnées ou si les offres reçues, après
leur évaluation, ne sont pas conformes au cahier des charges de l’appel d’offres
ou n’ont pas atteint le seuil de pré qualification technique ;
. Pour les marchés d’études, de fournitures et de services
spécifiques dont la nature ne nécessite pas le recours à un appel d’offres ;
. Pour les marchés de travaux relevant directement des institutions
nationales de souveraineté de l’Etat. La liste de ces études, fournitures, services
et travaux est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du
ministre ou de l’autorité de l’institution nationale de souveraineté concerné ;
. Pour les opérations réalisées dans le cadre de la stratégie de
coopération du Gouvernement, ou d’accords bilatéraux de financement
concessionnels, de conversion de dettes en projets de développement ou de
dons, lorsque lesdits accords de financement le prévoient.
Dans ce cas, le service contractant peut limiter la consultation aux
seules entreprises du pays concerné pour le premier cas ou le pays bailleur de
fonds pour les autres cas ».

Les marchés publics Page 23


REGLE GENERALE EXCEPTION

Appel à la concurrence Gré à Gré

Gré à Gré (après consultation)


APPEL D’OFFRES -appel à la concurrence infructueux
-aucune offre n’est réceptionnées
 Ouvert : ou si les offres reçues, après leur
Tout candidat peut soumissionner évaluation, pas conformes au C C
-marchés d’études, de fournitures
 Restreint : et de services
Candidat répondant -marchés de travaux relevant
à des conditions particulières directement des institutions
nationales de souveraineté de l’Etat
- opérations réalisées dans le cadre
 Consultation sélective : de la stratégie de coopération du
candidats sélectionnés à l’occasion Gouvernement ou d’accords
d’opérations complexes ou bilatéraux.
d’importance particulière.  Gré à Gré (simple)
- Sans aucun formalisme
 Adjudication : - Cocontractant unique en situation
Opérations simples de type courant monopolistique.
et ne concerne que les candidats - Lien technologique direct
nationaux ou étrangers installés en Algérie préexistant.
- Cas d’urgence :
 Concours : * Danger imminent encouru par un
bien ou un investissement déjà
Mise en concurrence d’hommes d’art matérialisé
(Opérations d’aspect particulier) * Approvisionnement destiné à
sauvegarder le fonctionnement
de l’économie ou les besoins
essentiels de la population.

Les marchés publics Page 24


L’appel d’offre (modifié par l’article 10 ) doit comporter les
mentions obligatoires suivantes :
- La raison sociale et l’adresse du service contractant ;
- Le mode d’appel (ouvert, restreint, national / international
adjudication ou concours …) ;
- L’objet de l’opération ;
- Les pièces exigées des candidats par le service
contractant ;
- La date et le lieu de dépôt des offres ;
- L’obligation de caution s’il y’a lieu ;
- La présentation sous double pli cacheté avec la mention
« à ne pas ouvrir » et les références de l’appel d’offres;
- Le prix de la documentation, le cas échéant.
Le service contractant met à la disposition des soumissionnaires,
la documentation nécessaire et les renseignements sur la ou les langues, les
délais, les aspects techniques et financiers, les modalités de paiement…
L’avis d’appel en langue nationale et au moins une langue
étrangère, il est publié obligatoirement dans le B.O.M.O.P et au moins dans
deux quotidiens nationaux.
L’avis d’attribution provisoire du marché est inséré dans les
mêmes quotidiens en précisant les prix, les délais …qui ont permis le choix de
l’attributaire.
Les appels d’offres des wilayas (à 50.000.000 DA) et des A.P.C
(2 0.000.000DA) et des E.P.A peuvent être publiés localement (quotidiens
locaux ou régionaux) et aux sièges de la wilaya ou de l’A.P.C, ou d’accords
bilatéraux.

Les marchés publics Page 25


AVANTAGES INCONVENIENTS

Appel d’offres ouvert

Faire jouer pleinement la concurrence  Longue et importante préparation


 meilleure économie  introduction d’une multitude de marques
 grande efficacité (contrat d’équipement)
 moyen objectif pour un choix judicieux
et impartial.
Appel d’offres restreint

 Possibilité d’offres réellement  Longue et importante préparation


étudiées et concurrentielles
 Orienter le choix vers une meilleure
conception.
Consultation sélective

 Réduction des délais (candidats connus  Exclusion de candidats potentiels


et remplissant les critères).
Adjudication

 Procédure rapide (achats de produits  Basée sur le critère économique (prix).


ou services simple et bien définis)

Concours
 Délais longs difficiles à maîtriser
 L’aspect économique n’est pas un critère  Procédure coûteuse pour les deux parties
de choix prépondérant
Gré à Gré (après consultation )
 Exclusion de candidats potentiels moins
 Réduction des délais connus
 Préparation peu encombrante
Gré à Gré (simple)  Choix préétabli à justifier lors d’un
contrôle
 Rapide
 Economie du coût de concurrence

Les marchés publics Page 26


Le dossier d’appel d’offres :

Le service contractant tient à la disposition de toute entreprise admise à


soumissionner, la documentation prévue à l'article 42.
Cette documentation peut-être adressée au candidat qui en fait la demande.

Art. 42. (modifié par l’article 11) La documentation relative à l’appel d’offres
ouvert restreint et la consultation sélective mise à la disposition des candidats,
contient tous les renseignements nécessaires leur permettant de présenter des
soumissions acceptables, notamment :
- La description précise de l’objet des prestations demandées ou de toutes
exigences y compris les spécifications techniques, la certification de conformité
et Les normes auxquelles les produits ou services doivent satisfaire ainsi que, le
cas échéant les plans, dessins et instructions nécessaires ;
- Les conditions à caractère économique et technique, et, selon le cas, les
garanties financières ;
-Les renseignements ou pièces complémentaires exigées des
soumissionnaires ;
- La ou les langues à utiliser pour la présentation des soumissions et
documents d’accompagnement ;
- Les modalités de paiement ;
- Toutes autres modalités et conditions fixées par le service contractant
auxquelles doit être soumis le marché ;
-Le délai accordé pour la préparation des offres ;
- La date de dépôt des offres et la formalité faisant foi à cet effet ;
-L’adresse précise où doivent être déposées les soumissions ».

Il n'existe pas, au plan national, de dossiers types d'appel d'offres


devant faciliter les actions des services contractants ainsi que des commissions
d'évaluation des offres, et devant par conséquent contribuer à la réduction des
délais de passation des marchés.

La réglementation de la passation des marchés publics intègre le


Cahier des clauses administratives générales qui fixe les dispositions
administratives applicables aux travaux. De plus, les cahiers des prescriptions
communes et spéciales viennent compléter le CCAG dans les dossiers d’appel
d’offres.
A ce stade, il est opportun de renforcer le processus de préparation des
dossiers types d’appel d’offres en disposant de CCAG spécifiques, non
seulement pour les travaux, mais aussi pour les marchés de fournitures et
d’études.

Les marchés publics Page 27


La préparation de dossiers type d’appel d’offres, applicables à
l'ensemble des acheteurs publics, devrait être élaborée sous la responsabilité de
la Commission nationale des marchés publics et comprendre, notamment un
modèle d’avis d’appel à la concurrence, le règlement général d’appel d’offres et
un cadre de règlement particulier, le cahier des clauses administratives générales
correspondant à l’objet du marché, le cahier des prescriptions spéciales (CPS),
les modèles de soumission et de garanties, et le modèle de marché.
Ces dossiers devraient concerner :
les appels d’offres de fournitures courantes;
les appels d’offres d’équipements informatiques;
les appels d’offres de travaux;
les demandes de propositions de consultants.
un recueil des dispositions utilisées pour les concessions d'ouvrages de service
public etc.
Les dossiers type contribueront à améliorer la transparence du système de
passation des marchés. En particulier, le processus d’évaluation et de
comparaison des offres devra être explicité dans les dossiers type et complété
dans chaque dossier particulier de manière à ce que les commissions
d'évaluation des offres ne créent pas de manière unilatérale une méthode
d’évaluation qui n’avait pas été divulguée aux soumissionnaires.
Il faudrait également y insérer des dispositions relatives aux taux de
change à utiliser pour convertir les offres en une monnaie unique et à la base sur
laquelle les prix seront comparés.

Les marchés publics Page 28


COMPOSITION DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES

- Avis d’appel d’offre


Conditions d’appel à
- Instructions aux soumissionnaires
la concurrence - Etat des renseignements généraux

Pièces contractuelles

Actes d’engagement

- Soumission
- Déclaration à souscrire
- Caution de soumission
- Modèles des autres garanties

Cahier des prescriptions


administratives et techniques

- Documents particuliers :
- Cahier de prescriptions spéciales (CPS)
- Cahier de prescriptions techniques (CPT)

- Documents généraux :
- CCAG Applicables sauf stipulations
- CPC contractuelles contraires
Documents sur les
prix

- Bordereau des prix unitaires A compléter par le


- Devis estimatif et quantitatif soumissionnaire

Annexes techniques

Projets routiers Autres projets (Bâtiments)


- Plan de situation - Plan de situation
- Plan synoptiques - Plan d’exécution etc.….
- Rapport géotechniques
- Profils en travers types
- Gîtes à matériaux
- Rapports de travers annexes
- Avant-métré

Les marchés publics Page 29


PROCEDURES DE PASSATION DE MARCHES PUBLICS

Nécessité de passer un marché

Cahier des charges

Appel d’offres Gré à gré après consultation

- Appel d'offres ouvert


- Appel d’offres restreint
- Consultation sélective - Appel à la concurrence infructueux
- Adjudication – Con cours - Aucune offre n’est réceptionnées ou si les offres
reçues, après leur évaluation, pas conformes au C C
-Marchés d’études, de fournitures et de services
-Marchés de travaux relevant directement des
institutions nationales de souveraineté de l’Etat
-Opérations réalisées dans le cadre de la
Réception des offres stratégie de coopération du Gouvernement ou
d’accords bilatéraux.

- Enregistrement Gré à gré simple

Commission d’ouvertures des plis


- Cocontractant unique (monopole)
- Ouverture des plis - Urgences (sauvegarde économie)
- P.V - Urgence (danger imminent encouru
par un bien ou investissement)
- Lien technologique direct préexistant
Maître d’œuvre ou services techniques

- Etablissement des tablx comparatifs


- Rapport d’analyse

Commission d’évaluation des offres Commission des marchés

Choix du cocontractant
Par l’ordonnateur
Commission des marchés

 P.V ouverture des plis  Fiche analytique


 P.V commission d’évaluation  Rapport de présentation général
 Rapport d’analyse  Projet de marché
 Rapport de présentation  Copie décision d’inscription du
 Les
Projet de marché
marchés publics
projet
Page 30
 Copie décision d’inscription du
projet
 Fiche analytique
Le cahier des charges : précise les conditions dans lesquelles les
Marchés sont passés et exécutés.
Il doit indiquer de façon claire et précise les prestations à
réaliser, les biens à fournir
Le lieu de livraison ou d’installation, les exigences de garanties et
d’entretien ainsi que toutes les conditions s’y rapportant.

