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Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche République Gabonaise

Scientifique et de la Formation des Cadres Union-Travail -Justice

African University of Management


BP: 16374 LBV Tel: 06686802/07821040

PROJET DE CREATION D’ENTREPRISE


Rédigé et soutenu par :
BOUSSOUGOU B. Krys Harmel

En vue de l’obtention des crédits associés au diplôme de


BACHELOR

Spécialité : Marketing des services, médias et communication

Thème : Mise en place d’une ferme rizipiscicole

dans la ville de Tchibanga

Sous l’encadrement de : M. NGOYE BANAKA Paterne

Année académique 2017-2018


SOMMAIRE
Remerciements ................................................................................................................................... I
Dédicaces ............................................................................................................................................ II
Avant-propos ................................................................................................................................... III
Liste des tableaux et diagrammes ...................................................................................................IV
Résumé ............................................................................................................................................... V
Introduction ........................................................................................................................................ 6
Chapitre préliminaire : Présentation de l’idée du promoteur
Section 1 : Origine de l’idée ................................................................................................................ 8
Section 2 : Pourquoi ce choix ............................................................................................................ 10
Section 3 : Présentation du promoteur ............................................................................................... 12
Chapitre 1 : Etude marketing
Section 1 : Etude de l’offre ................................................................................................................ 16
Section 2 : Etude de la demande ........................................................................................................ 19
Section 3 : Stratégie marketing .......................................................................................................... 28
Chapitre 2 : Etude technique
Section 1 : Description du produit proposé ........................................................................................ 36
Section 2 : Description du processus de fabrication .......................................................................... 37
Chapitre 3 : Etude économique et financière
Section 1 : Construction du plan de financement initiale .................................................................. 51
Section 2 : Compte de résultat prévisionnel....................................................................................... 57
Section 3 : Plan de trésorerie.............................................................................................................. 60
Section 4 : Bilan d’ouverture ............................................................................................................. 61
Section 5 : Plan de financement ......................................................................................................... 61
Section 6 : Indicateur de rentabilité ................................................................................................... 62
Chapitre 4 : Etude juridique
Section 1 : Choix de la forme juridique ............................................................................................. 63
Section 2 : Formalités juridiques de constitution ............................................................................... 66
Section 3 : Statut de la société ........................................................................................................... 67
Conclusion......................................................................................................................................... 72
Lexique .............................................................................................................................................. 73
Bibliographie .................................................................................................................................... 75
Webographie..................................................................................................................................... 75
Annexes ............................................................................................................................................. 76
REMERCIEMENTS

Ce travail a été réalisé grâce à la participation de nombreuses personnes que le bon DIEU a
mises sur notre chemin. Nous voulons donc leur exprimer notre profonde reconnaissance du
fait qu’elles aient apporté une pierre dans la construction de ce projet de création d’entreprise.

Nous voulons adresser nos remerciements d’abord au corps administratif, en particulier à


Monsieur Esnel IYEMBIT, Président Fondateur de l’African University of Management qui,
avant et pendant l’élaboration de ce travail a su nous donner des précieux conseils. C’est un
grand homme pour nous un modèle, un leader, un manager et un entrepreneur accompli.

Notre profonde gratitude à l’endroit de, messieurs Paterne NGOYE BANAKA, Mahamat
OUMAR pour leur sagesse disponibilité et leur contribution, chacun dans son domaine de
compétence respectif.

Nous voulons aussi remercier l’équipe « 2B Winners », et particulièrement messieurs Bernard


REKOULA et Parfait EKOMI pour leurs conseils qu’ils nous ont prodigués tout au long de
la rédaction de ce projet.

Nous voulons également remercier nos compagnons de promotion, pour les trois belles années
d’apprentissage, du vivre en société, et pour leur appuie.

Nous voulons aussi remercier toutes les personnes rencontrées lors de nos études sur le terrain,
pour le temps qu’elles nous ont accordées.

Enfin, pour compléter l’anneau, nous voulons bénir la famille BOUSSOUGOU IKAPI pour
son soutien moral et financier. Elle a cru en notre personne et a su nous encouragé jusqu’au
bout de cette aventure professionnelle. A tous nous, vous disons merci.
DEDICACES

Aujourd’hui, nous voulons honorer deux personnes exceptionnelles, remplies d’amour pour eux et pour leurs
prochains, pleins de simplicité et de grandeur, ces personnes, qui sont l’objet de joie dans notre cœur, ont
marqué et installé une pierre principale dans la construction de notre vie.

Un homme et une femme spéciaux qui, dès notre jeune âge, ont su nous éduquer, comprendre, écouter et
financé nos études jusqu’à ce jour.

Nous dédions donc, spécialement ce travail, à M. BOUSSOUGOU IKAPI Bernard et son épouse Madame
BOUSSOUGOU Marie Yvonne en guise de reconnaissance de leurs bienfaits. Merci d’avoir cru en notre
personne, de vous être sacrifiés pour notre réussite, notre avenir, de nous avoir fait bénéficier de vos conseils,
vos encouragements, votre rigueur, vos connaissances et votre bienveillance.
AVANT-PROPOS

Les situations socio-économiques des pays africains sont des problèmes qui paraissent insolubles, malgré les
politiques mises en place, parfois sous le contrôle ou l’appui des institutions internationales. Les populations
ne bénéficient pas souvent, de ces politiques décidées hors de nos frontières dont les fameux experts ne
connaissent nos pays qu’à travers des rapports.

Cependant, les pays africains comprennent, de mieux en mieux, que seuls les africains, eux-mêmes, peuvent
booster le développement socio-économique du continent. Voilà pourquoi, dans tous les pays africains, des
initiatives, tant publiques que privées, sont perçues avec la mise en place des universités ou écoles supérieurs
d’enseignements professionnels, prenants en compte les besoins des entreprises, pour former non seulement
des cadres qualifiés, mais des leaders dans la prise en main du tissu économique de nos pays.

L’African University of Management (AUM), créée en 2013 à Libreville, est l’une de ces initiatives. C’est
une université qui offre des formations pluridisciplinaires répondant aux standards internationaux. Mais
surtout, AUM incite tous les étudiants, en troisième année de licence et quel que soit la filière choisie, d’avoir
un projet de création d’entreprise, conformément à sa devise « un étudiant, une formation et un projet ».

AUM collabore largement avec les autorités de l’état pour l’amélioration du Système Educatif National et à
la formation des jeunes, conformément à la loi n° 021/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale
de l’Education, de la Formation et de la Recherche.

L’AUM cultive l’esprit d’excellence, voilà pourquoi, petit à petit, elle se hisse au plus haut niveau parmi les
autres universités ou grandes écoles du Gabon. L’Afrique en général, et le Gabon en particulier, a besoin des
hommes et des femmes très bien formés, polyvalents, pour pouvoir être des leaders accomplis ou des forces
de propositions dans les différents postes de responsabilité qu’ils occuperont durant leur vie professionnelle.
AUM est cette université, avec son offre d’enseignements innovent, permet aux jeunes gabonais ou d’autres
pays, de se réaliser, pour devenir, des hommes et des femmes dont l’Afrique a besoin pour amorcer son
développement.
LISTE DES TABLEAUX ET DIAGRAMMES

La figure n°1 représente les différents types de bassins ……………………………………37

La figure n°2 représente la distance appropriée entre les rizières et les maisons ………….38

La figure n°3 représente les risques liés aux prédateurs………………………………….…39

La figure n°4 représente les dimensions de l’étang-refuge…………………………………39

La figure n°5 représente l’entrée et la sortie d’eau dans la rizière…………………………..40

La figure n°6 représente le grillage à installer à la sortie d’eau…………………..…………40

La figure n°7 représente la compostière…………………………………….………………..40

La figure n°8 représente un bassin rizipiscole ……………………………………………...41

La figure n°9 représente le nombre d’alevins à mettre dans une rizière………..……………42

La figure n°10 représente les différents types de cultures……………………...……………42

La figure n°11 représente comment empoissonner un bassin……………………..…………44

La figure n°12 représente comment empoissonner une rizière…………….............................45

La figure n° 13 représente les conseils sur les horaires de nutrition des poissons……............45

La figure n° 14 représente la quantité de nourriture journalière……………………….…......45

La figure n° 15 représente des poissons dans l’étang-refuge au moment de la récolte….…...40

La figure n° 16 représente la rizière au moment de la récolte………………….…………….48

La figure n° 17 représente la récolte des poissons dans l’étang-refuge………………………48

La figure n° 18 représente rendement piscicole dans une rizière quelconque…………….….49

La figure n° 19 représente le rendement piscicole dans une rizière fertilisée…………….…..50


RESUME

L’idée de notre projet est d’0ouvrir une ferme rizipiscicole dans la commune de Tchibanga, province de la Nyanga
dans le but d'offrir aux populations gabonaises, du poisson de qualité, à des prix accessibles. La méthode de culture
permet d’élever des poissons dans une rizière, augmentant les rendements. C’est une méthode de culture encore
méconnue dans notre pays.

C’est une idée qui vient suite aux constats faits sur les plans économiques, sanitaires et environnementaux.
L’importation excessive, la présence de produits chimiques dans les aliments et le problème lié à l’utilisation des
produits phytosanitaires dans les productions, sont des problèmes auxquels ce projet vient répondre.

Ce projet viendra premièrement apporter une solution à l’importation excessive de produit alimentaire par le fait que
le cycle de production se déroule sur le territoire national. Cette importation qui est aujourd’hui décrié par le
gouvernement gabonais.

Deuxièmement, la culture se fait sans produit chimique. Les aliments n’auront alors pas la présence de composants
chimiques en eux. De plus, elle n’affecte pas alors l’environnement. C’est donc des produits de qualité et bio que ce
projet offrira à la population gabonaise. Enfin, ce projet permettra également de créer des emplois.

Ce projet s’inscrit alors dans le plan stratégique du gouvernement gabonais qui cherche à promouvoir
l’entreprenariat en général, et l’entreprenariat agricole en particulier, avec pour exemple majeur le « Projet Graine ».

Face à la concurrence d’entreprises extérieures, nous disposons d’atouts multiples, comme par exemple le fait
d’avoir un produit de qualité, un prix d’achat bon marché et le fait de produire sur le territoire gabonais.

Pour le lancement de notre projet nous avons des apports incorporels, corporels et financiers. Celle-ci s’élève à un
montant de 20.347.427 FCFA, ce qui servira à l’entreprise d’acquérir les biens relatifs au démarrage de son activité.
INTRODUCTION

La population mondiale augmente d’une façon exponentielle et celle de l’Afrique encore plus. En
effet le monde compte 7,5 milliards (2017) de personnes, dont 1,2 milliards pour l’Afrique (2016).
Et le problème de l’alimentation des populations est devenu un grand problème pour les différents
leaders des pays du monde, surtout dans les pays en voie de développement, tels que la plupart des
pays d’Afrique qui peinent à nourrir leurs populations.

Les raisons qui font en sorte que les états africains rencontrent des difficultés pour subvenir aux
besoins de leurs populations en matière d’alimentation sont nombreuses :

Les crises dans certaines zones du continent africain avec leurs corollaires de déplacés et de
réfugiés, engendrant tous les problèmes liés à la famine et à la pauvreté ;
Le manque de volonté politique ne permettant pas souvent la mise en place des politiques
agricoles audacieuses, innovantes pour pouvoir augmenter ou améliorer les productions
agricoles ;
La progression du désert dans certaines régions, accentuée par le réchauffement climatique
pose de sérieux problèmes aux populations qui ont pour seul occupation l’agriculture ;
L’industrialisation de la production agricole favorisant des monocultures ;
Le gaspillage des denrées alimentaires dans les pays plus ou moins nantis ne contribue pas
aussi à une distribution rationnelle et équitable de la production.

Mais le domaine agricole n’est pas le seul domaine touché par ces difficultés. D’autres domaines tels
que l’élevage piscicole, avicole, des bovins ou des ovins, sont aussi concernés.

Ainsi, la diminution des stocks de poissons à l’état sauvage provoquée par la pêche industrielle. Les
produits chimiques, souvent toxiques, utilisés pour l’élevage extensif à haut rendement certes,
constituent un danger tant sur les plans sanitaire, économique et environnemental.

En conséquence, de nombreux pays ont pris ou prennent conscience de ces problèmes. Des
expériences sont réalisées à travers le monde, pour pouvoir augmenter et améliorer les productions
agricoles, animales ou poissonnières, la recherche des espèces de tous genres moins sensibles aux
maladies, le croisement des espèces animales ou végétales, ou encore l’aquaculture avec comme règle
principale, la non utilisation des produits chimiques dangereux pour l’homme et l’environnement.

Ainsi, la rizipisciculture qui est la culture du riz et du poisson dans un bassin commun, est une
adaptation de l’agroforesterie aux écosystèmes agricoles. Basée sur l’intégration des produits et des
déchets agricoles, c'est un exemple de réussite agronomique. Elle permet une valorisation de l'eau
que contient la rizière. De plus, cette association offre de nombreux avantages pour le maintien d’une
haute production rizicole tout en permettant l’élevage des poissons, bien qu’elle nécessite une
diminution en surface de riz cultivé à cause des aménagements spécifiques indispensables. Cette
forme d’élevage assure néanmoins, une diversification et une augmentation de la production et, en
même temps, constitue une source de protéines pour l’homme.

Face aux problèmes liés à l’utilisation massive de produits chimiques, la rizipisciculture connait un
développement certain dans les pays asiatiques et certains pays africains au cours des années 1980 à
1990. Elle favorise des espèces de poissons autochtones au lieu des espèces élevées industriellement.
Elle présente l’avantage d’accroître les rendements rizicoles tout en fournissant à l’éleveur un revenu
complémentaire pour une mise en œuvre relativement peu coûteuse. En effet, la récolte de riz, malgré
la diminution de la surface repiquée, reste la même ou augmente par rapport aux systèmes culturaux
non intensifs. Cela est permis par les actions bénéfiques des poissons qui assurent une diminution des
mauvaises herbes, une bonne fertilisation et une meilleure oxygénation du sol, une action équivalente
au binage qui favorise le tallage de la plante.

Ainsi, nous voulons vivre cette expérience chez nous, au Gabon, car elle a réussi dans beaucoup de
pays et a démontré qu’il est possible de produire des aliments seins à moindre coût et de permettre à
leurs promoteurs de participer, d’une façon simple et efficiente, non seulement à la préservation de
l’environnement mais également au développement économique de leurs pays et à l’amélioration des
moyens d’existence de leurs compatriotes, tant en qualité qu’en quantité.

Dans cette étude, nous présenterons tout d’abord l’idée, le promoteur et le partenaire principal, ensuite
nous ferons le point de l’étude markéting, l’étude technique ; l’étude économique et financière, pour
terminer par le caractère juridique de notre projet.
Chapitre préliminaire :
Présentation de l’idée du
promoteur
Dans ce chapitre, nous commencerons par présenter l’origine de l’idée de ce projet et pourquoi ce
choix. Nous terminerons par la présentation des acteurs du projet.

Section 1 : Origine de l’idée

L’idée de ce projet part des constats qui ont été faits, en Afrique en général et particulièrement dans
notre pays le Gabon. En effet, notre pays, grand importateur des denrées alimentaires (près de 1,5
milliard de dollars de denrées alimentaires) est parmi ceux qui subissent les effets liés aux
importations, qui paraissent régler les problèmes de l’alimentation, mais cachent en réalité des grands
problèmes liés à l’environnement, à la santé et à l’économie.

1.1- L’économie

Depuis quelques années, le monde et particulièrement l’Afrique, connait une croissance


démographique exponentielle. Les Etats ont du mal à nourrir leurs populations et mettent ainsi de
grosses sommes d’argent dans l’importation de denrées alimentaires. Notre pays, le Gabon dont la
production agricole est quasi nulle (quatre cent quatre-vingt-quinze mille hectares utilisés pour 5,2
mégas hectares de terres disponibles), et ce malgré les efforts du gouvernement pour booster le secteur
agricole, subit pleinement les problèmes de manque d’autosuffisance alimentaire.

Lors du Forum des investisseurs organisé par la Banque islamique de développement et le Fonds
gabonais d’investissements stratégiques tenus à Libreville du 9 au 10 Mai 2016 à Libreville, Madame
Madeleine Berre (Ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés) a
déclaré : «Les potentialités d’investissements de notre économie sont vastes, porteuses de croissance
et de richesse notamment dans les domaines de l’industrie du bois, de l’énergie ou encore de
l’agriculture où, notre objectif reste de réduire la facture globale d’importations ; car nous
continuons d’importer près de 1,5 milliard de dollars de denrées alimentaires chaque année.»,

D’après la ministre, cette situation obère les capacités de reconstitution des réserves de change du
pays non sans contribuer à l’évasion des possibilités de création d’emplois.

