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i

EPIGRAPHE

« La breveté est l’âme de l’esprit »

William SHAKESPEARE (1564 – 1616)


ii

REMERCIEMENTS

A l’issue de ce travail qui met fin à notre cycle d’étude


Supérieur, nous tenons à rendre hommage à tous ceux qui ont
contribué dans l’élaboration de ce travail scientifique.
Notre reconnaissance s’adresse à tous les membres du
comité de gestion de l’Institut du Bâtiment et des Travaux Publics de
Matadi, en la personne de chef de travaux FELIX KITUBA directeur
Général, Moise MPUKUTA secrétaire général Académique, Jean
KULALA secrétaire général Administratif pour l’encadrement
nécessaire à notre formation.
Mes remerciements s’adresse aussi particulièrement à
monsieur René PHAMBU Ingénieur BTP chef de section Bâtiment et
Travaux Publics pour ses conseils basé sur les préceptes scientifique.

Nous serons ingrats si nous n’adressons pas de mots de


remerciements à l’endroit de monsieur N’VENGO Emmanuel, papa
NZOLA MANGIKA Daniel, maman NDELA Frida, papa
WAMBELA pour leur précieux conseils quotidiens.
iii

DEDICACE

A mes parents LOKO NGANDALA Constant et


LUFIAULUSU7 Anne, pour les efforts consentis à ma formation.

A mes frères et sœurs : LOKO NGANDALA Cédric,


LOKO Bijou, LOKO Nicol, LOKO Saint, OLENGA Tabitha,
THAMBA Ronny bugsy.

A mes nièces et neveux : BITSHINDU Derliche, MBETE


Mariette Venas, Osée.

A mes amis : NSEMBANI Messie, NZOLA MANGIKA,


LUKOMBO MPEMBELE, MUNTITI NSONIKA, MAKIADI
LUZOLO, WAMBELA MANGIKA, NDOMA MASAMBA,
KEBADIO ANELY, MUTONGA KUTENSIKA, NZAYA
NZAYADIO, LUFUMA KIAZA, LUZOLO LUA NZAMBI,
LUAKA MBUANGI, MASAMPU MAKENGELE, ZENGA
MAYAMUENE, YO – HAN FUMBAH FALLH, N’DELE MBULU,
SIAYI PRISCILLE, MUTONGA KUTENSIKA, MATALANGA
Merlaine, KINKELA LUKANU, KITSUNGA VANGU, MANDALA
MA SAKA, GUIFFORLAND, BAZOLA Jacob, MATUWANGA
MVILAMBI, BAKUNDOLO NGOMA Richard.
iv

IN MEMORIAM

LUTEZADIO MAMBU Jungle, Jimmy MPONGO,


Vanessa TUKEBA et petit KELLY…

Nos étoiles tombés nous vous portons au cœur.


v

AVANT – PROPOS

Afin d’accéder au grade d’Ingénieur technicien en


Bâtiment et Travaux Publics, nous sommes appelés à présenter un
travail de fin de cycle qui sera ensuite défendu devant un Jury.
Nous sommes intéressés à ces effets au domaine de
l’hydraulique et environnement, pour résoudre la problématique de
manque d’assainissement urbain dans notre ville de Matadi.
Pour arriver à cet étape, il nous a été fort utile l’apport des
plusieurs personnes à qui nous tenons à adresser nos sincères
remerciement, particulièrement aux Autorités Académiques et le corps
professoral de l’institut du Bâtiment et des Travaux Publics de Matadi.
Nous tenons à remercier de tout cour notre Directeur
Monsieur René PHAMBU pour l’encadrement scientifique combien
louable dont nous avons bénéficié de sa part.
Que tout ceux qui dont de loin ou de près ont contribué à
ce travail trouvent ici nos remerciements.

LOKO MALONGA Alphonse.


1

0. INTRODUCTION

1. PREAMBULE

La croissance démographique qui s’est accrue au fil du temps


à permis à des petites agglomérations de devenir des grandes villes.
Ce phénomène qui en principe engendre la construction des nouvelles
habitations, entraine l’agrandissement du bassin versant et suscite une nouvelle
donne sur l’assainissement de la ville, sur tout dans les pays sous développés.

Plusieurs causes peuvent être à la base de cela, notamment un


mauvais lotissement des nouvelles cités, des constructions anarchiques,
l’absence d’un réseau d’assainissement, le manque d’entretien permanent des
ouvrages d’assainissement existants.

En effet, dans les quartiers mal lotis, les eaux provenant d’amont
causent des désordres en aval, en ce qui concerne la ville de Matadi qui fut
fondée en 1886,(1)(1) il existe un réseau dégradé qui permettait de résoudre le
problème d’assainissement en fonction de la minorité européenne
d’assainissement en fonction de la minorité européenne qui habitait des camps,
mais avec la prolifération des constructions et l’agrandissement de la ville. Ce
réseau semble être inexistant et devient incapable d’évacuer le grand débit actuel
des eaux. Cet état de chose fait qu’il existe actuellement des problèmes
d’assainissement engendrant ainsi des conséquences fâcheuses dans plusieurs
quartiers de la ville de Matadi, parmi lesquelles est compté le quartier dit
« KIMBANGUISTE » qui fait l’objet de l’étude du présent travail.

2. PROBLEMATIQUE

Le quartier « KIMBANGUISTE » de la commune de MVUZI


à Matadi, délimité par les avenues Dallias et KINSHASA, connait des sérieux
problèmes d’assainissement qui produisent les érosions sur les avenues
NSASI NSASI et KINSHASA. Les habitations sont détruites et les parcelles
perdent leurs étendues. En effet, l’inexistence d’un réseau d’assainissement
pouvant prendre en charge les eaux pluviales et usées de ce quartier, fait que
pendant la période des crues que les eaux provenant de l’aval, chute vers l’aval
en se frayant elles – mêmes des chemins d’écoulement.

(1)(1)
2

Ce qui provoque en aval l’écroulement des maisons d’habitations,


l’attaque des quelques espaces parcellaires, les ravinements et érosions dans les
avenues NSASI NSASI et KINSHASA, rendant ainsi ce milieu enclavé, et
constituant ainsi un gène pour le développement.

Sur ce, pour ne pas laisser perdurer cet état de choses dans cette
contrée, nous voulons par le présent travail apporter des solutions relatives à la
résolution de ce problème.

A cet effet, nous sommes posés des questions ci – après :

 D’où proviennent les eaux qui engendrent des problèmes dans ce


quartier ?
 Quelles sont les origines des ces eaux ?
 Quelle est la quantité des ces eaux ?
 Existent – ils des ouvrages de prise en charge de ces eaux ou nom ?
 Si ils n’existent pas, comment assurer la collecte et l’évacuation des
ces eaux ?
 Où se déverseront toutes les eaux collectée et évacuées ?

3. HYPOTHESE DE TRAVAIL

Pour la résolution du problème qui se pose sur notre site d’étude,


après différentes descente sur terrain, travail topographique, exploitation des
différents cartes et calculs, nous arriverons à :

 La détermination quantitative des eaux pluviales à évacuer tout en


sachant que les eaux vannent seront prise en charge par des puisards ;
 Dimensionner des ouvrages de collecte et d’évacuation des eaux vers
l’exutoire ;
 L’établissement schématique d’un réseau d’assainissement par système
unitaire de cette contrée.

4. INTERET DU TRAVAIL

Ce sujet est d’intérêt capital pour les scientifiques la population du


dit quartier et le gouvernement provincial.

