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MATERIELS ET TECHNIQUES D’IRRIGATION

OUNI AYMEN
E-MAIL : ouniaymen.mec@gmail,com
GSM : 98 780 743
INTRODUCTION
Définition de l’irrigation :
Il s’agit de l’apport d’eau au sol afin de fournir une humidité nécessaire et convenable pour le bon
développement des cultures
Objectifs de l’irrigation :

o Améliorer les rendements


o Garantir la récolte contre une courte période de sécheresse
o Supprimer ou diluer les (lessivage)
o Lutte contre la gelée
o Eviter la remontée capillaire
o Lutte contre les fortes chaleurs
o L’apport des éléments fertilisante
o Ameublir les sols de labour
o Lessivage le sol
RESSOURCE EN EAU

 LA PRECIPITATION

 L’EAU DE RUISSELLEMENT

 L’EAU SOUTERRAINE

 L’EAU ATMOSPHERIQUE AUTRE QUE LA RECIPITATION


RESSOURCE EN EAU
 LA PRECIPITATION
Les précipitation doivent avoir les caractéristiques suivantes :

1- La qualité : le total doit être suffisant pour remplacer l’humidité absorbée par les plantes,
2- La fréquence : doit être suffisante pour que l’humidité du sol soit rétablie avant tout stress
hydrique,
3- L’intensité : doit être modérée pour que l’eau puisse être absorbé par le sol

 L’EAU DE RUISSELLEMENT
Ces eaux intéressent principalement :
• Les oueds, fleuves….
• Lacs collinaires, barrages….
RESSOURCE EN EAU

 L’ EAU ATMOSPHERIQUE
Les conditions atmosphériques autres que la précipitation qui font que cette ressource d’eau
est signifiante sont :
• La rosée : relativement importante dans le désert. L’eau est directement absorbée par la
plante,
• Brouillard dense
• Humidité excessive
Ces conditions font que les besoins en eau des plantes sont réduites
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 L’EAU

• Est nécessaire pour la vie des plantes,


• En absence de l’eau les plantes se fanent et meurent,
• La présence de l’eau assure de fonctionnement normal des cellules végétales ( tel que le
transport des sèves brute et élaboré),
• La matière fraiche représente de 75 % à 90 % de l’eau, 95% de l’eau pour les fruits
charnus (Bananes, Poires, Ananas…)
• Pour les graines ( Fruits secs), contiennent de 5% à 10% de l’eau du poids frais
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 L’EAU
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LA REPARTITION L’EAU
L’eau est réparti dans le cellule végétale comme suit :
• La Vacuole : 95 % de l’eau
• La cytoplasme : 60 % à 90 % de l’eau
• 5 % de l’eau pour les membranes épaissies et lignifiées
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU

• L’eau représente un dipôle,


• Propriétés ionisantes sur les molécules car il facilite les réactions biochimique (tel que le
photosynthèse…),
• Pouvoir tampon : On dit qu’une eau a un pouvoir tampon suffisant lorsque celle-ci est
capable de dissoudre une forte quantité d’acides ou de bases, sans pour autant faire varier
le pH,
• Neutralise les solutions acides et basique
• Emmagasine beaucoup d’énergie, mais dégage peu de chaleur,
• Cohésion et l’adhésion
• Imbibe toute les surfaces hydrophiles ( pénétration d’un liquide dans un matière ou bien
un corps),
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU

• L’eau est un bon solvant


• Il assure la solubilisation et le transport ( de sève brute, nutriment, hormone de
croissance…),
• L’eau maintien les cellules en turgescence à cause de la vacuole centrale
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU
La turgescence
• Est un état cellulaire où une cellule végétale, ayant absorbée de l'eau, est en état de tension.
• L'état inverse est la plasmolyse, La pression engendrée par cet afflux d'eau, ou pression
de turgescence, rigidifie les parties molles de la plante (tiges, feuilles, pétales).
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU

La cohésion :
• L’attraction des molécules d’eau entre elles, les molécules d’eau entretiennent des relations
intermoléculaires,
• Les liaisons hydrogéné : attachement d’une manière dissolue,
• Cette cohésion permet à une colonne d’eau situé dans un tube capillaire de ne pas se
rompre
• Cette propriété de l’eau est fondamentale pour expliquer la montée ( la traction) de la sève
(cohésion dans le xylème)
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU

La cohésion :

La capillarité à l’intérieur des tubes,


plus le diamètre est petit, plus la tension augmente
et l’eau monte haute

C’est le phénomène qui explique, entre autre, la montée (verticalité) des liquides, contre l’effet de la gravité,
le long d’une surface du fait de leur tension superficielle.
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU
La cohésion :
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU
La phénomène de capillarité

• L’ensemble des phénomènes relatifs au comportement des liquides dans des tubes très
fines,
• Le propriétés des cohésion – adhésion et la tension superficielle créent le phénomène
d’ascension capillaire,

Remarque :
Plus les molécules du liquide ont une cohésion forte (cas de l’eau),
plus le liquide est susceptible d’être transporté par capillarité
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU
La phénomène de capillarité Force de tension à

Loi de Jurin la surface de verre

𝟐.𝑻.𝒄𝒐𝒔θ
𝑯=
𝞅.𝒈.𝒓
H: hauteur d’ascension capillaire
T: tension superficielle du liquide
Θ : angle de raccordement liquide –solide
𝞅 : masse volumique du liquide
r : rayon intérieur du tube
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU

L’adhésion
• L’attraction de l’eau pour une phase solide (sol, paroi), il est mesurée par l’angle de
contacte,
• Pour l’angle > 90°, donc mauvaise adhésion
• Pour l’angle < 90°, donc bonne adhésion
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU
Tension Superficielle ( ou énergie d’interface):

• Les molécules internes sont en équilibre entre elles, alors que les forces qui agissent sur les
molécules de la surface ne sont pas contre balancées, au dessus, ce qui crée une
compression vers l’intérieur. La cohésion entre ces molécules engendre une tension
tangentielle à la surface d’un liquide se comporte comme un membrane élastique

• C’est cette tension tangentielle à la surface et dirigée vers le bas que l’on nomme
TENSION SUPERFICIELLE. C’est une grandeur caractéristique de chaque liquide.
NUTRITION HYDRIQUE DES PLANTES
 LES PROPRIETES DE L’EAU
Tension Superficielle ( ou énergie d’interface):

• La tension superficielle est un phénomène


d’augmentation de l’énergie des molécules situées
à la surface ou à l’interface entre 2 milieux denses
(liquide/solide), on parle souvent plutôt de
tension superficielle, de tension de surface ou
d'énergie de surface.
L’EAU DANS LE SOL
 L’eau du sol ne représente que moins de 0,1 %
l’eau douce totale, utilisée par les racines des
plantes,

 On distingue deux zones :

 Zone non saturée : les molécules d’eau sont


liées au grains du squelette du sol par les forces
d’adhésion, Cela est contre la force de gravité,
 Zone saturée (ou aquifère) : l’eau est mobile et
les vides est saturés par l’eau
L’EAU DANS LE SOL
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau du sol n’est pas partiellement ou totalement disponible pour les
plantes
 On distingue :
 L’eau constitution
 L’eau des colloïdes
 L’eau de rétention
- l’eau hygroscopique
- l’eau pelliculaire
- l’eau capillaire
 L’eau gravitaire
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau constitution :

 Elle entre dans la composition chimique des grains des roches,


 Est l’eau de constitution des minéraux hydratés
 Essentiellement les argiles
 Non absorbée par les racines des végétaux
 Est totalement indisponibles
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau des colloïdes :

 Colloïdes : sont des macromolécules très hydrophiles,


 Elle est très fortement liée au particules du sol par les forces de liaison
supérieur,
 Indisponibles pour les plantes

NB : La disponibilité de l’eau pour les plantes est principalement réglée par la


teneur des sols en colloïdes
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau des colloïdes :

