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INSTITUT DES TECHNICIENS SPECIALISES

EN GENIE RURAL ET TOPOGRAPHIE


DE MEKNES

SPECIALITE
GESTION ET MAITRISE DE L’EAU

HYDRAULIQUE
AGRICOLE
CALCUL DES BESOINS EN EAU

PLAN DU PROGRAMME
CALCUL DES BESOINS EN EAU

ROLE DE L’EAU
RESERVE DISPONIBLE
DEFINITION DE L’IRRIGATION
BASES TECHNIQUES DE L’IRRIGATION
METHODES D’IRRIGATION
RELATION EAU SOL
L’EAU
LE SOL
L’HUMIDITE DU SOL
VALEURS REMARQUABLES DE L’HUMIDITE
RESERVE DISPONIBLE
ETUDE DES BESOINS EN EAU
CALCUL DE L’ETP
PROGRAMME
HYDRAULIQUE AGRICOLE
I. CALCUL DES BESOINS EN EAU
a. Calcul de la réserve du sol
b. Calcul de l’évapotranspiration
c. Calcul des BEI et mois de pointe

II. IRRIGATION GRAVITAIRE

III. IRRIGATION PAR ASPERSION


a. Enrouleur
b. Couverture classique
c. Couverture intégrale
d. Couverture totale

IV. IRRIGATION LOCALISEE


a. Fertirrigation
b. Automatisation
HYDRAULIQUE AGRICOLE
Chapitre I

CALCUL DES BESOINS


EN EAU DES CULTURES

Présenté par
SALBI ABDELALI
ROLE DE L’EAU
RÔLE DE L’EAU

Au niveau de la cellule :
L’eau entre dans la constitution des tissus des cellules, c'est une eau de
constitution.
Elle permet les transformations et les réactions métaboliques et des
réactions de photo synthèses.

Au niveau de l’organisme :
L’eau sert à véhicule et transporter les minéraux, les déchets et les hormones. Pour
les végétaux, il y a un transport du sol vers les racines " absorption " et au niveau
de la plante, il y a un transport de la sève brute jusqu'au feuilles puis un transport
des feuilles vers l'atmosphère appelé transpiration.
RÔLE DE L’EAU

Teneur en eau des organes végétaux:

L'eau constitue :

 Pour les organes normaux : 500 à 1000% du poids sec,

 Pour les grains : 10% du leur poids sec,

 Pour les fruits sec : jusqu'à 2000%.


RÔLE DE L’EAU

Exemple:
Une culture de betterave donne un rendement de 50T/ha.
Sachant que la teneur en eau de betterave est de 82%, quelle est la quantité
d'eau de constitution nécessaire pour un ha ?

Solution:
1 Kg  0,82 Kg
X = 41 000 Kg/ha
50 000 Kg/ha  X

On sait que 1 L d’eau pèse 1 kg


et 1000 L = 1 m3.

Donc :
41 000 Kg/ha = 41 000 L/ha = 41 m3/ha
41 m3/ha = 4,10 mm de pluie.
RÔLE DE L’EAU

Quantité d'eau mise en jeu dans


le développement végétal :

Pour l'élaboration d'une partie de la matière sèche, il faut environ de 300 à 800 parties d'eau.

1. La plus grande partie d'eau utilisée sert à la transpiration de la plante,

2. une partie sert à maintenir l'hydratation de la cellule,

3. et une toute petite partie sert à la fabrication de la matière sèche par photosynthèse.
RÔLE DE L’EAU

Exemple :
soit une culture de pomme de terre, cultivée deux fois par an, une culture
précoce entre Août et Décembre et l'autre tardive, entre Mars et Juillet et donne
un rendement de 30T/ha.
Besoins en eau : 600 L/Kg de MS
Teneur en eau : 80%
Quelle est la pluviométrie nécessaire pour un ha ?.

Solution :
Rendement : 30 T/ha = 30 000 kg/ha
Teneur en eau : 80%
Matière sèche : ( 100% - 80% = 20%
Quantité de la matière sèche : 30 000 x 0.20 = 6 000 Kg/ha
Besoin en eau : 6 000 x 600 = 3 600 000 l/ha= 3 600 m3/ha = 360 mm
IRRIGATION
IRRIGATION
Fondamentale: Compliment: Humectation:

Lorsqu'il est impossible de pratiquer une culture sans irrigation et la pluviométrie


est insuffisante, on doit irriguer. Cette irrigation est appelée fondamentale,

Lorsque la pluviométrie est suffisante mais elle ne contribue pas à un maximum


d'irrigation, on doit irriguer pour apporter un supplément d'eau. Cette irrigation est
dite de compliment.

Lorsque l'humidité du sol est insuffisante, on irrigue pour humecter le sol. Cette
irrigation est appelée irrigation d'humectation.
BASES TECHNIQUES
D’IRRIGATION
BASES TECHNIQUES
Facteurs d’irrigation:
1. Facteur humain: 2. Facteur économique: 3. Facteur technique:

Dans la région à irriguer, il faut qu'il existe une population active car deux problèmes
s'opposent, soit mobiliser les hommes soit le projet.
Le taux de peuplement est lié au degré d'équipement, dimension de la propriété et la
nature de culture pratiquée.

L'irrigation engage des capitaux dont elle doit faire l'objet d'une étude économique.

de point de vue technique, un projet d'irrigation doit tenir compte :

 des conditions de site ( climat, relief, nature du sol et l'eau ):


 de la nature des cultures et leurs besoins en eau.
 de la méthode d'irrigation pratiquée
ELEMENTS DE BASE D’UN PROJET
D’IRRIGATION

Dès qu’un déficit hydrique ce manifeste dans le sol, Il faut irriguer:

Dans tout projet d'irrigation, on doit répondre à trois questions :

1. Combien faut il d'eau.


2. Comment faut il l'apporter.
3. Où on va la trouver.

Les éléments essentiels pour répondre à ces questions sont

L’Evapotranspiration La Pluviométrie La Réserve Hydrique


METHODES D’IRRIGATION
L'objectif final d'une irrigation c'est pouvoir répondre aux exigences hydriques et
techniques de la culture placée dans un milieu ( Plante – Sol – Eau ).

On distingue trois méthodes d'irrigation :

Qui est réalisée en stockant ou en déversant l'eau sur la surface


du sol de façon à provoquer l'infiltration locale.

C'est une méthode qui consiste à imiter la pluie. Son avantage


est l'économie de l'eau, mais elle demande des investissements
très importants.

Elle consiste à amener l'eau et l'engrais minéraux en contact


direct avec le système racinaire, par un appareillage de très
faible débit.

Gravitaire: Aspersion: Localisée:


FACTEURS INFLUENCANT
LE DEVELOPPEMENT RACINAIRE

EAU

PLANTE SOL
CLIMAT
Température
Précipitation
Hygrométrie Mode de conduite
Caractéristiques de la plante Vent
Densité de plantation
Vigueur
Tolérance à l’asphyxie
Préparation
Résistance à la sécheresse
et entretien du sol
Tolérance au calcaire
Développement
et croissance
des racines
IRRIGATION
SOL
Température
Humidité
Oxygénation
Plasticité
Composition chimique Profil cultural

Texture
Nature chimique Structure
RELATION EAU-SOL

C'est au niveau du sol que s'effectuent les transferts végétaux. La plante puise dans le sol l'eau et les
éléments minéraux nécessaire à son développement.

