ISET EADES STEG

Présentation générale :

La STEG, société Tunisienne d’Electricité et de Gaz, a été crée par le décret

de loi N°62-8 du 03/08/1962 en tant que société nationale à caractère
industriel et commercial. Par l’assurance de la production et du transport
électrique et gaz elle participe avec réussite dans l’effort de développement
économique , commercial, technologique et social que connaît notre pays
par le développement des infrastructures électriques et gazières dans le pays
et l’introduction de nouvelles technologies, la vaillance a la sécurité de ses
équipements et de son personnel ainsi que l’amélioration des conditions de vie
professionnelles et sociales de ses agents .
La STEG comprend 11 directions dont la direction de production et de
transport de l’électricité (DPTE) dont la tâche essentielle est la production et le
transport de l’électricité.
L’énergie électrique produite dans les diverses Centrales de la STEG est
transportée jusqu’aux centres de consommation par des lignes électriques en haute
tension, et via des postes de transformations (HT/HT et HT/MT).

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU RESEAU De TRANSPORT

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Les bases de transport d’électricité exploitent et entretiennent le réseau de transport (ligne

et poste HT); mais c’est le dispatching national qui gère le réseau national et les interconnexions,
c'est-à-dire qu’en plus d’optimisation de fonctionnement des centrales électriques, le DN assure
l’évacuation de l’énergie produite par le réseau de transport dont il a la responsabilité de sa
gestion sécurisée.

En cas de déclenchement d’une ligne suite à un incident quelconque, c’est le CRC qui fait
les essais nécessaires pour ses établissements ; et en cas de persistance du défaut ce sont les bases
qui font les réparations et avisent le CRC par la suite de la disponibilité de la ligne en vue de son
rétablissement.
Le DN gère le fonctionnement des centrales des ATR, des batteries de condensateurs et des
lignes HT ; et accordent le retrait de ces ouvrages pour entretient après simulations et prise des
précautions nécessaires.
Le CRC gère le TR et les départs 33Kv et télécommande les postes en commun accord avec
le DN.
ROLE DE LA REGION DE TRANSPORT DE NORD
La région de transport de nord (RTN) se compose de la BTNE ; BTNO et une unité de gestion et
logistique.
Elle est tenue d’assurer un contrôle et une conduite optimale de système de transport en
HT.
Elle doit assurer les moyens en potentiels humains et matériels pour pouvoir réussir ses
missions.

CHAPITRE 2: UNITE METHODES ET Coordination

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I. ROLE DU BUREAU DE METHODE

Le bureau de méthode (BDM) définit dans le cadre de la politique générale de la Direction

De Gestion Des Maintenances de Transport Electrique (DGMTE) ; ses propres méthodes pour la
réalisation d’une bonne organisation, des interventions des équipes de maintenances : contrôle
système ; maintenance poste ; maintenance ligne ; télécommande centralisée ; unité
d’exploitation afin de garantir un bon fonctionnement du matériel électrique d’où une
disponibilité maximale pour aboutir à une gestion rationnelle et harmonieuse de toute l’activité
maintenance.

II. ORGANISATION DU BDM :

 Programmation :
 Programmation hebdomadaire : 

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Un programme hebdomadaire est établit par le BDM pour la semaine S+1 dans lequel on tient
compte des :
- Programmes de coupure annuels pour prendre une décision sur le programme de la semaine
S+1 ; en effet, Pour les travaux qui nécessitent des coupures des fax seront envoyés vers :
o DN concernant les lignes HT, ATR, Batterie
condensateur.
o CRC Nord concernant les transformateurs HT/MT.
o BCC Nord concernant les départs MT.
- Réclamations émises par les zones.
- Prévisions systématiques jusqu’au mois en cours.
- Travaux neufs.
Sachant qu’il faut collaborer avec les équipes (Contrôle Système CS, Maintenance Ligne
ML, Maintenance Poste MP) pour rétablir ce programme en fonction de la disponibilité humaine
et logistique, pièce de rechange.
Une fois ce programme hebdomadaire est confirmé, il sera diffusé pour toutes unités de la
base. (Voir figure 2)

Figure 3: Programmation de S+1 

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-Programmation Annuelle: Le BDM élabore ses prévisions d’entretien annuel pour chaque
ouvrage, chaque ligne, chaque équipement de protection HT ; MT ou transformateur en fonction
des méthodes et procédures déjà préétablies.

