Rapport T.KAMIL (1516932)

ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE MARITIME DE DEVELOPPEMENT RURAL ET DES EAUX ET FORETS

DIRECTION REGIONALE DE L’AGRICULTURE DE GUELMIM-OUED NOUN
DIRECTION PROVINCIALE DE L’AGRICULTURE GUELMIM
EXAMEN D’APTITUDE PROFESSIONNELLE

POUR L’ACCES AU GRADE DE TECHNICIEN 2ème GRADE
SESSION DU 10 OCTOBRE 2021
METHODE DE CALCUL D’UN PROJET D’AMENAGEMENT

EN IRRIGATION LOCALISEE
REALISE PAR : TOUFIK KAMIL

OPTION : GENEIE RURAL
METHODE DE CALCUL D’UN PROJET D’AMENAGEMENT EN IRRIGATION LOCALISEE
2
EAP-ACCES AU GRADE DE TECHNICIEN 2ème GRADE-SESSION DU 10 OCTOBRE 2021.
Projet d’irrigation localisée, réalisé au profit de la Société Portes du Sahara.

CR Tiliouine Cercle de Laksabi-Tagoust Province de Guelmim.
3
TABLE DES MATIERES
I- INTRODUCTION .............................................................................................................. 5
II- DONNEES DE BASE ...................................................................................................... 6

1. Superficie totale objet du projet : ................................................................................................................... 6
2. Superficie nette à irriguer : ............................................................................................................................ 6
3. Cultures et densités :....................................................................................................................................... 6
4. Texture et perméabilité du sol : ...................................................................................................................... 6
5. Topographie du terrain : ................................................................................................................................ 7
6. Ressource en eau :........................................................................................................................................... 7
7. Besoins bruts en eau d’irrigation pour les cultures prévus :.......................................................................... 8
III- CALCULS HYDRAULIQUES ........................................................................................ 9

1. Choix des distributeurs et des écartements : .................................................................................................. 9
2. Pluviométrie fictive apportée (Pf) : ................................................................................................................ 9
3. Durée d’irrigation par poste d’irrigation par jour (T) : ................................................................................ 9
4. Postes d’irrigation : ........................................................................................................................................ 9
5. Dimensionnement des rampes, porte rampes, antennes secondaires, têtes d’unités et conduites
principales : .......................................................................................................................................................... 10
6. Dimensionnement de la station de tête : ....................................................................................................... 16
7. Dimensionnement du groupe motopompe : ................................................................................................. 18
8. Dimensionnement du bassin de stockage de l’eau : ...................................................................................... 19
VI- CONCLUSION .............................................................................................................. 21
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I- INTRODUCTION
Ce rapport est réalisé dans le cadre d’inscription aux examens d’aptitude

professionnelle, pour l’accès au grade de technicien 2ème Grade, session du
10 Octobre 2021. Ledit rapport porte sur le sujet de calcul d’un projet
d’aménagement en irrigation localisée. Il a été élaboré sous forme d’un
guide technique, pour la conception d’un tel projet.
Le présent travail est composé des chapitres suivants :
 Introduction ;
 Données de base ;
 Calculs hydrauliques ;
 Conclusion.
5
II- DONNEES DE BASE
1. Superficie totale objet du projet :
Elle correspond à une fraction ou à la totalité de la superficie objet du titre

foncier, réquisition, moulkia ou autres. Cette donnée est nécessaire pour
justifier une conformité avec les pièces administratives relatives au lien
juridique avec le fond foncier support de l’investissement et l’autorisation ou
la concession relative à l’utilisation du domaine publique hydraulique.
2. Superficie nette à irriguer :
C’est-à-dire celle couverte par le matériel de distribution de l’eau d’irrigation

et elle correspond à la superficie totale objet du projet moins la superficie à
exclure (emplacement du bassin, station de tête, piste d’exploitation,
passages, constructions ou autres). La superficie nette sert de base au calcul
du nombre de distributeurs et du débit par unité d’irrigation.
3. Cultures et densités :
L’exploitation à irriguer peut contenir des cultures différentes ou les mêmes

