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0. INTRODUCTION
Un réseau électrique est un ensemble d'infrastructures énergétiques plus ou moins
disponibles permettant d'acheminer l'énergie électrique des centres de production vers
les consommateurs d'électricité. Il est constitué des lignes électriques exploitées à
différents niveaux de tension, connectées entre elles dans des postes électriques. Ces
postes permettent de répartir l'électricité et de la faire passer d'une tension à l'autre grâce
aux transformateurs. Nous distinguons donc deux types de réseaux selon le niveau de
tension à savoir : le réseau de transport et le réseau de distribution. Le premier transporte
l’énergie électrique de centre de production vers le poste de transformation, le deuxième
type du réseau achemine l'énergie électrique d'un réseau de transport aux
transformateurs aériens desservant les clients.
Ainsi, dans ce présent travail, nous parlerons exclusivement du réseau de distribution à
moyenne tension HTA géré par une interface SIG Webmapping.
Actuellement la technologie progresse avec une vitesse incroyable, le SIG
(Système d’Information Géographique pourrait énormément contribuer dans différents
domaines de la vie quotidienne même dans ses moindres détails tel que : localiser une
panne en cas d’urgence. Véritable outil d’aide à la décision.
Associé l’outil SIG, l’Internet est un support de communication et de diffusion
permettant de se communiquer et de s’échanger des informations géographiques. Cette
communication entre ordinateurs permet plusieurs possibilités et offre une masse
d’informations plus importantes dans plusieurs domaines chaque jour. Ce liaison SIG et
Internet appelé « Webmapping » est un domaine en pleine évolution ces dernières
années. Et cette évolution s’est vue étoffée avec l’avènement du web 2.0 et surtout avec
l’apparition des portails cartographiques tels que : Google Maps, Bing Maps, Open
Street Map et bien d’autres. D’où le thème : « La Mise en place d’un SIG avec interface
Webmapping pour la gestion et l’exploitation d’un réseau électrique de distribution à
moyenne tension (HTA) : cas du réseau SNEL de Matadi »
Dans le cas de distribution de l’électricité, il s’agit d’affecter des données
attributaires alphanumériques ou multimédias à des données graphiques géo-référencées
représentant le réseau électrique, au moyen d’éléments tels que des segments pour la
représentation des câbles, et des éléments ponctuels pour les appareils et équipements
électriques. L’ensemble est complété par un fond cartographique ainsi que par des
commentaires pour faciliter la compréhension, la représentation et le repérage du réseau.
Plus précisément, il s’agit d’associer, grâce au logiciel développé, des
informations telles que l’âge du câble, sa section, l’entreprise qui a fait les travaux de
pose, la date de son renouvellement et bien d’autres informations sur son passé, son
présent et quelquefois son avenir.
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0.1. PROBLEMATIQUE
L’électricité est une ressource, coûteuse à produire et à distribuer. Le
développement durable d’un service de distribution d’électricité passe par conséquent
par une exploitation économiquement viable de la ressource et par une gestion
quotidienne performante. C’est pourquoi il est impératif d’obtenir, de maintenir, et
souvent de restaurer un rendement élevé du système de distribution par une gestion
adaptée, et de pratiquer une gestion efficace de l’énergie facturée au client.
La production et la distribution d’électricité nécessitent de lourds investissements
en infrastructure initiale mais aussi en renouvellement ou réhabilitation lorsque la
maintenance d’installation vétuste ne suffit plus ou devient trop coûteuse malgré une
gestion performante de l’exploitation. De telles situations suscitent souvent de la part de
la SNEL des investissements importants des fonds.
Les exploitations en crise réclament des plans d’actions d’urgence, mais aussi
une bonne gestion. Celle-ci est le résultat d’un travail quotidien bien organisé et
conforme à l’état de l’art pour obtenir et maintenir les niveaux de performance technique
et financière les plus favorables à la collectivité et au consommateur, tout en permettant
à l’exploitation d’être rémunéré. Cela conduit les opérateurs à :
➢ Améliorer le rendement physique du réseau par des plans de renouvellement et
de réhabilitation des câbles, équipements, supports et transformateurs ;
➢ Gérer le service au quotidien avec une maintenance efficace des réseaux par un
travail intensif ;
➢ Détecter et réparer les pannes au plus vite ;
➢ Augmenter les recettes par une amélioration de la gestion commerciale en
éliminant les défauts de comptage et de facturation et en détectant toutes les
causes d’électricité non comptabilisées.
➢ Optimiser les plans d’investissement, de renouvellement ou de réhabilitation des
réseaux.
La Société Nationale d’Electricité gère l’ensemble du réseau électrique du pays.
Dans la province du Kongo Central, à Matadi plus précisément, la société gère un réseau
de distribution de plusieurs Kilomètres reparties en onze lignes dont une est privée et
les dix autres sont des lignes publiques. Les onze lignes sont issues de deux postes de
transformation HTB/HTA. L’accroissement rapide de la population et des entreprises
économiques et industrielles dans la ville sont à la base d’une augmentation de la
consommation de l’électricité.
Au sein de la Société Nationale de l’Electricité, les besoins en cartographie et
Système d’information géographique portent sur :
✓ La connaissance du patrimoine ;
✓ Le suivi des opérations d’exploitations ;
✓ Les axes de progression économique et technologiques.
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➢ La connaissance du patrimoine :
Le réseau de la ville date de la deuxième République, aucun document
cartographique à jour n’est disponible sur ce dernier, Seuls les anciens exploitants
connaissaient le réseau par cœur, surtout le réseau souterrain enfoui sous terre il y a des
décennies. Tous ces connaisseurs du réseau sont retraités et bon nombre d’entre eux sont
morts. Avec l’expansion urbaine et démographique, il y a naissance des besoins en
nouveaux équipements et lotissement pour loger la population. L’absence d’une
cartographie du réseau électrique dans la ville a conduit le service d’urbanisme et de
cadastre à lotir, à octroyer des autorisations de bâtir là où sont enterrées les lignes
électriques sans précautions préalables. Ainsi, la ville change de forme de jour en jour,
la localisation des lignes du réseau devient de plus en plus imprécise, surtout celles qui
sont enfouies sous terre. Pour de nouveaux exploitants du réseau, l’exploitation et
l’entretient de ce dernier devient des véritables problèmes auxquels ils se confrontent
tous les jours.
➢ Le suivi des opérations d’exploitations :
Dans sa mission de fournir à ses abonnés du courant électrique continuellement
et en quantité suffisante, la Société Nationale d’Electricité doit veiller au bon
fonctionnement de ses équipements et de son réseau. Sur ce, chaque opération
d’innervation sur terrain doit être planifiée à partir du bureau. Cette planification requiert
des données spatiales pour quantifier les besoins, optimiser les résultats par un choix
judicieux de l’emplacement des équipements et par une étude d’impact
environnemental. Ainsi l’exploitation du réseau comprend : les opérations d’entretiens,
de dépannages et de mise à jour. Comme nous l’avons dit précédemment toutes ces
opérations doivent être planifiées. Néanmoins le manque des données spatiales ne
permet pas aux spécialistes de mener à bien des études de manière approfondie. Cela
empêche également l’évaluation des risques réels auxquels sont exposés les agents et la
population avoisinante lors des interventions. Le bureau de planification et
d’intervention a du mal à déterminer l’ampleur de la panne sur la zone concernée. La
connaissance de l’ampleur ou de l’impact du problème lui permettra d’évaluer les temps
et les délais d’interventions selon les nécessités et les conséquences sur la vie urbaine
Tous ont besoin d’électricité, cependant dans chaque ville il y a toujours des
zones urbaines plus gourmandes en électricité que d’autres selon qu’ils assurent la
sécurité, la santé, l’alimentation ou l’économie de celle-ci. Le réseau électrique étant
l’un des équipements majeurs, la SNEL doit être en mesure de déterminer l’impact de
chaque entité de son réseau sur la vie urbaine.
Exploiter le réseau inclus également la prévoyance des futurs aménagements,
ainsi quatre essentielles questions se posent lors de toute planification d’aménagement,
il s’agit des questions Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Il en est de même pour des
équipements électriques.
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0.2. HYPOTHESE
Pour répondre à la demande de l’exploitant du réseau électrique de la ville de
Matadi, préoccupé par la problématique de la gestion de l’électricité, nous allons mettre
en place un WEBMAPPING intégrant diverses données en vue de répondre à des
exigences techniques (maintenance, réparation, extension…), administratives (abonnés,
consommation, contrats…) et économiques (facturations, recouvrements…). Il s’agit
d’optimiser la gestion et l’exploitation du réseau à travers un rapport cartographique
interrogeable de façon simple. Ce support devrait permettre aux exploitants d’accéder à
l’information sur les actions d’amélioration.
Afin, de ne pas multiplier les applications et assurer l’efficacité et la cohérence
d’utilisation de l’outil, il sera essentiel d’associer les informations (géographiques,
techniques et économiques) par le biais du traitement de l’information assisté par
ordinateur rendu possible grâce à un ensemble informatiques doté des logiciels idoines.
Ce SIG permettra par conséquent :
✓ D’avoir une réaction rapide pour la maintenance ou les réparations du réseau
électrique grâce à une parfaite connaissance de l’information.
✓ D’apporter une réponse aux extensions et autres évolutions nécessaires du réseau
grâce aux prévisions qu’il permet de réaliser avec les analyses thématiques et
électriques.
✓ D’augmenter la réactivité des décisions face aux évènements pour la gestion des
déficits de la ressource et des périodes de crise.
En outre, le suivi rigoureux de la consommation, dès lors rendu aisé et possible,
permet de modéliser et de prévoir les évolutions futures de consommations qui, croisées
avec des données démographiques, permettront, de planifier les extensions ou
renforcements futurs et éviter une gestion évènementielle du réseau.
Avec l’arrivée à maturité des SIG appliqués aux métiers de l’énergie, les
exploitants disposeront d’outils adaptés que nous construirons. Ces outils seront
directement utilisables par les agents de terrain sans formation informatique préalable
en raison de leur ergonomie simplifiée. Le site à mettre en place doit donc permettre la
consultation en ligne des données à travers une interface web cartographique.
Pour pouvoir mettre en place un tel outil, nous devons faire recours à des
logiciels, des matériels et des méthodes. Heureusement la communauté Open Source a
développé une série de logiciels pour faciliter le développement du SIG dans la
plateforme Web. Les choix logiciels sont les suivants :
➢ Serveur cartographique : GeoServer ;
➢ Serveur web : Apache ;
➢ Serveur de base de données : PostgreSQL/PostGIS ;
➢ Client cartographique : OpenLayers ;
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0.3. OBJECTIF
➢ Objectif principale
Ce présent travail comme tout travail de Géomatique, a pour objectif principal de
mettre en place une base de données cartographiques avec une interface web à partir de
laquelle on y accède pour la consultation et les mis à jour des données. Le site
webmapping créé servira à l’exploitation du réseau HTA de la SNEL Matadi
➢ Objectifs spécifiques
Pour y arriver nous nous sommes fixés quelques objectifs spécifiques à atteindre,
notamment :
0.4. DELIMITATION
La Géomatique étant une nouvelle discipline avec des frontières presque infinies
et difficile à définir, il est plus sage et plus judicieux pour nous de délimiter notre travail
dans le temps, dans l’espace et dans la technologie.
Dans le temps, les données utilisées pour sa réalisation couvrent la période allant
de Mars 2021 à Septembre 2021.
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• ETUDE PREALABLE
• CONCEPTION ET MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNEES
GEOGRAPHIQUES.
• ELEMENTS DE LA GEODESIE ET LANGUAGE CARTOGRAPHIQUE
• PUBLICATION DE SERVICES CARTOGRAPHIQUES WEB
• DEVELOPPEMENT DE L’APPLICATION
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PARTIE I
ETUDE PREALALE
Il s’agit dans cette partie, d’une exposition théorique et une d’analyse approfondie sur
les différentes structures en étude.
INTRODUCTION
Il est important pour tout travail de recherche scientifique de définir les concepts
de bases en vue de mener à bien le projet. Dans ce travail nous distinguons trois grandes
structures qui seront traitées dans par la suite, à savoir : Le SIG et le WEBMAPPING ;
le réseau électrique et la Structure Géo urbaine de la ville cible. Dans cette première
partie du travail nous verrons en long et en large les différents composants de ces
structures, leurs fonctionnements et leurs caractéristiques.
Cette partie vise à éclairer le lecteur sur certaines notions fondamentalement
nécessaires à la bonne compréhension de cet ouvrage. Elle définit les données d’étude
et constitue un prérequis pour les restes des parties.
Cette partie se présente comme suite : D’abord, dans le premier chapitre nous
parlerons du SIG et du WEBMAPPIN, ces deux concepts majeurs qui ont constitué
l’essentiel de notre formation durant nos deux années d’épreuve d’ingénieur en Génie
Cartographie. Nous aborderons les différentes théories sur le Système d’Information
Géographique et le Webmapping pour permettre à tout lecteur de ce présent travail de
se familiariser aux termes employés dans le SIG, la cartographie numérique et la
cartographie en ligne. Ensuite nous parlerons dans le deuxième chapitre des généralités
sur le réseau électrique, ses composants majeurs et son fonctionnement. En fin les deux
derniers chapitres seront consacrés à la description des données et constituants des
grandes structures en étude. Il s’agira de : La présentation du réseau électrique de
distribution à moyenne tension (HTA) SNEL de Matadi et la description de cette même
ville sous tous ses aspects.
P a g e | 11
1
A. VANGU et W. VALE, Cours de cartographie numérique, Institut National du Bâtiment et de Travaux
Publics Département de Génie Cartographie 2020, p.5
2
Wikipédia, Système d’information géographique, https://fr.wikipedia.org/wiki/
Système_d_information_géographique consulté le 02 Avril, 2021
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Cette technique a été particulièrement utilisée pour les contours des dessins. C’était un
dur labeur pour les dessinateurs de l’époque, mais le fait d’avoir des couches
indépendantes permettait de travailler de manière plus efficace.
Ce travail a d’abord été réalisé sur des plaques de verre, puis plus tard, un film
plastique a été introduit dans le processus avec l’avantage d’être plus léger, d'utiliser
moins d’espace de stockage et d’être moins fragile.
Lorsque toutes les couches étaient terminées, elles étaient combinées en une seule
image. Au fil du temps, quand l’impression couleur est apparue, l’idée de créer et de
travailler chacune des plaques de couleur séparément s'est avérée pertinente.
Bien que l’utilisation des couches soit devenue par la suite l’une des
caractéristiques fortes du SIG contemporain, le procédé photographique qui vient d’être
décrit n’est pas à considérer comme un SIG à proprement parler, car les cartes étaient
juste des images superposées sans aucune donnée commune qui permettait de les lier.
À partir du milieu du XXe siècle, le développement du matériel informatique,
stimulé par la recherche de l’arme nucléaire, a conduit à développer des applications
cartographiques sur ordinateur.
L’année 1960 a vu l’émergence du premier véritable SIG opérationnel dans le
monde, à Ottawa, au Canada. Ce SIG a été réalisé par le Ministère des Forêts et du
Développement rural. Développé par le Dr Roger Tomlinson, il a été appelé le Système
d’Information Géographique du Canada (SIGC) et a permis de stocker, analyser et
manipuler les données recueillies pour l’inventaire des terres du Canada afin d'obtenir
des informations sur les sols, l’agriculture, la faune, la flore, et la sylviculture. Un facteur
de classification a également été ajouté à ce premier SIG pour permettre une analyse
plus approfondie.
Le SIG canadien était une avancée réelle par rapport à la simple cartographie par
ordinateur proposée auparavant. Le SIG canadien apportait des améliorations en termes
de moyens fournis comme la superposition, ou les mesures numériques. Ce qui a permis
de lancer un réel système de coordonnées géographiques national avec un système de
topographie intégré, un stockage de l’information de localisation dans des fichiers
séparés.
À la suite de cela, Roger Tomlison est devenu le véritable « père du SIG », en
particulier pour son utilisation dans la promotion de l’analyse spatiale et des données
croisées géographiques.
Le SIG canadien a été une base de travail fondamentale jusque dans les années
1990, et a été à l’origine de la réalisation d’une très large base de données géographique
du Canada. Il a été développé comme un système accessible à toutes les entités
administratives du pays pour la planification et la gestion des ressources fédérales et
provinciales.
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a. Les logiciels
Ils assurent les six fonctions suivantes (parfois regroupées sous le terme des « 6A ») :
- saisie des informations géographiques sous forme numérique (Acquisition)
- gestion de base de données (Archivage)
- manipulation et interrogation des données géographiques (Analyse)
- mise en forme et visualisation (Affichage)
- représentation du monde réel (Abstraction)
- la prospective (Anticipation).
