Presentation Sur Les Bonnes Pratiques Agricoles en Bananier Plantain

PROGRAMME D’URGENCE D’APPUI A LA PRODUCTION VIVRIERE (PUAPV)
ATELIER DE FORMATION DES TSCA ET DES

LES BONNES PRATIQUES
POINTS FOCAUX AGRICOLES
DES REGIONS SUR
L’ITINERAIRE TECHNIQUE ET LES BONNES
EN CULTURE DE BANANIER PLANTAINS
PRATIQUES AGRICOLES EN CULTURE DE
BANANIER PLANTAIN
)
06 AU 11 JANVIER 2017 AU CENTRE DE

FORMATION DE GAGNOA
PLAN DE PRESENTATION
1- Définition
2- Parage
3- Effeuillage
4- Paillage
5- Bonnes pratiques d’utilisation des pesticides
BONNES PRATIQUES AGRICOLES

1- DEFINITION
C’est la mise en œuvre des pratiques culturales adaptées :

- Préparation et assainissement du sol
- Application de fumure
- Respect de la densité, de la date de plantation
- Choix du matériel de plantation
- Etc.

2- PARAGE
En culture de plantain, le matériel de plantation est
constitué de 3 sources principales :
- les rejets
- les vivo-plants
- les vitro plants
Le parage concerne les rejets.

2.1- CHOIX DU REJET
Utiliser de préférence les rejets baïonnettes.
Le rejet baïonnette se reconnait par:
- ses feuilles étroites (moins de 10 cm de large) en
forme de lance;
- sa vigueur et un rhizome large attaché au pied-mère ;
- sa taille varie entre 1 et 1,2 m,

2.2- SOIN DU REJET AVANT PLANTATION
- Parage
- Pralinage

Parage : système de nettoyage des rejets de
bananier qui consiste à découper (éplucher) avec une
machette ou un couteau tranchant (e), les racines et la
partie externe du bulbe jusqu’à obtenir un bulbe
entièrement blanc. Les bulbes des rejets sont aussi
débarrassés des œilletons ou d'éventuels nouveaux
rejets déjà développés.

Rejet non paré (au dessus) et rejet paré (en dessous)

Pralinage : il consiste à tremper le rejet dans une
bouillie appelée pralin pour le protéger des éventuels
attaque.
Le pralin est constitué d’un mélange d’argile, d’eau et
de nématicide.

Pralinage : le rejet peut aussi être trempé dans une
solution phytosanitaire (fongicide, insecticide,
nématicide) ou plongé dans une eau bouillante(100°C).
Les rejets ainsi préparés doivent être plantés dans un

délai d’au plus une semaine.

Opération de pralinage des rejets dans du pralin

3- EFFEUILLAGE
3.1- DEFINITION
Effeuillage ou lutte mécanique consiste à supprimer les
feuilles détruites par la cercosporiose noire du
bananier.

3- EFFEUILLAGE
3.2- COMMENT FAIRE L’EFFEUILLAGE

Couper les feuilles de sorte à maintenir une partie du
pétiole sur le bananier.
Les feuilles coupées sont déposées la face supérieure
contre le sol

Opération d’effeuillage

3- EFFEUILLAGE
3.3- QUAND LE FAIRE
Une fois chaque deux semaine pour maintenir la

plantation saine

4- PAILLAGE
4.1- DEFINITION
Le paillage consiste à mettre de la matière organique
sèche (feuilles mortes, paille de riz ou de maïs, parches
de café, coques de cacao) autour des pieds de bananiers
sur environ 30 cm de rayon (en laissant le pied bien
dégagé).

4- PAILLAGE
4.2- OBJECTIF
Le paillage permet de limiter :
- l’effet négatif de la saison sèche sur la croissance du
bananier pour assurer une bonne production.
- l’évaporation de l’eau du sol et maintenir ainsi l’humidité
du sol.
- l’enherbement.

4- PAILLAGE
4.3- COMMENT LE FAIRE
Découper grossièrement de la paille de riz ou de

maïs ou tout autre matière organique sèche
disponible ; en mettre entre 4 à 5 kilogrammes
autour de chaque pied de bananier.
Le paillage peut aussi se faire sur toute la parcelle.

4- PAILLAGE
4.2- QUAND FAIRE LE PAILLAGE
Au début de la grande saison sèche.
5- BONNES PRATIQUES D’UTILISATION DES

PESTICIDES
5.1-Définitions de pesticide et de
résidu
▪ Le pesticide est une substance utilisée pour la protection
des récoltes contre les organismes nuisibles.

