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MATERIELS ET TECHNIQUES D’IRRIGATION

OUNI AYMEN
E-MAIL : ouniaymen.mec@gmail,com
GSM : 98 780 743
THEME 1

LES POMPES HYDRAULIQUES


 Différents types de pompes centrifuge

1- Généralité
2- Pompe Monocellulaire à Aspiration Axiale
3- Pompe Multicellulaire à Aspiration Axiale
4- Pompe Mono et Multicellulaire à Aspiration Latérale
5- Pompe Horizontale Verticalisée
6- Pompe –Mono ou Multicellulaire Verticalisé « In Line »
7- Pompe à Plan de Joint
8- Pompe Multicellulaire Verticale en ligne d’arbre
9- Pompe verticale monocellulaire à gros débit et faible HMT
Différents types de pompes centrifuge
1- Généralité

Les pompes centrifuges peuvent être :


- Monocellulaire
- Multicellulaire

Lorsqu’il y a qu’une seul roue la pompe est dite à un seul étage ou monocellulaire
Lorsqu'il y a plusieurs roues la pompe est dite multicellulaire :

- Les roues sont accouplées en série sur un même axe


- La hauteur d'élévation augmente de la même quantité chaque fois qu'une roue est montée à la
suite d'une autre
- Pour atteindre HMT désirée, il suffit de disposer en série le nombre nécessaire de roues
- Le débit Q à relever est égal à celui qui passe dans une roue
Différents types de pompes centrifuge
2- Pompe Monocellulaire à Aspiration Axiale
Il s’agit d’une Pompe monocellulaire à aspiration axiale dont la roue est montée en porte à faux ;
les conditions hydrauliques de fonctionnement sont excellentes en raison de la bonne répartition
des filets liquide sur l’ouïe de la roue mais, au point de vue mécanique, cette disposition fatigue
les paliers.
Différents types de pompes centrifuge
3- Pompe Multicellulaire à Aspiration AxialeMono
C’est une pompe à plusieurs roues accouplées en série sur un même axe. Les roues sont
montées en porte-à-faux (conception médiocre). Cette disposition fatigue le palier à cause du
mauvais équilibre des efforts. Ce type de pompe est rarement utilisé dans les stations de pompage
Différents types de pompes centrifuge
3- Pompe Mono et Multicellulaire à Aspiration Latérale
- L’arbre de la pompe est porté par deux paliers extérieurs (un palier du côté de l’aspiration et
l’autre du côté refoulement), ceci améliore les conditions mécaniques de fonctionnement, l’arbre
étant mieux équilibré et travaillant dans des meilleures conditions.
- Ce type de pompe existe avec des pressions de refoulement qui peuvent atteindre plusieurs
centaines de mètres et un grand choix de matériaux (fonte, bronze sans zinc, acier coulé au
chrome – Nikel-molybdène….).
Différents types de pompes centrifuge
5- Pompe Horizontale Verticalisée
Pompe mono ou multicellulaire segmentée à axe horizontal posé verticalement (débout)
aspiration latérale sur socle de fixation, refoulement latéral sur le dernier étage, boite de butée
entre corps de refoulement et lanterne support moteur équipé d’un roulement lubrifié à la
graisse. Accouplement rigide ou semi-élastique auto aligné. Pompe nécessite une surface très
réduite dans l'installation donc une économie d'espace
Différents types de pompes centrifuge
6- Pompe –Mono ou Multicellulaire Verticalisé « In Line »
s’agit d’une pompe avec aspiration et refoulement en ligne.
Cette disposition nécessite une surface très réduite dans
l’installation donc une économie d’espace très importante au
moment d’implantation dans la station de pompage, facilite le
montage, simplifie le système de tuyauteries. Toutes les pièces
hydraulique (roues, diffuseurs, arbre chemise de refoulement)
sont en acier inoxydable. Roue d’aspiration au niveau des
tubulures, faible valeur NSPH. Le moteur est normalisé, de ce
fait n’importe quel moteur normalisé peut être utilisé. Cette
pompe est conseillée pour les faibles débits Q <= 3,5 l/s
(corps de pompe irréparable en cas d’usure des roues /
diffuseurs).
Différents types de pompes centrifuge
7- Pompe à Plan de Joint
- Les pompes à plan de joint représentent la réponse idéale pour les applications à fort débit. Ce
type de pompe se caractérise par un rendement élevé et des valeurs NPSH réduites.
- La conception de cette pompe garantit un fonctionnement sûr, même soumise à des charges
extrêmes.
- Ces pompes sont disponibles en mono-étage ou en diverses configurations multi-étage avec des
roues d’aspiration simple ou double
Différents types de pompes centrifuge
7- Pompe Multicellulaire Verticale en ligne d’arbre
- Il s’agit d’une pompe centrifuge multicellulaire, verticale, à ligne d’arbre. Composée d’une tête
de pompe, d’une colonne montante assurant la remontée de l’eau, des arbres de transmission avec
paliers lubrifiés par l’eau pompée ou à l’huile, et d’une pompe munie éventuellement d’une crépin
ou d’un clapet de pied.
Différents types de pompes centrifuge
8- Groupé Immergée