3
Wikipédia, Système d’information géographique, https://fr.wikipedia.org/wiki/
Système_d_information_géographique consulté le 04 Avril, 2021
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b. Les données
Les données symbolisent le carburant pour le logiciel SIG. Sans données vous
n’irez nulle part. Les données géographiques sont importées à partir de fichiers ou
saisies par un opérateur. Une donnée est dite « géographique » lorsqu'elle fait référence
à un (ou plusieurs) objet(s) localisé(s) à la surface de la Terre. Ses coordonnées sont
définies par un système géodésique (ou système de référence spatiale). Voir le
paragraphe suivant.
Nous distinguons deux modes des données :
➢ Les données Vecteurs font référence aux entités discrètes représentées comme
des points, lignes ou polygonales. Elles sont plus faciles à manipuler
comparativement aux rasters. L’un des avantages des fichiers vecteurs est la table
attributaire y associée. En effet, chaque point, ligne ou polygone peut avoir une
ou plusieurs valeurs attributaires dans cette table4.
➢ Les données rasters sont des données constituées d’une grille de cellule idéale
pour la représentation de variables continues. Autrement dit, ce sont des matrices
de pixels. Chaque pixel contient une valeur qui lui est propre.
Parmi les données rasters, on compte les images aériennes (photogrammétrie),
les images satellites issues de la télédétection. Ces images couvrent de vastes
zones terrestres et sont très utiles pour la conception de modèles en 3 dimensions
aussi connues sous le terme MNT (Modèle Numérique de Terrain).5
4
A. VANGU et W. VALE, Op.cit., p.12
5
IBIDEM
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Mais afin d'assurer une bonne qualité d'interprétation des résultats de l'analyse des
données et des opérations avancées, celles-ci sont généralement confiées à un ingénieur
disposant d'une bonne connaissance des données manipulées et de la nature des
traitements effectués par les logiciels. Enfin, des spécialistes sont parfois amenés à
intervenir sur des aspects techniques précis.
I.1.4. Structure d’un SIG6
La figure suivante met en évidence quatre groupes de fonctionnalités au-dessous
d’une couche d’applications : l’acquisition des données géographiques d’origines
diverses, la gestion pour le stockage et la recherche des données, l’analyse spatiale pour
le traitement et l’exploitation et enfin la présentation des résultats sous forme
cartographique.
6
C. BOUKLI et A. RABAH, Systèmes d’information géographique cours et travaux pratiques, Université
Aboubakr Belkaïd– Tlemcen – Faculté de technologie Département d’Hydraulique 2020, p.4
P a g e | 18
- De rapprocher entre elles deux cartes (deux plans) de sources différentes, de faciliter
leur superposition comme c’est illustré dans la figure suivante.
- De fusionner tous les objets ayant une caractéristique commune, par exemple les
parcelles adjacentes ayant la même densité de surface bâtie.
- De déterminer, sur un réseau, l’itinéraire le plus court pour aller d’un point à un autre.
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Figure 7: Numérisation
Elle consiste à faire évoluer un curseur sur un plan posé sur une table à digitaliser
et préalablement calé en coordonnées. La table est réceptive aux signaux électriques
émis par le curseur. Elle peut localiser ces signaux sur le plan de la table avec une
précision de l’ordre du dixième de millimètre.
7
C. BOUKLI et A. RABAH, Op.cit., p.6
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c. Photogrammétrie
La photogrammétrie aérienne est utilisée de façon systématique pour constituer
les cartes à moyenne échelle. Elle est retenue également dans les pays dont la couverture
cartographique et géodésique est déficiente et utilisée pour la constitution de plans à
grande échelle pour un coût qui peut être très avantageux. La figure ci-dessous présente
un exemple de photos aériennes.
8
A. PAUTHONNIER, SIG et WEBMAPING, Ecole Nationale de Sciences Géographiques Département De
Cartographie ET D'Analyse de L'Information Géographique, 2010, p.3
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9
A. PAUTHONNIER, Op.cit., p.6
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I.2.3. Fonctionnalités
Une application de webmapping permet à minima
➢ De cartographier à la demande des données géographiques (choix des couches,
choix de l'emprise géographique)
➢ D'afficher la carte dans un navigateur
Elle permet aussi le plus souvent
➢ D'imprimer la carte
➢ D'effectuer des mesures sur la carte
➢ D'interroger les données cartographiées afin d'accéder à leur sémantique
➢ D'afficher cette sémantique dans un navigateur
➢ D'effectuer des recherches portant sur la sémantique (quelles sont les
communes dont la population a diminué entre 1999 et 2010 ?) ou la géométrie
des données cartographiées (où est située l'école primaire la plus proche du 12
rue de la Paix ?)
➢ D'afficher les résultats de ces recherches dans un navigateur
➢ De localiser sur le fond de carte une adresse postale ou communale
➢ Elle permet parfois
➢ De saisir de l'information et ainsi d'alimenter la base de données stockée sur le
serveur
➢ D'effectuer des traitements complexes (calcul d'itinéraire)
➢ Selon le niveau de fonctionnalités, on a affaire ou pas à un SIG stricto sensu.
Dans tous les cas, elle ne met à disposition que des outils qui font sens au
regard d'un besoin précis. C'est une différence fondamentale avec le SIG
académique qui lui doit couvrir l'ensemble des besoins potentiels.
Prenons l'exemple du SIG en ligne du Secrétariat Général du Comité
Interministériel à la Ville.
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➢ URL
Uniform Resource Locator. Chaîne de caractères normalisée destinée à être
utilisée par tout client web pour atteindre une ressource
Si le client souhaite récupérer un document statique, i.e. qui est stocké
physiquement sur le serveur il envoie une requête GET sans paramètre. Si, et c'est le
cas qui nous intéresse en webmapping, il souhaite obtenir un document fabriqué à la
demande, alors il peut envoyer au serveur web une requête GET ou bien une
requête POST, mais avec paramètres. Les deux fonctionnent, ce qui les différencie c'est
la façon dont les paramètres sont transmis. Dans une requête GET, les paramètres sont
passés dans l'URL de la ressource, donc dans la partie HEAD de la requête au contraire
de POST qui stocke les paramètres dans le BODY.
Pour faire court, disons que POST offre un premier niveau de sécurité en masquant les
échanges d'informations entre le client et le serveur.
Côté serveur, c'est le serveur web (Apache, IIS, ...) qui traite la requête HTTP.
➢ Serveur web
Programme chargé de traiter les requêtes HTTP adressées par les clients. Le
serveur web décode les requêtes et retourne les documents demandés.
Si la ressource est un document archivé, il lui suffit de le localiser et de l'envoyer
en retour au client, non sans avoir vérifié que ce dernier dispose bien des droits d'accès.
C'est en fait un peu plus complexe, puisque par définition les documents du web sont à
tiroir : un document hypertexte contient le plus souvent des liens vers d'autres
documents. Le traitement de la requête client nécessite donc de rassembler en cascade
un ensemble de documents et de les acheminer en retour au client. Si la ressource est un
programme, alors le serveur web localise le programme en question, lui transmet les
paramètres de la requête et lui délègue le traitement à proprement parler. L'architecture
d'un site web dynamique suppose donc côté serveur l'existence d'une extension au
serveur web destinée à exécuter le script en question (extension php ou Tomcat/Java
pour Apache, ASP.NET pour IIS, ...).
➢ Site web dynamique
Page web qui permet au client d'obtenir un document à la demande. La fabrication
à la demande est prise en charge par un script exécuté par une extension au serveur web.
Dans l'immense majorité des cas, pour fabriquer le document à la demande, le
script utilise les valeurs des paramètres transmis par le client et extrait les données
correspondantes depuis un système de gestion de bases de données sécurisé (base de
données MySQL ou PostGreSQL) ; les données sont ensuite traitées et formatées pour
être lues par le client (HTML, XML,...). Ce qui constitue de fait une troisième couche
logicielle. On parle d'architecture n-tiers.
➢ Architecture n-tiers
Modèle d'organisation en couches des différentes composantes logicielles d'un site
web dynamique.
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10
E. Fritsch, Introduction au fonctionnement du web, Ecole Nationale de Sciences Géographiques, Département
de Cartographie et d’Analyse Spatiale, 2007, p.6
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Le navigateur envoie une requête HTTP au serveur mentionné dans l'url pour obtenir le
document. Une requête HTTP permet un échange d'informations entre un client et un
serveur. Elle comporte donc deux temps : la demande et la réponse à la demande.
Sur le serveur, un programme est chargé de traiter les requêtes des clients : c'est
le serveur web. Son rôle est de décoder la requête HTTP puis de prendre les dispositions
pour récupérer la ressource demandée.
Ici, la ressource demandée est un fichier HTML stocké sur le disque dur du serveur. Il
lui suffit donc de le localiser puis d'envoyer son contenu en guise de réponse à la requête
HTTP.
Le navigateur réceptionne les informations. La requête HTTP est close.
Le navigateur interprète le code HTML et affiche le contenu correspondant.
Ici, le client se connecte à une page web affiche.commandes.html qui permet de saisir le
nom et le prénom d'un client d'une société. Un clic bouton permet d'initier le dialogue
HTTP entre le navigateur et le script commandes PHP
Comme précédemment, côté serveur c'est l'application PHP qui exécute le script ; le but
étant de dresser la liste de toutes les commandes passées par le client en question ;
l'application PHP doit obtenir cette information à partir d'une autre application
s'exécutant sur le serveur, le SGBD. Pour extraire l'information souhaitée, le script PHP
utilise le langage universel d'interrogation des BD, SQL.
Une fois l'information obtenue, le script la met en forme et crée ainsi un document
HTML qu'il adresse au serveur web.
I.2.4. L'architecture d'une application webmapping 11
Dans le cas d'une application de webmapping classique, on retrouve l'architecture
en couches décrite précédemment.
Toutefois, le traitement de la requête SIG formulée par le client nécessite de
disposer côté serveur d'un programme spécifique : c'est le serveur SIG. C'est lui qui va
être capable de produire à la demande une carte dans le système de coordonnées souhaité
; c'est lui encore qui va identifier l'école primaire la plus proche du 12 rue de la Paix ;
c'est lui également qui va proposer l'itinéraire le plus rapide pour aller de Champs sur
Marne à Versailles le 21 juillet 2010 à 17h30.
➢ Serveur SIG :
Programme s'exécutant côté serveur chargé de traiter la requête géographique
formulée par le client. Se présente dans deux configurations possibles : une extension
au serveur web, i.e. un exécutable capable de communiquer directement avec le serveur
web ou bien une API ou bibliothèque de fonctions utilisable dans un script pris en charge
par une extension au serveur web
Tout comme vu précédemment, les données sont stockées dans une base de
données spatiales (MySQL, PostGIS, Oracle, ArcSDE, ...) et extraites à la demande.
11
A. PAUTHONNIER, Op.cit., p.8
P a g e | 33
Dans une telle architecture, le serveur génère à la volée des cartes au format
image (JPEG, PNG, BMP, ...) que le client peut directement afficher. C'est la
solution historique qui a montré un certain nombre de faiblesses et notamment
la lenteur d'ensemble du système. En effet dans ce schéma, tous les traitements
sont pris en charge par le serveur. Selon la charge de ce dernier et dans une
moindre mesure selon les temps de transfert sur le réseau, le temps d'obtention
d'un document peut être plus ou moins important.
Une première solution consiste à répartir différemment le travail entre le
client et le serveur. Au lieu de fournir une image prête à l'affichage, le serveur
peut envoyer des données géographiques vecteur, i.e. des objets
géométriques décrits par des coordonnées et qualifiées par un certain nombre
de valeurs d'attributs.
Il existe plusieurs façons de formater des données vecteur en vue de leur
utilisation sur un client web. SVG et Flash sont deux solutions populaires. SVG
est un format vecteur lu nativement par certains navigateurs (Firefox) qui
permet de dessiner des objets géométriques simples. Flash est une solution
propriétaire qui s'est imposée comme la référence pour la mise en œuvre
d'animations sur le web ; Flash permet notamment le dessin vectoriel.
P a g e | 34
Pour générer des flux de données Flash, il faut acheter une licence d'utilisation.
En outre pour qu'un navigateur puisse interpréter les données, il faut l'équiper
d'un plug-in, le Flash Player, qui lui est librement téléchargeable.
➢ Flux de données entre le client et le serveur
Image ou vectoriel. Les flux images permettent d'acheminer une donnée
directement exploitable par le navigateur (une carte) ; les flux vectoriels (plus
légers) nécessitent d'être traités par le client.
De nombreux sites utilisent ces technologies qui fournissent d'excellents
résultats dans certaines conditions (nombre d'entités géométriques à dessiner
peu important).
Une autre solution pour contourner les problèmes de réactivité consiste à
s'affranchir des toutes dynamiques au sens strict du terme et à pré-
cartographier les données. On définit plusieurs échelles dites de référence pour
lesquelles on va cartographier les données. Ensuite, pour chaque échelle (on
parle encore de niveau), on découpe la carte selon une grille régulière de façon
à former une mosaïque d'imagettes. On dit qu'on crée un cache de
données côté serveur.
➢ Site de webmapping avec cache de données
Pré-cartographie des données et archivage d'une pyramide à n niveaux
d'imagettes côté serveur
Ça diminue considérablement le temps de réponse puisque le rôle du
serveur SIG se limite ensuite à fournir les imagettes ou dalles intersectant
l'emprise à cartographier. Les serveurs de données grand public, type Google ou
Géoportail fonctionnent tous selon ce principe.
On détaille le mécanisme d'une page
de webmapping 1ère génération avec
fabrication à la demande à partir d'un
cache d'images cartographiques.
Contrairement au cas précédent,
pour recréer la carte telle que
l'utilisateur l'a demandée, il n'est pas
nécessaire d'aller chercher les
données dans le SGBD ; il suffit au
serveur Carto de trouver les tuiles
précalculées recouvrant l'emprise à
cartographier.
Cela fait, le serveur carto indique l'emplacement des images à l'application PHP qui à
son tour crée le document HTML attendu.
Celui-ci est reçu par le navigateur client qui constate qu'il contient de nombreuses
images. Il demande au serveur de lui fournir chacune d'entre elles.
Une fois toutes reçues, il les assemble et affiche la page complète.
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12
Wikipédia, Réseau Électrique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_électrique consulté le 28 mars, 2021
13
J.L. LILIEN, Transport et Distribution de l'Energie Electrique Le réseau, Université de Liège 2010, p.5
P a g e | 37
14
P. JACOB, Distribution de l'Energie, Académie d’Aix-Marseille Avril 2014, p.5
P a g e | 38
Les domaines de tension sont publiés par la Commission TIS conformément aux
dispositions des Codes de sécurité du CERN et par référence à la législation en vigueur.
Selon la valeur de la tension (valeur efficace dans le cas du courant alternatif),
les installations électriques sont classées comme suit15 :
Tableau 1: Classification des installations électriques selon la tension
15
P. JACOB, Op.cit., p.7
16
Wikipédia, Réseau Électrique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_électrique consulté le 02 Avril, 2021
P a g e | 40
Structure radiale ou bouclée (les postes rouges représentent les apports d'énergie) :
Chaque type de structure possède des spécificités et des modes d'exploitation très
différents. Les grands réseaux d'énergie utilisent tous ces types de structure. Dans les
niveaux de tension les plus élevés, on utilise la structure maillée : c'est le réseau de
transport. Dans les niveaux de tension inférieurs, la structure bouclée est utilisée en
parallèle de la structure maillée : c'est le réseau de répartition. Enfin, pour les plus bas
niveaux de tension, la structure arborescente est quasiment exclusivement utilisée : c'est
le réseau de distribution.
17
Wikipédia, Réseau Électrique, https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_électrique consulté le 02 Avril, 2021
P a g e | 41
Les réseaux maillés garantissent une très bonne sécurité d'alimentation, car la
perte de n'importe quel élément (ligne électrique, transformateur ou groupe de
production) n'entraîne aucune coupure d'électricité si l'exploitant du réseau de transport
respecte la règle dite du "N-1" (possibilité de perdre n'importe quel élément du réseau
sans conséquences inacceptables pour les consommateurs).
Illustration du report de charge
A) Dans le réseau ci-contre, l'électricité se répartit sur les lignes électriques en
fonction de la localisation de la production, de la consommation et des
impédances des ouvrages (lignes et transformateurs) selon les lois de Kirchhoff.
Les lignes sont plus ou moins chargées selon le nombre de triangles :
• de vert à orange : intensité supportable par la ligne en régime permanent ;
• rouge : l'intensité n'est pas supportable en régime continu, il faut réduire
rapidement l'intensité sinon la ligne se mettra hors service sous l'effet des
dispositifs de protection.
A) État normal
B) Un incident s'est produit sur le réseau : une ligne a déclenché ; elle est donc hors
service. Du fait de la structure maillée, l'énergie s'est répartie sur les lignes
restantes en fonction de leur impédance, tout en assurant la continuité de
l'alimentation électrique. Par contre une ligne est en surcharge : il faut donc agir
rapidement pour ramener son intensité à une valeur acceptable.