-Programmation Mensuelle:
Le rapport mensuel a été conçu de façon à refléter l’activité des diverses services et
activités de la base pour permettre à l’hiérarchie d’être informée à temps et d’agir en
conséquence d’une part et d’élaborer progressivement avec la case « Cumul » l’essentiel du
rapport d’activité annuel d’autre part.

 Gestion des incidents :

Chaque jour le BDM reçoit un rapport d’incident du CRC qui centralise tous les incidents
sur les lignes HT, les TR et les départs MT. Cette partie est très importante puisqu’elle
comptabilise chaque ouverture et fermeture de chaque disjoncteur MT et HT car suite à un
nombre bien déterminé de manœuvres, on doit effectuer un entretien même si la date
systématique de l’entretien n’est pas atteinte.

CHAPITRE 3 : UNITE D’Exploitations

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 ROLE DE L’UNITE EXPLOITATION

L’unité d’exploitation a pour rôle de veiller au bon fonctionnement des postes HT/MT et de
signaliser toutes les anomalies qui se manifestent au niveau de chaque ouvrage. Cette
surveillance est assurée à travers deux organismes très importants les zones d’exploitation et
Bureau De Garde.

 ZONE D’EXPLOITATION
La base de transport d’électricité Tunis nord se compose de quatre zones d’exploitations,
chaque zone contient plusieurs postes de transformation HT/MT. (Ex : Poste Korba, Bizerte …).
 L’ORGANISATION DANS UNE ZONE :
L’organisation dans une zone est gérée par le chef de zone, il est responsable de chaque
poste dans sa zone.
Il est secondé par un chef de zone adjoint.
 Il élabore le planning de travail de son équipe.
 Il répartit le temps de travail de ses agents.
III.1. Rôle de l’exploitation et ses différents outils de travail 
 Rôle de l’opérateur : son principal rôle est de surveiller et de conduire les ouvrages des
postes ; préparer les opérations de consignation ; contrôler toutes les grandeurs physiques
(Tension, Courant et Puissance). Ainsi d’informer instantanément le BDG par toutes les
nouvelles du poste.
 Document de travail :
 Fiche de manœuvre : elle est obligatoire avant toute opération de consignation
 Attestation de consignation : elle est utilisée avant toute intervention et c’est une
manière ou preuve démontrant le passage de l’ouvrage de l’exploitation à
l’équipe intervenante. Ce papier est signé par l’opérateur et le chef des travaux
sur lequel on inscrit la nature du travail, elle constitue l’autorisation de travail.
-Autorisation spéciale : elle est utilisée lors d’un travail près d’un
Ouvrage sous tension.

 BUREAU DE GARDE : BDG

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IV. 1. Rôle du BDG

Le BDG est la charnière informationnelle entre les zones, les unités de maintenance le
BDM, le CRC et le DN. Il réceptionne les réclamations par message ou par fax des zones du
CRC Nord et du DN, les transmet au BDM et aux unités concernées.
Il assure les suivis de tous les travaux programmés dans les postes et de prendre note à
toute réclamation survenue sur la plate forme de la base de transport nord (réseaux et postes).
Dans les cas urgents, le bureau de garde communique directement avec l’équipe intéressée
pour agir rapidement. Il centralise toutes les informations relatives aux comportements du réseau.

IV.2. Relation BDG avec les différents organismes : BDG / équipe d’intervention

Cette relation se limite seulement aux cas urgents où les interventions des équipes CS ; MP ;
ML ; TLC ; HF  sont extrêmement urgentes et nécessaires.

IV. 3. Relation avec les différents organismes BDG /CRC ; DN et district

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Cette relation s’établit lors d’une information ou pour l’accord sur l’exécution des
programmes hebdomadaire, sachant que le CRC Nord est chargé pour l’exploitation de tous les
départs 33 KV et des transformateurs des puissances et que toutes les réclamations du CRC sont
automatiquement envoyées vers le BDG.

