Vous êtes sur la page 1sur 86

Bonne pratique de fabrication

d’aliments composés pour


l’industrie provendiere

Ain Jemaa -Casablanca 15 dec 2016


santé du
consommateur

Importance Compétitivité
stratégique dans un
environnement contexte
de la qualité
libéralisé

Incitateurs
(Onssa-Loi28/07-
PMV-GMP-Contrat P)

D’où la nécessité de s’interroger sur la qualité en alimentation


animale
Des sujets d’actualité

IFIF : International Feed Industry Federation


a identifié deux grandes catégories de sujets

la sécurité alimentaire

 la confiance des consommateurs


Des sujets d’actualité

Sécurité alimentaire

 Antibiotiques  Bien-être des


 Facteurs de cr animaux
 Dioxine  Biotechnologie
 influenza  Développement
 Hormones durable
 Substances non-
désirables
Confiance des consommateurs

• Ingrédients acceptables
• Responsabilité du fabricant
• Eviter les contaminations
• Good Manufacturing Practice / HACCP
• Bonnes pratiques commerciales
• Etiquetage
• Traçabilité
• Contrôles de fabrication / contrôles de qualité
• Echantillonnage et analyses
• Rappel des produits
• Codex Alimentarius – Groupe de Travail sur
l’Alimentation Animale
• “Code de Bonnes Pratiques en Alimentation Animale”
adopté en juillet 2004
• FAO & IFIF – programmes de formation et un manuel
EXTRAIT DE LA DIRCETIVE EUROPÉENNE CONCERNANT LA
FABRICATION DES ALIMENTS COMPOSÉS

« […] Les installations et le matériel destinés à des


opérations essentielles pour la qualité des produits
doivent faire l’objet EXTRAIT DE LA DIRCETIVE EUROPÉENNE
CONCERNANT LA ABRICATION DES ALIMENTS COMPOSÉS d’une
validation appropriée et régulière,conformément aux
procédures écrites préétablies par le fabricant…»
« […] Le fabricant doit s’assurer que les différentes étapes
de la production sont mises en oeuvre selon des
procédures et des
instructions écrites préétablies, visant à définir, valider et
assurer la maitrise des points critiques du processus de
fabrication, comme
par exemple, l’incorporation du prémélange dans
l’aliment, l’ordre chronologique de production, les
appareils de mesure et de pesage, le mélangeur, les flux de
retour,…»
BPH et HACCP

Système
HACCP

Programme de BPF Préalable


à l’établissement
fondé sur les principes généraux
d’un programme
d'hygiène alimentaire du Codex HACCP

(documentés, vérifiés et contrôlés)


DEFINITIONS

Procedures et moyens
Maitrise des conditions operationnelles pour la production
d’aliments

 Reposent les plans HACCP


 etre efficaces.salubres
 De bons PP simplifiants les plans H A C C P
 Et garantissent l ‘integrité de ces plans
 et la salubtrité des produits .
Les programmes préalables et
Les principes de HACCP
GMP – AFAC (Good Manufacturing /Management Practices)
spécifiquement destiné aux différents acteurs
travaillant dans la filière de l’alimentation animale

Le guide GMP est un cahier des charges détaillé bâti sur
une structure ISO9000 dont il reprend d’ailleurs
certaines exigences (Ovocom,2010).

hygiène, produits et matières indésirables,


traçabilité, ordre de production, etc.

respect de la législation

•Objectif du code
améliorer la qualité et d'assurer la loyauté des pratiques
suivies dans la fabrication des aliments composés

hygiène et sécurité d’aliments composés pour animaux .