C) 1. Si aucune action n'est menée dans les délais suffisants, la ligne en surcharge
va déclencher à son tour : l'énergie va alors se répartir à nouveau pour alimenter
la consommation appelée. Avec de moins en moins de lignes électriques pour
acheminer la même puissance, les surcharges sur les lignes restantes deviennent
très importantes et les délais de réaction vont être réduits d'autant. Dans cette
situation une ligne est en très forte surcharge et va déclencher très rapidement,
mettant ainsi les 3 postes qu'elle alimentait hors tension.
Entre les 2 postes rouges, la structure est bouclée. Les réseaux de répartition
ont souvent cette structure dans les régions faiblement
➢ Les réseaux basse tension (BT de 50 à 1 000 V), sur lesquels sont raccordés les
utilisateurs (entreprises et locaux d'habitations) "tarif à puissance limitée 12 kVA
maxi en 230 V (60 A) et 36 KVA maxi en 230⁄400 V (60 A) ou "tarif à puissance
surveillée" en 400 V de 36 à 250 KVA (60 à 400 A).
Contrairement aux réseaux de transport et répartition, les réseaux de distribution
présentent une grande diversité de solutions techniques à la fois selon les pays
concernés, ainsi que selon la densité de population.
Les réseaux à moyenne tension (HTA) ont de façon très majoritaire une structure
arborescente, qui autorise des protections simples et peu coûteuses : à partir d'un poste
source (lui-même alimenté par le réseau de répartition), l'électricité parcourt une artère
(ou ossature) sur laquelle sont reliées directement des branches de dérivation au bout
desquelles se trouvent les postes HTA/BT de distribution publique, qui alimentent les
réseaux basse tension (BT) sur lesquels sont raccordés les plus petits consommateurs.
La structure arborescente de ces réseaux implique qu'un défaut sur une ligne électrique
HTA entraînera forcément la coupure des clients alimentés par cette ligne, même si des
possibilités de secours plus ou moins rapides existent.
Les transformateurs étant des matériels particulièrement coûteux, leur protection est
assurée par différents mécanismes redondants.
c. Postes électriques
Les postes électriques sont les nœuds du réseau électrique. Ce sont les points de
connexion des lignes électriques.
Cette protection est assurée par des capteurs qui fournissent une image de la
tension et du courant à des relais de protection, lesquels élaborent des ordres de
déclenchement à destination des disjoncteurs ;
• Permettre l'exploitation normale du réseau : présence de plusieurs jeux de barre
et de couplage afin de pouvoir prendre différents schémas électriques ;
• Assurer la surveillance du réseau : la tension du réseau et l'intensité dans les
lignes sont surveillées dans les postes électriques, via des transformateurs de
mesure, de tension et de courant.
II.4.1. Matériels de surveillance et de commande
Protection des réseaux électriques
Tout réseau électrique possède des systèmes de protection pour déconnecter le
système de production en cas de défaut sur la ligne. L'objectif est de protéger les 3
constituants d'un système électrique :
• les organes de production (alternateur)
• les composants des réseaux de transport et de distribution (lignes aériennes et
souterraines, transformateurs, jeux de barre)
• les organes de consommation (clients finaux)
Le sectionneur
Le sectionneur est un appareil électromécanique permettant de séparer, de façon
mécanique, un circuit électrique et son alimentation, tout en assurant physiquement une
distance de sectionnement satisfaisante électriquement. L'objectif peut être d'assurer la
sécurité des personnes travaillant sur la partie isolée du réseau électrique ou bien
d'éliminer une partie du réseau en dysfonctionnement pour pouvoir en utiliser les autres
parties.
Le sectionneur, à la différence du disjoncteur ou de l'interrupteur, n'a pas de
pouvoir de coupure, ni de fermeture. Il est impératif d'arrêter l'équipement aval pour
éviter une ouverture en charge. Dans le cas contraire de graves brûlures pourraient être
provoquées, liées à un arc électrique provoqué par l'ouverture.
Le sectionneur, pour satisfaire aux normes en vigueur, doit pouvoir être condamné en
position ouverte.
➢ Sectionneur basse tension
Cet appareil est souvent muni de fusibles, il est alors appelé sectionneur porte-
fusibles. Certains sectionneurs comportent aussi des contacts à précoupure permettant
de couper la commande des organes de puissance afin d'éviter une manœuvre en charge.
Rôles des différents organes :
• Contacts principaux : couper un circuit électrique en isolant la source du
consommateur ;
P a g e | 49
➢ Poste HTB/HTA
Le courant de répartition en provenance d’Inga arrive dans deux postes de
transformations HTB/HTA, celui de MPONZO et celui d’OEBK. Ces postes ont
respectivement deux transformateurs et un transformateur. La ville de Matadi est
alimentée par onze lignes à moyenne tension HTA dont 5 sont issus du poste d’OEBK
et 6 du poste de MPOZO. Les deux postes transforment une tension de 132kV en une
tension de 15kV.
➢ Sous-station
Le sous station son destiné à alimenter le système ferroviaire. Matadi étant une
ville portuaire, elle est l’une des villes les plus importantes du pays car il fournit aux
autres villes la majorité de produits provenant de l’Europe. Ainsi le réseau électrique
contient une sous-station qui fournit le courant pour le ferroviaire et le Pont OEBK.
Cette sous-station transforme une tension de 15kV en une tension de 6,6kV.
➢ Poste HTA/BT
Aux extrémités du réseau à moyenne tension HTA nous trouvons des postes de
transformation HTA/BT qui permet de passer de la moyenne tension à la basse tension
pour de consommateurs finaux. C’est poste sont aussi connu sous la dénomination de
« Cabine ».
Le réseau distingue trois types de postes HTA/BT, nous avons :
2. Les postes publics
Ce sont des postes SNEL qui fournissent du courant à basse tension à la population,
aux entreprises publiques ou privées non gourmands à la demande en électricités
3. Les postes privés
Ce sont des postes propres aux entreprises privées, publiques et aux particuliers.
Ces entreprises qui possèdent leurs propres postes de transformations, sont aussi
appelées Clients Moyenne tension, ils utilisent directement l’électricité à moyenne
tension et le transforme en une tension de leurs choix.
4. Les postes Etat
Le seul poste considéré comme poste Etat, c’est le poste de transformation
HTA/BT du gouvernorat de la province.
P a g e | 52
b. Lignes électriques
Nous trouvons onze lignes dans la ville constituée chacune de 3 phases en
aérienne et en souterraine. Les onze lignes issues de deux postes de transformation
HTB/HTA de MPOZO et d’OEBK. Parmi les onze lignes nous avons dix lignes
publiques et une ligne privée propre à la Regideso.
Selon leurs provenances, les lignes sont reparties de la manière suivante :
• Poste de MPOZO (D1, D2, D3, D4, D5 et D6)
• Poste d’OEBK (F21, F22, F23, F24, F25)
Composants des lignes :
1. Les câbles
Les lignes sont constituées de deux types de câbles, nous distinguons des câbles
d’alimentation et des câbles de ligne
Voici les caractéristiques de câbles :
Poste de MPOZO :
- D1 : câble d'alimentation 3x1x95 mm² Alu, ligne 35mm² Cu
- D2 : câble d'alimentation 3x1x95 mm² Alu, ligne 35mm² Cu
- D4 : câble d'alimentation 3x95 mm² Cu, ligne 35mm² Cu
- D5 : câble d'alimentation 3x1x95 mm² Alu, ligne 35mm² Cu
- D6 : câble d'alimentation 3x1x150 mm² Alu et ligne
Poste d’OEBK
- F21 : câble d'alimentation 50 mm² Cu, ligne 150mm² Al
- F22 : câble d'alimentation 35 mm² Cu, ligne 150mm² Al
- F23 : câble d'alimentation 50 mm² Cu, ligne 150mm² Al
- F24 : câble d'alimentation 35 mm² Cu, ligne 118mm² Al
- F25 : câble d'alimentation 35 mm² Cu, ligne 150mm² Al
2. Les supports
Les lignes aériennes reposes sur des supports variés en tailles, en matière de
fabrication et en formes. Cependant suivant leurs formes nous distinguons trois types de
Supports :
- Les supports simples
- Les supports jumelés
- Les pylônes
P a g e | 53
c. Transformateurs de puissance
On trouve sur les réseaux des transformateurs des puissances et de de tensions
variées. Chaque poste possède un ou plusieurs transformateurs de capacité différente.
Ces transformateurs permettent de passer d’un niveau de tension à un autre.
III.2.1. Matériels de surveillance et de commande
Pour protéger les équipements du réseau, celui-ci possède des matériels de
déconnexion du système de production en cas de défaut sur la ligne. L'objectif est de
protéger les 3 constituants d'un système électrique précités dans le chapitre précédant.
Le réseau en étude est majoritairement composé des sectionneurs.
Les sectionneurs, sont installés sur des supports électriques pour des lignes
aériennes. Cependant on a créé des points de sectionnements (PSMT), ces points
permettent le sectionnement des lignes souterraines mais aussi des lignes qui passent de
souterraine en aériennes.
P a g e | 54
Géographie :
Coordonnées 5° 49′ 03″ sud, 13° 28′ 15″ est
Altitude de 0 à 497 m
Superficie 11 000 ha = 110 km2
18
Wikipédia, Matadi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Matadi, Consulté le 05 Avril 2019
P a g e | 55
IV.1.3. Historique
En amont de la ville peut être observée la pierre de Yellala où le célèbre
explorateur portugais Diogo Cão sculpta, en 1482, la marque du point limite de sa
remontée du fleuve. Matadi doit son développement à son port dont la construction
débute en 1886.
IV.2.3. Démographie19
Selon le rapport de 2012, la ville de Matadi compte 306 053 hab. avec une densité
de 2 782 hab. /km2.
IV.2.4. Administration
Administrativement, le statut de Matadi évolue de Centre Extra-Coutumier en
1936, à Territoire en 1948, puis Ville par l'Ordonnance d'octobre 195920, toutefois, celle-
ci a été abrogée le 26 janvier 1960, elle n’obtiendra finalement le statut de Ville que le
16 décembre 1967. Entité administrative dotée de la personnalité juridique, elle est
dirigée par le Maire de la ville. Elle est depuis 195921 constituée de trois communes :
Matadi, Mvuzi et Nzanza22
IV.2.5. Economie
Le port de Matadi est une véritable porte ouverte vers l'extérieur pour l'entièreté
du pays. Les navires de haute-mer y accostent, et permettent l'approvisionnement de
Kinshasa par le train et la route. Un oléoduc assure par ailleurs le transport de produits
pétroliers.
IV.2.6. Santé
La ville de Matadi compte 2 zones de Santé : Matadi et Nzanza, 2 hôpitaux, 27
centres de santé, 121 médecins et 952 infirmiers23.
19
Wikipédia, Matadi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Matadi, Consulté le 05 Avril 2019
20
Ordonnance n°25/539 du 23 octobre 1959
21
Arrêté n°111/656/138 du 31 octobre 1959 portant création des 3 communes de la ville de Matadi: Matadi,
Nzanza, et Mvuzi
22
CAID (Centre d'Analyses des Indicateurs de Développement), Fiche de la ville de Matadi
(https://www.caid.cd/index.php/donnees-par-villes/ville-de-matadi/?domaine=fiche), 15 avril 2016
23
Source: CAID
P a g e | 57
CONCLUSION
En somme, dans cette première partie nous avons parcouru les différentes
structures faisant objet de cette étude. Nous avons fait une description détaillée de
chaque structure, ses composants et ses caractéristiques. Ainsi nous avons atteint
l’objectif visé, un objectif qui était de mettre à la disposition du lecteur les informations
nécessaires à l’appréhension des méthodes et des techniques développées dans la suite
de ce travail. Enfin, nous pouvons aborder la deuxième partie de notre étude qui traitera
de la conception et implémentation de la base des données géographiques.
P a g e | 59
PARTIE II
CONCEPTION ET MISE EN
PLACE DE LA BASE DE
DONNEES GEOGRAPHIQUES
INTRODUCTION
La modélisation des données comprend deux étapes à savoir la modélisation
conceptuelle et la modélisation logique. La modélisation conceptuelle de systèmes est
souvent comparée au plan de l’architecte en génie civil. En effet, La modélisation
spatiale consiste à identifier et à délimiter des éléments spatiaux dans l'espace
géographique, à représenter ces éléments par des unités graphiques (points, lignes,
polygones, etc.) et à les répartir sur différentes couches. La modélisation logique est une
représentation qui prend en compte les choix technologiques de la réalisation de la future
base de données, elle est construite à partir du MCD. Les données, une fois modélisées,
sont stockées dans la base de données d'un SIG.
Concevoir la base de données nécessite une première phase de modélisation
conceptuelle qui consiste à déterminer quelles sont les structures de données pertinentes
géographiques ou non (lac, route, bâtiment, personne), et les relations qui existent entre
ces dernières (le bâtiment B appartient à la personne X). Nous traitons ici la modélisation
conceptuelle des données et l’implémentation dans le SIG : Comment élaborer un
schéma de bases de données ? Comment vérifier ce schéma ? Comment implémenter
Les bases de données dans le SIG.
Dans les paragraphes suivants, la notion sur la modélisation conceptuelle sera
brièvement présentée ainsi que sur le formalisme MADS. Nous élaborerons un modèle
conceptuel et logique des données de la base en étude et nous l’implémenterons sous
PostgreSQL/PostGIS.
P a g e | 61
24
D SCHNEUWLY et R. CALOZ, Modélisation conceptuelle des données, Geographic Information Technology
Training Alliance (GITTA) 2013, p.3
P a g e | 62
Les modèles comportent 2 parties : une partie statique qui décrit la structure des données
(MCD) et les contraintes explicites sur ces données (CI), et une partie dynamique qui
définit les traitements sur les données (MCT).
Les concepts de base de la modélisation sont :
- Les objets regroupés en classes et identifiés,
- Les liens entre objets avec leurs cardinalités,
- Les propriétés des objets,
- La représentation multiple des objets. Un modèle conceptuel doit respecter les
propriétés suivantes :
- Complétude (Description de tous phénomènes courants nécessaires à
l’application)
- Fiabilité (formellement défini)
- Orientation utilisateur (compréhensible, clair, lisible)
- Orthogonalité (les concepts proposés doivent être indépendants)
- Compatibilité logiciel (traduisible en SGBD existant)
- Complètement opérationnel (capacités de manipulation des données)
I.1.3. Processus de conception d'une BD
Perception du monde réel Une BD est une représentation de la partie du monde
réel qui nous intéresse. Lors de la conception d'une BD pour les besoins d'un utilisateur,
après interview, l'objectif est d'élaborer le schéma conceptuel de son application.
L’utilisateur a une perception du monde réel axée sur son application : chaque utilisateur
a sa propre focale d’observation. Son analyse de la réalité est donc partielle (elle ne
représente que les informations intéressantes pour son application), subjective (elle
représente le point de vue du concepteur) et infidèle (ne représente pas la réalité telle
qu’elle est, mais telle qu’elle intéresse le concepteur). Les phénomènes observés sont
abstraits en classes, puis représentés et décrits dans un schéma conceptuel selon le
modèle choisi. Nous pouvons donc obtenir plusieurs schémas conceptuels pour les
mêmes phénomènes du monde réel observés. Cependant le schéma conceptuel obtenu
doit être conforme au modèle conceptuel choisi. Le processus est décomposé en 3 phases
comme dans la figure suivante.
P a g e | 63
25
D SCHNEUWLY et R. CALOZ, Op.cit., p.5
P a g e | 64
Les termes objet, classe, type, population, occurrence, instance sont des termes
génériques de modélisation. Nous verrons les termes spécifiques au modèle Entité
Association dans l’unité suivante.
Associations et TA
Une association A est la représentation d'un lien non dirigé entre plusieurs entités
(qui jouent un rôle déterminé). Un type d'association (TA) est la représentation d'un
ensemble d'associations ayant la même sémantique, décrites par les mêmes
caractéristiques et d'intérêt pour l'application, entre 2 ou plusieurs objets représentés par
des entités.
Rôles
Une association a 2 rôles de part et d'autre de l'association pour chacun des TE. Les
rôles peuvent être clairement explicités sur le schéma conceptuel.
Cardinalités
Les cardinalités des rôles permettent de contraindre les associations par les
nombres minimum et maximum de participation de chaque entité du TE à l'association.
Les cardinalités peuvent être notées comme sur le schéma conceptuel ci-dessus min:max
ou représentées graphiquement comme indiqué ci-dessous.
TA ternaires
Les TA sont la plupart du temps binaires, impliquant l'association de 2 entités. Ils
peuvent également être ternaires en mettant en jeu l'association de 3 entités, quaternaires
en permettant l'association de 4 entités,etc
TA cycliques
Si l'association lie 2 (ou plusieurs) entités du même type, elle est dite "cyclique”.
