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THEME
Président :
Dr TOSSOU Léon
Membres :
Ir BEHINGAN M. Boris
Ir KOUATO O. Gédéon
AVERTISSEMENT
CERTIFICATION
Je certifie que ce travail a été réalisé par HOUNGBEDJI Jude et ZOMAHOUN C.I. Martinien
sous ma supervision, pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle, Option Sciences
et Techniques de Production Animale à l’Ecole Supérieur d’Agronomie (ESA) de l’Université
Polytechnique Internationale Dr OBIANG NGUEMA MBASOGO (UPI-ONM).
Le maître de mémoire
DECICACE 1
Je dédie ce travail : A
Jude HOUNGBEDJI
DECICACE 2
Je dédie ce travail : A
Ma famille dont le mérite est de m’avoir porté haut pour rayonner comme un phare
spécialement, à mon père M. ZOMAHOUN Nicolas et ma mère DAGA Philomène qui
épris d’un amour véritable ont su faire de moi ce que je suis ;
Mes frères et sœur pour le partage de bons et mauvais moments. Le présent travail, aussi
modeste soit-il, est le fruit de vos efforts. Recevez en ces mots l’expression de ma
profonde reconnaissance.
C. I. Martinien ZOMAHOUN
REMERCIEMENTS
« Je me souviens comme une personne marquée au fer que regarder les autres étant comme au-
dessus de soi-même est le sous-bassement de la morale de tous ceux qui se reconnaissent
comme véritable serviteur. C’est ici le lieu de remercier la sagesse infaillible ».
Nous adressons nos sincères remerciements :
Professeur Valère KAKAI GLELE, Président de l’Université Polytechnique
Internationale Dr. OBIANG NGUEMA M’BASOGO (UPI-ONM), Président de l’Ordre
Africain des Grandes Ecoles et Universités (ORAGEU) pour avoir cru en nous dans la
réalisation de ce projet de grande valeur en faveur des jeunes.
M. Jean Fabrice de SOUZA Ir Agronome, Directeur Pédagogique de l’ESA/UPI-ONM
pour son accompagnement tout le long de cette formation malgré ses multiples
occupations.
M. Achille ASSOGBINOU Directeur de l’ESA/UPI-ONM pour son travail accomplis
ainsi qu’à tous les membres de l’équipe rectorale ;
Notre Maître de mémoire M. Boris BEHINGAN, Agronome, Zootechnicien, pour son
aide précieuse, ses conseils, son encouragement et sa disponibilité pour avoir accepté
de nous suivre le long de ce travail malgré ses multiples occupations ;
M. Cadnel DOHOUN Chef Secteur de la production animale notre maître de stage pour
sa disponibilité et son caractère affable ainsi qu’à tous les membres de l’administration
du LTA-AK qui nous ont accueillis avec beaucoup de bienveillance : Grand merci ;
tous les enseignants de l’UPI-ONM site de Cotonou et particulièrement à ceux
intervenant à l’ESA / UPI-ONM ;
le Président et les membres du jury de notre soutenance pour avoir accepté d’évaluer ce
travail, soyez rassurés que vos critiques et suggestions seront prises en compte dans la
version finale de ce mémoire et resteront pour nous une source de progrès ;
tous les collègues de la deuxième promotion d’Agronomie à ESA / UPI-ONM
tous ceux qui de près ou de loin ont participés à l’élaboration de ce document, recevez
ici nos sincères remerciements.
RESUME
Dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle, un stage pratique a été
effectué au sein du Lycée Technique Agricole d’Akodéha (LTA-AK). L’objectif de ce stage
était d’une part de faire le diagnostic de la structure d’étude et d’autre part nous permettre
d’acquérir des compétences pratiques et managériales sur la gestion technique et financière
d’une exploitation agricole. Les méthodes d’apprentissage utilisées étaient : la documentation,
les observations, et les interviews. Le diagnostic du secteur cunicole s’est basé principalement
sur la matrice FFOM, (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces) et le diagramme
interrelationnel qui ont permis de présenter la structure et de connaitre les relations qu’elle mène
avec son environnement. Les activités de la ferme se regroupent aux activités journalières
stratifiées en production animale et végétale à savoir la visite sanitaire, le nettoyage des
abreuvoirs, la distribution de l’aliment et de l’eau, et aux activités périodiques dont celles
relatives à la reproduction partant des saillies à la mise bas. Au-delà de ces activités, nous avons
eu l’occasion au cours de ce stage d’acquérir des connaissances pratiques en matière de gestion
et de suivi d’un élevage surtout de cuniculture. L’analyse des résultats de diagnostic a révélé
quelques imperfections dus principalement à la fabrication des aliments, la planification des
activités de la lapinière, la main d’œuvre et la conduite des élevages. A partir de cette analyse
nous avons proposé des solutions envisageables ainsi que des suggestions le tout soldé par la
rédaction d’un microprojet d’entreprise tenant genèse des différentes pistes de solutions.
ABSTRACT
As part of the professional degree program, a practical internship was carried out at the
Agricultural Technical High School of Akodéha (LTA-AK). The objective of this internship
was on the one hand to make the diagnosis of the structure of study and on the other hand to
enable us to acquire practical and managerial skills on the technical and financial management
of a farm. The learning methods used were: documentation, observations, and interviews. The
diagnosis of the rabbit sector was based mainly on the SWOT matrix (Strengths, Weaknesses,
Opportunities and Threats) and the interrelational diagram that allowed to present the structure
and to know the relations that it leads with its environment. The activities of the farm are
grouped in stratified day-to-day activities in animal and plant production, namely the sanitary
survey, the cleaning of drinking troughs, the distribution of food and water, and periodic
activities, including those relating to breeding. farrowing at farrowing. Beyond these activities,
we had the opportunity during this internship to acquire practical knowledge in the management
and monitoring of a rabbit breeding. Analysis of the diagnostic results revealed some
imperfections due mainly to food manufacturing, rabbit activity planning, labor and farm
management. From this analysis we proposed possible solutions as well as suggestions all ended
by the drafting of a microproject company holding genesis of different solutions.