▪ Le résidu de pesticide est le reste de la matière active de la
substance ou pesticide utilisé qui se retrouve dans les
récoltes (ainsi que les métabolites)

PESTICIDES
5.2-Danger des résidus liés à la consommation
L’ingestion ou la consommation répétée de résidus
entraîne des risques d’intoxication chroniques, des
cancers ou autres malaises.
Pour ce faire, les pays ont adopté une réglementation

pour protéger les consommateurs contre les risques de
maladies liées aux pesticides.

PESTICIDES
5.2-Danger des résidus liés à la consommation
En cote d’ivoire, ce service est la Direction de la

Protection des Végétaux et du Contrôle de la Qualité
(DPVCQ).
5.3- Réglementation internationale sur les résidus des

pesticides
L’Union Européenne (U.E) a fixé la Limite Maximal de Résidu

(LMR) pour protéger les consommateurs.
La LMR est donc le niveau maximum de résidus autorisé dans un

aliment sur le marché.
Ce niveau de résidus ne présente pas de danger pour le consommateur

durant toute sa vie. Mais lorsque cette limite tend à être dépassée, alors
il y-a danger pour le consommateur.
5.3- Réglementation internationale sur les résidus

des pesticides
L’unité de la LMR est en mg / kg ou ppm (Quantité de résidu sur
le poids du produit)
Si le résidu dans un produit donné est supérieur à la LMR alors

ce produit est rejeté du marché.
Si le résidu dans un produit donné est inferieur à la LMR alors ce

produit est accepté.
5.3- Réglementation internationale sur les résidus des

pesticides
Pour ce faire, le planteur doit mener des actions pour réduire le

niveau de résidus dans les produits notamment l’application des
pesticides:
◦ Au bon moment (respecter la période d’application)
◦ A la dose efficace (respecter la dose d’application
recommandée)
◦ A la bonne pulvérisation
◦ Et le Respect du Délais Avant Récolte (D.A.R)
5.4- Etapes de la prise de décision

On résume en six (6) grandes étapes la démarche de la

prise de décision pour un bon traitement phytosanitaire
dans une culture. Ce qui implique les préoccupations
suivantes :
1) voir s’il y a un problème dans le champ ;
2) Bien identifier le problème ;

3) Déterminer l’ampleur du problème :

- Nombre de plants attaqués
- Nombre d’insectes par plant
- Seuil d’intervention atteint

4) S’assurer que l’emploi d’un pesticide (ou produit

phytosanitaire) est bien la solution ;
5) Sélectionner le pesticide approprié;
6) Appliquer correctement le pesticide (respect de la période et

de la dose d’application, respect du Délais Avant Récolte DAR)
.

NB : tout traitement phytosanitaire d’une plantation doit

être précédé de mesures sanitaires satisfaisantes
(désherbage, tailles, récolte sanitaire, etc.).

QUELQUES INDICATIONS SUR L’EPOQUE DE TRAITEMENT :
L’existence de périodes successives de pullulation et

de raréfaction est bien connue et s’observe au sein des
populations de parasites au cours de l’année.
La connaissance de ces périodes est d’une très grande

importance dans la conduite de la lutte chimique contre
les espèces nuisibles.

QUELQUES INDICATIONS SUR L’EPOQUE DE
TRAITEMENT :
NB : Pour tout traitement chimique, il est recommandé de
déterminer le seuil de nuisibilité du parasite avant de
décider de faire un traitement.
5.5- Mesure sécuritaire relatives à l’utilisation des produits

phytosanitaires

Les mesures sécuritaires relatives à l’utilisation des produits

phytosanitaires commencent par les conditions d’efficacité de la
lutte chimique qui sont :
- Intervenir aux périodes favorables à l’action du pesticide ;
- Effectuer le traitement d’une manière rationnelle ;
- Employer le produit le plus adapté à la destruction de l’espèce
incriminée.
5.5- Mesure sécuritaire relatives à l’utilisation des produits

phytosanitaires

A cela, il faut ajouter toutes les recommandations générales pour

l’emploi des pesticides.
Les mesures sécuritaires concernent trois entités :