P a g e | 66
26
D SCHNEUWLY et R. CALOZ, Op.cit., p.8
27
D SCHNEUWLY et R. CALOZ, Op.cit., p.9
P a g e | 67
En l'état actuel des SGBD, la plupart de ces règles ne peuvent être vérifiées que par des
programmes ad hoc, établis lors de la programmation des applications.
1.2.5. Représentation multiple28
Un TE, c’est la classe d'objets du monde réel perçus comme ayant les mêmes
caractéristiques. Or un même ensemble d'objets peut être perçu d'un certain point de vue
comme une seule classe, mais en même temps perçu d'un autre point de vue comme
plusieurs classes, différentes malgré l'existence de caractéristiques communes. Un objet
peut avoir plusieurs représentations. Ce concept de représentation multiple (aussi appelé
généralisation/spécialisation) est une extension du modèle EA courant. Il est représenté
par une flèche orientée du TE spécifique vers le TE générique. On l'appelle lien "est un"
ou lien "is a". A toute occurrence du TE spécifique correspond une occurrence du TE
générique. Inversement, à toute occurrence du TE générique correspond 0 ou 1
occurrence par TE spécifique. Il permet de raffiner les attributs ou des associations
particulières selon les sous-types. Les attributs du sous-type héritent des attributs du TE
génériques.
Des contraintes d'intégrité sur les généralisations / spécialisations peuvent également
être spécifiées pour décrire le partage de population entre sous-types d'un même sur-
type :
• Contrainte de couverture, pour spécifier que l'union des populations de certains
TE spécifiques d'un même
• TE générique est égale à la population du TE générique (les bâtiments ne peuvent
être que des maisons ou des immeubles).
• Contrainte de disjonction, pour spécifier que les populations de certains TE
spécifiques d'un même TE générique n'ont aucune occurrence en commun (un
bâtiment ne peut pas être à la fois une maison et un immeuble).
• Contrainte de partition, pour spécifier que la population d'un TE générique se
distribue complètement et sans intersection entre certains de ses TE spécifiques :
partition = couverture + disjonction (un bâtiment est soit une maison soit un
immeuble).
I.2.6. TE faible
Dans notre schéma EA, il nous reste à voir un TE particulier : le TE faible
APPARTEMENT. Un TE est dit faible si aucun sous-ensemble de ses attributs ne
constitue un identifiant (il n'a pas d'identifiant qui lui soit interne) et si un identifiant
peut être défini en intégrant un identifiant d'un autre TE qui lui est lié par un TA binaire
de cardinalité (1,1), i.e. dont il dépend.
28
IDEM, p.10
P a g e | 68
29
C. PARENT et S. SPACCAPIETRA, MADS, modèle conceptuel spatio-temporel, Ecole Polytechnique
Fédérale de Lausanne, p. 9
P a g e | 72
une vue continue. Pour des raisons pragmatiques, le modèle est actuellement limité à la
représentation de données à une ou deux dimensions.
Le concept de spatialité recouvre généralement les notions d’emprise et de
localisation. L’emprise décrit la forme associée à la représentation : de type point, ligne,
surface, ... La localisation permet de situer cette forme dans l’espace. La spatialité en
MADS peut être définie plus ou moins précisément. Par exemple, le type d'emprise peut
être décrit dans le schéma par un type générique, regroupant plusieurs choix possibles
(cf. ci-dessous), un choix précis étant ensuite fait au niveau de chaque instance ou groupe
d’instances.
Tableau 2: Tableau de modélisation des caractéristiques spatiales
30
C. PARENT et S. SPACCAPIETRA, Op.cit., p.12
P a g e | 74
IDENTIFI
ENTITES CODE PROPRIETES TYPE ANT DESCRIPTION
ENTITES URBAINES : OPENSTREET MAP et BING MAP
ENTITES DU RESEAU
numPOST_HT Entier #
POSTE HTA (Poste A Court Numéro du Poste de Transformation HTB/HTA
POST_HTA
HTB/HTA et Sous-Station) nomPOST_HT
A Texte (32) Nom du Poste de Transformation HTB/HTA
Entier #
POST BT (Publique, Privé
POST_BT numPOST_BT Court Numéro du Poste de Transformation HTB/HTA
et Etat)
nomPOST_BT Texte (32) Nom du Poste de Transformation HTB/BT
Entier #
TRANSFORMATEUR TRANSFO_HT
numTRANS Court Numéro du Transformateur
HTB/HTA A
libTRANS Texte (32) Libellé du transformateur
P a g e | 76
Entier
puisTRANS Court Puissance du Transformateur
Entier
tensENTR Court Tension Entrant
Entier
tensSORT Court Tension Sortant
numTRANS Entier Court # Numéro du Transformateur
libTRANS Texte (32) Libellé du transformateur
TRANSFORMATEUR
TRANSFO_BT puisTRANS Entier Court Puissance du Transformateur
HTA/BT
tensENTR Entier Court Tension Entrant
tensSORT Entier Court Tension Sortant
Entier #
numLigne Court Numéro de la ligne
nomLigne Texte (16) Nom de la ligne
LIGNE LIGNE
Entier
sectCAB_AL Court Section du Câble d'alimentation
matCAB_AL Texte (32) Matière du Câble d'alimentation
Entier #
numTRON Court Numéro du tronçon
TRONCON (Aérien et libTRON Texte (32) Libellé du tronçon
TRONCON
Souterrain) Entier
sectCAB_LI Court Section du Câble de ligne
matCAB_LI Texte (32) Matière du Câble de ligne
Entier #
SUPPORT (Simple, numSUP Court Numéro du support
SUPPORT
Jumelé, Pylône) libSUP Texte (24) Libellé du tronçon
matSUP Texte (24) Matière du support
P a g e | 77
Entier
hautSUP Court Hauteur du support
Entier #
SECTIONNAIRE SECT numSECT Court Numéro du sectionnaire
libSECT Texte (32) Libellé du sectionnaire
Entier #
Equipement Annexe EQ_SNEL numEq Court Numéro de l'équipement
libEq Texte (32) Libellé de l'équipement
ENTITES D’ETAT DU RESRAU
Entier #
numPANNE Court Numéro de panne
libPANNE Texte (32) Libellé de panne
PANNE PANNE
Entier
etatPANNE Court Etat de panne (résolue ou non résolue)
datePANNE Texte (32) Date de panne
Entier #
numCONSO Court Numéro de consommation
CONSOMMATION CONSOM
libCONSO Texte (32) Libellé de consommation
energCONSO Texte (32) Energie consommée
II.1.2. Recensements d’associations
Tableau 5: Recensements d’associations
- Un ou plusieurs postes
sont alimentés par une ou
plusieurs lignes
- Un poste HTB/HTA
comprend un ou plusieurs
transformateurs HTB/HTA
TRANSFO de courant électrique
6 Comprendre POSTE HTB/HTA 1 1 1 n
HTB/HTA - un ou plusieurs
transformateurs HTB/HTA
sont compris dans un poste
HTB/HTA
- Un poste HTA/BT
comprend un ou plusieurs
transformateurs HTA/BT de
courant électrique
7 Comprendre POSTE HTA/BT 1 1 TRANSFO HTA/BT 1 n
- un ou plusieurs
transformateurs HTA/BT
sont compris dans un poste
HTA/BT
- Une ligne connait une ou
plusieurs pannes
18 Connaître LIGNE 1 n PANNE 1 1 - une ou plusieurs pannes
sont connues dans une
ligne
P a g e | 80
POSTE HTB/HTA
POSTE HTA
NumPOST_HTA Posséser VILLE
numPOST_HTA
nomPOST_HTA
SOUS-STATION TRANSFO HTB/HTA
typePOST_HTA
NumPOST_HTA NomPOST_HTA
numTRANS
Comprendre libTRANS PANNE
puisTRANS
Figure 46: Présentation du tensENTR numPANNE
schéma conceptuel Produire tensSORT libPANNE
etatPANNE
Constater datePANNEdl'es
pace vert
AERIEN
TRONCON
NumTRON
numTRON
Sectionner Comprendre PUBLIC
libTRON PRIVE
SOUTERRAIN sectCAB_LI
NumTRON NumTRON
matCAB_LI
NumTRON
numTRANS NumTRON
SECTIONNAIRE libTRANS
puisTRANS
numSECT tensENTR
typeSECT tensSORT
libSECT
P a g e | 82
POSTE_HTA
n 1 VILLE
#numPOST_HTA
numVILLE 1
TRANSFO _HTA
nomPOST_HTA
typePOST_HTA #numTRANS
1
numPOST_HTA
libTRANS
n
puisTRANS
tensENTR
tensSORT PANNE
n
#numPANNE
n numLIGNE
SUPPORT libPANNE
LIGNE etatPANNE
#numSUP
1 datePANNE
#numLIGNE n 1
typeSUP
1 n
numPost_HTA TRANSPORT libSUP
nomLigne 1 matSUP CONSOMMATION
#numTRANS hautSUP
sectCAB_AL
numLIGNE
matCAB_AL n #numCONSO
numSUP
numPOST_BT
1 POSTE_BT libCONSO
ALIMENTATION energCONS
#numPOST_BT
energCONS
n
#numAlim
n 1 nomPOST_BT 1
numPOST_BT typePOST_BT
n
nomLigne
1
TRONCON
Figure 47: Présentation du Schéma logique
SECTMT
#numTRON
NumLIGNE #numSECTION
typeTRON 1 n
numSECT
libTRON nomTRON n
sectCAB_LI n
matCAB_LI TRANSFO_BT
#numTRANS
-- 1 numPOST_BT
libTRANS
SECT puisTRANS
tensENTR
#numSECT
tensSORT
typeSECT
libSECT
P a g e | 84
b. SGBD32
Un Système de Gestion de Base de Données (SGBD) est un logiciel (ou un
ensemble de logiciels) permettant de manipuler les données d'une base de données.
Manipuler, c'est-à-dire sélectionner et afficher des informations tirées de cette base,
modifier des données, en ajouter ou en supprimer (ce groupe de quatre opérations étant
souvent appelé "CRUD", pour Create, Read, Update, Delete).
PostgreSQL est un système de gestion de bases de données.
Le paradigme client - serveur
La plupart des SGBD sont basés sur un modèle Client - Serveur. C'est-à-dire que
la base de données se trouve sur un serveur qui ne sert qu'à ça, et pour interagir avec
cette base de données, il faut utiliser un logiciel "client" qui va interroger le serveur et
transmettre la réponse que le serveur lui aura donnée. Le serveur peut être installé sur
une machine différente du client ; c'est souvent le cas lorsque les bases de données sont
importantes. Ce n'est cependant pas obligatoire, ne sautez pas sur votre petit frère pour
lui emprunter son ordinateur. Dans ce tutoriel, nous installerons les logiciels serveur et
client sur un seul et même ordinateur.
Par conséquent, lorsque vous installez un SGBD basé sur ce modèle (c'est le cas
de PostgreSQL), vous installez en réalité deux choses (au moins) : le serveur, et le client.
Chaque requête (insertion/modification/lecture de données) est faite par l'intermédiaire
31
Chantal Gribaumont, Administrez vos bases de données avec MySQL, Openclassroom, 2012, p.11
32
IBIDEM, p.11
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33
Wikipédia, PostgreSQL, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/PostgreSQL, consulté le 22 aout 2021
34
Wikipédia, PostGIS, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/PostGIS, consulté le 21 aout 2019
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➢ Psql : psql est le premier frontal pour PostgreSQL et est une interface en
ligne de commande permettant la saisie de requêtes SQL, directement ou
par l'utilisation de procédures stockées.
➢ dBeaver : Parmi les nombreux autres clients SQL du marché, dBeaver est
un outil apprécié par un grand nombre en particulier pour son support
multi-bases de données. C'est un outil libre diffusé sous licence Apache
2.0 dans sa version standard. Il existe une version Entreprise payante qui
apporte des fonctionnalités en plus6. Son installation et son utilisation sont
cependant plus délicate que pgadmin 4.
35
Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, Administration de PostgreSQL/Post GIS, Septembre 2019,
p.10
P a g e | 88
c. Méthode36
La mise en place d'un serveur PostgreSQL doit être accompagnée d’une réflexion
sure :
✓ La gestion des bases (organisation des bases, schémas, tables, ...)
✓ Les méthodes de chargement des données
✓ La création de vues permettant de mettre en forme la donnée pour les
utilisateurs.
✓ La gestion des utilisateurs et des droits
✓ Les opérations de maintenance (sauvegardes, indexation, ...)
✓ Une analyse des risques, voir par exemple les critères DICT15 (lien
intranet).
36
Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, Op.cit., p.18
37
IBIDEM, p.20
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-- Database: "SNEL_DB"
ENCODING = 'UTF8'
TABLESPACE = pg_default
LC_COLLATE = 'French_France.1252'
LC_CTYPE = 'French_France.1252'
CONNECTION LIMIT = -1;
-- Index: troncon_geom_idx
38
Wikipedia, Modèle physique des données, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Modèle_physique_des_données,
consulté le 24 aout 2021
P a g e | 93
b. Présentations de la table.
Exemple 1 : TABLE TRANSFO_BT.
CONCLUSION
Nous voici au terme de cette deuxième partie du travail intitulée
« CONCEPTION ET MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNEES
GEOGRAPHIQUES ». Cette étape a eu pour objectif principal la conception et
l’implémentation de la base de données. La conception qui est une phase clé pour toutes
ingénieries de structures car c’est dans cette phase que l’on répond aux importantes
questions liées à la cohérence, la non-redondance et au bon fonctionnement du future
système. Ainsi nous avons procédés par différents outils d’analyse que nous offrent les
méthodes Merise et MADS pour une conception efficace du Système d’Information
Géographique. Quant à la mise en place de la base de données, il existe de nos jours
plusieurs solutions technologiques pour implanter la base des données, cependant nous
avons portés notre choix sur le PostgreSQL/PostGIS pour plusieurs raisons que l’on peut
citer quelques une en passant : il est libre et gratuit, il est ouvert et compatible avec
plusieurs Clients SIG et Serveurs Cartographiques tels que QGIS et GeoServer qui
seront abordés dans la suite du travail, et enfin il offre une documentation très enrichie
avec une vaste communauté de de développeurs dur le web.
P a g e | 96
PARTIE III
ELEMENTS DE LA GEODESIE ET
LANGUAGE CARTOGRAPHIQUE
INTRODUCTION
La géodésie est l’une des sciences de base nécessaires aux cartographes. Sa
maîtrise n’est pas indispensable : elle relève du domaine du spécialiste mais un aperçu
centré sur les incidences de la forme et des caractéristiques de la terre sur la topographie
est indispensable. Ceci permet d’introduire et de justifier les problèmes de localisation,
de projection plane et leurs incidences sur la carte de base, les choix de points et de
surfaces de référence pour un système de coordonnées général, etc. Le référentiel
géographique est l’ensemble de conventions qui permettent d’associer à tout point d’une
partie de la surface terrestre un point unique sur une carte. C’est pourquoi, il est
nécessaire de définir et de justifier le choix porté sur le système référentiel géodésique.
Cependant hormis le problème de localisation de l’information, le cartographe
est confronté à un nouveau problème lié à sa représentation. D’où, nous devons
comprendre que le monde réel n’a d’existence que pour autant que l’observateur est
capable de l’appréhender par ses sens et son intellect pour formuler une « représentation
» des phénomènes c’est-à-dire définir au niveau qualitatif, quantitatif et temporel un état
observable. Cet observateur, généralement un spécialiste, mettra en œuvre des
techniques de saisie (systèmes de codage) adaptées à la nature des phénomènes, qui lui
permettront d’acquérir l’information et de la fixer sur un support (papier, magnétique,
photosensible, CD, etc.…). Selon le système de codage choisi et son niveau de
discrimination, les données brutes seront directement exploitables par le cartographe ou
bien devront faire l’objet d’une interprétation préalable par le spécialiste qui pourra alors
établir des maquettes. L’information géographique sous forme de données brutes ou de
maquettes est transmise au cartographe qui va l’interpréter grâce aux techniques
carto/graphiques et élaborer une transcription graphique accessible à l’utilisateur (on
dirait maintenant une « modélisation cartographique ») en n’imposant à ce dernier qu’un
petit nombre de règles préalables (la légende).
Dans les paragraphes suivants, nous aborderons premièrement la notion de
référentiel géographique, puis le choix du style cartographique et nous chuterons sur la
conception cartographique sur QGIS.
P a g e | 98
39
S. MILLES S. et LAFOGUN J., Topographie et topométrie Tome 1, p.9
P a g e | 99
I.1.6. Canevas
Canevas : c’est l’ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec une
précision absolue homogène.
40
S. MILLES S. et LAFOGUN J., Op.cit., p.10
P a g e | 100
La Terre, non rigide, peut être considérée comme un fluide ; la direction des
forces de pesanteur varie d’un endroit à un autre en raison de la répartition hétérogène
de la matière composant la Terre ; sa surface n’est donc pas régulière.
La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre est appelée géoïde.