IV. 4. Relation BDG avec BDM

Les relations entre le BDM et le BDG sont organisées comme suit :
 BDM vers BDG : pour lui donner le programme hebdomadaire ou pour complément de
programme ou bien pour information comme l’annulation d’un travail (par message).
 BDG vers BDM : toutes les réclamations sont transmises au BDM pendant les heures
normales.
IV. 5. Relation entre le BDG et les sections d’exploitations :
Les zones sont informées par le programme du travail hebdomadaire à partir du BDG (il doit
établir également les notes d’arrêt pour travaux NAPT pour les opérateurs de chaque poste). Par
contre l’exploitation doit informer le bureau de garde de tout le comportement du réseau et du
mouvement des équipes de maintenances et des visiteurs.
Exemples : - l’heure d’entrée et de sortie de chaque équipe.
 Les incidents (heure et date).
 Chaque petit détail survenu dans le poste.

Chapitre 4 : UNITE MAINTENANCE OUVRAGES

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L’unité électromécanique se compose de deux sections :

 Section maintenance lignes.
 Section maintenance postes.

I. SECTION MAINTENANCE LIGNE :

Le rôle essentiel de cette section c’est l’entretien et le suivi systématique de toutes les lignes HT
de la BT2.

Lignes relevant de la responsabilité de la BTNE :

Longueur
Nombre total
Ligne Type 2009 2010
de pylônes
GR-CD 42 aéro-souterraine 12,100 + 1,900 -
GR-KB 43 AERIENNE 35,927 35,927
NB-HM 33 aéro-souterraine - 15,993+0,092
KB-NB 51 aéro-souterraine - 9,998+0,085
KB-HM - AERIENNE 25 ,992 -
MB-MJ 46 aéro-souterraine 19,802 + 0,081 19,802 + 0,081
MB-ELF 12 aéro-souterraine 2,501 + 0,1155 2,501 + 0,1155
GR-MT 80 AERIENNE 57,070 57,070
BZ-CBZ - Câble 0,476 0,476
MB-BZ 92 AERIENNE 27,872 + 0,05 27,872 + 0,05
MA-MB1 53 aéro-souterraine 19,684 + 0,1305 19,684 + 0,1305
MA-MB2 aéro-souterraine 19,684 + 0,179 19,684 + 0,179
90kV AR-MA 90 AERIENNE 31,301 31,301
AR-OZ 91 AERIENNE 34,656 34,656
BZ-TAC - Câble 0,635 0,635
MJ-BZ - Câble 15.512 15.512
MA-ET 67 AERIENNE 30,790 30,790
KB-MT 77 AERIENNE 33,974 33,974
MT-SD 53 AERIENNE 22,5 22,5
Cumul 90kV Aérienne - - 373,853 361,750
Cumul 90 kV Souterraine - - 19,079 17,275
HM-RD 109 AERIENNE 83,166 83,166
150 kV
HM -BF 21 AERIENNE 54,287 54,287
Cumul 150 kV Aérienne - 137.453 137.453
BM- NA - AERIENNE 32,513 -
BM- OS - AERIENNE 83,497 -
BM-MO - AERIENNE 36,644 -
225 kV
MA-MO 121 AERIENNE 49,373 49,373
GR-RD1 - aéro-souterraine 7,578 + 23,591 -
GR-RD2 - aéro-souterraine 7,604 + 23,564 -
Cumul 225 kV Aérienne - 217,109 49,373

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Cumul 225 kV souterrain - 47,155 -

Réseau Total - 794,749 565.933

I.1. LES LIGNE HT :

Les lignes de transport de l’énergie électrique en HT sont
Constituées de support métallique (pylônes) et de câbles
Conducteurs.