- Il s’agit d’une Pompe mono ou multicellulaire avec clapet de retenue dans le corps de
refoulement, accouplement rigide démontable et crépine d’aspiration située entre la pompe et
le moteur.

- Le moteur est construit pour fonctionner entièrement immergé. Le liquide de lubrification et


de refroidissement est l’eau potable, il est introduit en usine ou sur chantier avant installation.

- Le groupe immergé est conçu pour être installé dans des forages profonds et étroits. Il peut
être aussi installé horizontalement moyennant l’installation d’une jupe d’aspiration permettant
le refroidissement du moteur électrique conformément aux recommandations des fabricants.
Différents types de pompes centrifuge
8- Groupé Immergée
THEME 2

LE DEBIT
« Q»
Le choix de la pompe peut se faire connaissant les 3 principaux paramètres
- Le débit « Q » m³/s
- La Hauteur Manométrique Totale « HMT »
- Le rendement global de l’installation η

Le débit « Q » est fonction de la vitesse « V » de l’écoulement et du diamètre « d » de la


canalisation. Il se calcule par la formule :

𝝅𝒅²
Q = V. S = 𝑽. donc d = 4𝑄/π𝑉
𝟒
- V : vitesse m/s
- S : Section m²
- d : diamètre de conduite
THEME 3

HAUTEUR MANOMETRIQUE TOTALE


« HMT »
 Définition de la hauteur Manométrique Totale « HMT »

• Par définition la hauteur manométrique totale se décompose en deux parties :


- Hauteur manométrique d’aspiration (HMA) : c’est la H.G.A. plus les pertes de charge
singulières et linéaires dues au frottement du liquide dans la ligne d’aspiration
- Hauteur manométrique de refoulement (HMR) : c’est la H.G.R. plus les pertes de
charge singulières et linéaires dues au frottement du liquide dans la ligne et le réseau de
refoulement
H.M.T. = H.G.A +∆H asp + H.G.R+∆H ref

Les pertes de charge dans la pompe elle-même sont déjà prises en compte dans les courbes
caractéristiques de l'appareil.
 Définition de la hauteur Manométrique Totale « HMT »

Lecteur de la hauteur manométrique

• Hauteur manométrique d'aspiration (H.M.A) : elle se lit sur un manomètre ou un


vacuomètre placé à l'aspiration de la pompe et s'exprime en hauteur d'eau (m.c.e.).

• Hauteur manométrique de refoulement (H.M.R.) : elle se lit sur un manomètre placé au


refoulement de la pompe et s'exprime en hauteur d'eau (m.c.e.)

• Hauteur manométrique totale (H.M.T.) : elle est la somme des hauteurs manométriques
de refoulement et d'aspiration.

H.M.T. = H.M.A. + H.M.R.