◦ Le producteur ;
◦ L’environnement ;
◦ Le consommateur.
5.5.1- stockage des produits phytosanitaires
• Conserver les produits dans leur emballage d’origine

avec le nom marqué dessus ;
• Garder les produits dans une pièce bien aérée et

fermée à clef, hors de portée des enfants et autres
personnes non initiées ;
5.5.1- stockage des produits phytosanitaires

• Ne jamais garder les produits dans une pièce où l’on
garde de la nourriture ou des boissons, ni dans une
pièce ou l’on dort ;
• Le meilleur endroit pour garder les produits

agrochimiques est un entrepôt fermé éloigné de la
maison d’habitation.
5.5.2- Equipements de protection individuelle

 Le produit pénètre par les ouvertures du corps (les yeux, le
nez, les oreilles, la bouche, les pores).
 Il faut donc assurer une protection totale du corps pour

empêcher tout contact avec le produit.
 Pour ce faire, un Phytotraiteur doit être équipé de masque, de

lunettes, d’un ensemble combinaison pantalon et chemise
manches longues, de gants, d’une paire de bottes, etc.
5.5.2- Equipements de protection individuelle

Portez des vêtements de protection
Si vous travaillez avec les pesticides ou si vous
entrez dans un champ peu après qu'il y ait eu
pulvérisation de pesticides, vous devriez porter :
◦ Des lunettes (de protection)
◦ Une chemise manche longue
◦ Des gants étroits en caoutchouc (pas en cuir
car le cuir absorbe les pesticides)
◦ De longs pantalons (même les femmes)
◦ Des bottes ou chaussures en caoutchouc avec
Des chaussettes
◦ Un chapeau avec rebord
◦ Un canevas étroit en plastique ou un tablier en
caoutchouc
5.5.3- Techniques de traitement

• Certains parasites des cultures peuvent être touchés
par les différentes sortes de traitement : pulvérisation,
poudrage, nébulisation, atomiseur.
• Beaucoup d’autres par contre restent invulnérables si le

mode d’épandage du pesticide ne tient pas compte de
leur écologie.

Exemple : On ne détruira pas les mirides en faisant
un poudrage. Au contraire, on pulvérisera le feuillage
des cacaoyers puisqu’on sait qu’ils y passent le
maximum de leur temps dans la journée.
NB : Afin d’éviter le phénomène d’accoutumance, il

est conseillé d’alterner les produits (matière active).

• Il est recommandé de préparer la bouillie dans un
récipient autre que le réservoir de l’atomiseur pour
s’assurer de l’homogénéité de la bouillie.
• Cette pratique permet d’éviter tout incident pouvant

survenir lors du mélange de produits chimiques
incompatibles.

Important :
• Faire les traitements loin des points d’eau (éviter la
pollution des cours d’eaux, lacs, barrages rivières etc.) ;
• Eviter le contact avec les animaux domestiques et

sauvages.
5.5.4- Recommandations générales

Avant le traitement
• Rendre la parcelle propre en effectuant différentes opérations
(désherbage, taille, effeuillage, récolte sanitaire, Le jour du
traitement :
• Manger bien ;
• Se vêtir convenablement : chemises manches longues,
pantalon, bottes, gants, masque de traitement, chapeau,
lunettes. Ne pas fourrer les bas du pantalon dans les bottes
(éviter tout contact avec la peau et les yeux);

Avant le traitement
• S’assurer du bon état de fonctionnement de
l’appareil (atomiseur ou pulvérisateur) ;
• Régler la buse de l’appareil ;
• Déterminer le sens de circulation du vent
(traiter dans le sens du vent) ;

Avant le traitement
• Préparer la bouillie dans un récipient autre
que le réservoir de l’appareil de traitement ;
• Respecter la dose de préparation de la
bouillie.

Pendant le traitement
• Il faut commencer à traiter tôt le matin (s’arrêter à 11
heures au plus tard), et le soir, afin d’éviter les pertes par
ascendance aux moments les plus chauds, et certains
effets phytotoxiques, surtout à craindre en plein soleil ;
• Ne préparer les mélanges qu’appareil par appareil, sinon

pertes de produits ;

• Etablir un roulement afin de changer les porteurs
d’appareil si la superficie à traiter est importante ;
• Ne pas boire, ni fumer, ni manger, ni parler ;
• Arrêter le traitement, si le vent est très fort ;


• Arrêter le traitement immédiatement si le produit est
en contact avec la peau ou les yeux, pour se nettoyer
avec de l’eau propre, avant de reprendre le traitement
si possible ;
• Ne pas traiter en cas de menace de pluie et en cas de

pluie.

