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1 DESCRIPTION DU PHENOMENE
Le coup de bélier est un phénomène oscillatoire provoqué par toute variation de vitesse à
l’intérieur d’une conduite à l’instant de :
La conduite doit donc être protégée contre le coup de bélier, lequel entraine un régime
transitoire où la pression et le débit varient à la fois dans le temps et à chaque point de la
conduite.
Lors de l’arrêt d’une ou plusieurs pompes, le débit à travers la station de pompage est
brusquement interrompu. Les clapets anti-retour situés à l’aval des pompes se ferment alors
pour éviter que la conduite ne se vide.
On distingue 4 phases :
ère
2.1.1. La 1 Phase : Phase de dépression
A l’aval de la station de pompage, une colonne d’eau a tendance à poursuivre son mouvement
tandis que plus aucun débit ne provient de l’amont. L’eau ne se comporte alors plus de
manière incompressible : une réduction locale de pression est provoquée, entraînant une
décompression du fluide et, en conséquence, la contraction de la conduite.
Ce phénomène crée une disponibilité temporaire de masse de liquide qui permet de maintenir
en mouvement, durant quelques instants encore, la couche de fluide immédiatement en aval ;
puis le mouvement cesse, la couche se décomprime et fournit un volume qui permet le
mouvement de la couche suivante et ainsi de suite. Ainsi est engendrée une dépression qui se
propage dans la conduite à la vitesse des ondes élastiques a jusqu’à ce que toute la conduite
soit soumise à la dépression ainsi engendrée, soit après un temps T=L/a
ème
2.1.2. La 2 Phase : Phase de retour
La couche de fluide près de la pompe est obligée de s’arrêter. Cette réduction d’énergie
cinétique a pour effet une augmentation locale de la pression, ce qui provoque une
compression du fluide et une distension de la conduite. Ce processus se transmet jusqu’au
réservoir, où il arrive au bout du temps 3T.
ème
2.1.4.. La 4 Phase : Phase de retour
Quand cette onde de surpression atteint le réservoir, la pression du réservoir est inférieure à la
pression de la conduite : l’écoulement s’inverse de nouveau pour revenir aux conditions
initiales de pression et de vitesse.
Au bout du temps 4T, on se retrouve donc dans les conditions initiales : ce phénomène se
poursuivrait indéfiniment si sous l’effet des pertes de charge, les ondes de dépression et de
surpression ne se trouvaient pas progressivement amorties.
Remarque :
La célérité de l’onde élastique est fonction du fluide écoulé (ici de l’eau) et des
caractéristiques de la conduite (matériau, diamètre et épaisseur).Dans le cas d’une conduite
indéformable, a correspond à la vitesse de propagation du son dans l’eau (~1400 m/s). Mais
lorsque l’on prend en compte la déformation de la conduite, cette vitesse de propagation
diminue : (voir Doc.1 CH4. CALCULS/COUP DE BÉLIER)
Le phénomène oscille d la même façon, sauf qu’on commence par une surpression.
Pour le calcul du coup de bélier, la valeur ΔH est fonction des paramètres suivants :
�. 𝑉0 �. ��0
∆����𝑥 = = −→ �é�ℎ��� 𝑔���ℎ����� �� ����𝑔����
𝑔 ��. 𝑆
±
1
� (� � ) = 1 �
𝜌 𝜀 + �. �
3
ρ = masse volumique de l’eau (1000 kg/m )
11 2
E = module d’élasticité du matériau (fonte : 1,7.10 N/m )
D = diamètre intérieur (m)
e = épaisseur de la canalisation (m)
Le temps d’arrêt du fluide `t´est tel que t > T =2.l/a (temps d’aller retour d’une onde) la valeur
du coup de bélier est donné par la formule de MICHAUD :
2. �.
∆𝐻 = ±
𝑉0
��.
�
2.� .𝑉0
Surpression maximale: H = H0 + ΔH = = H0 + 𝑔 .�
2.� .𝑉0
Dépression minimale: H = H0 – ΔH = = H0 -
𝑔 .�
Remarque :
= =𝑔
-2
Avec : a = 1000m/s - V0 = 2 m/s - g ≈ 10 m.s
On peut :
Limiter la vitesse: qui n’est pas économique puisqu’elle conduit à de gros diamètres.
Réduire la célérité d’ondes en utilisant des conduites plus élastiques (PVC par
exemple).
Choisir la classe de la conduite: évidemment sous de fortes surpressions cette
technique n’est pas économique
On peut envisager :
Les appareils anti bélier qui ont pour effet de limiter le coup de bélier à des valeurs
compatibles avec la résistance des installations.(classe PN)
C’est une sorte de cylindre calé sur l’arbre du moteur qui accumule de l’énergie cinétique
pendant la marche normale et qu’elle restitue à l’arrêt de la pompe pour continuer à
alimenter la veine liquide pour diminuer la coup de bélier.
Réservoir Hydro fort: Rôle de régulation de pression Démarrage – Arrêt d’une pompe
Réservoir Hydrochoc: Rôle de protection contre le coup de bélier.
- L’air ou l’azote est mis entre le réservoir et la vessie pour l’eau potable, contrairement à
l’assainissement où l’air est à l’intérieur de la vessie.
- La vessie est en butyle alimentaire interchangeable, accrochée par la sortie d’eau, étanche
et soumise à une pression de pré-gonflage à sec, c'est-à-dire sans eau, définie comme suit :
- Une pression ≤ 5 bars pour les gammes de 10 et 16 bars de pression de service et 7 bars
pour les gammes de 25 bars de pression de service.
En marche normale, la pression de l’air équilibre celle de l’eau dans la conduite comme
indiqué au schéma de la Fig. 13
A l’arrêt de la pompe, l’eau du réservoir continue alimenter la veine liquide jusqu’à
l’absorbation de la dépression qui correspond au schéma de la Fig.
L’eau du réservoir de stockage revient vers la pompe et son choc sur le clapet fermé engendre
une surpression qui va être absorbée par le réservoir anti bélier. Un organe d’étranglement
(diaphragme ou tuyère) est disposé à la base du réservoir pour augmenter les pdc. Le schéma
de la fig montre .L’équilibre engendré à la fin du retour de l’eau.
Remarque :
Pour les installatios simples avec (Q < 30 l/s et une conduite de l < 1200 m), la méthode vibert
permet d déterminer la cpacité d’un réservoir anti bélier.
C’est un réservoir ‘a l’air libre qui joue le même role que ceux à air comprimé. On les place
sur le tracé du refoulement à des points hauts où peut survenir une cavitation en régime
transitoire, même avec l’existance d’un anti bélier à la station.
A traiter en classe
4.4. Annexes
Réservoir à vessie
Pression de regonflage
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