En effet :

 Pour les scientifiques, ce travail regorge des principes simples et claires


conduisant à la résolution d’un problème d’assainissement ;
3

 Pour la population du dit quartier, ce travail conduit à la sécurisation des


leurs habitations ainsi que les avenues existantes, par la mise en frein des
érosions suite à la mise en place d’un réseau d’assainissement de prise en
charge des eaux pluviales ;
 Pour le gouvernement provincial, ce travail constitue un soubassement
pouvant conduire à l’élaboration de l’étude d’un marché relatif à la
réalisation de ce projet.

5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Comme tout autre travail scientifique, il nécessite l’emploie des


méthodes et techniques des recherches. Cette étude utilisera l’analyse
documentaire, l’enquête et interviews des populations victimes, le travail
topographique, la prise des vues ainsi que quelques analyses de laboratoire pour
sa réalisation.

6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Le présent travail d’assainissement urbain se limitera par la


délimitation du bassin versant considéré, le calcul permettant de déterminer le
débit à évacuer par un collecteur qui sera dimensionné et le choix de l’exutoire
qui recevra ces eaux fois collectés.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

En dehors de l’introduction et de la conclusion, notre travail


comprend 5 chapitres, reparties de la manière suivante :

Première partie : Généralité et état de lieu du site en étude.


Chapitre I : Généralités sur l’assainissement.
Chapitre II : Etude de lieu du site en étude et perspectives des solutions.
Deuxième partie : Etude quantitative des eaux a évacué dans le site.
Chapitre III : Etude du bassin versant.
Chapitre IV : Calcul de l’intensité de la pluie et du débit a évacuer.
Troisième partie : Conception, dimensionnement des ouvrages hydraulique
et conclusion.
Chapitre V : Conception et dimensionnement des ouvrages de prise en charge
des eaux à drainer.
4

PREMIERE PARTIE : GENERALITES


SUR L’ASSAINISSEMENT ET ETAT
DE LIEU DU SITE EN ETUDE
5

CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ASSAINISSEMENT

I.0. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

a) Collecte : l’effet de récupérer, rassembler quelque chose à traiter.


b) Rejet : est la quantité d’eau collectée et évacuée par un réseau
d’assainissement qui se déverse dans l’exutoire.
c) Exutoire : Le cours d’eau ou se déverse les eaux d’assainissement.
d) Environnement : L’ensemble des facteurs géologiques, pédologiques et
climatique d’un milieu. (Écologiquement parlant).
e) Ecologie : Science de la terre et étude des conditions d’existence, des modes
de vie et de relation des êtres vivants.
f) Ecosystème : ensemble formé par une association d’être vivants et son
environnement biologique, climatique et géologique.
g) Déchets : ensemble des débris devenus impropre à l’usage.
h) Résidus : reste de quelque chose, après traitement.
i) Pollution : contamination de l’air ou du sol (par des substances chimiques ou
organo – radioactives) altérant la sante de l’homme ou le fonctionnement de
l’écosystème.

I.1. NOTION

L’assainissement vient du verbe « assainir » qui signifie collecte et


évacuation des eaux résiduaire(1)(1). Etant l’ensemble des démarches visant à
améliorer la situation sanitaire de l’environnement dans ses composants. Il
comprend : la collecte, le traitement si nécessaire et l’évacuation des eaux,
déchets solide (ordures) et excréments.

I.2. OBJECTIF

L’assainissement est fortement liés à la sante public en raison des


nombreuses maladies liés à un milieu malsain. La proximité avec les eaux usées
peut engendrer des maladies à transmission fécale – orale comme : la diarrhée,
le typhoïde, le cholera… ou liées à un vecteur comme le cas du paludisme avec
le moustique.

De manière générale l’assainissement comprend l’évacuation et le


traitement des eaux et des solides usagés, les eaux pluviales et usées qui
s’écoulent là le sol est rendu imperméable par la construction des bâtiments,

(1)(1)
6

routes et autres ont tendance à causer des désordres en aval, l’assainissement


vise alors l’évacuation de ces dernières vers les milieux naturels (exutoire).

I.3. ETAT ACTUELLE DE L’ASSAINISSEMENT DANS LA VILLE

Au fil du temps, avec l’industrialisation qui n’a eu pour


conséquence le regroupement des populations dans les zones actives, le taux
démographique n’a cessé d’accroitre ce qui entraina automatiquement
l’augmentation de taux des rejets dans la nature des eaux résiduaires et déchets
solides. Pour le cas de la ville de Matadi, la plupart des réseaux d’assainissement
ne fonctionnent plus à cause de leurs incapacités à pouvoir évacuer les eaux
correctement. Les causes facilitant ce problème sont entre autre :

 Les sous dimensionnement : ces ouvrages furent conçu une population


données, or ce taux a considérablement augmenté ce qui introduit la
hausse du taux des rejets, le débit devient important par rapport au débit
du départ d’où l’incapacité à évacuer l’eau convenablement.

 Le manque d’entretien des caniveaux : la plupart des ouvrages


d’assainissement datent de l’époque colonial n’ont jamais été l’objet d’un
entretien (débouchage, curage etc.).

Le taux de rejet n’a cassé d’accroitre, ce qui implique la


prolifération des déchets et des matières nuisibles a la vie humaine et aussi a la
nature, entre autre la pollution des eaux et du sol. Ainsi sur le plan de la sante
public, la réduction de la pollution des rivières, lacs et autres qui servent
d’exutoire où sont généralement captes l’eau d’approvisionnement et surtout le
cas pour la plupart des pays. En bref, la situation actuelle de l’assainissement
dans la ville de Matadi est alarmante au quasi absence des réseaux
d’assainissement capable d’évacuer les eaux résiduaires.

I.4. TYPES DES EAUX

L’assainissement comme démarche à rendre sain la situation


sanitaire de l’homme en effectuant, la collecte, le traitement si nécessaire et
l’évacuation des eaux nuisibles, d’où, parmi elles ont retrouvé trois grandes
catégories qui sont :

 Les eaux usées : elles constituent l’ensemble des eaux domestiques que
l’on utilise au quotidien, comme celles provenant des machines à laver,
salle de bain et de la cuisine.
7

 Les eaux vannes : sont celles qui renferment les matières fermentescibles
comme les urines et les excréments, et nécessite une épuration (technique
visant à traiter à l’aide des procédés chimiques) poussées.

 Eaux pluviales : ces sont des eaux de précipitations, qui généralement


engendre les désordres lors d’orages (perturbation atmosphérique,
ordinairement de peu de durée qui se manifeste par un vent impétueux, de
la pluie avec des éclairs et du tonnerre).

Une fois ces eaux collectées, seront acheminées vers un exutoire à


travers un réseau d’évacuation bien conçu en répondant aux exigences qui entre
autre : assurer l’élimination des eaux usées ménagères et vannes en toute
sécurités, assurer l’évacuation correcte des eaux pluviales et éviter toute
stagnation dans le point le plus bas.

I.5. SYSTEME D’EVACUATION DES EAUX

L’établissement d’un réseau d’assainissement d’une cité doit


répondre à des normes de sante publique, ainsi nous avons quatre systèmes
d’évacuation « susceptible d’être mise en en application, d’après l’instruction
technique numéro 77284 du 22 juillet 1977(1)(1)» qui sont :

 Les systèmes fondamentaux ;


 Le système pseudo – séparatif ;
 Le système composite ;
 Les systèmes spéciaux.