 Définition de la hauteur Manométrique Totale « HMT »
Lecteur de la hauteur manométrique

• 1 éré Cas : la pompe on service :


HMA = HGA + ∆H asp
HMR = HGR + ∆H ref

• 2ième Cas : la pompe on arrêt :


HMA = HGA
HMR = HGR
En aspiration HMT, elle peut être positive ou bien négative suivant position de la pompe
- Pompe en aspiration
- Pompe en charge
THEME 3

Courbes caractéristiques des pompes


centrifuges
Courbes caractéristiques des pompes centrifuges

Principes courbes caractéristiques d’une pompe centrifuge


Les courbes caractéristiques d’une pompe sont données par le constructeur. Les courbes
caractéristiques d’une pompe à une vitesse constante sont :

HMT = f(Q)
Pab = f(Q)
η = f(Q)
NPSHr = f(Q)
Cs = f(Q)
Coupes caractéristiques des pompes centrifuges
Courbes caractéristiques débit / hauteur : HMT = f(Q)
Le débit d’une pompe centrifuge est fonction de la hauteur totale qu’elle
engendre pour une vitesse de rotation donnée. Cette courbe est d’allure
parabolique.

• Deux points particuliers sont à considérer :

Le point nominal pour lequel le rendement passe par un maximum,


Le point à débit nul qui fixe la forme de la courbe caractéristique.

Suivant la position relative du point à débit nul et du point nominal, la


courbe peut présenter une des trois formes principales suivantes :
Courbe plate,
Courbe légèrement tombante,
Courbe très tombante.
Courbes caractéristiques débit / puissance : Pab= f(Q)

 La courbe de puissance absorbée par la pompe est également d’allure parabolique. Elle passe par un maximum
pour un débit dont la position par rapport au débit nominal est liée à la forme de la courbe caractéristique.
 Ce débit est plus grand que le débit nominal pour une courbe plate, sensiblement égal pour une courbe
légèrement tombante et plus petit pour une courbe très tombante.

Courbes caractéristiques débit / rendement : η= f(Q)


La courbe rendement, d’allure parabolique passe par l’origine 0, et par un maximum pour le débit nominal de la
pompe. Elle se déduit des courbes précédentes en fonction du débit :

Avec :
P : exprimé en KW
Q : exprimé en m3/S
H : exprimé en m
η : est le rendement de la pompe
Courbes caractéristiques débit / NPSHr : NPSHr= f(Q)

• NPSH requis (NPSHr)


La courbe du NPSHr permet de déterminer le calage altimétrique de la pompe par rapport au plan d’eau
dynamique (donné par le constructeur). Le NPSHr est la valeur minimum de pression absolue garantie à
l’aspiration par le constructeur pour que la pompe fonctionne sans cavitation pour un débit et une vitesse de
rotation donnée.
• NPSH disponible (NPSHd)
Le NPSHd dépend des conditions d’installation et l’on doit toujours avoir :
NPSHd > NPSHr

NPSHd =PA – HG – TV - ΔHA en négligeant les termes en V² /2g

Avec :
PA = Pression atmosphérique du site
HG= Hauteur géométrique aspiration
TV = Tension de vapeur du liquide pompe
ΔHA = Perte de charge à l’aspiration
Courbes caractéristiques débit / NPSHr : NPSHr= f(Q)

• Courbe caractéristique de consommation: Cs = f(Q)


La consommation constitue l’élément essentiel et
déterminant dans la recherche des économies d’énergie
et repose sur les deux paramètres HMT et N.

Cs (KW/ m3) = P/Q = HMT/(367 * η)


Influence de la vitesse de rotation sur les courbes

Les courbes caractéristiques des pompes centrifuges sont tracées pour un fonctionnement à une
vitesse donnée. Les vitesses généralement retenues sont celles données par les moteurs électriques
asynchrones les plus courants :
- Moteurs 2 pôles environ 3000 tr/min
- Moteur 4 pôles environ 1500 tr/min
- Moteur 6 pôle environ 970 tr/min

