MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU REPUBLIQUE DU CONGO

TERRITOIRE, Unité-Travail-Progrès
DES INFRASTRUCTURES ET DE L’ENTRETIEN
ROUTIER
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CABINET
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ALLOCUTION DE MONSIEUR LE MINISTRE D’ETAT,

MINISTRE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, DES
INFRASTRUCTURES ET DE L’ENTRETIEN ROUTIER
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AU LANCEMENT DES TRAVAUX DE REHABILITATION,
D’ELARGISSEMENT ET DE RENFORCEMENT DE LA ROUTE
NATIONALE N°4 (ANCIENNE RN5) ET D’AMENAGEMENT
ET DE BITUMAGE DE 20 KM DE VOIRIES URBAINES A
POINTE/NOIRE

Pointe-Noire, le 28 février 2024

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• Excellence Monsieur le Président de la

République, Chef de l’Etat ;

• Très distinguée, Madame la Première Dame;

• Monsieur le Premier Ministre, Chef du

gouvernement ;

• Mesdames et Messieurs les membres du

gouvernement, chers collègues ;

• Monsieur le Ministre d’Etat, Directeur de

cabinet du Chef de l’Etat ;

• Excellences, Mesdames et Messieurs des

corps diplomatiques et consulaires

• Monsieur le Préfet du département du

Kouilou ;

• Madame la Présidente du conseil

départemental et municipal de Pointe-Noire ;

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• Monsieur le Président du Conseil

départemental du Kouilou ;

• Monsieur le Délégué Général aux grands

travaux ;

• Mesdames et messieurs les responsables des

entreprises intervenant dans les chantiers

concernés et les Ingénieurs conseil ;

• Distingués invités,

• Mesdames et Messieurs,

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Le Temps ne ment jamais,…
Il est bon de faire confiance au temps en tant
que baromètre de l’existence. Oui, le temps
laisse toujours une saveur physique et l’avenir
nous en révèle les secrets. C’est souvent
l’angoisse du temps qui passe, qui invente
l’illusion du retard et qui nous fait tant percevoir
les désagréments comme aléas de la vie. Oui,
cette appréhension est légitimement humaine
puisque tout Être humain aspire au bonheur, au
bien-être.
Lorsque ce bonheur et ce bien-être sont
absorbés par la déchéance du temps, alors les
inquiétudes des uns et des autres montent
crescendo.
Ainsi, se comprendraient, Mesdames et
Messieurs, les questionnements des populations
de Pointe-Noire, 15 mois après le Go activant le
centenaire de la ville océane.

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Mesdames et Messieurs,
En réalité, ce temps de latence a été mis à
contribution tout d’abord, pour la mise en œuvre
des études liées à l’urbanisme, l’assainissement,
et l’environnement dignes des villes côtières.
Ensuite, le temps de s’approprier tous les
dossiers technique concernant la réalisation des
travaux d’aménagement, d’assainissement et
d’exécution. Bref, le temps des études de
faisabilité, c’est-à-dire le travail intellectuel et
scientifique, partie invisible, pour créer les
soubassement d’une ville résiliente.
Le temps ne ment jamais…
Il nous a fallu ce temps pour consulter
Ingénieurs, Architectes, Environnementalistes,
Paysagistes, Botanistes, autres Techniciens et
Sachants, pour apporter une solution durable à
la ville.
C’est tout le sens de l’ingénierie menée par les
différents bureaux d’études :

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 • le Bureau de Contrôle du Bâtiment et
Travaux Publics (BCBTP) financée par l’Etat
congolais, pour les Voiries urbaines ;
• le Groupement Artelia et Comète, financée
par l’Agence Française de développement
(AFD), pour les bassins d’assainissement et
le drainage.

Car, en tant que ville côtière, Pointe-Noire,

concentration humaine avérée, est vulnérable
aux risques d’origine anthropiques, aux
phénomènes érosifs, aux effets liés à
l’augmentation du niveau de la mer, aux
inondations et à d’autres phénomènes connexes.
Or, la prise en main de tels phénomènes
nécessite une gestion intégrée et durable afin
d’éviter des cycles incantatoires et hasardeux
à notre capitale économique.

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Comme nous le savons tous, notre ville océane,
vaste d’environ 2.200 km2, une population de 1
million 400 habitants, soit 1.013 habitants au
Km2, sur une altitude de 14m du niveau moyen
de la mer, nécessite des ouvrages de qualité.
Cette ville de Pointe-Noire, Mesdames et
Messieurs, nous la voulons moderne. Une
modernité qui passe forcément par l’attractivité
qui met en avant la cohésion urbaine et
civilisationnelle. Une ville portuaire où le centre
et la périphérie s’interconnectent, par des
ouvrages de circulation aérés, fluides et
convergents, favorisant ainsi la mobilité.
De ce point de vue, Pointe-Noire deviendra le
maillon principal d’une couronne qui drainera des
villes périphériques, à développer à l’instar de
Hinda, Makola, Malélé, Diosso, Loango, j’en
passe.

