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SOMMAIRE
NOTE INTRODUCTIVE.............................................................................................................................1
CHAPITRE I: GENERALITES SUR L’HYDRAULIQUE SOUTERRAINE ET FLUVIALE........................................2
I DEFINITION DE QUELQUES TERMES.................................................................................................2
II HYDRAULIQUE SOUTERRAINE.........................................................................................................5
II-1- Loi de Darcy.........................................................................................................................5
II-2- Écoulement de l’eau dans le sous-sol : régime permanent et régime transitoire.......7
II-3- Équation de diffusivité (Formule de Theis et Jacob).......................................................9
III HYDRAULIQUE FLUVIALE (TRANSPORT SOLIDE)...........................................................................11
III-1- Début de mise en mouvement/dépôt d’une particule..................................................11
III-2- Débit solide........................................................................................................................14
CHAPITRE II : REALISATION D’UN FORAGE...........................................................................................15
I ETUDES PROSPECTIVES.................................................................................................................15
I-1- Prospection hydrogéologique............................................................................................15
I-2- Prospection géophysique..................................................................................................17
II REALISATION DE FORAGE.............................................................................................................20
II-1- La foration.................................................................................................................................20
II-2- L’équipement du forage............................................................................................................26
II-3- Le développement....................................................................................................................30
II-4- Essais de pompage (cf chapitre 4).............................................................................................31
II-5- Traitement de l’eau de forage...................................................................................................31
II-6- Superstructure et pose de la pompe.........................................................................................32
CHAPITRE III : REALISATION DE PUITS AMENAGE.................................................................................34
I LE FONÇAGE...................................................................................................................................34
II EXÉCUTION DU CUVELAGE............................................................................................................36
III Exécution du captage...................................................................................................................37
CHAPITRE 4 : REALISATION DES ESSAIS DE POMPAGE.........................................................................41
NOTE INTRODUCTIVE
L’eau est un élément primordial pour le développement d’une communauté car celle-
ci intervient de manière important dans tous les secteurs d’activités. La
problématique qui fait ce pendant l’objet de nos préoccupations est celle relative à
l’accessibilité de cette ressource. La situation est beaucoup plus critique en Afrique,
la majorité des pays ne disposant pas de moyens et encore moins de compétences
nécessaires pour pouvoir produire, du moins individuellement de l’eau consommable
à partir des écoulements souterrains, encore moins des écoulements de surface.
Fort heureusement le souci des pays africains, portés sur ce problème est tel que
les communautés ont trouvé des moyens économiques d’acquérir de l’eau potable
par captage (extraction souterraine, prise en surface). Des Sociétés spécialisées
dans la réalisation des ouvrages de captage sont en effet créées en Afrique et
particulièrement au Cameroun pour améliorer cette situation. D’autre part le
gouvernement Camerounais, dans ce même soucis de réduction des préoccupations
d’origine hydrique s’est lancé dans une politique de création des institutions
d’ingénieries, dans le domaine de l’hydraulique entre autre, formant ainsi par le biais
des cours théoriques appuyés par les Travaux dirigés, et des stages académiques,
des personnes compétentes dans ce domaine. L’un des principaux objectifs étant de
réduire de moitié la population n’ayant pas accès à un système d’approvisionnement
en potable …, comme le prévoit l’Objectif du Développement Durable N° 6.
PLAN DE COURS :
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’HYDRAULIQUE SOUTERRAINE ET
FLUVIALE
CHAPITRE 2 : REALISATION D’UN FORAGE
CHAPITRE 3 : REALISATION D’UN PUITS
CHAPITRE 4 : REALISATION DES ESSAIS DE POMPAGE
CHAPITRE 5 : OUVRAGES DE PRISE
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Ouvrages de captage 2019/2020
s = BQ + CQ2
Rabattement résiduel (sr) : Rabattement observé après l’arrêt du pompage à un
instant donné pendant la remontée dans le forage ou dans un piézomètre.
Effet de capacité : C’est l’effet de retard de rabattement dont la durée dépend des
dimensions du forage et des paramètres de l’aquifère.
Courbe de descente : Graphique représentant l’évolution du rabattement en
fonction du temps, au cours du pompage.
Courbe de remontée : Graphique représentant l’évolution du rabattement en
fonction du temps, après l’arrêt du pompage.
Débit critique (Qc) : Débit au-delà duquel le pompage peut créer des dommages à
l’ouvrage ou à l’aquifère.