Lorsque la vitesse varie de N1 tr/min à N2 tr/min, le spoints Q1, H1 , P1 des courbes de


fonctionnement à la vitesse N1 deviennent à La vitesse N2 : Q2, H2, P2

𝑵𝟏 𝑵𝟐 𝑵𝟐
Q2= 𝑸𝟏 , H𝟐 = 𝑯𝟏 ² , P2= 𝑷𝟏 ³ ,
𝑵𝟐 𝑵𝟏 𝑵𝟏

𝑁2 𝑁2
NPSH2 = 𝑁𝑃𝑆𝐻1 𝑁1
² Si 𝑁1
>1
Influence de la vitesse de rotation sur les courbes
𝟑𝟎𝟎𝟎 2
NPSH2 = 𝑁𝑃𝑆𝐻1 = 12 m
𝟏𝟒𝟓𝟎
Exemple de calcule :
𝟔𝟎 𝒇
Soit une pompe de caractéristiques suivante: N= , p : nombres de paire de pôle
𝒑
Q1 = 20 l/s
HMT1 = 50 mce Exemple :
P1 = 14 Kw f = 50 hz , P=1
N1 = 1450 tr/min Donc :
NPSHd = 3m N = 60 x 50 / 1 = 3000 tr/min
Moteur 2 pôle
f = 50 hz , P=2
Si N2 = 2900 tr/min, déterminez Q2, HMT2, P2 Donc
N = 60 x 50 / 2 = 1500 tr/min
𝟐𝟗𝟎𝟎
Q2 = 𝟏𝟒𝟓𝟎 Q1 = 40 l/s
Conclusion :
𝟐𝟗𝟎𝟎 2
H𝐌𝐓 = 𝐇𝐌𝐓𝟏 𝟏𝟒𝟓𝟎
= 200 mce Vitesse dépend directement de Fréquence et
P2= 𝑷𝟏
𝟐𝟗𝟎𝟎
³ = 112 Kw nombres des paires de pôles,
𝟏𝟒𝟓𝟎
Si P augmente donc N diminue
Influence de la vitesse de rotation sur les courbes

Le rendement est peu affecté par le


changement de la vitesse, à
condition que les écarts entre le
deux régimes ne soient pas excessifs
Couplages de pompes centrifuges
Couplage en série :
 Le refoulement de la première pompe
débouche dans l’aspiration de la seconde. Le
même débit traverse les deux pompes. Pour
ce débit, chaque pompe fournit sa hauteur
manométrique correspondante déduite de sa
courbe QH.

 La courbe QH de l’ensemble 1-2 est donc


obtenue par addition des ordonnées des
courbes QH de chacune des deux pompes. Il
en serait de même s’il y avait n pompes en
série.
Couplages de pompes centrifuges
Couplage en série :
 Le montage de 2 pompes en série permet
d’augmenter fortement la hauteur de
refoulement
 Si l’on conserve le débit initial d’un pompe
seul, la HMT est doublée

𝑯𝑴𝑻 = 𝑯𝑴𝑻𝒊 = 𝑯𝑴𝑻𝟏 + 𝑯𝑴𝑻𝟐 + ⋯ + 𝑯𝑴𝑻𝒊


𝒌=𝟎

𝑸 = 𝑸𝟏 = 𝑸𝟐 = ⋯ … … . = 𝑸𝒊 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
Couplages de pompes centrifuges
Couplage en parallèle :
𝑯𝑴𝑻 = 𝑯𝑴𝑻𝟏 = 𝑯𝑴𝑻𝟐 = ⋯ = 𝑯𝑴𝑻𝒊 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
𝒏

𝑸 = 𝑸𝒊 = 𝑸𝟏 + 𝑸𝟐 + ⋯ + 𝑸𝒊
𝒌=𝟎

 La courbe est obtenue par addition des


abscisses des courbes de chacune des deux
pompes pour un même ordonnée HMT
Amorcage

• Pour fonctionner, une pompe centrifuge doit être initialement remplie de liquide. En effet, la
rotation de la roue dans du gaz, de très faible masse volumique, donne une dépression suffisante
pour aspirer le liquide.

