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Rédaction
Marlène Piché, ing., M. Sc.
Bernard Panneton, ing., Ph. D.
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Centre de recherche et de développement en horticulture
Saint-Jean-sur-Richelieu ( Québec )
Révision
Évelyne Barrette
Ministère de l’Environnement
Direction des politiques en millieu terrestre
Marie-Hélène April
Yvon Brochu
Raymond-Marie Duchesne
Claire Harvey
Luc Vallières
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
Direction de l’environnement et du développement durable
Coordination
Yvon Brochu
Raymond-Marie Duchesne
Luc Vallières
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
Direction de l’environnement et du développement durable
Illustration
Lise St-Laurent ( la plupart des dessins ) et Marie-Josée Marcoux (p. 79)
Mise en page/éditique
Productions Passionnata et CopieXpress
Québec ( Québec )
Remerciements
Odile Hologne et Camille Cedra
Cemagref
Thomas Wolf
Agriculture et Agroalimentaire Canada ( Saskatoon )
pour avoir permis d’utiliser certaines images
Avant-propos
Le pulvérisateur agricole est un appareil relativement simple et fiable que l’on trouve
pratiquement dans toutes les fermes. C’est sans doute pourquoi l’on tend à
négliger son entretien. Mais l’opérateur se doit de procéder au réglage de l’appareil
pour s’assurer d’appliquer la bonne quantité de bouillie par unité de surface.
Index
Section 1 :
Section 2 :
Les traitements
Le pulvérisateur
Section 5 : Le réglage
Section 7 : La dérive
: complément d’information
: exemple
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Section
1
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1 Pourquoi ? – Objectifs
Les traitements
Comment ? – Bonnes pratiques d’application
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Les traitements
En agriculture, les productions végétales sont soumises à la pression des insectes, des
maladies et des mauvaises herbes. Cette pression peut diminuer beaucoup le rendement des
cultures à moins que ne soient utilisées des mesures efficaces de protection des plantes.
Le recours aux pesticides chimiques, lorqu’il est justifié, n’est valable qu’à
partir d’un seuil d’intervention au-delà duquel ne sont plus acceptables
les dommages causés aux cultures par les organismes nuisibles.
Pourquoi ? – Objectifs
Les traitements
la récolte, taux de résidus, distances d’éloignement, etc. )
et satisfaire les exigences du marché ;
être sans danger pour la culture ;
être sécuritaire pour l'opérateur, son entourage et les
organismes non ciblés ( cultures voisines, faune et flore ) ;
ne pas contaminer l'environnement ( eau, air et sol ).
Les conseillers des ministères, les consultants spécialisés et les représentants de fabricants
de pesticides possèdent des renseignements et une expertise utiles quant à une utilisation
12 adéquate des produits phytosanitaires.
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l’entretien du pulvérisateur ;
le transport ;
l’entreposage ou le stockage.
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Précision d’application
1 Avec un appareil adapté, bien réglé et bien entretenu, on peut intervenir efficacement et rapidement
s’il survient une infestation suffisamment importante qui justifie un traitement phytosanitaire.
Les traitements
adapté à la culture à protéger, à la dose et au type de produit à appliquer ;
utilisé dans des conditions météorologiques favorables ;
bien réglé et régulièrement entretenu, afin que :
le volume de bouillie appliqué corresponde exactement au volume de bouillie visé ;
le produit soit déposé là où il est utile et réparti de manière homogène ;
les dépannages « en catastrophe » soient évités, car ils sont souvent coûteux et à l’origine
d’accidents ou de contacts imprévus avec des produits souvent dangereux pour l’opérateur.
De plus, le dosage des pesticides doit être précis et exact, pour éviter :
le surdosage, qui est souvent nocif pour les plantes que l’on veut protéger ( phytotoxicité )
et qui représente un gaspillage coûteux, un risque pour la santé de l’opérateur ainsi qu’une
menace pour l’environnement ;
le sous-dosage, qui rend le traitement inefficace et qui représente un coût inutile.
REMARQUE. – Le sous-dosage ne doit pas ici être assimilé aux « doses réduites » ou
« doses optimisées », tout particulièrement utilisées lors de l’emploi des herbicides en
grandes cultures. Les doses réduites sont en effet des doses appliquées, lorsque les
circonstances et les conditions d’intervention s’y prêtent, à des valeurs inférieures à celles
prescrites sur l’étiquette du produit phytosanitaire.