GMP – AFAC

Tenant lieu de norme marocaine NM


08.6.600, homologuée par arrêté conjoint du
Ministre de l’Industrie, du Commerce et des
Nouvelles Technologies et du Ministre de
l’Agriculture et de la Pêche Maritime n° 879-
11 du 10 mars 2011, publié au BO n° 5944
du 19 mai 2011.
Rappel 1Programmes Préalables
Locaux :
1.Extérieur
a. Bâtiment
b. Installations sanitaires
c. Contrôle de la qualité de l’eau, de la glace et de la vapeur
Transport et entreposage
1.Transport
2.Entreposage
Fonctionnement de l’équipement et programme d’entretien
1.Conception générale de l’équipement
1.1. Entretien de l’équipement
Personnels
1.Contrôles de fabrication
2.Pratiques sanitaires
3.Restriction des accès
Assainissement et lutte contre la vermine
1.Programme d’assainissement
2.Programme de lutte contre la vermine
Programme de retrait d’un produit du marché
1.Système de retrait
2.Lancement du retrait
3.Installation de l’équipement
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- Implantation des locaux:


 L’extérieur et l’environnement:
 pollution (usine chimique, décharge,…).

- Les bâtiments :

 Aucun danger

 chimique, microbiologique ou physique pour les


aliments.

 sécurité du personnel et sécurité incendie.


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- Installations sanitaires:
• Installations et moyens nécessaires au nettoyage et à
l’assainissement de l’équipement.

• Tuyaux, robinets et raccordements constitués de matériaux


conformes aux normes et ne constituent pas une source de
contamination.

• Les vestiaires et les toilettes séparés des zones de


production des aliments.

• portes automatiques, équipés des systèmes de lavages des


mains, nombre suffisant de lavabos, eau potable chaude et
froide.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- Approvisionnement en eau :
• conforme aux « normes de qualité de l’eau potable ».

• La température la pression et le débit de l’eau

• évaluation de la qualité microbiologique, chimique et


physique .
Fréquence, Nature

• Approvisionnement en vapeur :
aucune substance nocive ne doit y être ajoutée.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- Transport et livraison:

• respect des conditions sanitaires.

• La réception des produits :zone distincte de la zone de


transformation.

• Les véhicules inspectés

• Les camions transporteurs doivent bénéficier d’un


programme de nettoyage et de désinfection .
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- Entreposage:
• Les espaces

• Les produits chimiques, les additifs et les produits


dangereux local fermé à clé.

• Réservation d’un local de quarantaine pour les produits


nécessitant un contrôle de qualité approfondi préalable
avant utilisation.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

Entreposage des céréales et des graines et leurs


sous-produits

• Insectes et animaux nuisibles proviennent des récoltes


au niveau des champs et se développent au cours du
stockage des céréales.

• Les insectes microscopiques : les charançons, qui se


nourrissent à l’intérieur des graines et se développent
dans les graines.

• Les insectes macroscopiques : les coléoptères, se


développent à l’extérieur des graines.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

L’entreposage des céréales et des graines et leurs


sous-produits

• Assainissement des grains par un nettoyage à tous les


niveaux par l’utilisation de l’air comprimé et par la
bonne rotation des stocks.

• Nouvelle méthode adoptée qui consiste à l’utilisation des


pièges à pherhormones (attraction des insectes).

• Le respect des bonnes pratiques de surveillance et de


fabrication.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

Les moisissures:

• Sur les graines : moisissures de champs ou de stockage.


L’humidité favorise leur développement

• Les moisissures consomment l’oxygène moléculaire.

• Les mycotoxines :
Danger pour l’animal et pour l’homme :mycotoxicoses
Facteurs favorisant le développement :la nature du
substrat (le maïs est le plus apte)
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

L’entreposage des produits finis :

• Les aliments finis : entreposés et manipulés dans des


conditions propres à prévenir toute détérioration.

• La rotation des stocks est contrôlée afin de prévenir


toute avarie susceptible de poser des risques pour la
santé.

• Les produits finis retourné pour non-conformité ou


suspects devront être déposés distinctement jusqu’à
prise de décision.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION
– Equipements et fonctionnement
La qualité d’un aliment dépend =

• des matières premières

• une formule équilibrée

• la précision de pesée

• l’homogénéisation et son maintien au cours des transferts

• Les procédés industriels

• La structure physique de l’aliment


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

– Equipements et fonctionnement

 L’équipement doit être conçu, construit, installé et


exploité de façon à faciliter=
l’inspection et le nettoyage et prévenir la contamination
néfaste des aliments avec des produits tels que les
lubrifiants ou les désinfectants.