• Les Turbopompes ne peuvent s'amorcer seules. L'air contenu nécessite d'être préalablement
chassé. On peut utiliser un réservoir annexe placé en charge sur la pompe pour réaliser cet
amorçage par gravit

• Pour éviter de désamorcer la pompe à chaque redémarrage il peut être intéressant d'utiliser un
clapet anti-retour au pied de la canalisation d'aspiration.
Les pertes des charges
Conduite simple
• Soit une conduite simple et rectiligne, de section droite circulaire A, caractérisée
par sa longueur L, son diamètre intérieur D et sa rugosité ε, transportant de l’eau
d’une section 1-1 à une section 2-2. La conduite véhicule un débit constant
d'une extrémité à une autre et assure donc un débit d'extrémité. En application
des lois de la conservation d’énergie, définies selon Ryhming (1992) par l’énergie
par unité de poids ou charge totale H, d’un liquide en mouvement dans une
section droite de conduite, cette énergie est représentée par la somme de
l’altitude z par rapport à un plan de référence, de la pression statique du liquide
P /(ρ g) et de la hauteur dynamique due à la vitesse αV²/2g , selon l'équation:
Les pertes des charges

Lorsqu’on considère un fluide réel les pertes d’énergies spécifiques appelées pertes de charge
dépendent de la forme, des dimensions et de la rugosité de la canalisation, de la vitesse d’écoulement
de la viscosité du liquide. La différence de pression ∆P = P1 - P2 entre les points 1 et 21 d’un
circuit hydraulique a pour origine :

- Les frottements du fluide sur la paroi de la tuyauterie, on les appelle perte de charge linéaire ou
régulière

- La résistance à l’écoulement provoquée par les accidents de parcours (coude, élargissement ou


rétrécissement de section, organe de réglage ect,) est les pertes de charge singulières ou
accidentelles
Les pertes des charges
 Les pertes des charges Singulière

Ces pertes de charge sont proportionnelles au carré de la vitesse. On a

𝑽²
J= K.
𝟐𝒈
Où:
K : coefficient de pertes de charge singulière sans unité
V : vitesse moyenne (m/s)
J : en mètre de colonne de fluide

𝑽²
On peut exprimer aussi la formule sous la forme suivant (Différence de pression Pa) ∆P = K. 𝞅 𝟐
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire

Ce genre de perte est causé par frottement intérieur qui se produit dans le liquide. Il se rencontre
dans les tuyaux lisses aussi bien que dans les tuyaux rugueux. Entre deux points séparés par une
longueurs L dans un tuyau de diamètre D apparaît :

𝑳 𝑽²
- Une perte de charge exprimée en mètre de colonne de liquide (mcL) : J = λ. .
𝑫 𝟐𝒈
λ: le coefficient de perte de charge linéaire
L : la longueur de conduite en (m)
D : le diamètre de conduite en (m)
V : la vitesse moyenne en (m/s)
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
On constate que les pertes de charge général
En terme de différence de pression en peut écrire
dépendent des éléments suivantes :
la formule sous la forme suivante : - La perte de charge est logiquement
directement proportionnelle à la longueur de
𝑳 𝑽²
∆P = λ. . 𝞅 canalisation, elle augmente quand la longueur de
𝑫 𝟐
canalisation augmente,
Avec :
- Quand le diamètre diminue, la perte de
∆P : perte de charge linéaire en « Pa » charge augmente considérablement, le liquide
λ : Coefficient de perte de charge à plus de difficultés à s’écouler donc les
𝞅 : Masse volumique « Kg/m³ », l’eau=1000 kg/m³ frottements augmentent pour un débit
V : Vitesse d’écoulement en « m/s » identique,
D : diamètre hydraulique de tube en « m » - Plus le débit augmente (vitesse plus élevée)
L : longueur en « m » plus les forces de frottement augmente pour
un diamètre identique
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
Les régimes d’écoulements
La nature du régime d’écoulement
d’un fluide est déterminer par la
valeur de nombres de Reynolds.
Les différents régimes
d’écoulement sont visualisés par la
représentation graphique du
diagramme de MOODY utilisant
le nombre de Reynolds pour l’axe
des X et le facteur de frottement F
pour l’axe des Y
Les pertes des charges Exemple : Soit Re=200000
 Les pertes des charges linéaire
Les régimes d’écoulements