I.5.a. Système fondamentaux

Système régulièrement utilisé, considéré comme de base. Il


comprend trois sous système qui sont :

 Système séparatif : dans ce dernier, on crée deux réseaux qui sont : un


pour assurer l’évacuation des eaux usées domestiques et l’autre pour
assurer ceux des eaux météoriques ;
 Système unitaire : ici, l’évacuation de l’ensemble des eaux usées et
météoriques est assurer par un même réseau, généralement doté des
déversoirs permettant en cas d’orage le rejet d’une partie des eaux
directement dans le milieu naturel ;
 Système mixte : c’est un réseau constitué d’une part en unitaire et l’autre
en séparatif.
(1)(1)
8

I.5.b. Système pseudo – séparatif

Dans ce système peu complexe, les eaux météoriques sont divisées


en deux parties l’une provenant des surfaces des voiries et l’autre des toitures,
jardins et cours.

I.5.c. Système composite

Ce système est une variante du système séparatif, il prévoit grâce a


des aménagements, une dérivation partielle des eaux les plus pollués du réseau
pluvial vers le réseau d’eaux usées en vue de leur épuration.

I.5.d. Système spéciaux

L’usage de ce système est recouru en cas de : le système sous


pression sur la totalité de parcours, le réseau fonctionne en charge de façon
permanente sur la totalité du parcours. Le système sous dépression : le transport
de l’effluent s’effectue par une mise en dépression des canalisations en
provoquant le vide à l’intérieur des conduites.

Il existe aussi :

1) Schéma perpendiculaire au cour d’eau

C’est suivent celui des villes au Communes rurales qui se


n’occupent de l’évacuation par des voies le plus rapides sans avoir un souci d’un
assainissement efficace des eaux rejetées.

2) Le schéma type « collecteur latéral »

Ce schéma oblige par fois à prévoir des stations de relèvement.

3) Le schéma collecteur et type radial

Selon que le réseau converge vers un ou plusieurs point bas où l’on


peut reprendre l’effluent pour le relever, on utilise ce type de schéma.

Types de réseaux : On distingue deux types de réseaux, ramifié ou maillée.


9

Les réseaux d’assainissement appartiennent généralement au type


« ramifié » ce qui est le cas de schéma ci bas :

En variante, on peut concevoir un réseau de type « maillé »


semblable à celui des réseaux d’eau potable. En effet, ce réseau « maillé »
permet dans certain zone urbaine d’obtenir des meilleures conditions
d’écoulement de gestion des fortes pluies et d’entretien.
10

CHAPITRE II : ETAT DE LIEU DU SITE EN ETUDE ET


PERSPECTIVES DE SOLUTION

II.1. PRESENTATION DU SITE EN ETUDE

II.1.1. Historique

Le quartier « KIMBANGISTE » est en fait une partie du quartier


NGADI de la commune de MVUZI dans la ville de Matadi, chef lieu de la
province du Kongo – Central, le dit quartier n’est pas administratif mais a été
nommé ainsi suite à l’implantation de la MISSION KIMBANGISTE en 1971.
Ce quartier non administratif englobent en son sein deux avenues :
NSASI – NSASI et KINSHASA, il est aussi à signaler que les premiers
lotissements datent des années 1970.

II.1.2. Localisation géographique

Le quartier se trouve dans la partie Sud – Est de la ville de Matadi,


plus précisément dans la Commune de MVUZI, ayant pour coordonnées :
Sud : 05° 50’ 12’’ et Est : 13° 28’ 44.9’’, est limité :

 Au Sud par l’avenue KINSHASA ;


 Au Nord par l’avenue MBANGA ;
 Au Nord Ouest par la route Dalhias et l’avenue NSASI NSASI.

II.2. ASPECT NATUREL DU SITE

II.2.1. Relief

Le relief montagneux est prédominant dans toute la ville, ainsi dans


cette partie nous avons la présence des collines et vallées qui suite à des
constructions ne sont plus facile à observer, le site d’étude se trouve sur la pente
d’une de collines.

II.2.2. Climat et végétation

Le climat est régional c’est – à – dire comme partout dans


le KONGO CENTRAL, tropical humide du type AW5 (saison sèche : mi – mai
jusqu'à Mi – octobre) selon la classification de KOPPENS, la végétation
est influencé par de climat, nous avons une variété des plantes tropicales.
11

II.3. URBANISATION ET DEMOGRAPHIE

II.3.1. Urbanisation

Visiblement, certaines irrégularités d’ordres urbanistiques


remarqués sur le site, ont eu pour conséquence, la dégradation de l’écosystème
de l’environnement, notamment :

 Le manque des ouvrages d’assainissement ;


 Les constructions anarchiques ;
 Le manque des voies de communication.

Le dit quartier étant mal urbanisé, nécessite actuellement la


construction des ouvrages d’assainissement, la voirie existante et en plus la prise
en compte des aspects urbanisation des lotissements futurs.

II.3.2. Aspect démographique

La population de notre site est déterminée par les données


statistiques allant de 2011 à 2015, dans le tableau suivant(1)(1) :

Années Population

2011 4200
2013 5355
2014 6680
2015 7280

II.3.2.1. Calcul du taux d’accroissement

Le taux d’accroissement nous permettra de savoir projeter sur le


taux de la population du temps de design du projet, le taux sera estimé par
l’expression mathématique :

Pn=P o ( 1+r )n où r =

n Pn
Po
−1

r=

5 7280
4200
−1

10
r =0.11; ensuite P n=4200 ( 1+0.11 )
Pn=11.925 ,55 ≃ 11926 habitants
Définition des grandeurs :
(1)(1)
12

 Pn : population future ;
 Po : population du projet ;
 n : taux d’accroissement ;
 Année design 10 ans.

II.4. GEOMORPHOLOGIE

La ville étant située entre 5° de l’altitude sud et 13° de l’altitude


Est, notre site présente une allure de relief compliqué et une forte pente naturel
représentant une altitude de 310m du point le plus haut et de 237m au point le
plus bas. La partie étant constituée d’une colline d’où le site est une pente
longeant la vallée.

II.5. INFLUENCE ANTHROPIQUE

L’homme est l’agent principal d’altération de ce site, en effet,


le non prise en charge par ce dernier, des eaux pluviales, et usée constitue dans
ce milieu la source des érosions.

Outre cela, il est aussi à faire remarqué que en amont lors de la


construction du temple protestant situé près de 150m de la mission
KIMBANGUISTE dans les années 1970, les travaux des terrassements ont
accélérés les problemes de ravinement du sol engendré par les eaux pluviales.

II.6. LA TOPOGRAPHIE DU SITE

Le site se trouve aux coordonnées Sud 05° 50’ 12’’, Est 13° 28’
présente une déclivité importante, ce qui augmente la vitesse d’écoulement
facilitant ainsi le ravinement du sol (images en annexes), lors des précipitations.
Les mesures et autres détails nous ont été fournis par un GPS MAP78 modèle
GARMIN et un ruban de 50 mètres.

II.7. ETAT DE LIEU DU SITE

II.7.1. Origine des eaux sur le site

La quasi – totalité des eaux sur le site proviennent soit des


précipitations ou des rejets domestiques. Pour le cas des eaux pluviales, elles
sont grande concentration et sont en première position par rapport aux désordres
constatés sur le site, il est aussi à noter que les eaux usées sont aussi présente
mais en faible concentration, vu nous avons la présence des fosses arabes pour
les sanitaires ce qui diminue le taux des rejets en deux vannes.
13

II.7.2. La prise en charge de ces eaux

a) Eaux pluviales

Ces eaux ne sont pas prise en charges et causent des désordres entre
autre les ravinements de sol (image en annexes).

b) Eaux usées

Les eaux provenant des ménages c’est – à – dire la lessive, la


vaisselle et autres sont éparpillées dans le quartier et donne l’aspect répugnant
au quartier.