Pour ce qui concerne les vivres, le pays importe 600 000 tonnes de banane-plantain du Cameroun.
Les statistiques de la Direction générale des douanes et des droits indirects indiquent que le pays a
importé 122,5 millions de tonnes de viandes animales de l’Amérique et de l’Asie dont 24,2 millions
de tonnes de découpes de viande de bœuf et plus de 10 millions de tonnes de viande porcine et
87,7 millions de tonnes de viande de poulet en 2016. Quant aux poissons, l’état importent entre
8000 à 11000 tonnes pour 55,5 milliard de FCFA afin de combler le déficit dans ce domaine.
Nous constatons que malgré les potentialités de son sol et de son système hydrologique, le pays
n’arrive pas ni à booster l’agriculture et l’élevage, ni organiser le système de pêche ou de pisciculture
pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

1.2- La santé

La production des denrées alimentaires à grande échelle utilisant des produits chimiques (pesticides,
insecticides..), nocifs pour l’homme, les longs trajets nécessaires pour le transport de ces produits, le
risque de coupure de la chaine frigorifique et le manque de scrupules de certaines entreprises
internationales, constituent un danger pour les populations qui consomment ces aliments avec le
risque des épidémies de tous genres qui peuvent entraîner des problèmes de santé publique, sans
oublier les différentes pathologies qu’attrapent les agriculteurs, exposés à ses produits tous les jours.

L'OMS met en garde contre les dangers directs et indirects liés d'une part à l'utilisation de pesticides,
d'autre part à l'exposition aux pesticides. En 1990, un rapport de l'OMS identifiait 220 000 décès dus
aux pesticides, dont 91 % par suicide. À l'échelle mondiale, 30 % des suicides ont lieu par
empoisonnement aux pesticides, notamment dans les zones rurales des pays en développement. Selon
une revue de littérature de l'université de Lund (Suède) de 2013, qui s'appuie notamment sur la source
précédente, environ 200 000 personnes meurent chaque année d'intoxication aigüe par des pesticides.
En 2004, un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de l'Organisation des Nations
Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et du Programme des Nations Unies pour
l'Environnement (PNUE) cite un chiffre de 1990 qui estimait la mortalité des agriculteurs à 220 000,
dont 99 % dans les pays en développement, alors que pourtant ceux-ci n'utilisaient que 25 % des
pesticides vendus dans le monde.

En 2017, un rapport d'experts auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies reprend le
chiffre de 200 000 décès dus aux pesticides et plaide pour un nouveau traité global sur l'utilisation
des pesticides, présentés comme non indispensables. Selon les auteurs, l'utilisation excessive des
pesticides contamine les sols et la ressource en eau et représente une menace pour l'environnement,
la santé et la production agricole elle-même.

1.3 - L’environnement

Avec l’industrialisation de l’agriculture, les agriculteurs, pour augmenter leur production, voire leurs
bénéfices, utilisent abondement les produits chimiques tels que les engrais chimiques, les pesticides
et insecticides, nocifs pour la santé des consommateurs et l’environnement. L’usage de ses produits
a atteint nos régions.

En effet, tout ce qui est consommé au Gabon, en matière de vivres frais (produit maraichers), légumes,
fruits sont cultivés à l’aide des engrais chimiques. Certains produits chimiques, comme le gliphosate,
font polémique en Europe pour leur suppression.

L'essentiel des produits phytosanitaires aboutissent dans les sols (directement ou via la pluie après
évaporation dans l'air). Les risques pour l'environnement sont d'autant plus grands que ces produits
sont toxiques, utilisés sur des surfaces et à des doses/fréquences élevées et qu'ils sont persistants et
mobiles dans les sols.

Tout insecticide utilisé dans le milieu naturel a un impact écologique, plus ou moins important selon
son efficacité, sa toxicité plus ou moins ciblée et sa rémanence dans l'environnement, même s'il s'agit
d'un produit dit d'origine naturelle ou microbienne.

Aussi, soucieux d’apporter sa contribution à cette problématique, notre projet répond par l’utilisation
de méthodes de cultures naturelles et saines, qui ont déjà porté leurs fruits dans des pays tels que la
Thaïlande (Asie) et Madagascar (Afrique). La maitrise des moyens de transport avec des trajets peu
longs, permettra à nos clients de consommer des produits frais et bio.

Section 2 : Pourquoi ce choix

Le choix du projet trouve ses sources dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

En effet, le Gabon est un grand importateur des produits alimentaires ; la production rizicole n’existe
pas, malgré la reprise de cette culture dans la commune de Tchibanga par la Coopérative
Agrobusiness d’AUM. L’existence de quelques fermes piscicoles, sans grande envergure dans
quelques endroits du Gabon ne suffit pas à alimenter le marché national. D’où l’importation de ces
produits et autres.

La méthode de production choisie est nouvelle et innovante : elle permet de produire le poisson et le
riz dans un même bassin occasionnant ainsi un plus grand rendu lors des récoltes.

L’objectif de développement durable n°2 du Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD) favorise l’agriculture durable pour l’autosuffisance alimentaire des populations dans le but
d’éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition.
De plus, c’est une méthode qui respecte l’environnement. Les produits chimiques nuisibles à l’homme
et à la nature ne sont pas utilisés lors de la production. Elle respecte alors l’objectif de développement
durable n°12 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), qui demande aux
entreprises de produire de manières responsables en réduisant l’impact de leur empreinte écologique
dans une production plus saine.

En tant que partenaires de la Coopérative Agrobusiness d’AUM qui s’est lancée dans la culture du
riz, notre projet consistera à introduire l’élevage des poissons dans ses bassins rizicoles.

Pour l’instant nous sommes au niveau de la rédaction du business plan et de la recherche de


financement. Nous comptons débuter nos activités à l’horizon 2019. Aussi sommes-nous à la
recherche des mécènes qui peuvent contribuer de près ou de loin à la matérialisation de cette vision.

Objectifs

Les objectifs de ce projet de création d’entreprise sont multiples, et sur tous les plans :
environnemental, économique, sanitaire et social. Ces objectifs sont aussi définis à court, moyen et
long terme.

Sur le plan environnemental, loin des productions agricoles et piscicoles utilisant des produits
chimiques, notre production sera totalement écologique. Elle n’impactera pas négativement
la nature.

Sur le plan économique, elle permettra une baisse de l’importation des produits alimentaires
riz et poisson, ainsi l’Etat réduira les enveloppes budgétaires allouées aux dépenses colossales
dues aux importations des denrées alimentaires ; les sommes économisées pourront être
injectées dans d’autres secteurs tels que l’éducation, la santé, les infrastructures…

Sur le plan sanitaire, nos produits viseront à favoriser une alimentation saine, car aucun
produit chimique ne sera utilisé, tant pour le riz que pour le poisson. Nous visons par ces
techniques, à mettre à la disposition des consommateurs, des produits propres, les écartant
ainsi de produits étrangers dont les conditions de productions et de transport ne respectent pas
souvent les lois et normes d’hygiènes.

Sur le plan social, la mise en place de ce projet permettra la création des emplois dans les
villes où les activités de l’entreprise seront présentes. Ainsi, des familles entières vivront assez
aisément, sans crainte pour le lendemain.
A court terme

Dans l’immédiat, nous souhaitons gagner environ 30% des parts du marché local de la commune de
Tchibanga et celles des communes d’Akanda, Libreville et Owendo. Bien que la production soit faite
dans la ville de Tchibanga, Libreville et sa périphérie, étant de zones à forte densité, constituent un
grand pouvoir d’achat. C’est naturellement qu’elles ont été choisies comme les lieux principaux de
ventes de nos produits.

A moyen terme

Nous souhaitons créer d’autres circuits de vente afin de satisfaire la demande sur la dorsale reliant la
ville de Tchibanga à celle de Libreville. Nous créerons ainsi de nouveaux points de vente à Ndendé,
Mouila, Fougamou, Lambaréné, Ndjolé.

A long terme

Nous envisageons créer de nouveaux bassins dans l’Est et le Nord du Gabon. En effet, nous
souhaiterons nous implanter soit à Makokou, Oyem, Franceville ou Koulamoutou, si les conditions
climatiques et environnementales le permettent, pour pouvoir couvrir la zone Nord-Est et Sud-Est de
notre pays. Ensuite, nous envisageons exporter nos produits alimentaires qui sont aussi grandement
consommés dans les autres pays. Le marché, principalement visé, est celui de la sous-région (CEAC),
où les productions nationales en poissons est quasiment insuffisante.

Section 3 : Présentation du promoteur et du principal partenaire

3.1- Le promoteur

Etat civil

Né le 2 octobre 1997 à Libreville, il est un jeune étudiant gabonais, célibataire, vivant dans la
commune d’Akanda, précisément au quartier Okala.

Formation et diplôme

Son parcours scolaire commence en 2000, au « Complexe Scolaire Saint-David », en pré-primaire.


Suite aux réformes de l’Etat en 2006 qui visaient à fermer les écoles pré-primaires et primaires ne
remplissant pas les conditions adéquates pour l’études des élèves, à partir de l’année scolaire 2006-
2007, il continue sa scolarité au Complexe Scolaire « Guide de nos Enfants », où en 2008, il obtient
son Certificat d’Etudes Primaires (CEP) et le concours d’entrée en 6ème, au « Collège Calasanz ».

A partir de l’année académique 2008-2009, il commence ses études du premier cycle au Collège
Calasanz, où il passe quatre (4) ans, avec au final l’obtention de son Brevet d’Etudes du Premier
Cycle en 2012.

Le « Collège Calasanz » ne possédant pas le cycle littéraire pour le second cycle, il est donc transféré
au « Collège Notre Dame de Quaben », pour y finir son parcours secondaire. C’est ainsi que le 8
août 2015, il obtient le diplôme qui marquait la fin de ses études secondaires, le Baccalauréat, série
A1.

A la suite de l’obtention du Baccalauréat, il s’inscrit en 2015 à « l’African University of


Management (AUM) » pour suivre une formation en Stratégie et Communication, option Marketing
des services, médias et communication.

Expériences professionnelles et autres activités

Sur le plan professionnel, sa première expérience sera son rôle de chargé des affaires académiques de
l’Assemblée Générale des Etudiants (AGE) de décembre 2015 à Janvier 2016. Au cours de cette
période, il est également membre du comité communication pour l’événement de fin d’année de
l’université nommé « AUM Student’s Day ».

Le mois de juillet 2016 il effectue un stage en tant qu’infographe au sein de l’incubateur


« Cyberschool-Entrepreunariat ». Ce même mois, il réalise également un plan de communication
avec d’autres étudiants pour une maison de décoration.

En 2017, il est d’abord volontaire pour la Coupe d’Afrique des Nations 2017 du 15 janvier au 8
février. Parallèlement, dans le milieu estudiantin, de janvier à décembre 2017, il occupe le poste de
secrétaire général de la « Junior Entreprise », et coordinateur général de la deuxième édition de
l’événement « AUM Student’s Day ». Et depuis Août 2017, il effectue un stage dans une société de
production audiovisuel du nom de « 2B Winners ».

Il est également créateur et « community manager » des pages Facebook et Instagram de « La


Panenka », une page d’actualités footballistiques, et commissaire aux comptes de l’association
« Seconde Chance », une association à caractère social, prônant l’insertion des jeunes.
Compétences

Dans le domaine des TIC, il a des connaissances dans plusieurs logiciels informatiques. Dans la
bureautique, il utilise les logiciels Word, Powerpoint et Excel. Dans le milieu de l’infographie, il
utilise les logiciels Photoshop, Illustrator, InDesign, Lightroom et Première Pro. Il utilise aussi
l’outil Sphinx pour la réalisation d’études de marché.

Compétences linguistiques

Sur le plan linguistique, le français étant la langue officielle du Gabon, c’est naturellement qu’il le
parle, le lis et l’écrit. Il parle, lis et écrit également l’espagnol.

Nous pouvons affirmer que notre idée est pertinente et innovante car le Gabon a des gros problèmes
d’autosuffisance alimentaire par manque d’une agriculture adéquate.

Notre structure, associée à la culture du riz, par la « Coopérative Agrobusiness d’AUM », et à notre
ferme volonté de réussir, permettra à notre pays de se mettre sur le chemin de l’autosuffisance
alimentaire.

3.2- Le partenaire

La « Coopérative Agrobusiness d’AUM » est notre principal partenaire. Elle excelle dans la culture
du riz. C’est grâce à ses bassins rizicoles que nous nous lançons dans cette aventure, par l’introduction
de la rizipisciculture dans notre pays.

La « Coopérative Agrobusiness d’AUM » est partenaire de plusieurs organisations nationales et


internationales tels que :
Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et des ressources halieutiques ;
L’institut de recherches agronomiques du Gabon ;
Les laboratoires de l’institut Régional du Génie industriel, des Biotechnologies et
Sciences Appliqués (IRGIB-AFRICA) ;
L’AGANOR : Agence gabonaise de Normalisation ;
AGMCQ, Agence Gabonaise des Mesures et du Contrôle de Qualité.

De toutes ces organisations partenaires, notre entreprise profitera et gagnera une expérience certaine.
C’est un atout supplémentaire et un gage de qualité du produit que nous offrirons à nos futurs clients.
Nous avons aussi comme objectif de tisser des partenariats avec la FAO et l’APDRA, deux
organisations internationales ayant déjà soutenu des projets rizipiscicole en Afrique et en Asie
Chapitre 1 :
Etude marketing

*
Les points que nous aborderons dans ce chapitre sont la description de notre produit, et son processus
de fabrication.

Section 1 : Etude de l’offre

1.1- Présentation de la concurrence

Dans le domaine de l’agriculture, le Gabon souffre des problèmes de l’autosuffisance alimentaire.


Notre projet vise donc à satisfaire une part importante du marché national par la production du riz
(effectuer par la coopération agrobusiness d’AUM) et le poisson (carpe ou tilapia) produite par notre
entreprise.

Nous ne pouvons pas nous lancer dans cette affaire sans tenir compte de la concurrence qui sera très
acerbe vis-à-vis de notre produit. Nous ferons face à deux concurrents directs qui sont :

Les entreprises, grandes importatrices des produits alimentaires (riz, poissons…)


Les vendeurs en gros et en détail (supermarchés, grosses épiceries, boutiquiers des
quartiers) ;
La pêche locale ordinaire qui n’aura pas une incidence importante sur notre produit :
la carpe de Lambaréné, de Gamba (production faible, vente à la volée).

Ces entreprises maîtrisent bien sûr le secteur de la distribution et ont des grandes capacités
financières. Cependant, elles n’ont aucune vision, à long terme, de produire sur le sol gabonais, et
leurs produits importés sont souvent de sources douteuses.

1.1.1 Forces et faiblesses de la concurrence

Forces Faiblesses

Connaissance du marché Pas de contact direct avec les


Pêche industrielle consommateurs
Notoriété et ancienneté Mode de production inconnue (pays de
Chiffre d’affaires important et provenance et mode de production non
grande capacité d’investissement inscrit sur emballage)
Maîtrise des canaux de distribution Pêche de manière artisanale (carpe de
Lambaréné)

1.1.2- SWOT de l’entreprise

Forces Faiblesses

Proximité avec la clientèle Part de marché difficile à gagner du fait


Très bonne qualité du Produit de la notoriété des entreprises
Prix attrayant concurrentes
Elaboration d’une bonne stratégie Manque de maîtrise du réseau de
marketing distribution
Non disponibilité des ressources
financières
Mauvaise utilisation des fonds
Non satisfaction de la demande

Opportunités Menaces

Politique de protection de Menaces liées au conflit foncier


l’environnement ; (acquisition des documents administratifs
Expansion du champ de production de propriétés ou de titre foncier) et aux
(ouverture des bassins dans d’autres agents de contrôle sanitaire ;
villes) ; Risques politiques : Manque de volonté
Partenariat avec les institutions étatiques politique en vue d’un environnement
Projet relevant de l’utilité publique ; stimulant des affaires ;
Lutte contre la pauvreté ; Défaillance des appareils de conservation
Participation à la politique du Indifférence des autres acteurs du
gouvernement pour atteindre site (manque de coopération) ;
l’autosuffisance alimentaire. Rapport entre l’entreprise et ses
partenaires (rupture de contrat) ;
Cependant, en dehors de la concurrence évoquée plus haut, nous ferons aussi face, comme toute
entreprise, à des menaces ou risques que nous devons prendre en compte et auxquelles nous devons
donner des réponses.

