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INTRODUCTION
0. PROBLEMATIQUE
priorité. Ainsi, le sujet en étude sera notre apport pour le développement de ce grande et
belle Province du Nord Ubangi.
3. Délimitation du sujet
En suivant à la lettre les exigences qui nous ont été imposé par le cahier de charge, nous
sommes bien équipés pour contribuer à l’étude et dimensionner la RN24 en vue
d’améliorer les échanges et les conditions de circulation dans la Province du Nord
Ubangi.
4. Méthodologie du travail
Pour aboutir à la réalisation de notre projet, nous avons fait appel à la méthode analytique
et la technique documentaire.
a. La technique d'interview
Elle nous permet d'obtenir les informations nécessaires pour notre travail, en posant des
questions aux différentes personnes expérimentées, et à la population locale
b. Méthode analytique
Elle consiste à utiliser les formules mathématiques et autres formules relatives aux
calculs des rayons, déclivité du projet, débit, altitudes et autres.
c. Technique documentaire
Elle nous permet de puiser les informations nécessaires pour notre étude par le biais
d’une planche topographique, un cahier des charges, des notes de cours, des ouvrages
ainsi que l’internet.
d. La méthode empirique de C.E.B.T.P
Elle nous permet à décrire cinq classes de trafic exprimées en nombres cumulés de
passage des essieux et cinq classes de portance de la plateforme afin de pré-dimensionner
les épaisseurs en centimètre de notre corps de chaussées ;
e. La méthode rationnelle
Elle nous permet de calculer rapidement les débits de ruissellement maximaux pour des
pluies uniformes tombant sur des bassins versants de faible superficie et de vérifier les
prédimensionnements.
5. Ossature du Travail
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Dans le souci d’atteindre les objectifs assignés à ce travail, nous l’avons subdivisé hormis
l’introduction et la conclusion en cinq chapitres :
Rouler en toute sécurité à bord d’un véhicule ou transporter la marchandise à bon port par
véhicule est possible grâce à la route. Ce chapitre nous donnera l’aperçu sur les routes en
générale et un bref aperçu sur le site de la route en conception.
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1. Définition
Le terme route dérive du substantif latin « via rupta » qui signifie chemin
taillé ; ainsi une route est un espace aménagé servant de voie de communication ou de
transport terrestre. Elle constitue une infrastructure appropriée pour la circulation des
piétons, des bêtes, des véhicules et des engins hormis ceux qui requièrent des voies
ferrées.
2. Synthèse historique
L'histoire de la route est sans doute attachée au développement de l'humanité et
des civilisations. En quelques lignes nous essayerons de donner une synthèse d’ensemble
de l’histoire de la route.
L’histoire de la route date de longtemps. Les sentiers façonnés par des humains
existent depuis leur sédentarisation, il y a plus de 10 000 ans. Les premières voies de
transports de l'histoire se résument à de simples sentiers, qui sont la forme la plus
primitive de route.
En effet, c'est avec la sédentarisation que s'installe la routine qui nous fait prendre
le même itinéraire de jour en jour, jusqu'à créer un sentier. La genèse de la route est due
au passage répété des hommes et des animaux empruntant le même itinéraire. C'est en
Mésopotamie que naquirent les premiers chemins, lorsque les pistes qui reliaient les plus
grandes agglomérations mésopotamiennes entre elles finirent par s'élargir pour former
des chemins. Contrairement au sentier, ce dernier permet le passage de plusieurs hommes
de front. De plus, étant relativement large et dégagé, il facilite le développement du troc,
puis du commerce.
Ceux-ci, au fil du temps, ont subi des processus évolutifs. On est passé des
sentiers aux pistes saisonnières, des pistes améliorées en route en terre suivie par des
routes revêtues et les autoroutes qui sont par conséquent des ouvrages ayant des bonnes
caractéristiques techniques et assurant la circulation d’un trafic relativement élevé.
Avec l’apparition de l’automobile en 1769 et l’invention des revêtements
hydrocarbonés du bitume et d’autres dérivées de la distillation du pétrole, la construction
des routes a pris un essor décisif jusqu’à la réalisation de routes dites modernes.