Débit spécifique (qs) : débit pompé dans un puits rapporté à la hauteur de
rabattement dans le puits. C’est le quotient du débit par le rabattement à un instant
donné (Q/s).
Rabattement spécifique : Hauteur du rabattement dans un puits rapportée au débit
pompé. C’est le quotient du rabattement par le débit à un instant donné (s/Q).
Puissance aquifère (b) : Épaisseur mesurée verticalement, d’un aquifère saturé à
surface libre ou mesuré perpendiculairement s’il s’agit d’un aquifère captif.
Puits complet : Puits ou forage captant un aquifère sur toute la hauteur de sa zone
saturée.
Productivité (Q max) : Débit maximal qui peut être pompé dans un puits en régime
d’exploitation normal.
Perméabilité (K) : Aptitude d’un milieu à se laisser traverser par un fluide sous l’effet
d’un gradient de potentiel.
Transmissivité (T) : C’est le débit qu’une couche aquifère peut fournir, sur toute son
épaisseur et sur un mètre de largeur. C’est le produit de la perméabilité de la couche
par son épaisseur. Elle s’exprime en m2/s
Coefficient d’emmagasinement (S) : C’est le rapport entre le volume de l’eau qui
peut être extraite d’un cube de 1 m de côté, de la formation aquifère lorsque le
niveau rabattu est de 1 m, et le volume global de ce cube. Il s’exprime en
pourcentage (%).
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Ouvrages de captage 2019/2020
Prospection : c’est une étude basée sur l’analyse des caractéristiques physiques,
chimiques et biologiques du milieu qui fera l’objet de site d’implantation.
Captage : c’est une étape d’après fonçage qui consiste à aménager l’espace réservé
à la nappe proprement dit.
Margelle : C'est le rehaussement hors sol qui joue le rôle de tampon contre les
infiltrations des eaux de ruissellement et des eaux usées lors de l'exploitation.
Analyse de l’eau : Il s’agit d’une analyse de la qualité d’échantillon qui a pour but de
s’assurer que les paramètres organoleptiques et chimiques de l’eau destinée à la
consommation.
II HYDRAULIQUE SOUTERRAINE
Pour comprendre et se représenter correctement comment réagit une nappe
souterraine à un pompage, il faut d’abord avoir présentes à l’esprit quelques notions
de base concernant l’écoulement de l’eau dans le sous-sol. L’étude des lois qui
régissent en général cet écoulement est l’objet de l’hydraulique souterraine.
Q=K ∗ A ∗∆ h/ L
U =K ∗ i
Si, à débit pompé constant, le niveau de l’eau dans le forage est fixe, stabilisé,
on dit que le régime est permanent.
Si, toujours à débit pompé constant, le niveau de l’eau dans le forage
s’abaisse progressivement, on dit que le régime est transitoire (ou variable, ou
non-permanent).
Ce qui est vrai pour le niveau d’eau dans le forage l’est aussi pour tout point de la
surface de la nappe déprimée autour du forage par le pompage, c’est-à-dire du cône
de dépression.
On peut maintenant donner une définition plus générale qui peut s’appliquer aussi
bien à l’écoulement de l’eau vers un forage où l’on pompe, ou vers tout autre
captage, qu’à l’écoulement naturel d’une nappe souterraine non influencée par une
intervention humaine :
Dans le régime permanent, toutes les conditions de l’écoulement de l’eau
souterraine sont permanentes, invariables dans le temps. Le débit de l’écoulement et
la vitesse de l’eau sont constants. La surface de la nappe souterraine est fixe, et son
volume d’eau est constant. Ce régime implique une égalité, un équilibre entre le débit
qui alimente la nappe et le débit qui en sort : c’est pourquoi on lui donne aussi le nom
de régime d’équilibre.
Dans le régime transitoire au contraire, les conditions de l’écoulement de l’eau
souterraine varient dans le temps. Le débit de l’écoulement et la vitesse de l’eau
sont variables. La surface de la nappe souterraine n’est pas fixe : elle s’abaisse
ou s’élève ; le volume d’eau de la nappe n’est donc pas constant. Ce régime
correspond à une inégalité entre le débit qui alimente la nappe et le débit qui en
sort : c’est pourquoi on lui donne aussi le nom de régime de non-équilibre.
Entre ces deux sortes de régime, l’opposition est donc franche et elle tient
essentiellement à l’incidence du temps.