SOMMAIRE
Introduction ……………………………..……………………………..………………... 1
1ère Partie : Diagnostic de la structure …………………………………………………... 3
Chapitre 1 : Présentation de la structure ………………………………………………… 3
Chapitre 2 : Zone d’étude et démarche méthodologie ………………………………….. 5
Chapitre 3 : Résultats de l’analyse diagnostique de la section ………………………….. 10
2ème Partie : Projet d’entreprise production et commercialisation de la viande de lapin 28
(Oryctolagus cuniculus) dans la commune de Comé ……………………………..
Résumé du microprojet ……………………………..…………………………………... 29
Aspects généraux ……………………………..…………………………………………. 29
Etude du marché ……………………………..………………………………………….. 31
Etude technique ……………………………..……………………………………........... 34
Etude organisationnelle ……………………………..…………………………………... 39
Etude financière ……………………………..…………………………………………... 40
Conclusion et suggestion ……………………………..…………………………………. 47
Références bibliographiques ……………………………..……………………………... 48
Table des matières ……………………………..………………………………………... 50
Annexe ……………………………...……………………………..……………………. 51
INTRODUCTION
L’Afrique regorge pour sa majorité des meilleures terres et des climats favorables à la
production agricole en générale. L'agriculture est la première source de richesse du Bénin et
constitue le secteur le plus important de l'économie béninoise car contribue pour 32,7 % en
moyenne au PIB, 75 % aux recettes d’exportation, 15 % aux recettes de l’État et fournit environ
70 % des emplois et contribue à assurer la sécurité alimentaire du pays (Wikipédia, 2017).
A l’instar des autres filières de production conventionnelle (bovins, ovins, caprins, volailles, et
porcins) qui porte une attention particulière des pouvoirs publics la cuniculture et l’élevage
d’autres espèces non conventionnelles (escargots, aulacodes, cobayes, etc.) se développent
aussi progressivement au Bénin. Mais le cheptel cunicole national étant encore très faible, il n’a
qu’une contribution marginale à la croissance et à la sécurité alimentaire. La cuniculture vient
donc apporter un coup de pouce à l’accroissement de la production de viande vu le cycle court
de production et de reproduction, la prolificité et la moyenne complexité de l’élevage des lapins.
Tous ces facteurs seront réunis seulement lorsque la main qui la dirige est qualifiée.
La théorie est un principe ou une règle qui est fondé sur la connaissance rationnelle par
opposition à la pratique. Cependant une mise en application de ce principe s’avère être
nécessaire pour parfaire la connaissance d’un point de vu sémantique et pédagogique. Aussi,
dans le souci de participer au bien être de la filière cunicole et à la mise en œuvre de la SNDC,
le choix s’est porté au bout de trois années de formation professionnelle sur le diagnostic d’une
exploitation agricole et cunicole en particulier celle du LTA-AK pour mieux assimiler, maîtriser
le jargon des connaissances et pratiques cunicole au sein de cette structure considérée comme
experte dans la formation en agronomie.
1.2. Objectifs de l’étude
L’objectif général de cette étude était de faire une étude diagnostique de l’atelier lapin de
l’exploitation du LTA-AK afin de connaitre les difficultés y afférentes.
De façon spécifique il s’agit :
La commune enregistre une hauteur de pluie qui dépasse 120 mm avec un pic en juin (196,9
mm). Les températures varient entre les moyennes de 25 °C en saison pluvieuse et 31 °C en
saison sèche dans l’ensemble (PDC, 2017).
La végétation de la commune de Comé est constituée au nord, d’une petite savane couvrant le
sol latéritique. Les formations végétales au nord sont totalement dégradées et constituées par
une savane herbeuse puis par les champs de culture. On note également l’existence de
mosaïques de culture et de jachère (3028 ha), des Mosaïques de culture et jachères sous palmiers
(6083 ha) et des plantations (1808 ha) ; les ressources naturelles sont peu exploitées à savoir :
d’importantes réserves de sable et de graviers dans tous les arrondissements, les marais salants
du sud et du sud-ouest de la commune, des bas-fonds, et des cours d’eau (IFN, 2007).
Caractéristiques socio-économiques
Les activités socio-économiques sont exercées par 31,52 % de la population, soit 25214
habitants (RGPH 4). Ils sont les plus actifs de la commune. Ces actifs exercent essentiellement
dans les services tels que : l’agriculture, l’hébergement, la restauration et le commerce.
L’agriculture est traditionnelle et constitue la base des revenus de plus de 70% des habitants.
Elle est caractérisée par une diversité de spéculations dominées par les céréales, les tubercules
et racines, les légumineuses et le maraichage. Au nombre des spéculations les plus développées,
il convient de noter le maïs, le riz, le manioc, le haricot, la patate douce, les fruits et les légumes.