L'étude complexe sol – eau est d'une extrême importance en programmation d'une irrigation, ceux-ci
se justifie du faite que:

 l'eau joue un rôle primordial dans le développement de la végétation,

 et le sol joue un double rôle:


 le rôle d'un réservoir d'humidité,
 et le rôle d'un régulateur qui est un phénomène continu (entre évaporation et absorption) de
l'eau et la phase discontinue (pluie et irrigation).
EAU DANS L’HYDROSPHERE

VOLUME DES PHASES DE L’HYDROSPHERE = 1 384 120 000 Km 3

Océan 1 348 000 000


Calottes
Glaciaires
27 820 000
Icebergs
Glaciers
Eaux souterraines 36 120 000
8 062 000
Humidité du sol
Lacs
225 000
Rivières
Vapeur d’eau atmosph 13 000
EAU DANS L’HYDROSPHERE
LE VOLUME DES EAUX DOUCES SE REPARTISSENT COMME SUITE:

Calottes
Glaciaires
77,22 %
Icebergs

Glaciers
Eaux souterraines < 800 m 7,86 %
Eaux souterraines > 800 m 12,35 %
Humidité du sol 0,17 %
Lacs 0,35 %
Rivières 0,003 %
Minéraux hydratés 0,001 %
Plantes et animaux 0,001 %
Vapeur d’eau atmosphérique 0,043 %
EAU DANS L’HYDROSPHERE
1 384 120 000 Km3

OCEANS EAUX DOUCES


36 120 000 2.61 %
1 348 000 000 97.39 %

GLACES
CALOTTES EAUX
GLACIAIRE SOUTERRAINES LACS – RIVIERES VAPEUR D’EAU
ICEBERGS
GLACIERS

27 820 000 8 062 000 225 000 13 000

77.22 % 22.320 % 0.623 % 0.036 %

SOUTERRAINES SOUTERRAINES HUMIDITE LACS RIVIERES Minéraux Plantes et Vapeur


< 800 m > 800 m DU SOL hydratés animaux d’eau
atmosph

3 561 432 4 460 820 61 404 126 420 1 084 361 1 084 14 448

9.86 % 12.35 % 0.17 % 0.350 % 0.003 % 0.001 % 0.003 % 0.040 %


EAU METEORIQUE

Infiltration Ruissellement Accumulation Évaporation

Humidité Nappe Cours d’eau Lac Hygrométrie

Barrages, Retenues, Réservoir, Pompage et


Dérivation

Irrigation

CULTURES
Utilisation de l’eau dans l'agriculture

Une partie des eaux d'infiltration qui reste dans les couches superficielles va constituer
l'humidité du sol, dont une partie sera utilisée directement par la culture et le reste
s'infiltre et alimente la nappe souterraine.

L'évaporation entretien l'humidité de l'air qui va constituer une très faible partie des
besoins des cultures.

Les nappes souterraines et les eaux superficielles ne sont pas directement utilisées par
les cultures, dans ce cas il faut passer par le biais de l'irrigation.
Pluviométrie de point de vu agricole

Les eaux qui sont directement utilisées par la culture sont celles qui constituent
l'humidité du sol, donc la pluviométrie au cours de l'année revêt une importance
primordiale pour l'alimentation hydrique des couches superficielles.

Seulement, il faut que ces précipitations se répartissent au cours de toute la


période de végétation, ce qui est impossible. Donc, du point de vu agricole la
seule considération des hauteurs annuelles de pluie ne suffisent pas à
caractériser les possibilités agricoles.
ETATS DE L’EAU DANS LE SOL

Schématiquement on peut distinguer 3 degrés de liaisons pour l'eau


susceptible d'être contenue dans le sol.

Eau hygroscopique elle concerne l'eau fixée par absorption à la surface du sol.
Elle est de très faible quantité et indispensable aux plantes.

L'eau capillaire est une eau relativement mobile et qui est retenue après
ressuyage dans les pores du sol par capillarité. Cette eau est en partie
disponible pour les plantes.

L'eau libre ou eau de gravité est susceptible de remplir momentanément les


vides du sol. Elle est très mobile et s'infiltre en profondeur sous l'action de la
pesanteur dans les sols correctement drainés elle n'est donc pas disponible
L’eau pour
hygroscopique
les plantes. : L'eau capillaire : L'eau libre :
ETAT DE L’EAU DANS LE SOL

Disponibilité de l’eau
Caractéristiques de rétention Etat de liaison
pour la plante
Eau absorbée par les Eau
Capacité au particules solides hygroscopique
point de 55%
Capacité de rétention
Capacité maximum pour l’eau

flétrissement Eau très mobile absorbée par


les particules solides

Eau peu mobile dificilement


15% Eau capillaire
utilisable
Réserve utile
RU Eau mobile
RFU
Essentielle d’alimentation des
30%
végétaux
Eau très mobile
accessoirement utilisable par
Eau libre
les plantes
LE SOL

Définition

Le terme sol se rapporte à la couche extérieure formée par la fragmentation de la


roche mère par le processus physique, chimique et biologique.

Le sol avec le climat constitue le milieu de développement de la plante, c'est son


support (fixation des racines et réservoir d’alimentation).

De point de vu chimique, un sol fertile, c'est un sol qui contient des éléments
chimiques ne garantissant pas la réussite des cultures, car il lui manque une
fertilité physique qui est le passage d'eau et d'air.

Pour le pédologue, le sol est la formation naturel du surface à structure meuble,


d'épaisseur variable résultat de la transformation de la roche mère sous jacente,
sous l'influence de divers processus physiques, chimiques et biologiques.
LE SOL

Structure du sol:
La structure d'un sol est relative aux modalités d'association des particules du sol
en agrégats et de leurs architectures d'assemblage.

Texture du sol
La texture d'un sol caractérise la dimension et la distribution des différents éléments qui le
constituent. Elle est déterminée par analyse d'échantillon du sol, sur la terre fine, obtenue
après élimination par tamisage des graviers ou cailloux de taille supérieure à 2 mm. Les
éléments constitutifs sont habituellement classés comme suit en fonction de leur
dimensions:

Sol Diamètre
Argile 0 à 0.002 mm
Limons 0.002 à 0.05 mm
Sables fins 0.05 à 0.20 mm
Sables grossiers 0.20 à 2 mm
LES PROPRIETES PHYSIQUE DU SOL

Les propriétés physiques d’un sol sont:

 La porosité
 La densité réelle Dr:
 La densité apparente Da:
LES PROPRIETES PHYSIQUE DU SOL

La Porosité:

C'est le rapport exprimé en %, entre le volume des vides contenus dans le sol et le
volume total de ce sol.

Donc c'est le pourcentage d’espace vide par unité de volume du sol qui permet la
circulation de l’eau de l’air et des gaz. Selon les cas, le sol sera bien aéré ou au
contraire asphyxiant.

P 
Vv V : volume total
V v : volume réel

La porosité est de l'ordre de 35 à 40% pour un sol sableux et de 40 à 55% pour un


sol argileux.
LES PROPRIETES PHYSIQUE DU SOL

La densité réelle Dr:


C'est la densité des particules solides constitutives du sol. La densité réelle Dr
est la masse d'un échantillon sec ayant un volume réel égale à l'unité. C'est aussi
le rapport de la masse de l'échantillon sec au volume réel.

La densité réelle est presque constante d'un sol à un autre, elle varie entre 2.55
et 2.70 g/cm3. En général on prend en moyenne Dr égale à 2.65.
LES PROPRIETES PHYSIQUE DU SOL

La densité apparente Da:


La densité est le rapport entre le poids d’un volume donnée de sol sèche à l’étuve et le poids d’un volume
égale d’eau.
La densité apparente Da est le rapport de la terre fine sèche au volume de sol non dérangé (sur place).

Volume terre fine


Da =
Volume sol en place

C'est également le rapport entre la masse et le volume apparent d'un échantillon quelconque.

Masse Ps
Da = Da =
Volume apparent Va
LES PROPRIETES PHYSIQUE DU SOL

En général la densité apparente varie entre 1.20 et 1.70

Terre argileuse : 1.4 ≤ Da ≤ 1.6

Terre limoneuse : 1.2 ≤ Da ≤ 1.25

Terre sableuse : 1.3 ≤ Da ≤ 1.4


HUMIDITE DU SOL

La notion de porosité nous a permis de déterminer la part de volume du sol qui sera occupé
par l'eau et le volume qui sera occupé par le solide. Lorsque les interstices ne contiennent
que de l'air, on dit qu'il est sec et humide lorsqu'ils contiennent de l'eau.

On appelle taux d'humidité d'un sol ou la teneur en eau, la quantité d'eau contenue dans ce
sol exprimée en %. Elle peut être défini de deux manières différentes.
HUMIDITE DU SOL

L’humidité pondérale:

C'est la quantité d'eau en gramme contenue dans 100 g du sol.

Ph  Ps Me
Hp  x100 Hp  x100
Ps Ms

Ph : Poids humide Me : Masse d’eau


Ps : Poids sec Ms : Masse du sol sec
HUMIDITE PONDERALE Hp

Ph  Ps Me
Hp  x100 Hp  x100
Ps Ms

EXEMPLE: Un échantillon pèse 500g, après séchage, son poids est 450g.
Calculer l’humidité pondérale de cet échantillon.