Faiblesses Solutions envisagées

Acquisition des fonds nécessaires avant début

Non disponibilité des ressources financières des activités (prêts bancaires, partenaires

Mauvaise utilisation des fonds associés)

Mauvais suivi des budgets Mise en place d’un manuel de procédure


administratif et financier avant début des
activités
Respect d’un plan de trésorerie

Risques politique et juridique dues à Acquérir tous les documents administratifs des
l’existence de la coopérative agricole de propriétés
l’AUM (risques indirectes) Mise en place d’une politique de lobbying
auprès des institutions de l’Etat concernés

Non satisfaction de la demande Mise en place d’une bonne stratégie markéting


Maîtrise des circuits de vente
Equipe dynamique et qualifiée pour la
production

1.2- Les produits de la concurrence

Dans le domaine qui nous concerne, c'est-à-dire le poisson, en dehors de la carpe, nous ferons face à
d’autres types de poissons vendus sur le marché. Ces poissons de mer tels que : le capitaine, le bar,
le maquereau, la dorade… sont aussi très prisés par la population. Les prix de ces produits varient
entre 1400 et 3000 f cfa le kg (marchés locaux). Les prix élevés de certains (capitaine, mérou, dorade :
environ 3000f le kg) constitue un handicap certain pour les foyers à faible ou sans revenu.

Certains poissons d’eau douce ou de mer sont, soit transformés en poissons salés, soit fumés et sont
très prisés, même au-delà de nos frontières. Le prix du poisson salé oscille entre 4500 à 5000 fcfa le
kg (marchés locaux, épiceries), le poisson fumé entre 1000 et 2000 f cfa le tas avec des quantités très
faibles de poissons (deux ou trois petits poissons) ; insuffisant pour une grande famille. Toutefois, les
prix élevés de ces produits ou des quantités faibles par tas ne permettent pas, aux populations, de se
les procurer facilement.

Avec une bonne politique markéting, nous surmonterons les difficultés liées à cette concurrence.

Section 2 : Etude de la demande

2.1- Présentation de la problématique et des objectifs de la recherche

Comme méthode de l’étude nous avons opté pour l’étude de marche car c’est un moyen assez facile
pour recueillir des données et d’être en contact direct avec les futurs clients de notre entreprise.

L’étude de marché est un travail de collecte et d'analyse d'informations ayant pour but d'identifier les
caractéristiques d'un marché et d’en comprendre son fonctionnement. Il s’agit d’une activité
typiquement mise en œuvre dans le cadre de la démarche marketing de l’entreprise permettant à celle-
ci de cerner les attentes de ses futurs clients, notamment leurs besoins, mais aussi de réduire les
risques d’échec en évitant de chercher à vendre un produit ou un service inutile.

2.2- Présentation de l’échantillon (Rapport d’enquête)

La population étudiée

La population sur laquelle s’est portée notre étude, est la population de la ville de Libreville, car c’est
dans cette ville que notre produit sera disponible principalement. Cette ville, qui est non seulement la
plus peuplée du pays, abrite aussi plus de la moitié de la population gabonaise. Elle compte près de
967 095 habitants. C’est donc un lieu où le circuit d’achat est très fort.

L’échantillon sélectionné

Notre échantillonnage a été choisi selon la méthode des quotas qui est la méthode la plus utilisée
pour s’assurer de la représentativité d’un échantillon. Nous avons choisi notre échantillon en fonction
de leur âge, leur catégorie socio-professionnelle et leur lieu de résidence. L’âge minimum de
l’individu devait être de 18 ans, car sur le territoire gabonais, c’est à partir de cet âge qu’une personne
commence à être responsable au regard de la loi. Les lieux de résidence choisis ont été les communes
de Libreville, Akanda et Owendo, car les premières populations que nous ciblons, sont celles de ces
communes.

Le mode d’administration
Le mode d’administration choisi est l’entretien en face-à-face. Nous l’avons choisi car ce mode
d’administration d’être en contact direct avec les potentiels clients de notre entreprise. Cette méthode
a aussi présenté quelques inconvénients. Certains prospects étaient réfractaires, d’autres refusant
catégoriquement de nous entendre. Pour certains, le problème était lié au problème politique que
traverse en ce moment le Gabon. Certains y voyaient là une manœuvre du pouvoir, visant à recueillir
des informations personnelles sur les individus. Pour d’autres, ils ont mentionné le fait que le temps
ne leur permettait pas de s’arrêter. Malgré cela, nous avons pu récolter 402 avis. Nous nous sommes
rendus dans différentes artères des communes d’Akanda et Libreville où nous avons pu interviewer
376 personnes, pour recueillir leurs avis sur l’ouverture future de notre ferme. Les avis des 37
personnes restantes ont été recueillis par le canal du Web.

La méthode dépouillement

Comme méthode dépouillement, nous avons choisi le tri simple, effectué par dépouillement
automatisé. Pour cela, nous nous sommes servis du logiciel d’enquêtes et d’analyse de données
Sphynx. Ce logiciel nous a permis d’obtenir des données statistiques sur l’ensemble des questions qui
ont été posées aux personnes interviewées.

Les méthodes d’analyses

Pour analyser les informations obtenues, nous nous sommes servis des résultats produits par le
logiciel Sphynx. Grace aux données statistiques et aux graphiques, nous avons avoir un aperçu de
l’avis de notre échantillon. Il nous a ainsi été plus facile d’interpréter les résultats.

2.3- Analyse des données


L’enquête que nous avons réalisée montre à suffisance que le poisson est très demandé, très
consommé et que le marché n’est pas saturé, malgré l’importation massive de ces produits, l’existence
de quelques centres de pêche et l’existence de quelques fermes piscicoles, sans oublier « la carpe de
Lambaréné ».
Observation n° 1 : Consommation du poisson

1,00% 0,50%
Non répons e
Oui
Non

98,51%

Ces résultats montrent que le poisson, quel que soit l’espèce est un aliment très consommé au Gabon
(98,51%). Le poisson fait donc partie intégrante des habitudes alimentaires de la population.

Observation n° 2 : Lieu d’approvisionnement

52,24%
49,25%

39,80%

9,70%

1,24% 1,00%

N on répons e Grandes D étaillant du C om mande Marché Autres


s urfaces quartier s péciale

Ici, nous constatons que les principaux lieux d’approvisionnement sont les grandes surfaces (52,24%)
et les détaillants du quartier (49,25%). Les populations ont aussi recours à des commandes spéciales
(9,70%), elles donnent de l’argent à des personnes qui font le voyage dans des villes telles que
Mayumba et Lambaréné pour se ravitailler en poisson.
Observation n°3 : Méthode de livraison

9,22% 4,27%
Non répons e
Grandes s urfaces
29,35% Détaillant du quartier
Livraison à dom icile
Autres

32,94%

24,23%

Le graphique nous montre que 48,01% des choix se sont orientés vers la livraison à domicile,
qui n’est pas encore réellement effective dans la capitale gabonaise et sa périphérie. Seulement
quelques artisans se baladent dans les rues de la capitale pour pouvoir écouler leur poisson. Les autres
lieux d’approvisionnements choisis sont les grandes surfaces (42,79%) et les détaillants du quartier
(35,32%). Le reste des choix se sont portés en effet vers le marché.

Observation n° 4 : Espèces consommées

4,28% 0,83%
3,56%
Non répons e
15,91% Carpe
31,00%
Bar
Mademoiselle
Tilapia
Dorade
Capitaine
Silure
Autres
8,55%

7,48%
1,43%
26,96%

Au vue de cette étude, il en ressort que la carpe, le tilapia et le bar sont les trois espèces très
consommées par la population gabonaise, respectivement (64,93%, 15,67%, 56,47%). Cela montre
que notre produit est un produit de grande consommation.
Observation n° 5 : Critères de sélections des espèces

Nb. cit.
Valeurs

Le goût 43,13%
Par habitude 25,12%
La chair 17,77%
La disponibilité 6,64%
Le prix 5,69%
La s anté 1,66%
TOTAL 100%

Ce tableau montre les critères de préférence des populations, en matière de poisson. Le goût est le
critère privilégié avec 43,13%. Ce qui pousse ensuite les populations à consommer une espèce à une
autre est la régularité. Elles choisissent leur poisson en fonction de leurs habitudes alimentaires. Le
critère suivant est la qualité de la chair (17,77%), puis la facilité à se procurer le produit (6,64%),
ensuite le prix (5,69%) et pour finir les apports du poisson (1,66%).

Ainsi, notre poisson devra être un produit de qualité pour plaire à la population.

Observation n° 6 : Objectif de l’achat du poisson

1,00% 1,49%
Non répons e
Cons om mation personnelle
Les deux

97,51%

Nous observons que l’achat du poisson est principalement pour la consommation personnelle. Seule
une petite partie de la population s’adonne à l’activité de vente.
Observation n°7 : Connaissance de la méthode de culture

13,18%
Oui
Non

86,82%

Nous avons observé que 86,82 % n’a pas connaissance de ce cette méthode de culture et que 13,18%
a connaissance de cette méthode

Ainsi, la rizipisciculture est une méthode encore méconnue du grand public, la rendant ainsi
innovante.

Observation n°8 : Clients potentiels

14,68%
Oui
Non

85,32%

Le graphique nous montre que 85,32% des potentiels clients sont prêts à consommer des carpes issues
de la rizipisciculture contre seulement 14,68%.

Au sortir de cette analyse, nous retenons que la population est prête à recevoir ce produit une fois sur
le marché, car sa demande semble être très forte.
Observation n°8 : Avis sur la mise en place de la ferme

2,74% 0,25%
Non répons e
Très bonne initiative
Bonne initiative
34,08%
Pas important

62,94%

Ce graphique est un autre élément qui vient en appui à la validation de l’ouverture de cette ferme
rizipiscicole. En effet, 97,02% sont pour l’ouverture de cette ferme, la considérant comme une bonne
action pour la baisse du prix, mais également, comme un vecteur économique en matière de richesse
et de création d’emplois.

Observation n°9 : Attentes des consommateurs par rapport au projet

1,59%
2,79%
6,97%
Qualité
Prix
Pérennité
39,44%
20,72% Dis ponibilité
GRC
Employabilité

28,49%

Pour cette question, elle apporte des réponses sur les attentes des consommateurs sur ce type de projet.
On constate que 39,44% des choix se sont portés sur la qualité. En effet, les populations attendent de
ce projet que le produit, soit de bonne qualité, qu’il ne soit pas nuisible pour leur santé.

Ensuite les voix se sont prononcées en faveur de la réduction des prix avec 28,49%. Les populations
s’attendent à ce que le prix de vente de notre produit soit en deçà de ceux présents sur le marché.
L’attente se situe aussi au niveau de la pérennité de notre entreprise. Les populations veulent que ce
projet soit effectif et qu’il devienne une référence. Le projet ne doit pas s’achever à la phase
élaboration du business plan. Il doit être réalisé, car il peut constituer une source de revenu pour le
pays (impôts, taxes).

Comme derniers éléments, les populations s’attendent à ce que les produits de la marque soit
disponibles à tout moment. Elles veulent également qu’il y ait plus de contacts entre l’entreprise et la
clientèle. Et pour finir, les populations s’attendent à ce que ce projet puisse créer de l’emploi.

2.4- Identification des enquêtés

L’objet de notre étude était la mise en place d’une ferme piscicole, qui produira des poissons 100%
sain. Pour cela nous nous sommes rendus auprès des populations des communes d’Akanda, Libreville
et Owendo, pour recueillir leurs avis sur l’ouverture prochaine de cette ferme. Près de 400 hommes
et femmes, de catégories socio-professionnelles diverses et de différents âges ont été interviewées.

Observation n° 10 : Genre

Mas culin
Fém inin

42,54%

57,46%

Ainsi, les femmes (57,47%) ont beaucoup participé à la collecte des informations avec plus
d’enthousiasme que les hommes, peut-être, parce que ce sont elles qui choisissent les menus du jour
dans les ménages.
Observation n° 11 : Âge des personnes interrogées

0,25%
14,68%
22,39% Non répons e
18-25 ans
26-30 ans
31-40 ans
40 ans et plus

23,38%

39,30%

Sur ce graphique, les 18-25 ans ont répondu à 22,39%, les 26-30 ans à 39,30%, les 31-40 ans à 23,38%
et les plus de 40 ans à 14,68%. Cela nous amène à dire que notre clientèle se situera dans la tranche
d’âge comprise entre 18 ans et 40 ans, presque la population active du pays.

Observation n°12 : Catégories socio-professionnelles

4,48% 0,25%
3,98% 12,94%
Non répons e
8,46%
Sans em ploi
Etudiant
Agent
14,18%
Fonctionnaire
Cadre
Retraité
Entrepreneur

30,85%

24,88%

Nous remarquons qu’il y a 30,85% étudiants, 12,94% chômeurs, 24,88% d’agents, 14,18%
fonctionnaires, 8,46% cadres, 3,98% retraités et 4,48% entrepreneur ont été interrogés. La jeunesse
s’est intéressée à notre projet, c’est aussi l’occasion, pour nous, de faire connaître les produits de notre
terroir à ceux qui seront les cadres et dirigeants de demain.
Observation n°13 : Lieu de résidence

0,75%
14,43%
Akanda
29,10% Libreville
Owendo
Autres

55,72%

Les personnes qui ont été majoritairement interviewées sont celles de la commune de
Libreville (55,72%), principal lieu du circuit d’achat. Puis vient les populations de la commune
d’Akanda (29,10%) et celles d’Owendo (14,43%). Ce qui démontre que notre plan markéting sera
axé principalement sur les communes de Libreville et celle d’Akanda. Voilà pourquoi nous avons
choisie Libreville et sa périphérie comme lieux principaux de notre distribution.

Section 3 : La stratégie markéting


Pour conquérir une grande partie du marché, notre politique consistera à bien présenter nos
produits, en insistant sur la qualité, les coûts, la maîtrise des circuits de distribution et la politique de
vente. Tous ces éléments constituent nos meilleurs atouts.

3.1- Présentation du Logo de l’entreprise

Le logo de notre entreprise met en évidence un poisson et un épi de riz. Ce dessin symbolise ce qu’est
la rizipisciculture. En effet, les bandes vertes tout autour symbolise les limites du bassin, les bandes
bleus, l’eau du bassin, et pour finir le poisson et le riz sans lesquels il n’y aurait pas de culture. Les
neuf (9) bandes bleues, symbolises les neuf (9) provinces du Gabon, car notre entreprise a pour
objectif à long terme de s’implanter sur l’ensemble du territoire national.

Le nom

En bas du dessin nous pouvons lire « NIAMUR » qui est le nom de l’entreprise. Ce nom est
l’assemblage de deux mots en langue « Ipounou », « niame mambe » qui veut dire « poisson » et
« uresi » qui veut dire « riz ». Il s’agit ici de mettre en avant une des langues vernaculaires gabonaise.

Les couleurs

Le choix des couleurs n’est pas fortuit.


Le vert : symbolise l’agriculture et la forêt ;
Le jaune : la couleur de l’épi de riz à la récolte, représente la richesse de ce projet ;
Le bleu : représente l’eau, habitat naturel du poisson.

Le slogan

Le slogan correspondant à notre entreprise est : « Pour une bonne alimentation »

Pour la protection de notre projet, nous irons immatriculer notre entreprise au registre du commerce
national et des sociétés. C’est ce nom qui nous distinguera de nos concurrents et permettra à nos
clients de nous identifier rapidement.

Cependant, pour mieux protéger notre projet, une identification auprès de l’Office Gabonaise pour la
Protection Intellectuelle (OGAPI) et de l’Agence National de Promotion et des Investissements du
Gabon (ANPI Gabon) sera faite, afin de créer une entreprise conforme aux standards nationaux.

3.2- Le produit et ses caractéristiques

Le produit proposé à notre clientèle est la carpe ou le tilapia, bien conditionné dans des cartons et
dans des camions frigorifiés pour le transport répondant ainsi aux normes de bonne qualité afin
d’assurer la sécurité alimentaire de nos consommateurs.