II.7.3. Influence des eaux sur le site

Les eaux en étant pas prise en charge par un réseau


d’assainissement causent les revirements de sol, emporte la couverture végétale
et engendrent aussi les flac devenant ainsi le nid des moustiques favorisant ainsi
la prolifération des maladies tels que : la fièvre typhoïde, le cholera et autres…

II.8. GEOLOGIE DU SITE

En se basant sur les préceptes appris en géologie, ensemble avec les


résultats des essais au laboratoire, le type de sol est sablo – argileux avec une
présence prédominante de la latérite.

II.9. DONNEES GEOTECHNIQUES

L’étude géotechnique consiste à prélever un échantillon du sol sur


le site afin d’examiner les différents paramètres au laboratoire. Après essais au
laboratoire provincial de l’Office de routes, les résultats d’analyse sont en
annexes de ce travail, nous avons retenu ce qui suit :

 La nature du sol est sable – argileux ;


 Le poids spécifique : 1800 kg /m3 ;
 La cohésion : 1.

Les limites d’atteberg :


14

 La teneur en eau w ( % ) :8.29;


 La limite de liquidité ( wL ) ( % ) :23.87 ;
 La limite de plasticité ℘ ( % ) :18.17 ;
 Indice de plasticité IP : ( % ) :5.7;
 Angle de frottement interne : 33°.

II.10. SOLUTIONS PERSPECTIVES

Pour mettre fin aux différents problèmes rencontrés sur le site


d’étude, nous préconisons :

 La plantation d’une couverture végétale en bambous et gazons en vue


de freiner les érosions dans les zones attaquées ;
 La conception, dimensionnement et mise en place d’un réseau
d’assainissement devant prendre en charges les eaux pluviales du site
pour les évacuer vers un exutoire ;
 La mise en place des glissières pour bien collecter les eaux provenant
des cours d’habitations pour les acheminer vers le collecteur, il est aussi
à noter l’emplacement des puisards pour la prise en charges des eaux
usées par infiltration.
15

DEUXIEME PARTIE :
ETUDE QUANTITATIVE DES
EAUX A EVACUER DANS LE
SITE

CHAPITRE III : ETUDE DU BASSIN VERSANT


16

Pour établir projet d’assainissement, nous dévons avoir des


paramètres pouvant aider à bien déterminer l’envergure et différents aspect pour
la réussite de ce dernier.

Nous pouvons citer entre autre :

 Le bassin versant et ses caractéristiques ;


 Les données hydrologiques ;
 Le débit des eaux à évacuer.

III.1. DEFINITION

Le bassin versant est un territoire dont l’ensemble des eaux de


précipitation se déversent vers la ligne le plus bas (Thalweg) l’exutoire.

III.2. CARACTERISTIQUE D’UN IMPLUVIUM

Un bassin versant est caractérisé par :

 La surface d’apport
 La forme ;
 La pente moyenne ;
 Le coefficient de ruissellement ;

III.2.1. La surface d’apport d’impluvium

Pour déterminer la surface d’apport de notre bassin versant, nous


avons procédé de la manière suivante :

 La délimitation du bassin versant sur la carte à partir des lignes des crêtes
et thalweg, voir plan en annexes ;
 La décomposition de la surface totale en deux sous bassins versants ;
 La décomposition de l’ensemble de sous bassins en 20 sections.

III.2.2. Calcul de la surface d’apport

Ainsi, pour faciliter les calculs, nous avons procédé à la


triangulation du bassin versant ainsi nous avons obtenu un ensemble
de 20 triangles, dont les surfaces ont été calculées par l’expression
mathématique suivante :

B∗H
S=
2
17

Ou : B : base (m)
H : hauteur (m)
S : surfaces – en m2

150∗270 2 217.5∗37.5 2
S1 ⟹ =20.250 m S11 ⟹ =4078.125 m
2 2
45∗180 2 172.5∗27 2
S2 ⟹ =4050 m S12 ⟹ =1721.25 m
2 2
180∗150 2 172.5∗127.5 2
S3 ⟹ =13500 m S13 ⟹ =10996.87 m
2 2
47.8∗89.6 2 315∗180 2
S4 ⟹ =2119.04 m S14 ⟹ =28350 m
2 2
29∗76.5 2 230∗232.5 2
S5 ⟹ =1109.25m S15 ⟹ =53475 m
2 2
180∗29 2 21∗157.5 2
S6 ⟹ =2610 m S16 ⟹ =1653.75 m
2 2
225∗165 2 100∗217.5 2
S7 ⟹ =18562.5 m S17 ⟹ =10875 m
2 2
73.4∗26 2 60∗120 2
S8 ⟹ =9542 m S18 ⟹ =7200 m
2 2
232.5∗187.5 2 74.3∗150.75 2
S9 ⟹ =21796.8 m S19 ⟹ =5600.36 m
2 2
100∗26.7 2 26.7∗127.5 2
S10 ⟹ =1335 m S20 ⟹ =1702.125 m
2 2

1
STOTAL=∑ S i
20

STOTAL=4078.125+1721.25+10996.87+ 28350+53475+1653.75+10875+7200+5600.36 +1702.125+1335+2

2
STOTAL=220.527 .07 m

Exprimons cette valeur enhectare , d’où 1 ha=10.000 m2

STOTAL=22.052 h a

III.2.3. La forme du bassin versant


18

La forme d’un bassin versant influence l’allure de l’hydro gramme


à l’exutoire, par exemple une forme allongée favorise le faible débit de pointe
de crue, ceci en raison de temps de concentration de l’eau à l’exutoire qui est
plus importants. En revanche, les bassins en forme d’éventail (proche du
circulaire) présente un temps plus court et favorise un débit fort. Ainsi la forme
0.28∗P
est déterminé par la formule de coefficient de GRAVELUIS : KG= (1)
(1).
√S

Où : S=surface du bassin versant ( km2 )


P= périmètre du bassin versant (km)

D’où, par conclusion :

Valeur Formes(2)(2)

KG 0 ≤ KG ≤ 3 Formes d’éventail
K 6>3 Très allongé

0.28∗2.71
Donc, pour notre site KG=
√ 220.52
KG=0.051 , notre bassin a la forme d ' éventail

III.2.3. La pente moyenne

La pente moyenne du bassin versant se calcule par l’expression :

[ ∑ LK
]
2

I=
∑ ( LK / √ i )
Où : i : la pente du tronçon ;

L : le plus long cheminement hydraulique constitué par les tronçons


successifs.