λ= 0,018
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
Les régimes d’écoulements

 Régime Laminaire : Le nombres de Reynolds inférieur à 2000 indique que l’écoulement


est calme et régulière

 Régime critique : Le nombre de Reynolds est situé entre 2000 et 4000 indique que
l’écoulement est instable entre la régime laminaire et turbulent

 Régime Turbulent : un nombre de Reynolds est supérieur à 4000 indique que


l’écoulement est sous forme tourbillon et remous
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
Calcul de Nombre de Reynolds
 Le nombre de Reynolds est non dimensionnel (donc sans unités). Il combine 3 caractéristiques
importantes de l’écoulement et du fluide : la vitesse , la densité et la viscosité.
 Le diamètre est requis pour rendre le nombre non dimensionnel. On appelle le diamètre la longueur
caractéristique.
 Un nombre de Reynolds est défini soit :
En fonction de la viscosité cinématique En fonction de la viscosité dynamique
𝑽𝑫 𝞅𝑽𝑫
Re= 𝟏𝟎𝟎𝟎 . Re= 𝟏𝟎𝟎𝟎 . On peut l’écrire aussi en
ѵ 𝞵 fonction de débit comme suit :
V : vitesse en m/s 𝞅: masse volumique en Kg/m³ 𝟒𝑸
D : diamètre hydraulique en mm V : vitesse en m/s Re=
Ѵ : viscosité cinématique de l’eau en mm²/s D : diamètre hydraulique en mm 𝝅𝑫ѵ
𝞵 : viscosité dynamique en Pa.s (ou kg/m.s)
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
La viscosité :
 La viscosité d’un liquide est sa caractéristique d’être plus ou moins fluide ou , en d’autres de terme,
d’opposer plus ou moins de résistance au pompage ou au passage au travers d’un orifice ou d’un tuyau.
 La température exerce une grande influence sur la viscosité.
 Le nombre de Reynolds est inversement proportionnel à la viscosité cinématique. La viscosité d’un fluide
est une caractéristique qui permet de déterminer la résistance au mouvement du fluide.
 Plus la viscosité cinématique sera élevée et plus il sera difficile de déplacer le fluide dans la canalisation

 Plus le liquide est visqueux et plus les frottement sont élevées, donc la perte de charge augmente
𝞵 𝞵 : viscosité dynamique en Pa.s (ou kg/m.s)
 La viscosité cinématique en m²/s = Ѵ =
𝞅
𝞅: masse volumique en Kg/m³
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
Coefficient de perte de charge « λ »

Le coefficient λ est fonction de Re et de la rugosité relative ε/D. En micro-irrigation, les conduites utilisées
sont en matière plastique dont la rugosité varie, selon Heermann et Kohl (1983), de 0 à 0,03 mm.

Pour des valeurs de Re < 2000, le régime d’écoulement est laminaire et le coefficient λ n’est nullement
affecté par la rugosité relative. Il est fonction du débit Q et est donné par la relation de Hagen-Poiseuille :
λ = 64/Re

Dans les limites 2000 < Re < 4000, le régime critique est considéré comme instable et λ est déterminé par
la relation de Frenkel
λ = 𝟐, 𝟕𝑹𝒆−𝟎,𝟓𝟑
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
Coefficient de perte de charge « λ »
Pour 4000 < Re < 10.000, le régime est considéré partiellement turbulent et λ est estimé par la relation de
Blasius :
λ = 𝟎, 𝟑𝟏𝟔𝟒𝑹𝒆−𝟎,𝟐𝟓
Pour des valeurs élevées de Re, le régime est complètement turbulent d'où résulte la variation de λ en
fonction de Re et de ε / D . Von Karman et Prandtl, Nikuradse ou Colebrook et White ont déterminé λ par
des relations empiriques