Il faut considérer les doses réduites non pas comme une fin en soi, mais comme une com-
posante d’un programme de lutte intégrée bien structuré, faisant appel notamment à une
régie de production adéquate, à la rotation des cultures et au désherbage mécanique.
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Section
2
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Le pulvérisateur
Les composantes du pulvérisateur
– Composantes communes
aux deux types de pulvérisateurs
– Manomètre
– Porte-buses multiples
– Circuit de pompage
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Le pulvérisateur
Dans la plupart des cas, le produit phytosanitaire ( communément appelé pesticide ) est
appliqué par pulvérisation après avoir été mélangé à un diluant, habituellement de l’eau.
Le processus de pulvérisation se déroule en trois temps :
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Pulvérisateurs standards
Le pulvérisateur
La bouillie, mise sous pression par une pompe, est pulvérisée en fines gouttelettes au moyen
de buses ayant des orifices calibrés. Les gouttelettes sont projetées en raison de leur vitesse
initiale; leur frottement avec l’air crée un courant d’entraînement qui transporte les plus petites
d’entre elles à l’intérieur du jet. Les pulvérisateurs utilisant ce principe sont dits standards.
Ils sont caractérisés par des buses à pression de liquide disposées sur des rampes.
Réservoir lave-mains
Rampe de pulvérisation
Porte-buses
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la rampe de pulvérisation ;
les buses et/ou les porte-buses ;
le manomètre ;
les éléments du circuit de liquide ;
le réservoir principal ;
le réservoir lave-mains, contenant de l’eau propre ;
le réservoir de rinçage (sur certains modèles).
Réservoir
Réservoir de rinçage 21
Prise de force
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2 Manomètre
Le manomètre doit être robuste, lisible, précis et fiable. Les modèles à cadran doivent avoir :
Le pulvérisateur
une plage de lecture adaptée à la pression de travail conseillée,
par exemple de 0 à 10 bar (0 à 160 psig) avec des buses à fente
et de 0 à 20 bar ( 0 à 300 psig ) avec des buses à turbulence ;
une gradation tous les 0,1 ou 0,2 bar ( 2 ou 5 psi ) ;
un cadran immergé dans la glycérine.
Porte-buses multiples
Chaque série de buses pouvant être utilisée au cours d’une pulvérisation doit être calibrée
22 et appropriée pour le traitement.
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Circuit de pompage
Le circuit de pompage du pulvérisateur est essentiel pour acheminer le liquide du réservoir vers
la buse. La composante principale de ce circuit est, bien sûr, la pompe.
Le débit de pulvérisation doit être inférieur au débit de la pompe. La différence entre ces deux
débits permet le retour au réservoir d’une partie de la bouillie.
Le retour en cuve est indispensable pour obtenir une bonne agitation du mélange. Il doit être
égal : à au moins 5 % du volume par minute du réservoir si ce dernier fait 500 litres et moins,
à 10 % dans le cas contraire ( cela est non pertinent pour les réservoirs munis d’un agitateur
mécanique ).
Le brassage, sur certains pulvérisateurs, est assuré par une pompe auxiliaire, active au-delà
d’un certain remplissage. Ce genre de système n’est pas courant au Québec.
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Section
3
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Une pulvérisation
uniforme
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3 En particulier pour une rampe « cultures basses », l’application uniforme du produit dans le sens
d’avancement du tracteur et sur la largeur de la rampe est fonction :
de la précision du jalonnage ;
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Des buses à jet plat ayant un angle de pulvérisation de 110o, espacées de 50 cm,
doivent être positionnées à 38-45 cm ( 15-18 po ) au-dessus de la cible.
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3
parallélisme par rapport au sol ;
de la régularité de la vitesse d’avancement
et de la précision du parcours.
Éviter le patinage, les coups de volant qui
provoquent des « coups de fouet » de la
de la finesse de pulvérisation ;
REMARQUE. – Toute pulvérisation est constituée d’un très grand nombre de gouttelettes de
grosseur variable. Les gouttelettes d’un diamètre inférieur à 150 µm ( très fines ) représentent
un risque élevé de dérive. Les gouttelettes d’un diamètre se situant entre 150 et 450 µm
sont suffisamment petites pour se disperser dans le feuillage et suffisamment grosses pour
ne pas représenter un risque important de dérive (voir tableau ci-contre à la page 31). Un
classement standard des buses a été établi par l’American Society of Agricultural
Engineers. Elle y définit cinq catégories de finesse de pulvérisation: très fine, fine, moyenne,
grossière et très grossière.
de la répartition des gouttelettes sur la cible.
