Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Auteurs CAMWATER/DEPA
VERSIONS
Page 1 sur 90
SOMMAIRE
INFORMATIONS GENERALES ........................................................................................................ 1
VERSIONS ............................................................................................................................................. 1
SOMMAIRE ........................................................................................................................................... 2
GLOSSAIRE........................................................................................................................................... 9
Page 2 sur 90
3.1.4 Coefficient de pointe journalière .............................................................................. 19
6.1 L'adéquation des ressources en eau aux besoins en distribution : Choix du site ...... 26
6.3.1 Conduite d’adduction eau brute projetée 600 m3/j .............................................. 40
6.3.2 Conduite d’adduction eau traitée projetée 600 m3/j ............................................ 41
6.3.3 Distance et profil des altitudes du tronçon de refoulement eau traitée.............. 41
Page 3 sur 90
6.4.3 Rapport énergétique des pompes ............................................................................ 42
7.4 Critères de dimensionnement d’un filtre et des systèmes de nettoyage .................... 46
Page 4 sur 90
8.7 Fiche récapitulative du système ....................................................................................... 60
Page 5 sur 90
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Plan de situation du Département Boumba et Ngoko et de l’arrondissement de
Moloundou. ......................................................................................................................................... 11
Figure 2 : Carte de localisation de la ville de Moloundou - 1975 - IGN 1/200 000ème ............ 13
Figure 5 : Système de chloration au niveau du château d’eau. (hors service) ......................... 15
Figure 8 : Pompe de refoulement et ballon anti-bélier Forage F1. (Hors service) .................... 16
Figure 9 : Borne fontaine Figure 10 : Une Pompe à motricité humaine .............................. 17
Figure 11 : Profil des altitudes du tronçon de refouelment eau traitée ...................................... 41
Page 6 sur 90
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Population de l’arrondissement ................................................................................... 12
Page 7 sur 90
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Bilan de puissance usine de Moloundou ..................................................................... 72
Annexe 2 : Conduites d’adduction du Système d’AEP ville de Moloundou : Scénario 2........ 73
Annexe 11 : Repartition des vitesses et des pressions aux heures creuses ................................. 82
Page 8 sur 90
GLOSSAIRE
Page 9 sur 90
1 INTRODUCTION ET CONTEXTE
Suite aux instructions de la Direction Générale, le présent document a été élaboré pour faire
le point sur les données existantes, les ressources en eau mobilisables, étudier la demande en
eau et proposer des solutions techniques.
Page 10 sur 90
2 RECUEIL, ANALYSE ET SYNTHESE DES DONNEES EXISTANTES
La ville de Moloundou se situe dans la région de l’Est, sur la route Nationale P4, reliant
Yokadouma au Congo. C’est une sous-préfecture du département de la Boumba et Ngoko.
Page 11 sur 90
La population de l’arrondissement est très rurale, ce qui correspond à la tendance générale
du département.
2.1.2.1 Infrastructures
La ville se situe dans la partie Extrême-Sud du département de la Boumba et Ngoko, à 215
km au Sud de Yokadouma. Le centre urbain ne dispose que de pistes comme voies de
circulation.
Page 12 sur 90
Figure 2 : Carte de localisation de la ville de Moloundou - 1975 - IGN 1/200 000ème
La ville de Moloundou ne dispose pas en 2020 d’un plan d’occupation des sols (il est en
cours d’établissement). La zone urbaine actuelle et future a été déterminée en concertation
avec les représentants de la commune de Moloundou.
La délimitation de la zone bâtie actuelle (2020) et de la zone urbaine future (horizon 2040) est
aussi présentée sur la carte de délimitation de la zone d’étude de Moloundou en Annexe.
La ville est localisée le long de la frontière congolaise dans une zone très isolée du
Cameroun. Les difficultés d’accès et le relatif manque d’infrastructure font que les prévisions
démographique pour cette ville sont assez faibles.
La zone bâtie actuelle (2020) accueille 6875 habitants pour une surface de 250 hectares soit
une densité de 27,5 hab/ha; d’après les projections démographiques jusqu’en 2040, la zone
urbaine future n’augmenterait que de 20% pour une surface de 300 hectares, tout en gardant
une densité du même ordre
Page 13 sur 90
Figure 3 : Carte de la zone actuelle Moloundou
Les ressources pérennes de l’arrondissement sont principalement les eaux souterraines et les
cours d’eau. Les 2 rivières les plus importantes de la région sont la Boumba et le Ngoko, qui
coulent respectivement à l’Est et au Sud de la ville.
Grâce à un financement du PNDP et de ses fonds propres, la ville a fait construire en 2011 un
petit réseau d’adduction d’eau potable structuré alimenté par forage.
Page 14 sur 90
de déferrisation avec un refoulement assuré par une pompe verticale monocorps de
capacité 10 m3/h à 64.8 m en panne. Le dispositif de déferrisation ne fonctionne pas
et l’eau produite à la sortie est non potable (forte odeur) et l’ouvrage est donc
inexploité pour le moment.
- Un premier forage F2 de profondeur 70 m équipé d’une pompe submersible de
capacité 5.5 m3/h environ. Situé au quartier Mboko, ce forage est à la lisière de la
rivière Mopoulo. Ce forage est actuellement le seul qui alimente en eau potable la
ville de Moloundou.
L’eau est alors envoyée dans le réseau en PVC 90 jusqu’au château d’eau de 50 m3 d’une
hauteur au radier de 10 m. Le poste de chloration installé pour assurer la désinfection de
l’eau avant le refoulement gravitaire dans le réseau est hors service. La désinfection est faite
de manière gravitaire.
- 80 branchements particuliers (la plupart hors service) avec une tarification se montant
à 300 CFA/m3.
- 10 bornes fontaines (la plupart hors service). Afin de pouvoir utiliser cette eau sans
trop de contraintes financières, la cotisation des familles a été fixée à 1000 CFA/mois.
L’église catholique dispose d’un forage dédié uniquement à l’alimentation de son site
(logements des prêtres, logements des sœurs, ...).
Page 15 sur 90
La ville dispose d’autres puits traditionnels, mais de qualité médiocre, hors service ou
présentant des problèmes de tarissement trop importants pour constituer une véritable
source d’approvisionnement pérenne.
Des forages équipés de Pompe à Motricité Humaine (PMH), qui ont régulièrement
des problèmes mécaniques ;
Des puits traditionnels publics et privés.
Les puits traditionnels ne bénéficient pas de l’existence de comité de gestion et l’eau y est
gratuite.
Les rivières Boumba et Ngoko sont utilisées par les populations comme une ressource
alternative pour la lessive, la toilette, et parfois l’eau de boisson.
Page 16 sur 90
Figure 9 : Borne fontaine Figure 10 : Une Pompe à motricité
humaine
Lors de notre passage en mai 2020, la ville de Moloundou était inscrite dans le « Projet
d’Alimentation en Eau Potable de 13 villes secondaires au Cameroun avec le partenaire
technique BIWATER ». Ce projet est en cours d’instruction à la CAMWATER.
Page 17 sur 90
3 BILAN BESOIN – CAPACITE DU SYSTEME
La méthodologie et les hypothèses générales concernant les projections de la demande en
eau sur la ville de Moloundou sont présentées dans ce rapport.