Von Karman et Prandtl : Nikuradse : Colebrook et White :

𝟏 −𝟐,𝟓 𝟏 𝛆/𝑫 𝟐,𝟓𝟏


= - 2 log ( ) λ = 𝟎, 𝟎𝟎𝟑𝟐 + 𝟎, 𝟐𝟐𝟏𝑹𝒆−𝟎,𝟐𝟑𝟕 = - 2 log ( + )
λ 𝑹𝒆 λ λ 𝟑,𝟕 𝑹𝒆 λ

𝛆 : rugosité absolue , 𝛆/𝑫 = K: Indice de rugosité


Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire La perte de charge est donc fonction du matériau de la canalisation :

Coefficient de perte de charge « λ »

La rugosité de la canalisation correspond à la


notion habituelle de présence plus ou moins
importante d’aspérités sur une surface. On
constate ici que lorsque la rugosité d’une
canalisation augmente les frottements seront
plus nombreux donc
la perte de charge augmente
Les pertes des charges
 Les pertes des charges linéaire
Conclusion :

En conclusion, pour déterminer l’ensemble des pertes de charge dans une canalisation afin de
diminuer coûts de fonctionnement dus aux pompes, il faut :

- Diminuer la longueur de canalisation


- Diminuer le nombre d’accidents sur la canalisation
- Diminuer le débit de circulation
- Augmenter le diamètre des canalisations
- Faire circuler des liquides le moins visqueux possible
- Utiliser des matériaux de faible rugosité
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
• Soit la même conduite considérée précédemment, munie de goutteurs identiques et équidistants. Dans ce
cas, le débit sur l’axe horizontal de la rampe décroît de l’amont vers l’aval après chaque sortie d’eau. La
conduite, telle une conduite d'adduction ou selon l'expression Américaine "multiple-outlet pipe"
distribue l'eau le long de son parcours en assurant un service de route.

• La perte de charge unitaire n’est plus constante le long de la rampe mais diminue d’un bout à l’autre. Bien
que la section reste constante, la conduite est en charge et fermée à l'aval. Cependant, ce qui est recherché
en mL consiste à retrouver la pression atmosphérique à la sortie de l'eau du goutteur.

• Le débit varie d'une extrémité à une autre, le régime y est permanent et non uniforme. Chaque sortie
d'eau se trouve influencée par la pression, d'où la nécessité d’estimer la ligne d’énergie le long de la rampe
afin de suivre la distribution réelle des débits des goutteurs.
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
Lechapt et Calmon
- Ce module permet de calculer les pertes de charge dans une conduite circulaire à partir des abaques de
Lechapt et Calmon.
- Il permet le calcul de la valeur d'une des grandeurs suivantes :
• Débit (m3/s)
• Diamètre du tuyau (m)
• Perte de charge totale (m)
• Longueur du tuyau (m)
• Coefficient de perte de charge singulière (m)
• La perte de charge totale est la somme des pertes de charges linéaires JL obtenue à partir des abaques de
Lechapt et Calmon et singulières Js dépendantes du coefficient ci-dessus.
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
Lechapt et Calmon
• La formule de Lechapt et Calmon est basée sur des ajustements de la formule de Cyril Frank Colebrook:

Avec :
•JL : la perte de charge linéaire en m ;
•lT : la longueur du tuyau en m ;
•Q : le débit en L/s ;
•D : le diamètre de la conduite en m ;
•L, M et N des coefficients dépendants de la rugosité {ϵ}.
L'erreur commise par rapport à la formule de Colebrook est inférieure à 3 % pour des vitesses comprises
entre 0,4 et 2 m/s.
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
Matériau ϵ (mm) L M N

Lechapt et Calmon
Fonte ou acier non revêtus - Béton 2 1.863 2 5.33
grossier (eau corrosive)

Fonte ou acier non revêtus - Béton 1 1.601 1.975 5.25


grossier (eau peu corrosive)