3. But et importance de la route
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La route a pour but d’assurer dans les conditions de confort et sécurité la circulation des
usagers et leurs biens tout au long de son exploitation.
La route est d’une grande importance car elle permet le déplacement des personnes et
des marchandises aussi bien en zones rurales qu'en zones urbaines. Ce qui fait d’elle une
voie de communication la plus accessible et la plus sollicitée. En fait, elle est le cerveau
du développement socio-économique de tout pays.
4. Classification des routes
Les routes sont classées selon trois critères importants à savoir :
a. Le critère technique
Il permet de distinguer les autoroutes, les voies express et les voies dites
classiques.
b. Le critère juridico-administratif
On considère pour l’ensemble du réseau routier congolais, les routes
nationales et régionales gérées par l’Office des Routes (OR) ; les voiries
urbaines administrées par l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et les
routes de desserte agricole dépendant de l’Office des Voies de Desserte
Agricole (DVDA).
c. Le critère fonctionnel
Ce critère, permet en ce qui concerne la voirie par exemple, de faire
intervenir deux fonctions principales, à savoir, la circulation et la
desserte.
5. Types de routes
Selon la nature et la qualité des matériaux mis en œuvre dans la composition d’une
structure routière, il sied de distinguer les routes revêtues et non revêtues.
a. Routes revêtues
Sont des routes dont la structure de la chaussée est conçue de manière à recevoir un
trafic important. Construites en matériaux durables, elles se distinguent en :
Chaussée souple : elle est dite ‘’ souple’’ suite à sa flexibilité et sa plasticité lors
du passage d’un véhicule. La couche de roulement est constituée d’un liant
hydrocarboné, permettant l’adhésion entre les matériaux ;
Chaussée rigide : dont la couche de roulement est faite du béton de ciment ;
Chaussée pavée : sa couche de roulement est constituée de pavée.
Chaussée composite : constituée des pavées ou béton et une couche de roulement
en béton bitumineux.
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Ce sont des routes conçues pour recevoir un faible trafic. A quelque nuance près la
plupart des ingénieurs s’accordent pour distinguer trois niveaux principaux dans
l’évolution de la voie en terre :
Piste saisonnière : C’est une voie dont la largeur permet le passage d’un
véhicule et son tracé dépend de la topographie du terrain, avec une vitesse moyenne de 25
à 50 km/h pouvant recevoir un trafic de 25 véhicules par jour ;
Piste améliorée : Celle-ci s’adapte à toutes les saisons car sur le plan
technique, une attention est accordée au tracé, à l’assainissement et à la construction des
ouvrages d’art plus solides et capables de résister aux crues. L’attention sera également
accordée à la mise en œuvre d’une couche d’amélioration en vue de corriger certains
points faibles. Avec un trafic généralement de 50 véhicules par jour et la vitesse moyenne
va dans l’ordre de 50 à 60 km/h ;
Route en terre : Il est d’usage d’appeler une route en terre, une route qui
n’est pas revêtue, c’est une route dont la structure est caractérisée par un sol support
surmonté d’une couche supérieure dite couche de roulement en matériaux sélectionnés,
l’accession au niveau de la route en terre a pour but de rendre la circulation plus rapide et
plus sure, il faut donc que des véhicules circulant à 60 ou 100 km/h puissent se voir à
temps, se croiser ou se dépasser sans risque.
6. Nomenclature routière1
1
M.DURIEZ & J. ARAMBIDE, Nouveau traité de matériaux de construction, Tome 3, Dunod, Paris, 1962
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7m 7m
Pour l’intérêt de l’étude de notre projet, nous avons été amenés à la prise en
compte de la nomenclature routière ainsi qu’à l’utilisation d’un certain nombre des
termes techniques, cela dans le souci de mieux pouvoir expliquer le contenu de ce cas
d’espèce, dont nous avions orienté notre attention sur les éléments constitutifs de la route
comme l’indique ci haut la figure 1.
Une chaussée souple est celle dans laquelle l'ensemble des couches qui la constituent sont
traitées aux liants hydrocarbonés. La couche de fondation et/ou la couche de base peut
être constituent de grave non traitée.
