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OUNI AYMEN
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INTRODUCTION
Définition de l’irrigation :
Il s’agit de l’apport d’eau au sol afin de fournir une humidité nécessaire et convenable pour le bon
développement des cultures
Objectifs de l’irrigation :
LA PRECIPITATION
L’EAU DE RUISSELLEMENT
L’EAU SOUTERRAINE
1- La qualité : le total doit être suffisant pour remplacer l’humidité absorbée par les plantes,
2- La fréquence : doit être suffisante pour que l’humidité du sol soit rétablie avant tout stress
hydrique,
3- L’intensité : doit être modérée pour que l’eau puisse être absorbé par le sol
L’EAU DE RUISSELLEMENT
Ces eaux intéressent principalement :
• Les oueds, fleuves….
• Lacs collinaires, barrages….
RESSOURCE EN EAU
L’ EAU ATMOSPHERIQUE
Les conditions atmosphériques autres que la précipitation qui font que cette ressource d’eau
est signifiante sont :
• La rosée : relativement importante dans le désert. L’eau est directement absorbée par la
plante,
• Brouillard dense
• Humidité excessive
Ces conditions font que les besoins en eau des plantes sont réduites
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
L’EAU
La cohésion :
• L’attraction des molécules d’eau entre elles, les molécules d’eau entretiennent des relations
intermoléculaires,
• Les liaisons hydrogéné : attachement d’une manière dissolue,
• Cette cohésion permet à une colonne d’eau situé dans un tube capillaire de ne pas se
rompre
• Cette propriété de l’eau est fondamentale pour expliquer la montée ( la traction) de la sève
(cohésion dans le xylème)
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
La cohésion :
C’est le phénomène qui explique, entre autre, la montée (verticalité) des liquides, contre l’effet de la gravité,
le long d’une surface du fait de leur tension superficielle.
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
La cohésion :
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
La phénomène de capillarité
• L’ensemble des phénomènes relatifs au comportement des liquides dans des tubes très
fines,
• Le propriétés des cohésion – adhésion et la tension superficielle créent le phénomène
d’ascension capillaire,
Remarque :
Plus les molécules du liquide ont une cohésion forte (cas de l’eau),
plus le liquide est susceptible d’être transporté par capillarité
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
La phénomène de capillarité Force de tension à
𝟐.𝑻.𝒄𝒐𝒔θ
𝑯=
𝞅.𝒈.𝒓
H: hauteur d’ascension capillaire
T: tension superficielle du liquide
Θ : angle de raccordement liquide –solide
𝞅 : masse volumique du liquide
r : rayon intérieur du tube
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
L’adhésion
• L’attraction de l’eau pour une phase solide (sol, paroi), il est mesurée par l’angle de
contacte,
• Pour l’angle > 90°, donc mauvaise adhésion
• Pour l’angle < 90°, donc bonne adhésion
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
Tension Superficielle ( ou énergie d’interface):
• Les molécules internes sont en équilibre entre elles, alors que les forces qui agissent sur les
molécules de la surface ne sont pas contre balancées, au dessus, ce qui crée une
compression vers l’intérieur. La cohésion entre ces molécules engendre une tension
tangentielle à la surface d’un liquide se comporte comme un membrane élastique
• C’est cette tension tangentielle à la surface et dirigée vers le bas que l’on nomme
TENSION SUPERFICIELLE. C’est une grandeur caractéristique de chaque liquide.