I.2.2. Ellipsoïde de révolution41
a. Définitions
La surface la plus proche du géoïde est un ellipsoïde de révolution, c’est-à-dire
un volume engendré par la rotation d’une ellipse autour d’un de ses deux axes. La terre
tournant autour de l’axe des pôles (de demi-longueur b), cette rotation engendre un
cercle équatorial de rayon a.
Les dimensions de l’ellipsoïde sont déterminées en comparant la distance par
mesures géodésiques et la différence de latitude par mesures astronomiques entre deux
points d’un même méridien.
41
S. MILLES S. et LAFOGUN J., Op.cit., p12
P a g e | 101
Leur rayon de courbure diminue des pôles vers l’équateur, donc leur courbure (inverse
du rayon) augmente.
Il n’existe pas un ellipsoïde global unique mais plusieurs ellipsoïdes locaux définis pour
chaque pays, chacun adoptant un ellipsoïde le plus proche possible du géoïde local. Ceci
explique que les ellipsoïdes diffèrent d’un pays à l’autre.
b. Ellipsoïdes existants
Comme nous l’avons dit au paragraphe précédent, d’autres ellipsoïdes ont été ou
sont utilisés. Leurs caractéristiques sont les suivantes :
Tableau 7: Ellipsoïdes existants
42
S. MILLES S. et LAFOGUN J., Op.cit., p.14
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43
IBIDEM, p.15
44
IGN, Système de référencement terrestre, https://geodesie.ign.fr/index.php?page=srt, Consulté le 26 aout 2021
P a g e | 103
45
Patrick SILLARD, Les Projections Et Référentiels Cartographiques, Septembre 2000, p.10
P a g e | 104
46
S. MILLES S. et LAFOGUN J., Op.cit., p.15
P a g e | 105
47
S. MILLES S. et LAFOGUN J., Op.cit., p.42
P a g e | 106
48
Wikipédia, Système de coordonnées (Cartographie),
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_coordonn%C3%A9es_(cartographie), Consulté le 26 aout 2021
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49
Gérald WEGER, CARTOGRAPHIE volume1, IGN, MARS 1999, p.10
50
Ibidem
P a g e | 108
1. Qualités fondamentales
✓ LA LISIBILITÉ
C’est une bonne perception du contenu, qui dépend de : - L’utilisation pertinente des
outils de sémiologie graphique. - L’application des règles de lisibilité. - La qualité du
graphisme, netteté, choix des couleurs, qualité de l’impression
✓ LA SÉLECTIVITÉ
Aptitude à distinguer les différentes catégories d’objets en fonction des choix fixés pour
une carte donnée. La sélectivité dépendra : - De la densité des objets. - Des niveaux de
lecture choisis. - Du nombre de couleurs et de leur bonne utilisation. - D’une bonne
adéquation des règles graphiques et des objets à signifier.
P a g e | 112
✓ L’ESTHÉTIQUE
Sera fonction de la maîtrise du concepteur dans les techniques cartographiques, de son
goût et de son sens artistique.
52
Gérald WEGER, Op.cit., p24
P a g e | 113
On peut remarquer que la taille du point en tant que symbole (rond poché) est le
double de la tâche minimum perceptible de façon à ne pas confondre le point avec
un maculage et que les formes évidées ont des dimensions supérieures à leurs
homologues pleines.
- ÉLÉMENTS LINÉAIRES Du fait de sa continuité la ligne est perceptible à partir
de 0,06 mm mais dans la pratique on évite de descendre au-dessous du 1/10 mm
(bien que les moyens de reproduction actuels permettent des finesses bien
supérieures).
d. Seuil de séparation
Écart minimal nécessaire entre deux éléments graphiques voisins pour les isoler.
Cette valeur est identique pour les éléments ponctuels ou linéaires est de 0,2 mm. Par
contre, pour 3 lignes parallèles rapprochées l’espace devra être agrandi (3/10) pour
éviter un effet de fusionnement visuel.
e. Seuil de différenciation
Écart minimal de dimension entre deux éléments de forme identique pour
exprimer 2 paliers distincts. • ÉLÉMENTS PONCTUELS On estime qu’entre 2 paliers
le rapport des surfaces doit être au moins de 2. Soit pour des cercles, des diamètres
successifs de 0,2 - 0,3 - 0,5 - 0,7 - 1 - 1,5 - 2 mm....... • ÉLÉMENTS LINÉAIRES L’écart
théorique est de 1/10 ; il est suffisant lorsque les 2 traits à comparer sont proches (les 2
bords d’une route). Dans tous les autres cas, il devra être nettement supérieur de 2 à 3/10
selon la complexité de l’image.
P a g e | 114
4. De la variation de l’illuminant
La nature et l’intensité de la source lumineuse modifieront la perception colorée.
(Pour plus de détails, se référer à l’exposé sur la couleur).
II.2.2. Contraintes liées à l’utilisateur
1. Le type d’usager
Comme tout produit destiné au public, la carte doit être adaptée aux capacités du
lecteur à qui elle est destinée. Âge, niveau de culture générale et technique (élève,
militaire, technicien, grand public, etc...) sont autant de facteurs à prendre en compte.
2. Les conditions d’emploi de la carte
Les diverses utilisations, murale, de bureau, utilisation en véhicule (auto,
avion,...), sur le terrain (randonnée) orientent : • LE CHOIX DES COULEURS : Penser
aux conditions d’éclairement des habitacles de navigation, le plus souvent en rouge, et
à la solidité des couleurs au soleil pour les cartes d’exposition. • LA PRÉSENTATION
: Encombrement, pliage, plastification, résistance du papier au pliage pour les usages en
véhicule et sur le terrain. • LA PRÉCISION, LA FINESSE DU RENDU GRAPHIQUE
selon la distance de lecture, le confort.
Le cartographe doit toujours avoir présent à l’esprit que toute carte doit avoir ses
qualités propres strictement en rapport avec la mission qui lui est impartie. Le non
respect de ce principe concourt, soit à donner un produit insuffisamment élaboré pour
satisfaire l’utilisateur, soit un produit trop complet allant audelà des objectifs qui lui sont
fixés, pas forcément plus efficient mais nécessairement plus coûteux.
P a g e | 116
3. Impératifs de lisibilité
Les contraintes ci-dessus énoncées induisent un certain nombre de règles : • Réduire le
nombre de symboles au strict nécessaire.
✓ Utiliser des symboles simples et expressifs.
✓ Ne pas dépasser le seuil de densité graphique (environ 10 % de la surface pour
une carte topographique) car la surcharge graphique conduit à une perte
d’information, par :
- un fractionnement plus important de l’image.
P a g e | 117
- une localisation moins bonne des phénomènes, donc un niveau de lecture plus
faible. - une estimation plus difficile des données quantitatives.
4. Impératifs de sélectivité
Utiliser toutes les possibilités graphiques disponibles :
• Choisir les variables visuelles en fonction de leurs propriétés (associatif,
différentiel, ordonné, quantitatif) pour les adapter au mieux aux phénomènes à
traduire.
• Utiliser toute la longueur disponible de la variable choisie. Ex : Pour un symbole,
utiliser toutes les tailles appropriées qui soient compatibles avec l’échelle.
II.2.4. Contraintes liées au type d’information
1. La surface à cartographier
Elle sera un élément déterminant dans le choix :
• De la projection : forme et dimension de la zone (limitation des déformations)
• De l’échelle (Pour des raisons économiques, on choisira toujours l’échelle la plus
petite compatible avec les données à traduire).
• Du degré de généralisation, le plus souvent lié à l’échelle.
• Du découpage : si la surface est trop importante, un fractionnement en feuilles
(ou coupures) sera nécessaire.
• De la conception de la carte :
Les couvertures de grande étendue (nationale par exemple) font l’objet de produits de
grande série :
- les problèmes de conception ne se posent alors qu’au lancement du produit mais
la facture de la carte devra être longuement étudiée de manière à assurer l’unité
de ses composantes à la fois :
1. Dans l’espace : c’est-à-dire sur toute l’étendue de la zone à couvrir quelle
que soit sa diversité.
2. Dans le temps : en tenant compte des évolutions probables pour assurer la
pérennité du produit.
- Les produits spécifiques (quelques unités) feront à chaque fois l’objet d’une étude
propre.
2. La région à cartographier
➢ La densité des objets sera très différente, ce qui déterminera le degré de sélection et
le niveau de généralisation.
P a g e | 118
➢ La valeur intrinsèque des objets ne sera pas semblable : Le point d’eau ou l’arbre
repère en région aride, le téléphone en montagne, le classement des viabilités
routières en région tropicale.
2. Contraintes commerciales
Budget et délais seront des facteurs déterminants dans la valeur du document et
la qualité graphique.
II.3. LA CONSTRUCTION DU LANGAGE LANGAGE CAR
CARTOGRAPHIQUE
II.3.1 La localisation53
a. Généralités.
Le premier effort du cartographe consiste à tracer sur la carte les objets
géographiques. Une carte constitue un plan de dessin à deux dimensions.
Les objets géographiques y sont localisés par leurs coordonnées X et Y issues de leurs
coordonnées géographiques sur la sphère terrestre, respectivement la longitude et la
latitude. Encore faut-il rendre visible sur le papier les objets géographiques (les données)
qui s’y rapportent.
b. Données de géolocalisation des entités en études. (Extrait)
✓ SUPPORT
Tableau 9: Données de géolocalisation des supports
53
A. VANGU, Cours de Cartographie Générale destiné aux étudiants de première épreuve d’ingénieur géomètre-
topographe, INBTP, Kinshasa,2020, p.29
P a g e | 120
POTEAU
7 327466 9355245 SIMPLE P22
POTEAU
8 327408 9355253 SIMPLE P22
POTEAU
9 327347 9355255 SIMPLE P22
POTEAU
10 327300 9355256 SIMPLE P22
POTEAU
11 327893 9355055 SIMPLE P22
POTEAU
12 328129 9354453 SIMPLE P22
POTEAU
13 328160 9354447 SIMPLE P22
POTEAU
14 328191 9354444 SIMPLE P22
POTEAU
15 328226 9354436 SIMPLE P22
POTEAU
16 328261 9354429 SIMPLE P22
POTEAU
17 328291 9354424 SIMPLE P22
POTEAU
18 328020 9355248 SIMPLE P2224
POTEAU
19 327986 9355196 SIMPLE P2224
POTEAU
20 327913 9355086 SIMPLE P2224
POTEAU
21 327896 9355053 SIMPLE P2224
POTEAU
22 327900 9355055 SIMPLE P2224
POTEAU
23 327947 9355010 SIMPLE P2224
POTEAU
24 327988 9354856 SIMPLE P2224
POTEAU
25 328033 9354790 SIMPLE P2224
POTEAU
26 328053 9354735 SIMPLE P2224
POTEAU
27 328048 9354659 SIMPLE P2224
P a g e | 121
POTEAU
28 328069 9354560 SIMPLE P2224
POTEAU
29 328090 9354460 SIMPLE P2224
POTEAU
30 328047 9354423 SIMPLE P2224
POTEAU
31 327988 9354292 SIMPLE P24
POTEAU
32 327947 9354269 SIMPLE P24
POTEAU
33 327901 9354246 SIMPLE P24
POTEAU
34 327858 9354225 SIMPLE P24
POTEAU
35 327801 9354208 SIMPLE P24
POTEAU
36 327780 9354191 SIMPLE P24
POTEAU
37 327742 9354171 SIMPLE P24
POTEAU
38 327700 9354141 SIMPLE P24
POTEAU
39 327632 9354147 SIMPLE P24
POTEAU
40 327580 9354180 SIMPLE P24
POTEAU
41 327547 9354217 SIMPLE P24
POTEAU
42 327521 9354239 SIMPLE P24
POTEAU
43 327492 9354254 SIMPLE P24
POTEAU
44 327455 9354277 SIMPLE P24
POTEAU
45 327416 9354302 SIMPLE P24
POTEAU
46 327364 9354320 SIMPLE P24
POTEAU
47 327316 9354338 SIMPLE P24
POTEAU
48 327277 9354352 SIMPLE P24
P a g e | 122
POTEAU
49 327230 9354367 SIMPLE P24
……. ………. …….. ……………………… ………
✓ SECTIONNAIRE
Tableau 10: Données de géolocalisation des sectionnaires
N° X Y TYPE LIBELLE
1 327844 9355092 SPMT P22PTS
2 327283 9353995 SPMT P24PTS
3 331937 9355664 SPMT D25PTS
4 329894 9357281 SPMT D4PTS
5 331235 9355562 SPMT D5PTS
6 331690 9356005 SPMT D2PTS
7 332646 9353939 SPMT D3PTS
8 329691 9356768 SPMT D4PTS
9 331720 9356009 SPMT D5PTS
10 328778 9354484 SPMT D3PTS
11 329485 9356582 SPMT D4PTS
12 327870 9354181 SPMT P22PTS
13 328415 9355907 SPMT P23PTS
14 328281 9352424 SPMT D1PTS
15 333719 9354697 SPMT D2PTS
16 326660 9352657 PSMT PSMT
17 331958 9355701 PSMT PSMT
18 331740 9355996 PSMT PSMT
19 329893 9357277 PSMT PSMT
20 329626 9356752 PSMT PSMT
….. …….. ………. …… ……….
✓ POSTE HTA/BT
Tableau 11: Données de géolocalisation des Poste HTA/BT
N° X Y NOM TYPE
1 327472.000 9354023.000 PIPE LINE PUBLIQUE
2 329419.798 9353528.323 SOYO1 PUBLIQUE
3 327027.000 9354521.000 ANTEINNE PUBLIQUE
4 332660.000 9353976.000 AFRITRANS PUBLIQUE
P a g e | 123
II.3.2 L’implantation54
L’implantation est la transcription cartographique d’un objet ou d’un phénomène
géographique sur un plan à deux dimensions.
Les descripteurs géométriques des objets auxquels les variables s’appliquent se limitent
à trois.
A. Type d’entités
a. Le Point 55
C’est une abstraction, un lieu du plan sans surface. Pour être visible, il aura
nécessairement une certaine emprise purement conventionnelle, et seul son centre aura
une signification positionnelle. C’est l’élément de la « fixité » par excellence mais aussi
de l’isolement. Le point demeure sans relation graphique, ni avec la surface qui le
supporte, ni avec ses congénères. La signification qu’on lui attribuera ne concerne que
lui. Ces caractéristiques originales lui permettent d’exprimer sans ambiguïté une notion
de quantité en un lieu donné en jouant sur la taille.
En cartographie, tout graphisme compact, isolé et de petite taille est considéré comme
ponctuel. On lui applique les variables visuelles :
54 54
Alphonse VANGU, Op.cit., p.29
55
Gérald WEGER, Op.cit., p31
P a g e | 124
2. Le symbole évocateur
C’est l’idéogramme. Il a l’avantage de la simplicité, donc moins encombrant et
fortement suggestif. C’est la solution la plus efficace car elle évite au lecteur de se
reporter à la légende. Cependant, souvenons-nous que toute image graphique véhicule,
pour chaque lecteur, certaines connotations personnelles que le concepteur peut ne pas
avoir soupçonnées. Il faut donc s’assurer au préalable, que le symbole ait pour tous le
même sens. Pour cela, le testez sur différents lecteurs en prenant en compte le contexte
culturel national si la carte s’adresse à des étrangers. (Pensez-vous que pour un asiatique,
« restaurant chinois » soi équivalent à : « bol de riz avec deux baguettes » ?).
3. Le symbole conventionnel
C’est une figuration quelconque à laquelle on attribue une signification arbitraire. Ce
type de représentation a l’avantage de pouvoir s’appliquer à n’importe quel concept mais
oblige toujours à se référer à la légende (un cercle peut aussi bien signifier une station-
service que le lieu où a été signé le traité de Westphalie !).
P a g e | 125
b. La ligne56
Lieu du plan qui peut être la limite entre deux surfaces ou la trace d’un élément
spécifique d’un réseau.
56
Gérald WEGER, Op.cit., p33
P a g e | 126
Sur la carte, les éléments linéaires sont multiples et variés, mais quel que soit
l’encombrement du symbole, seul l’axe de la tâche visible a une signification
positionnelle.
- Les lignes droites sont aisément assimilables aux créations humaines alors que les
tracés sinueux s’apparentent généralement à des phénomènes naturels.
- Les lignes discontinues peuvent simplement signifier l’interruption provisoire du
phénomène, posséder un caractère plus aléatoire que son homologue continu (route
irrégulièrement entretenue), ou s’appliquer à des thèmes abstraits (limites
administratives).
Il est essentiel d’assurer toujours une bonne différenciation entre les familles d’objets
linéaires, souvent nombreux sur une carte.