Et chaque couche a son rôle de fonctionnement sur la chaussée.
La couche de roulement
C'est une couche constituée des matériaux bitumineux ou de béton en ciment, elle est en
contact direct avec les roues des véhicules, et la sécurité dépend de sa mise en œuvre.
Elle est la couche la plus sollicitée qui doit résister à la fois aux intempéries et à l'usure
produite par le frottement des pneumatiques.
D'où elle doit résister aux efforts horizontaux tangentiels tout en assurant la transmission
des charges verticales vers couches inférieures.
La couche de liaison
C’est une couche qui est éventuellement mise en œuvre pour offrir une adhérence ou un
accrochage entre la couche de base et celle de roulement.
La couche de base
Sa construction doit faire l'objet d'une attention spéciale, elle est mise en œuvre sur la
couche de fondation et elle est destinée à réduire les contraintes transmises au terrain
naturel. Ses performances lui permettent de résister aux contraintes engendrées par le
trafic.
La couche de fondation
Celle-ci est érigée directement sur le terrain naturel pour un rôle bien précis.
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La couche de forme
C'est une couche plus ou moins complexe, placée sur l'arase des terrassements permettant
d'avoir une plate-forme support de chaussée homogène et performante, elle peut être
constituée d'une seule couche des matériaux ou des couches successives répondant à des
conditions distinctes, pouvant inclure un film géotextile et pouvant se terminer par un
enduit gravillonné ou un film de protection.
7.2. Chaussée rigide
Une chaussée rigide est celle constituée d'un revêtement en béton de ciment pervibré ou
fluide.
7.3. Autres types des chassées En dehors de deux types précités des chaussées
tels que :
Les chaussées semi-rigides
Les chaussées inverses
Les chaussées en terre
etc....
Elle est constituée d'une couche de fondation traitée ciment, d'une couche de base en
grave concassé et d'un revêtement bitumineux.
C'est une chaussée sans enduit pour des raisons économiques dont le trafic moyen
journalier est d'au plus 120 à 160 véhicules. Elle est aussi appelée route en pierre ou
graveleuse.
Dans ce type de chaussée, la surface de base joue au même le rôle de la couche de
roulement.
8. COMPORTEMENT D'UNE CHAUSSEE SOUPLE2
Bien construite ou pas, une route finit par se détruire. La durée de vie d'une telle route
varie entre 10 et 15 ans ; on distingue 3 étapes dans le comportement d'une chaussée
souple :
1ere étape : étape de consolidation (3 à 6 mois)
Bien qu'elle soit très bien construite, dimensionnée ou mise en œuvre, elle présente
toujours des vides. La compacité maximum n'est atteinte qu'avec le trafic jusqu'atteindre
un équilibre. Cette étape complète la consolidation et le compactage de la chaussée par
engins.
2ème étape : étape de comportement élastique
Le trafic et les intempéries (surtout l'eau) agissent respectivement sur les chaussées et la
fatigue. A ce stade, on observe déjà des dégradations de surface.
3ème étape : étape de fatigue ou de comportement plastique
Les matériaux sont fatigués suite à l'action agressive de trafic et des intempéries (eau).
C'est à ce stade qu'il faut renforcer la chaussée c’est-à-dire augmenté la capacité que peut
offrir la chaussée.
5
http// :wikipedia.org/nord ubangi
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C. Climat et saison
Territoire Mobayi-mbongo possède un climat de savane et les précipitations sont
beaucoup plus importantes. Sur l’année la température moyenne dans le Territoire
Mobayi-mbongo est de 29°c et les précipitations sont en moyenne 831.3mm font du mois
de janvier le mois le plus sec. En septembre, les précipitations sont de plus importantes
de l’année avec une moyenne de 124.8mm.
D. Végétation
A. Coordonnées géographiques
6
http// :wikipedia.org/nord ubangi
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C. Climat et saison
Le territoire de Yakoma possède un climat de savane et les précipitations sont beaucoup
plus importantes. Sur l’année la température moyenne dans le Territoire Mobayi-mbongo
est de 25.8°c et les précipitations sont en moyenne 828.5mm font du mois de janvier le
mois le plus sec. En septembre, les précipitations sont de plus importantes de l’année
avec une moyenne de 1273.9mm et la température moyenne est de 25.3°C
D. Végétation
La brousse herbeuse demeure la végétation dominante du territoire de Yakoma Les
forets longent les cours d’eau. Le sol du territoire de Yakoma est argileux.