3.1.1 Population
D’après les informations recueillies auprès de la Mairie, ces chiffres ont considérable
progressés jusqu’à ce jour. Nous faisons cependant une hypothèse sur un taux
d’accroissement annuel de 3,35% pour diminuer à 2,00% jusqu’aux années 2040, qui se
traduit par une population qui passera ainsi de 4 421 à 10 623 habitants en 2040.
80 branchements particuliers pour 6875 habitants ce qui nous donne ainsi avec 10
personnes par branchement un taux de desserte de 12 %.
10 bornes fontaines ce qui nous donne pour 250 personnes desservies un taux de
desserte de 37 %.
Lors de notre passage en début mai 2020, seul le forage 1 était en fonctionnement et
alimentait l’ensemble du système.
Parce que la ville de Moloundou est déjà équipée d’un système d’alimentation potable,
l’évolution future de la desserte domestique que nous proposons est organisée en fonction
d’un objectif plus important de 85% en 2040 réparti comme suit :
Page 18 sur 90
3.1.3 Consommation unitaire domestique
Dans la situation actuelle, pour l’ensemble des ménages, l’hypothèse prise est une
consommation de 20 litres par jour et par personne. La faiblesse de ces consommations est
due à la contrainte que représentent le transport et le puisage de l’eau.
Pour l’avenir, nous avons retenu les hypothèses suivantes, la ville de Moloundou n’étant pas
desservie actuellement par la CAMWATER mais par la Mairie :
Pour les ménages branchés au réseau : 103 litres par personne et par jour en 2020,
consommation élevée qui s’explique par le nombre faible de branchements
disponibles ; ce chiffre est ainsi ramené à 55 litres/personne/jour en 2040 ;
Pour les ménages approvisionnés par une borne fontaine du réseau : 45 litres par
personne et par jour en 2012, consommation élevée qui s’explique par le nombre
faible de bornes disponibles ; ce chiffre est ainsi ramené à 25 litres/personne/jour en
2040 ;
Pour les autres modes d’approvisionnement, les consommations n’évolueront pas :
20 litres par personne et par jour.
Nous considérons que le coefficient de pointe journalière est de 1,2 au vu d’études similaires
faites sur des zones semi-rurales dans le cadre du Plan Directeur de l’Hydraulique Urbaine
et Péri urbaine.
Page 19 sur 90
3.1.5 Résumé des hypothèses
Année 2020-2040
Autres (l/jour/hab.) 20
Compte tenu des hypothèses formulées dans les paragraphes précédents, la consommation
domestique en 2020 est de 290 m3/j.
Page 20 sur 90
Dans l’avenir, la ville de Moloundou, possédant à court terme un réseau structuré pouvant
être pris en charge par la CAMWATER, les volumes d’eau non domestique consommés sur
le réseau devraient atteindre alors 150 m3/jour en 2040.
En se basant sur une capacité de stockage désirée égale à 8h des besoins de pointe, un
château d’eau de 200 m3 avec une hauteur de 10 m au radier au moins, est nécessaire pour
réguler les besoins de l’horizon 2040.
Page 21 sur 90
4 RESSOURCES EN EAU
La ressource superficielle consistante la plus proche est le fleuve Ngoko qui longe le Sud de
la ville.
Au niveau de l’exutoire ci-dessous, le bassin versant drainé a une superficie de 21 177 km².
Une station hydrométrique a été installée sur la rivière Boumba à Biwala par l’ORSTOM
dans les années 50. Au niveau de cette station, le bassin versant drainé a une superficie de 10
340 km². Nous avons choisi la station 53 comme référence car la rivière Boumba est un
affluent de la rivière Ngoko et que cette station est la plus proche du bassin concerné.
Page 22 sur 90
Tableau 4 : Débits et débits spécifiques
Caractéristiques l/s/km²
Débit spécifique d’étiage ciquentenal 1.60
Olivry dans son étude basée sur les données hydrométriques enregistrées de 1953 à 1977
nous propose des débits caractéristiques suivant au niveau la station limnimétrique 53 :
Les sols sont ferralitiques de couleur rouge foncé. Ils peuvent atteindre des épaisseurs de
15m voire plus en zone forestière. La géologie de la région de Moloundou est constituée
essentiellement de :
Ces formations sont généralement recouvertes sur le terrain par des altérites latéritiques,
schisteuses, conglomératiques, sableuses ou argilo-sableuses suite à leur désagrégation par
les agents de géodynamique externe que sont : les pluies, le vent et le soleil, d’épaisseur
variant entre 5 et 40m environs selon la topographie.
Il résulte de l’étude géologique ci-dessus que les formations géologiques de la région de l’Est
sont des roches métamorphiques précambriennes, essentiellement cristallines ou
cristallophylliennes. Les roches qui constituent ces formations sont à porosité interstitielle
très faible, en général inférieurs à 2%. Elles n’offrent de possibilités aquifères que si elles
présentent:
Page 23 sur 90
Dans les domaines à dominance granito-gneissique, l’ensemble altérite/socle fracturé, à forte
perméabilité locale assure une fonction transmissive qui permet d’obtenir un bon débit
instantané. Les altérites sus-jacentes, grâce à leur capacité de rétention d’eau, permettent
l’alimentation à long terme du forage en étant drainées par le réseau des fractures.
La nappe est libre à faible profondeur, et les ouvrages hydrauliques existants disposent en
général de périmètres de protection minimum mais dont l’entretien laisse parfois à désirer.
De plus, les ressources superficielles dont dispose la ville – petits cours d’eau, bas-fonds et
sources naturelles – sont aussi utilisées par les habitants de la ville pour les besoins de tous
les jours.
Enfin, la ville ne possède pas de système d’assainissement particulier malgré son récent
système d’adduction en eau. Il en résulte donc qu’en l’état actuel, la nappe est vulnérable à
toutes formes de pollutions d’origine domestiques.
Cependant, la ville ne possède pas d’industries particulières ce qui limite dans une certaine
mesure les risques de pollution de l’aquifère et des ressource superficielles.
A l’avenir, une attention particulière devra être portée sur la protection de la ressource à
l’aide de périmètres de protection pour l’ensemble des installations de production futures.
Page 24 sur 90
5 PROPOSITION TECHNIQUE SOMMAIRE
Présentation des scenarios envisagés
Pour l’alimentation en eau potable et l’utilisation des ressources pour la ville de Moloundou,
2 possibilités sont envisagées :
Scénario 2 : Mobiliser les ressources superficielles en prévoyant une prise d’eau sur la rivière
Ngoko et construire une station de traitement.
Page 25 sur 90
6 ELABORATION DE L’AVANT PROJET SOMMAIRE
La ville de Moloundou possède déjà un réseau d’adduction dont la production est assurée
par 1 forage ; les besoins à l’horizon 2040 devant être assurés de façon permanente par une
unité de production pérenne en prévoyant utiliser le forage F2 existant comme ouvrage de
secours. La mise en place d’unité de traitement classique compact ou en béton armé avec un
captage sur la rivière NGOKO est ici un scénario à long terme à envisager sur le plan
technico-économique.
ii. La rivière NGOKO en rive gauche, à côté de l’actuel abattoir municipal dans la
zone des installations des bâtiments administratifs :
o Avantages : (i) disponibilité foncière réduite, (ii) déclaration d’utilité publique
nécessaire et expropriation, (iii) ressource abondante, (iv) proximité du réseau
o Inconvénients : (i) proximité de la ville et atteinte progressive par la pollution
urbaine
Vu les inconvénients et avantages, le site de la rivière NGOKO rive gauche à côté de l’actuel
abattoir municipal dans la zone des installations des bâtiments administratifs a été retenu
après l'analyse technique des réseaux de transfert et de distribution.