cultures à des densités différentes et à des âges différents. Ces données
permettront d’une part, le calcul des besoins en eau d’irrigation par type de
culture et d’autre part, le choix des distributeurs appropriés et l’espacement
entre les distributeurs pour dégager finalement les durées d’irrigation
requises, le nombre de distributeurs et les débits.
4. Texture et perméabilité du sol :
la donnée relative à la texture du sol est nécessaire au choix des distributeurs

appropriés et des espacements entre les distributeurs. Un tel choix conduira
6
au calcul de la pluviométrie fictive apportée qui devrait être obligatoirement

inférieure à la perméabilité du sol.
5. Topographie du terrain :
La configuration de l’exploitation à irriguer reportée sur un plan est

nécessaire pour permettre un tracé correct du réseau d’irrigation et un métré
précis. D’autre part, les courbes de niveaux « Z » (altimétrie) sont requises
pour pouvoir dégager les pentes dans les sens des rampes et des porte
rampes ainsi que les dénivelées sur les tronçons des conduites principales et
des antennes secondaires.
Etant donné que l’irrigation localisée est un système d’irrigation à basse

pression, les pentes qui sont supérieures à 0.5 % (ascendantes ou
descendantes) ne sont pas négligées.
6. Ressource en eau :
L’eau peut provenir soit d’un réseau d’irrigation collectif ou d’un puits,
forage, cours d’eau, canal ou autres. Elle est caractérisée par :
* le débit et la pression minimums disponibles ;
* le volume d’eau minimum disponible pour la saison ;
* le volume d’eau journalier minimum disponible ;
* le temps d’utilisation minimum pour le débit minimum disponible ;
* la qualité de l’eau.
Comme l’irrigation localisée crée une faible réserve d’eau dans la zone
racinaire, elle nécessite des courts tours d’arrosage et de faibles volumes
d’eau d’irrigation. Les tours d’arrosage, pour les cultures arboricoles,
peuvent varier d’une fréquence journalière dans les sols sableux à trois
jours dans les sols argileux. Cette situation rend, impératif, la construction
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d’un bassin pour le stockage des eaux léguées par le réseau d’irrigation
collectif à tour d’eau.
7. Besoins bruts en eau d’irrigation pour les cultures prévus :
Une fréquence d’irrigation journalière est considérée en irrigation localisée

et par conséquent les besoins bruts en eau d’irrigation à considérer doivent
représenter la moyenne journalière de la période de pointe pour une
plantation adulte.
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III- CALCULS HYDRAULIQUES
1. Choix des distributeurs et des écartements :
* type du distributeur ;
* débit moyen mesuré du distributeur ;
* écartement entre les distributeurs ;
* nombre de rampes par ligne de culture ;
* pression de service du distributeur ;
* loi débit-pression.
2. Pluviométrie fictive apportée (Pf) :
Pf = qg/Sg
qg : débit du goutteur (l/h) ;

Sg : superficie par goutteur (m2).
3. Durée d’irrigation par poste d’irrigation par jour (T) :
T =Bb/Pf
Bb : besoin brut journalier en eau d’irrigation pour la culture considérée (mm/j) ;

Pf : pluviométrie fictive apportée (mm/h).
4. Postes d’irrigation :
Chaque poste d’irrigation est constitué d’une ou plusieurs unités

d’irrigation qui sont mises en eau simultanément. Les unités du même
poste sont plantées par la même culture, à la même densité de plantation
9
et au même âge pour permettre une même durée d’irrigation et avoir la

possibilité d’administrer les mêmes quantités d’engrais. Chaque poste
d’irrigation est caractérisé par une superficie, un nombre de distributeurs
et un débit provenant de la somme des superficies, des nombres de
distributeurs et des débits des unités d’irrigation.
Les sommes des superficies et des distributeurs des postes donnent la

superficie nette et le nombre de distributeurs totaux de l’exploitation à
irriguer.
5. Dimensionnement des rampes, porte rampes, antennes secondaires, têtes

d’unités et conduites principales :
Les diamètres des rampes, porte rampes, antennes secondaires et conduites

