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République du Tchad

Unité-Travail-Progrès
Ministère des infrastructures et du désenclavement

Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP)

Master I Génie Civil

Matière : Voiries et Réseaux divers

EXPOSE

THEME :

FAITES UN DIAGNOSTIC
(CONSTATS, ANALYSES,
REMEDES) DE LA
MAINTENANCE DES VOIRIES
URBAINES DANS LA VILLE DE
NDJAMENA.

Présenté par :
Sous la direction de :
ABDERAHIM HASSANE DJIBRINE
Dr SAZOULANG DOUH
ATTAHIR SENOUSSI OUMAR
BADJAM CHRISTOPHE
BARKA KALI ROMAIN
BIANPAMBE IGNASSOU
DAMASLO BARACK
DAOUD ADOUM HISSEIN HASSAN
DJASRANGUE MONTOINGAR
Année universitaire 2020-2021
SOMMAIRE

INTRODUCTION
I. CONSTATS
II. ANALYSES
III. SUGGESTIONS DES SOLUTIONS
1. A la direction de la voirie et la police
2. Aux usagers
CONCLUSION
INTRODUCTION

Située à 12.8° de la latitude Nord et 15.2° de la longitude Est (Source : Wikipédia), N’Djamena
la capitale tchadienne s’étend sur une superficie de 395 km2 et compte environ 1092066 habitants
(source : le recensement de la population de 2012). Les habitants de la ville sont desservis par
des voies de nature diverse (primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire) qui sont constituées par
des routes bitumées et des routes en terre. Depuis quelques décennies, certains axes ne répondent
plus aux attentes de la population pour des raisons variées et multiples.

Notre travail consistera à diagnostiquer (constats et analyses) ces voiries et faire des suggestions
afin qu’elles répondent à l’attente des habitants qui est la libre circulation ou la fluidité des
camions de transport, des véhicules et des piétons.

I. CONSTATS

Les voiries urbaines constituent l’un des facteurs fondamentaux pour le développement sociaux
économiques de la ville. Les travaux de voirie consistent à réaliser des voies de circulation et des
aires de stationnement tels que les routes, les chemins, les trottoirs, les voies piétonnes, les
parkings ou le stationnement à proximité de la construction.

On rencontre sur les voiries de la ville de N’Djamena :

• Les voies renferment des points de stationnement, des trottoirs séparés des chaussées par
des bordures ainsi que des marques des points à l’exemple de la première voie de
contournement;
• Sur certaines routes, les chaussées sont séparées par des terre-pleins à l’exemple de
AVENUE JACQUES NADJINGAR ;
• Les voiries routières sont raccordées par des cercle, intersectées par des carrefours, des
ronds-points et des croissements ;
• Les occupations de la route par les petits commerces et par certains commerçants
détenteurs des boutiques, les occupations de la chaussée pendant les cérémonies
(funérailles, les mariages....), les stationnements des voitures sur la chaussée, absence de
trottoirs sur certaines voies qui engendrent des embouteillages fréquentes aux heures de
pointe ;
• La présence des nids de poule, des fissures , des épaufrures , de dégradation des talus,
l’absence et destruction des panneaux de signalisation et de lampadaires publics sur les
voies qui ont pour conséquence des accidents de circulation ;
• L’engloutissement de la chaussée par l’eau pendant la saison pluvieuse, l’ensablement de
la route et le dépôt de déchet de caniveaux sur la chaussée ;

II. ANALYSES

De ces constats, on dégage de nombreuses analyses à savoir :

a) Les embouteillages pendant les heures de pointe:


