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SUPERIEUR
(EPAC)
Rédigé par :
AKOBI A. Karamatoullah Enseignant :
Dr-Ing. ACCODJI Pamphile
AGUESSY Chris Florel
ALLOHOUTADE ferdinand
HOUENOU Melon Ange S
IBRAHIM AMADOU Youssoufa
KINTOMONHO Wilfried
2021- 2022
Projet d’hydraulique en charge
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Projet d’hydraulique en charge
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Projet d’hydraulique en charge
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Projet d’hydraulique en charge
Introduction
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Projet d’hydraulique en charge
De tout temps, se procurer une eau saine, en quantité suffisante sans avoir à
parcourir une longue distance, a toujours été une priorité absolue pour
l’homme, en raison de l’utilité de cette ressource dans la plupart des secteurs
d’activités humaine. Pour cela, diverses actions sont entreprises dans le but,
non seulement d’assurer l’accès à l’eau aux populations, mais surtout
d’œuvrer à faire en sorte que cette eau soit potable. C’est alors au niveau de
ces deux aspects que réside le véritable problème hydraulique au Bénin.
Ce problème se décline donc en terme de qualité de l’eau, mais aussi
d’inexistence ou d’insuffisance de système d’adduction et de distribution
d’eau ou de stratégie visant à rendre l’eau potable accessible aux
populations.
Cependant, le problème d’adduction d’eau potable est perçu en termes
inégaux d’une localité à une autre au sein de l’Etat du Bénin. C’est dans ce
cadre que les autorités du Bénin mettent en place une politique d’adduction
potable dans les zones rurales pour remédier aux problèmes d’eau.
C’est dans cette optique que s’inscrit le projet d’adduction d’eau potable
dans la commune de Houéyogbé financé par le fonds FADEC.
Pour une étude technique de ce projet, nous allons suivre les étapes
suivantes :
Dimensionnement du réservoir qui va desservir la population ;
Dimensionnement des équipements de pompage (choix de la pompe,
la puissance, le rendement etc…) ;
Dimensionnement du réseau de refoulement et de distribution (débits
dans les canalisations, les diamètres et les pressions aux sols)
Traçage du réseau.
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Projet d’hydraulique en charge
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1 301.75 8 300.72
2 300.79 9 300.67
3 300.80 10 300.58
4 300.15 11 300.61
5 300.45 12 300.42
6 300.88 13 296.68
7 300.75
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Tâche de l’étude
1. Dimensionner le château d’eau,
2. Dimensionner les équipements de pompage (pompe)
3. Dimensionner le réseau de distribution et de refoulement
4. Tracer le réseau
Taux d’accroissement de la
6,36 6,36
population
Consommation spécifique
15 15
population branchée (l/habts/j)
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Consommation spécifique
population desservie par BF 8 12
(l/habts/j)
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Taux d'accroissement de la
6,36 6,36
population %
Taux de desserte global 100 100
Consommation Par BP 15 15
l/j/hab
domestique Par BF 12 12
Consommation de Coefficient de
pointe 1,1 1,1
pointe Saisonnière
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Coefficient de
pointe 1,05 1,05
journalière
Coefficient de
1,5 1,5
pointe horaire
Consommation
de pointe m3/jour 50,837 210,322
journalière
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V pompé 0,00 0,00 17,53 35,05 35,05 17,53 0,00 35,05 35,05 35,05 0,00
Vp cumulé 0,00 0,00 17,53 52,58 87,64 105,16 105,16 140,22 175,27 210,32 210,32
Q
1,10 1,10 9,29 26,28 26,28 5,78 5,78 17,52 5,78 5,78 1,10
distribué
Volume
4,38 2,19 9,29 52,56 52,56 5,78 23,12 35,04 11,56 11,56 2,19
distribué
Vd
distribué 4,38 6,57 15,86 68,42 120,98 126,76 149,88 184,92 196,48 208,04 210,23
cumulé
Vp-Vd -4,38 -6,57 1,67 -15,84 -33,35 -21,60 -44,72 -44,70 -21,21 2,28 0,09
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S= , donc D=50 cm
Conclusion :
Nous retenons en définitif, un réservoir cylindrique d’une capacité de 80 m3
avec une hauteur du réservoir de 4 m, et d’un diamètre de 50,00 cm.
V. Hauteur sous cuve
Hsc = Côte minimale exploitable du réservoir - Côte TN du
réservoir
La côte minimale exploitable du réservoir est la valeur maximale des côtes
minimales imposées qui s’obtiennent en additionnant la côte TN, les pertes
de charges totales et la pression de service. D’après le tableau du calcul de
pression aux nœuds, le nœud 35 est le point le plus défavorisé
hydrauliquement avec une cote de 301,720 m. La côte minimale exploitable
du réservoir est alors : 301,720m+10m (pression minimale à assurer), ce qui
donne 311,720 m (1).
La côte terrain naturel du réservoir 301,750m (2).
Hsc =9,97 m ;
Cette hauteur de 9,97 m est considérée comme théorique et est augmentée
de 0,03 m. Cette marge permettra d’améliorer les pressions résiduelles aux
différents nœuds et favorisera les extensions futures du réseau. La hauteur
retenue est alors de 10 m.
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Désignation résultats
Série SP
Modèle 17
Fréquence 50HZ
Vitesse 2850tr/min
HMT (m) 60
Rendement (%) 42
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Diamètre (mm) 95
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du câble est en gaine enterrée jusqu’à l’abri groupe. Tous les câbles et gaines
en contact avec l’eau de pompage sont des qualités alimentaires.
Pour garantir bon fonctionnement de la pompe et son contrôle, les équipements
ci-après doivent être installés.