SOLUTION

Le poids sèche de 100g: 500 g  450 g X = 100 x 450 / 500 = 90 g


100 g  X

Ph : Poids humide = 100 100  90


Hp  x100  11 .11 %
Ps : Poids sec = 90 g 90

Me : Masse d’eau : Ph – Ps = 100 – 90 = 10 g 10


Ms : Masse du sol sec : Ph – Pe = 100 – 10 = 90 g Hp  x100  11 .11 %
90
HUMIDITE DU SOL

L’humidité volumétrique:

C'est le volume d'eau en cm3 ou en g contenue dans un volume de 100cm3

Ph  Ps
Hv  x100
Va

Ph : Poids humide
Ps : Poids sec
Va : Volume apparent
HUMIDITE VOLUMETRIQUE Hv

Ph  Ps
Hv  x100
Va

Une boite de 20cm du rayon et 40cm de hauteur contient un échantillon dont le poids est de 750g,après séchage, son poids est 550g.
EXEMPLE: Calculer l’humidité volumétrique de cet échantillon.

SOLUTION
Le volume de la boite: π R2 h = π x 202 x 40 = 50265.48 cm3

Le poids d’eau: Ph – Ps = 750 – 550 = 200g

Le poids Humide dans 100 cm3: 50265.48 cm3  750 g X = 100 x 750 / 50265.48= 1.492 g
100 cm3  X

Le poids Sèche dans 100 cm3: 50265.48 cm3  550 g X = 100 x 550 / 50265.48= 1.094 g
100 cm3  X

Hv  1.492  1.094 x100  39.80%


HUMIDITE DU SOL

Relation entre Hp, Hv et Da :


Humidité volumétrique :
Ph  Ps Hv.Va
Hv  x100 Ph  Ps 
100
Va

Humidité pondérale :
Ph  Ps
Hv.Va Hv.Va Hv
Hv.Va
.Va
Hp  x100 Hp  .100 Hp
Hp
Hp  100 .100 PsPs
Ps Ps 100.Ps
Densité apparente :
Ps 1 Va
Da  
Da Ps
Va

Va 1
Hp  Hv Hp  Hv
Ps Da

Hv
Hp  Hv  Hp.Da
Da
RELATION ENTRE Hp et Hv

Une boite de 20cm de rayon et 40cm de hauteur contient un échantillon dont


le poids est de 800g, après séchage, son poids est 700g.
Calculer l’humidité pondérale et l’Humidité volumétrique de cet échantillon.

L’Humidité pondérale Hp:

Le poids sèche de 100g: 800 g  700 g X = 100 x 700 / 800 = 87.50 g


100 g  X
Ph : Poids humide = 100 100  87.50
Ps : Poids sec = 87.50 g Hp  x100  14.286%
87.50

L’Humidité volumétrique Hv:


Le volume de la boite: π R2 h = π x 202 x 40 = 50265.48 cm3

Le poids d’eau: Ph – Ps = 800 – 700 = 100g

Le poids Humide dans 100 cm3: 50265.48 cm3  800 g X = 100 x 800 / 50265.48= 1.592 g
100 cm3  X

Le poids Sèche dans 100 cm3: 50265.48 cm3  700 g X = 100 x 700 / 50265.48= 1.393 g
100 cm3  X
Hv  1.592  1.393  100  19.89%
RELATION ENTRE Hp et Hv

Hp  14.286% Hv  19.89%

Densité apparente Da

Masse 700
Da = Da =
Volume apparent 50265.48 0.0139

Hv Hv
Hp  Hv  Hp.Da Da 
Da Hp

Hp = 19.89 / 0.0139 = 14.317% Da = 19.89 / 14.286 = 1.39

Hv = 14.286 x 0.0139 = 19.89%

FIN
RELATION ENTRE Hp et Hv

Une boite de 20cm de rayon et 40cm de hauteur contient un échantillon dont


le poids est de 800g, après séchage, son poids est 700g.
Calculez la densité apparente Da ?

Hv
Da 
Hp

L’Humidité pondérale Hp:

Ph  Ps Ph = 800g 800  700


Hp  x100 Ps = 700g
Hp  x100  14.286%
Ps 700

L’Humidité volumétrique Hv:

Ph  Ps
Hv  x100
Va
Va = Le volume de la boite: π R2 h = π x 202 x 40 = 50265.48 cm3

Ph = 800g 800  700


Hv  x100  19.89%
Ps = 700g 50265.48

Ps Ps 700 Hv Hv 19.89%
Da  Da    1.393 Hp  Da  Da   1.393
Va Va 50265.48 Da Hp 14.286%
HUMIDITE DU SOL

Saturation:
Lorsque tous les vides sont remplis d'eau, on dit que le sol est saturé. La saturation est
égale au volume des vides.

Vv
Hs  100  100P
Va

Vv : volume des vides.


Va : volume apparent.
P : porosité.
HUMIDITE DU SOL

Exemple :
Déterminer l'état de remplissage d'un sol dont on prélève 40 g et on détermine une
saturation de 12g.
La densité apparente est de 1.25 et la densité réelle est de 2.65.

Solution:

Volume apparent = Volume réel + Volume des vides


Va solide + Air + eau
Volume de vides  Porosité

Pour remplir tous les vides, on verse une quantité d'eau sur ce sol.

Soit Ve le volume d’eau verser sur l’échantillon.


On aura 3 possibilités :
Volume eau > Volume vides  excès d’eau
Volume eau = Volume vides  saturation
Volume eau < Volume vides  Vides non remplis d’eau
HUMIDITE DU SOL

L’humidité pondérale: Me Me 12
Hp     0.43  42.86%
Ms Mh  Me 40  12

Da 1.25
La porosité: P  1  1  0.528  52.83%
Dr 2.65

L’humidité volumétrique: Hv  HpxDa  0.43x1.25  0.54  53.58%

CONCLUSION

On a plus d'eau que de vide. Donc on est en sur


saturation.
Eau liée Eau liée Eau liée

Solide Eau Solide Eau Solide Air


Air
Pas d’air Pas d’eau
VALEURS REMARQUABLES DE L’HUMIDITE

Capacité totale:
C'est
Humidité à lalacapacité
capacitéaumaximum qui correspond au taux d'humidité d'un sol égorgé d'eau.
champ Hcc:
Tous les vides sont remplis d'eau et le volume d'air est égal à zéro.
Humidité
Si au
cetpoint
état de flétrissement
dure longtemps, Hpf:
les plantes vont flétrir et par conséquent l'humidité ne
correspond
Humidité équivalenteà aucun
He: intérêt pratique.

Le Hcc est le taux d'humidité pour laquelle un sol s'équilibre. C'est le taux d'humidité
retenu par les micropores, par contre les macro pores sont remplis d'air.

C'est le taux d'humidité dans le sol au dessous duquel la plante se fane de façon
permanente
VALEURS REMARQUABLES DE L’HUMIDITE

Humidité équivalente He:

Le degré d'humidité du sol après ressuyage définit la capacité de rétention ou capacité


au champ. C'est le rapport du poids de l'eau liée ( eau capillaire et eau hygroscopique )
contenu dans un volume de sol donné, au poids sec du sol contenu dans le même
volume.

C'est l'humidité équivalente que l'on détermine et qui donne une estimation par défaut
de la capacité de rétention.

BRIGGS à déterminer une relation entre Hpf et Hcc : Hpf  0.55Hcc

PELE à déterminer une relation entre Hcc et He : Hcc  0.864He  2.62


LA PLANTE PUISE L’EAU DONT ELLE A BESOIN DANS LE SOL QUI
FONCTIONNE COMME UN RESERVOIR

Niveau haut :
Réservoir théoriquement
LE RESERVOIR SOL plein :
EST ALIMENTE PAR : Hcc: Capacité au Champ
 La partie de la pluie qui ne ruisselle
pas est s’infiltre : Pluie efficace.

 Les irrigations.

 Les remontée d’eau capillaire Réserve


ou de nappe. Utilisable.
Réserve Facilement RU
Utilisable RFU.

LE TROP PLEIN DU RÉSERVOIR


EST ÉVACUÉ PAR :
Eau liée
 Ruissellement.

Percolation.