En esthétique pure, l’orientation des lignes joue un rôle déterminant dans la structuration
de l’espace et revêt de ce fait des significations particulières (étudiez les lignes de
construction du « Radeau de la Méduse » de Géricault, par exemple), mais hélas les
contraintes géo-topographiques ne laissent aucune latitude au cartographe en ce
domaine, si ce n’est dans l’espace périphérique qu’est l’habillage de la carte.
c. La zone
C’est une partie du plan limitée ou non par une ligne fermée (sémiologiquement
parlant). Comme déjà évoqué à propos de la forme, une zone peut être « creuse » ou
pleine, dans le premier cas l’espace demeure disponible pour y introduire le graphisme
de son choix, dans l’autre cas c’est la surface qui signifie la zone. Les deux figurés
peuvent cohabiter lorsque la tâche est également limitée par le trait. Cette redondance a
pour effet de la mettre en valeur au détriment de la lisibilité globale si la carte contient
d’autres objets linéaires, ce qui est souvent le cas. Il sera donc préférable de se dispenser
de faire figurer les limites de zones si elles n’ont pas de signification particulière.
La zone aura une forme, une dimension, une orientation donnée qui la
caractérisent Les variables s’appliqueront à tous les points de la surface sous forme de
couleurs homogènes (teinte à plat ou dégradée) ou d’éléments unitaires (texture) agencés
de différentes façons (structure).
P a g e | 127
1. La forme
C’est l’enveloppe de l’objet, ou plus précisément dans le domaine qui nous
concerne, le concept engendré par un espace limité par une ou plusieurs lignes. On peut
parler de forme « creuse » si elle n’est matérialisée que par son contour, elle aura
l’avantage de laisser vider l’intérieur de la zone qui pourra alors contenir d’autres
graphismes.
La ou les lignes qui constituent la forme peuvent être virtuelles lorsque la forme n’est
signifiée que pas une surface non bordée. La limite n’étant alors perceptible que par la
différence de couleur ou de valeur avec les zones adjacentes. Nous verrons plus loin les
autres caractéristiques du domaine zonal. La forme d’un objet n’a de valeur, pour nous,
que dans la mesure où on pourra l’associer à un concept connu (soit par notre acquis soit
à l’aide de la légende). Dans ce contexte le terme “informe” prend alors toute sa
signification. Notons que cette interprétation n’est pas celle des peintres abstraits, en
particulier Kandinsky, pour qui la forme, épurée à l’extrême, devient l’objet même de
son art en l’absence de toute volonté « significative ». La forme peut être figurative
(pictogramme), évocatrice (idéogramme), ou purement symbolique. Sa configuration
peut être géométrique ou quelconque. La création de formes n’a pour limite que
l’imagination du créateur, on dit que cette variable a une longueur infinie.
57
Gérald WEGER, Op.cit., p44
P a g e | 128
2. La dimension
Un même symbole peut avoir une taille allant du plus petit (seuil de perception
de l’œil) au plus grand (encombrement maximal acceptable pour la carte considérée).
La longueur infinie de la variable dimension est donc toute théorique, elle est bornée par
les deux contraintes ci-dessus énoncées.
La taille n’est pas forcément assujettie à la dimension de l’objet qu’elle représente, mais,
selon l’objectif de la carte, à l’importance que l’on désire attribuer au message. Les
peintres primitifs ont délibérément usé de cet artifice dans leurs tableaux, l’effigie
religieuse ou le suzerain étaient hors de proportion en regard des autres sujets de la toile.
3. L’orientation
C’est la direction du symbole par rapport aux directions de base de la carte, les bords
verticaux et horizontaux du cadre. En l’occurrence, la direction du nord n’est pas une
référence sémiologique mais uniquement géographique.
Dans une image complexe, l’œil ne peut discerner sans erreur que les quatre directions
principales : les deux axes de la carte et deux obliques opposées (pas forcément les
diagonales), il n’est pas raisonnable d’infliger au lecteur de multiples et subtiles
différences d’orientation qu’il devra vérifier en légende. Quatre sera donc la longueur
de cette variable.
4. La couleur
Sensation physiologique résultant de l’ensemble des radiations lumineuses perçu par
l’œil. Bleu outremer, vert émeraude, jaune citron, ocre jaune, etc...
Bien que notre œil soit capable d’apprécier quelques milliers de nuances et que l’artiste
puisse se permettre une infinité de coloris, la palette du cartographe sera réduite à ce que
l’utilisateur est capable de différencier et surtout de mémoriser en fonction du contenu
de le carte. Une vingtaine de couleurs différentes semble être la limite de la variable.
Sans entrer dans l’étude de la couleur (objet d’un autre chapitre) il est nécessaire de
connaître la terminologie de base :
✓ COULEURS FONDAMENTALES (Bleu-Violet, Vert, Rouge- > B, V, R). Ce
sont les 3 lumières colorées à partir desquelles on peut reconstituer, par
association, tous les autres flux colorés et la lumière blanche (synthèse additive).
✓ COULEURS PRIMAIRES (Cyan, Magenta, Jaune Ł C, M, J). Elles sont dites
complémentaires des précédentes (C = B + V, M = B + R, J = R + V). Dans la
pratique ce sont les couleurs des encres d’imprimerie permettant de reconstituer
la plupart des autres couleurs (synthèse soustractive).
5. La valeur
C’est la progression inverse et continue du blanc jusqu’à la saturation complète d’une
couleur.
P a g e | 129
Par exemple : En aquarelle, un bleu outremer peut être employé pur ou graduellement
dilué à l’eau. La variation de tonalité étant continue, la longueur de la variable serait
théoriquement infinie.
Cependant, notre capacité à reconnaître est bien plus limitée que notre aptitude à
apprécier :
- D’une part, la sensibilité différentielle de l’œil à l’énergie lumineuse n’est pas
directement proportionnelle à l’intensité du flux, l’appréciation des dégradés est
plus faible dans les couleurs claires que dans les foncées,
- D’autre part, notre sensibilité chromatique différentielle n’est pas uniforme, non
plus, tout au long du spectre.
Il en résulte qu’en cartographie on estime qu’en fonction des couleurs le nombre de
paliers (longueur de la variable) sera de : 6 du Blanc au Noir, 5 pour les Violets et
Rouges, 4 pour les Bleus et Orangés, 3 pour les Verts, 2 ou 3 pour les Jaunes.
6. La dynamique
Aujourd’hui, la création d’images sur écran cathodique permet de bénéficier d’une
nouvelle variable, l’animation du graphisme.
Elle est caractérisée par les différents modes de changements d’état d’un symbole en un
temps donné :
o LE DÉPLACEMENT d’un objet ponctuel (par exemple, un mobile
parcourant un axe) ou l’extension d’un phénomène linéaire (progression
d’une pollution fluviale) ou zonal (extension d’un incendie).
o LE CLIGNOTEMENT d’un symbole (apparition et disparition alternative
de l’objet).
o LA MUTATION d’un graphisme, remplacement d’un objet par un autre
(au cours d’un clignotement, par exemple), ou modification progressive
de son état (élargissement d’un trait, variation de valeur ou de teinte d’une
zone colorée, en temps réel, en fonction des quantités exprimées).
o Cette variable est différenciée par la VITESSE DU MOUVEMENT. Pour
une image animée la vitesse ne s’étendra pas de zéro à l’infini, les seuils
seront dictés par notre faculté de perception et de mémorisation du
phénomène. Trop lente ou trop rapide l’animation ne sera pas perçue de
façon significative. Cette vitesse devra également être adaptée à la taille,
au contraste et à la durée du phénomène.
o Enfin, on peut estimer à trois la longueur de cette variable, car il serait
illusoire de suivre simultanément un nombre important de graphismes
mobiles et d’interpréter correctement leurs messages, éviter de
transformer la carte en un “dessin animé” !
P a g e | 130
7. La structure
C’est l’organisation spatiale d’éléments unitaires (appelés texture, sans préjuger de la
nature de celle-ci) servant à signifier une zone.
En effet, pour qu’une zone soit caractérisée, sa surface doit être occupée par une
symbolique donnée. Il peut s’agir, soit d’une teinte uniforme (ce qui ne pose
évidemment pas de difficulté d’implantation), soit d’éléments distincts unitaires
(ponctuels ou linéaires) qui devront être agencés d’une certaine manière, les types
d’implantation définiront la structure :
- Géométrique si la périodicité est prévisible, ou aléatoire dans le cas contraire.
- Homogène ou hétérogène si les éléments de la texture ne sont pas tous identiques.
On peut considérer que la longueur de la variable est quatre. Notons que cette variable
n’est pas fondamentale dans la mesure où elle s’applique uniquement à une expression
zonale à l’inverse des autres variables. La structure sera développée dans le paragraphe
sur le mode d’implantation zonal).
A. Présentation sémiologique de la carte en étude.
La démarche sémiologique doit permettre une transmission correcte de l’information et
aboutir à la création d’une image cartographique aisément accessible au lecteur. Elle
repose sur des règles de construction de la symbolique, c’est la sémiologie (étude des
signes et de leur signification), elle s’appuie également sur une utilisation codifiée des
écritures et sur des principes esthétiques généraux.
1. Symbolique et signification58
Toute pratique est signifiante. Chaque élément graphique aura toujours une
signification, soit parce que vous aurez sciemment fait en sorte qu’il soit le support de
votre message, soit par sa seule présence qui imposera au lecteur d’interpréter le signe,
même si aucune signification particulière ne lui a été attribuée par son créateur.
2. Signification et différence59
Pour qu’il y ait un sens, c’est à dire matière à comprendre, il faut que la différence existe.
Je ne m’étendrais pas en ambivalences triviales : le chaud/le froid, le Yin/le Yan,
l’Amour/la Haine, pour aborder les dualités significatives de l’information
géographique. Les descripteurs géométriques et topologiques des objets sont basés sur
la dualité : Point initial et point final d’un segment orienté, définition de l’espace en
domaines droit et gauche, relations dedans/dehors ou dessus/dessous. De même la
symbolique attribuée à ces objets n’aura de valeur que dans la dualité : Traits larges ou
étroits, taille petite ou grande, couleur sombre ou claire, chaude ou froide...
58
Gérald WEGER, Op.cit., p42
59
IBIDEM
P a g e | 131
60
Tara Athan, Quantum GIS Manuel Utilisateur, Version 1.3.0 ’Mimas’, p.1
61
IBIDEM
P a g e | 133
62
Tara Athan, Op.cit., p43
P a g e | 135
Une fois que tous les paramètres et les options sont définis, vous pouvez tester la
connexion en cliquant que le bouton Test de connexion.
III.2.2. Charger une couche PostGIS63
Une fois une ou plusieurs connexions définies, vous pouvez charger des couches
de la base de données PostgreSQL. Bien sûr, cela nécessite d’avoir des données dans
PostgreSQL.
Pour charger une couche PostGIS, suivez ces étapes :
– Si la fenêtre Ajouter une ou plusieurs tables PostGIS n’est pas ouverte, cliquez
sur le bouton Ajouter une couche PostGIS de la barre d’outils.
– Choisissez la connexion dans la liste déroulante et cliquez sur Connecter.
– Trouvez la couche que vous souhaitez ajouter dans la liste des couches
disponibles.
– Sélectionnez-la en cliquant dessus. Vous pouvez sélectionner plusieurs couches
en gardant la touche shift enfoncée quand vous cliquez.
– Cliquez sur le bouton Ajouter pour ajouter la couche à la carte.
63
Tara Athan, Op.cit., p45
P a g e | 136
Vous pouvez utiliser Capturer le Point, Capturer la Ligne ou Capturer le Polygone dans
la barre d’outils pour mettre le curseur de QGIS en mode numérisation. Pour chaque
entité, vous numérisez d’abord la géométrie puis entrez les attributs.
Pour numériser la géométrie, faites un clic gauche sur la zone de la carte pour créer le
premier point de votre nouvelle entité. Pour les lignes ou les polygones, continuer à faire
des clics gauches pour chaque nouveau point que vous souhaitez capturer. Lorsque vou
savez fini d’ajouter des points, faites un clic droit n’importe où sur la carte pour
confirmer que vous avez fini d’entrer la géométrie de cette entité. La fenêtre des attributs
apparaît, ce qui vous permet d’entrer les informations sur la nouvelle entité. Avec l’icône
Déplacer Entités, vous pouvez déplacer des entités existantes.
III.3.3. Supprimer des entités sélectionnées
Si nous voulons supprimer un polygone en entier, nous pouvons le faire en
sélectionnant d’abord le polygone en utilisant l’outil Sélectionner les données. Vous
pouvez sélectionner plusieurs objets pour la suppression. Une fois le ou les objets
sélectionnés, utilisez l’outil Effacer la sélection pour supprimer les entités.
L’outil Couper Entités de la barre d’outils numérisation peut également être
utilisé pour supprimer des entités. Ceci supprime effectivement les entités et les place
également dans un « presse-papier spatial ». Donc nous coupons les entités pour les
supprimer. Nous pouvons ensuite utiliser l’outil Coller Entités pour les récupérer, nous
donnant alors la capacité d’annuler une fois les changements. Couper, copier et coller
marchent sur les entités sélectionnées ce qui signifie que nous pouvons travailler sur
plus d’un objet à la fois.
III.3.4. Sauvegarder les couches éditées
Quand une couche est en mode édition, tous les changements sont stockés en
mémoire par QGIS. Ils ne sont pas sauvegardés immédiatement dans la source de
données ou sur le disque. Lorsque vous désactivez le mode édition (ou quittez QGIS), il
vous est demandé si vous souhaitez sauvegarder les changements ou les annuler. Si les
changements ne peuvent pas être sauvés (par exemple à cause d’un disque plein ou des
valeurs d’attributs dépassant la plage prévue), l’état de la mémoire de QGIS est préservé.
Cela vous permet d’ajuster vos éditions et réessayer.
III.4. SYMBOLOGIE
III.4.1. L’onglet Symbologie
L’onglet Symbologie vous offre un outil complet pour symboliser vos données
vecteur. Vous pouvez utiliser des outils communs à toutes les données vecteur, ainsi que
des outils de symbolisations péciaux qui ont été conçus pour les différents types de
données vecteur. Ainsi, tous les types de vecteur partagent la structure de dialogue
suivante : dans la partie supérieure, vous pouvez définir la classification et le symbole à
utiliser pour les entités et dans la partie inférieure, le Rendu de couche.
P a g e | 138
64
Tara Athan, Op.cit., p261
P a g e | 139
b. Rendu Catégorisé65
Le rendu Catégorisé est utilisé pour rendre les caractéristiques d’une couche, en
utilisant un symbole défini par l’utilisateur dont l’aspect reflète les valeurs discrètes d’un
champ ou d’une expression.
c. Rendu Gradué66
Le Rendu Gradué est utilisé pour afficher toutes les entités de la couche, en faisant
varier la couleur ou la taille de symbole suivant la classe de valeurs à laquelle l’entité
appartient. De la même manière que le rendu catégorisé, le rendu Gradué permet de faire
varier l’angle de rotation et la taille des symboles selon les valeurs des champs spécifiés.
De la même façon que le rendu Catégorisé, il vous permet de choisir :
✓ La valeur (à l’aide de la zone de liste des champs ou de la fonction Définir
l’expression)
✓ Le symbole (en utilisant la fenêtre de Sélection de symbole)
✓ Le format de la légende et la précision des valeurs numériques
✓ La méthode à utiliser pour modifier la couleur ou la taille des symboles
✓ Les couleurs (en utilisant la liste des palettes de couleur), si la méthode
couleur est sélectionnée
✓ La taille (en choisissant une plage de valeurs et les unités)
65
Tara Athan, Op.cit., p262
66
IDEM, p.265
P a g e | 140
CONCLUSION
Après conception et mise en place de la base de données dans la partie précédente,
ici nous avons opéré le choix du Système Géodésique pour la localisation et le
référencement spatiales des données. Et enfin, nous avons conçu un langage
cartographique partant des principes et contraintes sciatiques et artistiques pour une
représentation correcte de l’information géographique.
QGIS fait partie intégrante du système géographique en étude car c’est à partir de cet
outil que les différentes mises à jour et mises en forme seront faites par les
administrateurs.
P a g e | 143
PARTIE IV
Il s’agit dans cette partie, de publier nos données géographiques stockées dans
PostgreSQL/PostGIS aux formats WMS et WMST à partir de GeoServer.
INTRODUCTION
Le serveur cartographique permet aux utilisateurs de partager et modifier des
données géographiques. Cependant, pour garantir l’interopérabilité des données et des
traitements entres solutions SIG, l’OGC a élaboré plusieurs protocoles d’échanges de
données géographiques compatibles avec les protocoles standards (REST, SOAP).
Parmi ces derniers, nous retrouvons le protocole WMS (Web Map Service), ce service
permet à un client d’obtenir une carte créée à la demande par un serveur à l’aide d’une
url normalisée.
Ainsi dans cette partie nous allons grâce à GeoServer mettre en œuvre et
implémenter le service WMS pour la publication de cartes reposant sur les données de
nos tables PostGIS. Enfin l’interface Webmapping qui sera développé dans la partie
suivante se chargera de l’affichage de ses cartes publier via le protocole WMS et
l’interaction avec l’utilisateur.