d’amenée de l’eau aux unités d’irrigation doivent être tel que :
 * La variation maximale du débit entre le distributeur le plus favorisé
et celui le plus défavorisé soit inférieure à 10 % ;
 * La vitesse d’écoulement de l’eau dans les conduites soit inférieure à 1
m/s dans les rampes (petit diamètre) et 1.5 m/s dans les porte rampes,
les antennes secondaires et les conduites d’amenée (jusqu’à 2 m/s dans
les conduites de diamètre externe supérieur ou égal à 200 mm).
En utilisant l’équation caractéristique des distributeurs, on aura :
q / q = x . P / P
D’où :
P = 0,1 . P / x
La variation maximale de la pression, ne doit pas dépasser P, tout en

respectant aussi, les vitesses d’écoulement de l’eau admissibles dans les
conduites.
Cette variation sera due à la perte de charge et à la dénivelée du terrain.
Les pertes de charges linéaires sont données par l’équation suivante (PE et
PVC) :
Yl = 0,478 .  (Qi1,75 . Di-4,75 . Li)i = 0 à n

Yl : pertes de charges linéaires totales (mCE) ;
10
Qi : débit du tronçon i (l/h) ;
Di : diamètre du tronçon i (mm) ;
Li : longueur du tronçon i (m) ;
n : nombre de tronçons de conduites.
On considère que les pertes de charges singulières (Ys) représentent 10 % des

pertes de charge linéaires (Yl).
Le calcul de la variation admissible de la pression passe par la détermination

des emplacements du distributeur le plus favorisé et celui le plus défavorisé.
Pour les rampes et les porte rampes (service en route), on distingue les deux
cas suivants :
* terrain en pente nulle ou ascendante : le premier distributeur est le plus

favorisé ; le plus défavorisé se trouve à la fin. Dans ce cas on calcule la
dénivelée du terrain en mètres sur la longueur totale et on l’ajoute aux
pertes de charges totales. L’équation des pertes de charges totales sur la
totalité de la longueur de la conduite en service en route (PVC et PE)
lorsque le nombre de sorties est supérieur à 10 est comme suit :
Y = 1,1 . 0,478 . Q1,75 . D-4,75 . L / 2.75
Y : pertes de charges linéaires et singulières (mCE) ;
Q : débit à l’entrée de la conduite (l/h) ;
D : diamètre de la conduite (mm) ;
L : longueur totale de la conduite (m) ;
* terrain en pente descendante : selon l’intensité de la pente, le

distributeur le plus favorisé se situe soit :
• au départ de la conduite et dans ce cas le distributeur le plus

défavorisé se trouve à une distance « x » après le premier distributeur
et avant le dernier ;
11
• à la fin de la conduite et dans ce cas le distributeur le plus défavorisé

se trouve soit au départ de la conduite ou à une distance « x » avant le
dernier distributeur ;
L’équation suivante permet le calcul de la distance à laquelle la pression

effective est minimale en cas de pente favorable (service en route) :
x = L [ 1- [I L ] 1/1.75]
2.75 Y
Y : pertes de charge totale (mCe) ;
I : pente (%) ;
L : longueur (m).
Les longueurs des deux tronçons d’une conduite télescopique en service en

route sont données par l’équation suivante :
L1 =L- [ 1 [ Y * 2.75 – D1-4.75 L2.75 ] ] 1/2.75
D2-4.75 – D1-4.75 0.478 * q 1.75
D1 et D2 : diamètre des conduites (mm) avec D1 > D2 ;

Y : perte de charge totale (mCE) ;
L : longueur totale de la rampe (m) ;
L1 : longueur du tronçon de diamètre D1 compté à partir de l’origine

de la conduite (m) ;
q : débit par mètre linéaire (l/h).
Pour les antennes secondaires et les conduites principales (service d’extrémité),

quelque soit le sens de la pente, on calcule la dénivelée en mètres entre
l’extrémité amont et l’extrémité avale du tronçon considéré et on l’ajoute ou on
la retranche des pertes de charges totales.
Les pertes de charges totales d’un tronçon de conduite principale ou d’antenne