REMARQUE. – Pour un type et un calibre de buse donnés, la répartition des gouttelettes ainsi
que leur diamètre varient suivant la pression d’utilisation. En modifiant la pression, on
modifie le débit et le diamètre des gouttelettes ainsi que leur répartition sur la cible.
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Couverture du
Finesse de Grosseur des
feuillage en Usage Potentiel de dérive
pulvérisation gouttelettes
situation difficile
Circonstances
Très fine Petites Bonne Élevé
exceptionnelles
Plupart des
Moyenne Bonne
applications
Fertilisants
Très grossière Grosses Mauvaise Très faible
liquides
Des gouttelettes trop petites sont plus facilement absorbées par la peau
et les poumons. De plus, elles augmentent de beaucoup le risque de dérive. 31
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Il s’agit de trouver le meilleur compromis entre la pression ( diamètre des gouttelettes ) et la densité
d’impacts. Pour une même buse, le volume de gouttelettes dont le diamètre se situe entre 150
et 450 µm varie considérablement en fonction de la pression ( voir graphique ci-dessous ).
Par exemple, pour une pulvérisation à 15 psig, 30 % des gouttelettes sont comprises dans la
zone efficace de pulvérisation, comparativement à 60 % d’efficacité avec une pression de
45 psig. Les gouttelettes efficaces sont suffisamment petites pour se disperser dans le feuillage
et suffisamment grosses pour ne pas représenter un risque important de dérive.
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Section
4
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La mise en route
en début de saison
Celle-ci permet :
de détecter les fuites pouvant représenter
un risque pour l’environnement, l’opérateur
ou toute personne circulant à proximité du
pulvérisateur ;
de cerner les erreurs de configuration
susceptibles de rendre le réglage difficile ;
de repérer les signes d’usure et de corrosion.
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4 Au préalable
contrôler les raccords et les joints d’étanchéité aux différents points de raccordement des
conduites d’aspiration, d’agitation et de retour au réservoir du régulateur de pression ;
regarder, dans le cas d’un réservoir en acier, si de la corrosion ( rouille ) est visible à l’intérieur.
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S’assurer de la présence des dispositifs de protection ( gardes ), en particulier sur les prises
de force et les ventilateurs.
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Section
5
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5 Le réglage en 10 étapes
1 – Vérifier l’uniformité de la pression
2 – Choisir et mesurer la vitesse d’avancement
Le réglage
3 – Choisir le taux d’application
4 – Calculer le débit souhaité par buse
5 – Choisir le type de buses approprié
6 – Ajuster la pression
7 – Vérifier l’uniformité du débit des buses entre elles
8 – Vérifier le débit réel des buses
9 – Régler la hauteur de la rampe
10 – Vérifier le débit réel du pulvérisateur
Le petit guide pratique indiqué en page 110 permet de passer en revue les grandes
notions du réglage du pulvérisateur à rampe.
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Le réglage
L’objectif de la pulvérisation est d’appliquer un volume précis de bouillie par unité de surface,
de façon aussi uniforme que possible et avec une grosseur de gouttelettes appropriée. Le volume
de bouillie est choisi d’après les recommandations des fabricants de produits phytosanitaires
et des conseillers en production végétale.
Le réglage en 10 étapes :
5
( Démarche inspirée de Nozzle Selection Handbook, British Crop Protection Council, R.-U. )
Le réglage
1- Vérifier l’uniformité de la pression
Il est utile d’avoir un manomètre supplémentaire muni du raccord nécessaire pour le mettre
à la place d’une buse. Ce manomètre permet de mesurer la pression à différents endroits sur
la rampe. La pression doit être la même pour chaque section de la rampe, de manière à assurer
l’uniformité de la pulvérisation sur toute sa largeur.
La vitesse d’avancement peut varier entre 6 et 10 km/h. Des applications à plus basse et plus
haute vitesse sont possibles dans des cas particuliers. À grande vitesse, la rampe peut
osciller de façon excessive. Ne pas dépasser les limites du pulvérisateur.