En théorie, tout cela est parfaitement clair, mais quelle est la valeur pratique de cette
distinction ? Les deux régimes se réalisent-ils dans les conditions réelles ? Si oui,
quelles sont les conditions déterminant l’un plutôt que l’autre ? Si non, lequel des
deux correspond t-il à la réalité ?
Point n’est nécessaire de procéder à des nombreuses expériences pour savoir que
dès que l’on commence à pomper dans un forage, à débit constant, le niveau de
l’eau dans ce forage s’abaisse : c’est un fait d’expérience indéniable et universel. Au
début d’un pompage, on se trouve toujours dans les conditions du régime
transitoire.
Lorsque le pompage se prolonge, toujours à débit constant, on observe que le
niveau de l’eau dans le forage s’abaisse de plus en plus lentement et qu’au bout d’un
temps plus ou moins long, ce niveau peut paraître se stabiliser. Se trouve-t-on alors
dans les conditions du régime permanent ?
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Ouvrages de captage 2019/2020
En fait, il n’est presque jamais possible de démontrer que le régime permanent est
rigoureusement établi. En réalité, il s’agit presque toujours d’un régime transitoire qui
évolue de plus en plus lentement, presque insensiblement : on le qualifiera de
régime quasi-permanent.
Bien souvent la stabilisation apparente du plan d’eau observable dans un forage au
bout d’un certain temps de pompage a une cause extérieure à l’écoulement normal
de la nappe souterraine exploitée. Elle peut être due à la proximité d’une rivière ou
d’une nappe d’eau superficielle réalimentant la nappe, ou même à la réinfiltration de
l’eau pompée.
∞ u
Q e Q
S ( r , t )=H 0 − H ( r , t )= ∫
4 πT u U
du=
4 πT
W (u ) avec :
2
r S
u= , variable réduite
4 Tt
S ( r , t )=
2 , 3Q
4 πT
log
(2 , 25Tt
Sr
2 )
0,183 Q
T=
i
2 , 25 T t 0
S= 2
r
t0 t
2
r S
u= <0 , 01
4 Tt
τ cr=0 , 08∗ γ w ∗ d
Conditions :
❑
τ =γ w ∗ R ∗i/ ( γ s − γ w ) ∗ d (cas de l’écoulement uniforme)
❑
τ est le paramètre de Shield
Tableau 1 : Relation entre le déplacement/dépôt de matériaux et le paramètre de Shield, pour une granulométrie
uniforme.
❑
Pour τ 0,0027 Le grain de diamètre « d » est au repos.
❑
Pour 0,0027< τ 0,0047 Il y a apparition des tous premiers mouvements,
mais pas assez pour générer un débit solide.
❑
Pour 0,0047< τ 0,0062 Le grain est charrié sur fond plat.
❑
Pour 0,0062< τ 0,025 Le grain est charrié par dunes.
❑
Pour0,025< τ 2 , 5 Le grain est transporté par dunes en
suspension.
❑
Pour2 , 5<τ Le grain est transporté par suspension sur fond
plat.
Les valeurs limites données dans le tableau précédent sont approximatives car les
conditions de détachement des grains sont fluctuantes du fait de la turbulence de
l’écoulement. Elles sont plutôt vraies lorsque la granulométrie est uniforme. Pour une
granulométrie étalée, le critère de Shield donné ci-dessus est conservatif. En effet,
l’effet d’imbrication des grains de tailles différentes retarde le début du mouvement
par charriage.
❑
Selon Parker (1982), le critère de début de charriage est dans ce cas 0,0138< τ au
❑ ❑
lieu de 0,0047< τ , le paramètre τ étant calculé à partir du diamètre médian d 50.
Cela revient à dire que pour déplacer un grain de dimension donnée dans un
substrat de granulométrie étalée, il faut une force tractrice plus grande que si le
substrat est homogène.
Tableau 2 : Condition de transport/dépôt de matériaux en fonction du paramètre de Shield, pour une granulométrie
étalée.
3/ 2
gs =25 ∗ ( y ∗l −0 , 08 ∗ d )
Ph=( 2 , 7/1 ,7 ) ∗ Ps
I ETUDES PROSPECTIVES
La réalisation d’un forage nécessite une connaissance approfondie de
l’hydraulique souterraine. Ceci implique l’usage des outils hydrogéologiques et
géophysiques.
productivité ». Celui-ci est une valeur numérique simulé selon le poids exercé par un
facteur donné dans la productivité d’un site donné (Gombert, 1998). En clair il s’agit
d’une sommation des indices de chaque facteur (infiltration, fracturation, géologie, et
géomorphologie) qui donne une valeur traduisant l’importance relative des
potentialités hydrauliques. Par exemple, si les indices sont 2, 3, 3, 0 respectivement
pour les paramètres étudiés le potentiel de productivité sera 2+3+3+0=8.