secondaire (PVC et PE) sont :
Y = 1,1 . 0,478 . Q1,75 . D-4,75 . L
12
Y : pertes de charges linéaires et singulières (mCE) ;
Q : débit du tronçon (l/h) ;
D : diamètre du tronçon (mm) ;
L : longueur du tronçon (m) ;
La vitesse d’écoulement (V) en mètres par seconde est donnée par l’équation
suivante :
V=Q/S
S =  . D2 / 4
Q : débit (m3/s);
S : section de la conduite (m2) ;
D : diamètre de la conduite (m).
Pour les rampes, on détermine pour chaque unité d’irrigation :
* la longueur de la rampe ;
* le débit à l’entrée de la rampe ;
* la pente en pourcentage ;
* le diamètre interne et externe de la conduite ;
* la longueur à laquelle la pression effective est minimale ;
* la longueur à laquelle la pression effective est maximale ;
* la variation de la pression entre le distributeur le plus favorisé et celui le

plus défavorisé. Dans certains cas de pente favorable, l’origine de la
conduite n’est ni le plus favorable, ni le plus défavorable et par conséquent
il faut indiquer la pression en plus et en moins par rapport à l’origine.
Pour les portes rampes, on détermine pour chaque unité d’irrigation :
* la longueur de la porte rampes ;
* le débit à l’entrée de la porte rampes ;
13
* la pente en pourcentage ;
* les différentes longueurs par type de diamètre commercial (interne et

externe) de la conduite ;
* la longueur à laquelle la pression effective est minimale ;
* la longueur à laquelle la pression effective est maximale ;
* la variation de la pression entre la rampe la plus favorisée et celle la plus

défavorisée. Dans certains cas de pente favorable, l’origine de la conduite
n’est ni le plus favorable, ni le plus défavorable et par conséquent il faut
indiquer la pression en plus et en moins par rapport à l’origine.
Les unités d’irrigation disposant d’une antenne secondaire (c'est-à-dire, la

première rampe n’est pas située à proximité de la vanne en tête d’unité), on
détermine :
* la longueur de l'antenne secondaire ;
* le débit de l'antenne ;
* le diamètre de l'antenne ;
* la dénivelée en mètres ;
* les pertes de charges totales ;
* la variation de pression entre l’extrémité amont et l’extrémité avale.
Lorsqu’on dispose des éléments précités, on aura la possibilité de savoir pour

toute l’unité (à l’aval de la vanne en tête de l’unité) :
* la pression requise à l’aval immédiat de la vanne ;
* la pression effective minimale ;
* la pression effective maximale ;
* la variation maximale de la pression.
14
Ensuite, on propose pour chaque unité d’irrigation le type et le diamètre de la

vanne. Le choix est fait en fonction de la perte de charge engendrée par la
vanne suite au débit à faire transiter. Cette perte de charge ne doit pas
dépasser 1 mCE en général et 2 mCE dans certains cas particuliers. Les vannes
en têtes d’unités sont en général, des vannes régulatrices de pression surtout
lorsque les distributeurs sont de type courants (non autorégulant) sur lesquelles
sont montés des pilotes. Ces vannes permettent de maintenir la pression
constante à leur avale tant que la pression amont est supérieure à une pression
égale à la somme de la pression requise à l’avale et la perte de charge propre
de la vanne. Dans ce cas, il faut prévoir des vannettes à trois voies, des tés
sélectifs, quelquefois des shastomits et des accessoires de raccordement pour
le tubing. Si la commande des vannes est électrique, on prévoit des solénoïdes.
 Les vannes en têtes des unités doivent être équipées en purges d’air et
manomètres.
 Les diamètres des conduites principales sont tels que la vitesse
maximale d’écoulement de l’eau dans les conduites soit inférieure à 1.5
m/s (jusqu’à 2 m/s dans les conduites de diamètre externe supérieur ou
égal à 200 mm) pour tous les tronçons constituant le réseau
d’irrigation.
Lorsque ces calculs sont achevés, on détermine la pression requise en tête du