Dans le cadre d'une alimentation équilibrée, la consommation de poisson est plus que recommandée.
Avec ses 3 % de lipides et 100 calories pour 100 grammes de poisson cru, la carpe est la compagne
idéale de tous les régimes, amaigrissants ou pauvres en cholestérol. Elle est parfaite pour fournir de
l'énergie à l'organisme. La carpe contient différents minéraux et vitamines essentiels à un bon
équilibre du corps.
Le poisson s’impose alors comme une des meilleures sources de protéines : il contient les neuf acides
aminés essentiels, nécessaires à notre organisme. Ces protéines jouent un rôle clé dans la formation
des enzymes digestives, des hormones et des tissus, comme la peau et les os.

La carpe renferme des acides gras mono-insaturés dont les propriétés bénéfiques sur la santé
cardiovasculaire sont largement reconnues. Dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, sa
consommation régulière favorise le bon fonctionnement cardiovasculaire.

Elle contient également des acides gras de la famille des omégas 3, dotés d’effets protecteurs sur le
système cardiovasculaire.

Ces deux acides gras sont aussi dotés d’effets anti-inflammatoires, utiles dans le traitement de
pathologies comme l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies inflammatoires
de l’intestin.

Ils contribueraient aussi à la prévention des troubles de l’humeur tels que la dépression. L’acide
docosahexaénoïque participe enfin au développement et au fonctionnement du cerveau, et à
l’entretien des fonctions cognitives et de la vision. (source : santé lefigaro.fr)

3-3-Formules et prix

Les prix proposés seront déterminés en fonction de la qualité et des charges. Ils se situeront
en dessous des prix pratiqués sur le marché car nous envisageons de produire en grande quantité pour
maintenir les prix au plus bas possibles, afin d’enrayer la concurrence. Sans pour autant renoncer aux
bénéfices, important pour une entreprise, nous prendrons en compte le phénomène de la pauvreté
dans notre pays, pour permettre à toutes les couches sociales de pouvoir se procurer notre produit.

Observation n° 14 : Avis sur les prix du marché

1,49%
18,66% 16,42% Non répons e
Très cher
Cher
Bon marché

63,43%
Nous observons que 79,85% des potentiels clients pensent que les prix du poisson sur le marché sont
exorbitants contre 18,66% qui les trouvent bon marché.

Ainsi, si les prix du poisson sont exorbitants sur le marché, ces prix ne permettent pas aux populations
d’en disposer comme ils veulent.

Concernant nos formules de ventes, nous avons retenu deux :

Le carton conditionné pour le transport de dix (10) kilogrammes et qui sera vendu sur
Akanda, Libreville et Owendo ;
La vente en vrac, qui se fera sur le lieu de production pour les particuliers (détail) ou
commerçant de la place (gros).

Nous avons choisi la stratégie de pénétration, qui, dans un souci de rendre notre produit accessible à
tous, est mieux adaptée. Ainsi, le prix du carton du poisson sera de onze mille deux cents (11200
FCFA), inférieurs aux produits présents sur le marché. Le prix du kilogramme sur le site sera de
1100F cfa.

Formules Prix

Cartons de poissons de 10 kgs 11200 / cartons

Poissons vendus sur site 1100 / kg

Ces prix se justifient également à la suite de notre étude sur le terrain :

Observation n°15 : Prix favorable


4,48% 6,22%
Non répons e
11000-13000
14000-16000

89,30%
Nous observons que 89,30 % des potentiels acheteurs sont prêts à acheter les produits de notre
entreprise à un prix situé dans un intervalle de 11.000 à 13.000 FCFA et que 4,48% trouve la variation
de prix situé entre 14.000 à 16.000 FCFA favorable. Les 6,22% restants n’ont pas voulu se prononcer.
A cet effet, nous retenons que le prix de notre carton de poisson sera situé entre 11.000 et
13.000 FCFA.

La distribution

L’entreprise envisage d’utiliser plusieurs canaux de vente du produit :

Les livraisons à domicile sur commande ;


La vente directe sur le site de production ;
La livraison aux entreprises et à certains gros consommateurs (hôtels, restaurants,
supermarchés…) ;
La vente dans une de nos structures ici à Libreville.

3.4- Stratégie de communication

Elle sera déterminante pour l’entreprise, elle aura pour rôle de faire connaître le produit à la clientèle.
Plusieurs méthodes seront utilisées pour la circonstance. Comme canaux de communication, nous
utiliserons plusieurs tels que :

Publicité (imprimés, publications en ligne, tableaux d’affichage) ;


Information publicitaire (enseignes, journaux, témoignages) ;
Commandite (événements communautaires, événements sportifs, salons) ;
Promotions (échantillons, cadeaux, ventes, présentoirs) ;
Marketing interne (remises aux employés, incitation à la vente, incitation à gagner des
clients).

Comme autre élément très important, il y a le bouche-à-oreille

Un plan de communication a été élaboré pour répondre à la stratégie de pénétration du produit.


Différentes actions ont été définies. Ainsi six (6) actions principales ont être retenues pour la mise en
place de la politique de communication avec les buts recherchés pour chaque action.
3.4.1- Plan des différentes actions de communication

Actions Sous- Année 1 Année 2 Année 3


actions
J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

Publicité Radio

Imprimés

Réseaux
sociaux

Informations Enseigne
publicitaires

Articles de
journaux

Témoignages
Evénements
Commandite sociaux,
événements
sportifs,
salons
Echantillon,
Promotions cadeaux,
ventes,
présentoirs
Remises aux
Marketing employés,
interne incitatifs à
proposer des
clients

Bouche à
oreille

Ce tableau représente le plan de communication de notre entreprise sur les trois premières années
d’activités. Il montre les périodes pendant lesquelles nos activités de communication seront mises en
œuvre.

Concernant la publicité. Le principal canal de communication que nous utiliserons sera les réseaux
sociaux qui aujourd’hui, sont devenus un des moyens de communication les plus utilisés. Des photos
et de courtes vidéos alimenteront les pages, pour montrer un suivi de l’évolution de la production
dans un premier temps, et dans un deuxième temps, communiquer sur la vente du produit. Les
publicités à la radio se feront pendant deux mois, le mois de la récolte, et le mois suivant la récolte.
Un mois avant la première récolte, nous comptons réaliser un reportage, qui sera diffusé quelques
semaines avant la récolte, pour préparer les consommateurs. A chaque récolte et pendant deux mois,
des affiches seront placées un peu partout dans les lieux de vente.

Les informations publicitaires des enseignes seront présentes sur tous les points de ventes qui
commercialiseront notre produit dès la première vente. Nous viserons aussi à paraître dans des articles
de magazine ou de journaux une fois par an pour accroitre notre notoriété en montrant l’évolution de
notre entreprise. Et à partir de la deuxième récolte, nous recueillerons les témoignages des
consommateurs de notre produit pour montrer la qualité de notre produit.

Les commandites se feront lors d’événements tels que des événements sportifs, des salons, des galas
qui auront lieux lors des périodes vacancières. Nous les commencerons à partir de la dernière récolte
de la première année.

Les promotions et le marketing interne (remises aux employés, incitatifs à gagner des clients), seront
organisés à partir de la deuxième année et selon les périodes. Au niveau du marketing interne, les
employés étant les premiers consommateurs de la marque, leur satisfaction créera en eux l’envie d’en
parler autour d’eux et ainsi faire une publicité à l’entreprise.

3.4.2- Plan d’actions de communication détaillé

Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4


Action 1 Action 2 Action 3 Action 4
Avant lancement des Lancement des activités Pénétration du marché Fidélisation
activités de vente de vente - Sponsoring des
- Publicité à la radio et - Invitations des autorités émissions radiophoniques - Base des données sur la
réseaux sociaux, et des personnes et télévisuelles clientèle
- distributions des - Prix aux clients
imprimés relatifs à l’objet de méritants de l’année
l’entreprise - SAV

2 mois avant lancement La veille du jour avant Après la vente de la Durée illimitée après la
des activités la première production première production première production
Actions Personne Date
commerciales Principales étapes Objectifs visés responsable, démarrage de Date fin de
planifiés collaborateurs l’action l’action
impliqués
Action 1 Publicité,
Sensibilisation de la Préparation au 2 mois avant Démarrage du
Avant lancement des population sur la santé par démarrage du projet Promoteur / démarrage du projet
activités de vente une bonne nutrition et sur partenaires projet
la consommation locale

Action 2
Créer de la visibilité et Permettre à la
Lancement des informer tout le monde population de Personnel de Démarrage des Deux semaines
activités de vente : sur les produits proposés, disposer des produits l’entreprise activités de après
prendre l’engouement de sains, de qualité, ventes démarrage des
Présence de tous les leur attente, procéder à produits localement activités
partenaires sur le site l’inauguration de et à moindre prix
de production et de l’entreprise
distribution

Action 3
Publicité, visite des sites
Pénétration du de vente, affichage des Faire connaître nos Personnel de Démarrage des Après la vente
marché banderoles, distribution produits à la clientèle l’entreprise, activités de de la première
des imprimés relatifs à prestataires de ventes production
l’objet de l’entreprise service

Action 4
Publicité, prospection des Confirmation de la Personnel + Démarrage des Toujours
Fidélisation de la hôtels, supermarchés, maîtrise de la chaine prestataires de activités de effectif
clientèle grossistes, mise en place logistique et de la services ventes
et vérification des réseaux distribution,
de distribution Diversification et
accroissement de la
clientèle
Chapitre 2 :
Etude technique
Les points que nous aborderons dans ce chapitre sont la description de notre produit, et son
processus de fabrication.

Section 1 : Description du produit proposé


Les produits que nous comptons proposer à nos clients sont constitués de deux éléments : le poisson
et le riz. La particularité de notre production est que ces deux produits sont cultivés et élevés dans un
même bassin.

Cette méthode, innovante pour notre pays, très utilisée en Asie et dans certains pays d’Afrique
s’appelle la rizipsciculture.

1.1. Le Riz
Le riz proposé sera cultivé au Gabon, dans ses propres bassins, situés dans la commune de Tchibanga,
par la Coopérative Agrobusiness d’AUM. La culture du riz a commencé et sa commercialisation se
fera dans les prochains mois. Le riz commercialisé sera sous ses deux versions les plus connues,
parfumé et non parfumé.

Encore une innovation, le riz sera parfumé naturellement : aucun produit extérieur ou chimique ne
sera utilisé pour le faire.

Avec la méthode innovante employée, sans produits chimiques, le produit sera sain et parmi les
meilleurs dans notre pays.

Le produit sera présenté en sacs de 1 kg, 5 kg, 10 kg et 25 Kg (5x5Kg)

1.2. Le Poisson
C’est le produit phare de notre entreprise, le riz étant celui de la Coopérative Agrobusiness de
l’AUM. Le poisson qui est proposé est du type carpe ou tilapia. Ces espèces sont très connues et très
appréciées chez nous. Leur choix est motivé par leur élevage facile et leur grande reproduction.

Le poids du poisson à la vente se situera entre 200 et 300grammes. Masse atteinte après quatre ou six
mois d’élevage.

La vente du poisson se fera, pour les 80% de la production sur Libreville, Owendo et Akanda,
conditionnés dans des cartons de 10 kilogrammes. Les 20% restant se vendront en vrac sur le site de
Tchibanga sans conditionnement particulier.

Section 2 : Description du processus d’élevage du poisson


La rizipisciculture nécessite des transformations des rizières : construction de petites digues, d’étangs
refuges et de canaux. L’étang refuge permet aux poissons un accès à la nourriture quand le niveau de
l’eau baisse et facilite leur pêche. La rizipisciculture nécessite l’achat d’alevins qui seront introduits
dans les rizières.

Les systèmes riz-poisson peuvent améliorer les fertilisations du sol via les excréments des poissons
(permettant une réduction de l’usage d’engrais par rapport à la riziculture classique). De plus, les
poissons dévorent les insectes et les mollusques aquatiques qui sont nombreux dans les rizières et se
nourrissent des jeunes pousses de riz. Les poissons protègent donc les plants de riz sans qu’il soit
nécessaire de recourir aux pesticides. D’autre part, le fait de laisser la rizière en eau, réduit la pousse
des mauvaises herbes et donc l’utilisation de désherbant.

2.1. Choix des rizières

Toutes les rizières ne conviennent pas pour élever des poissons. Il faut bien choisir celles qui sont les
plus favorables à la rizipisciculture (figure 1).

Bassin 1

Bassin 2

Bassin 3

Figure 1

- Bassin 1 : sol imperméable et fertile mais bassin sujet aux inondations, il y a risque de
débordement des eaux pouvant entraîner les poissons ;
- Bassin 2 : sol imperméable et fertile, pas de débordement des eaux dues aux inondations,
pas de risque d’assèchement des bassins, sol propice à la rizipisciculture ;
- Bassin 3 : sol fertile mais perméable, sujet à l’infiltration des eaux, risque d’assèchement du
bassin.

Le site de Tchibanga, situé dans une vallée, répond aux critères les plus favorables à la
rizipisciculture (bassin 2).
De plus, les rizières ne sont pas trop éloignées des habitations et l’accessibilité à la zone est de bonne
qualité. Ainsi, les parcelles sont facilement surveillées et les travaux journaliers d'élevage ne prennent
pas trop de temps (figure 2).

Figure 2

2.2. Aménagement et préparation

Le site de la commune de Tchibanga choisi possède déjà des bassins rizicoles en exploitation.
Toutefois, ces bassins doivent être aménagées et préparées correctement pour garantir la survie et la
croissance des poissons :

Chaque rizière doit posséder sa propre alimentation et son évacuation d'eau, pour
mieux maîtriser la quantité (niveau d'eau) et la qualité (fertilité) d'eau dans chaque
rizière ;
Le canal d'évacuation et le canal de vidange des eaux de la rizière doivent être assez
larges pour éviter les inondations ;
La rizière doit aussi être aménagée pour protéger les poissons contre les prédateurs,
les fortes chaleurs et les baisses périodiques du niveau d'eau imposées par la culture
du riz. Sans cet aménagement, le nombre des poissons récoltés sera faible.

En effet, au début du cycle ou lors des travaux de culture (sarclage, épandage …), le niveau d'eau est
faible dans la rizière et les poissons sont à la merci des prédateurs et des changements de températures
dues à la chaleur en journée (figure 3).
Figure 3

Pour éviter trop de pertes, quelques aménagements de la rizière sont nécessaires. Des
tranchées/canaux larges doivent être faites pour permettre aux poissons de se réfugier et de garantir
une bonne survie et production. Ces tranchées sont appelées étang-refuges.

L'étang-refuge, pour être efficace, doit avoir 1 à 2 m de largeur et 60 à 80 cm de profondeur (figure


4).

Rizière
Etang-refuge
Digue

Figure 4

Important : la perte de superficie pour la culture du riz due à ces aménagements ne diminue en
aucun cas la production du riz grâce à l'effet bénéfique des poissons sur le rendement du riz.

Le débit à l’entrée et la sortie de l’eau ainsi que le niveau de la rizière doivent être surveillés
régulièrement et corrigés si nécessaire. L’eau ne doit pas couler en excès dans la rizière car elle
emporte avec elle une grosse partie des fertilisants apportés pour augmenter la production des
poissons. Pour obtenir de bons résultats la rizipisciculture comme la pisciculture doivent se faire dans
de l’eau stagnante (figure 5)
Il faut absolument installer des grillages à l'entrée et à sortie d'eau de la rizière. Les grillages
empêchent l'entrée des poissons sauvages “non désirés” dans la rizière, en particulier les poissons
prédateurs (comme le brochet, silure…) et empêchent la fuite des poissons élevés (figure 6).

Entrée d’eau

Grillage

Sortie d’eau

Figure 5 Figure 6

2.3. Fertilisation

Pour la fertilisation de l'eau, Nous utiliserons des compostières car c’est la façon la plus simple et la
moins coûteuse pour appuyer la fertilisation de l'eau dans la rizière. Un enclos de 4 à 5 mètres carrés
sera installé sur cinq (5) ares par bassin.

Les compostières sont installées à proximité de l'entrée d'eau de la rizière et le plus loin possible de
la sortie d'eau.

Pour accélérer la décomposition, les compostières sont entourées d'un drain et est en connexion avec
les étangs-refuges de la rizière. Elles sont remplies jusqu'à la surface de l'eau avec des déchets
végétaux intercalés avec du fumier (bœuf, porc, poule, canard etc…).

La compostière doit être remuée au moins une fois par semaine avec un bâton (figure 7).

Figure 7
Lors des interventions au cours du cycle cultural (sarclages), le niveau d'eau de la rizière est abaissé.
Pour éviter de tuer les poissons, l'eau est diminuée lentement pour permettre à tous les poissons
d'atteindre les étangs-refuges. Une fois le travail effectué, le niveau d'eau normal est rétabli. Le niveau
d'eau doit être maintenu dans la rizière mais surtout, elle doit rester stagnante.