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5
La formule de calcul de la vitesse de déplacement est :
Unités métriques ( SI ) Unités américaines
Le réglage
V = vitesse du tracteur V = vitesse du tracteur,
en kilomètres par heure ( km/h ) en milles par heure ( mi/h )
d = distance entre les repères, d = distance entre les repères,
en mètres ( m ) en pieds ( pi )
t = temps, en secondes ( s ) t = temps, en secondes ( s )
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Le taux d’application recommandé figure sur l’étiquette du produit. Il y est indiqué en L/ha
le plus souvent, avec des limites minimales et maximales. ( Au besoin, se reporter page 109
à la table de conversion pour les unités impériales ou américaines. )
5
( Q ) et la vitesse de déplacement ( V ) étant
fixés, on calcule la valeur du débit souhaité
par buse du pulvérisateur ( D souhaité )
qu’il faudra obtenir en tenant compte de la
largeur de travail de l’appareil ( L ).
Le réglage
Si l’on veut appliquer 250 L/ha avec une rampe de 12 m ( 24 buses espacées de 50 cm
représentent 1200 cm ) à 7,2 km/h, le débit du pulvérisateur doit être de :
Il faut choisir dans les tableaux des fabricants le calibre de buse qui donne le débit
souhaité ( L/min ) ou le plus proche possible pour une pression de référence du fabricant
( voir section 4 La mise en route en début de saison ).
Lire l’étiquette du produit à appliquer et voir si elle précise le type de buses à utiliser.
Si oui, se conformer aux indications et poursuivre les réglages à l’étape 6 Ajuster la pression.
Sinon, choisir soi-même le type de buses. À cette fin, consulter le catalogue du fabricant de
buses ou suivre les recommandations d’un conseiller ou de toute autre source en relation
avec le produit phytosanitaire. Procéder selon les étapes suivantes :
6- Ajuster la pression
Ajuster la pression selon les indications de l’étiquette du produit ou selon celles du tableau
du catalogue de buses.
Vérifier que toutes les buses sont identiques. Éviter aussi la présence de buses trop usées.
Une fois les buses en place, procéder à la vérification du débit de chaque buse :
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b ) Calculer le débit moyen des buses d’après l’exemple suivant. Vérifier si les écarts observés
5
entre le débit moyen calculé et chacune des quantités d'eau recueillies sont tous inférieurs
à 10 % ( les valeurs mesurées doivent toutes être comprises entre les valeurs de débit moyen
-10 % et +10 % ).
Le réglage
la propreté, le type et l’usure des buses ;
la propreté des filtres ;
le fonctionnement du dispositif antigoutte ;
l’état de la tuyauterie.
Si un écart élévé persiste, l’usure est trop importante : renouveler les buses. Pour obtenir
une mesure en litres par minute, consulter la table de conversion à la section 11.
Exemple de calcul du débit moyen des buses
Numéro de buses Volume** recueilli Débit
Temps* de mesure
(buse no 1, à gauche de la ( en secondes ) ( en mL ) ( en mL/min )
rampe en regardant vers l’avant)
1 50 300 D1 = 3,60
2 55 325 D2 = 3,54
3 52 – D3
4 – – D4
5 51 360 D5 = 4,23
6 – – D6
etc. – – etc.
* Au moins 50 secondes.
** La plus petite division du récipient doit être inférieure à 5 % du volume mesuré ( par exemple, pour une
récupération de liquide d’environ 300 mL, les divisions du contenant doivent être plus petites que 15 mL,
soit 5 % de 300 mL ).
REMARQUE. – Le débit à la buse no 5 dépasse le débit moyen acceptable. Il faudrait donc procéder à une
54 vérification de la buse ( comme précédemment ) et mesurer le débit de nouveau.
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Assez souvent, le débit réel des buses indiqué dans les tableaux des fabricants est différent
du débit mesuré. Le débit figurant dans ces tableaux est donné pour une pression de
référence Pr . De plus, la pression au manomètre principal est différente de la pression aux
buses en raison des pertes de charge dans les circuits. Il est donc très souvent nécessaire
de modifier la pression d’utilisation des buses afin d’obtenir finalement le débit souhaité.
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Le réglage
calculer la nouvelle pression P à lire sur le manomètre à l’aide de la formule suivante :
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5 Cette vérification doit être réalisée avec les buses prévues pour le traitement. Elle doit être
effectuée chaque fois qu’on les change ou qu’on modifie le taux d’application.