Ce chiffre 8 représente 100 % du potentiel de productivité. La contribution de
chaque paramètre étudié est calculée. Pour l’exemple des quatre facteurs d’indices
respectifs 2, 3, 3 et 0, les contributions respectives sont de 25 %, 37,5 %, 37,5 % et
0 %.
√ 0 , 9+
P2
L
2
Qa×31536
EMA (mm)
A
Qa est le débit moyen annuel, il est fonction des débits moyens journaliers ou
mensuels qi.
n
1
Qa ∑q
n i=1 i
ρ =résistivité apparente
k =coefficient de géométrie
V =différence de potentiel mesurée par les électrodes M et N
I =courant injecté par les électrodes A et B
La mise en œuvre de la méthode géo électrique peut se faire de deux façons :
a- Les trainés électriques ou prospection horizontale
Le dispositif utilisé est généralement SCHLUMBERGER ou WENNER et est aligné
suivant une direction perpendiculaire à celle où une anomalie est possible. Le même
dispositif est déplacé d’un point à un autre de la direction de mesure avec un pas
constant, ce qui permettra d’obtenir à la même profondeur différents points de
mesure et de recouper les fractures qui sont les lieux où la résistivité baisse
considérablement, comme l’indique la figure 5.
b- Le sondage électrique ou prospection verticale
Le sondage électrique a pour objet d’étudier à la verticale d’un point la variation de la
résistivité en fonction de la profondeur. Pour cela on réalise en un même endroit une
succession de mesures en augmentant d’une mesure à l’autre la longueur de la
ligne d’envoi AB et donc la profondeur d’investigation.
On note ici que les sondages sont positionnés à des points de choix après avoir
procédé aux trainés électriques.
Résistivité ρ
Point
P1 P2 P3 P4 P5
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II REALISATION DE FORAGE
Le forage est un ouvrage de captage d’eau souterraine. Sa réalisation doit rester en
marge de toute pollution et tenir compte des critères socio-économiques. L’exécution
de cet ouvrage passe par les étapes suivantes :
II-1- La foration
Il est conseillé de réaliser un forage pendant la saison sèche en toute absence de
nappe d’eau temporaire, ceci nous évitera d’effectuer une installation de la pompe à
la mauvaise côte. Il existe plusieurs types de foration dont le choix de l’un ou de
l’autre est beaucoup plus fonction de la nature du terrain traversé.
Dans les terrains non consolidés il est nécessaire de stabiliser l’ouvrage par injection
de la boue de forage sur les parois de ce dernier. En effet la boue dépose sur les
parois une croute résistante appelée « cake ». On pourrait également procéder par
tubage provisoire du trou de foration au fur et à mesure de l’avancement du forage.
b- Description du matériel de foration
Le matériel de forage à rotation est constitué de bas en haut :
Du trilame ou du tricône. Les trilames sont utilisés dans les terrains
sédimentaires compacts à structures fines et de dureté peu élevée. Les
tricônes par contre sont adaptés à tout type de terrains sédimentaires.
La masse tige. C’est un tube à parois très épaisses ayant pour rôle de faire du
poids et permettre aux tiges supérieures de ne pas travailler en compression.
Le point où les efforts de traction s’équilibrent avec ceux de compression
devrait donc être sur la partie masse tige.
Le train de tiges. Celui-ci est composé d’un ensemble de tiges vissées les
unes aux autres au fur et à mesure de l’avancement du forage. Le train de tige
a pour rôle de permettre à l’ensemble masse tige-trilame d’avancer en
profondeur et sert également de conduite de circulation du fluide d’injection.
La tige carrée. C’est un matériel qu’on n’utilise que dans les grands ateliers de
forage dotés de table de rotation.