 Colloïdes : sont des macromolécules très hydrophiles,


 Elle est très fortement liée au particules du sol par les forces de liaison
supérieur,
 Indisponibles pour les plantes

NB : La disponibilité de l’eau pour les plantes est principalement réglée par la


teneur des sols en colloïdes (augmentation des colloïdes entraine une diminution
de la disponibilité de l’eau pour les plantes)
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau de rétention :

 C’est l’eau retenu dans les interstices (lacunes, pores)

On distingue :

* l’eau hygroscopique
* l’eau pelliculaire
* l’eau capillaire
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau de rétention :
o L’eau hygroscopique
 Il provient de l’humidité atmosphérique
 Elle forme une mince couche autour des particules,
 Elle est fortement adsorbée par des forces d’attraction moléculaire,
 Eau inutilisable par les végétaux

L’adsorption : est un phénomène par lequel l’adsorbat se fixe sur l’adsorbant


- Adsorbats : les ions, les atomes, les molécules
- Adsorbants : surface solide
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau de rétention :
o L’eau hygroscopique
 La quantité d’eau hygroscopique augmente en fonction inverse du
granulométrie,
 La granulométrie mesure de la forme, de la dimension et de la répartition en
différents classe des grains
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau de rétention :
o L’eau pelliculaire

 Elle retenue dans le sol par des forces d’attraction moléculaire


 Forme un pellicule autour des particule solides constituant le sol
 Est un eau adsorbée
 Forme un mince pellicule autour des grains
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau de rétention :
o L’eau capillaire

 C’est l’eau de rétention capillaire


 Retenue par des forces capillaires dans les microporosité,
 Constituent la réserve hydrique
LA LIAISON DE L’EAU DANS LE SOL
 L’eau gravitaire :

 Elle mobile sous l’effet du drainage gravitaire,


 Elle remplit les macroporosités et s’infiltre et percole
jusqu’à un niveau de roche plus imperméables,
 S’infiltre : pénètre dans les couches superficielle du sol,
 Percole : s’écoule profondément dans le sol sous l’effet
de la gravité,
 L’eau libre se trouve dans les zones saturées,
 Elle est exploitable par les puits ou par les forages,
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
Elle est retenue par des constituants du sol

Deux catégories des forces

FORCE MATRETIELLES
FORCE OSMOTIQUES
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
1- LES FORCES MATRICIELLES
• Due aux liaison avec la matrice
• Cette matrice est constitué par des éléments non soluble du sol
• L’intensité de ces liaisons matricielles dépend de la granulométrie :
- C-à-d plus les particules du sol sont petites et plus les forces matricielles
sont importantes,
- Les liaisons entre l’eau et les constituants figurés du sol impliquent :
• Une force d’imbibition ( force électrostatique des colloïdes) : autour des
grains
• Une force de capillarité : entre les grains
Ces Forces déterminent un POTENTIEL MATRICIEL
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
 Le potentiel matriciel 𝝭 m (tension du sol):
• Caractérise une état énergétique de l’eau dans le sol
• Le potentiel matriciel est une force résultante des forces d’imbibition et force
de capillarité
• Tend à retenir l’eau ( potentiel matriciel augmente lorsque le teneur en eau est
faible)
a) Force d’imbibition
• Caractérise par des attractions électrostatiques exercées les charges (-) des
colloïdes et les pôles (+)de l’eau,
• Quand le sol se dessèche, la densité des charges augmente encore plus :
Augmentation de la tension de rétention électrostatique (Potentiel d’adhésion)
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
 Le potentiel matriciel 𝝭 m (tension du sol):
b) Force de capillarité :
 Ce sont des tensions superficielles exercées dans les interstices fins (
micropores),
 Ces tensions superficielles ne posent pas de problème à l’alimentation
hydrique
 Quand le sol se dessèche, les particules du sol se resserrent trop
 La tension de rétention capillaire augmente
 Les particules resserrées = augmentation de la tension capillaire
(Potentiel capillaire)
L’EAU DE RETENTION /LES FORCES DU SOL
 Le potentiel matriciel 𝝭 m (tension du sol):
2- FORCES OSMOTIQUES
 Ce sont attractions exercée par les solutés globalement très faible,
 Ces attractions n’empêche pas l’alimentation hydrique,
 Cependant, quand le sol se dessèche ( surtout le sol satins) :
 La tension de rétention osmotique peut s’élever à 10 - 20 bar
* Potentiel osmotique

 NB : la plante va utiliser l’eau la moins liée ( les liaisons osmotiques et


capillaires)
 La succion (S) :

La Succion (S) Action d’aspirer


LA PRESSION
un liquide

L’action
La force
Attraction
d’attraction
exercée par le sol
exercé par le sol
sur l’eau
 La succion (S) :

Le sol saturé
n’aspire plus
d’eau
Le mouvement de l’eau
 Système Hydraté vers le système moins hydraté
𝝭 le + haut 𝝭 le + bas
 La succion (S) :
Le mouvement de l’eau

 Plus de 𝝭 est faible, plus le sol aspire l’eau


 C’est la succion (S) : 𝝭=-S
 La succion (S) :

La succion (S)

Quantité
Condition
Texture La taille des Pores d’eau
climatique
contenue
 La succion (S) :
 Relation de succion et la texture du sol
 Sable : Augmentation du %
de l’eau provoque une
diminution rapide du (S)
 Limon : augmentation du %
de l’eau provoque un
diminution progressive du
(S)
 Argile : Augmentation du %
de l’eau provoque une
La capacité de rétention de l’eau : diminution lente du (S)
Sable < Limon < Argile
 La succion (S) :
 Relation de succion et la taille des pores
 La succion (S) :
Relation de succion et La quantité d’eau disponible

 Si le sol atteint son point de flétrissement :

* La plante ne peut plus absorber l’eau du sol


* Flétrissement : la mort de la plante
* Lorsque le sol exerce sur l’eau des tensions de 15 à 16 bars :

La point de flétrissement est atteint


La point de flétrissement
 La plante extrait l’eau de la zone non saturé,
 Donc, les racines doivent vaincre le potentiel matriciel qui retient l’eau dans le
sol,
 Est un caractéristique du sol (type du sol : argile, limon, sable),
 Est le teneur minimal en eau d’un sol,
 À partir duquel la plante commence à faner, donc la plante ne peut plus
s’alimenter en eau,
La point de flétrissement
permanent Potentiel Matriciel
 Il correspond aux taux Augmente
d’humidité d’un sol
pour lequel la plante
flétrie irréversiblement, Point de L’humidité du
flétrissement substrat diminue
 Il est déterminé en
mesurant la teneur en
eau résiduelle après
La plante Flétrit et la plante ne peut pas vaincre la
l’application d’un tension de rétention et
pression de 15 bar, meurt satisfaire ses besoins
 Potentiel Hydrique 𝝭w :

 Le potentiel hydrique est l’énergie qu’il faut appliqué au sol pour libérer un
1 g d’eau,
 C-à-d : l’énergie qu’il faut dépensée pour l’extraction de l’eau,
 Il traduit l’état du liaison de l’eau dans le sol,
 Exprimé en unité de pression,
 Mouvement d’eau s’effectue du système plus hydraté vers le moins hydraté,
 Donc l’eau va du potentiel le plus haut vers le potentiel le plus bas, pour cela
l’eau ce déplace vars le potentiel le plus négative (-),
 Donc, la valeur du potentiel hydrique est toujours négative (-)
 Plus la potentiel hydrique est faible , plus le sol aspire de l’eau (𝝭 = -S)
 Potentiel Hydrique 𝝭w :
Plus le sol Plus les particules
se dessèche Du sol sont petites

Plus l’attraction Plus la quantité


Sol/ Eau d’eau retenue
est Forte Par capillarité
Est forte

Plus la valeur de 𝝭 Plus le 𝝭w du sol


est basse Est négatif
 Paramètres physiques du sol
 Densité
 Densité réelle
 Densité apparente
 Porosité
 Humidité
 Humidité volumique
 Humidité massique (pondérale)
 Humidité équivalent
 Ms : masse des solides , Me : masse de l’eau
 Vt : volume de l’échantillon, Vs : volume des solides, Ve : volume de l’eau, Va : volume de l’air
 Valeur référence de l’humidité dans le sol