Le Cahier des Clauses Administratives Générales. L’Arrêté du 21


novembre 1964 portant approbation du cahier des clauses administratives
générales (CCAG) fixe les conditions contractuelles applicables aux marchés de
travaux du ministère de la reconstruction, des travaux publics et des transports.
L’administration algérienne s’est rendue compte des difficultés de
l’application de ce CCAG qui est de moins en moins adapté aux conditions des
travaux actuels, ainsi que du manque de consistance dans l’utilisation de ce
document.
Un nouveau CCAG est présentement nécessaire. Faute de cahiers
spécifiques les administrations algériennes appliquent le CCAG travaux pour
leurs marchés de fournitures et d’études moyennant, bien entendu, des
adaptations nécessaires.
Conformément à l’Article 9 du Décret du 24 juillet 2002, de nouveaux
CCAG pour les travaux, fournitures, services et études seront rédigés, et utilisés
comme documents types. L’utilisation de ces CCAG qui forment la base des
dossiers type d’appel d’offres, permettra d’améliorer la transparence de
l’attribution et de l’exécution des marchés. Les nouveaux CCAG devront aussi
être complétés par de nouveaux Cahiers des prescriptions communes (CPC)
fixant les dispositions techniques générales applicables aux marchés d’une
même nature, et de modèles de Cahiers des prescriptions spéciales (CPS) fixant
les clauses administratives propres à chaque marché.

Le retrait du dossier d’appel d’offres ( D.A .O ): le service contractant


doit indiquer le lieu ou l’on peut prendre connaissance du dossier, mettre ce
document en nombre suffisant et prévoir un carnet à souche pour remettre à
chaque candidat ayant retiré un dossier un reçu même s’il est gratuit.

Réception des plis : une fois reçus ces plis sont numérotés, datés et
inscrits dans l’ordre d’arrivée, sur un registre spécial sous la responsabilité de
l’agent désigné à cet effet.
Les plis non enregistrés ne peuvent être ouverts et sont considérés comme
nuls.
Les soumissions doivent comporter :
La lettre de soumission et la déclaration à souscrire ;

Les marchés publics Page 31


La qualification et les références bancaires et professionnelles ;
Les statuts de l’entreprise, ses bilans financiers… ;
Les attestations fiscales et sociales ;
Le casier judiciaire de l’exploitant (pour les personnes physiques),
du gérant ou du directeur général (pour les personnes morales).

L’avis d’appel d’offres :


Le délai ne peut être inférieur à21 jours pour l’appel à la concurrence et
15 jours pour le Gré à Gré après consultation.

Délais liés aux procédures administratives : le service contractant doit


prévoir une période suffisante pour :
Comparer et évaluer toutes les offres ;
Elaborer le projet de marché ;
Obtenir toutes les approbations nécessaires ;
Notifier le marché.
Ces délais sont comme suit :
Avis d’appel d’offres : (15 j )
Délai nécessaire à la publicité et à son insertion au BOMOP.

Délai de remise des offres : (30 à 60 j) en fonction de


l’importance du projet à compter de la date de la parution de l’avis.

Les Organes de contrôle


Il existe trois types de contrôle a priori:
Un contrôle interne qui a pour objectif de veiller au respect des procédures
et à la transparence,
Un contrôle externe qui a pour objectif de vérifier la conformité des
marchés à la législation et à la réglementation en vigueur et
Un contrôle de tutelle (hiérarchique) qui a pour objectif de vérifier la
conformité du marché aux objectifs du service contractant.
Dans le cadre des contrôles des marchés publics, il existe quatre types de
Commissions:
les Commissions d’ouverture des plis ;
Les Commissions d’évaluation des offres ;
Les Commissions des marchés du service contractant ;
Les Commissions nationales des marchés publics.

D’autre part, le contrôle a posteriori est assuré par le comptable, l’Inspection


Générale des Finances (I.G.F) et par la Cour des Comptes.

Les marchés publics Page 32


Commission d’ouverture des plis
Instituée auprès de chaque service contractant, la Commission d’ouverture
des plis, dont la composition est fixée par le service contractant, a pour mission :

de constater la régularité de l’enregistrement des offres ;


de dresser la liste des soumissions dans l’ordre d’arrivée avec montants des
propositions;
de dresser l’inscription sommaire des pièces constitutives de la soumission et
d’établir séance tenante, le procès verbal signé par tous les membres
présents de la Commission. Elle se réunit en séance publique en présence des
soumissionnaires préalablement informés dans le cahier des charges à la date de
dépôt des offres.

.
Commission d’évaluation des offres
Il existe une Commission d’évaluation des offres auprès de chaque entité
contractante. La CEO n’est pas un organe délibérant, le pouvoir décisionnel en
matière de choix appartient au service contractant. Le décret prévoit une série de
mesures afin d’en améliorer l’efficacité et la transparente. Il instaure entre autre
une incompatibilité entre la qualité de membre de la commission d’ouverture
des plis et celle de membre de la commission d’évaluation des offres.
De même, le ou les représentants du décideur membre(s) de la commission
compétente des marchés (contrôle interne) ne figure pas dans la commission
d’évaluation.
Jusqu'ici, le processus d’évaluation des Commissions était plutôt
discrétionnaire puisqu’il n’existait à peu près pas de cadre régissant les cahiers
des charges. On souhaite améliorer le processus d’évaluation par l’adoption de
nouvelles dispositions prévoyant l’inscription préalable des critères d’évaluation
et des coefficients de pondération au cahier des charges.

Commission des marchés


La commission des marchés est une commission de contrôle externe a priori
dont la mission consiste à examiner les projets de marchés et d’avenants. Elle
est chargée, en outre, d’examiner les projets de cahiers des charges de l’appel
d’offres ainsi que les recours introduits par les candidats aux marchés publics.
Dans le cadre des travaux de la commission des marchés du service contractant,
le contrôleur financier représente le ministre des finances.
A. Les travaux préparatoires
Pour permettre aux membres de la commission de statuer valablement sur les
dossiers inscrits à l’ordre du jour, le président de la commission des marchés du
service contractant doit, au moins huit (8) jours avant la date fixée pour la
réunion :
• adresser les convocations à tous les membres de la commission, indiquant un

Les marchés publics Page 33


ordre du jour précis ;
• communiquer à chacun des membres de la commission la fiche analytique de
chaque projet de marché (ou d’avenant) ;
- la fiche analytique doit être renseignée avec soin et doit indiquer, d’une
manière précise, l’ensemble des éléments prescrits ;
- la fiche analytique doit être signée par le service contractant et engage, au
premier chef, sa responsabilité au titre des informations que contient cette fiche.
• transmettre au membre rapporteur l’ensemble du dossier devant faire l’objet
d’un rapport de présentation.
B. Le déroulement des travaux
Le rapport de présentation, signé par le membre rapporteur, doit exposer à la
commission toutes les indications utiles à l’examen du dossier, notamment la
nature du financement du projet, le mode de rémunération, le mode de
réalisation, la consistance des prestations, l’examen des clauses, le déroulement
de la procédure de passation et de dévolution du marché, les délais de
réalisation, etc.
Dans le cadre du rapport de présentation, le rapporteur doit, d’une part, relever
toutes les anomalies de forme et de fond qu’il aurait éventuellement constatées
lors de l’examen du dossier et, d’autre part, y émettre son avis, étant entendu
que les décisions de la commission sont toujours prises à la majorité des
membres présents.
Les travaux de la commission des marchés du service contractant sont consignés
sur un registre spécial coté et paraphé par le Président.
La commission dresse les procès-verbaux de ses réunions et doit les transmettre
à chaque membre dans des délais acceptables.
Lorsque les membres de la commission ne sont pas rendus destinataires des
Procès-verbaux, leur responsabilité se trouve dégagée.
Tous les membres de la commission peuvent demander que leurs observations
soient consignées au procès-verbal.
Lorsqu’un membre de la commission constate que les observations qu’il a
formulées ou que l’avis qu’il a émis n’ont pas été portés au procès-verbal, il
conserve toute la latitude pour tenir informé, par écrit, le Président de cette
commission.

Commission des marchés du service contractant


Il est institué auprès de chaque service contractant, une commission des
marchés chargée du contrôle a priori des marchés publics dans la limite des
seuils de compétence. La commission apporte aussi son assistance en matière de
préparation et de formalisation des marchés publics.
La Commission des marchés du service contractant doit obligatoirement être
pourvue d’un règlement intérieur type élaboré par la Commission Nationale des
Marchés. Les projets de cahiers des charges des appels d’offres sont soumis à

Les marchés publics Page 34


l’examen de la Commission des marchés compétente, préalablement au
lancement de l’appel d’offres.
Cet examen donne lieu dans un délai de 15 jours à une décision (visa) de la
Commission des marchés compétente.

La Commission ministérielle des marchés


Est compétente pour les marchés passés par l’administration centrale, les
établissements publics à caractère administratif sous tutelle et les Établissements
Publics à Caractère Industriel et Commercial dans la limite des seuils prévus :
montants égaux ou inférieurs à 200, 000,000 DA pour les travaux, à
100, 000,000 DA pour les fournitures, et à 60, 000,000 DA pour les études, ainsi
que tout avenant à ces marchés.

La Commission des marchés de wilaya


Est compétente pour l’examen des marchés passés par les wilayas et ses
établissements publics à caractère administratif dont le montant est égal ou
inférieur aux seuils prévus. Elle est aussi compétente pour l’examen des marchés
passés par la commune et ses établissements publics à caractère administratif
dont le montant est égal ou supérieur à 50, 000,000.00 DA pour les marchés de
travaux et fournitures, et à 20,000,000.00 DA pour les marchés d’études et de
services.

La Commission communale des marchés


Est compétente pour l’examen des projets de marchés passés par la commune
et les établissements publics à caractère administratif sous-tutelle dans la limite
des seuils prévue au paragraphe précédent.
Afin que les différentes Commissions acquièrent les compétences
nécessaires, il conviendrait :
a. Prévoir une formation des membres des Commissions afin qu’ils
acquièrent les compétences nécessaires pour procéder à l’examen des cahiers
des charges selon les nouvelles dispositions du projet de décret;
b. La mise en place d’un progiciel des marchés publics contribuerait à
améliorer la fonction de contrôle de la CNMP. La collecte de données et la mise
en place d’une base de données fiable et régulièrement mise à jour permettrait
d’accroître la transparence dans le domaine des marchés publics.
c. Prévoir une mise à niveau des compétences des membres des
Commissions d’Evaluation des Offres en matière de techniques d’évaluation à
travers une formation et par la mise en place de procédures d’analyse des offres.

Les marchés publics Page 35


Commissions Nationales des Marchés Publics (CNMP)
Les CNMP, les plus hautes instances pour le contrôle des marchés, sont des
organes centraux présidées par le Ministre chargé des Finances et composé d’un
représentant de chaque Ministère. Les attributions des CNMP sont :
La participation à la programmation et à l’orientation des commandes
publiques, conformément à la politique définie par le gouvernement;
La participation à l’élaboration de la réglementation des marchés publics,
Le contrôle et la régularité de la passation des marchés d’importance
nationale. La Commission examine, délibère et statue, en assemblée plénière sur
l’ensemble des projets de marchés et d’avenants relevant de sa compétence.
En matière de contrôle, la Commission se prononce sur tout marché:

De travaux dont le montant est supérieur à 400. 000,000 DA ainsi que


tout avenant à ce marché;
De fournitures dont le montant est supérieur à 100, 000,000 DA ainsi que
tout avenant à ce marché,
D’études et de services dont le montant est supérieur à 60, 000,000 DA
ainsi que tout avenant à ce marché.
Elle se réunit une fois par semaine – peut aller jusqu'à trois fois semaine
comme c’est le cas présentement dans le cadre du Programme de Relance. La
Section Économique et Technique qui regroupe des représentants des Ministères
de l’Équipement, de la Défense Nationale, de l‘Énergie, de l’Habitat, etc. étudie
et formule des avis sur toute question technique et peut faire appel en outre, à
titre consultatif, à toute personne experte susceptible d’éclairer les travaux de la
section. Le procès-verbal est établi séance tenante, une semaine est prévue pour
le visa des membres, ce qui constitue une nette amélioration par rapport au délai
qui pouvait aller jusqu'à un an dans le passé.