 Le choix de l’équipement dépend de plusieurs facteurs :


Réception en vrac ou en sac, Type d’aliments à produire
(miette, farine, aggloméré, granulé, bloc, semoule),
Capacité de production, Degré d’automatisation,
Adjonction d’additifs (liquide, matières grasses...)

 Type de livraison en vrac ou en sac, etc…


Enquête

résultats du diagnostic

 Sur un ensemble de 93 points, le tiers est non


respecté.

 On constate que les non conformités varient de


12,5% au niveau de l’équipement à 66,67% au
niveau de l’assainissement.

 il faudrait exercer le plus d’effort : Assainissement,


personnel, locaux, Transport, retrait et
équipement.

 Il en ressort que l’outil de production


(équipement) est performant (le moins de non-
conformité)
Pourcentage
Nombre
Rubriques Non-conformité Jugement
d’items

Locaux 40 12 30 acceptable

Transport 16 4 25 conforme

Equipement 8 1 12,5 conforme

Personnel 14 8 57,14 Non conforme

Assainisseme 9 6 66,67 Non conforme


nt

Retrait 6 1 16,67 conforme

Total 93 32 34,41 acceptable


processus de fabrication
 Le processus de fabrication =ensemble
d’opérations dont le but est de mélanger plusieurs
MP simples (céréales, tourteaux… ), des minéraux,
des vitamines et des additifs dans des proportions
fixées par le formulateur à l’avance.

 Les MP et ingrédients se trouvent initialement


sous formes de graines, liquide, graisse, poudre).
A chaque niveau du process, le travail doit se faire dans
le respect des standards :

A la réception et stockage des MP


Au dosage
Au broyage
Au mélange
A la granulation
Au refroidissement
A l’émiettage
Au conditionnement
Et à la livraison
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES
 Echantillonnage et contrôle visuel ou par Infralyseur

 Demander au chauffeur ce qu’il a fait avant de

venir chez vous, Vérifier si les bâches sont étanches?

 A la conception de nouvelles réceptions prévoir des coins

arrondis pour éviter l’accumulation de poussières.

 Prévoir également un dépoussierage, l’investissement est

rentable .
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES

• contrats d’achats des matières premières selon les


normes de qualité imposées.

• Le poste de réception doit prévoir un équipement de


maintenance et de manipulation facile et autonettoyant.

• La réception MP devrait être adoptée en fonction de la


nature de celles-ci (graines, semi-préparées, farines,
minéraux, liquides…) et du mode de réception (vrac ou
sac).

• Les zones de déchargement (vrac ou sac) et de stockage


devront être appropriées.
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES

• Les produits dangereux devront être stockés dans un local


fermé à clé.

• Inspection physique (couleur, odeur, texture, corps


,etrangers…),

• Vérification des documents (marchandise livrée par bon


d’achat, nature, origine, conditionnement...),

• Contrôle des poids

• MP -OGM
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES

 Garantir la qualité des grains entreposés :

• Equilibre entre l’humidité de l’air et l’humidité du grain


(humidité relative).

• L’espace entre les grains développement des


moisissures.

• Il faut stocker les grains en milieu sec, le soja nécessite des


conditions plus sèches que le maïs.

• La durée de stockage est fonction des conditions de


température et d’humidité.
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES

 Garantir la qualité des grains entreposés :

• rotation des stocks :rotation des stocks : FIFO


-toujours nettoyer les fonds des silos, le poids des grains
portent sur les parois et non sur le fond.(moisissures..)

• Les silos métalliques font passer la chaleur extérieure aux


grains, les dépôts en béton protègent mieux les grains dans
les pays chauds.