 Humidité à la saturation « Hsat »

 Humidité à la capacité au champ « Hcc »

 Humidité au point de flétrissement « Hpf »

 Humidité au point de flétrissement permanant « Hpc »


 Valeur référence de l’humidité dans le sol
 Humidité à la saturation « Hsat »
• C’est la teneur en eau à saturation du sol en condition de champ. En réalité, le
sol n’atteint jamais une saturation complète car une certaine quantité d’air y
reste toujours emprisonnée.
 Humidité à la capacité au champ « Hcc »
• C’est la teneur en eau du sol après que l’excédent d’eau se soit drainé et que le
régime d’écoulement vers le bas soit devenu négligeable, ce qui se produit
habituellement de un trois jours après une pluie ou une irrigation. C’est en
quelque sorte le limite supérieur de l’eau utile pour les racine
 Valeur référence de l’humidité dans le sol
 Humidité au point de flétrissement « Hpf »
• Comme son nom l’indique, l’humidité au point de flétrissement représente la teneur
en eau du sol en dessous de laquelle l’absorption de l’eau par les racine est bloquée.
A ce moment, le potentiel de l’eau du sol est supérieur à celui de l’eau dans la
plante.
 Humidité au point de flétrissement permanant « Hpc »
• C’est la teneur en eau du sol lorsque la plante commence à souffrir d’un manque
d’eau et que sa croissance en est affectée. Cette teneur en eau est utilisée en gestion
de l’irrigation. Il est aussi appelé point de flétrissement temporaire, cette valeur se
situe en tiers et les deux tiers de la différence entre le point de flétrissement et la
capacité au champ.
 Valeur référence de l’humidité dans le sol

• Dans le pratique, les calculs de Hcc et Hpf se font en utilisant l’humidité


équivalente H, à partir des relations suivantes :
𝑯𝒆
𝑯𝒄𝒄 = 𝑯𝒆 Avec 𝑯𝒑𝒇 =
𝟏, 𝟖𝟒
• He est la quantité d’eau retenue par un échantillon de sol soumis à l’action de la
force de centrifuge dans un essoreuse.
 Valeur référence de l’humidité dans le sol
• Valeurs moyennes de Hcc et Hpf
 LES RESERVES EN EAU DU SOL

 La Réserve Utile maximum (RUmax)


 La Réserve Utile disponible (RUd)
 La Réserve facilement Utilisable (RFU)
 La Réserve Difficilement Utilisable (RDU)
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Utile maximum (RUmax)
La réserve utile maximum en eau d'un sol (RUmax) est la quantité d’eau que le sol
peut absorber et restituer à la plante. La RUmax est autrement dit la différence entre
la capacité au champ et celle au point de flétrissement permanent.
( 𝑯𝒄𝒄 −𝑯𝒑𝒇) ( 𝑾𝒄𝒄 −𝑾𝑷𝒇)
𝑹𝑼 𝒎𝒂𝒙 = x Z Ou bien 𝑹𝑼 𝒎𝒂𝒙 = x Da x Z
𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎
* Hcc : Humidité Volumique à la capacité au champ (%)
* Hpf : Humidité Volumique au point de flétrissement (%)
* Wcc : Humidité Pondérale à la capacité au champ (%)
* Wpf : Humidité Pondérale au point de flétrissement (%)
* Da : Densité apparente (g/cm3)
* Z : Profondeur du sol exploitée (mm)
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Utile maximum (RUmax)
Plus la Texture est fine
plus le sol a de
capacité à stocker l’eau
Eau disponible

 Valeurs de RUmax en fonction de texture du sol :

-- Sol Sableux : RUmax = 30 (mm/m)


Eau non disponible
-- Sol Argileux : RUmax = 180 (mm/m)
-- Sol Limon argileux : RUmax = 220 (mm/m)
-- Tourbes: RUmax = 350 (mm/m)
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Utile maximum (RUmax)

Le Réserve Utile (RU)


En % de volume de sol (/10)
Ou bien en mm/cm des sol

Triangle de textural
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Utile maximum (RUmax)
• D’après le triangle texture ci-dessous, cet horizon
correspond à des argiles limono-sableuses dont la RU
d’élève à 1,80 mm d’eau par cm de terre fine,
• Si l’horizon est constituée à 45% de terre fine, la RU
Triangle de textural est de 0,8 mm par cm de sol (1,8 x 0,45 = 0,8 mm)
• RFU = 60% de la RU = 0,8 X 0,6 =0,48 mm

• Si l’horizon est profond de 30 cm, la RU de l’horizon est de l’ordre de 40 mm


d’eau (0,8 x 30 = 24 mm), soit 240 m3 d’eau par hectare (1mm=10 m3/ha)
• RFU = 0,48 X 30 = 14,4 mm
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Utile maximum (RUmax)
o Pour une plante moyenne à une profondeur d’enracinement de 20 cm ,
RFU= 0,48 X 20= 9,6 mm
o Avec ETP= 4mm/jour, la réserve en eau du sol sera alors :
9,6 : 4= 2,4 soit environ 2 jours et demi
o Avec une correction de 80% en fourniture d’eau souhaitable: RU= 2,88
Soit environ 3 jours de réserve pour une plante enracinée à 20 cm.

A l’issue de ces 4 jours il faudra couvrir les besoins soit environ 9,6 mm.
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Utile disponible (RUd)
( 𝑯 −𝑯𝒑𝒇)
𝑹𝑼𝒅 = xZ
𝟏𝟎𝟎

• Si H =Hpf donc RUd = 0


• Si H = Rumax donc RUd = 0

RUd est comprise entre 0 et RUmax


 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve facilement Utilisable (RFU)
La réserve Facilement Utilisable (RFU) comme étant la quantité d’eau de la RUmax
que les plantes peuvent absorber sans effort particulier et qui représente les
meilleures conditions de rendement ( du point de vue de l’alimentation en eau)

Elle varie selon les types de


sol de 1/2 à 2/3 de la
Réserve Utile maximale
 LES RESERVES EN EAU DU SOL
 La Réserve Difficilement Utilisable (RDU)
Elle représente la partie difficilement utilisable de la RUmax. Elle est définie comme
étant la différence entre la réserve utile maximum et la réserve facilement utilisable

RDU = RUmax - RFU


CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le sol peut être définit comme étant le résultat de la transformation d’une roche mère sous
l’influence de divers facteurs physiques, chimiques et biologiques. Les principaux
caractéristiques sont :
 La texture et la structure du sol
 Le pH du sol
 La salinité
 La teneur du sol en matière organique
La texture et la structure du sol
La texture du sol se définit par ses proportions relatives en argile, limon, sable fin, sable
grossier. Or, ces particules plus ou moins fines interviennent sur les propriétés physiques
du sol. On dit d’un sol qu’il est plus ou moins lourd ou léger, selon qu’il se compacte
facilement (il colle en cas de pluie) ou qu’il se délite.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
La texture et la structure du sol
La structure du sol est le mode d’assemblage des particules qui le composent. Elle
conditionne une propriété, la porosité, qui est un facteur important de la perméabilité. Donc
pour apprécier la structure et la porosité, il faut réaliser une coupe dans le sol pour examiner
les différentes couches du sol.

35 % : Limon
18 % : Argile
47 % : Sable
CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le PH du sol :

 Le Par définition, le pH (potentiel hydrogène) est la mesure de la concentration des ions


hydrogène (H+) dans le sol. Plus il y a de H+, plus le sol est acide et plus le pH est bas.
Chimiquement parlant, sur une échelle de 0 à 14, un pH de 7 correspond à la neutralité
(c’est le cas de l’eau pure), un pH inférieur à 7 dénote un milieu acide, un pH supérieur à
7, un milieu basique.