Après le traitement
• Rincer et faire fonctionner les appareils sur la plantation

avec de l’eau propre afin d’éviter les détériorations par
dépôts de produits et les intoxications ;
• Les emballages ne doivent pas être recyclés pour une

utilisation domestique. Il faut les mettre hors usage (les
détruire) puis les enterrer ;

• Les reliquats de produits et les eaux de rinçage doivent
être versés dans des trous situés à plus de 100 m de
tout point d’eau ;
• Eviter de se promener ou faire d’autres travaux dans la

parcelle après le traitement sans protection préalable (le
jour du traitement et les trois jours suivants) ;

• Laver les vêtements et accessoires et se laver entièrement le
corps avec de l’eau propre et du savon.
NB :
- Ne pas utiliser les pesticides prohibés ;
- Ne pas impliquer les enfants dans les opérations de traitements

phytosanitaires ;

NB :
- Ne pas impliquer les femmes dans les opérations de
traitement phytosanitaires ;
- Eviter de se rendre tout seul sur une parcelle pour

réaliser un traitement phytosanitaire.
5.5.5- DISPOSITIONS A PRENDRE EN CAS

D’EMPOISONNEMENT
Tous les produits phytosanitaires sont plus ou moins toxiques et il
faut s’en méfier.
Les premiers symptômes d’une intoxication se manifestent par des

nausées ou des vomissements, des vertiges, des maux de tête, des
maux de ventre, des difficultés respiratoires, des diarrhées.
Tout signe de comportement anormal d’un individu doit être pris très
au sérieux.
5.5.5- DISPOSITIONS A PRENDRE EN CAS

D’EMPOISONNEMENT
En cas de contact cutané, enlever les vêtements et laver les
parties touchées avec soin à l’eau et au savon ;
En cas de contact oculaire, laver les yeux avec de l’eau propre

pendant 20 minutes ;
En cas d’ingestion, évacuer la personne sur le centre de santé le plus

proche et présenter l’étiquette du produit au médecin ou l’infirmier, ou
simplement lui indiquer le produit ayant causé l’empoisonnement
CONCLUSION
- Quoique l’utilisation des pesticides reste indispensable, il faut
le faire le moins possible. Pour une bonne efficacité du
traitement phytosanitaire, il faut :
- Intervenir aux périodes favorables à l’action du pesticide et non
n’importe quand ;
- Effectuer le traitement d’une manière rationnelle, la biologie du
parasite conditionnant les modalités du traitement ;
- Enfin, employer le produit le plus adapté à la destruction de
l’espèce incriminée.
MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION!!!

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3.2- COMMENT FAIRE L’EFFEUILLAGE

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3.3- QUAND LE FAIRE

Une fois chaque deux semaine pour maintenir la

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5- BONNES PRATIQUES D’UTILISATION DES

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Pour ce faire, les pays ont adopté une réglementation

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En cote d’ivoire, ce service est la Direction de la

5.3- Réglementation internationale sur les résidus des

L’Union Européenne (U.E) a fixé la Limite Maximal de Résidu

La LMR est donc le niveau maximum de résidus autorisé dans un

Ce niveau de résidus ne présente pas de danger pour le consommateur

5.3- Réglementation internationale sur les résidus

Si le résidu dans un produit donné est supérieur à la LMR alors

Si le résidu dans un produit donné est inferieur à la LMR alors ce

5.3- Réglementation internationale sur les résidus des

Pour ce faire, le planteur doit mener des actions pour réduire le

5.4- Etapes de la prise de décision

On résume en six (6) grandes étapes la démarche de la

5.4- Etapes de la prise de décision

3) Déterminer l’ampleur du problème :

5.4- Etapes de la prise de décision

4) S’assurer que l’emploi d’un pesticide (ou produit

5) Sélectionner le pesticide approprié;

6) Appliquer correctement le pesticide (respect de la période et

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NB : tout traitement phytosanitaire d’une plantation doit

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L’existence de périodes successives de pullulation et

La connaissance de ces périodes est d’une très grande

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A cela, il faut ajouter toutes les recommandations générales pour

Les mesures sécuritaires concernent trois entités :

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• Conserver les produits dans leur emballage d’origine

• Garder les produits dans une pièce bien aérée et

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