Niveau bas au dessous duquel


L’eau n’est pas accessible à la
Nappe Plante:
Hpf: Point de Flétrissement
SOLS Da Hcc % d’argile

Argiles 1.10 à 1.30 30 à 50 50 à 60

Limons 1.30 à 1.50 20 à 30 25 à 50

Limon-sableux 1.50 à 1.70 8 à 20 10 à 25

sables 1.70 à 1.90 2 à 20 3 à 10


RESERVE DISPONIBLE

Humidité utile: asphyxie


Hcc

Lorsque l'humidité du sol dépasse


Hcc, on est dans l'état d'asphyxié
ce qui impose le drainage du sol.

favorable
Lorsque l'humidité du sol est Hu
inférieure au Hpf, on est dans un état
de sécheresse,

par contre lorsque l'humidité du sol


est comprise entre Hcc et Hpf, la Hpf
plante dispose des conditions fanage
Eau liée
favorables pour un bon dévelop-
pement végétal.

Hu  Hcc  Hpf
RESERVE DISPONIBLE

Réserve disponible Rd:


Les plantes n'auront à leur disposition que l'humidité comprise entre Hcc et Hpf
( Hpf < H < Hcc ).

Considérons une tranche de sol homogène dans laquelle Hcc et Hpf sont identique dans
toute la profondeur, calculons le volume d'eau qu'il peu contenir.

Connaissant l'humidité dans le sol et son volume, on pourra déterminer le volume d'eau
pour chaque humidité.
RESERVE DISPONIBLE

S : la surface du sol,
On a :
Z : la profondeur des racines,
Le volume du sol : Vs = S x Z
Da : la densité apparente,
Le poids du sol : Ps = Vs x Da
Ps = S x Z x Da

Lo
Le poids de l’eau disponible : Pe = H x Ps
la Pe = H x S x Z x Da
S

Lorsque H = Hcc : Pe1 = Hcc x S x Z x Da

Z
Lorsque H = Hpf : Pe2 = Hpf x S x Z x Da

Eau liée
RESERVE DISPONIBLE

La quantité d’eau susceptible d’être utilisée par la plante est : ∆P = Pe1 - Pe2
∆P = (Hcc x S x Z x Da) – (Hpf x S x Z x Da)
∆P = ( Hcc – Hpf ) .S . Z . Da

La réserve disponible sera donc : Rd = ∆P = ( Hcc – Hpf ) .S . Z . Da


Hpf
Rd    S  Z Da  dH
Hcc

Si on raisonne par hectare, S = 104 m2


Posons Hpf = 0.55 Hcc  ( Hcc – Hpf ) = 0.45 Hcc

Rd = 104 . Z . Da . ( Hcc – Hpf ) Rd = 104 . Z . Da . 0,45. Hcc

Rd = 4500 . Z . Da . Hcc

Avec : Z en m
Hcc en %
Rd en m3/ha
RESERVE DU SOL

Réserve Utile RU: Réserve Facilement Utilisable RFU:

La réserve utile RU est égale à la réserve disponible Rd.

RU = Rd = 4500 . Z . Da . Hcc

La réserve facilement utilisable RFU est prise égale aux deux tiers de la réserve utile RU.

2
RFU  RU
3

RFU = 3000 . Z . Da . Hcc


Exemple

2
RU = Rd = 4500 . Z . Da . Hcc RFU  RU
3

la profondeur des racines Z= 70 cm.


1 ha La densité apparente Da = 1.60
L’humidité à la capacité au champs Hcc = 20%

70 cm
RU = 4 500 x 0.70 x 1.60 x 20 / 100 = 1 008 m3/ha

RFU = 1 008 x 2 / 3 = 672 m3/ha

RFU = 67.2 mm
APPLICATION

Pr Da Hcc
Profondeur Da Hcc

1,16 20,00% 0.20 1,16 20,00 %

0.20m
1,18 20,05% 0.40 1,18 20,05 %

0.40m

1,20 20,10% 0.70 1,20 20,10 %

0.70m
1,21 20,12%
0.80 1,21 20,12 %

0.80m
APPLICATION

Données: Calcul: RU = Rd = 4500 . Z . Da . Hcc

Profondeur Da Hcc Z RU ∑RU


0.20 1,16 20,00 % 0.20 208,80 208,80

0.40 1,18 20,05 % 0.20 212,93 421,73

0.70 1,20 20,10 % 0.30 325,62 747,35

0.80 1,21 20,12 % 0.10 109,55 856,90

RU = 856,90 m3/ha 85,69 mm

RFU = 571,27 m3/ha 57,13 mm

On prend la Dose d’arrosage = 60mm


APPLICATION

On veut irriguer une sole de coton qui mesure 400 x 125m 2, dont les
caractéristiques sont les suivantes:

Prof. Hcc % Da H existante ( H )


0.10 24.10 1.24 10.20
0.30 25.10 1.28 13.40
0.60 25.30 1.30 16.60
1.00 24.80 1.32 20.20
APPLICATION

L'aiguadier laisse le quaternaire en eau pendant 25h avec un débit de 30l/s.

Compte tenu des caractéristiques du sol et de l'humidité existante


mesurées juste avant l'irrigation,

1) Quelle est la profondeur atteinte par l'eau après ressuyage?.

On veut mettre à rétention le Hcc sur les 50 premiers centimètres,

2) La quantité d'eau apporter par le quaternaire est elle importante ou faible?


Et quelle est la quantité d'eau en trop ou en moins?

Pour apporter la quantité d'eau nécessaire pour mettre à rétention


le sol sur une profondeur de 0.50 m,

3) Pendant combien du temps l'aiguadier aurait il laisser


l'eau sur le quaternaire?
HYPOTHESE

Prof. Hcc % Da H existante ( H )


0.10 24.10 1.24 10.20
0.30 25.10 1.28 13.40
0.60 25.30 1.30 16.60
1.00 24.80 1.32 20.20

La surface S = 400 x 125 m


Le débit Q = 30 l/s
Le temps d’irrigation T = 25h

1) Quelle est la profondeur atteinte par l'eau après ressuyage?.


Nous devons calculer le volume d’eau apporter par ha:

Surface du sol = 400 x 125 = 50 000 m2 = 5 ha

Débit Q = 30 l/s = 108 m3/h

Volume total d’eau pendant 25 h = 25 x 108 = 2 700 m 3.

Volume d’eau par ha = 2700 / 5 = 540 m3/ha.


APPLICATION

1) La profondeur atteinte par l'eau après ressuyage:

Prof Z Hcc % Da H % Rd Rdmax


0.10 0.10 24.10 1.24 10.20 172.36 172.36
0.30 0.20 25.10 1.28 13.40 299.52 471.88
0.60 0.30 25.30 1.30 16.60 339.30 811.18
1.00 0.40 24.80 1.32 20.20 242.88 1054.06

La Rd de chaque couche du sol: Rd = S . Z . Da .( Hcc – Hl)

La Rd sur toute la profondeur du sol: ∑Rdi = Rd1 + Rd2 + Rd3 + Rd4


APPLICATION

Z Rd Cumul Volume eau Reste

0.10 172.36 172.36 540.00 367.64

0.20 299.52 471.88 367.64 68.12


0.30 339.30 811.18 68.12

0.40 242.88 1054.06

La profondeur atteinte par l'eau est de : 30x 68.12


X   6.02cm
30 cm  339.30 339.30
X cm  68.12

Donc, la profondeur atteinte par le front d'eau est de : 10 + 20 + 6.02 = 36.02 cm

Pour atteindre la profondeur de 50 cm, la Rd sera égale à :


20
Rd  Rd1  Rd2  Rd3
30
20
Rd  172 .36  299 .52  339 .30  698 .08
30
APPLICATION

2.a) La quantité d’eau apportée est elle suffisante ?


Le volume d’eau apportée = 540 m3/ha
Le volume d’eau qu’il faut pour remplir le sol à 50 cm =
698.08 m3/ha.

Donc la quantité apportée est faible.

2.b) La quantité d’eau a ajouter :


698.08 – 540.00 = 158.08
m3/ha.
Pour 5 ha : 158.08 x 5 =
790.40 m .
3

3) Le temps nécessaire pour apporter le volume d’eau :

108 m3  1 h
 T = 698.08 / 108 = 6.46 h
698.08  T
Donc, pour 5 ha, on aura : 6.46 x 5 = 32.32 h 32h 19mn 07s
BESOINS EN EAU D’IRRIGATION

La plante puise de l'eau par absorption et la rejette par transpiration après


l'élaboration de la matière sèche.