Les marchés publics Page 36


CONTROLE INTERNE

SUPPORTS OGANISATIONNELS

Commission d’ouverture des plis Commission d’évaluation


des offres

Qui Composée d’agents administratifs Composée de membres


Désignés par décision du Sce qualifiés, compétents et
contactant expérimentés (profils
techniques)

Quand à la date de dépôts des offres Après l’établissement du


(DDO) rapport d’analyse par les
services techniques.

Comment  Sur convocation ;  Sur convocation ;


 Séance publique ;  A huis-clos.
 Se réunit quelque soit le nombre
des membres présents.

 Constater la régularité de  Lecture du rapport


l’enregistrement des offres sur d’analyse ;
un registre ad-hoc ;  Analyse les offres sous les
 Dresser la liste des différents aspects
soumissionnaires dans l’ordre techniques et financiers, en
Quoi d’arrivée ; deux phases ;
 Dresser une description  Elimine les offres non-
sommaire des pièces conformes à l’objet du
constitutives des offres; marché ;
 Signature du P.V d’ouverture  Propose le rejet ;
des plis, séance tenante (avec  Emet des avis ;
réserves éventuellement) ;  Dresse le P.V d’évaluation
 Dresser éventuellement le P.V des offres séance tenante ;
d’infructuosité.  Propose le choix du
partenaire cocontractant.

Les marchés publics Page 37


CONTROLE FINANCIER ( ENGAGEMENT )

Fiche d’engagement
+
Pièces justificatives

Contrôle CF

 Qualité de l’ordonnateur ;
 Conformité aux lois et règlements en vigueur ;
 Disponibilité des crédits ;
 Imputation régulière de la dépense ;
 Concordance du montant de l’engagement avec les
documents y annexés ;
 L’existence des avis ou visas réglementaires.

Sanction du contrôle

Rejet provisoire Rejet définitif

 Irrégularités corrigibles ;  Non conformité aux lois


 Absence ou insuffisance et règlements en vigueur ;
de pièces justificatives ;  Indisponibilité de crédits ;
 Omission d’une mention  Non respect de la note de
substantielle sur les rejet provisoire
documents annexés.

VISA

Passer outre
mesuré

Visa de prise en
compte

Les marchés publics Page 38


PROCEDURES D’ENGAGEMENT AUPRES DU C.F

Matériel de bureau
Machines et instruments utilisés dans les bureaux, tels que les photocopieurs,
les ordinateurs, les scanners, les imprimantes, les calculatrices.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement selon le cas :

• soit un bon de commande établi par l’ordonnateur indiquant le numéro, la date,


la signature, la quantité, la nature, la valeur des marchandises, la totalisation,
l’arrêté en toutes lettres, les droits et taxes grevant les prix, etc., accompagné du
procès-verbal de consultation des fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des
offres des soumissionnaires ;

• soit un contrat écrit, clarifiant les droits et obligations des parties au contrat, au
lieu et place d’un bon de commande, lorsqu’il s’agit d’une commande d’une
certaine importance dont le montant ne dépasse pas le seuil réglementaire de
passation des marchés publics, accompagné du procès-verbal de consultation des
fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;

• soit un marché accompagné d’une décision écrite portant visa de la


commission des marchés compétente lorsque le montant de l’engagement
atteint le seuil réglementaire de passation des marchés publics.

Lorsqu’un organisme est nouvellement créé, les ordonnateurs incluront les coûts
du matériel de bureau au budget d’équipement.
Référence(s)
Instruction n° 01/SDP/3255/DGB du 31-7-93 relative à l’imputation des
dépenses des administrations aux budgets de fonctionnement et d’équipement de
l’Etat ;
Articles 5 et 143 du décret exécutif 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété.

Mobilier de bureau
Mobilier conçu pour équiper les lieux de travail (chaises, bureaux, élément de
rangements, etc.).
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement, selon le cas :

• soit un bon de commande établi par l’ordonnateur indiquant le numéro, la date,


la signature, la quantité, la nature, la valeur des marchandises, la totalisation,
l’arrêté en toutes lettres, les droits et taxes grevant les prix, etc., accompagné du

Les marchés publics Page 39


procès-verbal de consultation des fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des
offres des soumissionnaires ;

• soit un contrat écrit, clarifiant les droits et obligations des parties au contrat, au
lieu et place d’un bon de commande, lorsqu’il s’agit d’une commande d’une
certaine importance dont le montant ne dépasse pas le seuil réglementaire de
passation des marchés publics, accompagné du procès-verbal de consultation des
fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;

• soit un marché accompagné d’une décision écrite portant visa de la


commission des marchés compétente lorsque le montant de l’engagement atteint
le seuil réglementaire de passation des marchés publics.

Lorsqu’un organisme est nouvellement créé, les ordonnateurs incluront le coût


initial du mobilier de bureau au budget d’équipement.
Référence(s)
Instruction n° 01/SDP/3255/DGB du 31-7-93 relative à l’imputation des
dépenses des administrations aux budgets de fonctionnement et d’équipement de
l’Etat ;
Articles 5 et 143 du décret exécutif 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété.

FOURNITURES :
Articles de bureau (crayons, papiers, enveloppes, etc.) y compris les formulaires
et imprimés de toute nature, dont l’Administration a besoin pour son
fonctionnement.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement, selon le cas :

• soit un bon de commande établi par l’ordonnateur indiquant le numéro, la date,


la signature, la quantité, la nature, la valeur des marchandises, la totalisation,
l’arrêté en toutes lettres, les droits et taxes grevant les prix, etc., accompagné, le
cas échéant, du procès-verbal de consultation des fournisseurs faisant apparaître
l’ensemble des offres des soumissionnaires ;

• soit un contrat écrit, clarifiant les droits et obligations des parties au contrat, au
lieu et place d’un bon de commande, lorsqu’il s’agit d’une commande d’une
certaine importance dont le montant ne dépasse pas le seuil réglementaire de
passation des marchés publics, accompagné du procès-verbal de consultation des
fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;
• soit un marché accompagné d’une décision écrite portant visa de la
commission des marchés compétente lorsque le montant de l’engagement atteint

Les marchés publics Page 40


le seuil réglementaire de passation des marchés publics.

Lorsqu’un organisme est nouvellement créé, les ordonnateurs incluront les coûts
des fournitures au budget d’équipement.
Référence(s)
Instruction n° 01/SDP/3255/DGB du 31-7-93 relative à l’imputation des
dépenses des administrations aux budgets de fonctionnement et d’équipement de
l’Etat ;
Articles 5 et 143 du décret exécutif 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété.

Produits alimentaires
Produits (pain, viande, fruits, légumes, pâtes, boissons, etc.) destinés à
l’alimentation d’une catégorie de personnes, soit en vertu de leurs statuts
(population scolaire, estudiantine, services de sécurité, protection civile, etc.),
soit à l’occasion de certains évènements, (fêtes, cérémonies, élections,
conférences, etc.).
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement, selon le cas :
• soit un bon de commande établi par l’ordonnateur indiquant le numéro, la date,
la signature, la quantité, la nature, la valeur des marchandises, la totalisation,
l’arrêté en toutes lettres, les droits et taxes grevant les prix, etc., accompagné du
procès-verbal de consultation des fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des
offres des soumissionnaires ;
• soit un contrat écrit, clarifiant les droits et obligations des parties au contrat, au
lieu et place d’un bon de commande, lorsqu’il s’agit d’une commande d’une
certaine importance dont le montant ne dépasse pas le seuil réglementaire de
passation des marchés publics, accompagné du procès-verbal de consultation des
fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;
• soit un marché accompagné d’une décision écrite portant visa de la
commission des marchés compétente lorsque le montant de l’engagement atteint
le seuil de passation des marchés publics ;
• le cas échéant, un certificat administratif précisant la nature de l’évènement
ayant entraîné l’engagement de la dépense.
L’alimentation à caractère personnel ou sans rapport avec le fonctionnement du
service est interdite.
Référence(s)
Instruction n° 01/SDP/3255/DGB du 31-7-93 relative à l’imputation des
dépenses des administrations aux budgets de fonctionnement et d’équipement de
l’Etat ;
Articles 5 et 143 du décret exécutif 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété.
141

Les marchés publics Page 41


Frais de réception
Les frais de réception sont destinés à couvrir les charges (hébergement,
restauration, transport, etc.) engagées, soit lors de la célébration de journées
commémoratives, soit à l’occasion de séjour de délégations officielles
nationales ou étrangères, soit en raison de certains évènements (conférences,
séminaires, etc.).
Pièce(s) justificative(s)
La fiche d’engagement doit être appuyée :
• du bon de commande établi par l’ordonnateur indiquant le numéro, la date, la
signature, la quantité, la nature, la valeur des marchandises, la totalisation,
l’arrêté en toutes lettres, les droits et taxes grevant les prix, etc., accompagné du
procès-verbal de consultation des fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des
offres des soumissionnaires ;
• d’un certificat administratif indiquant la nature de l’événement ayant entraîné
l’engagement des frais de réception.
Les réceptions organisées sans rapport avec le fonctionnement du service sont
interdites.

Acquisition et prise en location d’immeubles


Les acquisitions d’immeubles, de droits immobiliers ou de fonds de commerce
poursuivies à l’amiable ou par expropriation, les baux, accords amiables et
conventions quelconques ayant pour objet la prise en location d’immeubles de
toute nature peuvent être réalisées par les institutions et administrations
publiques.
Pièce(s) justificative(s)
La fiche d’engagement doit être appuyée :
• de l’avis de l’administration des domaines sur le prix ;
• de l’acte d’acquisition ou de prise en location d’immeubles et de droits
immobiliers ou de fonds de commerce, constaté par l’administration des
domaines ;
• de l’acte qui a déclaré l’utilité publique, en cas d’acquisition réalisée à la suite
d’une expropriation pour cause d’utilité publique.
L’avis de l’administration des domaines sur le prix doit être formulé par le
responsable concerné dans un délai de deux (2) mois à compter de la date de
réception de la demande d’avis ; passé ce délai, il peut être procédé à la
réalisation de l’opération.
Référence(s)
Articles 150-151 et 154 de la loi de finances pour 1989 ; décret n° 91/454 du
23-11- 1991 fixant les conditions et modalités d’administration et de gestion des
biens du domaine privé et du domaine public de l’Etat.