Donc, l’eau sera rajoutée dès que le niveau baisse, mais éviter à tout prix que l'eau ne coule à travers
la sortie d'eau. Si l'eau traverse en permanence la rizière, une grande partie des fertilisants et de la
nourriture naturelle sera emportée et ni les poissons, ni le riz n'en profiteront.

Dans des conditions d'eau stagnante, une bonne fertilisation de l'eau de la rizière en cours de culture
augmente les rendements du riz et des poissons.
Compostière

Entrée d’eau

Rizière

Diguette

Etang-refuge

Figure 8 Sortie d’eau


2.4. Empoissonnement
L’empoissonnent est l’étape du projet qui consiste à insérer les poissons dans la rizière.

2.4.1. Culture d’alevins

Pour notre premier empoissonnement, Les alevins sont obtenus auprès des producteurs par une
commande qui sera faite une fois les bassins bien aménagés.

Le calcul du nombre d’alevins nécessaires à déverser dans la rizière pour l’empoissonnement, sera
effectué en fonction du nombre des bassins et de leur surface. Dans une rizière aménagée et fertilisée
suivant les normes, on doit déverser 25 alevins par are de rizière (1 are100m2=10×m) (figure 9).
Si l'on est bien décidé à alimenter en plus ses poissons tous les jours, on peut augmenter le nombre
d'alevins jusqu'à 50 par are de rizière.

Donc, dans une rizière bien aménagée, fertilisée et alimentée de 40 × 30 m (1.200 m 2 = 12 ares), il
faut12×50=600alevins. Sans apport journalier d'aliment complémentaire, on déverse seulement 12 ×
25 = 300 alevins.

Figure 9

Suivant son propre choix et en fonction de l'altitude et de la disponibilité en alevins, le rizipisciculteur


peut élever soit la carpe ou le tilapia en monoculture ; soit les deux espèces ensembles en polyculture.
Autant en monoculture qu'en polyculture, les normes d'empoissonnement doivent toujours être
respectées (figure 10).

Figure 10

Donc, dans une rizière aménagée et fertilisée de 12 ares, on déverse soit 300 carpes soit 300 tilapias
soit 150 carpes et 150 tilapias.
Dans la même rizière aménagée, fertilisée mais avec un apport journalier d'aliment complémentaire,
on déverse soit 600 carpes soit 600 tilapias soit 300 carpes et 300 tilapias.

2.4.2. Transport des alevins

Les alevins seront transportés tôt le matin dans des récipients assez grands, remplis avec de l'eau
propre et fraîche pour que les alevins puissent tous respirer normalement.

Le transport des alevins vers la rizière doit se faire le plus vite possible. Au cas où les alevins
remontent à la surface de l'eau dans le récipient, une partie de l’eau sera automatiquement remplacée
pour la réoxygéner.

Il est important de venir tôt le matin parce qu'il faut éviter de transporter les poissons quand il fait
chaud ou très ensoleillé. Ceci réchauffe l'eau et diminue le taux d'oxygène présent dans les récipients.
Le nombre de récipients à amener dépend du nombre d'alevins à acheter et la durée du trajet à
parcourir.

Suivant la distance à parcourir pour le transport, il est possible de placer 100 à 200 alevins dans
chaque récipient contenant 10 litres d’eau. Pour une durée de transport jusqu'à une heure, on peut
mettre 200 alevins par récipient de 10 litres. Au-delà d'une durée de transport d'une heure, une densité
limitée de 100 alevins par récipient est recommandée.

Pour amener 600 alevins du producteur d'alevins qui habite à une heure de chez vous, il faudra donc
600/200 = 3 seaux de 10 litres ou un récipient de transport plus grand (au moins 3 × 10 litres = 30
litres).

L'eau dans les récipients doit être propre et avoir la même température que l'eau où sont pêchés les
alevins.

Les alevins sont comptés soigneusement et délicatement à l'aide d'une petite passoire et placés
directement dans le récipient de transport. Le comptage des alevins se fait de préférence à l'ombre
pour éviter un réchauffement de l'eau dans les récipients (figure 11).
Figure 11

Le transport d'alevins est délicat mais, si l'on respecte les normes indiquées, aucun alevin ne devrait
mourir lors du transport.

Dès que les alevins sont livrés, il faut partir aussitôt vers les rizières avec les poissons. Toutes les dix
minutes environ, il faut vérifier les alevins.

S'ils sont tous rassemblés à la surface, c'est qu'il n'y a pas assez d'oxygène dans l'eau pour respirer. Il
faut aussitôt changer une partie de l'eau avec de l'eau fraîche et propre pour éviter qu'ils ne meurent
asphyxiés.

Le transport d'alevins s'effectue alors dans de gros fûts de 200 litres remplis à moitié, recouverts d'un
tissu humide. On peut transporter ainsi un plus grand nombre d'alevins, par exemple 2.000 alevins
jusqu'à une durée de transport d'une heure par fût (= 100 litres d'eau).

Quel que soit le récipient utilisé, si les alevins sont rassemblés en surface, il faut changer une partie
de l'eau.

Arrivé à destination, le rizipisciculteur se dirige immédiatement vers l'étang-refuge pour y déverser


les alevins.

Avant de faire le déversement, il est conseillé d'égaliser progressivement la température de l'eau dans
le seau avec celle de la rizière en changeant une partie de l'eau dans le récipient avec celle propre de
la rizière.

Un trop fort écart de température (plus de 5°C) peut être mortel pour les alevins. Après, on incline
lentement le récipient dans l'eau et les alevins sortiront d'eux-mêmes (figure 12).
Figure 12

2.5. Alimentation complémentaire des poissons

En complément de la nourriture naturelle, les poissons sont aussi alimentés directement dans les
rizières bien aménagées, surtout quand la densité est supérieure à 25 alevins par are. Ainsi, on obtient
une récolte plus importante à la vidange.

Les carpes et les tilapias peuvent consommer directement toutes sortes d’aliments artificiels qui
améliorent leur croissance comme les sons (riz, maïs…), les farines (manioc, haricots, taros..)

Les poissons sont nourris une fois par jour, à la même heure (fin de l'après-midi), au même endroit,
dans l'étang-refuge. Quel que soit le type d'aliment distribué, l'appétit des poissons doit être contrôlé
tous les jours, en vérifiant sur le fond de l'étang-refuge si toute la nourriture distribuée le jour
précédent a été consommée, et surtout en observant attentivement le comportement des poissons
pendant le nourrissage.

La quantité de nourriture journalière doit être augmentée ou diminuée si nécessaire, en fonction de


l'appétit des poissons (figures 13 et 14).

Figure 13 Figure 14
2.6. Lutte contre les prédateurs

En rizière, les poissons sont très vulnérables et ils ont un certain nombre de prédateurs tels que :
oiseaux, mammifères, serpents, amphibiens… qui abondent dans les rizières. De plus, les alevins les
plus jeunes sont présents dans les rizières au moment où la hauteur d’eau est la plus faible, puisque
les plants de riz sont très jeunes, et deviennent de fait des cibles de choix pour un grand nombre de
prédateurs. Il sera mis en place des équipes pour surveiller les bassins pour lutter et mener une chasse
féroce contre les différents prédateurs, par des pièges, par une hauteur d’eau suffisante, pour leur
permettre d’échapper à la plupart des prédateurs. Un grillage de protection peut également être placé
au-dessus du champ.

Cependant, la meilleure protection contre les prédateurs consiste à bien aménager les étangs-refuges.
Ils doivent être assez profonds pour empêcher les oiseaux d'y prélever des poissons.

La lame d'eau doit toujours être maintenue à son niveau maximal (1/5 de la hauteur du riz).
Il est conseillé d'installer des épouvantails et il est indispensable de ne pas laisser entrer les canards
dans la rizière au moins pendant le premier mois de l'élevage.

2.7- L’action du poisson sur la rizière

Le poisson a une bonne action salvatrice sur le riz dans la rizière. En effet, Ils se nourrissent de larves
et de mollusques qui sont nombreux dans les bassins. Ils ont une grande importance dans la lutte
contre les maladies de l'homme transmises par des vecteurs, comme le paludisme et la bilharziose. Ils
ont également un rôle majeur dans la lutte contre les organismes problématiques en riziculture.

Beaucoup de mauvaises herbes que l’on retrouve dans les rizières s’avèrent être de bons aliments
pour la Carpe. L’utilisation de ces alevins, permet une lutte efficace contre les mauvaises herbes et
limite le recours à d’autres techniques. Mais par la suite, au cours de leur croissance, il est nécessaire
de leur donner quotidiennement une alimentation complémentaire (dans l’étang refuge) afin d’éviter
qu’ils ne détériorent les jeunes plants de riz.

Une fois ces derniers biens installés, les poissons ont une action bénéfique sur la rizière, en mangeant
les feuilles les plus externes du riz, les plus vieilles et donc les plus susceptibles d’être infestés par
des organismes pathogènes. Ceci rend les plants de riz plus sains. De plus, ils continueront à se nourrir
des jeunes plants de mauvaises herbes, permettant un contrôle biologique de ces organismes. La
turbidité et l'eau profonde augmentent cet effet.
Les poissons mangent de nombreux insectes nuisibles : mouches mineuses du haricot lorsque les
larves se déplacent (larves flottantes) dans l’eau entre les plants de riz… La Carpe est très efficace
contre les ampullaires brunes, elles consommant ce mollusque à peine éclos. Les sauterelles sont
consommées lorsqu’elles tombent à l’eau. Enfin les poissons mangent aussi bien les champignons
pathogènes comme le chancre de la tige (sous sa forme sclérote qui flotte sur l’eau ou se trouve sur
les fonds des rizières), que les feuilles contaminées, améliorant les conditions de santé du riz.

Enfin, il existe également une action indirecte des poissons dans la lutte contre certains insectes qui
sont nuisibles pour le riz. Les poissons ne consomment pas directement ces insectes mais en
dérangeant les mites sur les pieds de riz, ils favorisent la capture par leurs prédateurs, notamment les
oiseaux.

2.8. Récolte des poissons

La récolte des poissons a lieu huit jours avant la récolte du riz. Ainsi, le riz aura quelques jours de
plus pour terminer sa maturation et pour faciliter sa récolte.

Pour récolter les poissons, une semaine avant la récolte de riz, on diminue progressivement le niveau
de l'eau dans la rizière en protégeant la sortie d'eau par un grillage. Les poissons sont alors obligés de
se réfugier dans les endroits les plus bas de la rizière, c'est-à-dire dans l'étang-refuge (figure 15).

Figure 15

Quand il ne reste plus ou peu d'eau sur l'assiette de la rizière, on effectue une dernière vérification et
on ramasse d'éventuels poissons qui sont restés coincés entre les plants de riz.
Après, il suffit de chasser les poissons dans l'étang-refuge avec des soubiques et/ou des épuisettes.

Les poissons qui veulent bien se laisser prendre sont déjà ramassés (figure 16).
Figure 16

On continue à diminuer le niveau d'eau jusqu'au moment où il n'y aura plus d'eau dans l'assiette.
Ainsi, tous les poissons restants se sont enfuis dans l'étang-refuge. Il ne reste plus qu'à ramasser les
poissons dans l'étang-refuge avec des soubiques et/ou des épuisettes. Les poissons récoltés doivent
être manipulés avec précaution, il faut éviter de les blesser pour préserver leur qualité (figure 17).

Figure 19

Figure 17

2.9. Rendement rizicole (pour rappel)

En rizipisciculture, dans une rizière bien aménagée et fertilisée suivant les normes, le rendement
rizicole est égal ou légèrement supérieur au rendement obtenu en riziculture fertilisée, malgré la
diminution de la surface rizicole.

Le rendement rizicole de base d'une rizière sans apport quelconque dépend de la fertilité du sol de la
rizière. En général, on obtient un rendement rizicole entre 10 et 20 kg par are (1.000 à 2.000 kg/ha).
Dans une rizière fertilisée et aménagée pour la rizipisciculture suivant les normes, le rendement
rizicole est identique ou légèrement supérieur au rendement en riziculture simple. On peut obtenir un
rendement rizicole entre 40 et 50 kg par are (4.000 à 5.000 kg/ha).

2.10. Rendement piscicole

2.10.1. Rendement d’une rizière sans apport quelconque

Le rendement piscicole de base d'une rizière sans apport quelconque dépend de la fertilité du sol de
la rizière (avec une eau stagnante) et des aménagements effectués(rehaussement des diguettes, étang-
refuge),nous pouvons récolter 60% des poissons initialement déversés (taux de survie 60%)
Avec un empoissonnement de 25 alevins à l'are, et un taux de survie de 60%, une récolte entre 1 à 2
kg de poissons par are en 4 mois est possible dans des rizières fertiles et aménagées suivant les normes
(figure 18).

Figure 18

2.10.2 Rendement d’une rizière fertilisée avec alimentation des poissons

Dans une rizière fertilisée et aménagée suivant les normes, avec un empoissonnement de 25 alevins
à l'are, on peut espérer atteindre un rendement piscicole de 3 kg de poisson par are en 4 mois d'élevage,
c'est-à-dire sur 25 alevins déversés initialement, on récoltera 15 poissons de 200 g.
Avec un empoissonnement de 50 alevins à l'are et une alimentation journalière des poissons suivant
les normes, nous pourront atteindre jusqu’à 6 kg de poisson- par are en 4 mois d'élevage, c'est-à-dire
sur 50 alevins déversés initialement, on récoltera 30 poissons de 200g (figure 19).

Avec une prolongation du cycle de deux mois (6 mois), on peut arriver à un rendement piscicole de
9 kg/ are, soit 45 poissons pour 50 alevins déversés initialement.
Figure 19

Nous pouvons affirmer que dans une rizière fertilisée et aménagée suivant les normes avec
alimentation des poissons, le rendement est nettement supérieur que dans une rizière de base sans
apport quelconque. Donc, dans une rizipisciculture, le poisson a un effet très positif, non seulement
sur la culture et le développement du riz, mais également, sur le développement du poisson lui-même;
ce qui entraîne des rendements meilleurs.
Chapitre 3 :
Etude économique et
financière
Dans ce chapitre, nous aborderons l’aspect financier de notre projet, pour démontrer sa viabilité.

Section 1 : Construction d’un plan de financement initial

1.1 Tableau des immobilisations

Immobilisations incorporelles
Nature de frais Montants
Frais de constitution 250 000 FCFA
Huissier 500 000 FCFA

Total 750 000 FCFA

Immobilis ations Corpore lle s


Nature de frais Quantité P.U Montant
Ordinateurs 3 200 000 FCFA 600 000 FCFA
Imprimantes 1 150 000 FCFA 150 000 FCFA
Box internet 1 150 000 FCFA 150 000 FCFA

Total Matériel Informatique 900 000 FCFA


Tables de bureaux 3 50 000 FCFA 150 000 FCFA
Chaises 5 25 000 FCFA 125 000 FCFA
Mobilier de rangement 2 100 000 FCFA 200 000 FCFA

Total Mobilier 475 000 FCFA


Combinaisons 8 100 000 FCFA 800 000 FCFA
Machette 5 2 500 FCFA 12 500 FCFA
Pelles 5 4 500 FCFA 22 500 FCFA
Brouettes 5 38 500 FCFA 192 500 FCFA
Paire de bottes 8 7 000 FCFA 56 000 FCFA
Houes 5 6 500 FCFA 32 500 FCFA
Binette 5 5 100 FCFA 25 500 FCFA
Arrosoirs 10 6 500 FCFA 65 000 FCFA
Rateau 5 5 000 FCFA 25 000 FCFA
Décamètre 5 7 500 FCFA 37 500 FCFA
Paire de gants 8 1 500 FCFA 12 000 FCFA
Débrousailleuse 2 180 000 FCFA 360 000 FCFA
Autres 1 500 000 FCFA 500 000 FCFA

Total Outillages et Machines 2 141 000 FCFA


Aménagement du site 1 5 000 000 FCFA 5 000 000 FCFA
Magasin de stockage 1 3 500 000 FCFA 3 500 000 FCFA
Bâtiment administratif 1 2 500 000 FCFA 2 500 000 FCFA
Magasin de stockage 1 2 500 000 FCFA 2 500 000 FCFA

Total Bâtiments et Terrain 13 500 000 FCFA

Total immobilisations corporelles 17 016 000 FCFA


Pour une phase de lancement, notre entreprise NIAMUR appose un investissement faible tenant
compte de son niveau. Nous pouvons le constater dans les différentes immobilisations. La somme de
nos immobilisations est de 16.656.000 FCFA.