➢ à l’insuffisance des routes sous-jacentes pouvant accueillir le trafic ;
➢ à l’inexistence des pistes cyclables ;
➢ au manque de point de stationnement et de trottoirs ;
➢ au mauvaise manœuvre des usagers ;
➢ à l’entrée des gros porteurs dans la ville pendant les heures de pointes et aussi à l’usage
des engins amortis en ville

b) Les occupations de la chaussée pendant les heures de prière, les funérailles, les
mariages:
➢ au manque d’espace culturel religieux (sorti des flambeaux, guides, scouts, …)
➢ à l’absence des espaces culturels (espace vert, salle de spectacle, salle de cinéma,…)

c) Les occupations de la route par les petits commerces et par certains


commerçants détenteurs des boutiques:
➢ à l’incivisme des commerçants et sur tout à l’insuffisance et à la mauvaise répartition des
espaces commerçables au sein des marchés ;
➢ à la culture tchadienne (culturellement parlant le Tchadien aime acheter au bord de la
route et c’est aussi pour quoi le Tchadien construit le chez lui en laissant des boutiques
tournées au bord de la grande voies ; et c’est aussi pourquoi le tchadien construit une belle
maison avec tout le confort qu’on peut avoir mais le soir il est au bord de la route avec sa
chaise) ;
➢ à l’incapacité des communes à veiller au respect des règles
d) Les stationnements des voitures sur la chaussée :
➢ à l’inexistence et à l’insuffisance des points de stationnement (parking)
➢ à l’incivisme de certains conducteurs

e) La présence des nids de poule, fissures, dégradation des talus :


➢ Au manque d’entretien de la chaussée

f) L’absence et la destruction des panneaux de signalisation et de poteau


d’éclairage public sur les voies :
➢ Au non-respect des clauses qui engagent les entreprises chargées de réaliser les routes
vis-à-vis du promoteur qui est l’Etat
➢ Au manque de suivi de ces ouvrages (routes) par les communes

g) L’engloutissement de la chaussée par l’eau pendant la saison pluvieuse :


➢ Au mauvais dimensionnement des ouvrages d’assainissement
➢ Et au manque d’entretien de ces ouvrages

h) L’ensablement de la route et le dépôt de déchet de caniveaux sur la chaussée :


➢ A l’incivisme de la population qui fait le travail de la commune
➢ Et l’incapacité de la commune à curer les ouvrages d’assainissement

III. SUGGESTIONS DES SOLUTIONS

Pour garantir la fluidité, la sécurité et le confort sur les voiries de la ville de N’Djamena, l’Etat et
les usagers doivent adopter des nouvelles stratégies, de comportement ou des actions ci-après :

1- A LA DIRECTION DE LA VOIRIE ET DE LA POLICE


• Respecter les normes techniques de construction routière ;
• Placer au niveau des différents carrefours et ronds-points des agents de régulation
routière ;
• Respecter les textes de la république (amendement des personne ayant stationné
anarchiquement sur les voies et les commerçants) ;
• Vigilance accrue sur le respect des règles de sécurité ;
• Accroitre le nombre des techniciens de surface pour assurer la propriété de toutes les
voiries
• Organiser une campagne de sensibilisation
• Mettre à la disposition des techniciens des outils (matériels) de bonne qualité ;
• Entretenir les chaussées et talus ;
• Création des voiries supplémentaires, des viaducs pour limiter l’embouteillage et
accidents
• Renforcer les marquages et entretenir les panneaux de signalisations, etc. …

2- AUX USAGERS

• Limiter les vitesses des véhicules pendant les heures de pointe ;


• Respecter la vitesse de référence fixée pour les catégories de route ;
• Organiser une campagne de sensibilisation
• Bien stationner les engins ;
• Respecter les marquages, les bordures de la chaussée, etc. ….
Conclusion

Au terme de notre recherche, la voirie de la ville de N’Djamena est dans l’ensemble en


mauvais état dus au problème de mauvaise gestion et maintenance qui sont les défis que doivent
relever les usagers et le gouvernement afin de limiter les problèmes précédemment. Avec la
croissance quotidienne de la ville de N’Djamena, la création des voies supplémentaires, des
viaducs est bien indispensable.

Résoudre les problèmes de la voirie urbaine de N’Djamena revient à jeter les bases d’une
nouvelle république tchadienne.

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