réseau (à l’aval immédiat de la station de tête). Pour ceci, on détermine pour
chaque poste d’irrigation, les différents tronçons mis en eau, leurs longueurs,
les débits effectifs véhiculés, leurs diamètres, les pertes de charges
correspondantes, les dénivelées, les pressions calculées aux amonts de chaque
tronçon en fonction des pressions requises à leurs avals. Ces pressions avales
parviennent des pressions requises aux avales immédiats des vannes
constituant chaque poste auxquelles on ajoute les pertes de charges propres
des vannes.
On aura, pour chaque poste d’irrigation, une pression requise à l’aval immédiat
de la station de tête. On considère celle la plus élevée lors du calcul de la
hauteur manométrique totale de la pompe à proposer.
15
Ensuite, si la station de tête est équipée d’un régulateur de pression, on

recalcule, pour la pression réglée à l’aval immédiat de la station de tête, les
pressions effectives aux amonts et aux avals immédiats des vannes, aux
distributeurs les plus favorisés et les plus défavorisés de chaque unité
d’irrigation. Ce dernier calcul permet de prouver que la variation totale de
pression au niveau de tous les distributeurs alimentés par une même station de
tête ne dépasse pas la variation admissible de pression donnée au départ
comme condition primordiale pour une uniformité d’arrosage supérieure ou
égale à 90 %.
6. Dimensionnement de la station de tête :
On prévoit :
* La filtration des éléments grossiers à l’aide des filtres à sable
lorsque les eaux proviennent d’un bassin ou d’un cours d’eau (eau
superficielle). Un filtre à sable est choisi de manière à ne pas
produire une perte de charge à propre de plus de 2 mCE au débit de
fonctionnement. La perte de charge maximale admise avant son
lavage est de 5 mCE. La perte de charge est indiquée par deux
manomètres situés à l’amont et à l’aval des filtres à sable. Une
ventouse double effet doit être placée au niveau du point haut de la
batterie des filtres.
* La filtration des éléments fins à l’aide des filtres à disques ou à

tamis. La finesse de filtration dépend du distributeur prévu par le
projet. Seuls les filtres à disques ou à tamis sont suffisants lorsque
les eaux proviennent d’un puits ou d’un forage (eau souterraines).
Quand les eaux souterraines contiennent du sable on utilise aussi des
hydro cyclones. Un filtre à disques ou à tamis est choisi de manière à
ne pas produire une perte de charge à propre de plus de 2 mCE au
débit de fonctionnement. La perte de charge maximale admise avant
son lavage est de 5 mCE. La perte de charge est indiquée par deux
16
manomètres situés à l’amont et à l’aval des filtres à disques ou à

tamis. Une ventouse double effet doit être placée au niveau du point
haut de la batterie des filtres.
* L’injection des engrais par l’un des appareillages suivants :
• « VENTURI » et dans ce cas il faut prévoir une perte de charge

singulière d’environ 10 mCE qu’il faut produire entre l’amont et
l’aval à l’aide d’une vanne pour permettre l’injection des engrais.
La perte de charge est indiquée par deux manomètres situés à
l’amont et à l’aval du « VENTURI ».
• « KIT d’injection » fonctionnant à l’aide d’un petit groupe moto

pompe propre au KIT et dans ce cas il ne faut prévoir de perte de
charge pour le KIT.
* Une ou plusieurs citernes pour le mélange des engrais.
* La soupape de décharge pour éviter les surpressions.
* Un compteur pour la vérification régulière du débit et par suite la

détection d’un éventuel limonage des distributeurs.
* Un clapet anti-retour pour éviter le retour de l’eau à la source.
* Un régulateur de pression lorsqu’on souhaite une pression constante à

l’aval immédiat de la station de tête.
* Un tableau de commande hydraulique ou électrique lorsque les têtes

d’unités sont équipées de vannes hydrauliques qui peuvent être
commandés à distance à l’aide du tubing ou du câble électrique. Dans ce
cas, il faut prévoir des vannettes à trois voies et des accessoires de
raccordement pour le tubing lorsque la commande est hydraulique et les
accessoires nécessaires à la commande électrique quand c’est le cas.
Selon l’appareillage prévu au niveau de la station de tête, on calcule la perte

de charge maximale qu’on peut enregistrer au niveau de la station de tête
17
(filtres colmatés, injection des engrais, …). Ainsi, On aura la pression requise
à l’amont immédiat de la station de tête.
7. Dimensionnement du groupe motopompe :
Etant donné que la pression requise à l’amont immédiat de la station de