 Pour la majorité des plantes cultivées (à l’exception des plantes acidophiles) en sol
minéral, il faut surtout s’inquiéter d’un sol fortement acide (pH de 5,5 et moins). De par
sa forte concentration d’ions hydrogène, un tel sol expose les végétaux à d’importantes
carences et à de la phyto-toxicité.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le PH du sol :

 C’est que les ions hydrogène amorcent une séquence de réactions chimiques qui
diminuent la disponibilité des éléments fertilisants majeurs comme le calcium, le
magnésium et le potassium. À l’inverse, les ions hydrogène augmentent la disponibilité des
éléments comme l’aluminium et le manganèse qui peuvent alors devenir toxiques.

 Dans la plupart des cultures en sol minéral, la disponibilité des éléments fertilisants et
l’activité des microorganismes sont favorisées lorsque le pH se situe entre 6 et 7. En sol
organique (productions maraîchères essentiellement), l’intervalle optimal se situe plutôt
entre 5 et 5,8.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
Le PH du sol :
Tous les éléments du sol sont plus assimilables dans des pH qui s’approchent de la neutralité.
Le meilleur exemple est le phosphore. Dans les sols acides, le phosphore se complexe avec le
Fer et devient insoluble. Dans les sols basiques, il se complexe avec le calcaire. Il peut donc
avoir du phosphore dans le sol, mais ce phosphore est non-prélevable. Il devient soluble et
donc assimilable dès que le pH est ajusté vers la neutralité. Faire un apport de phosphates sur
un sol acide ou basique est donc une perte puisque les phosphates se rétrogradent assez
rapidement. Il est impossible de gérer la fertilité chimique d’un sol sans gérer le pH en même
temps.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
La salinité

 Ou teneur en sels solubles du sol s’exprime en conductivité électrique CE à 25°C, Elle est
exprimée en déci siemens par mètre (dS/m) ou en millimes par centimètre (ms/cm). À
très faible concentration, certains sels présents à l’état naturel dans le sol sont absorbés
comme éléments nutritifs par les végétaux. Cependant, à des concentrations plus élevées,
les sels solubles peuvent empêcher les racines d’absorber l’eau et les éléments nutritifs et,
ainsi, restreindre la croissance des plantes cultivées, d’où un rendement plus faible.

 Avec l’utilisation de bonnes cultures, de techniques d’irrigation et gestion d’eau, de


fertilisants appropriés, et tout en tenant en compte de la condition climatique de la région
concernée, il est possible d’améliorer et de réutiliser les terres cultivables affectées par le
sel.
CARACTERISTIQUES DES SOLS
La teneur du sol en matière organique
Ces matières organiques regroupent l’ensemble des matières d’origine végétale ou animale, qui
vont se décomposer petit à petit dans le sol sous l’effet combiné des animaux et des micro-
organismes et mettre ainsi à la disposition des plantes les éléments nutritifs qui les
composent. Le fumier et le compost en sont des bons exemples.
• Celles d’origine végétale décomposée forment l’humus.
• Celles d’origine animale contribuent à l’enrichissement du sol en azote organique.
La matière organique en décomposition et l’humus jouent un rôle primordial dans l’équilibre
du système sol-plante, car ils :

 Agissent comme liant entre les particules du sol et améliorent sa structure,


 Constituent des réserves d’éléments nutritifs qui seront progressivement mises à
disposition des plantes (rôle de “garde-manger”),
CARACTERISTIQUES DES SOLS
La teneur du sol en matière organique
 Stimulent l’activité biologique du sol (micro-organismes présents),
 Améliorent la capacité de rétention en eau et éléments fertilisants du sol,
 Agissent directement sur la croissance des plantes.
Un sol de couleur foncée est en général riche en matières organiques, alors qu’un sol clair en
est plutôt dépourvu.
 Besoins en eau des plantes

 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)

 Evapotranspiration maximale ( ETM)

 Evapotranspiration Réelle d’un culture (ETr)

 Les besoins en eau d’irrigation


 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration

o Evapotranspiration représente le volume totale


d’eau perdue par évaporation à partir du sol et par
transpiration du couvert végétal

o Les facteurs agissant sur l’évapotranspiration :


- Vitesse du vent, v (m/s)
- Humidité relative, HR (%)
- Température, T (°C)
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 L’évapotranspiration de référence (ET0) est la consommation d’eau sous l’action
conjuguée de l’évaporation du sol et de la transpiration des plantes, d’un couvert
végétal en plein développement occupant le sol en totalité(généralement
couverture du gazon vert, hauteur entre 8 et 15 cm), et sous les conditions
optimales d’alimentation en eau sans l’influence d’aucuns facteurs limitants

 L’ET0 est mesurée en mm ( 1 mm = 10 m3/ha). Elle varie selon les mois et les
régions
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
 Détermination par Estimation
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode de Lysimètre de référence :

• Elle se basse sur l’équation du bilan Hydrique


• Constitué d’une cuve de 1,80 m de profondeur
• Remplie de sol non perturbé couver d’une végétation du référence
• Sa surface évaporante est de 1 m2
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode de Lysimètre de référence :
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode par Bac d’évaporation classe A:
• Constitué par un bassin ou un bac d’eau assez grande surface et assez profond
• Les bacs d’évaporation sont posés sur un ou dans le sol ou encore dans l’eau,
• Recommandé par l’Organisme Météorologique Mondiale
• Le bac classe a est surélevé du sol sur une palette en bois ajouré afin que l’air puisse circuler,
• Il permet de mesurer la vitesse d’évaporation d’un volume d’eau donnée exposé à l’air et à
l’évapotranspiration,
• Exprimé en mm / jours ou /mois ou par ans
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode par Bac d’évaporation classe A:
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode par Bac d’évaporation classe A:

La mesure se fait par la formule suivante :


ET0 : évapotranspiration potentielle de référence (mm/j)
𝑬𝑻𝟎 = 𝑲𝒃𝒂𝒄 𝒙 𝑬𝒃𝒂𝒄 Kbac : coefficient de correction (varie entre 0,7 à 0,8)
Ebac: la mesure d’évporation du bac ( mm/j)
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode par évaporomètre :
C’est un instrument utilisé en météorologie pour mesurer la quantité d'eau s'évaporant
dans l'atmosphère pendant un intervalle de temps donné. Il s'agit d'un appareil
comportant un réservoir d'eau relié à l'extérieur par un médium poreux qui laisse
s'évaporer l'eau. Les surfaces mouillées sont constituées, soit par des sphères, des
cylindres ou des plaques de porcelaine poreuse, soit par des rondelles de papier filtre,
maintenues mouillées en permanence
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par Méthode Directe
o Méthode par évaporomètre :
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par méthode Estimation
o Pour estimer l’évapotranspiration de référence on utilise des formules empiriques
qui se basent sur des paramètres climatiques tels que la température, le rayonnement
solaire, vitesse du vent, humidité relative,…)
 Méthode FAO Penman-Monteith
 Méthode de Thonthwaite
 Méthode de Blanney Criddle
 Méthode de Riou
 Méthode de Turc
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration potentiel de référence (ET0)
 Méthodes de détermination
 Détermination par méthode Estimation
Exemple des formules d’estimation
 Méthode de Blanney Criddle  Méthode de Riou
𝑻𝒏+ 𝟐 𝒙 𝑻𝒏+𝟏
𝑬𝑻𝟎 = 𝟖, 𝟏𝟑 + 𝟎, 𝟒𝟔 𝑻 𝒙 𝑷 ET0 = 𝟎, 𝟑𝟏 𝟑
−𝒃
Tn : Température maximale moyenne du mois n (°C)
T : Température moyenne mensuelle (°C)
Tn+1: Température maximale moyenne du mois n +1 (°C)
P : Pourcentage d’heures diurnes pendant le mois considéré
B : coefficient d’ajustement
par rapport au nombre d’heures diurnes de l’année
𝒃 = 𝟕, 𝟏 − 𝟎, 𝟏𝞅
𝞅 : latitude de la région considérée
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration Maximale ( ETM)
o C’est la quantité d’eau maximale évaporée par l’ensemble sol-culture à un stade
végétatif donnée, prise en compte par l‘ ET0,
o C'est une correction de l‘ ET0 en fonction du couvert végétal,
o Elle correspond au besoin en eau de la culture,
o Exprimé en mm/j ou /mois ou m3/ha.j
o Elle est estimée à partir de l’ETP (ETo)en utilisant des coefficients culturaux (Kc) :
𝑬𝑻𝑴 = 𝑲𝒄 𝒙 𝑬𝑻𝑷
 La valeur de Kc dépendent des stades du développement de la culture
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration Maximale ( ETM)
o Le coefficient cultural (Kc) permet de corriger l'ETP suivant une culture donnée et
son stade de développement. Ainsi, plus la culture est développée d'un point de vue
végétatif, plus le Kc approche de 1, et à ce moment là l'ETP équivaut à l'ETM.
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration Maximale ( ETM)
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration Réelle d’un culture (ETr)
o C’est la quantité d’eau réellement évapotranspirée par un couvert végétal. C’est un
donnée difficilement (même impossible) de mesurer à l’échelle d’une parcelle
o L’évapotranspiration réelle (ETr) n’est égale à l’ ETP que lorsque l’alimentation en
eau n’est pas limitante ( pluie),