A l’amont de la pompe : aspiration
Caractéristique d’aspiration
Tableau 8:protection de la pompe à l’amont
pièces rôles
convergent
dissymétrique suppression de zone morte
Pièces Rôles
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Avec
-Bph : besoin de pointe horaire (m3/s)
-Bsp: besoin spécifique (l/j/hbt)
-P: population
-Cps : coefficient de pointe saisonnière. Cps est égal à 1,10 (cours
d’approvisionnement en eau potable, EIER, page 37) .
-Cpj : coefficient de pointe journalière. Cpj est égal à 1,05 (cours
d’approvisionnement en eau potable, EIER, page 38) . -Cph : coefficient de
pointe horaire. Cph est égal à 1,5 -
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Avec
Dth : diamètre théorique en (m)
Qt : le débit du tronçon concerné en m3/s
V : la vitesse de l’eau (1m/s).
D commercial retenu ≥ D théorique
Le diamètre nominal ou externe de la conduite est le diamètre interne choisi
augmenté de l’épaisseur.
IX.2.3 Calcul des pertes de charge
Pertes de charge unitaire
Dans le cas de notre travail, nous avons utilisé la formule de WILLIAMS
et HAZEN.
Avec
Ju : perte de charges unitaire ( m/m)
KS : Coefficient de WILLIAMS et HAZEN
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Avec
Jl : Perte de charges linéaire par tronçon (m)
Ju : perte de charges (m/m)
L : Longueur du tronçon (m)
IX.2.5 Pertes de charge singulières
Les pertes de charge singulières sont dues aux modifications brusques de
l’écoulement de l’eau dans les pièces, telles que :
1- Changement de section : élargissement, rétrécissement ;
2- Changement de direction : coudes, tuyaux en T ;
3- Instruments de mesure : compteur ;
4- Appareils de contrôle : vannes, clapets.
Dans la pratique, les pertes de charges singulières sont souvent estimées à 10% des
pertes de charge linéaires sur le tronçon de distribution. (Cours d’approvisionnement
en eau potable EIER novembre 2003 ; 143 p, Page 62) Elle se détermine par la
formule suivante :
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Avec :
Jt: Perte de charges totale (en m)
Jl: Perte de charges linéaire par tronçon (m)
Js: Perte de charges linéaire par tronçon (m)
IX.2.7 Pression au sol ou aux nœuds
Elle est calculée par l’expression suivante :
P en X ou au P sol = Côte piézométrique -Côte TN Ou Côte radier Ŕ (∑∆H+
Côte TN)
Avec : Côte piézométrique = Côte radier – ∑∆H
Côte radier = Côte TN du château d’eau + hauteur sous cuve du réservoir.
Du calcul des diamètres des conduites de distribution aux calculs des pertes de
charges linéaire et singulière, nous résumons les résultats dans le tableau suivant.
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Diamètre Pression
extérieur Longueur
Réseau Matière Nominale (m)
(mm) (PN)
PVC 63 10
6755
Distribution PVC 63 10
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Accessoires Quantités
Clapet anti-retour 1
BF 5 15 80%
BP 2 8 20%
Nous nous sommes basés sur deux (2) critères qui nous guideront dans le choix
du nombre de bornes fontaines :
la répartition spatiale : la distance maximale que devra parcourir un habitant
pour trouver une borne fontaine est variable. Il serait aussi recommandé d’éviter
que les habitants traversent les grandes voies pour accéder à ce type de
branchement et ce, pour des questions de sécurité.
Aspect population : la consommation population maximale est de 500
personnes par borne fontaine.
Pour les bornes fontaines nous avons supposé une consommation spécifique de
15l/j/hab.
QBF CS x N
Cs= 15l/j/hab
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N=500habitants
Tbf=12h
AN : QBF =0,18l/s
Pour des raisons pratiques et de disponibilité, nous avons considéré le débit de
borne fontaine à 0.5l/s pour la suite de notre dimensionnement, et deux robinets
par borne fontaine.
80% de la population seront alimentées par des bornes fontaines dont le nombre
à prévoir à l’horizon de notre projet est alors de :
nBF
Ce qui nous donne un débit total pour les BF de :
QBFt=n x Qbf=15x 0,5= 7,5 l/s
QBFt=7,5 l/s
Le service en route :
Nous avons alors un besoin qui est estimée à 210.33m3/j soit 210330 l/j
• La somme des débits de route
Qroute - QBFt
Qroute 7,5=3,45l/s
• La longueur totale du réseau de distribution que nous prévoyons
mettre en place pour la distribution de l’eau potable dans notre zone
d’étude est de 3 755 ml.
• Le débit linéaire
Pour obtenir le débit linéaire on applique la formule suivante :
ql l/s/ml
Le débit consommé sur un tronçon de longueur L, Qr = L*ql
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Le débit fictif :
Le débit fictif est celui utilisé pour le dimensionnement des conduites de
distribution. Il est obtenu par la formule suivante :
pour les tronçons ramifiés :
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Conclusion
Dans ce projet, nous avons abordé les divers aspects de l’étude technique d’un système
d’alimentation en eau potable au sein de la commune de Houéyogbé.
En ce qui concerne l’exploitation de la ressource, on a adopté un fonctionnement de
pompage de 12 heures de durée et le reste est destiné à l’entretien des ouvrages (adduction
et château d’eau).
On a opté à deux forages qui seront d’assurer un débit de 17,53m3/h avec également deux
pompes de série SP17.
Il est important de préciser que la population a besoin de 15 bornes fontaines et 8
branchement publics pour répondre aux besoins de cette dernière en 2037.
En plus sur une longueur de 220m des conduites jouent une double fonction : refoulement
pour alimenter le réservoir d’une capacité de 80m3 et la distribution.
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