Le réglage
s’assurer que toutes les buses débitent régulièrement ;
vérifier qu’aucune fuite n’est apparente ;
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5
plusieurs minutes sont nécessaires pour atteindre une bonne précision ;
Le réglage
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Calculs :
La relation entre le débit par buse ( D ), la durée de la mesure ( t ) et le volume d’eau pulvérisé
( V ) est la suivante :
Le mode opératoire décrit à l’étape 10 ne vaut que globalement. Il n’est bon que pour un
réglage donné de pression et un type donné de buse en bon état. Il ne permet pas de contrôler
l’état de chaque buse.
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Section
6
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Les systèmes
de régulation
BOÎTIER DE RÉGULATION
ÉLECTRONIQUE
Les systèmes de régulation comprennent tous les éléments actifs du circuit de liquide dont le
rôle spécifique est de maintenir le taux d’application (L/ha) constant.
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Assez courants, les systèmes de régulation à pression constante font appel, pour le réglage, à
un régulateur de pression. Le jet produit par les buses y conserve toujours les mêmes caractéris-
tiques, et le volume appliqué par hectare ne varie pas si la vitesse de déplacement ( avance-
ment ) est maintenue constante. Ces systèmes imposent donc une très grande régularité de tra-
vail à l’opérateur.
Régulation proportionnelle
Dans les systèmes de régulation proportionnelle, les caractéristiques du jet varient selon la vitesse
de déplacement ( avancement ). Il existe trois catégories de systèmes à régulation proportionnelle :
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a ) Les systèmes à débit proportionnel au régime moteur permettent de faire varier le débit
suivant le régime moteur. Ils sont utiles pour compenser les chutes et les remontées du
régime moteur sans modifier la régularité de la pulvérisation.
Avec ces systèmes, le débit aux buses et le débit au retour au réservoir sont répartis de façon
proportionnelle. Par exemple, si le régime du moteur augmente de 5 %, le débit de la pompe
augmente aussi de 5 %. Cette augmentation se manifeste dans la même proportion au
niveau de la rampe et du retour au réservoir, d’où une finesse de pulvérisation accrue.
Aucune correction ne peut être apportée pour compenser l'effet du glissement des roues
motrices.
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Bien que les systèmes de régulation offrent à l’opérateur une simplicité accrue d’utili-
sation et une précision supérieure dans les travaux, ils ne doivent pas conduire
l’opérateur à ne plus effectuer les réglages manuels préalables qui permettent la
bonne marche du pulvérisateur.
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Les schémas suivants illustrent les effets comparatifs des différents systèmes
de régulation. ( Tirés de Choisir les outils de pulvérisation [ CETA / UIPP 1990 ] )
Pression constante Débit proportionnel au régime moteur
L/ha L/ha
L/ha L/ha
* Si la mesure de la vitesse d’avancement est effectuée sur une roue non motrice. 69
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Section
7
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La dérive
3 – L’implantation de zones tampons
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La dérive
La dérive de pesticides se définit comme étant le transport dans l’air de pesticides sous forme
de gouttelettes ou de vapeur hors de la zone traitée. On peut classer la dérive en deux catégories :
1) la dérive sur de courtes distances, qui se manifeste par des concentrations de pesticides
relativement élevées au sol et susceptibles de causer des dommages aigus à la santé de
personnes, d’animaux ou de plantes exposés;
2) la dérive sur de longues distances, qui se manifeste par de faibles concentrations de pes-
ticides peu susceptibles de causer des dommages aigus immédiatement observables.
La dérive est toujours présente lorsque des produits sont finement pulvérisés dans l’atmosphère.
La quantité de dérive est, par contre, très variable et est déterminée :
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Même si l’application se fait dans des conditions météorologiques idéales avec un pulvérisateur
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en parfait état de marche et bien réglé, une partie des gouttelettes se retrouve hors de la cible visée,
comme l’illustre la figure suivante.
La dérive
Les moyens pour maintenir la dérive
dans des limites raisonnables
Le choix de buses se fait en fonction du débit désiré. Plusieurs types de buses peuvent
procurer le même débit. Le conseiller aidera à choisir la bonne buse pour le produit à
appliquer. Cependant, certaines buses s’utilisent à haute pression et donnent une
pulvérisation plus fine. Il faut être prudent, car de très petites gouttelettes augmentent
le potentiel de dérive. Il est aussi possible d’utiliser des buses ayant un angle de jet très
large. En utilisant un grand angle de jet, on peut diminuer la hauteur de la rampe et ainsi
réduire le potentiel de dérive.