o La différence entre l’ETr et l’ETP constitue une mesure de déficit hydrique auquel
est soumis le peuplement végétal,
 Besoins en eau des plantes
 Evapotranspiration Réelle d’un culture (ETr)

0 ⩽ ETr ⩽ ETP
En Eté En Hiver
 Besoins en eau d’irrigation
 Les besoins nets (Bnets)  Les besoins bruts (Bbruts)
o Suivant Bilan hydrique
𝐴𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑠 = 𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠

Donc : I + Pu = ETc + D ± ∆S
D’ou : I = ETc - Pu + D ± ∆S
Pu : Précipitation utile
I : Irrigation
D : drainage
ETc : évapotranspiration potentielle d’une culture
∆S : stock d’eau dans la zone racinaire
 Besoins en eau d’irrigation
Si les irrigations sont régulières donc : ∆S = 0
Si l’eau d’irrigation de bonne qualité donc : D =0
Donc : I = Etc - Pu
D’ou : I = ET0 x Kc - Pu

 Les besoins nets (Bnets) = (ET0 x Kc )- Pu


Les besoins nets en eau des cultures
• Les besoins en eau d’une plante consistent donc en la somme de la
transpiration et de l’évaporation,
• Les besoins en eau d’une culture sont habituellement exprimé en
mm/jour , mm/saison,
• Les besoins eau peuvent être également exprimé en :
m3/jour/ha , m3/ha/mois ou en mm/ jour

1 mm/jour = 10 m3/jour/ha
1 l/s/ha ( durant 24 heures) = 8,64 mm /jour
1 mm /jour = 0,12 l/s/ha (durant 24 heures)
 Besoins en eau d’irrigation
 Pour déterminer les besoins bruts en eau d’irrigation il faut tenir en
compte de l’efficience globale (EG) d’irrigation :
Donc : 𝐾𝑐 𝑥 𝐸𝑇0 − 𝑃𝑢
𝐵𝑏𝑟𝑢𝑡𝑠 =
𝐸𝐺
Ep : efficience globale
D’après : EG = Ep x Er
Ep : efficience parcelle
Er : efficience réseau
o L’efficience réseau Er est de l’ordre de 0,95
o L’efficience à la parcelle Ep dépend Irrigation de surface ou par gravité : Ep ~ 40 à 65 %
Irrigation par aspersion : Ep ~ 70 à 80 %
du système d’irrigation utilisé :
Irrigation localisée : Ep ~ 80 à 90 %
 Besoins en eau d’irrigation
 Besoins Totaux (Btotaux)
o A cause des pertes en eau et la nécessité de maintenir un bilan en sels favorable dans
la zone radiculaire, il est nécessaire d’ajouter aux besoins nets en eau une quantité
en excès pour le lessivage des sels. Ainsi, on définit les besoins d’irrigation par la
relation suivante
(𝐾𝑐 𝑥 𝐸𝑇0) − 𝑃𝑢 + 𝐵𝐿
𝐵𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 =
𝐸𝐺
BL : besoins de lessivage (mm ou m3)
 Besoins en eau d’irrigation
 Besoins Totaux (Btotaux)
BL : besoins de lessivage = 𝐵 𝑏𝑟𝑢𝑡 𝑋 𝐹𝐿
o Fraction de lessivage (FL) est estimée par la formule suivante :
𝐶𝐸𝑤
𝐹𝐿 =
5 𝑥 𝐶𝐸𝑒 − 𝐶𝐸𝑤
o FL : Fraction de lessivage en % des besoins des cultures
o CEw : conductivité électrique de l’eau d’irrigation (mmhos/cm)
o CEe : conductivité électrique de la pâte du sol en fonction de la chute admissible
des rendement (mmhos/cm)
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Débit fictif continu ( Qfc)
 Débit effectif ( Qeff)
 Module maximal d’irrigation ( Qmax)
 Main d’eau (M)
 Unité Parcellaire d’arrosage (Smax)
 Dose d’arrosage (Dmax)
 Durée d’un arrosage (Ta)
 Période d’arrosage (Pa)
 Nombre d’arrosage (Na)
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Débit fictif continu ( Qfc)
• Le débit fictif continu représente le débit théorique qu’il faut apporter à la
parcelle 24 h sur 24 h pour couvrir les besoins en eau des planes en tenant
compte des pertes à la parcelle. Il est exprimé en l/s/ha est calculé par la
formule suivante :

𝑩𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒆𝒏 𝒆𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔


𝑸𝒇𝒄 =
𝟐𝟒 𝒙 𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝑵𝒃𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Débit effectif ( Qeff) ou bien débit des équipements
• C’est le débit réel pour lequel le réseau est calibré, On supposera que
l’agriculteur travaille X heures par jours et Y jours par mois. Ceci nous
permet de calculer le débit effectif ou aussi appelé débit d’équipement. Il
est exprimé en L/s/ha

𝑵𝒎𝒃𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆 𝟐𝟒


𝑸𝒆𝒇𝒇 = 𝑸𝒇𝒄 𝒙 𝒙
𝒀 𝑿
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Module maximal d’irrigation ( Qmax)

• Le module d’arrosage représentent le débit déversé sur un hectare, il doit


être choisie de façon à ce que toute la quantité d’eau apportée soit infiltrée.
Le module est définie par rapport à la limite supérieur (Qmax) qui est
donné par la loi de Darcy. Exprimé en L/s/ha ou m3/s/ha, il est en
fonction de perméabilité K (m/s) du sol :
𝑸 𝒎𝒂𝒙 = 𝑲 𝒙 𝑺 𝒙 𝟏𝟎𝟑
𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒖𝒏 𝒉𝒆𝒄𝒕𝒂𝒓𝒆 ∶ 𝑸 𝒎𝒂𝒙 = 𝑲 𝒙 𝟏𝟎𝟕 (l/s/ha)
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Module maximal d’irrigation ( Qmax)
• En aspersion, Qmax s’exprime sous forme de hauteur d’eau. On l’appelle
alors Pluviométrie maximal (mm/h)
𝑶𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒔 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒎é𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝑲
𝒎
𝑺𝒊 𝑲< 𝟏𝟎−𝟔 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒎é𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒍é𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆
𝒔
−𝟔 −𝟔
𝒎
𝑺𝒊 𝟏𝟎 < 𝑲 < 𝟓. 𝟏𝟎 : 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒆𝒖 𝒑𝒆𝒓𝒎é𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒆𝒖 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒔
−𝟔 −𝟓
𝒎
𝑺𝒊 𝟓. 𝟏𝟎 < 𝑲 < 𝟓. 𝟏𝟎 : 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒎é𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒂𝒊𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒃𝒍𝒆
𝒔
−𝟓
𝒎
𝑺𝒊 𝑲 ⩾ 𝟓. 𝟏𝟎 : 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒓è𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒎é𝒂𝒃𝒍𝒆 , 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒑𝒓é𝒄𝒂𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒔
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Main d’eau (M)