Page 26 sur 90
6.2 La station de traitement 600 m3/j
6.2.1 Introduction
La nouvelle station 600 m3/j à construire est d'un type modulaire, pouvant facilement se
développer au cours du temps en fonction de l'évolution de la demande.
La station est du type classique dont le process comprend une floculation après injection de
réactifs, une décantation, une filtration sur lit de sable et une désinfection au chlore.
La rivière Ngoko ne faisant pas partie des ressources exploitées par la CAMWATER, aucun
historique d’analyse n’est disponible pour celle-ci.
L’unique bulletin d’analyse disponible pour exploitation, est un échantillon prélevé en Juin
2014, et dont les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Page 27 sur 90
Tableau 5 : Bulletin d’analyse de la rivère NGOKO, Juin 2014
PARAMETRES RESULTATS UNITES NORMES
Physico-Chimiques
Ph 7,6 / 6,5-9
Conductivité électrique à 25°C 43,3 µS/cm /
Turbidité 15,6 FNU <1
Préliminaires
Matières en suspension 32,5 mg/l /
Résidu sec à 180°C 73,3 mg/l < 1500
Acidité-Alcalinité
Alcalinité composite < 0,01 mmol/l /
Alcalinité totale 0,6 mmol/l /
Hydrogénocarbonates 36,6 mg/l /
Carbonates < 6,0 mg/l /
Hydroxydes < 1,7 mg/l /
Indicateurs de pollution organique
Ammonium < 0,05 mg/l < 0,1
Oxydabilité au KmO4 à chaud 2,9 mgO2/l <5
Nitrites < 0,01 mg/l < 0,1
Nitrates < 0,5 mg/l < 50
Anions
Chlorures < 2,5 mg/l < 250
Sulfates < 25,0 mg/l < 250
Sulfites 1,3 mg/l /
Silice 11,5 mg/l /
Phosphates 1,4 mg/l /
Bore < 0,05 mg/l <1
Cations
Calcium 10 mg/l /
Dureté totale 3 °F < 30
Magnésium 3,5 mg/l < 50
Organoleptiques
Couleur Trouble Unité Hazen < 15
Gaz de l'eau
Oxygène dissous 7,8 mg/l /
Indésirables
Cuivre < 0,02 mg/l <1
Manganèse < 0,01 mg/l < 0,05
Fer 1,3 mg/l < 0,2
Zinc < 0,1 mg/l <5
Aluminium 0,08 mg/l < 0,2
Toxiques
Chrome < 0,02 mg/l < 0,05
Arsénic < 0,01 mg/l < 0,01
Page 28 sur 90
PARAMETRES RESULTATS UNITES NORMES
Cyanures < 0,05 mg/l < 0,05
Nickel < 0,02 mg/l < 0,02
L’interprétation de ces résultats d’analyses, bien que ponctuelles est basée sur deux (02)
principaux volets, notamment la physico-chimie et la bactériologie.
Les résultats de l’analyse des paramètres physico-chimiques révèlent des valeurs faibles pour
les paramètres liés à la minéralisation de l’eau (TAC = 30.05 mg/l, dureté totale = 30 mg/l
etc…) et une basicité légère (pH = 7.6).
Il en résulte une eau typiquement douce, faiblement minéralisée, peu résistante aux
variations du pH et enrichie en fer (Fe = 1.3 mg/l).
La faible valeur de la dureté totale des eaux de la Ngoko, indique également qu’elles auront
une plus grande tendance à corroder qu’à entartrer. Des procédés de déferisation et de
minéralisation sont donc à prévoir, lors du pré-dimensionnement de la filière.
Globalement les paramètres analysés révèlent une eau douce, avec une faible résistance aux
variations de Ph, une légère tendance à corroder et une importante teneur en fer. Il est
également à noter une faible concentration en matière organique.
Il convient néanmoins d’être prudent quant à l’interprétation de ces analyses. Elles sont
incomplètes et ont été effectuées sur un échantillon ponctuel, il y a plus de 5 ans. Les
éléments disponibles ne permettent donc pas d’établir de manière certaine, un profil complet
et exploitable des eaux de la Ngoko.
Page 29 sur 90
6.2.2.3 Objectifs de traitement
Les objectifs de traitement à considérer ici, sont ceux recommandés par l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) pour les paramètres jugés pertinents. L’OMS émet des valeurs
guides pour les paramètres susceptibles de générer des effets sur la santé du consommateur.
Toutefois, ces objectifs pourront être ajustés ultérieurement pour les paramètres réglementés
par les normes Camerounaises.
D’une manière générale une eau potable doit être exempte de micro-organismes pathogènes
(bactéries, virus, parasites…) et ne pas présenter une quantité de substances toxiques ou
indésirables susceptible de mettre en danger la santé du consommateur.
La filière de traitement est un système de barrières multiples, conçu pour que l’eau
traitée respecte en toutes saisons les valeurs limites arrêtées.
Le tableau ci-dessous résume les objectifs de traitement pour les principaux paramètres ainsi
que les valeurs guides de l’OMS :
Page 30 sur 90
Paramètre Objectifs de traitement Directives OMS
- chloroforme < 0,3 < 0,3
- bromoforme < 0,1 < 0,1
- dibromochlorométhane < 0,1 < 0,1
- bromodichlorométhane < 0,06 < 0,06
Chlorures (mg/l) < 200 < 250
Bromures (mg/l) < 0,4 -
Cyanures (mg/l) < 0,05 < 0,1
Mercure (mg/l) <1 <1
La rivière Ngoko peut aisément couvrir ces besoins, ainsi que d’éventuels imprévus qui
pourraient influencer cette dernière. La solution envisageable est donc la construction d’une
usine de traitement d’eau potable avec un captage sur la rive gauche de la NGOKO (à côté
de l’abattoir municipal).
La conception de la station de traitement doit tenir compte de la qualité de l’eau brute et des
objectifs de traitement, auxquelles s’ajoutent les contraintes de relief et d’espace sur le site
d’implantation des ouvrages. Les coûts d’exploitation et d’entretien entrent également en
compte dans le choix du procédé de traitement.
Page 31 sur 90
Le Plan Directeur de l’Hydraulique Urbain et Péri-Urbain du Cameroun (PDHUPC) a
prévu des système compactes pour des usines de capacité inférieure à 3 000 m3/j, avec
coagulation/floculation, décantation, filtres sous pression, etc.).
Aussi, bien que les résultats d’analyses d’eau brute disponibles ne permettent pas de dresser
complètement le profil des eaux de la Ngoko, l’échantillon analysé ne révèle pas de
complexité particulière à l’exception du taux de fer élevé.
Il est à noter que le fer n’est pas nocif pour la santé du consommateur. Cependant, celui-ci est
limité à moins de 0.3 mg/l pour des raisons esthétiques. En effet, lors de l’ouverture du
robinet par le consommateur, le fer dissous dans l’eau réagit avec l’oxygène de l’air pour
précipiter des oxydes de fer responsable de la couleur rouille des eaux.
Ainsi, sous réserve des campagnes d’analyses et des essais de traitabilité à venir, les objectifs
de traitement sus évoqués, pourraient être atteints avec une filière de traitement de type
classique avec en plus une unité de réduction du fer.
Les analyses de l’eau brute étant insuffisantes, et les essais de traitement n’ayant pas encore
été réalisés, seules les généralités de la filière proposée seront présentées.