tête est connue, alors, en ajoutant à cette pression la hauteur maximale
d’aspiration et les pertes de charges maximales au niveau du circuit
d’aspiration, on obtient la hauteur manométrique totale (HMT).
Le débit du groupe motopompe n’est que le débit maximal des postes

d’irrigation.
Lorsqu’il s’agit d’une pompe à axe horizontal placé à une côte plus haute
que le niveau minimum d’eau, on calcule NPSHd (charge nette disponible à
l’aspiration) qui doit être au moins égale au NPSHr (charge nette requise à
l’aspiration). Cette dernière est donnée par le fabricant. NPSHd est
donnée par la formule suivante :
NPSHd = 10 – Ha - Ya
Ha : hauteur maximale d’aspiration (m);
Ya : pertes de charges maximales au niveau du circuit d’aspiration (mCE).
On choisit une pompe de telle sorte que le point de fonctionnement

(Q;HMT) ne soit pas inférieur à 5 % du rendement optimal de la pompe.
La puissance absorbée par la pompe (Pa) est donnée par le fabricant ou

elle est calculée par la formule suivante :
Pa = 10 . Q . HMT / ρ
18
Q : débit de la pompe (m3/s);
HMT : hauteur manométrique totale de la pompe (mCE);
ρ : rendement de la pompe.
Le moteur à proposer doit être celui qui fournit une puissance au moins
égale à la puissance absorbée par la pompe divisée par le rendement du
moteur.
Si la vitesse de rotation de la pompe est supérieure à celle du moteur, il

faut prévoir un système d’accouplement élastique où le diamètre de la
poulie de la pompe est inférieur au diamètre de la poulie du moteur. Dans
ce cas, le moteur à proposer doit fournir une puissance au moins égale à
la puissance absorbée par la pompe divisée par le rendement du moteur et
multipliée par 1,20.
8. Dimensionnement du bassin de stockage de l’eau :
Le volume utile du bassin correspond au besoin journalier pendant le

mois de pointe multiplié par le nombre de jours d’autonomie d’irrigation.
L’étanchéité des parois internes des bassins à usage agricole est assurée
par la géomembrane généralement en PEHD et parfois aussi du
géotextile comme lit de pose. Ce type de revêtement requiert des
bassins à section trapézoïdale et leurs volumes se calculent par la
formule du volume d’un tronc de pyramide :
V = (H/3) . [(a.b) + (c.d) + √(a.b.c.d)]
H : hauteur totale du bassin (m);
a et b : longueur et largeur de la gueule du bassin (m) ;
c et d : longueur et largeur du radier du bassin (m) ;
19
Le bassin proposé doit avoir un volume supérieur ou égal au volume requis.
La quantité de géomembrane estimée correspond à la superficie interne des

parois du bassin, plus une surface d’ancrage égale à 1,5 m multipliée par le
périmètre en gueule du bassin, plus 9 m2 (1,5x1,5x4) pour les quatre coins,
plus une majoration d’environ 10 % sur le total calculé et qui correspond aux
chevauchements, plis et chutes.
20
VI- CONCLUSION
L’irrigation localisée est un mode d’irrigation, qui constitue à appliquer l’eau

à faible débit et à intervalles fréquents au voisinage des plantes au moyen
d’un réseau dense de conduites, pour l’amenée et la distribution d’eau. L’eau
ainsi distribuée, peut servir de support pour l’application des éléments
fertilisants ou de traitement.
Cette façon d’apporter l’eau confère à l’irrigation localisée plusieurs

avantages par rapport aux autres modes d’irrigation ; il s’agit notamment
de :
 l'économie d’eau de 20 à 50% par rapport aux autres modes

d’irrigation ;
 l’amélioration des rendements de 50 à 100% et de la qualité des
productions agricoles ;
 la protection de l’environnement par la réduction des pertes d’eaux et
de fertilisants.
Ces avantages ne peuvent néanmoins être concrétisés que si les conditions

suivantes sont réunies :
 Une conception des projets adaptée aux caractéristiques particulières

des exploitations agricoles : configuration des parcelles, nature des
sols, qualité de l’eau, disponibilité en eau, type de cultures pratiquées
et conditions climatiques ;
 Un choix approprié du matériel d’irrigation tant au niveau de son
dimensionnement qu’au niveau de ses performances techniques et
hydrauliques.
21

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EXAMEN D’APTITUDE PROFESSIONNELLE

METHODE DE CALCUL D’UN PROJET D’AMENAGEMENT

REALISE PAR : TOUFIK KAMIL

Projet d’irrigation localisée, réalisé au profit de la Société Portes du Sahara.