Les marchés publics Page 42


Entretien des immeubles
Ce sont des travaux d’entretien, de réparation, de réfection effectués aux
immeubles occupés par les institutions et administrations publiques consistant à
les remettre dans un meilleur état.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement :
• soit un devis établi par l’entrepreneur qui indique le détail des travaux à
exécuter et le prix des prestations, accompagné du procès-verbal de consultation
des entreprises faisant apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;
• soit un contrat faisant ressortir les droits et obligations des parties au contrat,
au lieu et place d’un devis, lorsqu’il s’agit de travaux d’une certaine importance
dont le montant ne dépasse pas le seuil réglementaire de passation des marchés
publics, accompagné du procès-verbal de consultation des entreprises faisant
apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;
• soit un marché accompagné de la décision écrite portant visa de commission
des marchés compétente lorsque l’opération atteint le seuil réglementaire de
passation des marchés publics ;
• le certificat d’inscription de l’immeuble au tableau général des immeubles du
domaine national.
Les dépenses afférentes aux travaux courants et/ou de faible importance sont
prévues au sein des chapitres du budget de fonctionnement.
Les grosses réparations à fréquence plus faible font l’objet de décision
d’inscription à la nomenclature du budget d’équipement.
Référence(s)
Article 83 de la loi de finances pour 2003 ; instruction n° 01/SDP/3255/DGB du
31-7-1993 relative à l’imputation des dépenses des administrations au budget de
fonctionnement et d’équipement de l’Etat ; articles 5 et 143 du décret
présidentiel n° 02/250 du 24-07-2002 portant réglementation des marchés
publics, modifié et complété

Grosses réparations d’ouvrages


Ce sont les grosses réparations à faible fréquence du fait de leur nature
(réfection d’étanchéité, confortement d’ouvrage d’art, réparation de digues de
barrages, etc.) et qui s’apparentent du fait de leur coût à un investissement.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement :
• soit un devis établi par l’entrepreneur qui indique le détail des travaux à
exécuter et le prix des prestations, accompagné du procès-verbal de consultation
des entreprises faisant apparaître l’ensemble des offres de soumissionnaires ;
• soit un contrat faisant ressortir les droits et obligations des parties au contrat,
au lieu et place d’un devis, lorsqu’il s’agit de travaux d’une certaine importance

Les marchés publics Page 43


dont le montant ne dépasse pas le seuil réglementaire de passation des marchés
publics, accompagné du procès-verbal de consultation des entreprises faisant
apparaître l’ensemble des offres des soumissionnaires ;
• soit un marché accompagné de la décision écrite portant visa de commission
des marchés compétente lorsque l’opération atteint le seuil réglementaire de
passation des marchés publics.
Les dépenses liées aux grosses réparations d’ouvrages sont engagées sur le
budget d’équipement et donnent lieu à une décision d’inscription à la
nomenclature du budget d’équipement.
Référence(s)
Instruction n° 01/SDP/3255/DGB du 31-7-1993 relative à l’imputation des
dépenses des administrations au budget de fonctionnement et d’équipement de
l’Etat ; articles 5 et 143 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-07-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété.

Concession de logement (pour nécessite absolue de service


La concession d’un logement pour nécessite absolue de service consiste en
l’affectation d’un logement par l’Administration à un fonctionnaire en raison de
ses activités au sein de celle-ci.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement des dépenses
afférentes au logement concédé pour nécessité absolue de service :
• l’acte de nomination du bénéficiaire dans le poste ouvrant droit à la concession
• l’acte de concession de logement (décision ou arrêté), lorsque le logement
appartient ou est détenu en jouissance par l’Etat, les collectivités locales ou les
établissements publics à caractère administratif (E.P.A.) ;
• l’acte de bail établi par les services des domaines, lorsque le logement
n’appartient pas à l’Etat, aux collectivités locales et aux E.P.A. ;
• l’acte d’affectation du logement établi par l’ordonnateur au profit du
bénéficiaire ;
• le cas échéant, les pièces justificatives des dépenses (convention, bon de
commande, quittance, etc.).
La concession de logement accordée par nécessité absolue de service comporte
la gratuité du loyer : celui-ci est à la charge de l’organisme employeur.
Sauf dispositions réglementaires expresses, la concession n’ouvre pas droit à la
gratuité des charges annexes (téléphone, eau, gaz, électricité).
Sauf dispositions réglementaires expresses, l’ameublement du logement concédé
pour nécessité absolue de service est à la charge de l’occupant.
La durée de la concession est strictement limitée à celle pendant laquelle les
intéressés occupent effectivement les emplois qui les justifient.
Référence(s)
Décret exécutif n° 89/10 du 7-2-1989, fixant les modalités d’application des

Les marchés publics Page 44


logements concédés par nécessite absolue de service ou utilité de service et les
conditions de cessibilité de ces logements.

Parc automobile
Ensemble des véhicules acquis par les institutions et administrations publiques
et destinés à être utilisés dans le cadre du fonctionnement normal de celles-ci.
Pièce(s) justificative(s)
Les pièces justificatives sont constituées, en ce qui concerne les opérations
inscrites au titre du budget d’équipement, par :
• la décision fixant la dotation théorique du parc automobile de l’Administration
concernée, délivrée par la direction générale du budget (D.G.B.).
• soit un bon de commande établi par l’ordonnateur soit une facture pro forma
délivrée par le fournisseur ;
• soit un contrat faisant ressortir les droits et obligations des parties au contrat,
au lieu et place d’un bon de commande ou d’une facture pro forma, lorsqu’il
s’agit d’acquisitions d’une certaine importance dont le montant ne dépasse pas
le seuil réglementaire de passation des marchés publics, accompagné du procès-
verbal de consultation des fournisseurs faisant apparaître l’ensemble des offres
des soumissionnaires ;
• soit un marché accompagné d’une décision écrite portant visa de la
commission des marchés compétente lorsque l’engagement atteint le seuil de
passation réglementaire des marchés publics.
S’agissant des opérations effectuées sur le budget de fonctionnement,
l’ordonnateur justifiera ses dépenses par la production des mêmes pièces que ci-
dessus, à l’exception de la décision fixant la dotation théorique du parc
automobile.
Le coût des véhicules acquis dans le cadre de la préemption auprès des services
des domaines et des douanes est imputé au budget de fonctionnement des
Administrations concernées.
L’acquisition et le renouvellement des véhicules de tourisme utilisés dans le
cadre du fonctionnement normal des administrations sont inscrits au budget de
fonctionnement, sauf lorsqu’il s’agit de la premières dotation d’un organisme
nouvellement créé.
L’acquisition et le renouvellement des véhicules automobiles utilisés pour les
activités spécifiques et conçus en conséquence (ambulances, véhicules pour la
protection civile, la sûreté nationale, etc.) sont inscrits au budget d’équipement.
Le renouvellement global du parc automobile de l’ensemble des administrations
publiques est inscrit au budget d’équipement.
Référence(s)
Instruction n° 01/SDP/3255/DGB du 31-7-1993 relative à l’imputation des
dépenses des administrations aux budgets de fonctionnement et d’équipement de
l’Etat ;

Les marchés publics Page 45


Articles 5 et 143 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété.

Entretien et fonctionnement du parc-automobile


Opérations qui consistent à maintenir ou à remettre en bon état de
fonctionnement les véhicules constituant le parc automobile (entretien courant,
révision, etc.) auxquelles on ajoute les frais annexes (police d’assurance,
vignette automobile, carburant, pneumatique, etc.).
Pièce(s) justificative(s)
Les pièces justificatives sont constituées par :
• le bon de commande (ou devis) établi par l’ordonnateur faisant apparaître le
numéro d’immatriculation du véhicule ;
• l’état de consistance du parc automobile, établi conformément à la dotation
théorique du parc automobile délivrée par la direction générale du budget.
Les charges afférentes à l’entretien et à la réparation des véhicules sont prévues
au budget de fonctionnement, alors même que ceux-ci ont été acquis sur le
budget d’équipement.

Vignette automobile
Il s’agit de l’acquisition de vignettes automobiles pour l’ensemble des véhicules
faisant partie du parc roulant et disposant d’une immatriculation ordinaire.
Pièce(s) justificative(s)
L’engagement soumis au visa doit être accompagné :
• du bon de commande établi par l’ordonnateur indiquant le nombre de vignettes
et leur montant ;
• de l’état de consistance du parc automobile établi par l’ordonnateur sur la base
de la dotation théorique arrêtée par la direction générale du budget.
L’engagement de la dépense s’impute sur l’article intitulé «frais d’acquisition de
vignettes automobiles» créé au sein du chapitre «parc automobile».
Référence(s)
Article 38 de la loi de finances pour 2003, instruction n° 2 du 12-7-2003 relative
aux modalités de règlement de la vignette automobile pour les administrations
de l’Etat et des collectivités locales.

Charges annexes
Les charges annexes sont constituées principalement par les frais relatifs à la
consommation d’eau, d’énergie électrique, de gaz, aux redevances
téléphoniques, aux publications, à la publicité par voie de presse.
Pièce(s) justificative(s)
L’engagement de la dépense introduit au visa préalable doit être accompagné,
selon le cas :
• de la facture (consommation d’eau, d’énergie électrique, de gaz, aux
redevances téléphoniques) faisant apparaître le montant à payer pour les

Les marchés publics Page 46


prestations reçues au cours d’une période déterminée, accompagnée d’un état
spécial établi sous la responsabilité de l’ordonnateur, indiquant l’identification
des prestations (numéros des lignes téléphoniques, à l’exception des lignes
spécialisées, des compteurs de gaz, d’électricité, leur affectation précise, etc.)
• ou du bon de commande (publications, publicité par voie de presse).
Les prestations afférentes aux charges annexes (consommation d’eau, d’énergie
électrique, de gaz, redevances téléphoniques) sont généralement conclues sous
forme de contrat d’abonnement donnant lieu à des factures périodiques
(mensuelles, bimestrielles, trimestrielles, etc.).
Par dérogation au principe de l’annualité budgétaire, les prestations afférentes à
la consommation d’eau, d’électricité, de gaz, et aux redevances téléphoniques se
rapportant à un exercice écoulé peuvent être engagées sur les crédits de
l’exercice en cours.
La publicité par voie de presse doit s’effectuer par l’intermédiaire de l’agence
nationale d’édition et de publicité (A.N.E.P.).
Référence(s)
Télex n°4284/D.G.B. du 12-10-2002 du ministère des finances.

Taxes C.C.P.
Elles correspondent aux taxes prélevées d’office par les services des chèques
postaux du compte courant postal des trésoriers, lors des opérations de
virements postaux effectuées par ces derniers.
Pièce(s) justificative(s)
La fiche d’engagement doit être accompagnée d’un état détaillé établi par les
trésoriers assignataires et dûment certifié par le directeur régional du trésor,
ordonnateur.
La régularisation de ces dépenses doit intervenir trimestriellement par voie
d’engagement sur les crédits budgétaires appropriés (charges annexes).
Référence(s)
Instruction n° 08 du 25-3-1995 du ministère des finances – direction générale
du trésor.

Décisions de justice
Les justiciables bénéficiaires de décisions de justice portant condamnation de
L’Etat, des collectivités locales et des établissements publics à caractère
administratif peuvent recouvrer auprès du trésor public le montant de leurs
créances.
Pièce(s) justificative(s)
La fiche d’engagement doit être appuyée :
• de la copie de la décision de justice ;
• des pièces justificatives nécessaires à leur identification.

Les marchés publics Page 47


Le trésorier informe le contrôleur financier et l’ordonnateur du prélèvement
opéré en leur adressant une copie de la décision de justice annotée de la mention
de règlement.
Sur la base de cette décision et de toutes les pièces justificatives nécessaires à
leur identification, l’ordonnateur concerné procède, à titre de régularisation, à
l’engagement de l’opération par imputation de son montant aux chapitres
appropriés (frais de justice, réparations civiles, etc.).
L’exécution des décisions de justice reçoit après vérification, un visa même en
cas d’insuffisance de crédits (crédits évaluatifs).
Référence(s)
Article 30 du décret exécutif n° 92/414 du 14-11-1992 relatif au contrôle
préalable des dépenses engagées

Subventions aux mouvements associatifs


Ce sont les subventions publiques octroyées aux associations présentant un
caractère d’intérêt général et/ou d’utilité publique.
Pièce(s) justificative(s)
La fiche d’engagement doit être accompagnée :
• d’une décision portant engagement de la subvention en vue de son virement au
compte spécial ouvert à cet effet au nom de l’association ;
• du programme d’activité et plan d’action à réaliser durant l’année couverte par
la subvention sollicitée ;
• du rapport d’activité et du bilan de l’année précédente de l’association revêtu
du visa du commissaire aux comptes agrée ;
• de l’agrément délivré par l’autorité compétente.
Le rapport d’activité et le bilan d’action ne sont pas exigés lorsqu’il s’agit d’une
association nouvellement créée ou lorsque celle-ci bénéficie pour la première
d’une subvention.
Référence(s)
Article 101 de la loi de finances pour 2000.