Cet équilibre est conditionné par 3 facteurs :


 climatiques,
 physiologiques,
 édaphiques.

Les facteurs climatiques sont:


 l'insolation,
 la température,
 l'humidité de l’air,
 la vitesse du vent.

Les facteurs physiologiques sont:


 le type de la végétation,
 le stade physio végétatif de la plante de semis à la récolte.

Le facteur édaphique, on fait intervenir la nature du sol et l'environnement.


( nature chimique, fertilité, rapports avec l’eau, texture )
ETATS DE L’EAU

N ETAT GAZEUX
O

VA
TI
SA

PO
N

RI
CO
E
ND

SA
N

ND
IO
CO

T
EN

IO
AT

N
M

SA
I
BL

TI
SU

NO
SOLIDIFICATION

ETAT SOLIDE ETAT LIQUIDE


FUSION
EVAPOTRANSPIRATION

L’évaporation est le passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux.

L’évaporation physique : c’est la grande partie de l’évaporation, elle se fait à


partir des surfaces d’eau libre (océans, lacs, rivières, etc.).

L’évaporation physiologique : c’est la partie d’évaporation qui est liée à la


transpiration des végétaux.
EVAPOTRANSPIRATION

L’évapotranspiration (ET) : c’est le phénomène complexe intégrant à la fois


l’évaporation de l’eau du sol ( phénomène physique ) et la transpiration de sa couverture
végétale ( phénomène physiologique ).

L’évapotranspiration potentielle (ETP): c’est l’évapotranspiration d’une culture


bien fournie en eau, le sol est à sa capacité de rétention, c’est donc la limite maximum de
l’ET.
L’évapotranspiration réelle (ETR): c’est la valeur réelle de l’évapotranspiration,
le plus souvent inférieure à l’ETP, puisque le sol n’est pas en permanence à sa capacité
de rétention.

L’évapotranspiration maximale (ETM): c’est la valeur maximale de


l’évapotranspiration, lorsque les conditions du milieu sont à l’optimum d’une culture
annuelle.

ETR ≤ ETM ≤ ETP


EVAPOTRANSPIRATION MAXIMALE

L'évapotranspiration maximale d'une culture ( ETM ) dépend d'abord du climat, mais aussi de
la culture elle-même et des conditions de sa croissance.

Donc, on est amené à définir un coefficient culturale Kc permettant de calculer ETM d'une
culture donnée à partir de la référence climatique que constitue l'ETo.

ETM
Kc 
ETo

Le coefficient cultural Kc spécifique d'une culture donnée, prend de valeurs différentes selon
le stade végétatif de la culture.
EVAPOTRANSPIRATION

Unité de mesure de l’évapotranspiration

Ces trois grandeurs ( ETo, ETM, ETR ) s’expriment en mm d’eau.


ETo (ETP) varie suivant:
⌂ La latitude
⌂ La saison
⌂ L’heure
Bac Colorado
Mesure de l’évaporation sur une surface de dimensions réduites.

Bac Colorado :

C’est un cylindre enterré, d’origine américaine, de dimensions standardisées.


L’eau est ramenée au niveau une fois par semaines.

L’évaporation mesurée en bac Colorado est plus forte que celle des grandes
surfaces (lacs, grandes mares, réserves de barrages); pour lesquelles il faut appliquer un
«coefficient de bac » qui peut varier de 0.33 à 0.60 selon les conditions locales (avec
0.50 pour moyenne).

De même l’évaporation du bac Colorado est également plus forte que l’ETP. Un
coefficient de 0.8 peut fournir une première approximation :

ETP = 0.80 x Ev. Colorado


Bac Colorado

10cm

50cm

100cm
Evaporomètre PICHE

Éprouvette en verre de 1 cm2 environ


de section et de 35 cm de longueur, remplie
d’eau et fermée par une rondelle de papier
Eau
buvard maintenue par un ressort.

Placée verticalement et renversée,


l’eau qui imprègne le buvard s’évapore. Boucle en laiton

On évalue l’évaporation en mm de
hauteur d’eau.
Ressort

buvard
CALCUL DE L’ETP ET L’ETM

Plusieurs méthodes de calcul ont été proposées. On peut distinguer:

 Des méthodes résultant d'ajustement statistiques : Blaney-Criddle.

 Des méthodes résultant d'une analyse de l'ETP en temps que processus énergétique :
Penman, Bouchet, Brochet, Gerbier et Penman-Monteith.

Chacune d'entre elles n'est bien adapté qu'à un contexte limité, soit qu'elle soit
spécifique d'une zone climatique donnée, soit qu'elle mette en jeu des données
climatiques non disponible.
EVAPOTRANSPIRATION

Auteur ETo SYMBOLES Zone


Tendance sèche
Kt : coefficient climatique
Méditerranéenne
Blaney & Criddle Kt.(45.7 T + 813)p T : température moyenne
Subaride
P : durée d’éclairement %
Aride

T : température moyenne
THORTHWAITE CTa C et a : constante dépendent du Tendance humide
lieu considéré

Ig : valeur moyenne de radiation


Tempérée et
TURC (Ig + 50) 0.40 T / (T + 15) solaire globale (cal/cm2/jour)
Méditerranéenne
T : température moyenne

Ep : évaporation au tube Piche


en mm
Régions à vent
α : coefficient varie avec le type
BOUCHET α λ Ep Aride
d’abri
Sauf oasis
λ : coefficient varie avec la
température

Penman-Monteith
CALCUL DE L’ETP ET L’ETM

La formule de Blaney-Criddle est l'une des formules les plus utilisées car elle
exploite des données climatiques facilement accessibles.

ETo  Kt (813  45.7T)p


avec :
ETo : évapotranspiration potentielle ou de
référence en mm
T : température moyenne du mois considéré.
P : pourcentage d'éclairement, qui dépend de la
latitude de lieu.
Kt : coefficient correcteur fonction de la
température

L'évapotranspiration maximum est : ETM  Kc  ETo


avec :
Kc : coefficient cultural fonction de
stade végétatif
EXEMPLE DE CALCUL DE L’ETM

On veut irriguer le sorgho dans une zone dont la latitude est de 14° 20’ N
Le cycle végétatif de sorgho est de 150 jours, semé le 13 Août.
La pluviométrie et la température sont données dans le tableau suivant:

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
1° 8° 13° 16° 20° 22° 25° 28° 21° 12° 5° 2°
45mm 31 23 18 11 5 2 1 5 22 30 39

Calculer l'ETo, l'ETM et le bilan hydrique de sorgho. Quelle est le mois de pointe ?.
BILAN HYDRIQUE
ETo  Kt (813  45.7T)p Latitude : 14° 20 N Date semi : 13 / Août Cycle = 150 jours

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
T 1° 8° 13° 16° 20° 22° 25° 28° 21° 12° 5° 2°

Pe 45 31 23 18 11 5 2 1 5 22 30 39

Nj 10 - - - - - - 18 30 31 30 31 Nj

Σj 150 - - - - - - 18 48 79 109 140

% 100 - - - - - - 12 32 52.67 72.67 93.33

P% 7.96 - - - - - - 8.79 8.22 8.28 7.85 8.03

Kt 0.30 - - - - - - 1.11 0.89 0.40 0.40 0.37

Kc 0.60 - - - - - - 0.50 0.90 1.05 0.80 0.60

ETo 20.51 - - - - - - 204.21 129.74 34.49 21.30 29.62

ETM 12.31 - - - - - - 102.11 116.77 36.22 17.04 17.77

- -
B.Hy 32.69 - - - - - -
101.10 111.77
-14.22 12.96 21.23

Mois de pointe
BESOIN EN EAU DE LA VIGNE
Latitude =33°50 N
Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
T 1° 8° 13° 16° 20° 22° 25° 28° 21° 12° 5° 2°
P 45 31 23 18 11 5 2 1 5 22 30 39

Nj - - - - - - - - - - - -

Cycl - - - - - - - - - - - -
% - - - - - - - - - - - -

P% 7.11
INTERPOLATION 6.92 8.36 8.79 9.71 9.69 9.87 9.33 8.36 7.90 7.03 6.93

Kt 0.30 0.49 0.64 0.74 0.86 0.92 1.02 1.11 0.89 0.61 0.40 0.30

Kc 0.20 0.25 0.30 0.50 0.70 0.80 0.80 0.75 0.65 0.50 0.35 0.20

ETo 18.31 39.94 75.29 100.48 144.25 162.14 196.89 216.62 131.87 65.63 29.28 18.80