Tronçons Côte supérieur Côte inférieur Distance Pente

(1)(1)

(2)(2)
19

A–B 241 231 50 0.08


B–C 280 241 50 0.18
D–E 259 250 50 0.12
E–F 265 259 50 0.12
F–G 271 265 50 0.12
G–H 279 271 50 0.16
H–I 284 279 50 0.10

∑ l K=50+50+50+50+50+50+ 50
∑ l K=350 m
LK
Calcul de l’expression pour chaque tronçon :
√i

A - : 50/ √ 0.08=176.77 D – E : 50/ √ 0.12=144.3

B – C : 50/ √ 0.18=117.85 E – F : 50/ √ 0.12=144.5

C – D : 50/ √ 0.18=117.85 F – G : 50/ √ 0.16=125

G – H : 50/ √ 0.10=158.11

[ ]
2
350
I=
984.18

I moy =0.12 m/m ; soit 12 %

III.2.3. Choix du coefficient de ruissellement

Pour caractériser la capacité d’un bassin versant à ruisseler, on se


réfère à un coefficient de ruissellement (C).
'
hauteur d eau ruisseléeen (mm)
C=
hauteur d ' eau précipitée en(mm)

Ce coefficient est fortement influencé par la couverture du sol et la


pente du terrain, le tableau ci – dessus représente les valeurs de ce coefficient de
ruissellement en fonction de la nature de la surface et type d’occupation du sol.

Type d’occupation des sols Coefficient de ruissellement


Lotissement 0.30 ≤ C ≤ 0.50
20

Collectifs 0.50 ≤ C ≤ 0.75


Habitation dispersé 0.25 ≤ C ≤ 0.40
Parcs et jardins publics 0.50 ≤ C ≤ 0.90

En ce qui concerne notre site, nous avons choisi C=0.40 pour le


coefficient vu la dispersion d’habitation.

Le temps de concentration

Le temps de concentration (t c ) exprimé en minutes est le temps que


met la goûte d’eau la plus éloigné de l’exutoire pour atteindre ce dernier :

Il y a plusieurs formules qui nous permettent de trouver cette


valeur, nous avons opté pour la formule de KIRPICH, qui dit que le temps de
concentration varie de 2 à 20 minutes.
0.77 −0.385
T c =T 1 +T 2 , oùT 1=0.0195∗( L ) ∗( I )

1
∗L
60 L
T 2= ≃ T 2=
V 60

Où : L : longueur de plus long cheminement hydraulique (m)


I : pente moyenne en (m/m)
0.77 −0.385
T 1 :0.0195∗( 350 ) ∗( 0.12 )

T 1 : 4.01min

350
T 2:
60

T 2 :5.8 min

T c : 4.01+ 5.8 ,T c =9.81 min

Selon kirpich 2 ≤T c ≤ 20 min, donc 9.81 min, donc la valeur est rétenue.
21

CHAPITRE IV : CALCUL DE L’INTENSITE DE LA PLUIE ET DU


DEBIT A EVACUER

IV.1. DONNEES HYDROGIQUES ET PLUVIOMETRIQUES

Le calcul de l’intensité des précipitations dans une région est


facteur de la pluviométrie, pour une parfaite connaissance des ces données, il
faut :

 Une bonne connaissance statistique des précipitations ;


 Une définition précise des caractéristiques des bassins
Versants (c’est – à – dire des surfaces drainés en amont des points ou
s’effectuent les études), qui sont les opérateurs de la transformation de la pluie
en débits.

IV.1.1. Mesure de précipitation

Les précipitations sous forme des pluies ou de neige sont mesurées


dans des stations pluviométrique ou les relevés se font soit manuellement par
des pluviomètres soit à l’aide des appareils enregistreurs : pluviographes. Il est
aussi à signaler que l’analyse des observateur sont effectués sous différents
forme comme :

 Par l’hyetogramme : graphique chronologique ou l’on porte en


ordonnées les hauteurs d’eau en (mm) et en abscisse la période des
mesures ;
 Par la courbe des hauteur cumulées ou par l’intensité des précipitations
qui est le rapport entre la hauteur précipité en fonction du temps donné ;
 Par l’hydro gramme.

IV.2. CALCUL DES PRECIPITATIONS POUR UN INERVALLE DE


RECCURENCE DE 10 A 50 ANS

Pour y arriver, voici les différents précipitations obtenues au près


du service météorologique de Matadi.
22

Années Précipitations annuelle (mm) Précipitations mensuelle maximales

2001 1033.5 86.125


2001 1091.7 90.98
2003 751.1 62.8
2004 153.1 129.34
2005 1577.9 131.49
2006 1334.5 111.21
2007 2265.5 188.79
2008 1910.5 150.88
2009 1972.6 156.06
2010 2081.4 148.4
2011 1444.5 120.4
2012 2351.8 154.3
2013 2006.3 125.52
2014 74.3 89.0
2015 2006.3 80.1

TOTAL 1343.172 1825.195

La moyenne arithmétique se fait calculée par l’expression


xi
mathématique par ∑ .
N

Où : x i : précipitations maximales mensuelles .

N : nombre d’années.

Année Précipitations (X −X ) (X −X )
2

mensuelles −¿ +¿
2001 86.125 35.54 1263.09
2001 90.98 30.69 941.87
2003 62.6 39.07 3489.26
2004 121.34 7.66 58.67
2005 131.49 9.88 97.6
2006 111.21 10.46 109.41
2007 188.79 67.11 4503.75
2008 250.88 2.20 4.84
2009 156.06 34.38 1181.98
2010 148.4 26.72 713.95
2011 120.4 1.27 1.61
2012 154.3 32.62 1064.06
23

2013 125.52 3.84 14.74


2014 89.0 −32.67 1067.32
2015 80.1 41.58 1728.89
TOTAL 16.241.04

X=
∑ xi ; x : moyenne arithmétique.
N

1825.195
X=
15

X =121.68 mm

Ainsi, l’écart type sera calculé par l’expression :

δ=
√ ∑ ( x−x )2 ; δ=
N √ 16241.04
15
; δ=32.9 ≃ δ=33

Donc, l’écart type pluviométrique est de 33 mm.

Avec, cette valeur, nous allons chercher à calculer les précipitations


de fréquence et cinquantenaire, cependant la variable réduite nous permet de
calculer la précipitation moyenne pour une période déterminée afin d’en déduire
nous tirons la précipitation moyenne(1)(1) :

∫ ¿ δ∗t+ x
t : variable réduite
∫ : précipitations moyenne max
x : moyenne arithmétique
δ : écart−type

a) Pour une durée de 10 ans

( t )=( t ) dt ; avec l ' air à ( t )= ( t ) dt

1 1
Soit P= t ⟹ 10 =0.1

( t ) dt=0.5000−0.1000

( t ) dt=0.4000

(1)(1)
24

0.3997 ⟶ 1.28
90003 w−¿ 1.28
0.4000 ⟶ w

0.01
0.002 0.4017 ⟶ 1.29

D’où, pour l’intervalle de 10 ans, nous aurons pour précipitations :

∫ ¿ ( 38∗1.2815 ) +121.68
∫ ¿ 164.16 mm
b) Pour une durée de 50 ans

( t )=( t ) dt

1 1
D’où : P= t ⟹ P= 10 ; P=0.02

( t ) dt=0.5000−0.0200

( t ) dt=0.4800

( t ) dt , est comprise entre 0.4789 à 0.4803 avec une différence de 2.05 à 2.06
procédons à l’interpolation :
0.4798 ⟶ 2.05
0.0002 w−2.05
0.4800 ⟶ w
0.0005 0.4803 ⟶ 2.06 0.05

0.0002 w−2.05
=
0.0005 0.01

−6 −4 −3
2. 10 =5.10 w−1.025 .10

w=2.06

∫ ¿ ( 33∗2.06 )+121.68
25

∫ ¿ 189.66 mm pour une durée de 50 ans. Donc, pour une intervalle de 10 ans
nous avons 164.16 mm et 189.66 pour 50 ans.
Calcul de l’intensité de pluie

Selon KIRPICH, le temps maximal de concentration est évalué à 20


minutes, ainsi nous avions jugé de travailler en fonction de ce temps maximale,
vu notre temps trouvé est inférieur à 20.