1.2 Tableau de ressources humaines

Ressources humaines
Poste Nombres Salaire mensuel brut Taux Charges socialesSalaire mensuel net Salaire annuel net
Gérant 1 200 000 FCFA 20% 40 200 FCFA 240 200 FCFA 2 882 400 FCFA
Chef site d'exploitation 1 200 000 FCFA 20% 40 200 FCFA 240 200 FCFA 2 882 400 FCFA
Secrétaire 1 80 000 FCFA 20% 16 080 FCFA 96 080 FCFA 1 152 960 FCFA
Gardiennage 2 160 000 FCFA 20% 32 160 FCFA 192 160 FCFA 2 305 920 FCFA
Ouvriers 4 288 000 FCFA 20% 57 888 FCFA 345 888 FCFA 4 150 656 FCFA
20% 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA

Total 9 928 000 FCFA 186 528 FCFA 1 114 528 FCFA 13 374 336 FCFA

Charges sociales
Nature Barême
CNSS 16,00%
CNAMGS 4,10%

Total 20%

Etant donné que nous sommes une nouvelle entreprise, nous ne pouvons pas octroyer des salaires
conséquents à nos ressources humaines. Mais nous allons toutefois, payer les charges sociales dont
la cotisation à CNSS, l’assurance maladie (CNAMGS) pour un total de 20%.

Ces 20% seront prélevés dans leurs salaires bruts afin que chacun soit déclaré à la CNSS et ait une
assurance. Ainsi, les salaires nets par mois s’élèvent à 1.114.528 FCFA soit 13.374.336 FCFA par
an.
1.3 Tableau du Besoin en fond de roulement

Besoin en fond de roulement


Libellés 1ère année 2ème année 3ème année
Créances clients
CA TTC 37 977 120 FCFA 39 875 976 FCFA 41 869 775 FCFA
Règlement au comptant 100% 100% 100%
Règlement 30 jours 0% 0% 0%
Règlement 60 jours 0% 0% 0%
Règlement 90 jours 0% 0% 0%
Créances clients 3 164 760 FCFA 3 322 998 FCFA 3 489 148 FCFA

Dettes fournisseurs
ACHAT TTC 7 000 000 FCFA 7 350 000 FCFA 7 717 500 FCFA
Paiement au comptant 100% 100% 100%
Paiement 30 jours 0% 0% 0%
Paiement 60 jours 0% 0% 0%
Paiement 90 jours 0% 0% 0%
Dettes fournisseurs 583 333 FCFA 612 500 FCFA 643 125 FCFA

e BFR Initial 2 581 427 FCFA 2 710 498 FCFA 2 846 023 FCFA

Le Besoin de Fond de Roulement est de 2.581.427 FCFA. Celui-ci fait état du compte des ressources
que NIAMUR va bénéficier pour son financement. Le besoin total est évalué à 2.581.427 FCFA.
1.4 Tableau des amortissements

Immobilisations
1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année
Immobilisations Montant Durée Amortissement V N C Amortissement V N C Amortissement V N C Amortissement V N C Amortissement V N C
Matériel informatique 900 000 FCFA 3 300 000 FCFA 600 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 0 FCFA 300 000 FCFA -300 000 FCFA 300 000 FCFA -600 000 FCFA
Mobilier 475 000 FCFA 4 118 750 FCFA 356 250 FCFA 118 750 FCFA 237 500 FCFA 118 750 FCFA 118 750 FCFA 118 750 FCFA 0 FCFA 118 750 FCFA -118 750 FCFA
Matériel/Outillage 1 781 000 FCFA 4 445 250 FCFA 1 335 750 FCFA 445 250 FCFA 890 500 FCFA 445 250 FCFA 445 250 FCFA 445 250 FCFA 0 FCFA 445 250 FCFA -445 250 FCFA
Bâtiment/Terrain 13 500 000 FCFA 20 675 000 FCFA 12 825 000 FCFA 675 000 FCFA 12 150 000 FCFA 675 000 FCFA 11 475 000 FCFA 675 000 FCFA 10 800 000 FCFA 675 000 FCFA 10 125 000 FCFA

Total 16 656 000 FCFA 1 539 000 FCFA 1 539 000 FCFA 1 539 000 FCFA 1 539 000 FCFA 1 539 000 FCFA

Dans le but de renouveler les investissements qui sont les notre, nous avons choisis d’appliquer l’amortissement constant. Le total des
amortissements est de 16.656.000 FCFA que nous allons amortir à un montant de 1.539.000 FCFA pendant les cinq premières années.
1.5 Tableau des charges d’exploitation

Tableau d'estimation des coûts


Désignation Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Total
Charges locatives 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 2 000 000 FCFA
Sous-traitance 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 3 000 000 FCFA
Entretien, Réparations 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 1 200 000 FCFA
Eau, Electricité 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 3 600 000 FCFA
Assurance 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 1 300 000 FCFA
Internet, Téléphone, autres 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 315 500 FCFA
Communication, publicité 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 2 000 000 FCFA
Honoraires comptabilité 300 000 FCFA 300 000 FCFA
Déplacements 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 1 200 000 FCFA
Emballages 840 000 FCFA 840 000 FCFA 840 000 FCFA 2 520 000 FCFA
Impôts et taxes 120 200 FCFA 120 200 FCFA
Achat de matières 1 000 000 FCFA 1 000 000 FCFA
Achat aliments 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 125 000 FCFA 1 500 000 FCFA

TOTAL 2 342 958 FCFA 1 463 158 FCFA 1 342 958 FCFA 2 182 958 FCFA 1 342 958 FCFA 1 342 958 FCFA 1 342 958 FCFA 2 182 958 FCFA 1 342 958 FCFA 1 342 958 FCFA 1 342 958 FCFA 2 482 958 FCFA 20 055 700 FCFA
1.6 Tableau du coût du projet

Coût du projet
Libellés Montant
Charges immobilisées 1 250 000 FCFA

Immobilisations corporelles 17 156 000 FCFA

BFR 2 581 427 FCFA


TOTAL 20 987 427 FCFA

Après avoir évalué toutes nos charges et toutes nos ressources, nous observons que le projet nous
coûte 20 987 427 FCFA.

1.7 Tableau du plan de financement

Plan de financement initial


Dé signations Montant
Charges immobilisées 1 250 000 FCFA

Immobilisations corporelles 17 156 000 FCFA

Dotations initiales en fond de roulement 2 581 427 FCFA

TOTAL DES BESOINS 20 987 427 FCFA

Fonds propres 1 000 000 FCFA


Capital social 1 000 000 FCFA
Compte courant d'associés 15 000 000 FCFA
Emprunt à la banque 15 000 000 FCFA

TOTAL DES RESSOURCES 32 000 000 FCFA

Insuffisance s (-)/ Excé de nt (+) 11 012 573 FCFA

SOLDE CUMULE 11 012 573 FCFA

La structure financière de NIAMUR SARL rend compte non seulement des besoins s’élevant à
20 987 427 FCFA mais aussi des ressources s’élevant à 32 000 000 FCFA. Nous avons un écart de
financement de 11 012 573 FCFA.
Section 2 : Compte de résultat prévisionnel

2.1 Tableau du compte de résultat prévisionnel

Compte de résultat prévisionnel sur trois ans


Libellés 1ère année 2ème année 3ème année
PRODUITS
Chiffre d'affaires 37 977 120 FCFA 39 875 976 FCFA 41 869 775 FCFA
Vente de carton 33 304 320 FCFA 34 969 536 FCFA 36 718 013 FCFA
Vente en détail 4 672 800 FCFA 4 906 440 FCFA 5 151 762 FCFA

CHARGES
Achats 1 500 000 FCFA 1 575 000 FCFA 1 653 750 FCFA
Achat de matières 500 000 FCFA 525 000 FCFA 551 250 FCFA
Achat aliments 1 000 000 FCFA 1 050 000 FCFA 1 102 500 FCFA

S ervices extérieurs 17 115 500 FCFA 17 225 000 FCFA 17 856 250 FCFA
Charges locatives 2 000 000 FCFA 2 000 000 FCFA 2 000 000 FCFA
Sous-traitance 3 000 000 FCFA 3 030 000 FCFA 3 181 500 FCFA
Entretien, Réparations 1 200 000 FCFA 1 212 000 FCFA 1 272 600 FCFA
Eau, Electricité 3 600 000 FCFA 3 636 000 FCFA 3 817 800 FCFA
Assurance 1 300 000 FCFA 1 313 000 FCFA 1 378 650 FCFA
Internet, Téléphone, autres 315 500 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA
Communication, publicité 2 000 000 FCFA 2 000 000 FCFA 2 000 000 FCFA
Honoraires comptabilité 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA
Déplacements 1 000 000 FCFA 1 010 000 FCFA 1 060 500 FCFA
Emballages 2 400 000 FCFA 2 424 000 FCFA 2 545 200 FCFA

Impôts et taxes 120 200 FCFA 120 200 FCFA 120 200 FCFA
Patente 120 200 FCFA 120 200 FCFA 120 200 FCFA

Frais de personnel 13 374 336 FCFA 14 043 053 FCFA 14 745 205 FCFA
Rémunération du personnel 11 136 000 FCFA 11 692 800 FCFA 12 277 440 FCFA
Charges sociales 2 238 336 FCFA 2 350 253 FCFA 2 467 765 FCFA

Dotations aux amortissements 1 664 000 FCFA 1 664 000 FCFA 1 664 000 FCFA
M atériel informatique 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA
M obilier 118 750 FCFA 118 750 FCFA 118 750 FCFA
M atériel/Outillage 570 250 FCFA 570 250 FCFA 570 250 FCFA
Bâtiment/Terrain 675 000 FCFA 675 000 FCFA 675 000 FCFA

Charges financières 1 888 987 FCFA 1 565 319 FCFA 1 195 148 FCFA
Intérêts emprunts 1 1 888 987 FCFA 1 565 319 FCFA 1 195 148 FCFA

TOTAL PRODUITS 37 977 120 FCFA 39 875 976 FCFA 41 869 775 FCFA

TOTAL CHARGES 35 663 023 FCFA 36 192 572 FCFA 37 234 554 FCFA

RES ULTAT AVANT IMPÔT 2 314 097 FCFA 3 683 404 FCFA 4 635 221 FCFA

Impôt sur les bénéfices 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA

RES ULTAT APRES IMPÔT 2 314 097 FCFA 3 683 404 FCFA 4 635 221 FCFA

CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 3 978 097 FCFA 5 347 404 FCFA 6 299 221 FCFA
Nous notons un résultat net de 2 314 097 FCFA la première année, 3 683 404 FCFA la deuxième
année et de 4 635 221 FCFA la troisième année.

Les cashs flows sont générés de 3 978 097 FCFA la première année, 5 347 404 FCFA la deuxième
année et de 6 299 221 FCFA la troisième année. Ces cashs flows nous aiderons de calculer les indices
dont la VAN (Valeur Actuelle Nette) et l’IP (Indice de Profitabilité).

2.2 Tableau de seuil de rentabilité

Seuil de rentabilité
Chiffre d'Affaires 37 977 120 FCFA 39 875 976 FCFA 41 869 775 FCFA
-Achats 1 500 000 FCFA 1 575 000 FCFA 1 653 750 FCFA
=Marge brute 36 477 120 FCFA 38 300 976 FCFA 40 216 025 FCFA
Autres charges variables
=Total charges variables 1 500 000 FCFA 1 575 000 FCFA 1 653 750 FCFA
Marges sur coûts variable 36 477 120 FCFA 38 300 976 FCFA 40 216 025 FCFA

Taux de marges variables 96% 96% 96%

Charges fixes 32 499 023 FCFA 32 953 572 FCFA 33 916 804 FCFA
- Services Extérieurs 17 115 500 FCFA 17 225 000 FCFA 17 856 250 FCFA
- Frais de personnel 13 374 336 FCFA 14 043 053 FCFA 14 745 205 FCFA
- Impôts et taxes 120 200 FCFA 120 200 FCFA 120 200 FCFA
- Charges financières 1 888 987 FCFA 1 565 319 FCFA 1 195 148 FCFA
Seuil de rentabilité 33 835 437 FCFA 34 308 677 FCFA 35 311 519 FCFA

Volume de vente minimal du SR 89% 86% 84%

Point mort en nombre de mois 11 Mois 10 Mois 10 Mois

Par définition, le seuil de rentabilité est la date à partir de laquelle l’entreprise ne réalise ni profit, ni
perte. Dans le cas de notre entreprise, nous obtenons 33 835 437 FCFA la première année, 34 308
677 FCFA la deuxième année, 35 311 519 FCFA la troisième année.

En effet, nous devons calculer le point mort en jours. Il se calcule en fonction de cette formule :

PM en jours = SR x 12 ÷ CA

= 33 835 437 x 12 ÷ 37 977 120

= 10,69

Sachant que 1 mois représente 30 jours donc nous allons faire 0.69 x 30 = 20

PM = 10 mois et 20 jours.
2.3 Tableau de chiffre d’affaires

Vente de
Eléments carton Vente en détail Total TVA 18% CA TTC
Quantités 2520 3600 6120
Prix
Unitaire 11 200 FCFA 1 100 FCFA
2 352 000
Jan FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Fév FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Mar FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Avr FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Mai FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Jui FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Jui FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Aoû FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Sep FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Oct FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Nov FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
2 352 000
Déc FCFA 330 000 FCFA 2 682 000 FCFA 482 760 FCFA 3 164 760 FCFA
28 224 000 3 960 000 32 184 000 37 977 120
Total FCFA FCFA FCFA 5 793 120 FCFA FCFA
Pour la première, avec 15 ha utilisés, nous obtiendrons une quantité de 28800 kgs, dont 25200 kgs
seront mis dans des cartons de 10 kilos chacun, et le reste de la récolte sera vendu sur site.

Calcul de la quantité :

Quantités= 15*600

Quantités= 28800 kgs

CA de la vente sur site :

CA= 3600*1100

CA HT= 3960 000 FCFA

CA de la vente de carton :

CA HT= (252500/10)*11200

CA HT= 28 224 000 FCF


Section 3 : Plan de trésorerie

Plan de trésorerie
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Solde début du mois 1 000 000 FCFA 31 349 514 FCFA 31 765 355 FCFA 32 301 397 FCFA 31 997 439 FCFA 32 533 480 FCFA 33 069 522 FCFA 33 605 564 FCFA 33 301 605 FCFA 33 837 647 FCFA 34 373 689 FCFA 34 909 730 FCFA

ENCAISSEMENTS D'EXPLOITATION
Chiffre d'Affaires TTC 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA
HORS D'EXPLOITATION
Capital 1 000 000 FCFA
Compte courant d'associés 15 000 000 FCFA
Emprunts 15 000 000 FCFA

TOTAL ENCAISSEMENTS 34 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA 3 164 760 FCFA

DECAISSEMENTS D'EXPLOITATION
Achat de matières 1 000 000 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA
Charges locatives 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA
Sous-traitance 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA 250 000 FCFA
Entretien, Réparations 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA
Eau, Electricité 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA 300 000 FCFA
Assurance 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA 108 333 FCFA
Internet, Téléphone, autres 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA 26 292 FCFA
Communication, publicité 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA 166 667 FCFA
Honoraires comptabilité 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 300 000 FCFA
Déplacements 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA 100 000 FCFA
Emballages 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 840 000 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 840 000 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 840 000 FCFA
Rémunération du personnel 1 114 528 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA 928 000 FCFA
TVA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA 482 760 FCFA
Impôts et taxes 0 FCFA 120 200 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA 0 FCFA
HORS EXPLOITATION

TOTAL DECAISSEMENTS 3 815 246 FCFA 2 748 918 FCFA 2 628 718 FCFA 3 468 718 FCFA 2 628 718 FCFA 2 628 718 FCFA 2 628 718 FCFA 3 468 718 FCFA 2 628 718 FCFA 2 628 718 FCFA 2 628 718 FCFA 3 768 718 FCFA

SOLDE DE TRESORERIE 31 349 514 FCFA 31 765 355 FCFA 32 301 397 FCFA 31 997 439 FCFA 32 533 480 FCFA 33 069 522 FCFA 33 605 564 FCFA 33 301 605 FCFA 33 837 647 FCFA 34 373 689 FCFA 34 909 730 FCFA 34 305 772 FCFA
Section 4 : Bilan d’ouverture

Bilan d'ouverture
Actifs Montant Passifs Montant
Banque 32000000 Capital 1000000
Comptes courant associés 16000000
Emprunt 15000000

Total 32000000 Total 32000000

Ce tableau montre que nous débuterons notre premier exercie avec 32 000 000 FCFA.