ETM 3.66 9.98 22.59 50.24 100.98 129.71 157.51 162.46 85.72 32.81 10.25 3.76

D.p 41.34 21.02 0.41 -32.24 -89.98 -124.71 -155.51 -161.46 -80.72 -10.81 19.75 35.24

Mois de pointe
COURBES METHEOROLOGIQUE
mm
°C
50 30

45
25
40

35
20
30
Pe
25 15
T
20
10
15

10
5
5

0 0
JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOC DEC
Mois
ETo et ETM de la Vigne

200 196.89 195.33

180

160 162.14
157.51
144.25 146.5
140
129.71 131.87
120
Eto
mm

100 100.48 100.98


ETM
85.72
80 75.29
65.63
60
50.24
40 39.94
32.81 29.28
22.59
20 18.31 18.8
9.98 10.25
3.66 3.76
0
Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Mois
DEFICITE PLUVIOMETRIQUE

200.00

150.00

100.00

50.00
41.34
35.24
21.02 19.75 Pe
0.00
ETM
Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Dp
0.41 -10.81
-32.24
-50.00

-80.72
-100.00 -89.98

-124.71
-150.00
-155.51
-161.46

-200.00
DEFICIT PLUVIOMETRIQUE

Le déficit pluviométrique (Dp) :


Dp = Pe - ETM
Pe : pluie efficace
Pe : 0.80 P
BILAN HYDRIQUE

Le bilan hydrique (B) :


Le bilan hydrique exprime la variation de stock d’eau dans le sol.

B = Apport – Pertes + RUa

Apport : Pertes :
P : précipitation, ET: évaporation au niveau du sol,
A : arrosé, ETM: évaporation des végétaux,
Ac: ascension capillaire, I : infiltration,
Cs:condensation dans le sol R : ruissellement,
D : drainage,

B = ( P – I – D – R ) – ETM + RUa

B = Pe – ETM + RUa
Signification du bilan hydrique

1. B > 0
On distingue deux cas:

0 < B < RU

La RUa mois suivant est égale à B.

B > RU

La RUa mois suivant est égale à RU.

2. B < 0

Dans ce cas l’irrigation est obligatoire


Signification du bilan hydrique
B
Pe RUa Pe ETM B
ETM J 100 60 20 140

RU=150 F 140 80 60 160


M 150 40 70 120

A 120 50 80 90

RU M 90 5 110 -15

B = 100 + 60 – 20 = 140mm
RUa
B = 140 + 80 – 60 = 160mm
RUa
RUa
RUa
RUa

J F M A M J J A S O
Analyse fréquentielle
Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
P 120 85 120 42 13 2 0 0 1 23 55 97

ETM 55 67 75 87 95 125 185 167 121 83 52 34

Dp = P - ETM

Dp 65 18 55 -45 -82 -123 -185 -167 -120 -60 3 63

Da = Da + Dp

Da 65 83 138 93 11 -112 -185 -167 -120 -60 3 66

Irrigation

Irrig - - - - - 112 185 167 120 60 - -

Période d’irrigation
PILOTAGE D'IRRIGATION
mm
250
Période d’arrosage
200

150

100

50 Pe
ETM
0 Dp
J F M A M J J A S O N D Da
-50
IRR
-100

-150

-200

-250
Mois
Analyse fréquentielle
Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Da 65 83 138 93 11 -112 -185 -167 -120 -60 3 66

Irrig 0 0 0 0 0 112 185 167 120 60 0 0

Irrigation
EXEMPLE COMPLET
ETUDE DES BESOINS EN EAU D’IRRIGATION

Superficie = 20 ha Latitude : 49°N

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
1° 5° 8° 12° 18° 25° 27° 35° 26° 17° 8° 0°
58mm 44 32 20 9 4 0 0 8 22 36 47

Superficie Date de Date de


ASSOLEMENT
ha Semi Récolte

Maraîchage 5 10/02 15/06

Vigne 10 - -

Mais fourragère 3 20/04 5/09

Tomate 2 5/05 20/11


PLAN DES CALCULS

Coefficient d’éclairement p%
Coefficient climatique Kt
Calcul de l’ETo
Coefficient cultural : Kc de maraîchage
Kc de maïs fourragère
Kc de la tomate
Kc de la vigne

Calcul de l’ETM : de maraîchage


de maïs fourragère
de la tomate
de la vigne
Calcul du Bilan Hydrique

Détermination du mois de pointe


Coefficient d’éclairement

Latitude : 49° N

48 < 49 < 50

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
50° 5.98 6.32 8.25 9.25 10.69 10.93 10.99 10.00 8.44 7.43 6.07 5.65

49° 6.055 6.370 8.250 9.200 10.595 10.825 10.910 9.960 8.445 7.495 6.155 5.755

48° 6.13 6.42 8.25 9.15 10.50 10.72 10.83 9.92 8.45 7.56 6.24 5.86
Coefficient climatique

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
1° 5° 8° 12° 18° 25° 27° 35° 26° 17° 8° 0°

T° Kt T° Kt T° Kt
2 0.30 14 0.68 26 1.05
3 0.34 15 0.71 27 1.08
4 0.37 16 0.74 28 1.11
5 0.40 17 0.77 29 1.14
6 0.43 18 0.80 30 1.17
7 0.46 19 0.83 31 1.20
8 0.49 20 0.86 32 1.23
9 0.52 21 0.89 33 1.26
10 0.55 22 0.92 34 1.30
11 0.58 23 0.95 35 1.33
12 0.61 24 0.99 36 1.36
13 0.62 25 1.02 37 1.39

Kt 0.30 0.40 0.49 0.61 0.80 1.02 1.08 1.33 1.05 0.77 0.49 0.30
Calcul de l’ETP

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

T 1° 5° 8° 12° 18° 25° 27° 35° 26° 17° 8° 0°

P% 6.055 6.370 8.250 9.200 10.595 10.825 10.910 9.960 8.445 7.495 6.155 5.755

Kt 0.30 0.40 0.49 0.61 0.80 1.02 1.08 1.33 1.05 0.77 0.49 0.30

P
ETP  Kt(813  45.7T )
100
ETo 241.1
15.60 26.54 47.64 76.40 138.63 215.92 319.58 177.45 91.76 35.55 14.04
8

350
300
250
200
150
100
50
0
J F M A M J J A S O N D
Coefficient cultural

MARAICHAGE
Pourcentage de la période de croissance
Cultures
Annuelles 0-10 10-20 20-30 30-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-90 90-100
Maraîchage 0.35 0.50 0.65 0.75 0.80 0.82 0.80 0.75 0.65 0.50

Date semi : 10 / 02 Date Récolte : 15 / 06

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Nj - 21 30 30 30 14 - - - - - -
Cycl - 21 51 81 111 125 - - - - - -
% - 16.8 40.8 64.8 88.8 100 - - - - - -

Kc - 0.50 0.80 0.80 0.65 0.50 - - - - - -


Coefficient cultural

Maïs fourragère
Pourcentage de la période de croissance
Cultures
Annuelles 0-10 10-20 20-30 30-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-90 90-100
Maïs
0.45 0.50 0.60 0.70 0.90 1.02 1.10 1.10 1.05 0.95
fourrage

Date semi : 20 / 04 Date semi : 5 / 09

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Nj - - - 11 30 30 30 30 5 - - -
Cycl - - - 11 41 71 101 131 136 - - -
% - - - 8.09 30.15 52.21 74.26 96.32 100 - - -
Kc - - - 0.45 0.70 1.02 1.10 0.95 0.95 - - -
Coefficient cultural

Tomate

Pourcentage de la période de croissance


Cultures
Annuelles 90-
0-10 10-20 20-30 30-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-90
100

Tomates 0.45 0.45 0.50 0.65 0.85 1.00 1.02 0.95 0.65 0.75

Date semi : 5 / 05 Date semi : 20 / 11

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Nj - - - - 26 30 30 30 30 30 20 -
Cycl - - - - 26 56 86 116 146 176 196 -
% - - - - 13.27 28.57 43.88 59.18 74.49 89.80 100 -

Kc - - - - 0.45 0.50 0.85 1.00 0.95 0.85 0.75 -


Coefficient cultural

Vigne

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Kc 0.20 0.25 0.30 0.50 0.70 0.80 0.80 0.75 0.65 0.50 0.35 0.20
Calcul de l’ETM