• La surveillance de la température est importante, une


élévation de 2° peut indiquer qu’il y a un problème.
RÉCEPTION DES MATIÈRES PREMIÈRES

Nettoyage périodique des silos

Les systèmes d’aération et de ventilation des silos présentent un


bon outil pour diminuer la température

A chaque vidange le fond du silo est systématiquement


Nettoyé?

Mais les parois aussi doivent l’être surtout sur les cotés
ombragés.

L’humidité se met toujours à l’opposé du lever du soleil,


Si le coucher du soleil est arrêté par un bâtiment ,
l’humidité accumulée va rester sur les parois du silo.

Les grains qui touchent la tôle vont pourrir et un jour

ou l’autre. Des mottes moisies vont partir avec l’aliment.


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- pesage – dosage

• Le fabricant devra disposer de balances multiples


adaptées à chaque nature d’ingrédients dont la portée
soit adaptée aux quantités incorporées au mélange.
(la portée et la précision )
En pratique, l’emploi de deux ou trois balances adaptées
aux différentes classes de poids de matières premières
est une nécessité.

• La liaison entre la balance et les appareils de contrôle


appropriés, permet d’assurer la bonne marche de
l’opération et offre une garantie contre les risques
d’erreur.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- pesage – dosage
La qualité du dosage doit s’effectuer avec une
précision minimale de +/-1% pour les supports et
+/-0,1% pour les pré mélanges.
(Exemple additif 1g de precision est acceptable )
importance du tarage des bascules dans un dosage
automatique.

Mais
Vérifier si les trémies se vident à 100% sinon gare aux
contaminations croisées.

Vérifier les temporisations des redlers qui peuvent


être sous estimées.

Précisions pour éviter les écarts de dosage

Etalonnage des balances


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION
- broyage :
• C’est l’opération qui demande le plus de temps lors de la
fabrication des aliments.

• Le broyage a pour but de réduire la taille des particules des


matières premières pour en faciliter le mélange ultérieur et
en améliorer l’utilisation digestive par l’animal.

• Adapter le broyeur à chacune des matières premières


traitées de façon à obtenir des particules de tailles proches
les unes des autres (homogénéisation).

• Le broyage fin: bonne aptitude des composants à un


mélange homogène,

Inconvénients : Ingestion par les animaux réduite et


désordres physiologiques (ulcères gastriques) ou
respiratoires (poussières).
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

-broyage :

 C’est l’un des postes les plus stratégiques et les plus


risqués d’une usine

 Les produits ne doivent pas séjourner longtemps dans

la chambre de broyage, sinon il y aura échauffement du


produit : freinte et risque d’incendie.
Exple 1% de freinte =pour 1000t *1%=1 tonne de perte

Vérifier les filtres d’aspiration.

La granulometrie:
Grille - granulé ou farine – démarrage ou croissance
Broyeur à marteaux
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- mélangeuse
• ingrédients dosés arrive bien dans la mélangeuse, qui doit
assurer une parfaite homogénéité .
• Fuites
• Nb de tour/min déterminé par le fabricant

• Le processus de mélange ne doit pas être trop énergique


afin de ne pas entamer la couche protectrice de certaines
particules (exemple les vitamines) ni entraîner un
échauffement excessif.

• Le temps de mélange doit être court, sinon en


augmentant, il y a le risque de démélanges et peut
favoriser des interactions physico-chimiques au niveau des
composants du mélange.
• Duree de de 3 a 5 min
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- mélangeuse

Transfert des matières premières dans la mélangeuse :

• Le matériel de transfert utilisé :

- Eviter toute substitution d’un ingrédient par un autre au


moment du prélèvement dans les stocks des matières
premières, de leur dosage et de leur incorporation dans la
mélangeuse.

- Eviter les risques des contaminations croisées par des


additifs ou des substances médicamenteuses.

• Contrôle visuel et suivi des opérations d’utilisation des


matières premières.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- mélangeuse
L’homogénéisation :
• L’homogénéité d’un mélange dépend de la taille, de la
forme, de la densité des particules, de la répartition des
tailles des particules, des composants de la formule et du
choix de l’appareil d’homogénéisation.