Les produits d’élevage quant à eux, sont surtout constitués de l’élevage de volaille, porcins,
caprins, vaux, etc. Les actifs pêcheurs sont dans les arrondissements d’Agatogbo, Akodéha et
Ouèdèmè-Pédah. A tout ceci viennent s’ajouter les productions piscicoles ou aquacoles en cours
de valorisation dans la commune. Quant aux activités commerciales, elles s’organisent autour
du marché central qui s’anime tous les cinq (05) jours Il faut Par ailleurss souligner que le
marché de Comé a une couverture internationale et réunit près de 2500 marchands les jours de
son animation et est fréquenté par les vendeurs de divers horizons (Togo, Cotonou, Porto-Novo,
Lokossa, Bopa, Kpomassè, Sè, Grand-Popo, etc.). Les trois autres marchés, regroupent très peu
de marchands, s’animent peu avec une faible couverture locale. Par ordre décroissant
d’importance, il s’agit des marchés d’Akodéha, d’Ouèdèmè-Pédah et d’Oumako (PDC, 2017).
Caractéristiques socio-cultuelles
En matière de peuplement, la commune de Comé est caractérisée par la présence de trois grands
groupes ethniques qui sont principalement les « Xwéla », les « Waci » et les « Sawxè ». Ces
trois ethnies majoritaires partagent le territoire de la commune avec d’autres groupes ethniques
non moins négligeables que sont les « Adja », les « Xwla », les «Guens », les « Kotafons »,
les «Fons», les «Hahoussa», les «Nago» et les «Peulh» ; faisant aujourd’hui de Comé, une
commune cosmopolite surtout au niveau de l'arrondissement « central » (Comé). Parmi ces
dernières, on retrouve trois grands groupes : les religions traditionnelles, le christianisme et
l'islam. Les religions traditionnelles, religion dominante à Comé sont : le christianisme (52,0
%) et les religions endogènes 27,8 %. L’islam est le moins pratiqué avec une proportion de 1,9
%. i (DDPD-MC, 2017).
2.2. Matériel
Pour mener à bien la tâche et nous enquérire des informations et données nécéssaires à son
accomplissement les matériels suivant ont été utilisés :
2.3. Méthodes
2.3.1. Phases du stage
Pour rendre notre stage profesionnel plus subtil et raffiné nous avons procédé par une méthode
structurée en trois (03) phases :
Une information s’aquiert par des outils adéquats. De plus une information brute collectée et
non traitée ne saurait être raffiné pour servir à une étude. Le traitement et l’analyse d’une
information fait donc appel à des outils d’analyse.
Outils de collecte
Documentation : elle consiste en la lecture d’anciens documents scientifiques
(mémoires, articles) en rapport au thème du diagnostic, la recherche sur internet, la
lecture de blogs et tutoriels en vue de réunir des informations sur la production du lapin
(statistiques de production, stratégies et plan de développement, contraintes et autres)
et aussi pour l’obtention de certains paramètres géographiques.
Entretiens : chaque inquiétude laissait apparaitres des interrogations qui s’élucidaient
par des entretiens avec des acteurs de la productions cunicole du LTA-AK et ceci
pendant toute la période de stage. Ce qui présente dans le fond un but pédagogique et
didactique qui se traduisent par l’dentification de certains dysfonctionnements qui ont
été solutionné en commun accord avec le personnel et les responsables de l’unité
cunicole.
Observation : étant le premier outil de collecte d’informations, elle nous a permis de
mettre une image sur les différentes réponses et propos ayant émané des séances de
documentation et d’entretien. Par ailleurs l’observation a aussi permis de collecter
certaines informations outre l’appui du personnel.
3.1.2. Historique
Le Lycée Technique Agricole (LTA) d’Akodéha fut créé en 2010 par l’arrêté :
2010/N°186/MESFTP/DC/SGM/DET/SA du 30 mai 2010 pour répondre aux demandes de plus
en plus croissantes en matière de formation des citoyens béninois pour le métier d’agriculture
et ce conformément à la loi N0 2003-17 du 11 novembre 2003 Portant Orientation de l’Educatif
Nationale en République du Bénin. Etablissement public mixte d’enseignement technique et
professionnel agricole de niveau 2, il ouvra ses portes en mars 2010 avec pour premier proviseur
Monsieur Bernard COFFI et poursuis ses activités jusqu’à nos jours. L’actuel proviseur est M.
Abel H.TALON.
Proviseur
Secrétariat
Administratif
Censeur
C/SREPS Intendant
Chef Exploitation
Le LTA-AK est administré par une équipe de cinq (5) personnes fonctionnant sur la base de
trois divisions ayant à leur tête un proviseur.
Proviseur
Force est de constater que le proviseur dispose d’un secrétariat administratif qui assure la
gestion des courriers, le planning des activités du provisorat, la rédaction et la saisie des
documents administratifs.
Division enseignement
Elle est dirigée par un censeur ou directeur des études. A ce titre, il a en charge l’organisation
de la vie pédagogique et est assisté d’un surveillant général. Le censeur gère le personnel
enseignant et les élèves. Il faut noter que l’instauration de la discipline et d’une cohésion sociale
au sein des apprenants relèvent des prérogatives du surveillant général. Cette division travaille
en étroite collaboration avec les autres divisions.
Division intendance
La division intendance est placée sous la responsabilité d’un intendant. Il assure la conception,
l’exécution et le suivi du budget et tient la comptabilité. Cette division organise la logistique
d’internat et gère le matériel, les équipements et infrastructures et les ressources humaines non
enseignantes. L’intendant, chef du personnel participe à la vie de l’exploitation en tant que
commissaire aux comptes, il œuvre à une gestion efficace du centre de recyclage en
collaboration avec le chef d’exploitation et le censeur.