Des campagnes d’analyse sur les 4 saisons climatiques et des essais de traitement devront
être réalisés pour finaliser le pré-dimensionnement de la filière proposée.
Le dégrillage ;
Page 32 sur 90
La pré-oxydation ;
La coagulation ;
La floculation ;
La décantation ;
La filtration ;
La désinfection.
6.2.3.1.1 Le dégrillage
Avant de procéder au traitement il est nécessaire de débarrasser l’eau brute des éléments les
plus grossiers (branches, feuilles, poissons, débris etc…) afin de protégé les équipements en
aval de la filière. Ainsi, en fonction des dimensions des particules en suspension, un
dégrilleur sera mis en place au niveau de la prise d’eau brute afin d’empêcher que les corps
flottants ne soient entrainés à l’entrée de la station.
Sur la rive gauche de la rivière NGOKO, il est estimé que les quantités de MES dans l’eau
brute devraient rester à des niveaux suffisamment faibles ne nécessitant pas de pré-
traitement physique complémentaire de dégrillage/tamisage/débourbage dans la filière de
traitement.
6.2.3.1.1.1 Pré-oxydation
L’échantillon analysé révèle que les eaux de la Ngoko sont chargées en fer. Une pré-
oxydation est donc nécessaire pour réduire le taux de fer à un seuil acceptable.
En effet, l’oxydation consiste à faire précipiter les ions de fer dissous dans les eaux en
formant des oxydes de fer. Cette action en plus de réduire le taux de fer dissous, augmentera
également la turbidité de l’eau brute pour une meilleure coagulation/floculation.
Deux méthodes sont à considérer dans le cas d’espèce, à savoir, la construction d’une
cascade d’aération ou l’utilisation d’un oxydant fort, tel que l’hypochlorite de calcium
(HTH).
Sous réserve des résultats des analyses complémentaires qui seront effectués, l’échantillon
analysé montre que la concentration en matière organique est très faible dans les eaux de la
Ngoko (2.42 mgC/l). Ainsi, pour réduire les coûts d’investissement et avoir un meilleur
Page 33 sur 90
control sur la réaction d’oxydation, une injection de solution d’hypochlorite de calcium
(HTH) dans les eaux brutes est à envisager.
Toutefois, le dosage du HTH devra être celui du « break-point » pour réduire le risque de
formation des Trihalomethanes (THMs).
En effet, l’utilisation du chlore sur les eaux contenant des matières organiques pose
néanmoins le problème de la formation des trihalométhanes (THM) dont on connait
maintenant les effets néfastes sur la santé humaine.
Le procédé de traitement doit tenir compte des objectifs de traitement stricts concernant les
THM qui correspondent aux valeurs guides publiées par l’OMS pour les 4 composés
organochlorés susceptibles de se former.
Des analyses complémentaires seront nécessaires, en particulier sur l’eau du fleuve Ngoko,
pour évaluer avec précision le risque de formation de sous-produits indésirables tels que les
THM et pour déterminer la possibilité d’utiliser le chlore en pré-oxydation.
En outre la dose maximale de chlore ne devrait pas dépasser 3 ppm afin de limiter les
risques.
Dans le cadre de l’avant-projet sommaire, Il est supposé le cas intermédiaire d’une eau brute
de qualité suffisante pour permettre la pré-oxydation au chlore.
Le chlore en pré-oxydation sera injecté dans les canalisations d’amenée de l’eau brute.
Les eaux de la Ngoko étant déjà enrichies en fer, il est préférable d’utiliser le sulfate
d’alumine (Al2(SO4)3) pour leur coagulation.
Page 34 sur 90
La gamme de pH optimale pour le Sulfate d’alumine est située entre 6 et 7 ce qui parait
compatible avec les caractéristiques des eaux brutes de la rivière NGOKO, qui ont un pH de
7.6.
6.2.3.1.2.2 Coagulation
Cette étape a pour objectif de déstabiliser les fines particules contenues dans les eaux brutes
afin d’initier leur agglomération qui sera finalisée lors de l’étape de floculation.
6.2.3.1.2.3 Floculation
La réaction conduit à la formation d’un floc qu’il est nécessaire de faire croitre pour
augmenter son poids et sa cohésion afin de faciliter sa décantation ultérieure.
Cette étape a pour objet de séparer les matières en suspension et les colloïdes rassemblés en
floc lorsque celui-ci a atteint une densité globale supérieure à l’eau. L’opération est effectuée
dans un décanteur à l’intérieur duquel le floc se concentre en boue au fond de l’ouvrage et
Page 35 sur 90
l’eau clarifiée est récupérée en surverse avant d’être orientée vers l’étape suivante de
filtration.
Les boues décantées sont extraites puis traitées sur une filière spécifique décrite ci-après. Un
système de raclage de fond équipera les décanteurs pour faciliter l’extraction de boues.
La surface de terrain disponible n’étant pas une contrainte sur le site envisagé pour la
construction des nouveaux ouvrages, nous retiendrons la technologie classique du
décanteur raclé.
La filtration est l’étape ultime de clarification de l’eau qui peut contenir des fines particules
et des traces de flocs qui n’auraient pas été retenues à l’étape de décantation.
Il existe plusieurs types de filtres que l’on peut regrouper en deux principales familles :
Les filtres ouverts en béton, adaptés aux gros débits et dont les vitesses de filtration
sont en général comprises entre 5 et 10 m3/h/m2, et jusqu’à 20 m3/h/m2 pour les
filtres dits à « grande vitesse » ;
Les filtres sous pression, en acier de forme cylindrique, permettant des vitesses de
filtration plus élevées (jusqu’à 40 m3/h/m2) mais dont le débit est limité par le
diamètre réalisable du filtre.
Dans le cas du débit concerné par le projet, les filtres ouverts sont les plus appropriés. Il est
préconisé une vitesse de filtration sécuritaire de 4 m3/h/m2. (Le dossier d’appel d’offres
pourra laisser le choix de vitesses de filtration plus élevées sans toutefois dépasser la
norme).
Pour une plus grande souplesse en exploitation on installe en général plusieurs filtres de
capacité identiques en parallèle, la conception de la batterie de filtres doit assurer une
distribution de l’eau sur chaque filtre la plus homogène possible.
Page 36 sur 90
Le matériau filtrant le plus couramment utilisé en eau potable après une étape de
décantation est le sable déposé sur une couche de gravier support placée au fond du filtre.
Des grains de sable de taille effective 0,95 mm (TEN 0,95) sont en général un bon compromis
entre qualité de l’eau filtrée, vitesse de filtration, et colmatage des filtres qui doit rester le
plus faible possible. La collecte de l’eau filtrée s’effectue par un réseau de buselures réparties
uniformément sur le plancher du filtre.
En exploitation la fréquence et la durée des lavages peut être optimisée afin de réduire les
pertes en eau.
A ce jour, en dépit des inconvénients mentionnés plus haut, le chlore (et molécules dérivées)
reste l’agent de désinfection le plus utilisé à travers le monde, il est de plus le seul oxydant
chimique connu pour son effet rémanent. Lorsqu’une désinfection est assurée par d’autres
oxydants chimiques tel que l’ozone, ou par des procédés physiques comme le rayonnement
UV, qui présentent l’avantage de ne pas générer de sous-produits de désinfection de type
THM, elle s’accompagne toujours d’une injection d’un résiduel de chlore pour son effet
rémanent.