TABLE DES MATIERES

II- DONNEES DE BASE ...................................................................................................... 6

III- CALCULS HYDRAULIQUES ........................................................................................ 9

VI- CONCLUSION .............................................................................................................. 21

Ce rapport est réalisé dans le cadre d’inscription aux examens d’aptitude

Le présent travail est composé des chapitres suivants :

II- DONNEES DE BASE

1. Superficie totale objet du projet :

Elle correspond à une fraction ou à la totalité de la superficie objet du titre

2. Superficie nette à irriguer :

C’est-à-dire celle couverte par le matériel de distribution de l’eau d’irrigation

L’exploitation à irriguer peut contenir des cultures différentes ou les mêmes

4. Texture et perméabilité du sol :

la donnée relative à la texture du sol est nécessaire au choix des distributeurs

au calcul de la pluviométrie fictive apportée qui devrait être obligatoirement

La configuration de l’exploitation à irriguer reportée sur un plan est

Etant donné que l’irrigation localisée est un système d’irrigation à basse

* le débit et la pression minimums disponibles ;

* le volume d’eau minimum disponible pour la saison ;

* le volume d’eau journalier minimum disponible ;

* le temps d’utilisation minimum pour le débit minimum disponible ;

7. Besoins bruts en eau d’irrigation pour les cultures prévus :

Une fréquence d’irrigation journalière est considérée en irrigation localisée

III- CALCULS HYDRAULIQUES

1. Choix des distributeurs et des écartements :

* débit moyen mesuré du distributeur ;

* écartement entre les distributeurs ;

* nombre de rampes par ligne de culture ;

* pression de service du distributeur ;

2. Pluviométrie fictive apportée (Pf) :

qg : débit du goutteur (l/h) ;

3. Durée d’irrigation par poste d’irrigation par jour (T) :

Bb : besoin brut journalier en eau d’irrigation pour la culture considérée (mm/j) ;

Chaque poste d’irrigation est constitué d’une ou plusieurs unités

et au même âge pour permettre une même durée d’irrigation et avoir la

Les sommes des superficies et des distributeurs des postes donnent la

5. Dimensionnement des rampes, porte rampes, antennes secondaires, têtes

Les diamètres des rampes, porte rampes, antennes secondaires et conduites

En utilisant l’équation caractéristique des distributeurs, on aura :

La variation maximale de la pression, ne doit pas dépasser P, tout en

Cette variation sera due à la perte de charge et à la dénivelée du terrain.

Yl = 0,478 .  (Qi1,75 . Di-4,75 . Li)i = 0 à n

Qi : débit du tronçon i (l/h) ;

Di : diamètre du tronçon i (mm) ;

Li : longueur du tronçon i (m) ;

n : nombre de tronçons de conduites.

On considère que les pertes de charges singulières (Ys) représentent 10 % des

Le calcul de la variation admissible de la pression passe par la détermination

* terrain en pente nulle ou ascendante : le premier distributeur est le plus

Y = 1,1 . 0,478 . Q1,75 . D-4,75 . L / 2.75

Y : pertes de charges linéaires et singulières (mCE) ;

Q : débit à l’entrée de la conduite (l/h) ;

D : diamètre de la conduite (mm) ;

L : longueur totale de la conduite (m) ;

* terrain en pente descendante : selon l’intensité de la pente, le

• au départ de la conduite et dans ce cas le distributeur le plus

• à la fin de la conduite et dans ce cas le distributeur le plus défavorisé

L’équation suivante permet le calcul de la distance à laquelle la pression