Paiement par accréditif


L’accréditif est une opération de banque par laquelle des fonds sont mis à la
disposition d’un client ou d’une tierce personne, sur une autre place.
L’accréditif n’est pas un moyen de crédit, mais un moyen de transmission de
fonds ou un procédé de règlement.
Les ordonnateurs des organismes et institutions publics peuvent recourir à ce
mode de paiement, pour l’acquisition de fournitures, matériels et équipements
auprès des fournisseurs étrangers.
Pièce(s) justificative(s)
Pour la réalisation de cette opération, l’ordonnateur doit joindre à l’appui de la
fiche d’engagement :
• soit le projet du contrat d’acquisition de fournitures, matériels et équipements

Les marchés publics Page 48


(ou facture pro forma) accompagné du procès-verbal de consultation des
fournisseurs lorsqu’il s’agit d’une opération ne dépassant pas le plafond
réglementaire de passation des marchés publics ;
• soit le projet de marché accompagné d’une décision écrite portant visa de la
commission des marchés compétente lorsqu’il s’agit d’une opération dépassant
le plafond réglementaire de passation des marchés publics ;
• la copie de la demande d’ouverture d’accréditif, certifiée par l’ordonnateur,
indiquant la nature de la dépense, le montant à payer, libellé en dinars et arrêté
en lettres et en chiffres, avec conversion en monnaie étrangère demandée par le
fournisseur, l’établissement bancaire algérien domiciliataire de l’opération.
Les incidences financières résultant des fluctuations du taux de change et des
commissions font l’objet soit d’un engagement complémentaire au profit de
l’établissement bancaire, soit d’un retrait d’engagement.
Ces engagements complémentaires ou retraits d’engagements sont justifiés au
moyen d’une situation définitive produite par l’ordonnateur, comportant les
éléments ci-après :
• le montant viré par le comptable assignataire ;
• le montant utilisé par la banque
• le taux de change appliqué ;
• le montant de la contre-valeur en dinars ;
• le montant des commissions ;
• le montant différentiel en plus ou en moins.
Les dépenses relatives aux fournitures, matériels et équipements sont imputées,
selon le cas, sur le budget de fonctionnement ou sur le budget d’équipement.
Référence(s)
Article 151 de la loi de finances pour 1994 ;
Décret exécutif n° 92/19 du 9-1-1992 fixant la procédure de paiement par
accréditif des dépenses de l’Etat, des collectivités locales et des établissements
publics à caractère administratif (E.P.A.).
Instruction n° 03 du 11-2-1995 du ministère des finances (direction générale du
trésor).

Marchés Publics
Les marchés publics sont des contrats écrits passés en vue de la réalisation,
pour le compte du service contractant, de travaux, d’acquisition de fournitures,
de services et d’études, dont le montant atteint le seuil de passation
réglementaire des marchés publics.
Les marchés publics sont conclus au regard des principes de transparence des
procédures, de liberté d’accès aux marchés publics et d’égalité de traitement des
candidats.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus de l’approbation de l’autorité compétente,

Les marchés publics Page 49


comprenant :
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire ;
- le devis descriptif ;
- le bordereau des prix ;
- le cas échéant, le détail estimatif.
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
La mise en vigueur du marché visé par la commission des marchés doit
intervenir dans les trois (3) mois qui suivent la date de délivrance du visa ; passé
ce délai, le marché est soumis à nouveau à l’examen de la commission des
marchés compétente.
Le marché public ne devient exécutoire qu’après attribution du visa par la
commission des marchés, approbation du marché par l’autorité compétente,
délivrance du visa par le contrôleur financier et notification de l’ordre de service
de démarrage des travaux.
Le visa global délivré par la commission des marchés compétente s’impose au
contrôleur financier.
Référence(s)
Articles 3 et 143 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics.

Marchés de travaux
Les marchés de travaux sont des contrats par lesquels une personne, en général
un particulier ou une société de droit privé, qui s’appelle l’entrepreneur,
s’engage vis-à-vis d’une personne morale de droit public qui s’appelle le
service contractant à construire, démolir ou entretenir un ouvrage public dans
les conditions qui lui sont précisées, et moyennant un prix que le service
contractant doit lui payer.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus de l’approbation de l’autorité compétente,
comprenant :
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire ;
- le devis descriptif ;
- le bordereau des prix ;
- le cas échéant, le détail estimatif.
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
Le montant initial du marché correspond à la notion budgétaire d’engagement de
la dépense : le montant final correspond à la notion comptable de l’ensemble des
sommes versées au titulaire du marché.
Montant initial et montant final ne sont égaux que dans le cas d’un marché traité

Les marchés publics Page 50


à prix fermes – à prix global et forfaitaire ou à prix unitaires appliqués à des
quantités certaines et en l’absence de toute révision des prix, pénalités
financières, etc.
Référence(s)
Décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation des marchés
publics.

Contrat de maîtrise d’œuvre en bâtiment


La maîtrise d’œuvre en bâtiment est une fonction globale couvrant les missions
de conception, d’études, d’assistance, de suivi et de contrôle de la réalisation de
bâtiments quelles que soient leur nature et leur destination, à l’exclusion des
bâtiments à usage industriel.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus, le cas échéant, de l’approbation de
l’autorité compétente, comprenant :
- le contrat de maîtrise d’œuvre ;
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire.
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente ou le procès-
verbal de consultation des bureaux d’études ou des architectes lorsque le
montant du contrat n’atteint pas le seuil de passation des marchés publics.
La maîtrise d’œuvre donne lieu à l’établissement d’un contrat unique pour toutes
les missions de maîtrise d’œuvre.
Toutefois, lorsque la nature ou la complexité de l’opération envisagée le justifie,
le maître de l’ouvrage peut, à titre exceptionnel, conclure plusieurs contrats
portant chacun sur une partie seulement des missions.
Si une étude a été effectuée par l’architecte ou le bureau d’études de
l’entrepreneur chargé de la réalisation de l’ouvrage, le maître de l’ouvrage doit
obligatoirement désigner un bureau d’études indépendant pour assurer la
mission «suivi et contrôle de l’exécution des travaux» et la mission présentation
des propositions de règlement».
Le montant de la rémunération de maîtrise d’œuvre est une somme globale
entendue toutes taxes comprises et composée de deux parties distinctes : une
partie fixe et une partie variable.
La partie fixe couvre les missions « esquisse », « avant-projet », « projet
d’exécution », « assistance dans le choix de l’entrepreneur » : le montant de la
partie fixe est obtenu au moyen d’un taux appliqué au coût d’objectif (coût
global prévisionnel, toutes taxes comprises de l’ouvrage, déterminé par le maître
d’œuvre sur la base des conditions économiques prévalant au moment de
l’évaluation des offres et servant de base au calcul de la rémunération de la
maîtrise d’œuvre dans sa partie fixe). La partie variable couvre les missions

Les marchés publics Page 51


« suivi et contrôle de l’exécution des travaux », « présentation des propositions
de règlement » : le montant maximum de la partie variable est calculé en
homme/mois.
Référence(s)
Arrêté interministériel du 15/5/1988 portant modalités d’exercice et de
rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment.
84 Consultants conseils
Personnes qualifiées chargées de la gestion et du suivi des grands projets
d’équipements publics.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement, une convention
conclue, selon les procédures réglementaires, entre le maître de l’ouvrage et le
consultant, définissant les droits et obligations des parties.
Les dépenses relatives aux honoraires sont engagées sur l’autorisation de
programme du projet.
La convention est limitée aux seuls grands projets dont le coût est égal ou
supérieur à 01 milliard de D.A. et dont la maîtrise d’œuvre n’est pas assurée par
une agence d’exécution chargée de la maîtrise d’ouvrage déléguée.
Référence(s)
Instruction n°03 /07 du 09-4-2007 du ministre des finances.

Marché unique
Le marché unique est celui où l’ensemble de l’ouvrage est attribué à un
cocontractant unique. Celui-ci peut être une ou plusieurs personne(s)
physique(s) ou morale(s) ou un groupement d’entreprises s’engageant au titre
du marché soit individuellement soit conjointement et solidairement.
Le marché unique est tout indiqué lorsqu’il est susceptible de générer des
économies d’échelles ou encore lorsque le service contractant n’est pas en
mesure, sur le plan technique, de coordonner les différentes actions des titulaires
des marchés en lots séparés.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus de l’approbation de l’autorité compétente,
comprenant :
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire ;
- le devis descriptif ;
- le bordereau des prix ;
- le cas échéant, le détail estimatif.
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
L’attribution d’un marché unique n’exclut pas l’identification des prestations
sous forme de lots techniques (gros œuvre, lots secondaires).
Dans le cadre de l’engagement financier du marché, le montant de la décision

Les marchés publics Page 52


d’inscription affectée à une opération nommément désignée (individualisation)
est égal au montant de cette opération (le montant de la décision d’inscription
étant fixé au vu des résultats de l’appel d’offres (ou des consultations)).
Référence(s)
Articles 3, 7, 12, 143 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété ; articles 9 et 17 du
décret exécutif n°98/227 du 13-7-1998 relatif aux dépenses de l’équipement de
l’Etat.

Marchés en lots séparés (allotissement)


Dans le cas d’un grand projet de type homogène, le marché en lots séparés est
un mode de réalisation consistant à diviser une opération en plusieurs petits
marchés semblables qui sont passés simultanément sous la forme de lots
séparés.
La solution du mode de fractionnement de l’opération en lots peut être adoptée
toutes les fois qu’elle aura pour finalité d’amener, d’une part, un grand nombre
d’entreprises, quelle que soit leur taille et tout particulièrement les petites et
moyennes entreprises spécialisées et qualifiées dont les ressources financières
sont limitées, de prendre part aux marchés publics et, d’autre part, de faire jouer
pleinement la concurrence sur tous les composants de la prestation (qualité,
délais, prix, etc.).
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus de l’approbation de l’autorité compétente,
comprenant :
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire ;
- le devis descriptif ;
- le bordereau des prix ;
- le cas échéant, le détail estimatif.
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
Le fractionnement de l’opération en lots (allotissement) ne peut être autorisé que
conformément au cahier des charges de l’appel d’offres et à la structure de
l’autorisation de programme tel que défini par la décision d’inscription établie
par l’ordonnateur concerné.
Les cahiers des charges de l’appel d’offres doivent préciser le nombre, la nature
et l’importance de chaque lot en y indiquant le nombre minimum et/ou
maximum de lots pouvant être souscrits par un même soumissionnaire.
En cas de fractionnement de l’opération en lots, la décision d’inscription doit
être établie par lots dont chacun est assorti de sa valeur («lots valorisés») telle
qu’elle ressort des résultats de l’appel d’offres (ou de la consultation).
L’engagement financier de chaque marché est imputé au lot correspondant tel
qu’il figure sur la décision d’inscription établie par l’ordonnateur concerné.

Les marchés publics Page 53


Les marchés en lots séparés doivent, en principe, être passés et exécutés
simultanément. Est proscrite toute pratique tendant à détourner ce mode de
réalisation de son but et de l’employer pour se soustraire à l’obligation de passer
le marché selon le mode de l’appel d’offres : le service contractant divise le
marché en lots («saucissonnage»),
d’un montant inférieur au plafond réglementaire de passation duquel il peut
traiter de gré à gré.
Référence(s)
Articles 3, 7, 12, 143 du décret présidentiel n° 02/250.
Note n° 4414 du 11-9-2005 MF/DGB/DRC/SDMP du ministère des finances
(DGB) relative au fractionnement de l’opération en lots séparés.