Le chlore sera injecté dans les eaux traitées, mais la demande ne pourra être estimée qu’après
des essais.
Une neutralisation au carbonate de soude sera prévue après la désinfection pour amener le
pH de l’eau traitée à sa valeur d’équilibre calco-carbonique, encore appelée pH de saturation
(pHs).
Les boues produites sur les stations proviennent des extractions effectuées sur les ouvrages
de décantation et du lavage des filtres à sable.
La destination finale des boues est variable selon les possibilités locales. Lorsque le débit de
la station est faible, et le volume de boues relativement négligeable à la masse d’eau de la
ressource exploitée, comme c’est le cas pour la ville de Moloundou, un rejet direct dans le
milieu naturel est envisageable, après étude d’impact environnemental.
Le Dossier d’Appel d’Offre présentera une offre de base avec comme option un épaississeur
et des lits de séchage, une autre variante avec un système de lagunage et enfin un rejet direct
dans le milieu naturel.
Page 38 sur 90
6.2.3.2 Schéma de la filière de traitement
Le schéma général de la chaîne de traitement est le suivant :
Dégrillage grossier au
niveau de la prise d’eau
Décantation
Filière de gestion
des boues
Filtration
Page 39 sur 90
6.3 Conduites d’adduction
Les conduites d'adduction ont pour fonction d'assurer le transfert de l'eau entre deux points :
Il y a donc intérêt à choisir le diamètre qui permettra d´obtenir le prix de revient minimal de
l´ensemble (conduite et installation en exploitation).
Au vue des raisons sus évoquées, le principe retenu pour le dimensionnement du diamètre
de cette conduite est celui de la Méthode du diamètre économique calquée sur la La formule
de Bresse modifiée :
La vitesse dans la conduite varie en général de 0,5 en début de projet à 1,3 m/s en situation
de charge maximale. (Source : Rapport 2 du PDHUPC).
Le volume à capter est de 632 m3/j soit pour 20h de fonctionnement, un débit de 32 m3/h.
En appliquant la formule ci-dessus, nous arrivons à un diamètre nominal de 150 mm.
Page 40 sur 90
La conduite de refoulement d’eau brute de l’usine de Moloundou sera une conduite en
PEHD de diamètre 160 mm sur un linéaire d’environ 200 m.
Le volume à refouler est de 600 m3/j soit pour 20h de fonctionnement, un débit de 30 m3/h.
En appliquant la formule ci-dessus, nous arrivons à un diamètre nominal de 150 mm.
Page 41 sur 90
En appliquant la formule ci-dessus et pour un temps de fonctionnement de 20h, nous
avons un débit de pompage eau traitée de 30 m3/h. Le rendement projeté de l’unité de
traitement est de 95%. Ainsi le volume d’eau brute capté par jour sera de 632 m3/j
correspondant à un débit de pompage de 32 m3/h.
Elle correspond à la pression que devra fournir la pompe entre le point d’aspiration et de
refoulement.
Les HMT des pompes ont été déterminées par des méthodes de détermination empiriques
dont les détails seront présentés dans les études l’Avant-Projet Détaillé.
Page 42 sur 90
En application numérique :
Ƞ %
Pour un rendement de 65 % (critère de dimensionnement hydraulique comme indiqué dans le
Rapport 2 du Plan Directeur) et pour une utilisation de 100%, l’application numérique donne :
La brutalité du coup de bélier est à l’origine de nombreux éclatements de conduite car les
surpressions engendrées peuvent atteindre des valeurs très élevées. Il faut donc étudier les
moyens pour limiter ses effets afin d’économiser sur la construction des tuyaux (pression
nominale nécessaire de la conduite).
Page 43 sur 90
Le choix et la nécessité de la mise en place d’un ballon anti-bélier sur les conduites de
refoulement eau brute et eau traitée sera déterminé dans l’Avant-projet Détaillé (APD)
suivant l’abaque de VUIBERT.
Dans le cas de cette étude, les conduites d'adduction refoulent directement l'eau vers le
château.
Selon les indications du rapport 2 du PDHUPC, le stockage de production d’eau traitée sera
dimensionnée afin d’assurer une autonomie d’au moins une heure de fonctionnement de
l’adduction plus le volume nécessaire au lavage de tous les filtres.
Ainsi, pour 41%, on aura un besoin en stockage au réseau de 246 m3. Le château existant
étant de 50 m3, il sera réhabilité. Il restera à construire un château de 200 m3.
Page 44 sur 90
7 CRITERES DE DIMENSIONNEMENT
Page 45 sur 90
7.4 Critères de dimensionnement d’un filtre et des systèmes de nettoyage
Page 46 sur 90
8 DESCRIPTIF SIMPLIFIE DU PROJET
Nous proposons un captage d’eau brute de type tour de prise en béton armé placé aux
abords de la rivière NGOKO, d’une profondeur de 4 mètres1. L’emplacement proposé du
captage sera validé par des études complémentaires (notamment les études géotechniques,
hydrologiques, environnementales et sociales) seront réalisées dans l’élaboration de l’Avant-
projet Détaillé (APD).
La chambre de prise aura une section de 1200 x 4000 mm. Elle est munie en entrée de grilles
grossières sur toute la largeur et hauteur d’entrée d’eau. Deux séries de quatre grilles en acier
inox sont superposées les unes sur les autres. La dimension de chaque grille est de 1860 mm
de large sur 780 mm de haut.
La chambre a été conçue de façon à pouvoir ajouter une pompe supplémentaire dans la
fosse, dans le cas où la Camwater voudrait un jour augmenter la capacité de la station. La
chambre contient 2 pompes d’eau brute. Elles sont de type centrifuge immergées. L’une est
en fonctionnement et l’autre est de réserve. Les pompes ont les caractéristiques suivantes :
Débit = 32 m3/h ;
HMT = 30 mètre.
Les pompes sont installées avec leur pieds d’assise et deux barres de guidage chacune, afin
de permettre leur coulissage aisé pour les manutentionner. Une poutre IPE de relevage est
installée sur toute la largeur de la chambre, munie d’un palan et d’un chariot de capacité de
levage 500 kg.
1 A confirmer dans l’APD, après les études complémentaires
Page 47 sur 90
La mise en place d’une règle graduée pour nous renseigner sur la hauteur de l’eau
dans la tour de prise ;
La mise en place des équipements (robinetterie + instrumentations) et fourniture
d’un chariot pour le transport des pompes ;
La mise en place du coffret électrique de commande des pompes d’eau brute (1R+1S)
La construction d’une passerelle métallique desservant la tour de prise ;
La mise en place des garde-corps de la passerelle métallique ;
La pose de la conduite d’adduction d’eau brute en PEHD DN160 sur 200 ml ;
La mise en place de la robinetterie sur la nouvelle conduite d’adduction d’eau brute
Nous proposons une station qui puisse satisfaire aux besoins en eau de la population à
l’échéance du projet en 2040. Par conséquent nous proposons l’installation d’équipements
permettant une production de 30 m3/h.
Page 48 sur 90
La chambre est en béton armée, couverte d’une dalle en béton, accessible via une trappe et
une échelle en acier galva.
L’eau décantée pénètre alors dans un chenal intermédiaire de répartition vers les deux filtres
à sable ouverts en béton. L’entrée dans chaque filtre se fait via un chenal en béton de largeur
2 A confirmer dans l’APD, après les études complémentaires
Page 49 sur 90
300 mm qui peut être isolé par une vanne murale 300 x 300. L’eau surverse par un déversoir
en V de façon homogène sur toute la longueur du filtre et passe gravitairement au travers de
la masse filtrante, du gravier, puis au travers des fentes des busettes en PP qui parsèment la
dalle de fond des filtres.