Par ailleurs, les fabricants offrent divers modèles de buses en version antidérive.
REMARQUE. – En l’absence de recommandations spécifiques, employer des buses
produisant une pulvérisation de finesse moyenne. Toutefois, si l'étiquette du produit à
appliquer porte des recommandations sur le type de buse ou la finesse de pulvérisation,
s'y conformer.
Éviter de pulvériser quand les conditions météo sont défavorables. Une évaluation météo
doit se faire sur le site, au jour le jour. Il est préférable de ne pas pulvériser en l’absence de
vent ou en présence d’un vent trop fort ( voir le tableau ci-après ).
Vitesse du vent
à la hauteur du Indice visuel Recommandations
pulvérisateur
Conditions acceptables :
• en matinée après le lever du soleil ;
• en début de soirée avant le coucher du soleil ;
• toute la journée si le ciel est nuageux ;
• toute la nuit si le ciel est nuageux.
Moins de 3,5 Feuilles des arbres
km/h bougeant à peine Conditions inacceptables – Ne pas pulvériser :
• en pleine nuit ou tôt le matin
si le ciel est dégagé ;
• entre la fin de l’avant-midi et la fin
de l’après-midi si le soleil plombe.
Feuilles des arbres en
De 3,5 à 6,5
mouvement, on sent le Conditions idéales
km/h
vent sur le visage
Feuilles et tiges des Conditions acceptables si l’on applique un fongicide
De 6,5 à 10
arbres en constant ou un insecticide et si l’on ne pulvérise pas près
km/h d’une zone sensible.
mouvement
Petites branches des
Plus de 10
arbres en mouvement, Conditions inacceptables – Ne pas pulvériser
km/h
papier soulevé par le vent
Voir, page 111, les consignes de pulvérisation applicables aux herbicides, aux fongicides et
aux insecticides.
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7 La protection des zones adjacentes aux sites pulvérisés peut aussi se faire par l’implantation
de zones tampons.
La dérive
permettant la protection d’une zone sensible adjacente. La zone tampon se mesure
entre l’extrémité de la dernière bande d’application et la bordure de la zone adjacente.
Elle permet de recueillir une bonne proportion des gouttelettes qui dérivent.
Pourquoi ?
Pour assurer la protection de la santé des humains et de toute autre espèce vivante ainsi
que pour permettre la protection d’environnements « sensibles » ( zones d’habitation,
cours d’eau, terrains de jeux, etc. ) contre la dérive de pesticides.
Ne pas oublier de consulter l’étiquette du produit ainsi que le Code de gestion des pes-
ticides et, s’il y a lieu, les règlements municipaux en vigueur concernant les distances
d’éloignement à respecter pour protéger les zones sensibles (cours d’eau et plans d’eau,
puits d’eau potable, prises d’eau municipales, bandes riveraines, fossés agricoles, habita-
tions, biens-fonds, etc.).
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Toujours veiller au respect de l’environnement : observer les consignes concernant les conditions
météorologiques et prendre garde de ne pas pulvériser près de zones sensibles lorsqu’elles
sont sous le vent, donc susceptibles d’être contaminées par la dérive. En l’absence de normes
précises, la largeur de la zone tampon est laissée au bon jugement de l’agriculteur gestionnaire.
Section
8
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L’entretien journalier
3 – À chaque changement de produit
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L’entretien journalier
L’entretien journalier
définir la quantité de bouillie strictement nécessaire à la zone à traiter afin d’éviter les
« fonds de réservoir ». Cela nécessite une parfaite maîtrise du débit de l’appareil, la
connaissance précise des surfaces des parcelles et une bonne planification pour les
passages du pulvérisateur.
Nettoyer l’appareil :
7o Vidanger la quantité qui reste et rincer à l’eau claire jusqu’à élimination de toute trace
de détergent. Il ne faut jamais vidanger le pulvérisateur dans une rivière ou un point
d’eau, quel qu’il soit. Consulter le Code de gestion des pesticides ou les règlements
municipaux en vigueur, s’il y a lieu, pour connaître les distances à respecter par rap-
port aux zones sensibles.