Les pylônes :
Un pylône est défini comme une ossature métallique composé
de treillis assemblés boulons .L’acier largement utilisé dans la
confection des cornières est l’acier doux et galvanisé à chaud
 Les câbles conducteurs
Utilisé en HT sont en aluminium-acier, et en almélec, qui contiennent de faibles quantités de
magnésium et de silicium. Ils sont constitués de différente section suivant la charge des lignes. Le
câble conducteur largement utilisé les lignes HTB est composé de bruis d’aluminium et d’acier.
Les sections adoptées à la STEG sons le 181.6mm² - 288 mm ² - 297 mm ² - 411 mm ² - 420 mm
²… chaque section conditionne la charge à transiter pour chaque ligne.
 Le câble de garde
Le câble de garde est en acier galvanisé et à généralement une section de 43.1mm².il a pour rôle
la protection des lignes contre les foudres.
 Les isolateurs :
Les isolateurs ont pour rôle d’isoler le câble conducteur par rapport au support.
Ils sont en porcelaine ou en verre trempé. Ce dernier est de plus en plus utilisé.
La forme de l’isolateur est très importante puisqu’elle
Détermine sa ligne de fuite.
Pour assurer l’isolement des lignes HT on utilise des chaînes à isolateurs où tous les éléments
sont articulés les uns aux autres, supportant le conducteur à la partie inférieure de la chaîne.
Lorsqu’un arc franchit une chaîne d’isolateur, la chaleur dégagée à la surface de ceux-ci risque de
les détériorer, on remédie à cet inconvénient en munissant la chaîne de cornes ou de de raquettes
à chacune de ces extrémités.

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 Balisage des lignes HT :

Pour la sécurité de la navigation aérienne et maritime d’une part, et la sécurité du réseau d’autre
part, les lignes électriques de haute tension sont balisées à proximité des aéroports et au niveau
des traversées des canaux de navigation maritime, par les moyeux suivant :
- La peinture des pylônes en rouge et blanc.
- Installation de baliseurs sphériques (fluorescents) sur les câbles conducteurs.
- Installation de baliseurs lumineux sur les pylônes .
- Installation de baliseurs lumineux sur les conducteurs (les lampes sont
alimentées par le conducteur lui-même).

I.2/ DESCRIPTION D’UNE VISTE MONTEE :

Une visite montée est effectuée soit en hors ou en sous tension elle permet de s’approcher
d’avantage des points d’usure et des faiblesses au niveau des chaines d’isolateurs des exemples
d’anomalies enregistrés par les équipe de lignes:
- Isolateurs polluées.
- Usure d’axe goussets, chapes à boulets, œillets à rotule.
- Manque goupille.
- Etat du câble de garde et du câble conducteur.
- Manque pont câble de garde.

 Lavage d’isolateur 
Lorsque les isolateurs sont pollués l’intensité du courant de fuite augmente et peut provoquer le
contournement et faire opérer des protections. Le lavage rétablit les qualités diélectriques des
isolateurs sur les lignes de transport ou de répartition. Deux méthodes s’appliquent au lavage des
chaines d’isolateurs :
 Sous tension.
 Hot tension.
A cité le matériel utilisé pour chaque méthode.

II. SECTION MAINTENANCE POSTE :

II .1/ ROLE DE LA SECTION MAINTENANCE POSTE :
Comme toute autre unité, elle reçoit un programme hebdomadaire du BDM pour assurer un
entretien systématique sur les différents ouvrages qui constituent les postes de transformation
HT/MT ou de connexion. Elle assure aussi les interventions rapides suite à chaque incident.

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 Postes de transformation :
Les postes de transformation du réseau de transport de la STEG sont classés comme suit:

a) Postes de transformation HT / HT :

Ces postes sont destinés essentiellement au transport de l’énergie électrique et sont
équipés d’autotransformateurs avec leurs transformateurs auxiliaires.
Poste blindé

b) Postes de transformation HT / MT : Ces postes sont destinés essentiellement à la

distribution de l’énergie électrique en moyenne tension (10 et 30 kV) et au transport en HT et
sont équipés de transformateurs de puissance avec leurs BPN.

 Configuration des postes de transport :

Les postes de transformation de l’énergie électrique de la STEG sont classés en 4 types :

- Poste classique à deux jeux

De barres linéaires.

- Poste classique à deux jeux de

- barres linéaires sectionnables.

- Poste ring bus à « n » branches.

- Poste blindé (à SF6). Poste classique

Poste classique à deux jeux de barres linéaires 90 kV

Poste blindé

II.2/ CONSTITUTION DES POSTES DE TRANSPORT :

L’équipement de tous les postes de transport est constitué par plusieurs appareils suivants en plus
des autotransformateurs et des transformateurs :
 Disjoncteurs

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 Sectionneurs
 TLC en MT
 batteries de condensateurs
 Bobine de réactance en HT (pour quelques postes)
 Différents équipements de commande, de mesure
et de protection.
 Bobine de point neutre.
II.2.1/ DISJONCTEUR :

 ROLE DU DISJONCTEUR : Un disjoncteur est un

appareil de coupure qui a pour rôle d’établir ou
d’interrompre. En principe il est destiné à
interrompre un circuit lorsqu’un automatisme
interne en donne l’ordre. En conséquence il n’est pas lui seul un appareil de protection. Il
doit être accompagné de tout un ensemble dit automatique <<système de protection>>.
les disjoncteurs sont classés par leur diélectrique et par le type de commande.
Il a un pouvoir de coupure qui lui permet de couper de forts courants sans usure rapide.