La hauteur disponible de perte de charge au travers du filtre est de 1,2 mètre. Vous trouverez
en annexe une note de calcul justificative des dimensions du filtre.
Mis à part la vanne de vidange, les autres vannes sont installées avec tringlerie et volant de
manœuvre afin de pouvoir les opérer par l’extérieur, avec observation directe de la partie
supérieure du filtre. Un pupitre de commande est installé sur la dalle supérieure de la galerie
de filtre et permet d’opérer à distance le suppresseur d’air et la pompe de lavage.
La bâche d’eau traitée en béton armé présente un volume de 70 m3. Elle est dimensionnée de
façon à contenir le volume d’eau suffisant pour une heure d’autonomie et le rétrolavage du
filtre à sable ou pour au moins deux heures d’autonomie. Vous trouverez en annexe une note
de calcul justificative des dimensions de la bâche.
Elle fait 6,0 mètres de diamètre pour une hauteur d’eau utile de 2,26 mètres. Partiellement
enterrée, elle est munie d’une trappe, d’une échelle extérieure en acier galva et d’une échelle
3 A confirmer dans l’APD, après les études complémentaires
Page 50 sur 90
intérieure en inox pour son accès. Elle est munie d’une conduite de trop plein DN200 et
d’une vidange DN150 avec vanne à opercule en fonte. L’eau traitée quitte la bâche via une
crépine en inox DN200. Sept poires de niveau installées dans la bâche permettent
l’asservissement automatique des pompes d’eau brute, des pompes d’eau traitée et de la
pompe de lavage.
Notre proposition se base sur les analyses d’eau reprises en annexe. Les analyses mettent en
avant une coloration élevée de l’eau brute. La filière de traitement pourra abattre cette
couleur de manière à atteindre les normes si la couleur n’est pas due à des acides humiques.
Si la couleur est due à des acides humiques, le traitement ne pourra pas abattre ceux-ci de
façon intégrale mais pourra réduire la couleur à une valeur acceptable.
Débit = 32 m3/h ;
HMT = 65,0 mètres.
4 A confirmer dans l’APD, après les études complémentaires
5 A confirmer dans l’APD, après les études complémentaires
Page 51 sur 90
Elles sont munies de l’hydromécanique et de l’instrumentation nécessaire à leur bon
fonctionnement et à leur protection :
Une vanne à opercule en fonte DN100 sur chaque conduite individuelle d’aspiration ;
Une vanne à opercule en fonte DN80 sur chaque conduite individuelle de
refoulement
Un clapet anti retour en fonte DN80 sur chaque conduite individuelle de refoulement
Un manomètre -1 / 1 bar à l’aspiration de chaque pompe ;
Un pressostat PSH sur le refoulement commun ;
Un manomètre 0 – 10 bar sur le refoulement commun ;
Un diaphragme DN80 pour rapprocher les pompes de leur point de fonctionnement
optimal ;
2 poires de niveau (LSLL et LSH) d’asservissements placés dans la bâche d’eau
traitée.
6 Notes de calcul en annexe
7 Notes de calcul en annexe
Page 52 sur 90
Il est munie de l’hydromécanique et de l’instrumentation nécessaire à son bon
fonctionnement et à sa protection :
Le local est muni d’une poutre IPE placé au-dessus des pompes d’eau traitée et de lavage,
avec chariot et palan de capacité 500kg pour leur manutention.
Les points d’injection prévus de réactifs dans la station sont les suivants :
Page 53 sur 90
Hypochlorite de calcium en conduite dans la chambre prévue à cet effet entre les
filtres et la bâche d’eau traitée ;
Carbonate de soude dans la bâche d’eau traitée au niveau de la conduite d’entrée.
8.2.6.4 Laboratoire
Il est construit avec une paillasse en béton couvert de carrelage blanc. Les murs également
seront couverts de carrelage blanc sur une hauteur de 2,0 mètres. Le laboratoire sera équipé
du matériel suivant :
8.2.6.7 Magasin
Il est muni d’une double porte afin de pouvoir y stocker de l’outillage, du matériel et des
équipements sans difficulté. Il est de dimensions 3900 x 9250.
La ligne MT/BT sur environ 1,150 km sera donc construite à cet effet.
Page 54 sur 90
8.2.7.2 Sources d’énergie secondaire
La fréquence élevée des coupures d’énergie due au concessionnaire ENEO occasionne des
arrêts de production d’eau potable. Pour pallier à cette situation, la mise en place des sources
d’énergie alternative est urgente :
Page 55 sur 90
8.3 Conduite d’adduction d’eau traitée
En sortie de station, la conduite d’adduction en PEHD OD 160 est munie d’une vanne à
opercule d’isolation, d’un ballon anti bélier de 300 litres de volume, d’un compteur d’eau
traitée, d’un piquage avec vanne à boule pour prise d’échantillon d’eau traitée et d’un
piquage pour utilisation d’eau de service. La conduite part alors en enterrée et devient une
conduite en PEHD PN10 OD160 sur une distance d’environ 1150 mètres avant d’arriver à
l’ouvrage de stockage.
Nous proposons la construction d’un château d’eau de 200 m³ de volume, situé à proximité
du château existant au point le plus haut de la ville (à proximité de la centrale thermique
ENEO). L’emplacement proposé sera validé par les études géotechniques.
Nous proposons un ouvrage en béton armé de forme cylindrique, entouré par une clôture
grillagée.
Le château d’eau présente une hauteur sous radier de 15 mètres. Une échelle en acier inox
permet d’accéder au haut du château, avec des plateformes de sécurité tous les 3 mètres. Une
trappe et une échelle en inox permettent de rentrer dans la cuve. L’entrée d’eau se fait via
une conduite en fonte DN150 munie d’une vanne à flotteur. Il est prévu un trop plein en
fonte DN150 ainsi qu’une vidange avec vanne à opercule DN100. L’eau sort de la cuve via un
filtre à tamis DN150.
Page 56 sur 90
8.4.2.1 Objectif de la réhabilitation
L’objectif de réhabilitation est triple :
8.4.2.1.1 Rénovation :
Traitement des fissures et fuites actives des façades ;
Redonner une étanchéité durable à l’édifice, cuve et dôme par un travail sur
l’ensemble des bétons et sur la membrane de l’étanchéité à l’intérieur de la cuve ;
Restaurer le béton éclater et procéder à la passivation des armatures en zone éclaté ;
Prévenir toute nouvelle pollution et tout assèchement des bétons en surface courante.
Le but étant de ralentir fortement tout processus corrosif à venir ou en cours dans la
zone non éclatée.
8.4.2.1.2 Réhabilitation :
Obstruer les ouvertures afin d’éviter l’intrusion des volatiles ou tout autre espèce
animale ;
Remplacer les canalisations corrodées ;
Mise en conformité des canalisations des écoulements d’eau pluviale ;
Trouver des solutions d’évacuation des eaux lors des vidanges périodiques.
8.4.2.1.3 Sécurisation :
Mise en conformité des échelles d’accès ;
Mise en conformité des garde – corps.
Page 57 sur 90
o Traitement et réparation des désordres sur la surface de la cuve ;
o Repose d’une nouvelle étanchéité sur la surface de la cuve ;
o Réparation de la sous face de la coupole.