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
LES PROPRIETES DE L’EAU
Tension Superficielle ( ou énergie d’interface):
On distingue :
* l’eau hygroscopique
* l’eau pelliculaire
* l’eau capillaire
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
L’eau de rétention :
o L’eau hygroscopique
Il provient de l’humidité atmosphérique
Elle forme une mince couche autour des particules,
Elle est fortement adsorbée par des forces d’attraction moléculaire,
Eau inutilisable par les végétaux
FORCE MATRETIELLES
FORCE OSMOTIQUES
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
1- LES FORCES MATRICIELLES
• Due aux liaison avec la matrice
• Cette matrice est constitué par des éléments non soluble du sol
• L’intensité de ces liaisons matricielles dépend de la granulométrie :
- C-à-d plus les particules du sol sont petites et plus les forces matricielles
sont importantes,
- Les liaisons entre l’eau et les constituants figurés du sol impliquent :
• Une force d’imbibition ( force électrostatique des colloïdes) : autour des
grains
• Une force de capillarité : entre les grains
Ces Forces déterminent un POTENTIEL MATRICIEL
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
Le potentiel matriciel 𝝭 m (tension du sol):
• Caractérise une état énergétique de l’eau dans le sol
• Le potentiel matriciel est une force résultante des forces d’imbibition et force
de capillarité
• Tend à retenir l’eau ( potentiel matriciel augmente lorsque le teneur en eau est
faible)
a) Force d’imbibition
• Caractérise par des attractions électrostatiques exercées les charges (-) des
colloïdes et les pôles (+)de l’eau,
• Quand le sol se dessèche, la densité des charges augmente encore plus :
Augmentation de la tension de rétention électrostatique (Potentiel d’adhésion)
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
Le potentiel matriciel 𝝭 m (tension du sol):
b) Force de capillarité :
Ce sont des tensions superficielles exercées dans les interstices fins (
micropores),
Ces tensions superficielles ne posent pas de problème à l’alimentation
hydrique
Quand le sol se dessèche, les particules du sol se resserrent trop
La tension de rétention capillaire augmente
Les particules resserrées = augmentation de la tension capillaire
(Potentiel capillaire)
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
Le potentiel matriciel 𝝭 m (tension du sol):
2- FORCES OSMOTIQUES
Ce sont attractions exercée par les solutés globalement très faible,
Ces attractions n’empêche pas l’alimentation hydrique,
Cependant, quand le sol se dessèche ( surtout le sol satins) :
La tension de rétention osmotique peut s’élever à 10 - 20 bar
* Potentiel osmotique
L’action
La force
Attraction
d’attraction
exercée par le sol
exercé par le sol
sur l’eau
La succion (S) :
Le sol saturé
n’aspire plus
d’eau
Le mouvement de l’eau
Système Hydraté vers le système moins hydraté
𝝭 le + haut 𝝭 le + bas
La succion (S) :
Le mouvement de l’eau
La succion (S)
Quantité
Condition
Texture La taille des Pores d’eau
climatique
contenue
La succion (S) :
Relation de succion et la texture du sol
Sable : Augmentation du %
de l’eau provoque une
diminution rapide du (S)
Limon : augmentation du %
de l’eau provoque un
diminution progressive du
(S)
Argile : Augmentation du %
de l’eau provoque une
La capacité de rétention de l’eau : diminution lente du (S)
Sable < Limon < Argile
La succion (S) :
Relation de succion et la taille des pores
La succion (S) :
Relation de succion et La quantité d’eau disponible
Le potentiel hydrique est l’énergie qu’il faut appliqué au sol pour libérer un
1 g d’eau,
C-à-d : l’énergie qu’il faut dépensée pour l’extraction de l’eau,
Il traduit l’état du liaison de l’eau dans le sol,
Exprimé en unité de pression,
Mouvement d’eau s’effectue du système plus hydraté vers le moins hydraté,
Donc l’eau va du potentiel le plus haut vers le potentiel le plus bas, pour cela
l’eau ce déplace vars le potentiel le plus négative (-),
Donc, la valeur du potentiel hydrique est toujours négative (-)
Plus la potentiel hydrique est faible , plus le sol aspire de l’eau (𝝭 = -S)
Potentiel Hydrique 𝝭w :
Plus le sol Plus les particules
se dessèche Du sol sont petites
Triangle de textural
LES RESERVES EN EAU DU SOL
La Réserve Utile maximum (RUmax)
• D’après le triangle texture ci-dessous, cet horizon
correspond à des argiles limono-sableuses dont la RU
d’élève à 1,80 mm d’eau par cm de terre fine,
• Si l’horizon est constituée à 45% de terre fine, la RU
Triangle de textural est de 0,8 mm par cm de sol (1,8 x 0,45 = 0,8 mm)
• RFU = 60% de la RU = 0,8 X 0,6 =0,48 mm
A l’issue de ces 4 jours il faudra couvrir les besoins soit environ 9,6 mm.
LES RESERVES EN EAU DU SOL
La Réserve Utile disponible (RUd)
( 𝑯 −𝑯𝒑𝒇)
𝑹𝑼𝒅 = xZ
𝟏𝟎𝟎
35 % : Limon
18 % : Argile
47 % : Sable
CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le PH du sol :
Pour la majorité des plantes cultivées (à l’exception des plantes acidophiles) en sol
minéral, il faut surtout s’inquiéter d’un sol fortement acide (pH de 5,5 et moins). De par
sa forte concentration d’ions hydrogène, un tel sol expose les végétaux à d’importantes
carences et à de la phyto-toxicité.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le PH du sol :
C’est que les ions hydrogène amorcent une séquence de réactions chimiques qui
diminuent la disponibilité des éléments fertilisants majeurs comme le calcium, le
magnésium et le potassium. À l’inverse, les ions hydrogène augmentent la disponibilité des
éléments comme l’aluminium et le manganèse qui peuvent alors devenir toxiques.