L’extinction de l’arc électrique est faite actuellement dans :

 De l’huile isolante.
 Du gaz SF6.
 Sous vides.
Les disjoncteurs sont manœuvrés par des mécanismes de commande (armoire de
commande) à :
o Ressorts
o Hydrauliques
o Pneumatiques
(voir figures ci-dessous)

 DESCRIPTION DU DISJONCTEUR : Dans la chambre de coupure la dés ionisation

rapide et régulière du trajet de l’arc ont aboutit à la mise au point des chambres
d’extinction. Cette chambre est constitué par un contacte fixe supérieur lié directement à
la prise de courant et constitué d’un porte de contacte ; un pot de coupure équipé de doigts
de contacte sur leurs ressorts en fermés dans un fourreau et protégé par une bague pare-
étincelles en alliage spécial vissée sur la fourreau. sachant que ces chambres sont remplies
de gaz SF6 ou d’huile isolante à fort caractère d’extinction. (voir figure)


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Coupure dans l’SF6 coupure dans l’huile

II .2.2/ SECTIONNEUR :

La configuration d’un réseau électrique se modifie

en permanence en fonction des besoins de
l’exploitation. Le sectionneur est l’appareil qui
permet ces changements de configuration : reliant
au réseau, ou en isolant du réseau certain éléments
(sources de production, consommateurs) ou en
modifiant les itinéraires de transit de l’énergie.

Il isole visiblement ces ouvrages ; il n’a pas de pouvoir de coupure, et peut être manœuvré sous
tension, mais hors charge.
Il doit supporter le courant nominal pour lequel il est construit, ainsi que les surintensités de
courte durée.
Les sectionneurs sont manœuvrés par des commandes mécaniques manuelles, ou motorisées pour
la THT.ils sont généralement à ouverture verticale ou horizontale .leur couteaux sont en cuivre et
leurs parties actives sont argentées.
Les sectionneurs de ligne sont équipés de sectionneurs de mise à la terre.

Exemples de types d’ouverture de sectionneur

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CHAPITRE 5 : UNITE CONTROLE SYSTEME

I. ROLE DE LA SECTION CONTRÔLE SYSTÈME :

La section contrôle système est responsable de l’entretient et de la maintenance des systèmes de

protections de toutes les lignes HT ; les transformateurs de puissances ; les autotransformateurs ;
les départs MT ; l’entretient auxiliaire des postes et des appareils de contrôles (oscilloscopes,

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capteurs, enregistreurs). Ces protections sont conçues pour mettre la sécurité des ouvrages contre
tout incident survenue sur le réseau Tunisien.
La section CS doit appliquer le programme de la semaine (S+1) préétablit par le BDM qui
contient des travaux systématiques afin de tester la fiabilité de ces protection et des dépannages
non urgentes.
II. VISITE SYSTEMATIQUE :
Les travaux systématiques de toutes les protections HT et MT seront répartis sur toute l’année
suivante des méthodes et procédures, généralement fixés par le constructeur et l’expérience du
personnel du STEG.
II.1/ NATURE DES TRAVAUX SYSTEMATIQUES :

Il s’agit de tester chaque relais de protection en simulant des défauts c'est-à-dire en injectant (par
un appareil d’injection ) des grandeurs électriques supérieurs aux valeurs de réglage afin de
contrôler le temporisation des relais et vérifier la chaîne de déclenchement .
II .2/ INTERVENTION SUITE INCIDENT URGENT :

En cas d’incident et suite à une défaillance d’un relais de protection l’équipe doit intervenir
immédiatement pour détecter la panne et y remédier. Suite à ces interventions on doit tester toute
la chaîne de protection pour s’assurer de la fiabilité de ses relais.
II.3 / INTERVENTION NON URGENTE :