Division exploitation
La mise en application d’une activité est le reflet du mirroire de plusieurs relations et rapports
entre maintes entités. Cependant le LTA-AK pour un bon déroulement de ses activités a créé et
nourri des relations avec des clients et d’autres structures dans le cadre professionnel afin de
maintenir l’équilibre dans ses actions. Le diagramme interrelationnel montre ces diverses
entités et le type de relation qu’elles nourissent avec le LTA-AK.
MESTFP
Provenderie
Scierie
CARDER
Marché de
Comé LTA-AK
Pharmacie
Village de vétérinaire
Mongnonhoui
Clients & UPI-ONM,
restaurants Autres fermes
Relations unidirectionnelle : Ce sont des relations que le LTA-AK entretient avec certains de
ses partenaires. Ces relations sont matérialisées par des flèches à un sens.
Relations bidirectionnelle : Ces relations sont périodiques et matérialisent un degré de
partenariat très poussé entre le LTA-AK et certains de ces partenaires en fonction de l’épaisseur
de la flèche. Elles sont matérialisées avec des flèches à deux sens.
Le site d’exploitation du LTA-AK s’étend sur une superficie de 30 hectares marquées par
diverses cultures de production constituées des légumes feuilles (exemple grande morelle,
amarante, laitue, choux etc.); les légumes fruits (piment, tomate) ; les légumes racines et bulbes
(carotte, oignon), le grand champs contenant la production de maïs sur 12 hectares et l’arachide
sur 08 hectares. Les opérations de ce domaine (production végétale) sont en générale le binage,
Cette spécialité dispose des bâtiments pour l’élevage des volailles (poulets chair, pondeuse et
race locale), des porcs, des petits et gros ruminants (bovins, ovins, caprins) et des lapins. Mais
aussi de la production piscicole.
Production Halieutique
Elle dispose de trois (03) bassins piscicoles d’une superficie de 12m² où sont élevés des alevins
de clarias et de tilapia. Le LTA-AK dispose d’un laboratoire de pêche et d’une écloserie avec
des incubateurs.
Elevage de volailles
L’avicuture au LTA-AK est constitué par des espèces avicoles telles les poules pondeuses, les
poulets locaux et Goliath, les dindes, les pintades et les cailles.
Le poulailler est constitué de poules pondeuses de la race Isa Brown dont l’acquisition s’est fait
par achat de poulets d’un jour. Le bâtiment d’élevage couvre une superficie de 200m² équipé
d’une litière de copeaux de bois d’environ 10cm de hauteur. Comme infrastructure nous avons
les grillages de couverture disposés sur les murés, des perchoirs, abreuvoirs et mangeoires.
Toutefois il faut noter que ce bâtiment est dépourvu de pédilluve en raison du prix onéreux que
cela requiert. En ce qui concerne l’alimentation des pondeuses, elle est constituée de provende
fabriquée au sein de la structure d’étude. Cette provende est servie au sujet deux (02) fois par
jour respectivement à 7h et 17h avec une quantité de six (06) litres d’eau par nourrissage donc
douze (12) litres/jour dans des bidons d’huile découpés et faconnés selon le mode d’usage. Il
faut aussi savoir que le bâtiment est séparé en deux compartiments contenant chacun quatre
(04) mangeoires et abreuvoirs.
Les poulets locaux et Goliath sont élevés en association dans un même bâtiment de superficie
identique à celle des pondeuses. Ce bâtiment compte un effectif de 30 poulets dont 20 locaux
et cinq (05) Goliath. En matière d’infrastructure le LTA-AK dispose de pondoir, de couveuse,
de poussinière et evidemment de mangeoire et d’abreuvoir.
Par ailleurs, sachons que les cailles d’un effectif de 30 sujets sont élevées dans des cages de
lapin disposés hors sol en symbiose dans le bâtiment des poulets Goliath et locaux. Les dindons
sont au nombre de 03 avec deux femelles et un mâle. Les pintades sont produites suite à l’achat
d’œufs de pintade au centre Songhaï avec des poules locales utilisées pour la couvaison des
œufs.
Enfin, il faut retenir que le type d’élévage pratiqué au LTA-AK est semi-intensif avec des
infrastructures de type traditionnel telles les marmites avec du charbon de bois afin de produire
la chaleur dans la poussinière.
Les soins vétérinaires chez les volailles se résument principalement aux vaccinations, à des
traitements effectués en cas de maladies et aussi à la dissolution de vitamine dans l’eau de
distribution. Toujours est il qu’aucun cas de mortalité n’a été constaté tout au long de la durée
du stage au sein de la spéculation volaille.
Les petits et gros ruminant du LTA-AK sont produits suivant un système de production
sédentaire marqué par un agropastoralisme. C’est un élevage plus ou moins villageois
caractérisé par des cultures de fourrages (graminés surtout), ranching, l’embouche extensive et
intensive. Ainsi, dans le cas des bovins nous avons un effectif de treize (13) bovins dont
l’alimentation se résume à un ranching ou à une conduite au patûrage pour une durée minimale
de trois heurs ; les heures de pâturage sont 09h le matin et 16h le soir. Outre ses deux modes
d’alimentation nous notons aussi la présence de pierre à lécher dans la bouverie. Les
infrastructures inhérents à cette section se résument à un bloc de bâtiment compartimenté en
plusieurs sous blocs, on y retrouve un râtelier et un robinet utilisé comme abreuvoir.
Les ovins et les caprins sont élevés respectivement sur une surface entourée de bois formant
une clôture traditionnelle avec un mini pâturage artificiel formé d’un type unique de fourrage
dont le P.maximum C1 et un petit espace traditionnel aménagé pour la production des caprins
avec une alimentation composée de fourrages cherchés et servi à l’auge.