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

ETo 15.60 26.54 47.64 76.40 138.63 215.92 241.1 319.58 177.45 91.76 35.55 14.04
8
Kc
MAR - 0.50 0.80 0.80 0.65 0.50 - - - - - -
MAIS - - - 0.45 0.70 1.02 1.10 0.95 0.95 - - -
TOM - - - - 0.45 0.50 0.85 1.00 0.95 0.85 0.75 -
VIG 0.20 0.25 0.30 0.50 0.70 0.80 0.80 0.75 0.65 0.50 0.35 0.20
ETM
MAR - 13.27 38.11 61.12 90.11 107.96 - - - - - -
MAIS - - - 34.38 97.04 220.24 265.30 303.60 168.58 - - -
TOM - - - - 62.38 107.96 205.55 319.58 168.58 78.00 26.66 -
VIG 3.12 6.64 14.29 38.20 97.04 172.74 192.94 239.69 115.34 45.88 12.44 2.81

Somme ETM
ETM 3.12 19.91 52.40 133.7 346.58 608.89 663.2 862.87 452.50 123.88 39.90 2.81
0 5
Ma r a ic h Ma ïs T oma te Vigne Globa le

18 0 0

16 0 0

14 0 0

12 0 0

10 0 0
800

600

400

200

0
J F M A M J J A S O N D
DEFICITE AGRICOLE

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Pe 58 44 32 20 9 4 0 0 8 22 36 47

ETM 3.12 19.91 52.40 133.7 346.58 608.89 663.2 862.87 452.50 123.88 39.90 3.30
0 5

Da 54.88 24.10 -20.40 -113.70 -323.58 -604.89 -663.25 -862.87 -444.50 -101.88 -3.11 43.70

Mois de Pointe

***************************
1000

800

600

400

200
Pe
0 ETM
J F M A M J J A S O N D B. Hyd
-200

-400

-600

-800

-1000
ASSOLEMENT Superficie ASSOLEMENT Superficie
Maraîchage 5 ha Mais fourragère 3 ha
Vigne 10 ha Tomate 2 ha

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
MAR - 13.27 37.16 61.12 90.11 107.96 - - - - - -

VIG 3.12 6.64 14.29 38.20 97.04 172.74 192.94 239.69 115.34 45.88 12.44 3.30

MAIS - - - 34.38 83.18 220.24 265.30 303.60 170.35 - - -


TOM - - - - 62.38 140.35 241.18 325.97 150.83 68.82 - -

MAR - 66.35 190.55 305.60 450.55 539.80 - - - - - -


382.0 458.8
VIG 31.20 66.40 142.90 970.40 1727.4 1929.4 2396.9 1153.4 124.40 33.00
0 0
103.1
MAIS - - - 4
291.12 660.72 795.90 910.80 505.74 - - -
156.0
TOM - - - - 124.76 215.92 411.10 639.16 337.16
0
52.33 -

J F M A M J J A S O N D

790.7 1836.8 3136.4 3946.8 1966.1


TOT 31.20 132.75 333.45 3143.84 614.80 177.72 33.00
4 3 0 6 1
RESERVE DU SOL
DONNEES RU RUa

Prof Da Hcc H exist Z RU Σ RU Hpf RUa Σ Rua À Ajouter Σ


20.30 438.4 11.17
0.30 1.60 12.00% 0.30 438.48 40.08 40.08 398.40 398.40
% 8 %
20.10 293.0 11.06 246.24 644.64
0.50 1.62 12.50% 0.20 731.54 46.82 86.90
% 6 %
19.80 435.9 1167.2 10.89 103.1 332.52 977.16
0.80 1.63 13.00% 0.30 190.08
% 0 4 % 8
19.50 575.6 1742.8 214.8 360.80 1337.96
1.20 1.64 14.00% 0.40 10.73 404.92
% 4 8 4
RU = 1742.88 m3/ha RFU = 1161.92 m3/ha Rua = 404.92 m3/ha À ajouter = 1337.96 m3/ha
1337.96 + 404.92 = 1742.88

RU = 4500 . Da . Z . Hcc
Hcc
RFU = 2*RU/3

Eau à ajouter RUa = 10000 . Da . Z . ( H - 0.55 Hcc )


RU À ajouter = RU - RUa
H À ajouter = 10000 . Da . Z . ( Hcc - H )
Eau existante
Hpf
Eau liée RU = Rua + eau à ajouter
LES AGRUMES
BILAN HYDRIQUE LATITUDE 30° 25 N

J F M A M J J A S O N D
T 5 12 19 22 28 31 35 38 32 26 12 4
P 70 55 30 20 15 7 2 1 3 10 25 46

Pe 56 44 24 16 12 5.6 1.6 0.8 2.4 8.0 20 36.8

P% 7.279 7.020 8.378 8.728 9.545 9.513 9.689 9.233 8.344 7.984 7.173 7.113

Kc 0.640 0.660 0.680 0.700 0.710 0.720 0.720 0.700 0.680 0.670 0.660 0.650

Kt 0.40 0.61 0.83 0.92 1.11 1.20 1.33 1.39 1.23 1.05 0.61 0.37

ETP 30.32 58.30 116.91 146.01 221.71 254.53 310.88 327.21 233.53 167.76 59.57 26.21

ETM 19.41 38.48 79.50 102.21 157.41 183.26 223.84 229.05 158.80 112.40 39.32 17.03

J F M A M J J A S O N D
Rua
40.00 76.59 82.12 86.61 120.41 94.99 97.33 115.09 126.84 90.44 106.04 86.73
début
Irriga. -  -  60 120 120 180 240 240 120 120 -   -
B. Hy. 76.59 82.12 86.61 120.41 94.99 97.33 115.09 126.84 90.44 106.04 86.73 106.49
Variation du Bilan Hydrique
200

180

160

140

120
mm

100

80

60

40

20

0
J F M A M J J A S O N D
Mois
DETERMINATION DU POURCENTAGE DE CROISSANCE
Cycle = 150 jours
Date semi : 13 / Août Donc, on va irriguer pendant Août = 30 – 13 = 18 jours

Août = 18 jours 18 jours 18/150 = 12%


Sept = 30jours 48 jours 48/150 = 32%
Oct = 31 jours 79 jours 79/150 = 52.66%
Nov = 30 jours 109 jours 109/150 = 72.67%
Déc = 31 jours 140 jours 140/150 = 93.33%
Jan = 10 jours
31 150
171 jours 150/150 = 100%
DETERMINATION DU POURCENTAGE D’ECLAIREMENT
Latitude : 14° 20 N
16° > 14°20 > 14°

Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

16° 7.94 - - - - - - 8.80 8.23 8.24 7.72 7.50

14°20 - - - - - - - - - - -

14° 7.98 - - - - - - 8.79 8.23 8.28 7.85 8.04

16° – 14° 7.94 – 7.98


2° – 0.04
120 – 0.04

16° – 14°20 x
1° 40 x
x = -0.04 x 100 / 120 = -0.033
100 x
P% = 7.94 – ( - 0.033 ) = 7.97%
7.97
FORMULE DE BLANEY-CRIDDLE
Valeur de Kc en fonction de stade de croissance

Pourcentage de la période de croissance


Cultures
Annuelles 0-10 10-20 20-30 30-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-90 90-100

Betterave à
0.45 0.50 0.70 0.90 1.05 1.15 1.25 1.25 1.15 1.10
sucre
Couton 0.20 0.30 0.40 0.60 0.90 1.00 1.00 0.90 0.70 0.60
Haricots 0.50 0.65 0.80 1.00 1.10 1.15 1.10 0.95 0.80 0.70
Maïs grain 0.45 0.55 0.65 0.80 1.00 1.08 1.08 1.02 0.95 0.85
Maïs fourrage 0.45 0.50 0.60 0.70 0.90 1.02 1.10 1.10 1.05 0.95
Maraîchage 0.35 0.50 0.65 0.75 0.80 0.82 0.80 0.75 0.65 0.50
Melons 0.45 0.50 0.60 0.70 0.80 0.82 0.80 0.75 0.72 0.70
Pommes de
0.35 0.45 0.60 0.85 1.10 1.25 1.35 1.38 1.35 1.25
terre
Sorgho grain 0.30 0.50 0.70 0.90 1.10 1.05 0.95 0.80 0.70 0.60
Tomates 0.45 0.45 0.50 0.65 0.85 1.00 1.02 0.95 0.65 0.75
FORMULE DE BLANEY-CRIDDLE
Valeur de Kc en fonction de stade de croissance