Dans la plupart des cultures en sol minéral, la disponibilité des éléments fertilisants et
l’activité des microorganismes sont favorisées lorsque le pH se situe entre 6 et 7. En sol
organique (productions maraîchères essentiellement), l’intervalle optimal se situe plutôt
entre 5 et 5,8.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le PH du sol :
Tous les éléments du sol sont plus assimilables dans des pH qui s’approchent de la neutralité.
Le meilleur exemple est le phosphore. Dans les sols acides, le phosphore se complexe avec le
Fer et devient insoluble. Dans les sols basiques, il se complexe avec le calcaire. Il peut donc
avoir du phosphore dans le sol, mais ce phosphore est non-prélevable. Il devient soluble et
donc assimilable dès que le pH est ajusté vers la neutralité. Faire un apport de phosphates sur
un sol acide ou basique est donc une perte puisque les phosphates se rétrogradent assez
rapidement. Il est impossible de gérer la fertilité chimique d’un sol sans gérer le pH en même
temps.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
La salinité
Ou teneur en sels solubles du sol s’exprime en conductivité électrique CE à 25°C, Elle est
exprimée en déci siemens par mètre (dS/m) ou en millimes par centimètre (ms/cm). À
très faible concentration, certains sels présents à l’état naturel dans le sol sont absorbés
comme éléments nutritifs par les végétaux. Cependant, à des concentrations plus élevées,
les sels solubles peuvent empêcher les racines d’absorber l’eau et les éléments nutritifs et,
ainsi, restreindre la croissance des plantes cultivées, d’où un rendement plus faible.
L’ET0 est mesurée en mm ( 1 mm = 10 m3/ha). Elle varie selon les mois et les
régions
Besoins en eau des plantes
Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
Méthodes de détermination
Détermination par Méthode Directe
Détermination par Estimation
Besoins en eau des plantes
Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
Méthodes de détermination
Détermination par Méthode Directe
o Méthode de Lysimètre de référence :
o La différence entre l’ETr et l’ETP constitue une mesure de déficit hydrique auquel
est soumis le peuplement végétal,
Besoins en eau des plantes
Evapotranspiration Réelle d’un culture (ETr)
0 ⩽ ETr ⩽ ETP
En Eté En Hiver
Besoins en eau d’irrigation
Les besoins nets (Bnets) Les besoins bruts (Bbruts)
o Suivant Bilan hydrique
𝐴𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑠 = 𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠
Donc : I + Pu = ETc + D ± ∆S
D’ou : I = ETc - Pu + D ± ∆S
Pu : Précipitation utile
I : Irrigation
D : drainage
ETc : évapotranspiration potentielle d’une culture
∆S : stock d’eau dans la zone racinaire
Besoins en eau d’irrigation
Si les irrigations sont régulières donc : ∆S = 0
Si l’eau d’irrigation de bonne qualité donc : D =0
Donc : I = Etc - Pu
D’ou : I = ET0 x Kc - Pu
1 mm/jour = 10 m3/jour/ha
1 l/s/ha ( durant 24 heures) = 8,64 mm /jour
1 mm /jour = 0,12 l/s/ha (durant 24 heures)
Besoins en eau d’irrigation
Pour déterminer les besoins bruts en eau d’irrigation il faut tenir en
compte de l’efficience globale (EG) d’irrigation :
Donc : 𝐾𝑐 𝑥 𝐸𝑇0 − 𝑃𝑢
𝐵𝑏𝑟𝑢𝑡𝑠 =
𝐸𝐺
Ep : efficience globale
D’après : EG = Ep x Er
Ep : efficience parcelle
Er : efficience réseau
o L’efficience réseau Er est de l’ordre de 0,95
o L’efficience à la parcelle Ep dépend Irrigation de surface ou par gravité : Ep ~ 40 à 65 %
Irrigation par aspersion : Ep ~ 70 à 80 %
du système d’irrigation utilisé :
Irrigation localisée : Ep ~ 80 à 90 %
Besoins en eau d’irrigation
Besoins Totaux (Btotaux)
o A cause des pertes en eau et la nécessité de maintenir un bilan en sels favorable dans