 L’intensité en fonction de 10 ans de récurrence :

x
I=
TC

164.16 mm
I=
(
20∗1 h
60 )
I =492.48 mm/h

 L’intensité en fonction de 50 ans de récurrence :

x
I=
TC

189.66 mm
I=
(
20∗1 h
60 )
I =522.7 mm /h

Nous travaillons en fonction de l’intensité de 50 ans de récurrence,


vu c’est la valeur maximale.

CALCUL DU DEBIT A EVACUER

Introduction

Pour déterminer le débit des eaux à drainer dans le bassin versant de


notre site, nous avons opté pour la méthode « rationnelle ». il existe aussi autres
méthodes qui peuvent nous permettre de calculer le débit d’eaux pluviales, par
exemple la méthode superficielle de Caquot.
26

La méthode dite rationnelle calcule le débit par la relation :

1
Q= ∗C∗i∗A
360

Définition des grandeurs

 C : coefficient de ruissellement ;
 A : surface de l’impluvium ;
 i : intensité de précipitation ;
1 '
 360 :coefficient d homogeneitése rapportant aux unités .

Ainsi pour notre cas, avec c ayant pour valeur ¿ 0.40

i=522.7 mm /h
A=22.05 ha

1
Q= ∗522.7∗22.05∗0.40
360

3
Q=12.8 m / S

En conclusion, nous avons un débit de 12.8 m3 /S des eaux à évaluer


dans le site.
27

TROISIEME PARTIE :
CONCEPTION,
DIMENSIONNEMENT DES
OUVRAGES HYDRAULIQUES ET
CONCLUSION
28

CHAPITRE V : CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES


OUVRAGES DE PRISE EN CHARGES DES EAUX A DRAINER

V.1. CARACTERISTIQUE DES OUVRAGES

Les eaux une fois collectées seront renvoyés vers l’exutoire. Pour le
cas de notre site d’étude, nous avons opté pour un réseau unitaire qui consistera
à récupérer ces eaux tant pluviales et vannes. Pour quoi ce choix ?

Nous avons constaté que les habitants des quartiers n’utilisent pas
des fosses septiques et autres mécanisme qui pourrait augmenter l’apport en
eaux vannes. Vu l’état des désordres engendrés dans le quartier par les eaux
pluviales, un seul réseau suffirait à résoudre ce problème en attendant la
modernisation du dit quartier.

Vu la pente du terrain, nous avons prévu la chambre de chute pour


nous permettre de :

 Briser l’effet de la vitesse des eaux ;


 Amortir la turbulence due à l’écoulement.

Nous avons aussi opté pour la forme rectangulaire du collecteur. La


pente de la conduite devrait être telle qu’une vitesse minimale de 0.7 m/s soit
assurée, pour un réseau unitaire, la pente devrait ne pas être inférieure à 0.01
m/m.

Par contre, si celle – ci devient supérieure il peut aussi influencer la


vitesse d’écoulement qui est dans la fourchette normale 0.9 ¿ v<5 m/ s .

V.2. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

V.2.1. Ouvrages à dimensionner

Pour la prise en charges des ces eaux à évacuer, nous aurons à


utiliser deux types d’ouvrages à savoir :
29

 Un collecteur destiné à recevoir les eaux pluviales en vue de les acertainer


vers l’exutoire.
 Des glissières qui s’occuperont de recevoir les petits débits pour certains
cas isolés provenant des puisards et ceux des toitures pendant les
précipitations.

Nous procéderons seulement au dimensionnement du collecteur et


de la chambre de chute qui sera placée tout les 100 m et les glissières auront les
dimensions forfaitaires suite à ces débits négligeables.

V.2.2. Le profil en long du collecteur

Etant une coupe longitudinale du terrain (ici pour notre cas le


collecteur) suivant le plan vertical passant par la ligne de projet.

But : le profil en long a pour but de :

 Définir l’allure naturel qui s’obtient par nivellement direct sur terrain ;
 Déterminer l’emplacement de la ligne du projet.

V.3. CONCEPTION DU COLLECTEUR ET DIMENSIONNEMENT

En ayant calculé le débit, nous pouvons chercher la section.

AvecQ=12.8 m3 / s, par hypothèse comme la vitesse d’écoulement de


l’eau précipitations dans une conduite sous l’effet atmosphérique varie de
0.9 ≤ v ≤5 m/ s pour le cas le plus défavorable ;nous prenons une vitesse de crue de
5 m /s.
3
Q 12.8 m / s 2
S= ; S= ; S=2.56 m
v 5 m/s

Avec, une forme rectangulaire, nous aurons donc :

Srect=B∗H ; optons pour une base de 2.10 m

2
S 2.56 m
H= ; ⟹ H=
B 2.10 m

H=1.21 ≃ 1.30 m

Avec une revanche qui varie de 0.10 à 0.20


30

Nous aurons : H tot =1.30+ 0.20

H tot =1.50 m

Section réelle=1.50∗2.10 m

S . r=3.15 m
Schématisation

Avec la base de 2.10 et une hauteur totale de 1.50 m, nous aurons


une forme ci – a près.

1.50 m

2.10 m
Pour la vérification des dimensions capable d’assurer le bon
fonctionnement de l’ouvrages de prise en charges des eaux pluviales à évacuer,
selon l’instruction technique relatives aux réseaux d’assainissement des
agglomérations N° 77284/INT* qui définit dans son chapitre IV, des règles de
calcul des sections des ouvrages, la formule retenue est celle de CHEZY :

v=C∗√ R∗I

Où : V : est la vitesse d’écoulement (m/s) ;


R : rayon hydraulique (m) ;
i : pente de l’ouvrage (m/m) ;
c : le coefficient défini par la formule de BAZIN :

87
C=
δ
1+
√R

δ : Étant le coefficient d’écoulement qui varie suivant les matériaux employés


pour les parois.

Pour s’assurer si le débit capable est supérieur à celui des eaux à


évacuer.

Q
Vérifions la caractéristique du débit par la formule : C=
√I
12.8 3
C= ; C=36.9 m / s
√ 0.12
31

Vérification du débit capable, si la section choisi sera en mesure


d’évacuer l’eau d’une manière capable, il faut que : Qc >Qeau .

D’où : Qc =v∗Sm
Où : v : vitesse
Sm : section mouillée du collecteur.

Calculons v par la formule de Chézy (2)

NB : Dans cette formuleδ , est un coefficient de rugosité qui dépend de la nature


de la paroi, BAZIN suggère les catégories des parois qui permettent de se
faire une idée de la valeur à adopter pour m, d’où le tableau ci
après explique :

Nature parois Δ
Ciment, bois raboté 0.06
Brique, pierres 0.16
Moellons 0.46
Matériau mixte 0.85
Béton 0.30
Canaux en terre 1.75

Pour le béton, nous adoptons δ=0.30

87
C=
δ
1+
√R
2 2
Sm ⟹ 1.50∗2.10=3.12 m ; Sn=3.15 m

Pm=2 ( 1.50 )+2.10 ; Pm=5.1m

Sm 3.15
R= ⟹ R=
Pm 5.1

R=0.61 m
87 87
C= ⟹
0.30 1+0.384
1+
√ 0.61
1/ 2
C=62.8 m ∗S

Ainsi, la vitesse par Chézy on aura :


32

v=62.8∗√ 0.61∗0.12

v=16.99 m/s
Qcapable =16.99∗3.15
Qc =53.51 m /s , donc l’ouvrage va bien fonctionner parce que Qc >Qeau.
3

Nous adoptons donc B=2.10 m , H =1.50 m

V.4. CALCUL DES PARAMETRES DE STABILITE DU COLLECTEUR

Introduction

La première partie du dimensionnement portant sur les parois qui


seront soumis aux poussées des terres à l’effet de poussée hydrostatique. Le
principe de calcul est celui de l’état limite de service (ELS) avec fissuration
préjudiciable. Pour cette méthode, nous tiendrons compte des éléments ci –
après :

(ELS)

Fissuration préjudiciable

Pser =G+Q+W
2
f s= ∗f e
3
f c =0.6 f c28

Avec G : charges permanentes (le poids propre de la structure).