• Dans un mélange homogène, les grosses particules sont


cimentées par les plus petites,

• Démélange : tendance des fractions fines à se séparer


lorsque l’aliment est en mouvement (transfert): grosses
particules > fines particules

• La fraction fine contient le plus souvent les additifs que


l’animal ne peut tolérer qu’à faible dose.
• assurer une précision suffisante d’homogénéité du mélange
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

- mélangeuse - Le contrôle de l’homogénéité :

* Au niveau du mélange -test mélange :

- Une variation qui ne dépasse pas 10% par rapport à la


teneur théorique est considérée comme homogénéité
satisfaisante.

* Au niveau du produit fini :

- Une variation ne dépassant pas 15% par apport à la


teneur théorique est considérée comme homogénéité
satisfaisante.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

GRANULATION
C’est là que la vapeur est ajoutée à l’aliment.
Le weekend si votre malaxeur est resté plein : vous avez
un bouillon de culture qui va faire des dégâts en élevage.

Si vous commandez des filières inadaptées , vous allez


fabriquer un granulé ou une miette qui vont s’effriter :

Diminution de l’ingeré
Perte d’aliment
Hausse de l’IC
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION
 Agglomération des aliments:

• Facilitation du transport et de l’emploi,

• Meilleure efficacité de ces aliments.

• Amélioration des valeurs énergétiques des aliments


composés environ de 50 à 60 Kcal par kg.

• Opération nécessitant l’incorporation des liquides (eau,


adjuvants technologiques...),

• La qualité de la granulation est définie par la durabilité,


finesse et ségrégation, et performance animale.

• Le choix du matériel pour la granulation et le


refroidissement a une influence sur la durabilité des
granulés.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 Agglomération des aliments:

• L’agglomération entraîne une dépense importante d’énergie


et un échauffement des aliments 70 à 80°C au moins à la
sortie des presses.

• L’agglomération nécessite les opérations de contrôle

. le pesage qui doit être précis

. la réactivité des MP à l’incorporation des liquides,

. la dureté et la tenue des produits, l’homogénéité,


. la conservation
La presse est l’engin qui
consomme le plus
d’energie par
tonne fabriquée. Pour que
le rendement soit optimal,

il faut que la qualité de la


vapeur soit excellente

Dureté et durabilité
Porcentage de fine ( 5 a
10% )
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION
REFROIDISSEUR
refroidir et non sécher.

Vous vendez un aliment à 12% d’humidité.


A moins de 12%, vous êtes en train de faire de la freinte
et vous allez perdre de l’argent aussi la consommation
(refus de consommation )

 A 2% de freinte sur une production de 100 000 T, ce


sont 2000 T de perte
A 3000 dh la tonne cela représente 6 millions de Dhs.

-A plus de 13% d’humidité, vous courez le risque que


votre aliment moisisse chez l’éleveur.

-Installer des refroidisseurs avec variateur de fréquences.


EMIETTEUR
réduire vos granulés en miettes.

Le réglage de cette machine est important, sinon vous


allez réduire vos granulés en poudre.

Les tamiseurs vont les renvoyer à la presse d’où baisse


des rendements de toute la ligne et destruction des
vitamines
CONDITIONNEMENT
Dans un pays comme le notre où les élevages ne sont pas
très mécanisés, 70% utilisent l’aliment en sac.

pour nettoyer le circuit, les poussières restent en


suspension sur le haut des trémies avant ensachage.

Gros risque de pollution des produits par contamination


croisée ou par les mites .
LIVRAISON

Le transport des aliments se fait par livraison ou enlèvement :

-nettoyage du camion avant livraison.

Qui est responsable de la propreté du camion de location ?

Par temps de pluie est ce que le contremaitre de chargement

doit faire sécher la galerie du camion du client ?


Cout de la non qualité ???