La race de porc élevée dans la porcherie du LTA-AK est : Le large White. Le cheptel porcin
est constitué de quinze (15) porcs.
Les porcs sont nourris deux fois par jour. Le bâtiment d’élévage est constitué de six (06) loges
composés d’abreuvoir, de mangeoires et aussi de baignoire. L’alimentation des porcs est
constituée de fourrages dont le Comelina benghalensis , le Talinum triangulare, le Tridax
procumbens et de provende formulée au sein de la structure.
Le cheptel lapin du LTA-AK est fait en un bâtiment de superficie égale à 60 m². Cet édifice est
structuré en deux (02) blocs dont la maternité pour les reproducteurs et l’engraissement pour
les sujets de vente. Ces deux blocs sont séparés par un mûre surmonté d’un grillage. La lapinière
est formée par deux (02) races de lapins dont la race locale et le géant blanc de boscat. L’effectif
des sujets au sein de cette structure à notre arrivé s’élève à 47 sujets dont 20 reproducteurs (02
mâles, 18 femelles), 06 lapereaux en engraissement et 21 sujets sous mère. Le système de
production adopté au sein de la production lapine est semi-intensif. Comme infrastructure, la
lapinière dispose de cages reproducteurs et de cages spéciales engraissement. Chaque cage est
faite de grillages galvanisés muni d’un râtelier.
Deux (02) types d’aliments sont servis dans le cardre du LTA-AK pour l’alimentation des
lapins: nous avons la provende granulée GVS engraisssemnt, mère plus lapereaux et aussi la
provende farineuse mixte formulée dans le lycée et éventuellemnt du fourrage qui est parfois
servis au animaux. La formulation de ce type d’aliment est basée sur les ressources alimentaires
les plus accessibles au plan local tels les sous produits issus de la transformation agricole, les
coproduits agricole. La recherche du fourrage se fait en fonction des ressources locales
disponibles dans la végétation (Tridax procumbens, Panicum maximun, Talinum triangulare
etc..).
A Comé (Akodéha), la population pratique une forte agriculture ce qui rend fortement
disponible plusieurs ressources agricoles pouvant être utilisées en production animale comme
aliment en soit et comme ingrédients entrant dans la formulation d’un aliment donné. Comme
ressources nous pouvons citer : le son de maïs, le tourteau de soja, les épulchures de manioc, le
tourteau de palmiste etc.
NB : Le fourrage est servi en libre option sans tenir compte du stade physiologique ni du
statut des sujets. La quantité servi aussi n’est pas uniforme ni quantifié.
Mesures sanitaires et soins vétérinaires
Pour assurer une hygiène externe les opérations telles que le balayage du cheptel, le lavage et
le nettoyage des abreuvoirs et mangeoires sont éffectués chaque jour et à chaque service. Enfin,
le lavage de la lapinière est aussi fait chaque semaine.
Reproduction : la reproduction chez les lapins est un processus complexe qui part de la
détection de le chaleur via la saillie pour échouer à la gestation.
Cette dernière confirmée au préalable par une palpation manuelle qui constitue une des
méthodes de contrôle de la gestation et enfin la mise bas pour achever le cycle. L’âge minimal
de reproduction chez les sujets est en moyenne de quatre (04) mois et dépend de la race élevée.
Détection de la chaleur : c’est un processus manuel et gestuel qui consiste à terme à
confirmer ou infirmer la saillie chez une femelle reproductrice. Elle est caractérisée par
l’observation de la vulve chez la femelle reproductrice ; une vulve rose est significative
de chaleur signifiant un aval à la saillie par contre une vulve blanche indique le contraire.
En plus de la vulve qui est une méthode phare de détection de la chaleur, certaines
gestuelles sont aussi des preuves de chaleur chez la femelle lapine.
Saillie : c’est une opération inféodée à la reproduction qui n’est rien d’autre que
l’accouplement entre le mâle et la femelle. A l’issue de cette opération le mâle tombe
sur le côté ce qui marque une saillie réussie. A noter que pour augmenter les chances de
réussir une saillie les heures fraîches de la journée sont préférables. Elle se déroule dans
la cage du mâle.
Palpation : c’est une méthode manuelle de constat de la gestation chez la lapine saillie.
Il s’agit dans ce cas d’une palpation abdominale. Elle vise à repérer les fœtus chez la
lapine. Une palpation bien opérée peux même permettre de décompter le nombre de
fœtus. Elle est éffectuée deux semaines après la saillie.
Gestation : c’est un stade physiologique qui n’est observé que chez la lapine. Elle a une
durée de quatre (04) semaines et s’achève par le dépôt de la boîte à nid trois (03) jours
avant l’échéance de la mise bas. Au cours de cette phase l’alimentation et l’hygiène de
la femelle doivent être contrôlés.
Boîte à nid : c’est un matériel d’élevage généralement en format rectangulaire fait en
matière plastique ou en bois qui sert de nid au(x) lapereau(x) à la paturition. Elle a une
longueur comprise entre 40 et 50 cm, une largeur de 25cm et une hauteur de 25cm. La
lapine s’arrache les poils pour en faire un nid 27 à 28 jours après la saillie juste avant la
mise bas.
Mise bas : elle marque la fin de la gestation et le début de l’allaitement chez le lapine.
Elle s’opère généralement dans la nuit. Toute mise bas est précédée de la pose dans la
cage de la femelle d’une boîte à nid devant acceuillir les lapereaux.