Ces travaux seront programmés par le plutôt possible

III. PROTECTION DU RESEAU DE TRANSPORT :

Les ART, les TR, les lignes HT, et tout autre ouvrage du poste sont généralement protégés par
des systèmes de contrôle et de surveillance préréglés d’avance à des valeurs étudiées en fonction
des caractéristiques du réseau et de ses équipements. Ces protections coupent automatiquement le
courant quand les points de consignes sont atteints.
NB : La STEG est en train de remplacer les anciennes protections par des protections
numériques.
Les principales protections installées sur les lignes HT sont :

 Les protections de distance

 Les protections complémentaires terre.
 Les protections max I
Les principales protections installées sur les TR sont :

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 La protection max I
 La protection différentielle
 La protection homo polaire
 La protection masse cuve.
 La protection terre –jeu de barres
 La protection neutre transfo.
 Contrôle huile (relais buccholz ) contrôle température (sonde) qui après alarme fond
déclencher le transformateur.

III.1- CONDITION COMPOSÉ À UN SYSTÈME DE PROTECTION :

A°/ La protection ne doit pas limiter la souplesse d’utilisation du réseau protégé.
B°/ Eliminer uniquement les éléments en défauts
C°/ La protection en doit pas fonctionner sous l’influence d’une anomalie du circuit de contrôle.
III.2-PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES ÉQUIPES DE PROTECTION :

Les équipes de protection sont destinées à agir contre tout défaut se manifestant sur les lignes
HT Départ MT ou transformateur. En actionnant un disjoncteur permettant de mettre hors service
l’ouvrage en défaut .Ces protections voient l’image des courants et tensions à partir des TC et TP
sachant que ces images sont utilisées pour des fonctionnements normaux et toute surtension et
surintensité (courant de court circuit) active le fonctionnement de la différente protection.
Courant de court circuit :
Définition des courants de court circuit :
L’intensité I d’un courant de court circuit dans un réseau monophasé se définit
simplement par l’application de la loi d’Ohm : I = V / Z

L’intensité J d’un courant de circuit dans un réseau triphasé se définit toujours par phase à
partir de la tension simple du réseau et de l’impédance correspondante par phase.

CEI 61128 – CEI 61129- DIN VDE 0670 - CEI 694 - CEI 62271

1/- Définition :

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Les sectionneurs permettent d'isoler physiquement 2 réseaux à vide et où la

coupure est visible à l'œil nu.
Le sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure, et peut être manœuvré sous tension,
mais hors charge.
Un sectionneur est construit pour supporter un courant nominal et une surintensité
de courte durée.
Un sectionneur doit pouvoir être cadenassé pour garantir à l'opérateur qu'un circuit
isolé ne sera pas refermé par inadvertance ;

2/- Type de sectionneur :

Il existe de nombreux types de sectionneurs Haute Tension :

Sectionneur à double rotation ou à 2 colonnes

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Sectionneur à rotation centrale ou à 3 colonnes

Sectionneur

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Sectionneur vertical

3/- Lieu d’implantation :

En exploitation, les sectionneurs sont classés suivant leur emplacement et leur

fonction dans les postes, les sectionneurs peuvent recevoir les désignations
suivantes :

Sectionneur de ligne (SL).

Sectionneur de terre (ST).
Sectionneur d'aiguillage (SA).
Sectionneur d'isolement (SI).
Sectionneur de sectionnement ou de tronçonnement (SS).
Sectionneur de branche (SR).
Sectionneur de branche.
Sectionneur de neutre HT (utilisé en disposition unipolaire)
Sectionneur de TP barre (utilisé en disposition unipolaire)
Les sectionneurs peuvent être commandés manuellement par un levier de
manœuvre
(en 90 & 150 kV) ou motorisés à distance (en 225 kV).