Q : charges variables (d’exploitation) ;
W : les effets du climat, qui ne seront pas prise en compte lors de nos
calculs.

V.4.1. Dimensionnement des parois du collecteur

Ier Hypothèse : on suppose que l’emprise du terrain de la glissière est un plan


horizontal.

En connaissant :

 Poids spécifique du sol : 1800 kg /m3 ;


 Angle de frottement interne : 33° ;
33

 Poids spécifique de l’eau : 1000 kg /m3 ;


 Béton dosé à 400 kg/m3;
 Armature nuance F e E 400 ;
 f c28 =25 MP a.

1. Evaluation des poussées agissant sur les parois

A) Parois extérieur

Nous considérons, le caniveau vide, une poussée latérale du sol, le


poids propre de parois sera négligé parce qu’il n’engendre qu’une poussée
verticale passant par l’axe du Paroi et n’exerce pas sur le moment.

a) Poussée de terre
2
k∗φ sol∗H
Q 1=
2

Où : k =t 2g ( 45 °−∝/2 )
2
k =t g ( 45 °−33 /2 )

k =0.29

2
0.29∗1800∗( 1.50 )
Q 1=
2

Q1=587.25 kg

b) Poussée due à la surcharge :

K∗h∗P sur∗sin β
Q 2= où : β=90 °
sin ( β−i )
i=0 °
Psur =500 kg

0.29∗1.50∗sin 90
Q 2=
sin ( 90−0 )
34

Q2=217.5 kg

c) Poussée total à la paroi extérieur

QT =Q1 +Q2

QT =804.75 kg

d) Détermination du bras de levier

δ=
[ Q2 +2 Q1
Q1 +Q2 ]
∗H /3

δ= [ 804.75 ]
217.5+2 ( 587.25 )
∗1.50 /3

δ=0.86 m

e) Calcul du moment de renversement

M r=δ∗QT

M r=0.86∗804.75

M r=692.08 kgm

B) Paroi intérieur

Nous considérons que l’ouvrage est plein d’eau qui circule et ne


subisse aucune poussée de terre.

a) Poussée hydrostatique

Elle est toujours majorée en un coefficient afin de pouvoir tenir


compte de l’effet dynamique de l’eau.
2
δ eau∗H
Q eau = ∗δ∗1.2
2

2
1000∗1.50
Qeau = ∗0.86∗1.2
2
35

Q H =1161kg
2

b) Moment de renversement

Q eau∗H
M r=
2

M r=1161∗1.50 /2

M r=870.15 kgm

IIème Hypothèse : On suppose que l’emprise forme un plan incliné de 20°

20°

1) Evaluons les poussées sur les parois de l’ouvrage

a) Poussée de terre
2
k∗δ sol∗H
Q 1=
2

2
cos w
k=

[ √ ]
2 (1)
sinw∗sin ( w−i ) (1)
1+
con i

Où : w=33 °(angle du talus naturel)


i=20 °(angle de foisonnement )
β=90 °

0.703
k=

[ √ ]
2
0.54∗0.22
1+
0.866

k =0.37

2
0.37∗1800∗1.50
Q 1=
2
(1)(1)
Tapez une équation ici .
36

Q1=749.25 kg

b) Poussée due à la surcharge

k∗H∗δ sur∗sin β
Q 2=
sin ❑ ( β−i )

0.37∗1.50∗500∗1
Q 2=
0.866

Q2=320.43 kg ;Q tot =749.25+320.43

Qtot =1069.68 kg
Le bras de levier :

δ=
[ 1069.68 ]
320.43+2 ( 749.25 )
1.50/3

δ=0.85 m

Moment de renversement : M r=1069.68∗0.85


M r=909.22 kgm

Calcul de l’épaisseur des parois

L’épaisseur est calculée par la formule :

e=0.23∗
√ Mr
B

où M r :moment de renversement
: Longueur d’une tranche de 100 cm

e=0.23∗
√ 90922
100

e=6.23 cm ; e ≃ 10 cm

Calcul des armatures de la paroi

En sachant :
37

2
 f s= 3 ∗4000

f s=2666.6

 f c =0.6∗250

f c =150

Mr
A= ; où z=d (1−04 ξ )
z∗f s

ξ=1.25 ξ ( 1−2 μ )

Mr
μ= 2
b∗d ∗f c

90923
μ= 3
100∗13 ∗150

μ=0.035<0.39 OK

ξ=1.25 ( 1−√ 1−2 ( 0.035 ) )

ξ=0.044

z=d ( 1−0.4 ξ )

z=13 ( 1.04 ( 0.44 ) )

z=10.712

90922 2
A s= ; A s=3.18 cm
10.712∗2666.6

3
; soit 5 H A 10 pour 3.93 cm

Armature de répartition, 25% de Ap.


2 3
3.93∗0.25=0.98 cm ; soit 3 H A 8 pour 1.57 cm

Pour les armatures de parois intérieures, nous allons considérer


seulement ceux des armatures principales de l’extérieur.
38

IV. 4.2. Dimensionnement du radier du collecteur

Le dimensionnement du radier s’effectuera sur une tranche de 1m,


cela est proposé par l’hypothèse d’une poutre sur (2) appuis linéaire isostatique.
¿
L’épaisseur d’un radier de cuvelage varie de H min ≥ 20 cm ; ainsi nous avons choisi
pour épaisseur e=20 cm .

Evaluation des charges

 Surcharge considéré de plus grand élément charrié : 300 kg ;


 Poids de l’eau : φ eau∗V collecteur ⟹ 1000∗2.73 ⟹ 2730 kg /ml.

a) Poids des voiles : e∗h∗φbéton∗1.00 ml

: 0.10∗1.50∗2500∗1.00 ml

: 375∗2

Poids des voiles :750 kgm

: 0.20∗2.3∗2500∗1.00 ml

P pr :1150kg /m

QT =750+1150+ 2730+300

QT =4930 kg /m

Réaction aux appuis

ql 4930∗2.3
R A =R B= ∗⟹
2 2

R A =R B=5.669 , 5 kg

Moment max
2
ql 2¿ 4930∗( 2.3 )
M max = ,⟹ ; M max=3259.9 kgm
8 8

Vérification de l’épaisseur, e=0.23∗ 325990


√ 100
39

e=13.6 cm ;La valeur est inférieure à l’épaisseur choisie.