Dans les paragraphes suivants, nous parlerons des serveurs et services
cartographiques, puis nous nous décrirons ce qu’est GeoServer et nous chuterons sur la
configuration et les différentes étapes nécessaires pour publier nos données.
P a g e | 145
67
Mark de Blois, Serveurs cartographiques web, septembre 2016, p.3
68
IDEM, p.4
69
Mappemonde, La cartographie SIG et en ligne, http://mappemonde-
archive.mgm.fr/num8/internet/int05401.html, Consulté le 02 septembre 2021
P a g e | 146
Les données peuvent être gérées par des logiciels spécifiques, les SGBDR (2), tels
PostgreSQL, MySQL, Oracle, entre autres, qui peuvent être installés directement sur le
serveur contenant le serveur cartographique ou sur un autre serveur, distant. Qu'importe
le lieu, l'important est de pouvoir consulter et éditer des données à distance.
PostgreSQL et son extension spatiale PostGIS est le système de gestion de bases de
données relationnelles le plus abouti dans le domaine du logiciel libre.
I.1.4. Types de serveurs cartographiques web70
1. Logiciels de serveurs Open Source
Les logiciels de serveurs Open Source qui fournissent des services de cartographie web
incluent :
✓ -GeoServer
✓ -Mapnik
✓ -MapServer
✓ -MapGuide Open Source
✓ -World Wind Server
✓ -QGIS Server
✓ -GeoWebCache
70
Mark de Blois, Op.cit., p.4
P a g e | 148
71
Mark de Blois, Op.cit., p.14
P a g e | 149
Service web de carte accessible par une url normalisée. Un serveur WMS doit répondre
à 3 requêtes type72s :
✓ GetCapabilities
✓ GetMap
✓ GetFeatureInfo
1. GetCapabilities
La requête GetCapabilities permet au client d'obtenir sous forme d'un fichier
XML le détail des services fournis par le serveur WMS. Cette information est nécessaire
pour formuler correctement les requêtes destinées à récupérer les données
géographiques. Elle permet de connaître le nom des couches de données, les systèmes
de coordonnées dans lesquels on peut les obtenir, la sémantique disponible.
Ce qui suit est une requête adressée au serveur français geosignal. Vous pouvez
constater que la syntaxe est celle d'une url comportant l'adresse d'un programme
et les paramètres à traiter par le programme.
http://www.geosignal.org/cgi-
bin/wmsmap?version=1.1.1&service=WMS&request=GetCapabilities
Le serveur renvoie le fichier XML suivant (extrait) :
72
ENSG, WEBMAPPING et Cartographie, http://cours-fad-public.ensg.eu/mod/scorm/view.php?id=879,
Consulté le 31sepembre
P a g e | 150
2. GetMap
La requête GetMap permet de récupérer une carte créée dynamiquement par le
serveur WMS. Il est nécessaire de spécifier un certain nombre de paramètres pour
décrire la carte que l'on souhaite obtenir ainsi que le montre la requête suivante :
http://localhost:8080/geoserver/SNEL/wms?service=WMS&version=1.1.0&requ
est=GetMap&layers=SNEL:TRONCON&styles=&bbox=13.432194042542083,-
5.863191142318603,13.502015785625096,-
5.807051572647288&width=768&height=617&srs=EPSG:4326&format=applic
ation/openlayers
Qui permet d’afficher la carte des tronçons du réseau HTA :
3. GetFeatureInfo
La requête GetFeatureInfo permet d'obtenir les informations attributaires portées
par le (ou les) objet(s) localisé(s) là où on a cliqué sur la carte. A noter que cette requête
ne peut aboutir que pour les couches renseignées comme queryable par la requête
GetCapabilities.
P a g e | 151
Service web vectoriel accessible par une url normalisée. Un serveur WFS doit répondre
à 5 types de requêtes :
✓ GetCapabilities
✓ DescribeFeatureType
✓ GetFeature
✓ LockFeature
✓ Transaction
Il existe dans les faits deux types de serveurs WFS :
• Les serveurs basiques qui ne répondent qu'aux trois premières requêtes
• Les serveurs transactionnels (WFS-T) qui les prennent toutes en charge.
P a g e | 152
Les premiers ne permettent au client que la consultation des données tandis que les
seconds autorisent les modifications.
CHAPITRE II : GEOSERVER
I.1.PRESENTATION
I.1.1. Aperçu73
GeoServer est un serveur logiciel open source écrit en Java qui permet aux
utilisateurs de partager et de modifier des données géospatiales. Conçu pour
l'interopérabilité, il publie des données à partir de n'importe quelle source de données
spatiales majeure en utilisant des normes ouvertes.
En tant que projet communautaire, GeoServer est développé, testé et soutenu par un
groupe diversifié d'individus et d'organisations du monde entier.
GeoServer est l'implémentation de référence des normes de service d’entités Web
(WFS) et de service de couverture Web (WCS) de l' Open Geospatial Consortium
(OGC) , ainsi qu'un service de carte Web (WMS) certifié conforme à hautes
performances . GeoServer constitue un composant essentiel du Web géospatial.
I.1.2. Histoire74
GeoServer a été lancé en 2001 par The Open Planning Project (TOPP), un
incubateur technologique à but non lucratif basé à New York. TOPP créait une suite
d'outils pour permettre une démocratie ouverte et pour aider à rendre le gouvernement
plus transparent. Le premier d'entre eux était GeoServer, qui est né de la reconnaissance
qu'une suite d'outils permettant la participation des citoyens au gouvernement et à la
planification urbaine serait grandement améliorée par la capacité de partager des
données spatiales.
Les fondateurs de GeoServer ont imaginé un Web géospatial, analogue au World
Wide Web. Avec le World Wide Web, on peut rechercher et télécharger du texte. Avec
le Web géospatial, on peut rechercher et télécharger des données spatiales. Les
fournisseurs de données seraient en mesure de publier leurs données directement sur ce
site Web, et les utilisateurs pourraient y accéder directement, contrairement aux
méthodes désormais indirectes et lourdes de partage de données qui existent aujourd'hui.
Les personnes impliquées dans GeoServer ont fondé le projet GeoTools , une
boîte à outils Java GIS open source. Grâce à GeoTools, la prise en charge des fichiers
de formes, des bases de données Oracle et bien plus encore a été ajoutée.
À peu près au même moment où GeoServer a été fondé, The OpenGIS
Consortium (maintenant Open Geospatial Consortium ) travaillait sur la norme Web
Feature Service .
73
GeoServer, Manuel d'utilisation de GeoServer 2.20.x,
https://docs.geoserver.org/latest/en/user/introduction/overview.html, consulté le 03 septembre 2021
74
GeoServer, Manuel d'utilisation de GeoServer 2.20.x,
https://docs.geoserver.org/latest/en/user/introduction/history.html, consulté le 03 septembre 2021
P a g e | 154
Il spécifie un protocole pour rendre les données spatiales directement disponibles sur le
web, en utilisant GML (Geographic Markup Language), un format de données
interopérable. Un service de carte Web a également été créé, un protocole pour créer et
afficher des images cartographiques créées à partir de données spatiales.
D'autres projets sont devenus interreliés. Refractions Research a créé PostGIS,
une base de données spatiale gratuite et ouverte, qui a permis à GeoServer de se
connecter à une base de données gratuite. De plus, MetaCarta a créé à l'origine
OpenLayers, un utilitaire de visualisation de cartes open source basé sur un navigateur.
Ensemble, ces outils ont tous amélioré les fonctionnalités de GeoServer.
GeoServer peut désormais lire les données de plus d'une douzaine de sources de
données spatiales et les sortir dans de nombreux formats différents. Maintenant dans sa
deuxième décennie, GeoServer poursuit sa mission de rendre les données spatiales plus
accessibles à tous.
I.1.3. Architecture GeoServer
http://<host>:<port>/geoserver
http:// localhost:8080/geoserver
Page d'accueil
a. Ouverture de session
Connexion
2. Une fois connecté, l'écran de bienvenue change pour afficher les fonctions
d'administration disponibles. Ceux-ci sont principalement affichés dans les
menus sur le côté gauche de la page.
b. Aperçu du calque
La page Aperçu des calques vous permet de visualiser rapidement la sortie des calques
publiés.
1. Cliquez sur le lien Aperçu du calque dans le menu pour accéder à cette page.
P a g e | 157
2. À partir de là, vous pouvez trouver la couche que vous souhaitez prévisualiser
et cliquer sur un lien pour un format de sortie. Cliquez sur
le lien OpenLayers pour une couche donnée et la vue s'affichera.
3. Pour trier une colonne par ordre alphabétique, cliquez sur l'en-tête de colonne.
4. La recherche peut être utilisée pour filtrer le nombre d'éléments affichés. Ceci est
utile pour travailler avec des types de données qui contiennent un grand nombre
d'éléments. Pour rechercher des éléments de type de données, entrez la chaîne de
recherche dans la zone de recherche et cliquez sur Entrée. GeoServer recherchera
le type de données pour les éléments qui correspondent à votre requête et
affichera une vue de liste montrant les résultats de la recherche.
75
Wikipédia, GeoServer, https://fr.wikipedia.org/wiki/GeoServer, consulté le 29 aout 2021
76
Wikipédia, GeoServer, https://fr.wikipedia.org/wiki/GeoServer, consulté le 29 aout 2021
P a g e | 159
II.3. GEONODE
I.3.1. Présentation77
GeoNode est un système de gestion de contenu géospatial, une plateforme de
gestion et de publication de données géospatiales. Il rassemble des projets de logiciels
open source matures et stables sous une interface cohérente et facile à utiliser permettant
aux utilisateurs non spécialisés de partager des données et de créer des cartes
interactives.
Les outils de gestion des données intégrés à GeoNode permettent la création
intégrée de données, de métadonnées et de visualisations cartographiques.
Chaque ensemble de données du système peut être partagé publiquement ou restreint
pour autoriser l'accès à des utilisateurs spécifiques uniquement.
Les fonctionnalités sociales telles que les profils d'utilisateurs et les systèmes de
commentaires et d'évaluation permettent le développement de communautés autour de
chaque plate-forme pour faciliter l'utilisation, la gestion et le contrôle de la qualité des
données contenues dans l'instance GeoNode.
Il est également conçu pour être une plate-forme flexible que les développeurs de
logiciels peuvent étendre, modifier ou intégrer pour répondre aux exigences de leurs
propres applications.
77
OSGeo, GeoNode, https://www.osgeo.org/projects/geonode/, Consulté le 03 septembre 2021
P a g e | 160
Description :
• PostGIS/PostgreSQL pour stocker des données
• GeoServer pour publier des données
• OpenLayers pour visualizer des données
• GeoNetwork pour stocker et chercher dans les metadonnées
I.3.2. Intérêt
GeoNode / Geoserver a été développé par rapport au fait que la façon originale de
partager des données spatiales était dépassée. GeoNode / Geoserver fournit les
avantages suivants :
- Les outils de gestion des données de GeoNode permettent la création intégrée des
données, des métadonnées et visualisations de carte.
P a g e | 161
Passez aux paramètres de connexion utilisés pour se connecter et interagir avec la base
de données.
Paramètre de
La description
connexion
Type de base de données. Valeur interne, laissez cette
dbtype
valeur par défaut.
Espace de noms à associer à la base de données. Ce champ
namespace
est modifié en changeant le nom de l'espace de travail.
P a g e | 164
Paramètre de
La description
connexion
host Nom d'hôte où la base de données existe.
port Numéro de port pour se connecter à l'hôte ci-dessus.
database Nom de la base de données tel qu'il est connu sur l'hôte.
schema Schéma dans la base de données ci-dessus.
user Nom d'utilisateur pour se connecter à la base de données.
passwd Mot de passe associé à l'utilisateur ci-dessus.
Nombre maximal de connexions ouvertes à la base de
max connections
données.
min connections Nombre minimum de connexions regroupées.
Nombre d'enregistrements lus à chaque interaction avec la
fetch size
base de données.
Durée (en secondes) pendant laquelle le pool de connexions
Connection timeout
attendra avant d'expirer.
validate connections Vérifie que la connexion est active avant de l'utiliser.
Evictor run Nombre de secondes entre les exécutions de l'expulseur
periodicity d'objet inactif.
Nombre de secondes pendant lesquelles une connexion doit
Max connection idle
rester inactive avant que l'expulseur ne commence à
time
envisager de la fermer.
Nombre de connexions vérifiées par l'expulseur de
Evictor tests per run
connexion inactive pour chacune de ses exécutions.
Paramètre de
La description
connexion
Exposez les colonnes de clé primaire en tant que valeurs
Expose primary keys
adaptées au filtrage.
Fournir un tableau définissant la façon dont les valeurs des
Primary key metadata
clés primaires sont générées (voir Contrôle de la génération
table
d'ID d'entité dans les bases de données spatiales)
SQL appliqué à la connexion avant utilisation (voir Scripts de
Session startup SQL
démarrage/arrêt de session SQL personnalisée)
P a g e | 165
Paramètre de
La description
connexion
Activer pour définir une nouvelle base de
create database
données à la connexion
create database Définition supplémentaire CREATE DATABASE,
params exemple WITH TEMPLATE=postgis
Option La description
Nom de l'espace de travail devant contenir le magasin. Ce sera
Workspace également le préfixe de tous les noms de calques créés à partir
du magasin.
Nom de la base de données. Cela peut être différent du nom
Data Source Name
connu de PostgreSQL/PostGIS.
Description Description de la base de données/magasin.
Active le magasin. Si cette option est désactivée, aucune
Enabled
donnée de la base de données ne sera servie.
dbtype Type de base de données. Laissez cette valeur par défaut.
jndiReferenceName Chemin JNDI vers la base de données.
schema Schéma de la base de données ci-dessus.
Espace de noms à associer à la base de données. Ce champ est
namespace
modifié en changeant le nom de l'espace de travail.
Avant que cette vue puisse être servie par GeoServer, l'étape suivante est nécessaire pour
créer manuellement l' geometry_columnsentrée :s
- La fonction est capable de sélectionner des attributs à l'intérieur des tableaux json
en spécifiant l'index de l'élément cible dans le chemin json, par exemple.
'/path/to/array/element/0'.
- Lors de l'accès à une propriété JSON, il est implicitement supposé que la même
propriété aura le même type sur toutes les fonctionnalités, sinon une exception
de cast sera levée par la base de données.
- GeoServer effectuera automatiquement une conversion vers le type attendu de
l'évaluation ; le casting est entièrement délégué à la base de données.
- If the property doesn’t exists no errors will be issued, but the features that have
that property will be excluded; hence the property we whish to query is not
mandatory in all features.
III.2. SYLE
III.2.1. Généralités
Les styles sont utilisés pour contrôler l'apparence des données géospatiales. Les styles
pour GeoServer sont écrits dans un certain nombre de formats différents :
- Styled Layer Descriptor (SLD) : Une norme OGC pour le style géospatial.
Disponible par défaut.
- Feuilles de style en cascade (CSS) : Une syntaxe de type CSS. Disponible via
une extension .
- YSLD : un équivalent SLD basé sur YAML pour une création améliorée.
Disponible via l' extension ysld .
- MBStyle : Une syntaxe basée sur JSON pour une meilleure interopérabilité.
Disponible via l' extension mbstyle .
III.2.2. Introduction au SLD78
Les données géospatiales n'ont pas de composante visuelle intrinsèque. Pour voir les
données, elles doivent être stylisées. Le style spécifie la couleur, l'épaisseur et d'autres
attributs visibles utilisés pour rendre les données sur une carte.
Dans GeoServer, le style est réalisé à l'aide d'un langage de balisage appelé Styled Layer
Descriptor, ou SLD en abrégé. SLD est un langage de balisage basé sur XML et est très
puissant, bien qu'un peu complexe. Cette page donne une introduction aux capacités de
SLD et à son fonctionnement dans GeoServer.
a. Types de style
Les données vectorielles que GeoServer peut servir se composent de trois classes de
formes : points, lignes et polygones . Les lignes (formes unidimensionnelles) sont les
plus simples, car elles n'ont que l'avantage du style (également appelé « trait »).
78
GeoServer, Manuel d'utilisation de GeoServer 2.20.x,
https://docs.geoserver.org/latest/en/user/styling/index.html#styling, consulté le 03 septembre 2021
P a g e | 170
CONCLUSION
Après conception et mise en place de la base de données dans la partie précédente,
ici nous avons opéré le choix du Système Géodésique pour la localisation et le
référencement spatiales des données. Et enfin, nous avons conçu un langage
cartographique partant des principes et contraintes sciatiques et artistiques pour une
représentation correcte de l’information géographique.
QGIS fait partie intégrante du système géographique en étude car c’est à partir de cet
outil que les différentes mises à jour et mises en forme seront faites par les
administrateurs.