la zone radiculaire, il est nécessaire d’ajouter aux besoins nets en eau une quantité
en excès pour le lessivage des sels. Ainsi, on définit les besoins d’irrigation par la
relation suivante
(𝐾𝑐 𝑥 𝐸𝑇0) − 𝑃𝑢 + 𝐵𝐿
𝐵𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 =
𝐸𝐺
BL : besoins de lessivage (mm ou m3)
Besoins en eau d’irrigation
Besoins Totaux (Btotaux)
BL : besoins de lessivage = 𝐵 𝑏𝑟𝑢𝑡 𝑋 𝐹𝐿
o Fraction de lessivage (FL) est estimée par la formule suivante :
𝐶𝐸𝑤
𝐹𝐿 =
5 𝑥 𝐶𝐸𝑒 − 𝐶𝐸𝑤
o FL : Fraction de lessivage en % des besoins des cultures
o CEw : conductivité électrique de l’eau d’irrigation (mmhos/cm)
o CEe : conductivité électrique de la pâte du sol en fonction de la chute admissible
des rendement (mmhos/cm)
Paramètres fondamentaux d’irrigation
Débit fictif continu ( Qfc)
Débit effectif ( Qeff)
Module maximal d’irrigation ( Qmax)
Main d’eau (M)
Unité Parcellaire d’arrosage (Smax)
Dose d’arrosage (Dmax)
Durée d’un arrosage (Ta)
Période d’arrosage (Pa)
Nombre d’arrosage (Na)
Paramètres fondamentaux d’irrigation
Débit fictif continu ( Qfc)
• Le débit fictif continu représente le débit théorique qu’il faut apporter à la
parcelle 24 h sur 24 h pour couvrir les besoins en eau des planes en tenant
compte des pertes à la parcelle. Il est exprimé en l/s/ha est calculé par la
formule suivante :
• Représente le débit tel que l’irrigant qui l’utilise ne soit ni freiné, ni débordé
dans son travail,
• Cette main d’eau dépend de plusieurs facteurs dont essentiellement :
- Qualité de l’eau
- Pédologie de la terre
• Exprimé en L/s, en Tunisie la main d’eau varie entre 5 à 20 L/s
Paramètres fondamentaux d’irrigation
Unité Parcellaire d’arrosage (Smax)
• C’est la surface que l’on peut irriguer en une seule fois en utilisant toute la
main d’eau (M),
• Elle est exprimée en ha ou en m2 et déterminée au moyen de la relation
𝑴
𝑺𝒎𝒂𝒙 =
𝑸𝒇𝒄
Paramètres fondamentaux d’irrigation
Dose d’arrosage (Dmax)
• C’est le temps qu’on met pour chaque arrosage d’une unité de parcelle
𝑫𝒐𝒔𝒆 𝒅′ 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫
𝑻𝒂( 𝒔 𝒐𝒖 𝒉) = =
𝑴𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 𝑸
• C’est le temps qu’on met pour chaque arrosage d’une unité de parcelle
𝑫𝒐𝒔𝒆 𝒅′ 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫
𝑷𝒂 = =
𝑩𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒆𝒏 𝒆𝒂𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊𝒆𝒓 𝑩𝒏
• A la mois référence, afin d’éviter les pertes d’eau par infiltration, on fournit
les besoins mensuels aux cultures par dose (D)
ta T Temps
Applications :
• Soient les éléments suivantes d’une culture donnée :
- l’ETP est de 6,3 mm par jours
- La durée d’une phase de végétation est de 30 jours
- Coefficient cultural (Kc) durant cette phase est de 0,75
Déterminer
ETP de la culture durant cette phase de végétation?
Les besoins en eau durant cette phase de végétation
Réponse:
• ETP de la culture durant cette phase de végétation:
Sol 55 25 20 40 24 50 1,2
argileux
Sol 15 70 15 28 15 60 1,40
Limoneux
Sol 55 25 20 40 24 50 1,2 96
argileux
2-
a- Dans le cas ETM=ETR : Lorsque le sol est bien humide, les racines absorbent
toute l’eau dont a besoin la plante dans RFU. En absence des facteurs limitants,
chaque plante à une évapotranspiration maximale qui dépend de sa nature et de
son développement végétatif et des conditions météorologiques.
Correction exemple 3 :
2-
b- Dans le cas ETM > ETR : Lorsque la RFU est épuisée, les racines absorbent avec difficulté
l’eau qui reste dans la RU mais ne peuvent pas fournir aux feuilles l’eau dont elles ont besoin.
La plante diminue alors son activité et ferme partiellement ses stomates pour survivre.