Les sectionneurs sont conçus

pour 2 environnements :
intérieur ou extérieur

4/- Composition d’un

sectionneur :

3. Isolateur support
5. bras de contact
5.1- connexion HTB
6. contact principal
7. armature à couronne
25 8.2 Contact sectionneur de terre
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1- châssis métallique
2- dispositif de rotation
4- commande
4.1- Bielle de commande
8.1- sectionneur de terre

12- commande sectionneur de terre 10. tringlerie diagonale

12.1- bielle de commande 10.1 levier de la tringlerie diagonale
Sectionneur11.1-
150 levier de la tringlerie de raccord
kV AREVA 13. tringlerie de raccord sectionneur de terre
11- tringlerie de raccord sectionneur
9- tringlerie de commande du sectionneur
9.1- levier de commande

Chaque sectionneur est composé de :

Un châssis métallique en acier galvanisé

Des supports isolateurs
Des tringleries principale et diagonale

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Une ou deux commandes et bielle de manœuvre

Des contacts principaux
Des plages de connexion HTB

5. bras de contact
14. pièce de contact
15. Doigt de contact
16. ressort de contact

5/ Types de commande :

5.1/- Commande manuelle : Détail du contact mâle femelle

L’ouverture et la fermeture du sectionneur se font manuellement en faisant

tourner le levier de manœuvre. Ce mouvement est transmis aux colonnes du
sectionneur à travers des tringles.

5.2 / Commande électrique :

L'ouverture et la fermeture du sectionneur se font par une commande

électrique, commandés à distance. En cas de défaillance la commande possède la
possibilité d’être manœuvrée manuellement.

Qu’elle soit manuelle ou électrique, chaque commande est équipée d’un

interlock composé de plusieurs contacts NO ou NF qui entrent dans la chaîne de
déclenchement ou d’enclenchement des ouvrages en amont et en aval.

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6/- Performances d’un sectionneur :

Tension nominale : 145 kV
Courant nominal : 1600 A
Courant instantané nominal : 31,5 kA
Courant de choc nominal : 80 kA
Tension alternative de tenue nominale entre terre et pôle : 230 kV
Tension nominale de tenue aux chocs d’éclair entre terre et pôles : 550 kV
Traction aux bornes nominales statique et dynamique : 4500 N
Fourchette de température : - 50°C à + 50°C
Entraînement : entraînement motorisé

Les performances des sectionneurs à haute tension sont définies dans les normes
internationales.

La performance principale qui caractérise un sectionneur est sa tenue au courant de

court-circuit, c’est-à-dire le courant maximal qu’il est capable de supporter lorsqu'il
est fermé. La tenue diélectrique est un autre paramètre important, caractérisant la
capacité à isoler du sectionneur, même en présence de surtensions.Ces
performances sont vérifiées par des essais effectués en vraie grandeur, suivant des
normes telles que la CEI 62271 dans des laboratoires spécialisés.

7/- Maintenance :

Chaque constructeur propose une gamme de maintenance différente. Le tableau ci-

dessous résume à titre indicatif les points de maintenance à effectuer
périodiquement :

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périodic
Actions à entreprendre
ité
Tous les
ans

Contrôle visuel : propreté et état des isolateurs, oxydation des

contacts et absence de corrosion sur les supports métallique
Effectuer un cycle de manœuvre
Vérifier toute trace d’échauffement sur les tresses de mise à la terre
Vérification serrage des connections HTB
Thermographie infra rouge
Vérification des dispositifs de sécurité (verrouillages, signalisations)

Tous les
Contrôle des paramètres de réglage et de fonctionnement Nettoyage et 3 ans
contrôle des porcelaines
Graissage des articulations mécaniques et embiellages
Mesure de l’usure des contacts principaux

Tous les
Révision et/ou remplacement des pièces d’usure (butées selon conditions 15 ans
élastomères, axes d’articulation, paliers plastiques, …)

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 ISET EADES STEG

CONCLUSION

Ce stage m’a donné un grand apport, il m’a permis de

constater la complémentarité entre la vie scolaire et
professionnelle :
L’assiduité, la ponctualité, la discipline et la rigueur sont
l’objectif de l’employeur, la tenue et la présentation le sont
aussi. Sur le plan professionnel, j’ai eu à constater que
pour mieux comprendre les connaissances théoriques reçues
il est indispensable d’avoir l’occasion de les pratiquer au
cours des périodes de stage dans des sociétés étatiques ou
privées, en effet j’ai eu à consolider certaines
connaissances telles que transformateurs, systèmes de
protections et automate.
Je pence et j’intéresse que la période de mon stage n’est
pas suffisante pour connecte toutes les activités secondaire
et principales de la STEG.

En fin, je tiens à remercier la STEG et la base d’intervention

Nord EST particulièrement

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