Marché à tranche ferme et à tranche(s) conditionnelle(s)


Marché public d’un montant important et d’une longue durée d’exécution utilisé
notamment lorsque l’autorisation de programme initiale nécessaire pour
couvrir l’opération est insuffisante.
Ces marchés prévoient une tranche ferme constituant une unité individualisée
formant un ensemble cohérent susceptible d’être mis en service sans adjonction
et une ou plusieurs tranches conditionnelles qui sont lancées à la suite d’un ordre
de service lorsque l’autorisation de programme initiale fera l’objet d’une
réévaluation pour la couverture des tranches conditionnelles, autrement dit
lorsque leur financement est définitivement assuré.
La procédure des marchés à tranches conditionnelles n’est à employer que pour
les projets ayant fait l’objet d’une approbation d’ensemble.
Les marchés à tranches conditionnelles comportent des clauses particulières
concernant les prix (dédit), le rabais et l’indemnité d’attente :
• celles qui concernent les prix ont pour objet de fixer une indemnité de dédit à
verser au titulaire du marché dans le cas où le service contractant renoncerait à
l’exécution d’une ou de plusieurs tranches conditionnelles ;
• celles qui concernent le rabais ont pour objet d’appliquer une remise sur les
prix de la tranche ferme pour la réalisation des tranches conditionnelles ;
• celles qui concernant l’indemnité d’attente prévoient les conditions de
l’indemnisation du titulaire dans le cas où l’ordre de service lançant la (ou les)
tranche (s) conditionnelle(s) n’interviendrait pas avant la date fixée au contrat.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus de l’approbation de l’autorité compétente,
comprenant :
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire ;
- le devis descriptif ;
- le bordereau des prix ;
- le détail estimatif.

Les marchés publics Page 54


• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
• l’accord préalable du ministre des finances (D.G.B.).
Le marché doit comporter distinctement deux montants : l’un fixant celui de la
tranche ferme et l’autre celui de la (ou des) tranche(s) conditionnelle(s).
L’ordonnateur engage dans un premier temps la dépense correspondant à la
tranche ferme couverte par la décision d’inscription.
L’engagement de la tranche conditionnelle intervient par suite d’une décision de
réévaluation.
Référence(s)
Note n° 2065 MF/DGB/DRC/SDMP du 03-05-2004 du ministère des finances
(DGB) ; note n°2126 du 14-04-2007 du ministère des finances (D.G.B.).

Marchés à commandes
Le marché à commandes porte sur l’acquisition de fournitures ou de services de
type courant et à caractère répétitif.
Il porte sur une durée d’une année renouvelable sans que la durée puisse excéder
cinq ans et doit comporter l’indication en quantités et/ou en valeur des limites
minimales et maximales des fournitures et/ou services, objet du marché.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• les documents contractuels, revêtus de l’approbation de l’autorité compétente,
comprenant :
- la soumission ;
- la déclaration à souscrire ;
- le devis descriptif ;
- le bordereau des prix ;
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
Procédure d’engagement et/ou de contrôle
Le montant de l’engagement doit correspondre aux valeurs des limites
maximales des fournitures et/ou services, objet du marché.
Référence(s)
Articles 3, 7, 12, 143 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété.

Avenant
C’est un document contractuel accessoire au marché qui, dans tous les cas, est
conclu lorsqu’il a pour l’objet l’augmentation ou la diminution des prestations
et ou/ la modification d’une ou plusieurs clauses contractuelles du marché
initial.
Toute modification apportée au contrat initial par le service contractant,
ordonnateur doit donner lieu à la conclusion d’un avenant indiquant de façon
précise les modifications à ce contrat.

Les marchés publics Page 55


Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement :
• le projet d’avenant ;
• le visa écrit délivré par la commission des marchés, lorsque la modification
apportée à l’avenant nécessite son examen a priori par la commission des
marchés.
Procédure d’engagement et/ou de contrôle
Les prestations objet de l’avenant, peuvent couvrir des opérations nouvelles
entrant dans l’objet du marché initial.
Toutefois, un avenant ne peut modifier, de manière essentielle, l’objet du
marché :
l’introduction de lots ou ouvrages nouveaux sous forme de travaux
«complémentaires» ou «supplémentaires», par le moyen d’avenants, dans le but
de modifier l’objet du contrat initial, constitue une pratique déviante.
L’avenant obéit aux conditions économiques de base du marché. Au cas où il ne
peut être tenu compte des prix contractuels fixés au marché pour les opérations
nouvelles prévues dans un avenant, de nouveaux prix peuvent, le cas échéant,
être fixés .Ceux-ci doivent être soumis à l’examen de la commission des
marchés compétente, quel qu’en soit le montant
En vertu du principe de l’immutabilité des prix, l’avenant ne doit en aucun cas
avoir pour effet de modifier les prix tels qu’ils étaient prévus au contrat.
Le décompte du montant de l’avenant s’effectue compte tenu du résultat de
la sommation des montants en plus et des montants en moins.
Sauf cas expressément prévus, l’avenant ne peut être conclu et soumis à la
commission des marchés que dans la limite des délais contractuels d’exécution.
L’avenant ne devient exécutoire qu’après visa du contrôleur financier et
notification de l’ordre de service.
Référence(s)
Articles 90 à 93 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété ; note n°5232
MF/D.G.B. /D.R.C. /S.D.M.P. du 25-09-2007du ministère des finances.

Avenant de clôture
C’est un avenant passé à titre exceptionnel, en vue de clôturer définitivement un
marché, lorsque notamment la réalisation de celui-ci est devenue inutile ou trop
coûteuse.
Pièces justificatives
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement :
• le projet d’avenant ;
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
L’avenant de clôture peut être conclu et soumis à la commission des marchés
après les délais contractuels d’exécution.
L’avenant de clôture est précédé par l’établissement d’un décompte général et

Les marchés publics Page 56


définitif (D.G.D.).
L’avenant de clôture ne doit pas être utilisé en vue d’y introduire des prestations
additionnelles ou pour en diminuer la masse dans le but de régulariser une
situation de fait ou pour conclure, au moyen de manœuvres dilatoires, un
avenant après les délais contractuels d’exécution.
L’avenant de clôture ne doit pas être utilisé pour confier, après la clôture du
marché, à l’entreprise initiale, ou à une autre entreprise, la réalisation des
prestations restantes.
Référence(s)
Article 92 du décret n°02/250 du décret présidentiel du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété

Marchés de régularisation
La régularisation d’un marché est une procédure exceptionnelle consistant en
l’acte par lequel le service contractant met en harmonie, a posteriori, certaines
opérations avec les dispositions légales et réglementaires régissant les marchés
publics.
L’établissement des marchés de régularisation a lieu dans le cas où au cours
d’un même exercice budgétaire le service contractant est contraint de passer
plusieurs commandes portant sur des prestations de même nature auprès du
même partenaire, et que les seuils réglementaires de passation des marchés
publics sont dépassés.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre à l’appui de la fiche d’engagement :
• le projet de marché de régularisation dans lequel sont intégrées les commandes
antérieurement exécutées ;
• le visa écrit délivré par la commission des marchés compétente.
Procédure d’engagement et/ou de contrôle
Est proscrite la pratique par laquelle le service contractant passe sciemment,
dans un premier temps, des commandes pour un montant inférieur au seuil
réglementaire de passation des marchés publics puis passe, dans un deuxième
temps, des commandes additionnelles auprès du même partenaire, en vue de
parvenir à la conclusion d’un marché de régularisation, c’est-à-dire la
conclusion d’un marché de gré à gré.
Est également proscrit le procédé par lequel le service contractant passe, au
cours d’un exercice une commande d’un montant inférieur au plafond
réglementaire, puis passe, au cours d’un autre exercice, une nouvelle commande
d’un montant inférieur au seuil de passation auprès du même partenaire, évitant
non seulement le recours à un marché de régularisation mais aussi la passation
d’un marché selon la procédure d’appel d’offres.
Les marchés de régularisation ne peuvent faire l’objet d’avenant.

Les marchés publics Page 57


Référence(s)
Article 5 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-07-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété ; note 3529/MF/DGB/DRC/ SDMP du
12-11- 2000 relative aux marchés de régularisation.

Convention
Terme souvent utilisé pour désigner le document fixant les droits et obligations
des parties au contrat passé en vue de la réalisation pour le compte de
l’Administration, de travaux, d’acquisition de fournitures, de services et
d’études d’une certaine importance dont le montant est inférieur aux seuils
réglementaires de passation des marchés publics.
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• le projet de convention fixant les droits et obligations des parties au contrat ;
• le procès-verbal de consultation faisant apparaître l’ensemble des offres des
soumissionnaires.
Il peut être conclu un avenant à une convention dans les limites des seuils
réglementaires de passation des marchés publics.
Les conventions dont les montants sont inférieurs aux seuils de passation
réglementaire de passation des marchés publics ne sont pas soumises à l’examen
de la commission des marchés.
Ce type de contrat n’ouvre pas droit aux avantages financiers tels que
l’actualisation et la révision des prix, les avances, les acomptes, etc.
Le procédé de la convention ne doit pas être utilisé pour échapper aux règles de
la concurrence et de la transparence.
Le procès-verbal doit contenir toutes les indications d’usage, notamment les
conditions de déroulement des travaux de la commission ad hoc, la date et le
lieu d’ouverture des plis, les noms, prénoms et qualité des membres de cette
commission, le nombre d’entreprises consultées, le nombre d’entreprises
soumissionnaires, les motifs ayant présidé au choix de l’entreprise, les montants
des offres de l’ensemble des soumissionnaire, etc.
Référence(s)
Article 5 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété ; note n°040/D.G.B./D.R.C./ S.D.R.C.
du ministère des finances.

Commande
Acte par lequel l’Administration demande une prestation selon des conditions
financières et un délai précis.
Le procédé de la commande s’applique aux prestations de travaux, de
fournitures, d’études et de services dont le montant est égal ou inférieur aux
seuils réglementaires de passation des marchés publics.
Pièce(s) justificative(s)

Les marchés publics Page 58


L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• un bon de commande ou un devis ;
• un procès-verbal de consultation faisant apparaître l’ensemble des offres des
soumissionnaires.
Ce type de contrat n’ouvre pas droit aux avantages financiers tels que
l’actualisation et la révision des prix, les avances, les acomptes, etc.
Le procédé de la commande ne doit pas être utilisé pour échapper aux règles de
la concurrence et de la transparence.
Le procès-verbal doit contenir toutes les indications d’usage, notamment les
conditions de déroulement des travaux de la commission ad hoc, la date et le
lieu d’ouverture des plis, les noms, prénoms et qualité des membres de cette
commission, le nombre d’entreprises consultées, le nombre d’entreprises
soumissionnaires, les motifs ayant présidé au choix de l’entreprise, les montants
des offres des soumissionnaires, etc.
Le procès-verbal de consultation n’est pas exigé lorsqu’il s’agit de dépenses
courantes.
Référence(s)
Article 5 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant réglementation
des marchés publics, modifié et complété.