Section 5 : Plan de financement

Plan de financement
Désignations 1ère année 2ème année 3ème année
Charges immobilisées 750 000 FCFA 750 000 FCFA 750 000 FCFA

Immobilisations corporelles 17 016 000 FCFA 17 016 000 FCFA 17 016 000 FCFA

Dotations initiales en fond de roulement 2 581 427 FCFA 2 710 498 FCFA 2 846 023 FCFA

Remboursement des emprunts 2 252 786 FCFA 2 576 453 FCFA 2 946 624 FCFA
TOTAL DES BESOINS 22 600 212 FCFA 23 052 951 FCFA 23 558 647 FCFA

Fonds propres 1 000 000 FCFA 1 000 000 FCFA 1 000 000 FCFA
Capital social 1 000 000 FCFA 1 000 000 FCFA 1 000 000 FCFA
Compte courant d'associés 15 000 000 FCFA 15 000 000 FCFA 15 000 000 FCFA
Emprunt à la banque 15 000 000 FCFA 15 000 000 FCFA 15 000 000 FCFA
Capacité d'auto-financement 2 958 097 FCFA 4 289 204 FCFA 5 188 111 FCFA
TOTAL DES RESSOURCES 34 958 097 FCFA 36 289 204 FCFA 37 188 111 FCFA

Insuffisances (-)/ Excédent (+) 12 357 885 FCFA 13 236 253 FCFA 13 629 464 FCFA

SOLDE CUMULE 12 357 885 FCFA 25 594 138 FCFA 39 223 603 FCFA

72
Section 6 : Indicateurs de rentabilité

Cash-flows
Ordre Période 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année
0 Investissement 17 766 000 FCFA
1 Chiffre d'affaires 37 977 120 FCFA 39 875 976 FCFA 41 869 775 FCFA 43 963 264 FCFA 46 161 427 FCFA
2 Charges variables 12 088 987 FCFA 11 935 319 FCFA 10 660 648 FCFA 11 193 681 FCFA 11 753 365 FCFA
3 Charges fixes 22 930 036 FCFA 23 651 453 FCFA 24 698 015 FCFA 25 932 916 FCFA 27 229 562 FCFA
4 Amortissements 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA
5 Résultat avant impôt 1 329 097 FCFA 2 660 204 FCFA 4 882 111 FCFA 5 207 667 FCFA 5 549 500 FCFA
6 Résultat net 1 329 097 FCFA 2 660 204 FCFA 4 882 111 FCFA 5 207 667 FCFA 5 549 500 FCFA
7 Valeur résiduelle d'amortissement 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA 1 629 000 FCFA
8 CASH FLOWS NETS -17 766 000 FCFA 2 958 097 FCFA 4 289 204 FCFA 6 511 111 FCFA 6 836 667 FCFA 7 178 500 FCFA

CAF Actualisés 20 860 560 FCFA

Taux 9%

VAN 3 094 560 FCFA

TRI 17,42%

IP 1,17

La VAN représente la liquidité que l’on retire sur un projet après investissement. Pour notre projet
cette liquidité est de 3.094.560 FCFA.

L’IP vient soutenir cette position. De ce fait, au regard du tableau, nous voyons que pour 1 F investi
nous percevons 1,17 FCFA.

Le TRI, permet d’égaliser les cash-flows positifs aux cash-flows négatifs. Il est identifié à 17,42%
dans le cadre de notre entreprise.

73
Chapitre 4 :
Etude juridique

74
Dans cette partie nous présenterons l’aspect juridique de notre projet en commençant par la forme de
l’entreprise choisie, les formalités de constitution, et pour finir par les statuts qui représenteront notre
entreprise.

SECTION 1 : Choix de la forme juridique

1.1 Présentation de la spécificité de la SARL

La Société à Responsabilité Limitée (SARL) est la forme la plus simple et la plus courante de sociétés
commerciales. Son capital social est au minimum de million de francs CFA (3 000 000 Fcfa), divisé
en parts sociales d’un montant nominal au moins égal à cinq mille francs CFA. Les modalités de
cession des parts doivent être prévues par les statuts.

La SARL est constituée par un ou plusieurs associés qui ne sont responsables des dettes sociales qu’à
concurrence de leur apport en capital. La gérance de la SARL est assurée par une ou plusieurs
personnes physiques, associées ou non, nommée dans les statuts ou par une décision collective des
associés.

La révocation du gérant, statutaire ou non, doit être décidée par les associés représentant la majorité
du capital. Le gérant a, à l’égard des tiers, tous pouvoirs pour engager la SARL même au-delà de
l’objet social.

Les décisions collectives sont prises en Assemblée Générale, à la majorité absolue du capital social
en première consultation et à la majorité relative en seconde consultation. Les décisions
extraordinaires doivent être adoptées à la majorité des trois quarts du capital social.

1.2 Pourquoi le choix de la forme SARL

Choisir le statut juridique de cette société vous permet de limiter votre responsabilité au montant de
nos apports. Ce qui signifie que sans faute de gestion vous ne risquez pas d’être reconnu responsable
des pertes de l’entreprise et de devoir les rembourser sur vos biens propres.

La création d’une SARL nécessite d’être au moins un associé (la SARL à associé unique s’appelle
EURL). Cependant ce statut permet d’intégrer de nouveaux associés par augmentation de capital ou
rachat de parts ce que ne peut pas faire l’EIRL par exemple. Si l’association n’est pas toujours facile,
et nous vous recommandons de faire un pacte d’associé, elle permet de porter le projet à plusieurs ce
qui est souvent un gros avantage. Elle peut comporter de 1 à 50 associés. Elle offre aux associés
75
minoritaires un cadre protecteur qui ne doit cependant pas les empêcher de se faire conseiller par un
juriste ou un expert-comptable.

La SARL suit un mode de fonctionnement rigide qui est directement fixé par la loi et ne peut être
adapté comme pour la SAS. Cette rigidité empêche certains associés de modifier le fonctionnement
à leur aise protégeant ainsi les plus petits actionnaires.

C’est une forme de société établie qui de par son formalisme rassure les partenaires (banque,
fournisseurs, clients, …). C’est aussi, une forme sociétale simple et rassurante pour les créateurs
d’entreprise et les associés. N’étant ni plus couteuse, ni moins couteuse qu’une autre forme juridique,
la SARL représente donc, de notre point de vu, un bon compromis pour les créateurs d’entreprise qui
ne sont pas très au fait du fonctionnement juridique d’une entreprise.

1.3 Réglementation régissant l’activité

Deux textes fondamentaux régissent l’activité aquacole dans notre pays :

La loi 007/2014 du 1er Août 2014 relative à la protection de l'environnement, dite « Code de
l'Environnement » abrogeant la loi 16/93 du 28 Août 1993.

Elle se définit comme la politique de protection et de lutte contre les pollutions et les dégradations de
toutes sortes. Pour cela le Gouvernement a intégré dans sa stratégie le concept de l'évaluation de
l'impact sur l'environnement qui a été institué comme mesure obligatoire dans la procédure de
réalisation de tout projet à caractère industriel ou non.

Elle constitue une des dispositions sectorielles régissant les différentes composantes du
développement durable.

Ces principes tendent notamment à :

La préservation et à l’utilisation durable des ressources naturelles ;


La lutte contre les pollutions, les nuisances et les déchets ;
L’amélioration et la protection du cadre de la vie ;
La promotion des nouvelles valeurs et activités génératrices de revenues liées à la protection
de l’environnement ;
L’harmonisation du développement et la sauvegarde du milieu naturel.
La loi 015/2005 du 8 Août 2005 portant code des pêches et de l’aquaculture.

76
Cette loi, abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles de la loi n° 1/82 du 22
Juillet 1982 dite loi d'orientation en matière des Eaux et Forêts, de l'ordonnance n° 63/72 du 29 Août
1972 réglementant l'exercice de la pêche et du décret n° 62/PR/MEFPE du 10 Janvier 1994 portant
réglementation de la pêche en République Gabonaise.

Les dispositions de cette loi ont été renforcées, afin de gérer durablement et d’une façon efficiente,
les ressources halieutiques du pays. Dans les dispositions générales, elle définit les termes pêche et
aquaculture :

Selon cette loi les termes pêche et aquaculture sont définis comme suit:

Pêche : acte de capture ou d’extraction des ressources halieutiques y compris les activités connexes
(recherche, retrait des dispositifs à attirer le poisson ou tout autre ressource halieutique. Il existe
plusieurs types de pêches.

Aquaculture : élevage, la culture et la production d’organismes animaux ou végétaux aquatiques par


le contrôle d’une ou plusieurs phases de cycles biologiques de ces organismes. Il existe aussi plusieurs
types d’aquaculture. Celui qui nous intéresse est l’aquaculture semi intensive, qui est un élevage
nécessitant une alimentation complétée par un apport d’aliments artificiels.

La loi s’applique à tous types de pêche et d’aquaculture et définit les principales dispositions
suivantes :

Les conditions pour l’exploitation de ces activités (cadre juridique) ;


Les conditions d’exercer les différentes fonctions liées à la pêche et l’aquaculture ;
Les conditions de protection des espèces et écosystèmes aquatiques ;
Les conditions de surveillance, de la répression des infractions en matière de pêche et
d’aquaculture ;
Des dispositions économiques et financières (taxes, droits, redevances).

En ce qui concerne l’aquaculture par exemple, il est bien spécifié que l’exercice de cette activité, y
compris les activités connexes (manipulation et conservation du poisson…), est subordonné, selon le
cas, à l’obtention préalable :

D’une autorisation d’exploitation aquacole, délivrée selon l’espèce pour une ferme et
pour un type d’élevage ;
D’un agrément technique, délivré pour l’exploitation d’un établissement de
manipulation des produits de la pêche ;

77
D’un titre d’occupation de site, délivré par l’administration chargée des domaines ou, le
cas échéant, par les auxiliaires de commandement pour les établissements de manipulation
des produits de la pêche ou d’aquaculture installés sur le domaine public ou utilisant les
eaux qui en sont issues.

A la lecture de ces deux lois, en ce qui nous concerne, la première, dite « code de
l’environnement », nous oblige à tenir nos engagements, ceux de ne pas utiliser les produits
phytosanitaires ; quant à la deuxième, elle nous demande à respecter les règles en matière de
production de poissons, non seulement du point de vue de la pêche, mais également, du point de
vue des opérations connexes (manipulation, conservation, transport…)

SECTION 2 : Formalités juridique de constitution

Au Gabon, pour qu’une entreprise (hormis l’EI) obtienne son agrément, elle doit respecter une
certaine liste d’obligation.

Les statuts

La rédaction des statuts incombe à l’investisseur qui peut soit s’attacher les services d’un notaire, soit
le faire lui-même (sous seing privé), dans ce cas il devra par la suite les enregistrer chez un notaire.
Toutefois, il est conseillé aux investisseurs de s’attacher les services d’un notaire pour besoin
d’authenticité, d’impartialité et d’opposabilité. A cet effet, la loi prévoit des seuils pour le paiement
des honoraires dans cette profession en fonction du statut juridique.

Le local et l’adresse professionnelle

Il s’agit pour l’entrepreneur de fournir la preuve de l’existence d’un local pour son entreprise et de sa
localisation (adresse). Il est à noter que c’est l’une des pièces à fournir pour l’inscription au registre
de commerce. Deux cas de figure sont généralement observés :

Soit l’entrepreneur est locataire des locaux dans lesquels est implantée son entreprise, dans ce
cas il est soumis au régime juridique des baux commerciaux,

78
Soit l’activité exercée ne nécessite pas l’obtention d’un local pour recevoir la clientèle. Il est
alors permis d’envisager une simple domiciliation de l’entreprise. L’entrepreneur peut soit
recourir à une domiciliation collective dans des locaux communs à plusieurs entreprises, soit
recourir à une domiciliation temporaire à son propre domicile.

Après avoir constitué les éléments ci-dessus, l’entrepreneur devra se rendre à l’Agence Nationale
pour la Promotion des Investissements (ANPI-GABON) qui est un guichet unique regroupant
toutes les administrations intervenant dans le processus de création d’entreprise. L’ANPI-GABON
remplace l’ancien CDE. En fonction du statut juridique, il devra fournir les pièces suivantes 3
exemplaires de la déclaration de régularité et de conformité. Il faudra ensuite s’acquitter des frais de
dossier qui pour les nationaux s’élève à 95 000 FCFA (soit 50 000 FCFA pour l’ANPI- GABON et
45 000 FCFA pour les Greffes).

La déclaration de régularité et de conformité est une déclaration dans laquelle sont relatées toutes les
opérations effectuées en vue de constituer régulièrement la société et par laquelle ils affirment que
cette constitution a été réalisée en conformité du présent Acte uniforme.

Nous avons aussi la loi N° 015/2005 qui réglemente la création de ce genre de structure. Nous serons
amenés à prendre contact avec la Direction générale des pêches et de l’aquaculture pour la délivrance
de toutes les autorisations nécessaires au démarrage des activités de l’entreprise.

SECTION 3 : Statuts de la société

TITRE I : FORME-OBJET-DENOMINATION-SIEGE SOCIAL-DUREE

Article 1 – FORME
Il est formé entre le propriétaire des parts sociales ci-après créées et de celles qui pourraient l'être
ultérieurement, une Société à Responsabilité Limitée (SARL), qui sera régie par l’Acte Uniforme
OHADA révisé du 30 Janvier 2014 relatif au Droit des Sociétés Commerciales et du GIE, les lois et
textes en vigueur en République Gabonaise, et tous textes subséquents, ainsi que les présents statuts
et leurs annexes.

Article 2 – OBJET

La société a pour objet en République Gabonaise et dans tout Etat-partie au traité OHADA :

79
l’élevage et la vente de poissons

La participation directe ou indirecte de la société à toutes activités ou opérations industrielles,


commerciales ou financières, mobilières ou immobilières, sous quelque forme que ce soit, dès lors
que ces activités ou opérations peuvent se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou
à tous objets similaires, connexes ou complémentaires.

Article 3 – DENOMINATION SOCIALE

La société prend la dénomination de NIAMUR SARL

Dans tous les actes, et documents émanant de la société, la dénomination sociale doit toujours être
précédée ou suivie des mots « SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE » ou des initiales
« S.A.R.L », de l’énonciation du montant du capital social, de l’adresse du siège social et de la
mention de son immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), de son
numéro statistique, et le cas échéant, de son Numéro d’Identification Fiscale (NIF).

Article 4 – DUREE

En application de l’article 28 de l’Acte Uniforme OHADA, la durée de la société est fixée à


QUATRE VINGT DIX NEUF (99) années à compter de la date de son immatriculation au Registre
du Commerce et du Crédit Mobilier, constitution définitive de la société. Cette durée pourra être soit
prorogée, soit réduite en cas de dissolution anticipée prévue aux présents statuts.

Article 5 – SIEGE SOCIAL

Le siège social est fixé à Akanda (GABON), sis au quartier Okala.

Il peut être transféré en tout autre endroit de la même ville ou sa périphérie, par simple décision de la
gérance, et partout ailleurs, par décision des associés.

TITRE II : APPORTS - CAPITAL SOCIAL

Article 6 – APPORTS

Les associés déclarent avoir fait un apport en numéraire d’un million (1 000 000) FRANCS CFA.

Laquelle somme est actuellement disponible pour dépôt dans un compte ouvert au nom de la société
dans une Banque Commerciale ayant son siège à Libreville et attribuées aux associés comme suit :

80
Monsieur Krys Boussougou apporte la somme de 510.000 FCFA

Monsieur Bernard Boussougou apporte la somme de 120.000 FCFA

Madame Marie-Yvonne Boussougou apporte la somme de 120.000 FCFA

Coopérative Agrobusiness de l’AUM apporte la somme de 250.000 FCFA

Représentant un capital de 1.000.000 Francs CFA

Article 7 - CAPITAL SOCIAL

Le capital social fourni au moyen des apports ci-dessus constatés, est fixé à la somme de UN
MILLION DE FRANCS CFA (en chiffre) soit 100 parts sociales d’une valeur nominale de DIX
MILLE (10.000) Francs CFA chacune, numérotées de 01 à 100 entièrement souscrites, libérées et
réparties aux associés en proportion de leurs apports respectifs, ainsi qu’il est indiqué à l’article
précédent.