• Représente le débit tel que l’irrigant qui l’utilise ne soit ni freiné, ni débordé
dans son travail,
• Cette main d’eau dépend de plusieurs facteurs dont essentiellement :
- Qualité de l’eau
- Pédologie de la terre
• Exprimé en L/s, en Tunisie la main d’eau varie entre 5 à 20 L/s
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Unité Parcellaire d’arrosage (Smax)

• C’est la surface que l’on peut irriguer en une seule fois en utilisant toute la
main d’eau (M),
• Elle est exprimée en ha ou en m2 et déterminée au moyen de la relation

𝑴
𝑺𝒎𝒂𝒙 =
𝑸𝒇𝒄
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Dose d’arrosage (Dmax)

• C’est la quantité d’eau apporté à la culture pendant une irrigation. Elle


permet de remplir le réservoir sol jusqu’à la capacité au champ. Autrement
dit, Dmax représente la réserve facilement utilisable du sol.
• Elle est exprimée en mm d’eau ou m3/ha
𝟏 𝟐
𝑫 = 𝑹𝑭𝑼 = à 𝑹𝑼
𝟐 𝟑
𝟏 𝟐 𝑯𝒄𝒄 −𝑯𝒑𝒇
𝑫 = 𝑹𝑭𝑼 = à 𝑿( ) XZ
𝟐 𝟑 𝟏𝟎𝟎
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Durée d’un arrosage (Ta)

• C’est le temps qu’on met pour chaque arrosage d’une unité de parcelle

𝑫𝒐𝒔𝒆 𝒅′ 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫
𝑻𝒂( 𝒔 𝒐𝒖 𝒉) = =
𝑴𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 𝑸

D : dose d’irrigation ( mm ou m3/ha)


Q : Module d’irrigation ( mm/h , L/s/ha ou m3/s/ha)
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Période d’arrosage (Pa)

• C’est le temps qu’on met pour chaque arrosage d’une unité de parcelle

𝑫𝒐𝒔𝒆 𝒅′ 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫
𝑷𝒂 = =
𝑩𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒆𝒏 𝒆𝒂𝒖 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍𝒊𝒆𝒓 𝑩𝒏

D : dose d’irrigation ( mm ou m3/ha)


Bn : Besoin en eau journalier ( mm/j ou m3/ha/j)
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Nombre d’arrosage (Na)

• A la mois référence, afin d’éviter les pertes d’eau par infiltration, on fournit
les besoins mensuels aux cultures par dose (D)

𝑩𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒏𝒆𝒕 𝒅′ 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝑩


𝑵𝒂 = ′
=
𝑫𝒐𝒔𝒆 𝒅 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑫

D : dose d’irrigation ( mm ou m3/ha)


B : Besoin net (m3/ha)
 Paramètres fondamentaux d’irrigation
 Représentation graphique

Pa : Intervalle d’irrigation (j)


Débit N
D : Dose d’irrigation (mm ou m3/ha)
T : Durée de la saison d’irrigation (s ou j)
ta : Temps d’irrigation ( s ou h)
Pa
Q Q : Module d’irrigation ( L/s/ha)
D D D D D
N : Nombre d’irrigation
Qfc
Qfc : Débit fictif continu (L/s/ha)

ta T Temps
Applications :
• Soient les éléments suivantes d’une culture donnée :
- l’ETP est de 6,3 mm par jours
- La durée d’une phase de végétation est de 30 jours
- Coefficient cultural (Kc) durant cette phase est de 0,75

Déterminer
ETP de la culture durant cette phase de végétation?
Les besoins en eau durant cette phase de végétation
Réponse:
• ETP de la culture durant cette phase de végétation:

ETP (mm) = ETPj X 30 = 6,3 mm/j X 30 = 189 mm


ETP (m3) = 189 (mm) X 10 = 1890

• Les besoins en eau durant cette phase de végétation:

ETM (mm) = Kc X ETP


ETM (mm) =189 X 0,75 = 141,75 , soit 142 (mm)
ETM (m3) = 142 X 10 = 1420
Applications :
• Déterminer RU ?
Argile % Limon % Sable % Wcc % Wpf % Z da RU
cm

Sol 55 25 20 40 24 50 1,2
argileux

Sol 15 70 15 28 15 60 1,40
Limoneux

Sol 8 27 65 12 5 100 1,75


Sableux
Applications :
• Déterminer RU ?
Argile % Limon % Sable % Wcc % Wpf % Z da RU
cm

Sol 55 25 20 40 24 50 1,2 96
argileux

Sol 15 70 15 28 15 60 1,40 109,2


Limoneux

Sol 8 27 65 12 5 100 1,75 122,5


Sableux
Exemple 2 :
Données climatiques et agricoles
• Evapotranspiration journalière de référence maximale durant la période de production
(mm/j) disponible auprès des services météorologiques et d’agriculture.
• Besoin journalier net en eau des cultures (mm/j) = évaporation journalière X coefficient
propre à chaque culture ou coefficient cultural – mm (multiplié par 10 = besoin en eau
journalier net de la culture spécifique en m3/ha/j).
• Besoin en eau journalier brut (mm/j) = besoin en eau journalier net de la culture, divisé
par l'efficacité d'irrigation ou efficience du réseau (exprimée en pourcentage ou par une
fraction décimale).
• Besoin journalier net en eau par zone irriguée (mm/j ou m3/j) = besoin net journalier X
superficie de la zone irriguée (ha).
• Besoin horaire brut en eau = besoin journalier brut divisé par le nombre d'heures
d'approvisionnement en eau.
Exemple 2 :
Données climatiques et agricoles:
Evapotranspiration de référence journalière pendant la saison d'irrigation : 8 mm
Coefficient cultural : 0.7
Superficie journalière irriguée : 30 ha.
Efficacité d'irrigation : 80%
Heures d'approvisionnement en eau disponibles par jour : 14h
Déterminer le :
• Besoin en eau journalier net de la culture
• Besoin en eau journalier brut de la culture
• Besoin journalier brut en eau par zone irriguée
• Besoin en eau horaire
Exemple 2 :
Solution :

1- Besoin en eau journalier net de la culture :


8 mm/j X 0.7 = 5.6 mm/j (56 m3/ha/j)
2- Besoin en eau journalier brut de la culture :
56 m3/ha/j./80% = 70 m3/ha/j.
3- Besoin journalier brut en eau par zone irriguée :
70 m3/ha/j. X 30 ha = 2100 m3/j
4- Besoin en eau horaire :
2100 m3/j. /14 h/j. = 150 m3/h
Exemple 3 :
• Soit la figure (A) suivant représentant la relation entre la capacité en eau du sol
(réserve utile du sol) et sa teneur en argile,

• Figure (A) : Capacité utile en eau du sol et teneur en argile


(d’après J.L Eliard, Manuel d’agriculture générale, éditions Ballère)
Exemple 3 :
1- A partir de la figure (A),
a- Décrire l’évolution de l’humidité du sol de sa teneur en argile
b- Expliquer pourquoi la réserve utile (RU2) est supérieure à la réserve utile (RU1)

2- La réserve facilement utilisable correspond à la fraction de la réserve utile pour


laquelle la plante pourra répondre à la demande climatique, Cette demande est
exprimée généralement par l’évapotranspiration maximale (ETM) et
l’évapotranspiration réelle (ETR).
Dans les cas :
a – ETM = ETR ?
b – ETM > ETR ?