Actualisation des prix


L’actualisation des prix des marchés publics est la mise à jour des prix
contractuels initiaux, à la date de l’ordre de service de démarrage des travaux,
en vue de la prise en charge des fluctuations économiques.
A la différence de la révision des prix, l’actualisation des prix a lieu au début de
l’exécution des travaux.
Pièce(s) justificative(s)
La mise en œuvre de l’actualisation des prix est subordonnée à la production :
• d’une situation d’actualisation des prix indiquant soit l’augmentation résultant
de la clause et de la formule de révision expressément prévues dans le marché,
soit le montant global et forfaitaire fixé d’un commun accord ;
• de la copie de l’ordre de service de démarrage des travaux daté, numéroté,
signé et comportant le numéro de la décision d’inscription et le numéro de
l’opération concernée ;
• d’un exemplaire certifié du journal où l’insertion de l’avis d’appel d’offres a
été faite, indiquant la date limite de dépôt des offres et le délai de validité des
offres.
Pour les marchés conclus selon la procédure du gré à gré, l’ordonnateur produira
un certificat administratif indiquant le délai de validité des prix prévus dans la
soumission et la date de signature du marché par l’entrepreneur.
L’actualisation des prix peut être consentie si un délai supérieur à la durée de
validité de l’offre sépare la date limite de dépôt des offres et celle de l’ordre de

Les marchés publics Page 59


commencer l’exécution de la prestation et si les circonstances économiques
l’exigent.
En cas de retard d’exécution du marché et si le retard n’est pas imputable au
partenaire cocontractant une actualisation des prix peut être consentie à ce
dernier quel que soit le mode de passation retenu, y compris pour les marchés
conclus à prix fermes et non révisables: le montant de cette actualisation sera
fixé globalement et forfaitairement.
L’actualisation des prix ne doit pas être le fait de manœuvres dilatoires visant à
faire bénéficier le partenaire cocontractant de cet avantage financier.
Référence(s)
Articles 53 et 54 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété.

Révision des prix


Elle a pour objet essentiel le réajustement du prix de base du marché compte
tenu des variations des principaux éléments entrant dans le coût de la prestation
(hausse des salaires, des charges sociales, des prix des matériaux).
Pièce(s) justificative(s)
La mise en œuvre de la formule de révision des prix est assujettie à la
production :
• d’une situation de révision des prix indiquant l’augmentation résultant de la
clause et de la formule de révision des prix expressément prévues dans le
marché ;
• des copies des ordres de services de démarrage de travaux, d’arrêt et de reprise
de travaux, datés, numérotés et signés comportant le numéro de la décision
d’inscription et le numéro de l’opération concernée.
La révision des prix des marchés publics s’effectue par l’application de
coefficients et d’indices homologués et publiés au JORA, au BOMOP et toute
autre publication habilitée à recevoir les annonces légales et officielles.
L’introduction d’une formule de révision des prix dans un marché passé avec
des prix fermes et non révisables est interdite.
La révision des prix intervient en cours d’exécution des travaux et ne peut être
mise en œuvre plus d’une fois tous les trois mois, sauf le cas où, d’un commun
accord, les parties prévoient une période d’application moins longue.
Référence(s)
Articles 52 et 53 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 portant
réglementation des marchés publics, modifié et complété.

Résiliation
La résiliation correspond à une décision de mettre fin à l’exécution des travaux
faisant l’objet du marché avant leur achèvement.
La résiliation du marché peut être décidée par le service contractant seul ;

Les marchés publics Page 60


C’est la résiliation unilatérale.
Les deux parties peuvent se mettre d’accord pour résilier le marché ; c’est la
résiliation contractuelle (bilatérale ou amiable).
Pièce(s) justificative(s)
L’ordonnateur doit joindre, à l’appui de la fiche d’engagement :
• la décision de résiliation établie par l’ordonnateur ;
• le décompte général et définitif récapitulant l’ensemble des travaux réalisés,
déterminant le prix total du marché, faisant apparaître par comparaison avec le
montant des décomptes provisoires, le solde dû à l’entrepreneur et fixant les
comptes du marché.
La résiliation ne saurait être partielle ; elle doit porter sur la totalité des travaux
restant à réaliser.
Référence(s)
Articles 99 et 100 du décret présidentiel n° 02/250 du 24-7-2002 port a n t
réglementation des marchés publics, modifié et complété.

LE CONTROLE DES COMPTABLES :


Les comptables sont responsables des contrôles préalables au paiement
des dépenses et au paiement lui-même.

Les contrôles que les comptables sont tenus d‘exercer sur les dépenses
sont définis par la loi sur la comptabilité publique. Ils sont donc responsables
des dépenses payées en dépassement des crédits disponibles ; sans pièces
justificatives ou sur des pièces justificatives insuffisantes; d’après des
liquidations erronées, ou en dépit de la prescription.

Le paiement, au sens de l’acquittement des dettes, est l’affaire des seuls


comptables, qui sont en conséquence responsables des dépenses payées en sus
de ce qui était dû, à des personnes autres que les créanciers ou leurs ayants droit
ou en méconnaissance d’une opposition ou d’un nantissement.

Le comptable public ne peut procéder à un paiement que si le créancier de


l’État est muni d’un titre de paiement qui servira de base pour l’établissement
d’un ordre établi par l’ordonnateur.
En tout état de cause, le comptable ne diffère pas purement et simplement à
cet ordre. Avant d’effectuer le paiement d’une dépense, le comptable public doit
procéder à un double contrôle, à la lumière des lois et règlements pour s’assurer
de la régularité de la dépense. Ce contrôle porte notamment sur :

La qualité de l’ordonnateur : C’est la régularité de l’assignation.


L’ordonnateur doit être accrédité auprès du comptable public. A cet effet,
l’ordonnateur doit transmettre au comptable assignataire le spécimen de sa

Les marchés publics Page 61


signature ainsi que l’acte de nomination. Cette signature permet au comptable de
connaître l’ordonnateur avec lequel, il est en relation.

* La disponibilité des crédits : le comptable assignataire doit avoir


connaissance des crédits mis à la disposition de l’ordonnateur avec lequel il est
en étroite collaboration ; il reçoit donc un exemplaire du budget qui lui permet
de reconnaître à chaque instant le montant des crédits initiaux, le montant des
crédits consommés, le montant des crédits disponibles.

* L’imputation de la dépense : Le comptable assignataire doit vérifier si


l’ordonnateur a respecté la bonne imputation des crédits au regard des chapitres
de l’année d’imputation, c’est-à-dire qu’il vérifie si l’objet de la dépense
correspond bien au chapitre auquel la dépense est imputée.

* La validité de la créance : Ce contrôle porte sur plusieurs éléments :


- La constatation du service fait : Le principe veut que le paiement ne peut être
fait qu’après constatation du service fait. Ceci nous amène à dire que le
fournisseur ne peut être payé qu’après livraison de la marchandise. Le service
fait est traduit par un cachet portant mention << service – fait >>, plus le numéro
de l’inventaire porté au verso de la facture.

- Le caractère libératoire du règlement : Le paiement doit être effectué entre


les mains du véritable créancier dans les conditions tel que l’État soit
définitivement libéré.

- Le visa du contrôleur des dépenses engagées : Avant de procéder au


paiement, le comptable assignataire doit exiger le visa du contrôleur des
dépenses engagées. C’est un cachet portant le numéro et la date de
l’engagement, plus la signature de ce dernier.

- L’exactitude des calculs de liquidation : le comptable assignataire doit


vérifier la concordance des décomptes portés sur la facture, la fiche technique et
le mandat de paiement ainsi que la concordance des éléments portés sur les
pièces justificatives, avec ceux de la facture et la concordance des montants
arrêtés en chiffres et en lettres.

- L’absence d’opposition de paiement : Pour pouvoir procéder au paiement,


le comptable doit s’assurer qu’il n’y a aucun acte empêchant le paiement
notamment, une saisie-arrêt, cession, opposition et que le mandat de paiement
n’est pas atteint de la déchéance quadriennale.

Les marchés publics Page 62


Les obligations et les responsabilités des comptables publics ont été
définies par la loi 90 21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique et
l’ordonnance 95-20 du 17 juillet 1995 relative à la Cour des Comptes.

CONTROLE DE REGULARITE (COMPTABLE)

Mandat de paiement
+
Pièces justificatives

Contrôle Comptable

 Qualité de l’ordonnateur ;
 Conformité aux lois et règlements en vigueur ;
 Disponibilité des crédits ;
 Imputation régulière de la dépense ;
 Concordance du montant de l’engagement avec les
documents y annexés ;
 L’existence des avis ou visas réglementaires.
 Régularité des opérations de liquidation ;
 Créance non atteinte par une déchéance ou frappée
d’opposition ;
 Validité de l’acquis libératoire.

Admission de la dépense Rejet motivé

Réquisition
mesurée

Les marchés publics Page 63


CONTROLE DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES :

Créée par le décret no 80/ 53 du 1 mars 1980, l’inspection générale des


finances exerce un contrôle administratif à posteriori sur les opérations de la
gestion financière et comptable des services de l’Etat, des collectivités locales,
des entreprises des mutualités, assurances, des caisses de sécurité sociale ainsi
que les établissements à caractère administratif.

Son intervention, intervient en fonction d’un programme arrêté par le


ministre des finances en fonction des demandes de contrôle exprimées par les
différentes autorités :le gouvernement ,l’APN …

Les contrôleurs de l’IGF effectuent des missions de vérification et


enquête sur les gestions financières et comptables des services (l’exactitude, la
régularité).

Ils sont assermentés, ils doivent éviter toutes ingérences dans la gestion des
administrations, de préserver le secret professionnel, ils sont habilités de
contrôler la gestion des caisses et vérifier les fonds, donc effectuer leurs
missions en toute objectivité.

LE CONTROLE JURIDICTIONNEL :
Conformément à l’ordonnance n 95-20 du 17juillet 1995, relative à la Cour
des Comptes, la Cour des Comptes c’est une institution à compétence
administrative et juridictionnelle.

Elle est l’institution supérieure de contrôle à posteriori des Finances de


l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics et organismes
publics de toute nature, assujettis aux règles de la comptabilité publique.

Les établissements publics à caractère industriel et commercial dont les


fonds et ressources ou capitaux sont de nature publique et la gestion des
participations publiques dans les entreprises, sociétés ou organismes quel que
soit leurs statuts juridique, dans lesquels l’Etat détient une partie du capital
social.

Les organismes qui gèrent des régimes obligatoires d’assurance et de


protection sociale, les concours de l’Etat accordés sous forme de subventions,
de garanties ou de taxes parafiscales quel qu’en soit le bénéficiaire.

Les marchés publics Page 64


Les ressources collectées à l’occasion de compagnes de solidarité
d’envergure nationale.

Elle vérifie également, les conditions d’utilisation et apprécie les


ressources, moyens matériels et fonds publics et s’assure de la conformité de
leurs opérations avec les lois et règlements en vigueur.

Elle jouit de l’indépendance nécessaire garantissant l’objectivité, la


neutralité et l’efficacité de ses travaux.

En matière de reddition de comptes d’apurement de comptes des


comptables et de contrôle de la discipline budgétaire et financière.

Elle réserve à ses constatations les suites juridictionnelles, par voie


d’arrêt provisoire ou définitif selon le cas.

La Cour des Comptes exerce son contrôle sur place et sur pièce d’une
manière inopinée ou après notification.

La Cour des Comptes exclut toute ingérence dans l’administration ou


les organismes soumis à son contrôle et toute remise en cause du bien fondé
ou de l’opportunité des politiques et objectifs arrêtés par les autorités
administratives ou les responsables des organismes contrôlés.

La Cour des Comptes établit un rapport annuel qu’elle adresse au


président de la république et qui reprend les principales constatations,
observations et appréciations des travaux d’investigations qu’elle effectue
assorties des recommandations qu’elle estime devoir formuler ainsi que les
réponses y afférentes des responsables, légaux et autorités de tutelle
concerné.