Les levés réalisés au GPS sur site lors de notre visite ont permis de déterminer les principales
artères de la ville et surtout de les repérer par rapport à la densité des populations. Nous
prévoyons de poser une conduite pour chacune des principales artères et sur des secondaires
à grande densité de population. Vous trouverez en annexe la carte présentant les
équipements de contrôle et de sécurité du réseau sans oublier les poteaux d’incendie, bornes
fontaines et branchements privés.
Page 58 sur 90
i. Le renforcement de la structure secondaire par la pose de conduites
secondaires environ 20,86 km ;
ii. Modélisation hydraulique et production des plans de réseau.
iii. Pose du réseau tertiaire :
Pose de canalisation ;
Pose de branchements sociaux ;
Construction de bornes fontaines de type kiosk (modèle en annexe).
Il sera construit au centre-ville (site à déterminer) sur une surface d’environ 190 m² et
abritera :
Page 59 sur 90
Une fosse septique et un puisard ;
Une clôture grillagée avec un portail et portillon métallique.
Désignation Proposition
Débit de traitement 3 3
30 (m /h) soit 600 m /j en 20 heures
3
3 Château d’eau en BA de 200m avec 15,00m de hauteur
Capacité de stockage (m )
sous radier
Page 60 sur 90
9 DESCRIPTIF SIMPLIFIE DU FONCTIONNEMENT
Deux pompes immergées (de capacité unitaire 32 m3/h) sont installées dans la fosse de
pompage d’eau brute : une pompe effective et une de réserve. Le fonctionnement est
automatique :
Arrêt à niveau très bas au captage (LSLL), signalisation visuelle et redémarrage après
temporisation de 10 minutes ;
Autorisation de pompage à niveau bas dans le pompage (LSL), signalisation visuelle
et redémarrage après temporisation de 10 minutes ;
Arrêt à niveau haut dans la chambre avale des déssableurs (LSHH) accompagné
d’une signalisation visuelle et sonore au TGBT, redémarrage en manuel ;
Arrêt à niveau haut dans la bâche d’eau traitée (LSHEB), signalisation visuelle ;
Signalisation visuelle et sonore au TGBT dans le cas de surverse à la bâche d’eau
traitée (LSHHEB) ;
Redémarrage à niveau bas dans la bâche d’eau traitée (LSLEB) ;
En addition à ces protections, nous prévoyons une protection de marche à vide (minimum de
1) sur chaque pompe d’eau brute.
Les pompes sont pilotées à partir du TGBT de la station de traitement d’eau. La conduite de
refoulement d’eau brute est munie d’un pressostat permettant de protéger les pompes de la
surpression.
La station présente une ligne de traitement munie d’un chenal de coagulation, d’un
compartiment de floculation, d’un décanteur et d’un filtre à sable.
L’eau est pompée jusque dans le chenal de coagulation. Ce chenal est muni de chicanes
provoquant l’agitation nécessaire à la mise en contacte effective des particules. Le
compartiment de floculation est muni de parois en béton obligeant un écoulement piston et
Page 61 sur 90
un accroissement de la taille des flocs. L’eau s’écoule gravitairement du bassin de floculation
au travers du décanteur et du filtre jusque dans la bâche de stockage d’eau traitée.
Le filtre peut être isolé manuellement par des vannes murales. Une fois que la masse filtrante
est trop encrassée (voir signalisation visuelle de la poire de niveau haut placé dans le filtre),
l’opérateur démarre un cycle de lavage comme décrit brièvement ci-dessous :
4. Fermer la vanne d’entrée d’air et arrêter le suppresseur d’air afin de réaliser uniquement
un lavage à l’eau (durée : +/- 6 minutes) ;
La pompe de lavage peut être pilotée à partir du TGBT de la station de traitement d’eau ou
bien via les pupitres de commande situés au-dessus de la galerie, en face du filtre. Le
fonctionnement de cette pompe est manuel (on/off). Une poire de niveau bas (LSLrétro)
située dans la bâche d’eau traitée autorise le démarrage de la pompe de rétro lavage
uniquement si le volume d’eau dans la bâche est suffisant pour faire un lavage. Elle est
accompagnée d’une signalisation visuelle et nécessite un redémarrage en manuel. Un
pressostat protège la pompe en cas de surpression.
Le suppresseur d’air est piloté à partir du TGBT de la station de traitement d’eau (situé dans
le laboratoire) ou bien via le pupitre de commande situé au-dessus de la galerie, en face du
filtre. Le fonctionnement de ce suppresseur est manuel (on/off).
Page 62 sur 90
9.4 Fonctionnement du pompage d’eau traitée
Deux pompes d’eau traitée sont installées : une pompe effective et une de réserve. Les
pompes sont pilotées à partir du TGBT de la station de traitement d’eau.
Les pompes fonctionnent en automatique suivant les niveaux des flotteurs présents
dans la bâche d’eau traitée de 70 m3 :
‐ LSLLET : Arrêt de la pompe d’eau traitée, signalisation visuelle et sonore au
TGBT ;
‐ LSHET (niveau supérieur) : Démarrage de la pompe d’eau traitée, signalisation
visuelle;
Les pompes refoulent dans le château de 200 m3. La conduite d’entrée dans le château
est munie d’une vanne à flotteur. Si le château est rempli, la vanne à flotteur se ferme
et fait monter la pression dans la conduite jusqu’à ce que le pressostat de la conduite
de refoulement d’eau traitée déclenche l’arrêt de la pompe. La pompe redémarre
automatiquement après un délai de 10 minutes.
En mode automatique, il y a alternance du fonctionnement des pompes à chaque 20
heures de fonctionnement.
En cas d’arrêt inopiné de la pompe (si coupure générale de courant par exemple), le
ballon anti bélier permet de protéger la conduite d’adduction d’eau traitée.
Pour le dosage de sulfate d’alumine (un seul point d’injection avant le décanteur), deux
pompes sont présentes sur le poste de dosage : une pompe effective et une de réserve.
Pour le dosage de carbonate de soude (deux points d’injection avant décanteur et après
filtres), trois pompes sont présentes sur le poste de dosage : une pour la pré-neutralisation,
une pour la post-neutralisation et une de réserve.
Pour le dosage d’hypochlorite de calcium (deux points d’injection avant décanteur et après
filtres), trois pompes sont présentes sur le poste de dosage : une pour la pré-chloration, une
pour la post-chloration et une de réserve.
Le dosage des réactifs est piloté à partir du TGBT de la station de traitement d’eau.
Page 63 sur 90
temps qu’une des pompes d’eau brute et tant que le niveau bas de la cuve de soutirage de
réactif n’est pas atteint. Chaque niveau bas des cuves de réactifs est accompagné d’une
signalisation visuelle et sonore avec redémarrage en manuel.
Page 64 sur 90
10 IMPACT SUR L’AEP DU CENTRE
10.1 Quantité
10.2 Qualité
La qualité de l’eau est l’un des critères le plus important d’une eau potable. Elle contribue à
la réduction de nombreuses maladies hydriques et tropicales.
La station de traitement permettra de produire une eau de bonne qualité conforme aux
prescriptions de l’OMS. Le matériel de laboratoire présent sur site permettra à l’exploitant de
vérifier/contrôler la qualité de l’eau produite afin d’apprécier les dosages effectués.