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Il est conseillé de procéder par brossage à l’eau et par soufflage, éventuellement précédés
d’un trempage dans un solvant approprié; employer une brosse douce, en nylon par exem-
ple, et de l’air comprimé ( compresseur, bombe de gaz inerte… ). Ne jamais utiliser un fil de
L’entretien journalier
fer ou tout autre objet métallique qui pourrait abîmer l’orifice de la buse et donc modi-
fier ses caractéristiques de pulvérisation. NE PAS SOUFFLER AVEC LA BOUCHE. Porter des verres
protecteurs et des gants.
À PROSCRIRE
Déboucher ou tout simplement nettoyer les buses – sans danger et sans risque de
les abîmer – nécessite quelques précautions.
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Si un autre type de produit doit être utilisé par la suite, il faut nettoyer à fond le pulvérisateur
pour éviter de causer des dégâts considérables à des cultures sensibles lors de pulvérisations
ultérieures. Voir s’il y a lieu de décontaminer le pulvérisateur. Si oui, effectuer les opérations
suivantes pour décontaminer l’extérieur et l’intérieur du pulvérisateur :
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Section
9
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Le remisage en fin de
saison
La préparation du pulvérisateur pour l’hivernage, après la saison de récolte, est nécessaire pour
conserver le capital que représente cet appareil.
De plus, à son hivernage, il est bon de l’examiner. Pour les pièces détériorées, s’assurer que les
pièces de remplacement sont disponibles. En agissant tôt, on économise temps et argent lors
de la remise en service à la prochaine saison.
91
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9 Faire un nettoyage approfondi selon la même procédure que celle pour décontaminer
le pulvérisateur ( voir section 8 L’entretien journalier ).
2o Enlever toute trace de rouille et protéger les parties métalliques à nu avec un produit adapté
ou effectuer des retouches de peinture.
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Section
10
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10 La composition de l’équipement
individuelle
L’équipement de protection
– Gants
– Bottes
– Tablier
– Vêtement protecteur
– Chapeau
– Lunettes
– Appareil de protection respiratoire
Considérations diverses
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L’équipement
de protection
individuelle
L’équipement de protection individuelle que doit porter l’opérateur est étroitement lié à la nature
et à la toxicité du produit utilisé. Il y a des produits phytosanitaires à risque modéré, très élevé
et extrême. L’opérateur doit suivre rigoureusement les directives indiquées sur l’étiquette.
Les risques pour la santé sont mal connus dans le cas d’une exposition à long terme à un ou
plusieurs pesticides. Les effets toxiques peuvent s’additionner ou même se multiplier. Une
exposition répétée sur plusieurs années peut induire un cancer. Il faut donc être prudent et
diminuer son exposition le plus possible.
Les pesticides peuvent pénétrer dans le corps humain selon trois voies d’exposition : orale,
cutanée et respiratoire.
Par la bouche Par la peau Par la respiration
Il est fortement conseillé de lire les sections Les risques pour la santé et
Les mesures de protection de la publication Pesticides et agriculture : bon
sens, bonnes pratiques ( 2e édition – 2003 ) en vente aux Publications du
Québec ( www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca ), et de regarder attentive-
ment la page 102. 97
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La composition de l’équipement
10 Gants
Chaque fois qu’on manipule les produits phytosanitaires, le risque de contamination par les
mains est élevé. Il est alors indispensable de porter des gants. Ceux-ci doivent :
individuelle
L’équipement de protection
être suffisamment longs pour recouvrir les avant-bras et
empêcher que les poignets soient contaminés ;
ne pas être doublés ;
avoir un bord plié de façon à former un revers qui empêche
le pesticide de glisser ou de couler sur les bras lorsqu’on
lève les mains ;
être en nitrile ou en néoprène et jamais en cuir ou en tissu ;
être en bon état ;
être bien lavés, intérieur et extérieur, après utilisation.
Bottes
Pour manipuler les produits ou même marcher dans des endroits récemment traités, il faut tou-
jours porter des bottes. Celles-ci doivent :
Tablier
Vêtement protecteur
Pendant la manutention des produits phytosanitaires, leur mélange ou leur application, il faut
toujours porter un vêtement protecteur conforme aux instructions qui figurent sur l’étiquette. Les
vêtements imperméables offrent une protection supérieure contre les risques d’exposition
cutanée causés par le vent ou résultant d’éclaboussures lors de la manipulation des bidons, du
mélange ou lors d’un renversement.
individuelle
L’équipement de protection
Quel que soit le tissu choisi ( textile ou non ), le vêtement protecteur doit :
Chapeau
Il ne faut jamais porter une casquette de baseball lorsqu’on manipule les produits
phytosanitaires. Ce genre de casquette n’assure pas une protection efficace du cou.