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C’est justement dans cette configuration qu’il
faille voir Pointe-Noire de demain, Pointe-Noire
en plus grand, le Grand Pointe-Noire qui rivalise
avec les autres villes côtières.
• Mesdames et Messieurs,
Les voiries urbaines sont à la ville ce que les
veines sont au corps humain. Elles sont de nos
jours vues comme les leviers de développement
conduisant à la socialisation des êtres humains
et au progrès partagé dont ils aspirent, dans un
monde tourné vers la modernité, lorsqu’on sait
qu’elles sont des espaces de rencontres, de
déploiement d’activités et des miroirs de vitalité
et de rayonnement de la ville.
C’est ainsi que dans la cohésion apportée entre
le flux et la forme urbaine, la conception des
voiries issues des études, converge vers une
dimension exclusivement réticulaire.

• Distingués invités,
• Mesdames et Messieurs
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En conformité avec le Plan Local d’Urbanisme de
la Ville de Pointe-Noire dans son diagnostic, axe
n°3, un premier chapelet d’axes routiers a été
retenu pour faire l’objet des travaux sur
financement propre de l’Etat.
Il s’agit de :
• L’avenue BITELIKA NDOMBI

L’entreprise BUTC, adjudicataire du marché,

s’emploie à lancer les travaux sur le tronçon qui
part du Rond-Point Club Hippique au Croisement
avec le Boulevard Charles de GAULLE sur une
longueur de 1,300 KM.
Cette voirie bénéficiera des travaux
d’aménagement et de bitumage aux mêmes
caractéristiques géométriques et structurelles
que le premier tronçon.

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 • L’Avenue Denis SASSOU NGUESSO :

Ayant fait l’objet des travaux dans le cadre du

projet DURQUAP depuis l’avenue de
l’Indépendance jusqu’au quartier
MBOUKOU, l’Avenue Denis SASSOU NGUESSO
sera aménagée et prolongée sur un linéaire de
2,382 KM de chaussée en pavés autobloquants
avec les mêmes caractéristiques que le tronçon
précédant, offrant ainsi une chaussée de 15 m
avec terre-plein central, jusqu’au Rond-Point
KASSAI.

• L’Avenue Jean Pierre TCHYSTERE

TCHICAYA

Cette voirie prend son origine au PK0,00 de la

Route Nationale N°1 dit Rond-Point TCHYSTERE
et dessert l’Hôpital Général de NGOYO pour se
raccorder à la Route Pointe-Noire /Tchiamba-
Nzassi.

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Longue de 9,376 KM, elle bénéficiera d’une
chaussée circulable variable entre 12m et 15m
de large avec un système d’assainissement
cohérent et conséquent. Elle s’avère très
contraignante du point de vue géologique,
hydrologique et topographique de par son tracé
miné d’érosions majeures, des zones
marécageuses, et un point conflictuel de
traversée du chemin de fer, qui alourdissent à
coup sûr, son coût d’aménagement.

• L’avenue de la Liberté :

Cette voirie prend naissance à son raccordement

avec l’Avenue TCHYSTERE et prends fin au
rond-point de la Liberté au quartier TIETIE, sur
une longueur de 2,000 KM.

Elle bénéficiera des travaux d’aménagement et

pavage sur toute sa longueur avec une chaussée
circulable de 14m de large.

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 • Tronçon Rond-Point Hôpital de Loandjili-
PK0/ RN1 dit Rond-Point TCHYSTERE,

Cette section de l’ancienne Route Nationale N°I

subira des travaux de rénovation et
renforcement de la chaussée sur sa longueur
offerte de 4,250 KM, avec une bande circulable
variable de 12 à 15m, capable de faire transiter
tout le trafic lourd de la RN1 en direction et en
provenance du Port et de la Zone économique
spéciale de Pointe-Noire.
Elle bénéficiera des caractéristiques
structurelles d’une chaussée lourde capable de
supporter un trafic de type T4.
• L’avenue Antoinette SASSOU NGUESSO

Voirie partiellement aménagée et stoppée par

une érosion majeure qui en constitue l’unique
point noir.

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Elle subira aussi un traitement conséquent avec
la poursuite d’aménagement par pavage sur une
longueur de 1,000 KM, aux mêmes
caractéristiques géométriques que le tronçon
exploité.
• La Route Nationale N°4 ; ANCIENNE RN5

Le développement de la Zone Economique

Spéciale de Pointe-Noire requiert au plus haut
point, la rénovation de cette Nationale sur son
tronçon qui prend naissance à la Station X-OIL
de SONGOLO jusqu’à la station TOTAL de
LEMBA sur une longueur d’environ 10,000 KM.