Calcul des armatures

M max 325990
μ= 2
; μ= 2
b∗d ∗f c 100∗18 ∗150

μ=0,062<0.39 , simplement armé

ξ=1.25∗( 1−√ 1−2 ( 0,062 ) )

ξ=0.083
z=18 ( 1−0.4 ( 0.083 ) )

z=17.3

325990 2
A= ; A=7.06 cm Soit 7 H A 12 pour 7.9 cm2
2.666 ,6∗17.3

Ar =0.25∗7.9=1.9

2
Ar =1.975 soit 4 H A 8 pour 2.01 cm

PLAN D’ARMATURE
5 HA 10

3 HA 8

7 HA12
4 HA 8
Vérification de la stabilité du collecteur

Pour s’assurer de la stabilité du collecteur, on vérifie les conditions


suivant :

a) Sécurité au renversement

MS
Sr = >1.5
Mr
40

NB : Le caniveau est vide d’un côté, nous avons la présence de la terre au point
de renversement.

Détermination du moment stabilisant

h
∗béton∗e
 M =M ⟹ e : 2
1 2
2

: 0.100 ( 1.502 )∗2500∗( 0.102 )1.00 ml∗2


M 1=M 2=750 kgm

e∗φ béton∗l
 M 3= ∗1.00 ml
2

0.20∗2500∗2.30
M 3= ∗1.00 ml
2
0.10 0.10
M 3=1150 kgm

 M S =M 1+ M 2 + M 3 1.5
0
M S =750+1150 0.2
M S =1900 kgm 0
2.30

Détermination moment de renversement ( M r)

Pour le trouver, il faut déterminer deux poussées :

1) De terre

2) poussée due à la surcharge

1. Poussée de terre
2
k∗h
q 1= ∗φterre
2

2
0.37∗1.50
q 1= ∗1800⟹ q 1=749.25 kg
2
41

2. Poussée due à la surcharge

k∗H∗Psur ∗sin β
q 2=
sin ( β−i )

0.37∗1.50∗500∗1
q 2=
0.939

q 2=295.30 kg

QT =295.30+749.25 ⟹ QT =1044.55 kg

Le bras de levier : δ= [ 1044.25 ]


295.30+2 ( 749.25 )
∗0.5

δ=0.85 m
M r=Qtot∗δ , M r =1044.55∗0.85

M r=887.86 kgm

1900
Sr = > 1.5
887.86

Sr =2.13>1.5 OK ; pas de renversement .

Sécurité au glissement :
¿

S g=
∑ FV > 0.75 Où FV : force verticale considérée comme étant la somme du poids
∑ FH
propre de voile et du radier.
FH : Force horizontale considérée comme étant la
poussée horizontale.

2650
S g= > 0.75 ; S g=3.02> 0.75; pas de glissement.
875.3

Calcul de la contrainte du caniveau

Pt
σ C= ; Pt : poids total de l' ouvrage
S

S : surface du radier.
42

Pt =Pbéton de proprieté +Q totale

Pt =0.05∗2.31800∗1.00 ml

Pb=207 kg /m

Qtotale =4930 kg

Pt =5137 kg

Srad = pour une tranche de 1 m

Srad =l∗L
Srad =2.30∗1.00

2 5137 2
Srad =2.30 m ; ainsi :σ c = ; σ c =2233.47 kg /m
2.3

Enkgf /cm2 :2.23347 kgf /cm2< 2.6 kgf /cm2,(1)(1) la contrainte est inférieur
à celui du sol en place, qui est de l’argile sableux.

Dimensionnement des ouvrages secondaire

La chambre de chute :

Elle permet la réduction de la vitesse des eaux afin de protéger les


parois de l’ouvrage ainsi que la partie en aval (exutoire).

Nous allons tenir compte des paramètres :

 Hydraulique ;
 Géotechnique ;
 Tassement et dilatation.

Afin d’assurer la sécurité et le bon fonctionnement de l’ouvrage.

1. Du point de vue hydraulique

La chambre permettra de briser la vitesse des eaux et amortir la


turbulence de l’écoulement du fluide.

2. Du point de vue géotechnique


(1)(1)
43

Pour garantir sa stabilité, nous concevrons une chambre de chute


avec un massif en béton dosé à 450 kg /m3 et des adjuvants pour lui permettre de
bien résister à l’impact des eaux l’ouvrage aura des prêches d’appuis éviter tout
glissement.

3. Du point de vue tassement et dilatation

Nous prévenons les joints de dilatation susceptible de protéger


l’ouvrage.

Pour le dimensionner, nous chercherons la hauteur de la chambre de


chute par la formule :

y=ht∗2 où ht :est la hauteur du collecteur


y=1.5∗2
y=3.00 m

Ensuite, nous chercherons la longueur du jet de la lame d’eau que


( )
1.85
y x
ce dernier recevra, par la formule de CREAGER : =0.47∗
0.35 0.35

( )
1.85
y x
=0.47∗
0.35 0.35

( )
1.85 1.85
3 x 0.47∗x
=0.41∗ ⟹ 8.5=
0.35 0.35 0.14

1.85
⟹ 0.47∗x

x=1.65 m<à hauteur de la chambre de chute .


44

CONCLUSION GENERAL

Nous voici au terme de notre réflexion sur le projet d’évacuation


des eaux pluviales par le système d’assainissement unitaire au sein du quartier
« KIMBANGUISTE ». Ce quartier non administratif constitue aujourd’hui l’un
des sites menacé par les érosions provoqués par les eaux de pluie depuis plus
d’une décennie.

Notre étude a pour but de tenter de trouver des solutions durables


aux problèmes posées par les eaux pluviales, tout en cherchant des les évacuer
en toute sécurités vers exutoire. Par l’analyse des données recueillis sur le
terrain ainsi que d’autres structures de documentation nous a permis de dégager
certains facteurs intervenant dans la détermination des paramètres classiques :
l’intensité d’une précipitation d’une heure avec une possibilité de retour de
cinquante ans, la superficie du l’impluvium ainsi que le coefficient de
ruissellement afin de dimensionner notre collecteur.

Les résultats obtenus après calcul des différents paramètres


hydraulique montrent que le débit des eaux à évacuer est de Qeau =12.8 m3 / s
inférieur à celui du dimensionnement vérifié par la formule de
CHEZYQc =53.51 m3 /s , sanctionnant un collecteur de 2.10 m de base et 1.50 m de
hauteur, avec 10 cm d’épaisseur pour les parois en béton armé, avec 5 H A 10 et
7 H A 12 pour le radier.
45

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

 H.GUERRE, Pratique de l’assainissement des agglomérations, paris


eyroles, 1995 ;
 La bonté, R. Consort, disposition et collecte des eaux en milieu urbain,
3ème édition école polytechnique, Montréal 1987 ;
 Valérie borrell, cours d’hydrologie générale, université de Montpellier 2,
Montpellier 2011 ;
 Lionel monfront, dimensionner les canalisations d’assainissement pour
assurer leur performance, CERIB, paris 2008 ;
 Kerloch brune et MAELSTAF Damier, le dimensionnement des réseaux
d’assainissement d’agglomération, Harmattan paris 2014.

II. NOTES DE COURS

 JR. PHAMBU NGEMBO ; cours d’assainissement, inédit 3ème BTP,


IBTP/MATADI, 2015 – 2016 ;
 LUSUKAMA MANZOENO ; cours de fondation, inédit 2ème BTP,
IBTP/MATADI, 2011 – 2012 ;
 NSIMBA ZULU ; cours d’hydrologie, inédit 2ème BTP, IBTP/MATADI,
2014 – 2015 ;
46

 ANTOINE NZEZA. cours de béton armé, inédit 2ème


BTP/IBTP/MATADI, 2014 – 2015 ;
 JR. PHAMBU NGEMBO ; cours de fondation, inédit 2ème
BTP/IBTP/MATADI, 2014 – 2015.

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