Allaitement : l’allaitement est éffectué par la lapine au moins une fois par jour jusqu’au
sevrage. La durée de l’allaitement varie d’un élevage à un autre au LTA-AK,
la fin de l’allaitement est marqué quand les lapereaux atteignent un poids moyen de 300g.
Sevrage : le sevrage au LTA-AK est effectué après un poids moyen de 300g observé
après pesé chez les lapereaux.
Engraissement : les jeunes lapins et lapines vont désormais séjourner dans les cages
d'engraissement et dans le cas échéant dans un bâtiment "Engraissement". Ils y resteront
2 à 3 mois en fonction de la race (type génétique), de la qualité de l'alimentation et du
poids final recherché.
Castration : la castration est effectuée chez les lapins au LTA-AK en cas de blessure
grâve observée au niveau des testicules du mâle.
Choix des reproduteurs : les reproducteurs sont obtenus par achat au LTA-AK.
Pesée : elle est éffectuée avant le sevrage des lapereaux.
Commercialisation : les animaux en fin d’engraissement sont vendus sans être pesés
par bande ou en lot ; seul les sujets vivant sont vendus et le prix de vente est fixé par
simple observation des animaux de la bande.
Paramètres zootechniques
Effectif ou taille du cheptel lapin : C’ est le nombre total de sujets.
Mortalité : Le taux de mortalité des lapereaux observé est déterminé par la formule :
TM = nombre de lapereaux morts/ nombre total de lapereaux nés vivants×100.
Les cas de mortalités observés dans le cheptel sont dus à des noyades de lapereaux dans les
abreuvoirs et aussi à cause des mauvaises femelles.
Taille moyenne de la portée : C’est le rapport entre le nombre total de lapereaux nés
et le nombre de mises-bas. Ainsi, une taille moyenne de six (06) lapereaux par lapine a
été constatée.
Sexe ratio : Le sexe ratio (Sr) est le rapport du nombre de femelles reproductrices par
le nombre de mâles reproducteurs.
Sr = nombre de femelles reproductrices/ nombre de mâle reproducteur
Sr = 9 ; soit 9 femelles pour 1 mâle.
3.1.7. Facteurs de production
En agriculture plusieurs facteurs entrent dans la production et définissent les relations
qu’entretiennent un producteur avec sa terre et aussi les modes et pratiques qui entrent dans le
bon déroulement des activités qui s’y trouvent : on parle de facteurs de production. Nous avons
deux (02) facteurs de production dont les modes d’accès à la terre en agriculture et la main
d’œuvre.
3.1.7.1. Mode d’accès à la terre du LTA-AK
Le LTA-AK est un établissement public créé avec la nette participation de l’Etat. L’accès à la
terre se base donc sur un mode de faire valoir direct qu’est l’achat.
-Présence du produit -Non réalisation des pesés dans la -Vente des sujets en bande
-Possibilité de vente section volaille permettant une meilleure
Pesés et -Possibilité de production -Suivi non rigoureux de l’engraissement libération des cages
commercialisation -Taille de la porté chez certaines -Proximité du marché de Comé
femelles -Existence de la demande
-Non satisfaction de la demande -Présence de la frontière pouvant
-Non fixité du prix de vente permettre l’exportation
-Personnel qualifié et main -Lassitude de la part de certains chefs de -Disponibilité de fiente pour la -Introduction des
d’œuvre adéquate sections et reponsables production végétale maladies et stress des
Conduite des élevages -Existence d’un sytème de -Non respect du système de production -Fabrication de compost animaux suites aux
production adopté -Vente de produits d’origine visites
-Vétusté de certaines cages animal -Mauvais mode de vente
-Absence de statistiques d’élevage pour (vente en bande)
un suivi à long terme
-Existence de plusieurs techniques -Mauvaise fréquence du déparasiatge -Effectif des lycéens
d’entretien interne et externe -Réduire les maladies au sein des -Anarchie dans les
Biosécurité -Réduction du taux de mortalité et -Absence parfois du matériel cheptels bâtiments d’élevage
des risques de maladies -Absence de pédiluve -VHD
-Compétence des acteurs de -Insuffisance des moyens financiers -Possiblité aux étudiants de faire -Mauvaise gestion
Appui et conseil production et d’administration -Manque de moyen de déplacement pour des stages au LTA-AK administrative
les ventes -Possiblité de diagnostic de
l’exploitation
Enseignements tirés
Approfondir nos connaissances sur les pratiques alimentaires des animaux et sur la
formulation d’aliments avec les ressources locales disponibles ;
Comment assurer une bonne gestion des ressources alimentaires locales dans une ferme
pour l’alimentation des animaux et des lapins en particulier ;
Apprendre à connaître les conduites et pratiques à tenir en tant que technicien
responsable d’une ferme ;
Savoir comment assurer la conduite d’élevage des lapins.
I. RESUME DU MICROPROJET
Notre projet de Production et de commercialisation de la viande de lapin dans la commune
de Comé conçu pour durer 5 ans sera implanté dans ladite commune, dans le village Bowé. La
disponibilité de nombreux marchés locaux (bars, restaurants, hôtels, revendeurs), des villes
voisines (Cotonou, Calavi, Bohicon, Lokossa, Lobogo) et du Togo est un grand atout pour
l’écoulement des produits qui en découleront. Le besoin de financement du projet s’élève à un
montant total de 5 066 413 FCFA. Le fonds propre de financement du projet est 1 345 429,8
FCFA soit 26,55% du besoin de financement. Le financement recherché se chiffre à
3 720 983,2 FCFA soit 73,45% du besoin de financement. Ce dernier sera sollicité auprès du
Fonds National pour la Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ)
avec un taux d’intérêt de 5% et remboursable sur cinq (05) ans.