Page 65 sur 90
11 DETAILS ESTIMATIF ET QUANTITATIF DES TRAVAUX
OFFRE DE BASE (Ouvrage de captage, Unité de traitement de 600 m3/j, Equipements de
pompage, Ouvrage de stockage de production 70 m3 et de distribution 200 m3 et
densification de réseau de distribution 20,86 km et 10 Bornes fontaines, …).
Unité Prix U.
Désignation Qté Prix T. (FCFA)
(FCFA)
100. Etudes complémentaires, travaux préparatoires et
installation de chantier
- Etudes, dossier et plans d'exécution Forfait
- Levées topographiques
- Dossier, plans de recollement, manuel d'entretien
- Installation et repli
- Formation du personnel 1 50 000 000 50 000 000
- Reconfiguration du réseau et mise à jour du plan
de réseau
- Etude d'impact environnemental et social
- Essais pour réception
Page 66 sur 90
Unité Prix U.
Désignation Qté Prix T. (FCFA)
(FCFA)
500. Traitement
Construction usine de traitement de 600 m3/j Ens.
compact (Coagulation/floculation- décantation -
1 250 000 000 250 000 000
filtration - désinfection) hors pompages et
stockages et kit de laboratoire
Sous-total 500 250 000 000
600. Alimentation énergétique
Construction ligne MT/BT sur environ 1,150 km ml
avec fourniture et pose transformateur sur poteau 1150 14 000 16 100 000
50 KVA
Fourniture et pose Groupe électrogène (yc . Ens.
armoire électrique, cuve à gasoil, local) 50 KVA du
1 12 500 000 12 500 000
site de l'usine de traitement y compris toute
sujétion
Fourniture et pose d'un champ de panneaux KVA
solaires de 7 kwh avec un Rayonnement journalier
50 900 000 45 000 000
moyen de 3500 Wh/j/m² pour l'alimentation
secours de l'usine y compris toute sujétion 50 kVA
Sous-total 600 73 600 000
700. Stockage d’eau
Réhabilitation du château de 50 m3 en béton armé FF
1 2 000 000 2 000 000
y compris toutes sujétions
Construction du nouveau château 200 m3 en béton FF
1 110 000 000 110 000 000
armé avec radier 20m
Sous-total 700 112 000 000
800. Réseau de distribution
Pose réseau DN 160, 110, 90 et 63 ( Butées , pièces
spéciales , équipements hydromécaniques , … ) y
compris toutes sujétion sur environ 20,86 kml
PEHD DN160 ml 5 400 26 000 140 400 000
PEHD DN110 ml 7 450 22 000 163 900 000
PEHD DN90 ml 6 730 17 000 114 410 000
PEHD DN63 ml 1 280 9 000 11 520 000
Page 67 sur 90
Unité Prix U.
Désignation Qté Prix T. (FCFA)
(FCFA)
Construction Logements d'astreinte du personnel m2 100 100 000 10 000 000
Sous-total 900 48 000 000
Page 68 sur 90
12 DUREE DU PROJET
La durée de réalisation du projet est estimée à 18 mois environ (hors délai de fourniture qui
est d’environ 6 mois).
Cette durée est constituée d’un mois de mobilisation sur site, treize mois de travaux effectifs
et un mois de démobilisation.
Page 69 sur 90
13 CONCLUSION
Le projet de construction d’un système d’adduction en eau potable de la ville de Moloundou
permettra d'améliorer considérablement la desserte en eau de la ville.
La construction d’un captage d’eau brute sur la rivière NGOKO muni de deux pompes
de capacité unitaire (32 m3/h) ;
La pose d’une conduite de refoulement en PEHD OD160 sur 200 mètres ;
La construction d’une chambre d’entrée munie d’un compteur, d’un indicateur de débit à
aiguille et des piquages pour points d’injections de réactifs ;
La construction d’une unité de traitement en béton, constituée d’un chenal de
coagulation, d’un compartiment de floculation, d’un bassin de décantation et d’un filtre à
sable ouvert ;
La construction d’une bâche d’eau traitée de 70 m3 de capacité ;
La construction d’un bâtiment technique comprenant :
Une salle des machines (avec 2 pompes d’eau traitée de capacité unitaire 30 m3/h,
une pompe de lavage de capacité 200 m3/h et un suppresseur d’air de capacité
350 m3/h) ;
Un local de préparation et dosage des réactifs (sulfate d’alumine, carbonate de
soude et hypochlorite de calcium) ;
Un local de stockage des réactifs ;
Un magasin ;
Un laboratoire / local électrique
Un sanitaire.
La pose d’une conduite de refoulement d’eau traitée en PEHD OD160 sur 1150 mètres ;
La construction d’un château d’eau de 200 m3 de capacité ;
Le tirage d’une ligne MT sur 1,115 km et le raccordement électrique à un transformateur
de 50 KVA ;
La construction d’un réseau de distribution dans la ville de 20,86 km en conduite PEHD
de diamètre variant de l’OD 63 à 160 ;
La fourniture et l’installation d’un groupe électrogène de 50 KVA ;
La fourniture et l’installation des panneaux solaires de capacité totale de 50 KVA ;
La construction d’un bâtiment administratif ;
L’ensemble de ces travaux aura un impact considérable sur la quantité et la qualité de
l’eau distribuée sur l’ensemble du réseau de la ville.
Page 70 sur 90
14 ANNEXES
Page 71 sur 90
Annexe 1 : Bilan de puissance usine de Moloundou
Niveau 1er Niveau Armoire
P P Coef. P°
P° Coef. P° Coef. P°
Désignation Qté (kW) (kW) utilisation d'utilisation
(kVA) Simultanéité d'utilisation Simultanéité d'utilisation
Unit. Totale max (Ku) max. (kVA)
(Ks) (kVA) div. (Ks) (kVA)
Machine Tournante
GEP de captage (32 m3/h à
2 8,5 17,0 21,25 0,75 15,94 0,75
30 m)
GEP de refoulement (30 m3/h
2 4 8,0 10,00 0,75 7,50 0,75
à 70 m)
GEP Eau lavage Filtres 1 5 5,0 6,25 0,75 4,69 0,75 27,07
Page 73 sur 90
Annexe 3 : Réseau projeté SAEP Moloundou
Page 74 sur 90
Annexe 4 : Conduite adduction SAEP Moloundou
Page 75 sur 90
Annexe 5 : Repartition des nœuds ¼
Page 76 sur 90
Annexe 6 : Repartition des nœuds 2/4
Page 77 sur 90
Annexe 7 : Repartition des nœuds 3/4
Page 78 sur 90
Annexe 8 : Repartition des nœuds 4/4
Page 79 sur 90
Annexe 9 : Points de vidange et ventouse
Page 80 sur 90
Annexe 10 : Repartition des pressions à la pointe horaire
Page 81 sur 90
Annexe 11 : Repartition des vitesses et des pressions aux heures creuses
Page 82 sur 90
Annexe 12 : Repartition des vitesses aux heures de pointe
Page 83 sur 90
Annexe 13 : Schéma type fonçage pour pose conduite
Page 84 sur 90
Annexe 14 : Schéma type pose conduite
Page 85 sur 90
Annexe 15 : Schéma type de regard compteur
Page 86 sur 90
Annexe 16 : Schéma type regard de ventouse
Page 87 sur 90
Annexe 17 : Schéma type de vidange conduite
Page 88 sur 90
Annexe 18 : Coupe BB , Château d’eau en BA de 200 m3
Page 89 sur 90
Annexe 19 : Schéma de principe de l’usine de Moloundou
Page 90 sur 90