Les marchés publics Page 65


CONTROLE DE LA COUR DES COMPTES
Attribution de la CDC en matière de
contrôle

Attributions Attributions
administratives juridictionnelles

Contrôle du bon emploi Reddition des comptes


des ressources, fonds,
valeurs et moyens
matériels publics
Comptable public Ordonnateur
Appréciation de la
qualité de la gestion au
plan de l’efficacité, de
l’efficience, et de Compte
l’économie de gestion
Compte Compte
d’emploi administrat
(éventuellement if
Des organismes Des organismes )
publics de droit publics de droit
public assujettis privé assujettis aux
aux règles de la règles de la
comptabilité comptabilité
Apurement Contrôle de la
publique privée
et jugement discipline budgétaire
des et financière
comptesco
Autres mptes
organismes

Sanctions Sanctions

Recommandations, Décisions
mesures d’améliorations juridictionnelles
(Arrêts)

Les marchés publics Page 66


Recours
La publication de l’attribution provisoire d’un marché dans le BOMOP
permettra aux soumissionnaires d’introduire un recours auprès de la
Commission des Marchés Publics quel que soit le montant du marché (Article
116).
La Commission Nationale des marchés est maintenant compétente pour
examiner les recours introduits par les cocontractants en matière contractuelle
(Article 129). Un tel recours (à caractère « gracieux ») remplace le recours
« hiérarchique » précédemment en vigueur. Il en possède les mêmes attributs
(obligation, risque de lenteur) et risque d’en produire les mêmes effets sans
toutefois avoir le bénéfice de la célérité et de la compétence technique qu’offrent
les « adjudicateurs de différends» dans le contexte du règlement non final des
différends en matière de contrats.

Une autre caractéristique des réglementations modernes est de s’efforcer


d’offrir aux soumissionnaires éconduits un recours rapide en matière
d’attribution non conforme aux termes de l’appel à la concurrence.
a. Ces recours doivent constituer un recours indépendant. En
particulier, les commissions des marchés, qui constituent l’émanation de
l’administration, ne peuvent qu’examiner les recours à caractère administratif
dont elles sont saisies.

Bien que la proposition d’ériger la Commission des marchés


publics en instance de recours pour les soumissionnaires constitue en soi un
progrès dans la transparence de l’attribution des marchés, le manque
d'indépendance (perçue ou réelle) et de séparation des fonctions de contrôle et
de recours sont un obstacle majeur à la crédibilité d’une telle disposition. Seul
un organe paritaire indépendant peut constituer, aux yeux des soumissionnaires,
un recours adéquat en matière de décision d’attribution.

Ce recours devra être contenu dans des délais très courts, étant
donné son caractère suspensif.

La composition des commissions ne leur permet pas de rendre un


arbitrage ou quasi-arbitrage, et il est nécessaire de prévoir un organisme de
recours à caractère indépendant chargé d’examiner les contestations des
soumissionnaires avant que l’attribution du marché ne devienne définitive ;

b. Lorsque ces recours doivent être engagés avant l’attribution


définitive ils ont pour conséquence la remise en cause de l’attribution;

Les marchés publics Page 67


c. Lorsque ces recours sont engagés après l’attribution, ils auront pour
seule conséquence le versement d’une indemnité au soumissionnaire éconduit et
qui aurait dû se voir attribuer le marché;
d. Les instances d’examen et de contrôle sont distinctes de
l’administration contractante qui lance le marché, et qui est responsable de
l’analyse des offres et de la proposition d’attribution.

e. Le rôle présentement attribué aux commissions des marchés va à


l’encontre de ces principes. L’Article 116 prévoit que les commissions seront la
première instance de recours indépendant en matière d’attribution, alors même
qu’elles auront précédemment examiné la décision d’attribution (Articles 119,
121 et 130) et qu’elles sont l’émanation de la puissance publique (Articles 122
et 131).
f. Instaurer auprès des Commissions Nationales un Comité de
recours à caractère paritaire responsable d’examiner les recours en attribution.

Les marchés publics Page 68


REGLEMENT DES LITIGES

Réclamations/ Contestations

Naissance du litige

Accord Désaccord

Décision Recours hiérarchique


(30 j)

Décision de saisine du C.C Décision

e
v
e
Accord Désaccord n
t
u
e
l
Avenant l
e
m
e
n
t

Recours en contentieux

Les marchés publics Page 69


La qualification et classification des entreprises et l’agrément des bureaux
d’études

Le Décret exécutif n°93-289 du 28 novembre 1993 instaure


l'obligation, pour toutes les entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation
des marchés publics du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique, d'être
titulaires du certificat de qualification et de classification professionnelle. Un
agrément est également exigé dans la réglementation pour les marchés d'études.
Ces dispositions sont reflétées dans l’Article 31 du Décret du 24 juillet 2002.

La classification obligatoire des entreprises est une procédure lourde (et


parfois peu transparente) et ne suit pas l'évolution en temps réel des capacités
techniques et commerciales des partenaires potentiels.

Un tel mécanisme dans la nouvelle réglementation devrait être assoupli


pour mieux correspondre aux besoins et être plus en phase avec le processus
actuel de libéralisation de l’économie ; il devrait être transformé en une banque
de données interactive, permettant aux entreprises et bureaux d’études de
s’enregistrer et à l’Administration d’avoir accès aux données fournies par ces
entreprises et bureaux d’études.

En tout état de cause, ces données feront l’objet d’une vérification a


posteriori. Le système d’agrément devrait plutôt concerner des personnes
physiques exerçant dans un ou plusieurs domaines d’activités d’études.

Les marchés publics Page 70


FICHIERS DE L’OPERATEUR PUBLIC

NATURE DE L’INFORMATION CONTENU

- Raison sociale, domiciliation, pays d’origine ;


- Statut juridique ;
D’ordre général - Nature de l’activité;
- Filiales, Succursales.

- Moyens humains (encadrement technique) ;


- Capacités de production de réalisation ;
D’ordre technique - Qualification et classification professionnelles ;
- Expérience et savoir-faire ;
- Plan de charge.

- Politique commerciale en matière de :

 Prix ;
D’ordre commercial  Qualité du produit ;
 Réseau de distribution ;

- Service après-vente.

- Capacités et assise financière

 Evolution du chiffre d’affaire ;


D’ordre financier  Résultats financiers ;
 Cash Flow ;
 Niveau d’endettement ;
 Situation de trésorerie ;
 Capacités financières ;
 Solvabilité ;
 Cotation en bourse (éventuelle).

Autres Le service contractant peut recourir à tout


recoupement susceptible d’orienter son choix.

Les marchés publics Page 71


Dossier à fournir

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS
DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DU CONTENTIEUX
MODELE DU QUESTIONNAIRE A REMPLIR PAR LES INGENIEURS
ET BUREAUX D'ETUDES TECHNIQUES PRIVES RELEVANT
DU SECTEUR DES TRAVAUX PUBLICS
DEMANDE D'UN NOUVEAU CERTIFICAT D'AGREMENT
1-INFORMATIONS GENERALES :
NOM ET PRENOM OU RAISON SOCIALE :……………………………….
DATE ET LIEU DE NAISSANCE :…………………………………………..
ADRESSE PROFESSIONNELLE :…………………………………………...
SIEGE SOCIAL :…………………………………N°TEL……………………
ADRESSE PERSONNELLE :……………………N°TEL……………………
………………………………………………………………………………….
DIPLOME(S) OBTENU(S) :…………………………………………………
SPECIALITE AVEC PRECISION :…………………………………………...
PROMOTION (ANNEE) :……………………………………………………..
AGREE PAR LE MINISTERE :………………………………………………
SPECIALITES ACCORDEES :……………………………………………….
DATE DE 1ER CERTIFICAT :………………………………………………
DATE DU DERNIER CERTIFICAT :………………………………………
NUMERO DES POLICES D'ASSURANCES SOUSCRIT AU TITRE DE :
………………………………………………………………………………….
RESPONSABILITE CIVILE PROFESIONNELLE :…………………………
AUPRES DE QUELLE SOCIETE :…………………………………………...
DATE D'EFFET :…………………..DATE D'ECHEANCE :………………...
NUMERO REGISTRE DE COMMERCE :…………………………………...

-1-

2-INFORMATION FINANCIERE :
-Résultat obtenu au cours des deux (02) dernières années:

Années
2003 2004
Chiffre d’affaires
Dépenses
Résultat

Nb : les informations financières doivent être conformes à celles contenues dans les
bilans comptables et leurs annexes des années concernées.

-2-

Les marchés publics Page 72


3-INFORMATIONS SUR LES RESSOURCES HUMAINES
Structure de l'effectif employé par le BET au cours des deux (02) dernières
années
Code Nom et Date de Nationalité Titre et Date de Grade Adresse observations
prénom Naissance diplôme recrutement et
fonction

Indiquer l'établissement ayant délivré le diplôme

-3-

4-ACTIVITE PROFESSIONNELLE :
A) TABLEAU DES ETUDES REALISEES DURANT LES (02) DERNIERES
ANNEES

N° Maître Nature des études Coût des projets en D.A Montant Observations
d'ouvrage et opérations des
réalisées par vos honoraires
soins Marché Après
approuvé réception
des travaux

Fournir les Attestations des Maîtres d'ouvrages avec les Appréciations.

-4-

B) OPERATIONS CONTRACTEES EN COURS D'EXECUTION :


Code Nature des Maître de Contrats Utilisateur Retards Observations
études et l'ouvrage Date de Date Délais pour relevés en cas
opérations passation ordre d'exécution lequel est phases de traitante
contractées de prévus destiné études indiquer
à réaliser service l'ouvrage ou de le Nom du S/
ou en travaux Traitant
cours (1)
d'exécution

Les marchés publics Page 73


(1) Ce tableau devra être rempli avec le plus grand soin. Indiquer dans la colonne
correspondante les retards (nombre de mois) apportés par rapport aux délais prévus
dans le contrat.
-5-

5-INFORMATION SUR LES MOYENS MATERIELS :


Nombre Date d'acquisition Observation

1-MATERIEL:

2-Moyens Logiciels
:

Préciser auprès de quel organisme public ou privé est réalisé le traitement


Informatique s'il y'a lieu.

-6-

6-CERTIFICATION DES RENSEIGNEMENTS:


Je soussigné, …………………………………………………………………………
…………………………………………………………………...
Remplissant les fonctions de: ………………………………………………

Légalement responsable du Bureau d'Etudes, certifie sur l'honneur l'exactitude des


renseignements ci-dessus indiqués.

Toute fausse déclaration de ma part, m'exposerait aux sanctions prévues par la loi et
les règlements en vigueur en Algérie.
Fait à …………………le, ……………………
Signature et sceau du responsable du BET

Questionnaire à remplir accompagné des documents énumérés en annexe et à


retourner au Ministère des Travaux publics – Direction des Affaires Juridiques
et du Contentieux / Sous Direction de la réglementation
Rue Mustapha Khalef - Ben Aknoun, Alger.

-7-

ANNEXE
LISTE DES DOCUMENTS
1- Une demande écrite
2- Une fiche d'identification avec deux (02) photos selon modèle ci-joint
3- L'original du certificat d'agrément

Les marchés publics Page 74


4- Copie certifiée conforme à l'original de(s) diplôme(s) (joindre attestation
d'équivalence pour les diplômes obtenus à l'étranger)
5- Un extrait d'acte de naissance
6- L'état actuel du personnel Technique et administratif employé par votre
Bureau
7- Une copie de la police d'assurance souscrite par votre Bureau au titre de ses
activités professionnelles
8- Attestation des maîtres d'ouvrage avec les appréciations sur les études
réalisées des deux dernières années
9- Bilan fiscal dûment visé par les services des impôts des deux (02) dernières
années
10- Une copie de la déclaration annuelle des salaires versés aux personnes que
vous employez, dûment visée par les services de la CNASAT
11- Attestation de mise à jour CASNOS

Les marchés publics Page 75

Vous aimerez peut-être aussi