2. Origine du projet
La consommation nationale de viande au Bénin qui est de 9 kg/habitant/an est en dessous de la
moyenne des pays au sud du Sahara (13 kg/habitant/an) et des normes minimales
recommandées par la FAO (21 kg/habitant/an). L’un des enjeux de la politique sectorielle dans
le domaine de l’élevage est de combler cet écart par l’exploitation des espèces conventionnelles
et non conventionnelles et la substitution aux importations massives à bon prix de certaines
denrées alimentaires dont la viande par la promotion de la production nationale. Dans cette
perspective, la cuniculture pourrait jouer un rôle important notamment en améliorant la
situation nutritionnelle très préoccupante. Pour y parvenir et contribuer à la réédition de ce
déficit le présent projet a été conçu ne serais ce que pour apporter sa partition aussi minime
soit-elle à la résolution de ce manque.
3. Objectif général
Ledit projet vise à produire et commercialiser la viande de lapin dotée d’une qualité
commerciale et microbiologique satisfaisante.
4. Objectifs spécifiques
Produire des lapins d’un poids moyen de 1,7 kg au bout d’un mois deux semaines
d’engraissement ;
Commercialiser 100 kg de viande de lapin par mois soit 170 kg de lapin poids vif et
environ 1,2 tonne/an pendant 05 ans de production ;
Participer aux axes stratégiques de la SNDC ;
Promouvoir l’auto-emploi et réduire le taux de chômage ;
Analyse de l’offre
En 2015, l’offre nationale de viande de lapin/lièvre était estimée à environ 1 934 tonnes. La
viande de lapin d’élevage représentait environ 56 % de cette offre nationale contre 7,6 % pour
le lapin congelé importé. La production nationale de viande de lapins peut être estimée à environ
1 083 tonnes de carcasses de lapins. Comparée à la production totale annuelle de carcasses de
lapins qui était de 400 tonnes en 2005 (ABeC, 2007), la production de lapins d’élevage a connu
un accroissement de 121 % en 11 ans, soit un taux de croissance annuel de 11,05% entre 2005
et 2015. Cette production est inégalement répartie entre les différentes régions du pays.
L’Atlantique/Littoral est la plus forte région de production de lapin au Bénin avec environ 30
% de la production nationale. L’Ouémé/Plateau vient en seconde position avec 27 % suivi du
Zou/Collines (23 %), du Mono/Couffo (13 %) et de la région septentrionale (7 %).
2. Politique de markéting
Encore appelé plan de marchéage, il présente les moyens, les politiques mises en œuvre pour la
distribution du produit, d’un bien ou d’un service. Il comporte quatre points essentiels à savoir :
le produit, le prix, la distribution et la communication.
La production se basera sur des lapins de race moyenne ordinaire avec une bonne prolificité,
facilité de production par bande, courte durée de gestation, divers usages des déjections et une
disponibilité de la protéine animale. Ils seront élevés dans un bâtiment d’élevage dans des cages
grillagées. Les sujets seront livrés à deux mois et demi d’âge avec un poids moyen de 1,7 kg.
La livraison se fera dans un sachet biodégradable. Il sera question d’un produit avec une
excellente qualité organoleptique. Notons que les opérations d’habillage sont gratuites.
Ferme de production
Les activités qui seront faites avant le démarrage des activités d’élevage proprement dit sont :
Achat de terrain ;
Construction de la lapinière.
Après ces activités, nous pourrons entamer l’élevage. D’abord la commande des sujets
reproducteurs. Ensuite deux semaines avant l’arrivée des sujets nous allons installer et
désinfecter les cages et la lapinière. Enfin, ces activités se résument en :
A chaque activité d’élevage sera appliquée la prophylaxie donc le suivi sanitaire des animaux.
L’étude du lapin domestique a permis de cerner le problème des besoins alimentaires du lapin,
en particulier en matières minérales, vitamines, celluloses (ou aliment de lest), lipides, protides
et glucides libérant de l’énergie etc. La ration alimentaire correspond à la quantité de tous les
aliments consommés sur une journée par l’animal. Equilibrée, elle doit couvrir ses besoins. Au
nombre de ses besoins notons les besoins en énergie (ED), besoins azotés (MAT), besoins en
minéraux, besoins en vitamines, besoins en eaux et les besoins en verdure et en fibres.
Compte tenu de ses besoins et de leurs respects nous avons obtenues la formulation suivante
pour une provende servie aux sujets :
2. Choix techniques
2.1. Procédé
Les lapereaux seront produits sur la ferme avec des reproducteurs préalablement achetés.
L’engraissement et la mise bas vont s’étaler sur deux mois et demi. A terme, chaque lapereau
aura un poids moyen de 1,7 kg soit 1kg en poids carcasse. Le bâtiment d’élevage sera doté de
cages d’élevage mais aussi d’un dispositif de cinq cages environ pour les animaux qui seront
nouveaux dans le cheptel ou qui seront atteint de maladies contagieuses : c’est la quarantaine.
Le bâtiment aura une superficie de 200m2 avec une longueur de 20m et une largeur de 10m.
Ces cages resteront inchangées toute la durée du projet.
L’alimentation va se baser sur une formule alimentaire de provende complète qui sera alternée
par du fourrage. Les matières premières seront achetées dans une provenderie proche et chez
les bonnes dames productrices de produits générant des sous-produits agricoles tels le son et
les épluchures. L’abreuvement se fera à volonté chaque matin et soir aux heures de service de
l’aliment (08h le matin et 17h le soir).