La tête d’injection. Elle permet d’assurer une liaison hydraulique étanche du
circuit de fluide entre le flexible d’alimentation et la conduite intérieure des
tiges. Elle permet également une transmission à la ligne de sonde de l’effort
de traction du palan, et une libre rotation de la ligne de sonde sous la tête
d’injection fixe, au moyen de roulements à billes.
c- Domaine d’application
Le forage à rotation est conçu pour forer des roches de dureté faible à moyenne. En
l’absence de pré tubage, l’utilisation de la boue ici est recommandée car les terrains
forés sont meubles et peu consolidés. Au-delà d’une certaine dureté de la roche, son
rendement diminue fortement, de sorte que le forage à la rotation convient mal aux
roches dures ou très dures. La profondeur des ouvrages recommandée se situe
Tamis
Gicleur
Le circuit à boue est tel que, quittant du bac à boue, celle-ci est aspirée et refoulée
par une pompe à boue pour transiter dans le flexible et entrer dans le train de tiges,
en passant par la tête d’injection. Quittant le train de tiges, la boue remonte avec les
déblais par l’espace annulaire, jusqu’à la surface où elle retombe dans les goulottes
en direction du bac à boue, comme le montre la figure 7.
Goulotte (7)
Conduite de
refoulement (4)
Pour maximiser la sécurité de l’ouvrage d’autres éléments sont mis en place au-
dessus du massif filtrant. Ces éléments sont disposés de bas en haut tel que :
Le bouchon d’argile imperméable, posé au-dessus du massif permet de retenir les
venues d’eau de surface ; Le tout-venant posé au-dessus du bouchon d’argile
permet de stabiliser les parois du forage ; La cimentation de tête retient les
écoulements de surface.
II-3- Le développement
Le développement consiste généralement à nettoyer le forage au niveau de la zone
de captage. Il en existe plusieurs types :
rentrer dans les crépines et tomber au fond du forage d’où elles sont retirées par
pompage ou avec une soupape.
d’hydrogène, les ions majeurs et bien d’autres. Les résultats obtenus seront
comparés aux normes de l’OMS.
Le choix d’une pompe (électrique ou manuelle) est fait en tenant compte des
paramètres économiques et de l’utilisation (adduction d’eau potable, industrie…).
Rabattement
Niveau
pendant
Niveau d’eau Tubage statique
pompage
Pompe
Le puits est un ouvrage de captage dans les nappes d’interstice, de diamètre variant
entre 1 et 1,80 mètres. Il est généralement foncé à la main et sa réalisation doit
rester en marge de toute pollution et tenir compte des critères socio-économiques.
L’exécution de cet ouvrage passe par les étapes suivantes :
I LE FONÇAGE
Cette étape est précédée d’un ancrage de surface qui a pour rôle de soutenir, au cas
où il est réalisé le cuvelage, et d’éviter d’éventuels éboulements. Il consiste à réaliser
la fouille de l'ancrage de surface au niveau de la nappe aquifère. Le matériel utilisé est
Le pic, la houe, la barre à mine, la pelle, le marteau-piqueur.
La technique du fonçage diffère suivant la nature du terrain. On distingue :
Les terrains tendres présentent parfois des risques d'éboulement. Si l'on rencontre au
cours du fonçage une alternance de terrains stable et instable, on ne réalise plus le
fonçage jusqu'au niveau de la nappe. On procède immédiatement à la mise en place
du cuvelage en descendant, ceci afin d'éviter des éboulements qui non seulement sont
considérés comme dangereux pour le personnel œuvrant au fonçage mais aussi
occasionneraient des problèmes techniques que ne manqueraient pas de présenter
les éboulements partiels.
Lorsque le terrain instable est intercalé entre des formations de bonnes tenues, il est
possible de le traverser en plusieurs passes de fonçage réduits (0,50 à 2 m) avec mise
en place du cuvelage. Dans ce genre de terrain, l'abattage se fait à la houe ou à la
pelle sans grandes difficultés.
L'avancement du fonçage ne dépasse pas 0,50 à 1,00 m par jour, lorsqu'on procède
par tranche de faibles hauteurs cuvelées au fur et à mesure. Le havage permet par
contre des avancements de l'ordre de 2 à 3 m par jour, ou plus.