Le tableau de correspondance
Fonte ou acier revêtement ciment 0.5 1.40 1.96 5.19
des coefficients est le suivant :
Fonte ou acier revêtement bitume - 0.25 1.16 1.93 5.11
béton centrifugé

Acier laminé - béton lisse 0.1 1.10 1.89 5.01

Fonte ou acier revêtement 0.05 1.049 1.86 4.93


centrifugé

PVC - polyéthylène 0.025 1.01 1.84 4.88


Tuyau hydrauliquement lisse - 0.05 0.00 0.916 1.78 4.78
≤ D ≤ 0.2

Tuyau hydrauliquement lisse - 0.25 0.00 0.971 1.81 4.81


≤D≤1
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
L'équation Hazen-williams
- L'équation Hazen-Williams est une relation empirique qui relie le flux d'eau dans une conduite avec les
propriétés physiques de la conduite et la chute de pression causée par la friction. Il est utilisé dans la
conception de systèmes de conduite d'eau comme des extincteurs automatiques à eau, des réseaux
d'approvisionnement en eau et des systèmes d'irrigation. Il est nommé après Allen Hazen et Gardner
Stewart Williams.

- L'équation Hazen-Williams a l'avantage que le coefficient C n'est pas une fonction du nombre Reynolds,
mais il a l'inconvénient que c'est seulement valable pour l'eau. Aussi, il ne représente pas la température ou
la viscosité de l'eau.
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
L'équation Hazen-williams
- Quand utilisé pour calculer la perte principale avec le Système International d'Unités, l'équation est (
Dubay ,2007) :

10,67 .𝑄1,85
hf= L . 𝐶 1,852 .𝑑 4,871
S = la pente hydraulique ;
hf = est la perte de charge en mètres sur la longueur de conduite ;
L = longueur de conduite en mètres ;
Q = débit volumétrique, m3/s (mètres cubes par seconde) ;
C = coefficient de rugosité de conduite d = à l'intérieur de diamètre de conduite en mètre ;
Les pertes des charges
Conduite avec goutteurs ou rampe de micro-irrigation
L'équation Hazen-williams
THEME 4

Point de Fonctionnement
S2
Courbe de réseau : V2
S1
V1
Z2
Z1
Plan de référence

𝑷𝟏 𝑽𝟏𝟐 𝑷𝟐 𝑽𝟐𝟐
+ 𝒁𝟏 + = + 𝒁𝟐 + + Ʃ (kv²/2g + λLv²/2gD)
𝞿𝒈 𝟐𝒈 𝞿𝒈 𝟐𝒈

( P1+P2)/2g = (V1² + V2²)/2g + (𝒁𝟏 + 𝒁𝟐) +kv²/2g + λLv²/2gD


( P1+P2)/2g = 0 + ∆Z + v² ( Ks+KL) /2g
H = ∆Z + Q² (( Ks+KL) /2gS²)
H = ∆Z + K Q²
Courbe de réseau
Hauteur géométrique totale constante
- Si les hauteurs géométriques d’aspiration et de refoulement restent constantes en fonction
du débit, on obtient une courbe dont l’ordonnée est en chaque point la somme de la
hauteur géométrique totale de refoulement et la perte de charge totale (ΔH asp+ ΔH ref).

Cette courbe a une allure sensiblement


parabolique. Donc les pertes de charge sont
proportionnelles au carré du débit :
ΔH=KQ2
Courbe de réseau
Point de fonctionnement
- Lorsqu'on associe une pompe avec un réseau, le débit qui s’établit dans cet ensemble est
celui pour lequel l’énergie que demande l’un (le réseau) correspond à l’énergie que fournit
l’autre (la pompe).

- Le point de fonctionnement est, par définition, le point d’intersection des courbes pompe
et réseau. Cette notion est fondamentale dans l’étude du comportement d’un ensemble
pompe+réseau.

- Un choix de pompe peut être considéré comme satisfaisant lorsque le débit obtenu est
proche ou égal à la valeur souhaitée et que le point de fonctionnement est proche du point
nominal de la pompe.
Courbe de réseau
Point de fonctionnement

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