3- Donner la formule de calcul de la réserve facilement utilisable (RFU) en précisant


tous les éléments qui la composent et les unités correspondantes?
Correction exemple 3 :
1-
a- Lorsque la teneur en argile dans le sol augmente, elle entraine une
augmentation de l’humidité du sol,
b- La RU est d’autant plus importante que la teneur en argile augmente. Ceci
s’explique par une augmentation de la variation entre Hcc et Hpf.

2-
a- Dans le cas ETM=ETR : Lorsque le sol est bien humide, les racines absorbent
toute l’eau dont a besoin la plante dans RFU. En absence des facteurs limitants,
chaque plante à une évapotranspiration maximale qui dépend de sa nature et de
son développement végétatif et des conditions météorologiques.
Correction exemple 3 :
2-
b- Dans le cas ETM > ETR : Lorsque la RFU est épuisée, les racines absorbent avec difficulté
l’eau qui reste dans la RU mais ne peuvent pas fournir aux feuilles l’eau dont elles ont besoin.
La plante diminue alors son activité et ferme partiellement ses stomates pour survivre.

3- RFU = RU * f = (Hcc – Hpf) * Da * Z * f

• RU : réserve Utile en mm
• f : coefficient de la réserve utile de l’eau du sol
• Hcc : Humidité pondérale en % à la capacité au champ. Elle correspond à l’humidité du sol après ressuyage.
L’eau n’occupe que les micropores du sol (inférieur à 30 microns).
• Hpf : Humidité pondérale en % au point de flétrissement permanent. Elle correspond à la capacité maximale de
succion par la plante, voisine de 15 Bars,
• Da : Densité apparente du sol
• Z : Profondeur d’enracinement en dm
Exemple 4 :
Soit un sol de texture moyenne ayant les paramètres pédologiques suivantes :
- Capacité au champ : 120 mm
- Point de flétrissement : 40 mm
- Perméabilité : 30 mm/h
- Les réserves facilement utilisables sont estimées à 60% des réserves utiles
Si on irrigue ce sol durant 3 heures avec pluviométrie de 48 mm/h,

a)- Déterminez les pertes par ruissellement


b)- Déterminer les pertes par percolation profonde
Correction exemple 4 :
a)- Déterminez les pertes par ruissellement :
Perte par Ruissellement = Pluviométrie - Perméabilité
AN : PR = 48 – 30 = 18 mm/h
PR = 18 * 3 = 54 mm
b)- Déterminer les pertes par percolation profonde
- En cherche tout d’abord Réserve Utile « RU »
Réserve Utile = Capacité au champ – Point de Flétrissement
RU = CC – PFP = 120 – 40
RU = 80 mm
- En cherche ensuite Réserve facilement utilisable « RFU »:
RFU = 60% de RU
RFU = 80*0,6 = 48 mm
- Ensuite en détermine Perte par percolation profond:
P.Per = (30 * 3 ) – 48 = 42 mm
Exemple 5:
Le sol de l’exercice précèdent existe dans un région ayant les pluviométries (mm)
suivantes : An/ Janv Fev Mars Avrile Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
Mo
2020 80 60 20 10 8 2 0 0 14 120 78 38
2019 40 30 50 30 20 4 12 0 28 96 45 86
2018 60 70 80 38 42 0 0 0 36 32 22 46
2017 20 40 10 12 18 8 0 0 58 88 82 26
2016 70 30 30 26 4 0 4 0 42 42 108 18

On va cultiver ce sol de surface 20 ha, une culture de blé ayant les caractéristiques
agronomiques suivantes:
Mois Ja Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
nv
ETP 76 120 160 180 120 0 0 0 0 20 24 48
(mm)
Kc 1,2 1,3 1,3 1,4 1,4 NA NA NA NA 1 1 1
Exemple 5 :
a)- Déterminez les besoins hydriques de la culture?

b)- Etablissez un calendrier d’irrigation durant toute la période culturale ou vous


indiquez : le débit, la période et la durée d’irrigation. Toute la parcelle est
couverte d’asperseurs?

c)- Suggérez un choix de pompe en indiquant sa gamme de débit?


Correction exemple 5:
Déterminez la moyenne du pluviométrie :
An/ Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
Mo
2020 80 60 20 10 8 2 0 0 14 120 78 38
2019 40 30 50 30 20 4 12 0 28 96 45 86
2018 60 70 80 38 42 0 0 0 36 32 22 46
2017 20 40 10 12 18 8 0 0 58 88 82 26
2016 70 30 30 26 4 0 4 0 42 42 108 18
Moy 54 46 38 23,2 18,4 2,8 3,2 0 35,6 75,6 67 42,8

Ensuite en détermine ETR (mm):


Mois Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
ETP 76 120 160 180 120 0 0 0 0 20 24 48
Kc 1,2 1,3 1,3 1,4 1,4 NA NA NA NA 1 1 1
ETR 91,2 156 208 252 168 -- -- -- -- 20 24 48
Exemple 5 :
 Mois de Janvier :

• Irrigation = Pluviométrie – ETR = 54 – 91,2 = - 37,2 mm ( on fait l’irrigation)


• Dose = RFU = 48 mm
• Fréquence d’irrigation « F »: Irrigation / Dose = Besoin Net d’irrigation pour le mois / Dose d’irrigation
donc : F = Irrigation / RFU = 37,2 / 48 = 0,775
c-à-d : F = 1 fois
• Dose corriger Dc : Irrigation / Fréquence = 37,2 / 1 = 37,2 mm
• Période = Nombres Jours par mois / Fréquence = 31 / 1 = 31
• Durée = 31 * 20 = 620 h (supposons qu’on va irriguer pendant 20 h)
• Débit = (Dc * Superficie * 10) / Durée = ( 37,2 * 20 * 10) / 620 = 12 m3/min/20ha
donc : Débit = 12 * 16,66 * 12 = 199,99 = 200 l/min
Exemple 5 :
 Mois de Février :

• Irrigation = Pluviométrie – ETR = 46 – 156 = - 110 mm (on irrigue)


• Dose = RFU = 48 mm = 48 * 10 * 20 = 9600 (m3/20ha)
• Fréquence d’irrigation « F »: Irrigation / Dose = Besoin Net d’irrigation pour le mois / Dose d’irrigation
donc : F = Irrigation / RFU = 110 / 48 = 2,29
c-à-d : F = 2 fois
• Dose corriger Dc : Irrigation / Fréquence = 110 / 2 = 55 mm
• Période = Nombres Jours par mois / Fréquence = 28 / 2 = 14 jours
• Durée = 14 * 20 = 280 h (supposons qu’on va irriguer 20 h)
• Débit = (Dc * Superficie * 10) / Durée = ( 55 * 20 * 10) / 280 = 39,28 m3/h
donc : Débit = 39,28 * 16,7 = 656 l/min = 3,34 l/s
Les différents Techniques d’Irrigation
 Le Choix des Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation de Surface
• L’irrigation par Ruissellement
• L’irrigation par Submersion
• L’irrigation mixte
 L’irrigation Sous-Pression
• L’irrigation par Aspersion
• L’irrigation Localisée ou Micro-Irrigation
Les différents Techniques d’Irrigation
 Le Choix des Techniques d’Irrigation
Le choix repos sur un ensemble des critères et de contraintes. On tient compte:

 De la Topographie
 Des ressources en eau (qualité, quantités et pression)
 De la nature du sol ( Perméabilité, Texture)
 De facteurs sociologiques et culturels
 De facteurs économiques
 De la rentabilité de l’opération
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
Il existes deux principaux modes :

 L’irrigation gravitaire ou de surface

 L’irrigation Sous-Pression
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
 C’est l’ensemble des techniques ou la répartition de l’eau se fait entièrement
à l’air libre par simple écoulement à la surface du sol,

 L’application de l’eau se fait par :


- Ruissellement
- Submersion
-Technique mixtes
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par Ruissellement
 L’arrosage par planche
 L’arrosage par rigole de niveau
 L’arrosage à la raie ou sillon
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par Submersion
 Dans ce types d’irrigation l’eau submerge le terrain et s’y infiltre
o Les cuvettes ( utilisées en arboriculture)
o Les submersion continue ( utilisée par le riz)
o Les terrasses ou banquettes ( réalisée sur des terrains à plus forte pente)
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par Submersion

o Les submersion continue ( utilisée par le riz)


Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par Submersion

o Les cuvettes ( utilisées en arboriculture)


Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par Submersion

o Les terrasses ou banquettes ( réalisée sur des terrains à plus forte pente)
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par techniques mixte
 L’irrigation par raie courte
o La rigole d’alimentation dessert un certain nombre de raies courtes, séparées
par des billons et bouchées à leurs extrémité. L’eau ruisselle d’abord dans les
raies puis les remplit. On règle le débit pour éviter le débordement. La faible
longueur des raies assure un infiltration homogène le long de la raie,
o La culture peut se trouver sur le billon, à flanc de billon ou dans la raie
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation gravitaire ou de surface
Irrigation par techniques mixte
 L’irrigation par raie courte
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation sou pression
Irrigation par Aspersion

 L’eau parvient aux cultures d’une façon qui imite la pluie, grâce à divers
appareils alimentés sous pression, choisis et disposés de façon à obtenir la
répartition la plus homogène possible de la pluviométrie
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation sou pression
Irrigation par Aspersion

 Elle peut s’adapter à des sols de tous types (argileux ou sableux)


 Elle ne demande aucun nivellement su sol,
 L’efficience de l’eau varie de 55 à 85 % en fonction de la maîtrise technique
des irrigation,
 Elle peut être utilisée sur tous les types de cultures
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
 L’irrigation sou pression
Irrigation par Aspersion

Ils existe deux grandes catégories d’arrosage par aspersion en fonction du matériel
utilisé :
 L’aspersion simple : par rampes perforées, asperseurs ou sprinklers.
 L’utilisation de machines à irriguer, rampe frontales, pivots ou enrouleur
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
Aspersion Simple
o Par rampe perforées oscillantes: ce sont des rampes en acier, e, aluminium ou
de plus en plus en PVC qui ont des perforations de l’ordre du mm ou des
gicleurs sur la partie supérieurs,
o Un mouvement d’oscillation est imprimé par un vérin hydraulique si bien que
l’eau arrose un rectangle dont l’axe est le tuyau
o Ce genre d’installation fonctionne à basse pression (30 à 150 KPa) mais peut
délivrer une pluviométrie élevée (jusqu’à 50 mm/h)
o Elle sont utilisées essentiellement en maraichage et en horticulture
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
Aspersion Simple
o Par arroseurs rotatifs : on arrose alors des cercles d’où la nécessité de réaliser
un quadrillage avec un certain recouvrement des cercles d’arrosage,
o Les arroseurs sont classées en deux catégories :
- Faible ou moyenne pression : ces arroseurs nécessitent de 100 à 350 KPa d’alimentation,
ont une portée de 6 à 20 m, demande un débit d’alimentation de 0,6 à 2 m3/h et délivrent
une intensité pluviométrique de 2 à 2 mm/h,
- Haute pression ou canons d’arrosage : (les mêmes que l’on peut mettre au bout des
enrouleurs…) fonctionnent avec des pressions d’alimentation de 350 à 600 KPa, ont une
portée de 25 à 80 m et délivrent des intensités pluviométriques souvent supérieures à 8
mm/h,
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
Les machines d’irrigation

o Des machines à déplacement automatique arrosant des bandes de terrains


juxtaposés : le plus souvent il s’agit d’enroulement qui se tirent par le tuyau
d’alimentation,
o Des rampes frontales arrosant à poste fixe et montées sur des roues
o Des rampes articulées automatrices : pivots et rampes frontales automotrices.
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
Les machines d’irrigation
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation localisée
o Un apport d’eau au voisinage de la plante qui crée un bulbe humide qui
comprend différentes Zones:
- Une Zone saturée à proximité du goutteur
- Une frange non saturée où l’humidité décroît en fonction de la distance par
rapport au goutteur. L’épaisseur de cette dernière dépend de la nature du sol,
du débit du goutteur, de l’humidité du sol lors des premiers arrosages et de la
fréquence des apports,
- L’efficience théorique de l’eau est excellente ( dans la pratique de 70 à 95 %)
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation localisée
o Les caractéristiques de la méthodes
- N’arrose qu’une fraction du sol,
- Utilise de faible débit avec de faible pression
- Met en œuvre des équipements fixes et légers,
- Ne mouille pas le feuillage,
- Convient bien à l’irrigation fertilisante
- Est totalement indépendante vis-à-vis des autres interventions sur la cultures,
- Impose dans la plupart des cas l’automatisation
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation localisée
o Les organes de Distributions
- En irrigation localisée, l’eau est transportée le long des rangs de culture et distribuée au
voisinage des plantes. On distingue deux cas, selon que les deux fonctions, transport et
distribution, sont assurées par deux éléments différents ou par le même élément:
- 1 er cas : le transport est assuré par des canalisations en plastique ( poléthylène en
général) appelées rampes et la distribution par des appareils spéciaux appelés
distributeurs, insérés dans la rampes à des intervalles généralement constants,
Les distributeur se divisent en : goutteurs, mini diffuseur , ajutage calibré,
- 2e cas : le transport et la distribution sont assurés par le même organe, on parle alors de
gaines ou de tubes poreux,
Les différents Techniques d’Irrigation
 Les Techniques d’Irrigation
L’irrigation localisée
o Les goutteurs
- Les goutteurs ont un faible débit compris entre 1 et 8 l/h sous une pression de 1 bar
(charge de 10 m de colonne d’eau)

- Dans le pratique, les débits les plus courants sont :


• 2 l/h pour les cultures maraîchères ou sous abris
• 4 l/h pour les cultures pérennes (arbres fruitiers, vignes)
Les différents Techniques d’Irrigation
 L’irrigation localisée
o Les goutteurs
 Cheminement
La pression de l’eau dans la rampe est recommandée par le passage de l’eau à travers le
goutteur,
On distingue les goutteurs à circuit long et à circuit court
- Les goutteurs à circuit long, l’eau suit un cheminement de grande longueur (0,1 à 1m), qui
provoque la dissipation de la pression sous forme de perte de charge,
Il existe des goutteurs à circuit long uniforme (les plus anciens) et des goutteurs à circuit
long non uniforme
- Les goutteurs à circuit court : l’eau passe par un orifice de section réduite. La pression
existant dans la rampe est transformée en vitesse. L’eau sort sous forme d’un jet très fin qui
doit être brisé
Les différents Techniques d’Irrigation
 L’irrigation localisée
o Les goutteurs
 Mode de fixation sur la rampe
Il existe trois modes de fixation des goutteurs sur la rampe :
- Les goutteurs en ligne
- Les goutteurs en dérivation
- Les goutteurs intégrés
Les différents Techniques d’Irrigation
 L’irrigation localisée
o Les goutteurs
 Mode de fixation sur la rampe
- Les goutteurs en ligne
* Constitués de deux éléments assemblés en usine, ils s’insèrent dans la rampe par
l’intermédiaire de deux embouts cannelés.
* Ce montage est effectué, après tronçonnages du tuyau, à des intervalles différents, selon les
cultures auxquelles sont destinées les installations
- Les goutteurs Intégrés :
* L’élément portant le cheminement est mis en place dans le tuyau lors de son extrusion. Le
tuyau n’est pas tronçonné. Comme dans le cas des goutteurs en ligne, les fabricants proposent
aussi différents écartement
Les différents Techniques d’Irrigation
 L’irrigation localisée
o Les goutteurs
 Mode de fixation sur la rampe
- Les goutteurs en dérivation
• Ils sont fixé sur la rampe par l’intermédiaire d’un embout appelé « tête de vipère ». Selon
les modèles, ils font plus ou moins saillie sur la rampe,
• Le montage en dérivation des goutteurs sur la rampe s’effectue soit sur le terrain , soit en
usine

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