-Une erreur de 10 t d’aliment


coute 7000 DH
-prob logistique
-……
LA TRACABILITE ET LA GESTION DES RISQUES

• Aptitude à retrouver l’historique d’une entité au moyen


d’identifications enregistrées
• Garantie de l’assurance qualité pour le consommateur.
• Les bonnes pratiques d’usage (production et d’hygiène)
et le système

• Etiquetage correcte et tenue de registres à tous les


stades de la production et de la distribution .
• Systèmes de contrôle de la qualité : maîtrise des activités
et des produits et confiance aux clients dans la qualité
des produits vendus.

• Le système HACCP : protection des consommateurs (


risque des aliments dangereux, intoxications
alimentaires, résidus de produits chimiques
(médicaments, métaux lourds, fertilisants, pesticides,
etc.).
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 Préventions des contaminations croisées :

• Nettoyer tous les circuits et la mélangeuse (air comprimé)


• Rincer éventuellement avec des supports
• Utiliser des ingrédients pré-enrobés pour certains d’entre
eux
• Eviter toute surface rugueuse, les angles pouvant
entraîner des dépôts, les pentes insuffisantes...
• Utiliser les moyens techniques pour diminuer les
contaminations:
 vibreur
 systèmes d’aspiration des poussières avec filtres
 plaque de fluidisation
 détecteurs de niveaux indiquant la présence des
produits.
 Préventions des contaminations croisées :
- Incompatibilités pour les séquences de fabrication :
• Respecter la réglementation des additifs
• Respecter certaines séquences de fabrication. Certains
produits sont très dangereux pour certaines espèces.

 . la fabrication des aliments moutons est interdite après la


fabrication des aliments pour volaille, vache laitière et
bovin à l’engraissement.
 . la fabrication des aliments chevaux est interdite après la
fabrication des aliments pour volaille et lapins.
 . la fabrication des aliments lapins est interdite après la
fabrication des aliments pour volaille.
 . la fabrication des aliments dindes est interdite après la
fabrication des aliments pour poulet de chair.
 . la fabrication des aliments vache laitière et bovin est
interdite après la fabrication des aliments pour volaille.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 - Stockage des produits finis


• Surveillance de la propreté des locaux (balayage,
ventilation...)
• Rangement des magasins : palettisation, rayonnage...
• Matériel adapté pour les livraisons.
• L’inspection des conditions du stockage :au niveau des
hangars et des silos : vérification des rouilles, insectes,
toile d’araignée, humidité, résidus d’autres chargement,…
Certificat d’aptitude de propreté pour la réception des
aliments.

• Le contrôle de la qualité physico-chimique des produits


finis sera effectué pour chaque lot fabriqué.

Les éléments à analyser seront choisis par importance du


type de l’aliment et par la facilité des éléments à analyser.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 - Formation du personnel

• Garantir l’emploi des bonnes pratiques de production des


aliments ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène.

• Etablissement d’un programme de formation

• Sensibilisation de l’ensemble des opérateurs de production


à tous les dangers potentiels

• formation concernant QSE


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 - Contrôle de la fabrication et documentation


1 - Etablissement d’une fiche de fabrication
- nom et code du produit à fabriquer
- date d’émission et de dernière modification
- poste et paramètres de fabrication : grille, filière, temps
de mélange...
- type et lieu de conditionnement

2 - Etablissement d’une fiche de contrôle de fabrication


• Tout aliment doit être identifié à l’aide d’un N° de référence du
lot et de la date de production.

• enregistrement sur la fiche de fabrication


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 – Entretien et assainissement de l’usine:

• Assurer la maintenance et l’entretien à différents niveaux. avec un


registre de ces entretiens qui doit être disponible.

• Les appareils de mesure et les mélangeurs utilisés doivent être


vérifiés au moment de l’installation et au moins une fois par année
par la suite pour garantir leur bon fonctionnement.

• l’énergie, la puissance et l’efficacité des moteurs, de la charge, du


voltage, des systèmes de dépannage en cas de coupure de
courant.

• Une mauvaise utilisation des équipements ou un équipement


ancien consomme beaucoup plus d’énergie et augmente les frais
de consommation.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 – Entretien et assainissement de l’usine:

* Au niveau interne :
• Programmation de nettoyage régulier de toute la chaîne et
la mélangeuse en utilisant l’air comprimé

• Programmation de propreté et hygiène des locaux,


utilisation des systèmes d’aspiration des poussières avec
filtres.