Mois ( Hémisphère Nord )


Culture
pérenne
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov déc

Agrumes 0.64 0.66 0.68 0.70 0.71 0.72 0.72 0.70 0.68 0.67 0.66 0.65

Arbres fruitiers 0.17 0.25 0.40 0.65 0.85 0.95 0.90 0.80 0.50 0.30 0.20 0.15

Avocats 0.25 0.40 0.60 0.70 0.77 0.82 0.77 0.70 0.82 0.52 0.42 0.32

Luzerne 0.60 0.75 0.85 1.00 1.10 1.15 1.10 1.05 1.00 0.90 0.80 0.65

Prairies 0.50 0.60 0.75 0.85 0.90 0.92 0.92 0.90 0.88 0.80 0.65 0.55

Noyers 0.10 0.15 0.20 0.45 0.70 0.95 1.00 0.85 0.65 0.45 0.30 0.15

Vigne 0.20 0.25 0.30 0.50 0.70 0.80 0.80 0.75 0.65 0.50 0.35 0.20
FORMULE DE BLANEY-CRIDDLE
Valeur de Kt en fonction de la Température T
T° Kt T° Kt T° Kt
2 0.30 14 0.68 26 1.05

3 0.34 15 0.71 27 1.08

4 0.37 16 0.74 28 1.11


5 0.40 17 0.77 29 1.14
6 0.43 18 0.80 30 1.17
7 0.46 19 0.83 31 1.20
8 0.49 20 0.86 32 1.23
9 0.52 21 0.89 33 1.26
10 0.55 22 0.92 34 1.30
11 0.58 23 0.95 35 1.33
12 0.61 24 0.99 36 1.36
13 0.62 25 1.02 37 1.39

Si T° < 2, on prend Kt=0.30 Si T° > 37, on prend Kt=1.39


LUZERNE

Valeur de Kc en foction de stade croissance


Kc
1.40

1.20
1.15
1.10 1.10
1.05
1.00 1.00 1.00
0.90
0.85
0.80 0.80
0.75
0.65
0.60 0.60

0.40

0.20

0.00
jan fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc
Mois
AGRUMES

Valeur de Kc en foction de stade croissance


Kc
0.74

0.72 0.72 0.72


0.71
0.7 0.7 0.7

0.68 0.68 0.68


0.67
0.66 0.66 0.66
0.65
0.64 0.64

0.62

0.6
jan fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc
Mois
MARAICHAGE

Valeur de Kc en fonction de stade de croissance


Kc

1.6

1.4 1.35 1.38 1.35


1.25 1.25
1.2
1.1
1
0.85
0.8

0.6 0.6
0.45
0.4 0.35

0.2

0
0-10 10-20 20-30 30-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-90 90-100
% de croissance
INTERPOLATION DE P%
Latitude = 33°50 N

Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

34 7.10 6.91 8.36 8.80 9.72 9.70 9.88 9.33 8.36 7.90 7.02 6.92
32 7.20 6.97 8.37 8.72 9.63 9.60 9.77 9.28 8.34 7.93 7.11 7.03

2° -0.10 -0.06 -0.01 0.08 -0.09 0.10 0.11 0.05 0.02 -0.03 -0.09 -0.11

Janvier Février MARS


2° = 120’
120’  -0.10 120’  -0.06 120’  -0.01
10’  X 10’  X 10’  X
X = -0.10 x 10 / 120 = -0.0083 X = -0.06 x 10 / 120 = -0.005 X = -0.01 x 10 / 120 = -0.0008
7.10 – (-0.0083) = 7.108 6.91 – (-0.005) = 6.915 8.36 – (-0.0008) = 8.361

AVRIL MAI JUIN

120’  0.08 120’  -0.09 120’  0.10


10’  X 10’  X 10’  X

X = 0.08 x 10 / 120 = 0.0067 X = -0.09 x 10 / 120 = -0.0075 X = 0.10 x 10 / 120 = 0.0083

8.80 – 0.0067 = 8.793 9.72 – (-0.0075) = 9.713 9.88 – 0.0083 = 9.692


INTERPOLATION DE P%
Latitude = 33°50 N

Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

34 7.10 6.91 8.36 8.80 9.72 9.70 9.88 9.33 8.36 7.90 7.02 6.92
32 7.20 6.97 8.37 8.72 9.63 9.60 9.77 9.28 8.34 7.93 7.11 7.03

2° -0.10 -0.06 -0.01 -0.08 -0.09 0.10 0.11 0.05 0.02 -0.03 -0.09 -0.11

JUILLET AOUT SEPTEMBRE

120’  0.11 120’  0.05 120’  0.02


10’  X 10’  X 10’  X
X = 0.11 x 10 / 120 = 0.0092 X = 0.05 x 10 / 120 = 0.0042 X = 0.02x 10 / 120 = 0.0017
9.88 – 0.0092 = 9.871 9.33 – 0.0042 = 9.326 8.36 – 0.0017 = 8.361

OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE

120’  -0.03 120’  -0.09 120’  -0.11


10’  X 10’  X 10’  X

X = -0.03 x 10 / 120 = -0.0025 X = -0.09 x 10 / 120 = -0.0075 X = -0.11 x 10 / 120 = 0.0092

7.90 – (-0.0025) = 8.7931 7.02 – (-0.0075) = 7.028 6.92 – (-0.0092) = 6.929


Approche de Penman-Monteith
Penman-Monteith
Données :

Altitude : Z
Latitude : La
Hauteur de l’anémomètre : X
Humidité relative max : Hmax
Humidité relative moy : Hmoy
Humidité relative min : Hmin
Température max : Tmax
Température moy : Tmoy
Température min : Tmin
Rayonnement solaire : Rs
Vitesse du vent : Ux
Penman-Monteith

.Rn
.
90
Tmoy

. U2 . e a(Tmoy )  ed 
ETo  
  v'   v'
Penman-Monteith
.Rn .
90

. U2 . e a(Tmoy)  ed 
ETo =   ' + Tmoy
  '

Terme radiatif Terme aérodynamique

∆ : pente de la courbe de pression de vapeur. (mb/°C)


Rn : rayonnement net journalier. (mm/jour)
γ : constante psychrométrique. (mb/°C)

γ’ : constante psychrométrique modifiée. (mb/°C)


U2 : vitesse du vent à 2 mètres du sol. (m/s)
ea(Tmoy) : pression de vapeur d'eau saturante à Tmoy. (mb)
ed : pression de vapeur d'eau saturante à la température du point de rosée. (mb)
Tkmoy : température journalière moyenne. (°K) (Tkmoy = Tmoy + 273.16)
Penman-Monteith
Constante psychrométrique γ

Cp.P
 
.

Cp : Chaleur spécifique de l’air (Cp= 1010/3600 w/m2/mm/°C)


P : pression atmosphérique. (mb)
ε : ratio du poids moléculaire de la vapeur d’eau sur celui de l’air . (ε = 0.62197)
λ : chaleur latente de vaporisation de l’eau (W/m2/mm)
Penman-Monteith
Pression atmosphérique P

5.25
 293 0.0065 Z 
P  1013  
 293 
Penman-Monteith
Chaleur latente de vaporisation λ


  694.5 1  0.000946 Tmoy 
Penman-Monteith
Constante psychrométrique modifiée γ’

 '   1  0.34 U2 
Penman-Monteith
Vitesse du vent à 2 mètres du sol U2

Ux
U2  4.868
Ln67.75 x  5.42 
Penman-Monteith
Pression de vapeur d’eau saturante à la
température T

17.27xT
e a  6.108 xe T  237.3
Penman-Monteith
Pression de vapeur d’eau saturante à la
température du point de rosée ed

ea(T min) xHR max  ea(T max) xHR min


ed 
200
Penman-Monteith
Pente de la courbe de pression de vapeur Δ

4098  e a Tmoy 
 
T moy  237.3 2
Penman-Monteith
Distance relative du soleil par rapport à la terre dr

 2  J
dr  1  0 . 033  cos 
 365 
Penman-Monteith
déclinaison du soleil par rapport à la terre δ

 2    284  J 
  0.4093  sin 
 365 

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