• RU : réserve Utile en mm
• f : coefficient de la réserve utile de l’eau du sol
• Hcc : Humidité pondérale en % à la capacité au champ. Elle correspond à l’humidité du sol après ressuyage.
L’eau n’occupe que les micropores du sol (inférieur à 30 microns).
• Hpf : Humidité pondérale en % au point de flétrissement permanent. Elle correspond à la capacité maximale de
succion par la plante, voisine de 15 Bars,
• Da : Densité apparente du sol
• Z : Profondeur d’enracinement en dm
Exemple 4 :
Soit un sol de texture moyenne ayant les paramètres pédologiques suivantes :
- Capacité au champ : 120 mm
- Point de flétrissement : 40 mm
- Perméabilité : 30 mm/h
- Les réserves facilement utilisables sont estimées à 60% des réserves utiles
Si on irrigue ce sol durant 3 heures avec pluviométrie de 48 mm/h,
On va cultiver ce sol de surface 20 ha, une culture de blé ayant les caractéristiques
agronomiques suivantes:
Mois Ja Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
nv
ETP 76 120 160 180 120 0 0 0 0 20 24 48
(mm)
Kc 1,2 1,3 1,3 1,4 1,4 NA NA NA NA 1 1 1
Exemple 5 :
a)- Déterminez les besoins hydriques de la culture?
De la Topographie
Des ressources en eau (qualité, quantités et pression)
De la nature du sol ( Perméabilité, Texture)
De facteurs sociologiques et culturels
De facteurs économiques
De la rentabilité de l’opération
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
Il existes deux principaux modes :
L’irrigation Sous-Pression
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation gravitaire ou de surface
C’est l’ensemble des techniques ou la répartition de l’eau se fait entièrement
à l’air libre par simple écoulement à la surface du sol,
o Les terrasses ou banquettes ( réalisée sur des terrains à plus forte pente)
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par techniques mixte
L’irrigation par raie courte
o La rigole d’alimentation dessert un certain nombre de raies courtes, séparées
par des billons et bouchées à leurs extrémité. L’eau ruisselle d’abord dans les
raies puis les remplit. On règle le débit pour éviter le débordement. La faible
longueur des raies assure un infiltration homogène le long de la raie,
o La culture peut se trouver sur le billon, à flanc de billon ou dans la raie
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par techniques mixte
L’irrigation par raie courte
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation sou pression
Irrigation par Aspersion
L’eau parvient aux cultures d’une façon qui imite la pluie, grâce à divers
appareils alimentés sous pression, choisis et disposés de façon à obtenir la
répartition la plus homogène possible de la pluviométrie
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation sou pression
Irrigation par Aspersion
Ils existe deux grandes catégories d’arrosage par aspersion en fonction du matériel
utilisé :
L’aspersion simple : par rampes perforées, asperseurs ou sprinklers.
L’utilisation de machines à irriguer, rampe frontales, pivots ou enrouleur
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
Aspersion Simple
o Par rampe perforées oscillantes: ce sont des rampes en acier, e, aluminium ou
de plus en plus en PVC qui ont des perforations de l’ordre du mm ou des
gicleurs sur la partie supérieurs,
o Un mouvement d’oscillation est imprimé par un vérin hydraulique si bien que
l’eau arrose un rectangle dont l’axe est le tuyau
o Ce genre d’installation fonctionne à basse pression (30 à 150 KPa) mais peut
délivrer une pluviométrie élevée (jusqu’à 50 mm/h)
o Elle sont utilisées essentiellement en maraichage et en horticulture
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
Aspersion Simple
o Par arroseurs rotatifs : on arrose alors des cercles d’où la nécessité de réaliser
un quadrillage avec un certain recouvrement des cercles d’arrosage,
o Les arroseurs sont classées en deux catégories :
- Faible ou moyenne pression : ces arroseurs nécessitent de 100 à 350 KPa d’alimentation,
ont une portée de 6 à 20 m, demande un débit d’alimentation de 0,6 à 2 m3/h et délivrent
une intensité pluviométrique de 2 à 2 mm/h,
- Haute pression ou canons d’arrosage : (les mêmes que l’on peut mettre au bout des
enrouleurs…) fonctionnent avec des pressions d’alimentation de 350 à 600 KPa, ont une
portée de 25 à 80 m et délivrent des intensités pluviométriques souvent supérieures à 8
mm/h,
Les différents Techniques d’Irrigation
Les Techniques d’Irrigation
Les machines d’irrigation