Reproducteurs acquis : 03
Reproductrices acquises : 19
On pourra donc obtenir une mise-bas pour une première génération, 102 lapereaux soit 173 Kg
de poids vif donc 102 kg de poids carcasse. Bien que le nombre de mise-bas par an soit de 8, le
nombre de lapereaux à vendre durant la première année correspondra aux lapereaux issus des
cinq premières mise-bas. Donc, le tableau suivant montre notre capacité de production durant
les cinq ans :
Les mangeoires, abreuvoirs seront en poteries tant dis que les boîtes à nid seront en bois. Les
râteaux, houes, pelles seront artisanales. La balance sera moderne.
V. ETUDE ORGANISATIONNELLE
1. Personnels et mains d’œuvre
Animalier
Mode de financement
Désignation Quantité Prix unitaire Montant Apport
Emprunt
personnel
Charges immobilisées
Frais préliminaires 1 50000 50000 50000 0
Total préliminaire - 50000 50000 50000 0
Immobilisation
Terrain 2500 1000000 1000000 1000000 0
Lapinière 1 400000 400000 400000
Bâtiment, (magasin,
100000 100000 0 100000
bureau) 1
Puits forés 1 400000 400000 0 400000
Panneaux publicitaires 1 20000 20000 0 20000
Achats des cages en fer
6000 450000 0 450000
galvanisés 75
Granuleuse 1 150000 150000 0 150000
Mobilier de bureau 1 25000 25000 0 25000
Total immobilisation - 2101000 2 545 000 1 000 000 1 545 000
Matériel
Abreuvoirs 75 200 15000 15000 0
Mangeoires 75 200 15000 15000 0
Peson 1 7000 7000 7000 0
Seaux 4 1000 4000 4000 0
Houes 2 700 1400 1400 0
Couteaux 5 150 750 750 0
Balais 10 100 1000 1000 0
Carnet de suivi 1 1000 1000 1000 0
Pulvérisateurs 1 15000 15000 15000 0
Râteaux 1 1000 1000 1000 0
Brouette 1 15000 15000 15000 0
Machette 2 2500 5000 5000 0
Total matériel - 43850 81150 81150 0
Total (T) - 2194850 2676150 1131150 1545000
Imprévus (10%) - 219485 267615 113115 154500
Total (I) - 2 414 335 2 943 765 1 244 265 1 699 500
Les besoins en fond de roulement de ce projet s’estiment à 2 122 648 FCFA dont 101 164,8
FCFA en fond propre et 2 021 483,2 FCFA en fond rechercher.
Le coût total du projet s’élève à 5 066 413FCFA. Ce projet sera financé à 26,55% sur fond
propre et à 73,45% sur fond à rechercher auprès du Fonds National de Promotion de
l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ). Le remboursement s’étalera sur une durée
de cinq (05) ans, durée de vie du projet, suivant la méthode de remboursement à annuité
constante. Pour le financement, le taux d’intérêt est de 5%.
5% par lots d’engraissement nous pouvons estimer un chiffre annuel consigné dans le tableau
suivant.
Les calculs du seuil de rentabilité montrent que ce seuil est autour de 1,21 soit sur une durée de
1an 79 jours (14 mois environ).
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
La filière cunicole est une filière en pleine croissance au Bénin qui suscite un très grand intérêt
du gouvernement béninois avec le renforcement du CECURI et l’élaboration de la SNDC. Notre
stage de fin de formation nous a permis de nous initier au milieu professionnel, aux réalités du
terrain et d’acquérir un plus à notre savoir-faire en production animale pour ainsi participer à
cette croissance initier par le gouvernement. Sur la ferme du LTA-AK, nous avons eu l’occasion
de développer notre sens de la gestion, du management et de rentabilisation de la production de
la viande de lapin. Du diagnostic effectué sur cette ferme, nous avons énuméré plusieurs
problèmes dont les plus importants sont le manque de sérieux dans le suivi de la production,
une attribution tardive des fonds, une irrégularité de la composition de l’aliment servi, une
prophylaxie presque inexistante. À ces différents problèmes, nous avons émis quelques
approches de solutions. Il nous a été révélé au cours de cette étude que la durée entre l’annonce
de la mise en vente de la production et la fin de la vente est relativement courte ce qui montre
l’engouement autour de cette viande et donc son manque. Pour donc remédier à cet état de
chose, nous avons décidé de mettre sur pied un projet d’entreprise intitulé : Production et
commercialisation de la viande de lapin dans la commune de Comé. Au terme des analyses
de faisabilité menée, il ressort que le présent projet est bien réalisable. Ce projet d’un coût
global de 5 066 413 FCFA sera financé à hauteur de 73,45 %, soit un montant de 3 720 983,2
FCFA par le Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ).
L’étude financière de ce projet a montré que ce projet est fiable, viable et rentable. Vu
l’importance économique et bientôt social de notre idée entrepreneuriale nous exhortons le
Fond National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes pour qu’il nous aide à
obtenir le financement de notre projet. En outre, nous exhortons tout désireux d’investir dans
le domaine de la production de la viande de lapin de nous aider à agrandir notre production.
Pour finir nous apprécierons que l’État béninois nous aide à intégrer sa SNDC afin que nous
participions fortement à cette initiative.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Projet « Appui à la Professionnalisation de la Filière d’Élevage Cunicole au Sud-Bénin
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http://fr.db-city.com
https://fr.wikipedia.org/wiki/Com
Ration alimentaire pour lapin : http://www.google.com ,
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ANNEXE
Figure 19 : Poulets
locaux