L'évacuation des déblais se réalise à l'aide des seaux de 10 l ou des cuffats de 20,
30, 50 ou 100 litres.
une poulie et à fortiori une corde tirée à la main permet d'évacuer 10 à 20 litres
soit 20 à 40 kg de déblais ;
II EXÉCUTION DU CUVELAGE
Le cuvelage du puits en béton armé est la mise en œuvre du béton armé sur les parois
de la fouille lorsque l'on considère que le terrain rencontré ne présente pas la stabilité
suffisante, ou que celui-ci risque de s'alterer après la phase post-exécution de
l'ouvrage. Le matériau à employer est similaire à celui décrit pour l'encrage de
surface. Toutefois, il existe plusieurs méthodes de mise en œuvre qui se justifient par
rapport aux différentes méthodes de fonçage :
l'exécution du puits aura les normes prévues en béton armé, qui se traduisent par un
recouvrement des armatures à tous les points de reprises.
Important :
Les caprices du sous-sol étant toujours observées pendant l'exécution de cette phase
du programme malgré le sondage électrique qui réduit énormément le pourcentage
d'échec, il est fortement recommandé après atteinte du niveau de la nappe, de
procéder au cuvelage de la partie de parois présentant un risque certain d'éboulement,
et de procéder à la mise en eau avant de terminer le reste du cuvelage jusqu'à
l'encrage de surface.
Les buses perforées, à la différence des buses poreuses présentent un moindre risque
de colmatage, surtout quand les captages sont réalisés dans le sable argileux. Le
diamètre extérieur de la crépine est de 20 cm inférieure au diamètre du puits. Ce qui,
à la pose laisse un espace annulaire libre de 10 cm qui est comblé par le gravier de
Les dimensions des buses sont variables en fonction du diamètre du puits choisi.
L'épaisseur de l'élément préfabriqué est de 0,10 m et limite le diamètre intérieur de la
buse à 1 m.00 ; La hauteur de l'élément est de 0,50 m ou 1 m selon le cas y compris la
double moulure inférieure et supérieure qui est de 5 cm chacune.
Le premier élément en place, on dispose le massif filtrant sur son pourtour qui
maintiendra la buse, empêchant tout déplacement. Ensuite le deuxième
élément vient se superposer. Comme précédemment, on exécute le
remplissage de l'espace annulaire tout en veillant à l'aplomb, et ainsi de suite...
Le poids de ces éléments doit contribuer à la pénétration de la colonne au fur et
à mesure du fonçage.
Il est recommandé, pour le massif filtrant, de n’utiliser que le gravier roulé (gravier de
rivière), ce dernier ne freinant pas les éléments lors de leur pénétration. Le massif
filtrant joue le rôle de filtre, mais d’un filtre stabilisant les terrains aquifères en
empêchant les fines particules de ces derniers de se faire véhiculer dans le captage
lors de son alimentation.
La margelle
La dalle de couverture
Le développement du captage
turbide. Il convient donc de ne pas dépasser un débit critique que l'on situe
graphiquement au point d'inflexion de la courbe caractéristique. Le débit
d'exploitation sera fixé à 10% en dessous de ce débit critique.
D'autres facteurs peuvent également conduire à réduire le débit d'exploitation : ne
pas dénoyer les crépines ni la pompe (contrainte sur le rabattement) et respecter les
éventuelles contraintes liées à l'influence du forage sur les puits voisins.
Certains auteurs fixent à 3 le nombre minimum de paliers mais il est évident que plus
le nombre de paliers sera grand, meilleure sera la détermination du débit optimum.
Les mesures de niveau doivent être poursuivies après l’arrêt du pompage. Elles
peuvent être interprétées et confirmer l’interprétation des mesures relevées en cours
de pompage ou les remplacer partiellement lorsque la turbulence induite par la
pompe ne permet pas d’obtenir des mesures fiables.
I OBJECTIF
L’objectif rechercher dans ce chapitre est d’acquérir une connaissance globale sur
les ouvrages concernée dans toutes leurs composantes mais aussi les différentes
techniques et méthodes mises en jeu dans le dimensionnement d’une prise d’eau en
rivière.
La conduite d’alimentation
Le puits d’eau brute
La crépine
Les grilles
Le canal
Etc…
D= √ 4 ∗Q /3 , 14 v où
v est la vitesse d’écoulement, fixée au moins à 0,6 m/s pour les basses eaux, et au
plus à 1,5 m/s pour les hautes eaux.
II-3 la crépine
Les principaux paramètres recherchés ici sont le diamètre des ouvertures et le
nombre d’ouvertures constituant la crépine.
D= √ 4 ∗Q /3 , 14 v où
( )
4 /3
Ep 2
β∗ ∗ sinθ ∗ v
l
∆ h=cote retenue normale − cote seuil de la vanne=
2g
Avec :