• Réparation courante et maintenance préventive:


roulement, lubrification, électricité de première nécessité,
pièces de rechange...

• Vérification périodique des machines et des appareils de


pesage: usure, contrôle de débit, remplacement des pièces
défectueuses...
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 – Entretien et assainissement de l’usine:

* Au niveau externe :

 Contrôle annuel des installations électriques.

 Vérification annuelle des appareils de pesage.

 Vérification annuelle des appareils de levage.


LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 – Entretien et assainissement de l’usine:


* Programme de lutte contre la vermine :
• le nom du responsable de la lutte anti-parasitaire,
• la liste des produits chimiques et méthodes utilisées, le
plan indiquant l’emplacement des points d’appât, la
fréquence des inspections….

• Pour éviter les risques de contaminations par les insectes,


respecter les bonnes pratiques de surveillance et de
fabrication. L’assainissement des grains est réalisé par un
nettoyage à tous les niveaux

• Une nouvelle méthode a été adoptée qui consiste à


l’utilisation des pièges à phérormones (attraction des
insectes).
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 – Entretien et assainissement de l’usine:

* Sécurité et contrôle des poussières :

• Garantir la sécurité du personnel et éviter les négligences


au niveau de l’hygiène, du matériels du transport, des
manipulations des machines .

• Pour la prévention des risques des explosions notamment


dûes aux poussières du maïs, il y a lieu de mettre des
aimants tirant le métal, d’éviter les sources d’allumage, de
bien nettoyer les poussières et formation et sensibilisation
du personnel.

• Par ailleurs il est indispensable d’avoir à jour un plan


d’urgence d’intervention au niveau de l’usine.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION
 Hygiène
* utilisation des matières premières non poussiéreuses,
- dispositions technologiques : utilisation d’un dispositif
d’aspiration

- assurer l’étanchéité des circuits.


- personnel : exiger une tenue vestimentaire spécifique
(combinaison, chaussures de sécurité). Et suivant les postes de
travail : protection des mains, des yeux, protection contre
l’inhalation des poussières (masque).

* Les locaux devront être conformes aux normes réglementaires :


vestiaires, cantines séparées, douches, lavabos...

* salubrité des installations : programme de dératisation,


élimination des insectes et animaux nuisibles. Nettoyage régulier
de l’usine.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 Sécurité
• Le matériel utilisé doit être homologué. Toutes les installations
électriques devront être reliées à la terre. Chaque machine est
équipée d’un dispositif automatique d’arrêt ou d’un système
d’asservissement lors de toute intervention. Ceci concerne
essentiellement les mélangeuses, l’équipement de la
manutention, les presses broyeurs, l’équipement de
transmission. Toute intervention se fera sur du matériel à l’arrêt

• L’intervention au niveau d’une cellule de stockage demande des


dispositions spéciales réglementaires (nombre de personne,
matériel).

• Les caractéristiques du matériel et d’installation nécessitent


l’établissement d’un contrat d’entretien et de contrôle de
sécurité obligatoire (installation électrique, matériels de levage).
Il faut se référer à la réglementation en vigueur au niveau du
bruit et de la pollution.
• Il est indispensable de tenir à jour les documents de sécurité qui
doivent être expédiés par les fournisseurs.
LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION

 c) Environnement :

• Chaque site de production doit prendre ses dispositions


pour ne pas polluer l’environnement avec ses déchets.
• L’élimination des déchets rebuts, produits périmés, doit se
faire vers des centres appropriés.

• Dans toute installation, on évitera les éliminations directes


dans l’atmosphère des particules de dépoussiérage. On
privilégiera donc les filtres à décolmatage automatique.
Grille de broyeur
Melangeuse horizontale
classique
Melangeuse horizontale 2
axes
Presse à granuler

Vous aimerez peut-être aussi