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Lunettes
L’opérateur doit éviter tout contact direct ou indirect des yeux avec les produits phytosanitaires.
Il y a risque de lésions oculaires pendant le chargement, le mélange du produit, le remplissage
du réservoir, le rinçage des contenants, l’entretien du pulvérisateur, etc. Étant moins efficaces
que les lunettes protectrices, les lunettes ordinaires sont déconseillées.
Il est possible de porter des accessoires de protection complète du visage qui permettront
de réduire au maximum le dépôt de fines gouttelettes sur le visage.
Il est conseillé d'utiliser des masques à cartouche approuvée pour l'extérieur là où la concen-
tration des produits phytosanitaires dans l'air est faible. Il en existe plusieurs modèles qui sont légers
et efficaces. Certains couvrent le nez et la bouche, d’autres tout le visage. Le masque respiratoire
doit être étanche et bien ajusté.
Gants et bottes
Tous les éléments d’équipement sont
recommandés en présence de ces symboles
sur les étiquettes des produits utilisés
Aucun
symbole
individuelle
L’équipement de protection
imperméables
aux pesticides
Masque respiratoire
avec cartouche Nécessaire
approuvée en espace clos
pour les pesticides
Chemisier à manches
longues, pantalon
long, salopette ou
tablier imperméable
Chapeau à large
rebord et lavable
( ou de type pêcheur )
Adapté de Pesticides et agriculture : bon sens, bonnes pratiques. Reproduction autorisée par Les Publications du Québec, 2002.
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Mettre au rebut les vêtements fortement contaminés par des produits concentrés.
Changer les filtres une fois ou plus par jour si l’on éprouve de la difficulté à respirer.
Remplacer les cartouches après environ huit heures d’utilisation ou dès qu’on
détecte des odeurs de produits phytosanitaires.
Ranger les filtres et les cartouches inutilisés bien au sec dans un contenant fermé,
à l’écart de produits chimiques ( loin de tout lieu où sont stockés ou manipulés des
pesticides ), car, avec le temps, ils continuent à absorber les vapeurs jusqu’à ce
qu’ils deviennent saturés ou inopérants.
Tout élément ou composante défectueux doit être immédiatement remplacé. Il faut
toujours porter des gants en caoutchouc durant toutes les opérations de lavage !
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Considérations diverses
individuelle
L’équipement de protection
pour éviter d’avoir à ouvrir un robinet avec des mains souillées,
penser à remplir un récipient d’eau avant toute manipulation
afin d’éviter tout risque de contact ultérieur avec des mains non protégées ;
utiliser un incorporateur pour préparer la bouillie.
L’utilisation d’un incorporateur permet de préparer plus facilement les bouillies, sans que l’on
ait à toucher les produits. Il en existe trois types principaux :
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Section
11
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La conversion
11 des unités
* L’abréviation anglaise psig ( psi gage ), qui figure dans la présente publication, désigne des « psi
manométriques » et réfère donc à la pression manométrique ( c’est-à-dire affichée au manomètre ). 109
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Se reporter au petit guide pratique qui figure ci-après pour passer en revue les grandes notions
du réglage du pulvérisateur (principalement celles exposées à la section 5 de la présente publi-
cation) afin de les appliquer « vite et bien » à la ferme.
Ce guide est offert gratuitement, en version française et en version anglaise, au format papier
dans tous les centres de services agricoles du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation (MAPAQ). On peut le télécharger au format PDF (Acrobat) à partir du site Internet
du MAPAQ (www.mapaq.gouv.qc.ca), section Productions animale et végétale, rubrique
Publications.
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Consignes de pulvérisation
pour réduire la dérive et les risques pour l’environnement
Vent à Vent à Fongicides
10 m la rampe Signes visibles Herbicides
(approximatif) (approximatif)
Insecticides
Fumée montant
< 4 km/h < 2 km/h à la verticale
Prudence! Prudence!
Fumée s’inclinant
4à7 2 à 3,5 sous le vent
Prudence! Prudence!
Sensation de souffle
7 à 13 3,5 à 6,5 sur le visage
Feuilles et pétioles
Prudence!
13 à 20 6,5 à 10 en mouvement
constant
Petites branches
> 20 km/h > 10 km/h en mouvement
Poussière soulevée
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