P a g e | 173
PARTIE IV
DEVELOPPEMENT DE
L’APPLICATION
INTRODUCTION
La réalisation d’une application débute lorsqu’un besoin est exprimé qui justifie sa
création et se termine quand elle est mise hors service. Entre temps, on doit passer par
plusieurs phases permettant de rationaliser les différentes étapes qui interviendront tout
au long du processus de développement.
Les trois phases résument le processus de développement, à savoir :
✓ La phase définition : qui permet de collecter les besoins, puis comment et sous
quelles conditions sera réalisée l’application,
✓ La phase de développement : qui consiste à transformer les données collectées
pendant la phase de définition en langage informatique,
✓ La phase support : qui permet d’effectuer les opérations de correction,
d’amélioration et d’évolution.
Les différentes étapes du processus de développement sont un ensemble de phase appelé
le cycle de vie de développement. L’objectif du cycle de vie à travers les différentes
phases est de réaliser un livrable de qualité en détectant les erreurs au plus tôt durant le
processus de développement. De ce fait, une méthodologie commune sera définie pour
faciliter la communication entre le concepteur et le client : c’est le modèle de
développement.
Le premier modèle de développement qui est apparu en 1966 est un modèle linéaire
(modèle en « V », modèle en « Cascade » ou le modèle « Spirale »). Il suit un cycle de
vie séquentiel et s’appuie sur la documentation pour faire la transition entre les
différentes étapes. Le retour d’expérience et la rigidité du modèle linéaire ont incité les
chercheurs à développer un modèle alternatif, c’est le modèle Agile.
Malgré les spécificités de ces modèles, ils sont composés tous de plusieurs étapes qui
sont échelonnées dans le temps. Le choix d’un modèle cité ci-dessus se fera en fonction
du projet ou bien le chef de projet en collaboration avec le client définira sa propre
méthode en se basant sur les aspects positifs de chaque modèle.
Pour mettre en place l’application Webmapping « Gestion du réseau HTA » j’ai appliqué
les différentes étapes du processus du développement à savoir ; la phase de définition
pour le recueille, l’analyse et l’organisation des besoins des utilisateurs et la phase de
développement pour la transformation des données collectées lors de la phase de
définition en langage informatique.
Le langage graphique de modélisation UML (Unified Modling Language) a été utilisé
pour concevoir les spécifications fonctionnelles. La plateforme Apache a été utilisée
pour le développement du projet.
P a g e | 175
Le SIG n’est pas le cœur du métier de la SNEL SA, c’est une activité parallèle et
spécifique mais très impactant sur la vie de la société. Il mobilise plusieurs salariés de
l’entreprise en plus de leur mission principale.
La société ne dispose pas d’outils informatique pour la conception et la
distribution des données cartographiques du réseau. Tout se fait manuellement en
utilisant des techniques traditionnelles de topographie et de cartographie. En outre les
Système d’information géographique informatisé tel que nous le définissions n’existe
pas encore et l’accès aux plans et aux données spatiales sont limités aux quelques
personnes au sein de la sociétés capable utilisateur de SIG bureau.
I.1.3. Fonctionnement de L’application
Les différents échanges avec les utilisateurs ont permis de comprendre leurs
attentes, de définir les rôles des différents acteurs, de concevoir une méthodologie de
travail. Une application Webmapping sera mise en place pour répondre aux attentes des
utilisateurs.
La figure suivante : fonctionnement de l’application Webmapping ci-après permet
d’avoir une vision fonctionnelle de l’application. L’application est divisée en trois
parties connexion, consultant et administrateur.
P a g e | 177
WEBMAPPING SNEL SA
CONNEXION
Oui (1)
CONSULTATION
Oui (2)
Consultant)
Fin
Légende :
Question Action
I.1.4. Connexion
La partie connexion consiste à gérer les accès à l’application. Tout utilisateur
(Adresse IP) autorisé par les serveurs dispose de droit accès à l’application. Après la
vérification et identification de l’IP, l’application autorisera l’accès. En cas de refus ou
d’erreur de saisie, un message informatif alertera les utilisateurs.
I.1.5. Cartes du réseau HTA
L’application permettra aux Consultants d’afficher la carte pour la consulter en
le zoomant, en se déplaçant et en sélectionnant les entités pour voir les détails ou les
informations attributaires.
Elle comportera les informations suivantes :
✓ La zone affichée,
✓ Le niveau de zoom,
✓ L’échelle graphique,
✓ La légende,
✓ Les couches affichées,
Le consultant peut faire trois actions sur la carte : « Afficher la carte par défaut »,
« Filtrer » et « Rechercher ».
L’affichage des cartes par défaut, c’est l’affichage par défaut lorsque vous chargez la
carte. Le consultant peut activer le filtre, c’est-à-dire activer les couches qui l’intéresse
et désactiver celles qu’il ne désire pas. Et enfin, le consultant peut faire une recherche
sur les données de la carte en renseignant la couche, les champs et la valeur.
I.1.6. Cartes Imprimée
L’application permettra aux Consultants d’imprimer les cartes aux différents
formats. Ainsi les cartes imprimées peuvent servir à des fins diverses au sein de la
société.
I.1.7. Fiche entité
Une fiche entité comportera les informations suivantes :
✓ Identifiant,
✓ Nom ou libellé,
✓ Type,
✓ Autres détails disponibles sur l’entité
I.1.8. Base de données
Une instance sera rajoutée sur la base de données de Postgres afin de stocker les
données saisies dans l’application.
P a g e | 179
Libellés Description
Scénario Nominal
1. L’utilisateur demande l’accès à l’application.
2. L’application autorise l’accès.
3. L’application affiche la page d’accueil.
Libellés Description
Consultant
Acteur Principal
Administrateur
Pour accéder à ce cas d’utilisation, l’utilisateur doit se
Pré condition
connecter et être habilité.
1. L’application affiche la carte zoomer sur la ville de
Matadi
Scénario Nominal
2. L’utilisateur zoom et se déplace sur la zone de son choix
Libellés Description
Consultant
Acteur Principal
Administrateur
Pour accéder à ce cas d’utilisation, le Système doit afficher
Pré condition
la carte.
Libellés Description
Consultant
Acteur Principal
Administrateur
Pour accéder à ce cas d’utilisation, le Système doit afficher
Pré condition
la carte.
1. L’utilisateur clique sur la commande d’impression de
cartes
2. L’'application affiche la boite de dialogue
Scénario Nominal
d’impression
3. . L’utilisateur configure et valide
4. L’application imprime la carte
Résultat attendu Impression des cartes.
P a g e | 190
Libellés Description
Consultant
Acteur Principal
Administrateur
Pour accéder à ce cas d’utilisation, le Système doit afficher
Pré condition
la carte.
Logo En tête
Menu
Présentation
de
l’application
Légende
Map
Map
Présentation
du Projeteur
Pied de la
page
79
Memoire Online, Mise en place d'une application webmapping de géolocalisation des points d'intérêt de la
ville de Ouagadougou, https://www.memoireonline.com/05/13/7195/m_Mise-en-place-dune-application-
webmapping-de-geolocalisation-des-points-dintert-de-la-vill10.html, Consulté le 07 septembre 2021
P a g e | 197
➢ D’accès aux données : Elle consiste en la partie gérant l’accès aux données du
système. Ces données peuvent être propres au système, ou gérées par un autre
système. La couche métier n’a pas à s’adapter à ces deux cas, ils sont
transparents pour elle ; et elle accède aux données de manière uniforme.
P a g e | 198
80
Wikipédia, OpenLayers, https://en.wikipedia.org/wiki/OpenLayers, consulté le 18 Septembre 2021
P a g e | 200
Le CSS a été créé en 1996, soit 5 ans après le HTML. Les sigles
« CSS » sont l’abréviation de « Cascading StyleSheets » ou «
feuilles de styles en cascade » en français.
Le CSS vient résoudre un problème bien différent du HTML : en effet, le HTML sert à
définir les différents éléments d’une page, à leur donner du sens. Le CSS, lui, va servir
à mettre en forme les différents contenus définis par le HTML en leur appliquant des
styles.
II.2.2. Technologie d’hébergement
82
Un hébergeur web est une entreprise qui fournit l'hébergement sur Internet de systèmes
informatiques divers, tel que sites web, stockage d'information, messagerie électronique,
etc. à des personnes, associations, projets ou autres entités qui ne désirent pas le faire
par leurs propres moyens.
81
Giraud, Apprendre à coder, https://www.pierre-giraud.com/html-css-apprendre-coder-cours/definition-
utilisation/, consulté le 20 septembre 2021
82
Wikipédia, Hébergeur Web, https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9bergeur_web, Consulté le 20 septembre
2021
P a g e | 201
Cet hébergement se fait en général au sein d'un parc de serveurs informatiques qui
bénéficie 24 heures sur 24 d'une connexion à Internet de haut débit pour offrir un accès
rapide aux clients ou à tous les internautes selon le type de service rendu
La principale activité de l'hébergeur web consiste à installer ses serveurs, à les sécuriser
(par une alimentation électrique ondulée, secourue par un groupe électrogène, une salle
climatisée équipée de dispositifs anti-incendie), à les tenir à jour en installant les mises
à jour de sécurité pour éviter les attaques malveillantes, à les réparer en cas de panne, à
y installer les technologies logicielles souhaitées par les clients ou qu'il souhaite leur
offrir (comme les langages de programmation internet et les modules supplémentaires
de ces langages).
III.1.2. Présentation
Première zone d’accueil.
Logo Menu
Thème
Figure 103: Première zone d’accueil
Bouton d’accès à la carte
P a g e | 204
III.2.2. Présentation.
1. Présentation globale
Zoom (+ -) Menu
La gestion des couches implique l’activation et la désactivation des couches. Ces couches son regroupe en deux Groupe :
✓ Couches SNEL (Support, Panne, Sectionnaire, Poste HTA, Poste BT, Panne, Tronçon)
✓ Cartes de bases (OSM, Google Hybrid, Google Satellite, Google Map)
P a g e | 208
(M) Menu Mesure (D) Désactiver Mesure (L) Mesure Linéaire (S) Mesure Surfacique
Gestionnaire des couches Gestionnaire des couches Gestionnaire des couches
e e e
Surface à mesurée
P a g e | 209
Les numéros d’ordre des couches dans le gestionnaire des couches ainsi :
(1) Pannes (2) Sectionnaire (3) Supports (4) Poste BT (5) Poste HTA.
P a g e | 210
5. OverView
Figure 110: OverView
OverView
P a g e | 212
Boite de dialogue pour afficher les informations attributaires et les coordonnées Géographiques de l’entités
Cette boite s’affiche quand vous double cliquez sur une entité.
P a g e | 213
Exporter
aux
format
(PNG,
JPG et
PDF)
III.3.1. Présentation
a. Projeteur
a. Projeteur
CONCLUSION
Nous voici à la fin de la dernière partie de ce travail consacrée au développement
de l’application. Dans cette partie nous avons modélisé l’application grâce à l’UML, un
langage de modélisation unifié puis nous l’avons réalisé grâce à HTML/CSS et
JavaScript plus précisément sa bibliothèque OpenLayers. Ainsi, nous avons obtenu le
webmapping, l’objet même de ce projet et dont les fonctionnements ont été présentés.
Ce Webmapping permet aux utilisateurs de consulter les données spatiales de la base de
données SNEL, d’y intégrer des couches des cartes de bases dont OSM, Google Map,
Satellite et Hybride. L’utilisateur peut imprimer la carte, faire de mesures, rechercher
des entités grâce à des critères de recherche spécifique et bien d’autres opérations.
P a g e | 218
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre étude, qui a portée sur « Mise en place d’un SIG avec
interface Webmapping pour la gestion et l’exploitation d’un réseau électrique de
distribution à moyenne tension (HTA) : cas du réseau SNEL de Matadi ».
Cette étude a eu pour objectif de concevoir et de mettre en place un outil SIG WEB pour
une exploitation efficace du réseau de distribution à moyenne tension SNEL de Matadi.
Cependant, l’efficacité d’un SIG est fonction de sa capacité de partage et de traitement
de données. Le SIG est un outil d’aide à la prise des décisions pour un développement
harmonieux d’une agglomération ou d’une entreprise d’exploitations de ressources
naturelles ou énergétiques. Le SIG participative vient renforcer cette philosophie en
proposant des technologies élargissant la communauté de décideurs et des participants
à la gestion de l’agglomération ou de toute autre ressource exploitée. C’est dans cet
ordre d’idées que nous avons associé le SIG et le WEB pour mettre en place un
WEBMAPPING, une interface web pour exploitation de données spatiales du réseau de
distribution SNEL à moyenne tension de la ville de Matadi. La particularité de cet outil
est que pour son exploitation l’utilisateur n’a besoin ni d’une application SIG classique
(QGIS, ARCGIS, GLOBAL MAPPER, ...) ni d’une connaissance approfondie dans le
domaine du SIG. Un navigateur web suffit pour utiliser cette technologie et son interface
est conçu avec une grande simplicité pour permettre à tout le monde de l’exploiter
correctement. A la disposition de la SNEL, cette technologie permet aux exploitant de
connaitre le réseau, son environnement et de contrôler son extension.
Ainsi, le webmapping obtenu et dont la description et les captures d’écrans présentées,
constitue le résultat de notre étude. Pour de raison d’essai, Il est encore accessible dans
notre réseau local via l’adresse http://[serveur]/snel/index.php .
Plusieurs étapes ont été parcourues pour sa réalisation. Il s’agit des études préalables, la
conception et mise en place de la base de données géographiques, la définition des
éléments de la géodésie et du langage cartographique, la publication de services
cartographiques web et enfin le développement de l’application.
Nous avons commencé par une analyse minutieuse de la structure à numériser et de son
environnement. Une analyse qui a abouti à une étude conceptuelle et un schéma
conceptuel des données. De ce modèle conceptuel nous somment passés en un modèle
logique puis physique des données. Après la réalisation de la base de données sous
Postgres/PostGIS, nous avons implémenté les données dans cette base grâce à l’interface
QGIS. La publication des données géographiques comme services web a été faite grâce
à GeoServer. Et enfin nous avons créé l’application web grâce aux langages de
programmation HTML, CSS et JavaScript en OpenLayers en particulier pour
l’exploitation de ces services cartographiques web par des utilisateurs finaux.
P a g e | 219
En effet, ce travail étant une œuvre humaine, n'est pas un modèle unique et parfait, c'est
pourquoi nous restons ouverts à toutes les critiques et nous sommes prêts à recevoir
toutes les suggestions et remarques tendant à améliorer davantage cette étude.
P a g e | 220
BIBLIOTHEQUE
A. OUVRAGES
1. ATHAN Tara, Quantum GIS Manuel Utilisateur, Version 1.3.0 Mimas ;
2. BOUKLI Cherifa et RABAH Amina., Systèmes d’information géographique
cours et travaux pratiques, Université Aboubakr Belkaïd– Tlemcen – Faculté de
technologie Département d’Hydraulique 2020 ;
3. FRITSCH Emmanuel, Introduction au fonctionnement du web, Ecole Nationale
de Sciences Géographiques, Département de Cartographie et d’Analyse Spatiale,
2007 ;
4. GRIBAUMONT Chantal, Administrez vos bases de données avec MySQL,
Openclassroom, 2012 ;
5. JACOB Patrick, Distribution de l'Energie, Académie d’Aix-Marseille Avril
2014 ;
6. LILIEN Jean-Louis, Transport et Distribution de l'Energie Electrique Le réseau,
Université de Liège 2010 ;
7. MILLES S. et LAFOGUN J., Topographie et topométrie Tome 1, éd 1999 ;
8. Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, Administration de
PostgreSQL/Post GIS, Septembre 2019 ;
9. PARDANAUD Johann et MARCK Sébastien, Dynamisez vos sites web avec
Javascript ! Openclassroom, 2012 ;
10. PARENT Christine et SPACCAPIETRA Stefano, MADS, modèle conceptuel
spatio-temporel, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne ;
11. PAUTHONNIER Alexandre, SIG et WEBMAPING, Ecole Nationale de
Sciences Géographiques Département De Cartographie ET D'Analyse de
L'Information Géographique, 2010 ;
12. SCHNEUWLY Dominique et CALOZ Regis, Modélisation conceptuelle des
données, Geographic Information Technology Training Alliance (GITTA) 2013
;
13. SILLARD Patrick, Les Projections Et Référentiels Cartographiques, Septembre
2000 ;
14. WEGER Gérald, CARTOGRAPHIE volume1, IGN, MARS 1999 ;
C. MEMOIRE
1. BHOYRUB Rajnish, « Méthode d’analyse et conception d’une application Web
», Mémoire, CLICHY, CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET
METIERS, 2015
D. SITES WEB
1. www.caid.cd
2. www.docs.geoserver.org/latest/en/user/introduction/overview.html
3. www.geodesie.ign.fr/index.php?page=srt
4. www.mappemondearchive.mgm.fr/num8/internet/int05401.html
5. www.memoireonline.com/
6. www.osgeo.org/projects/geonode
7. www.wikipedia.org