Au regard de l’importance du trafic sur ce

tronçon, il est préconisé une route de 2X2 voies
de 3,50m pour une chaussée large de 15m,
dimensionnée pour supporter les charges
lourdes et agressives.
Aussi, sur financement de Agence Française de
Développement, il sera assuré le traitement des
zones insalubres et des zones à risque
d’inondation, notamment :
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 • le bassin de Tchikobo ;
• le bassin de Losange ;
• le drainage des eaux pluviales au centre-ville.
Tous ces projets seront menés dans un concept
participatif, avec un renforcement de capacités,
une haute intensité de main d’œuvre, une
cohésion d’expertises, comme il en a été le cas
pour le Projet de développement urbain et de
restructuration des quartiers précaires,
DurQuaP.
Pour mémoire, ce projet pilote de proximité a
effectivement connu une réelle mixture entre
les populations riveraines organisées au sein des
Comités de gestion et de développement, une
organisation communautaire intégrée au projet
depuis sa conception jusqu’à l’inauguration.
L’objectif de prise en main du projet par les
populations riveraines a été bien atteint, comme
chacun le voit dans les quartiers de Mboukou et
à Tchiniambi. Le même concept va se poursuivre
ici.
14
Ce système participatif et de renforcement de
capacité dans les communautés avec implication
de tous, mérite d’être dupliqué. Et c’est
l’objectif.
C’est pourquoi le rapport Ville-Assainissement -
Populations mérite d’être réinterprété, dans un
contexte où la question sur la fiabilité et
viabilité des infrastructures devient le nouveau
fer de lance des politiques territoriales avec la
requalification des réseaux viaires.

• Mesdames et Messieurs,
Face aux nouvelles exigences des politiques
urbaines contemporaines, la requalification des
voies structurantes dans cette ville s’impose,
tout comme la mobilité des pontennegrins
agglomérés.

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Justement, Mesdames et Messieurs, l’explosion
démographique de la ville océane qui
s’accompagne d’un double phénomène de
densification des anciens quartiers, d’explosion
urbaine du bâti dans les zones périphériques,
appelle une cohérence des facteurs, une
socialisation des acteurs et une convergence
communautaire et ainsi, viser la résilience
urbaine.

• Monsieur le Président de la République ;

Ces multiples initiatives en faveur des villes

métropolitaines, notamment Brazzaville et
Pointe-Noire, ainsi que l’exportation de ces
politiques vers les autres villes, réaffirment,
votre volonté inébranlable d’arrimer nos
capitales politique et économique aux Objectifs
du Développement Durable (ODD) qui stimulent
la construction des villes durables,
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vertes et résilientes, pour une croissance
inclusive et un développement urbain
irréversible.

• Excellence Monsieur le Président de la

République,
La cérémonie de lancement des travaux de la
RN4 nous donne l’opportunité de nous
remémorer vos orientations sur la nécessité de
matérialiser cette volonté par la création des
villes nouvelles, vertes, intelligentes et
résilientes, à quelques encablures des grandes
villes existantes.
Il va s’en dire que la vitalité de ces ‘’Villes smart
cities’’, dépendra des infrastructures de
transports qui devront fluidifier leurs liens avec
la métropole. Pour le cas d’espèce la RN4 sera un
trait essentiel entre Pointe-Noire, la Zone
économique spéciale et la ville naissante de
Loango, pour la première étape.

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La seconde quant à elle, par une voie bitumée,
partira de Loango pour relier la frontière avec
le Gabon, traversant la réserve de Conkouati,
boostant ainsi l’écotourisme, pilier n°4 du Plan
National de Développement.
Dans le processus d’édification méthodique de
ces projets à redondance avérée, il tient à
l’ensemble des acteurs impliqués et aux
populations riveraines, à faire montre de bon
sens, afin d’éviter d’entraver la bonne marche
de ces chantiers.
• Mesdames et Messieurs,
Comme le temps ne ment jamais, il structure et
cristallise les faits et par conséquent l’histoire.
Il s’agit de l’histoire de nos villes, celle de
Pointe-Noire qui rythme la vision d’un homme ,
vous, Monsieur le Président de la République.

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Vous voici justement, en train de parfaire
l’histoire de Pointe-Noire, en lui donnant toutes
les parures pour sa prospérité, en l’arborant de
sa résilience, dans le dessein de l’inscrire au
fronton des villes côtières continentales les plus
dynamiques.
Cette démarche proactive donne à comprendre,
Monsieur le Président, qu’il existe un lien étroit
entre le Rassembleur que Vous êtes, le
Dépositaire de paix et nos espaces
communautaires, considérés comme des havres
de paix.
Enfin, Monsieur le Président, je puis vous
rassurer qu’au regard de leurs aspirations qui
rencontrent votre sagesse et comme le dit la
sagesse, « les villes résilientes sont comme
des rivières : elles savent contourner les
obstacles, s’adapter aux changements, et
continuer de couler, plus fortes vers
l’avenir », confortant ainsi notre marche
irréversible vers le développement.
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Mesdames et Messieurs, Je vous remercie de
votre aimable attention !

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