Krys Boussougou détient 51 parts numérotées de 1 à 51, représentant 51%


du Capital social

Bernard Boussougou détient 12 parts numérotées de 52 à 63, représentant 12%


du Capital social

Marie-Yvonne Boussougou détient 12 parts numérotées de 64 à 75, représentant 12%


du Capital social

Coopérative Agrobusiness de l’AUM détient 25 parts numérotées de 76 à 100, représentant 25%


du Capital social

Total des parts formant le capital social : 100 Parts, soit 100%

Représentant un capital de 1 000 000 FCFA

ARTICLE 8 – DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS AUX PARTS SOCIALES

Chaque part sociale donne droit à une voix dans tous les votes et délibérations et confère à son
propriétaire un droit égal dans les bénéfices de la société et dans tout l'actif social.

La propriété d'une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux décisions
adoptées dans le cadre de ladite société.
81
ARTICLE 9 - FORME DES CESSIONS DE PARTS

La cession des parts sociales doit être constatée par écrit. Elle n'est opposable à la société qu'après
avoir été signifiée à cette dernière au moyen du dépôt d'un original au siège social contre remise par
le gérant d'une attestation de ce dépôt.

Pour être opposable aux tiers, elle doit en outre faire l'objet d'un dépôt au greffe du Tribunal de
Commerce.

ARTICLE 10 – AGRÉMENT DES TIERS

Les parts sociales ne peuvent être transmises à des tiers qu'avec le consentement de la majorité des
associés représentant au moins la moitié des parts sociales.

Ce consentement est sollicité dans les conditions prévues par la loi.

ARTICLE 11 – AUGMENTATION ET RÉDUCTION DU CAPITAL

Le capital social peut être augmenté de toutes manières autorisées par l’ACTE UNIFORME, en vertu
d’une décision unanime des associés.

La réduction du capital social à un montant inférieur au minimum prévu par l’ACTE UNIFORME
doit être immédiatement suivie d’une augmentation ayant pour effet de le porter, au moins, à ce
minimum conformément aux dispositions de l’article 311 dudit acte uniforme.

ARTICLE 12 – CESSION-TRANSMISSION-NANTISSEMENT DE PART SOCIALES

Les cessions de parts se font soit par acte notarié, soit par acte sous seing privé. Et cette cession de
parts à une tierce personne, doit être consentie par la majorité des associés sans tenir compte du
consentement du cédant.

Pour être opposables à la société, elles doivent lui être signifiées par exploit d’huissier ou être
acceptées par elle dans un acte notarié, ou encore, par dépôt d’un original de l’acte de cession au siège
social contre remise d’une attestation de dépôt, par la gérance. Pour être opposable aux tiers, elles
doivent, en outre, avoir été déposées au greffe, pour immatriculation au Registre du Commerce et du
Crédit Mobilier.

82
Les dispositions qui précèdent sont applicables à tous les cas de cessions, alors même qu’elles
auraient lieu par adjudication publique, en vertu d’une décision de justice, ou par voie de fusion ou
d’apport ou encore à titre d’attribution en nature à la liquidation d’une société.

En cas de décès d'un associé, la société continuera entre les associés survivants et les héritiers de
l'associé décédé, sous condition de leur éventuel agrément tel que prévu à l'article 11 des présents
statuts. Néanmoins, l’associé survivant a priorité sur les héritiers de l’associé décédé sur le rachat des
parts de ce dernier

ARTICLE 13 – RÉUNION DE TOUTES LES PARTS EN UNE SEULE MAIN

En cas de pluralité d'associés, la réunion de toutes les parts en une seule main n'entraîne pas la
dissolution de la société qui continue d'exister avec un des associés. Celui-ci exerce alors tous les
pouvoirs dévolus à l'Assemblée des associés.

Article 14 – DROITS ET OBLIGATIONS DES ASSOCIES

Chaque part sociale donne droit à une voix dans tous les votes et délibérations et confère à son
propriétaire un droit égal dans les bénéfices de la société et dans tout l'actif social.

La propriété d'une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux décisions
adoptées dans le cadre de ladite société.

Toute détention de parts sociales emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux
décisions collectives, elle oblige notamment à la contribution aux pertes dans le cadre de ladite
société.

83
CONCLUSION GENERALE

La rizipisciculture offre l’exemple unique d’une association de productions animales et végétales


dans une même unité d’espace et de temps, offrant une alternative à un système occidental cloisonné,
où la mono-spécificité reste la règle. Celle-ci s’accompagne toujours d’une pollution importante du
milieu naturel (due aux effluents massivement déversés dans le milieu naturel, sans traitement
préalable) et des frais importants (dans les pays riches) pour la contrer. Les interactions synergiques
riz / poissons permettent pourtant de promouvoir un système moins consommateur d’intrants et donc
moins polluant.

Aujourd’hui, plus que jamais, alors que l’humanité constate les dégâts irréversibles causés par les
productions intensives mono-spécifiques issues de la révolution verte, et les coûts démesurés pour
réparer les dégâts, le principe de lutte intégrée, prôné par la FAO (Département des pêches), prend tout
son sens ; il se définit comme suit : « conception de la protection des cultures dont l'application fait
intervenir un ensemble de méthodes satisfaisant les exigences à la fois écologiques, économiques et
toxicologiques en réservant la priorité à la mise en œuvre délibérée des éléments naturels de limitation
et en respectant les seuils de tolérance ».

Voilà pourquoi nous avons choisi ce système innovant qu’est la rizipisciculture, système où les
produits chimiques ne seront jamais utilisés, pour offrir à nos compatriotes un produit sain, bio, sans
danger pour leur santé d’une part, et pour se mettre en conformité avec les prescriptions de la FAO
et les lois de notre pays en matière de protection de l’environnement d’autre part.

Nous pensons qu’avec le choix de cette activité, le positionnement de l’entreprise dans une zone à
connotation agricole, le ciblage du marché et l’étude de la concurrence, l’alliage qualité/prix nous
conduiront à terme, à réaliser les performances suivantes en trois ans de fonctionnement :

Du point de vue comptable et financier :


Un chiffre d’affaires annuel de 38 200 000 Fca dès la première année ;
Un résultat d’exploitation positif dès la première année de l’ordre de 23 630 226 Fcfa ;
Une capacité d’autofinancement moyenne de 23 630 226 Fcfa sur trois ans ;
Un excédent de trésorerie de 60 784 645 Fcfa au bout de trois ans.

Du point de vue social :


Une structure qui fera partie d’un ensemble économique de la commune et permettra un
développement harmonieux et un rayonnement de la ville de Tchibanga ;
84
Des emplois pour plusieurs compatriotes, donc une sécurité économique et alimentaire pour
plusieurs familles.

Enfin, nous pouvons donc dire qu’au vu des résultats économiques et sociaux ci-dessus, notre V
entreprise nous permettra de réaliser nos vœux les plus chers : ceux de devenir un grand opérateur
économique, pourvoyeur d’emplois, mais aussi, partenaire de l’état dans la réduction des enveloppes
budgétaires destinée à l’importation de certains produits consommés par nos populations et la lutte
contre la pauvreté d’une part, atteindre l’autosuffisance alimentaire, pour certains produits (riz,
poisson), d’autre part.

Nous avons démontré la fiabilité de notre projet. Cependant, nous voulons insister sur son aspect
innovant. En effet, notre entreprise sera la première, dans notre pays, à faire cultiver le riz et élever
le poisson dans un site commun. Notre site deviendra certainement, un lieu touristique, d’étude, mais
surtout un lieu d’apprentissage pour ceux qui voudront se lancer dans la même aventure que nous.
Nous serons alors prêts à faire profiter à ces derniers, notre expérience.

85
LEXIQUE

Agroforesterie : Mode d'exploitation agricole qui associe la plantation d'arbres ou d'arbustes

Ecosystème : En écologie, c’est un ensemble formé par une communauté d'êtres vivants en
interrelation avec son environnement

Ecosystèmes agricoles : diversité des espèces, diversité génétique créés par l'agriculture

Binage : Action de remuer la terre pour l'ameublir et enlever les mauvaises herbes.

Tallage : Action de taller

Pesticides : produits chimiques destinés à la protection des cultures et des récoltes contre les
parasites, champignons, mauvaises herbes, insectes. C'est un terme générique qui rassemble les
insecticides, les fongicides, les herbicides, les parasiticides.

Insecticides : produits qui tuent, détruisent les insectes

Gliphosate : herbicide utilisé pour se débarrasser des mauvaises herbes et est en particulier,
largement utilisé dans l’agriculture conventionnelle, car il permet de désherber à moindre coût et avec
relativement peu d’efforts des zones importantes de cultures. Toutefois, ce produit suscite des
inquiétudes sanitaires et écologiques qui ont mené certains à demander son interdiction.

Enzymes digestives : protéines dont le rôle est de découper des molécules complexes en molécules
simples afin d'en faciliter la digestion

Hormones : Substance chimique biologiquement active qui assure la liaison entre les divers organes.

Acides gras mono-insaturés : acides gras qui permettent la réduction du taux de cholestérol

Acides gras : Constituant principal des lipides provenant de la dégradation des sucres ou des graisses
alimentaires

Omégas 3 : acides gras essentiels, responsables de nombreuses réactions biochimiques dans le corps

Pathologies : Maladies, troubles

Arthrite rhumatoïde : est une maladie inflammatoire chronique qui affecte les articulations

Psoriasis : Maladie de la peau, caractérisée par des plaques rouges à croûtes blanchâtres

Maladies inflammatoires : réaction de défense immunitaire stéréotypée du corps à une agression


telles que des infections, brûlures, allergies, etc
86
Acide docosahexaénoïque : acide gras qui permet de nourrir le cœur et le cerveau.

Fonctions cognitives : capacités de notre cerveau qui nous permettent notamment de communiquer,
de percevoir notre environnement, de nous concentrer, de nous souvenir d’un événement ou
d’accumuler des connaissances

Sarclage : Opération qui consiste à extirper les végétaux nuisibles et à ameublir la surface du sol

Epandage : Action de répandre des produits tels que l'engrais, le fumier sur un sol

Phytosanitaire : Relatif aux soins à donner aux végétaux

Soubiques : Grand panier ou grande corbeille avec ou sans anses dans lesquelles on peut transporter
des marchandises

87
BIBLIOGRAPHIE

Hebdo Information
Journal officiel
Code de l’environnement du 1er Août 2014
Code de pêche et de l’aquaculture du 8 août 2005

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ANNEXES

Annexe 1 : Liste des abréviations

Annexe 2 : Questionnaire d’étude

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TABLE DES MATIERES

Remerciements ................................................................................................................................................... I
Dédicaces........................................................................................................................................................... II
Avant-propos .................................................................................................................................................... III
Liste des tableaux et diagrammes .................................................................................................................... IV
Résumé .............................................................................................................................................................. V
Introduction ........................................................................................................................................................ 6
Chapitre préliminaire : Présentation de l’idée du promoteur

Section 1 : Origine de l’idée ............................................................................................................................... 8


1.1 L’économie ................................................................................................................................................... 8
1.2 La santé......................................................................................................................................................... 9
1.3 L’environnement ........................................................................................................................................ 10
Section 2 : Pourquoi ce choix ........................................................................................................................... 10
Section 3 : Présentation du promoteur .............................................................................................................. 12
3.1 Le promoteur .............................................................................................................................................. 12
3.2 Le partenaire ............................................................................................................................................... 13
Chapitre 1 : Etude marketing

Section 1 : Etude de l’offre ............................................................................................................................... 16


1.1 Présentation de la concurrence ................................................................................................................... 16
1.1.1 Forces et faiblesses de la concurrence ..................................................................................................... 16
1.1.2 SWOT de l’entreprise .............................................................................................................................. 17
1.2 Les produits de la concurrence ................................................................................................................... 18
Section 2 : Etude de la demande ....................................................................................................................... 19
2.1 Présentation de la problématique et des objectifs de la recherche .............................................................. 19
2.2 Présentation de l’échantillon ...................................................................................................................... 19
2.3 Analyse de données .................................................................................................................................... 21
2.4 Identification des enquêtés ......................................................................................................................... 26
Section 3 : Stratégie marketing......................................................................................................................... 28
3.1 Présentation du Logo de l’entreprise .......................................................................................................... 28
3.2 Le produit et ses caractéristiques ................................................................................................................ 29
3.3 Formules et prix.......................................................................................................................................... 30
3.4 Stratégie de communication ....................................................................................................................... 32
3.4.1 Plan des différentes actions de communication ....................................................................................... 33

90
3.4.1 Plan d’actions de communication détaillé ............................................................................................... 34

Chapitre 2 : Etude technique

Section 1 : Description du produit proposé ...................................................................................................... 36


1.1 Le riz........................................................................................................................................................... 36
1.2 Le poisson................................................................................................................................................... 36
Section 2 : Description du processus de fabrication ......................................................................................... 37
2.1 Choix des rizières ....................................................................................................................................... 37
2.2 Aménagement et préparation ...................................................................................................................... 38
2.3 Fertilisation ................................................................................................................................................. 40
2.4 Empoissonnement....................................................................................................................................... 41
2.4.1 Culture d’alevins ..................................................................................................................................... 41
2.4.2 Transport d’alevins .................................................................................................................................. 43
2.5 Alimentation complémentaire des poissons ............................................................................................... 45
2.6 Lutte contre les prédateurs.......................................................................................................................... 46
2.7 L’action du poisson sur la rizière ............................................................................................................... 46
2.8 Récolte des poissons ................................................................................................................................... 47
2.9 Rendement rizicole ..................................................................................................................................... 48
2.9 Rendement piscicole ................................................................................................................................... 49
2.10.1 Rendement d’une rizière sans apport quelconque ................................................................................. 49
2.10.2 Rendement d’une rizière fertilisée avec alimentation des poissons ...................................................... 49
Chapitre 3 : Etude économique et financière

Section 1 : Construction du plan de financement initiale ................................................................................. 51


1.1 Tableau des immobilisations ...................................................................................................................... 51
1.2 Tableau des ressources humaines ............................................................................................................... 52
1.3 Tableau du besoin en fond de roulement .................................................................................................... 53
1.4 Tableau des amortissements ....................................................................................................................... 54
1.5 Tableau des charges d’exploitation ............................................................................................................ 55
1.6 Coût du projet ............................................................................................................................................. 56
1.7 Plan de financement ................................................................................................................................... 56
Section 2 : Compte de résultat prévisionnel ................................................................................................. 57
2.1 Compte de résultat prévisionnel ................................................................................................................. 57
2.2 Seuil de rentabilité ...................................................................................................................................... 58

91
2.3 Tableau de chiffre d’affaires....................................................................................................................... 59
Section 3 : Plan de trésorerie ............................................................................................................................ 60
Section 4 : Bilan d’ouverture ............................................................................................................................ 61
Section 5 : Plan de financement ....................................................................................................................... 61
Section 6 : Indicateur de rentabilité .................................................................................................................. 62
Chapitre 4 : Etude juridique

Section 1 : Choix de la forme juridique ............................................................................................................ 63


1.1 Présentation de la spécificité de la SARL................................................................................................... 63
1.2 Pourquoi le choix de la forme SARL ......................................................................................................... 63
1.3 Réglementation régissant l’activité ............................................................................................................ 64
Section 2 : Formalités juridiques de constitution ............................................................................................. 66
Section 3 : Statut de la société .......................................................................................................................... 67
Article 1 : Forme .............................................................................................................................................. 67
Article 2 : Objet social ...................................................................................................................................... 67
Article 3 : Dénomination sociale ...................................................................................................................... 68
Article 4 : Durée ............................................................................................................................................... 68
Article 5 : Siège social ...................................................................................................................................... 68
Article 6 : Apports ............................................................................................................................................ 68
Article 7 : Capital social ................................................................................................................................... 68
Article 8 : Droits et obligations attachés aux parts sociales ............................................................................. 69
Article 9 : Forme des cessions de parts ............................................................................................................ 70
Article 10 : Agrément des tiers ......................................................................................................................... 70
Article 11 : Augmentation et réduction du capital............................................................................................ 70
Article 12 : Cession-Transmission-Nantissement de parts sociales ................................................................. 70
Article 13 : Réunion de toutes les parts en une seule main .............................................................................. 71
Article 14 : Droits et obligations des associés .................................................................................................. 71
Conclusion ....................................................................................................................................................... 72
Lexique ............................................................................................................................................................ 73
Bibliographie ................................................................................................................................................... 75
Webographie .................................................................................................................................................. 75
Annexes............................................................................................................................................................ 76
Tables de matières .......................................................................................................................................... 77

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