E. Economie
Sur le plan économique, le territoire de Yakoma dans la Province du Nord
Ubangi est l’un de territoires les plus actifs de la province. Dont le commerce est le
principal atout pour la population.
Du reste, le territoire de Yakoma est avant tout un territoire à vocation agricole et
ses frontières avec la République Centrafricaine. Il excelle ses voisins immédiats dans les
commerces cette activité qui occupe 80% de la population.
Il se distingue des autres territoires voisines par la richesse de son sous-sol qui reste
dominer par l’or dans certains secteurs
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D'une manière générale, dans la route, les sols sont rarement de ces types homogènes
citée ci haut mais ils sont plus souvent constitués de mélanges hétérogènes tels que :
7
Cours des routes (Matériaux de routes), 2012-2013, GT, INBTP, Gp 13,14, Prof. Evariste PHANZU
8
Cours des routes (Matériaux de routes), 2012-2013, GT, INBTP, Gp 13,14, Prof. Evariste PHANZU.
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Le sol latéritique : les latérites se présentent sous plusieurs formes qui montrent
l'état dans lequel elles sont trouvées dans la nature, il s'agit de :
Sables latéritiques :
Argiles latéritiques ;
Limons latéritiques.
Le sol graveleux naturel : ce matériau contient une importante pro position de gravier :
Dimension maximale des agrégats 25 mm ;
La méthode CBR
Cette méthode avait été utilisée en 1969 pour le compte du fond d'aide et de coopération
français, une étude générale sur le comportement et le renforcement de 700 km de
chaussées bitumées d'Afrique tropicale et de Madagascar.
Les principes de base de cette méthode sont les suivants :
Pour le cas des chaussées souples qui ne comporte aucune couche tant soit peu
rigidifiée, la méthode n'admet que l'indice portant de la plate-forme d'une part et le
nombre de trafic d'autre part, déterminent l'épaisseur totale de la chaussée ;
Pour le cas des chaussées comportant une ou plusieurs couches susceptibles par
leur raideur, d'une rupture en traction, ce dimensionnement qui vise uniquement à
éviter le poinçonnement de la plate-forme doit être complété par une analyse
théorique dont l'objet est de vérifier si les contraintes effectives de traction
développées à la base des couches rigidifiées sont compatibles avec les
performances probables de ces matériaux.
9
30 Guide pratique de dimensionnement des chaussées souples dans les pays tropicaux, Centre expérimental
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Pour ce faire, il y a une série de directives techniques relatives au choix pour la mise
en œuvre des matériaux qui sont proposés en vue de réduire les risques de rupture de
nature particulière assez rencontrée.
Parmi ces techniques nous citons :
Une dureté satisfaisante des agrégats destinés à former les couches de base ou de
surface, visant à diminuer l'importance de phénomènes d'octroi ou de fatigue sous
l'effet de trafic ;
Un trafic lourd ;
Un trafic léger
10
Guide pratique de dimensionnement des chaussées souples dans les pays tropicaux, Centre expérimental de
recherche d’étude en BTP, France
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C. Le trafic
11
Cours de construction des routes, BTP5, Prof. MUZYUMBA, 2015-2016(INBTP).
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Cette couche de forme sera constituée suivant le terrain naturel décapé, ou encore
d'une couche inférieure ou égale à 30 cm placée en partie supérieure de remblai ainsi que
souvent dans la pratique, on rencontre des remontées capillaires ou une couche d'argile
qui ne contribue pas à la réalisation de cette opération. Une fois rencontrée ce cas, on se
remédie en faisant les purges.
D. Les purges
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La mise en œuvre des matériaux de remblai sera effectuée par couches successives
reparties sur toute la largeur de la purge, afin de garantir une bonne sécurité de
circulation. La fréquence de contrôle de compacité ne pourra être inférieure à un essai
tous les 100 mètres d'accotement, un essai tous les 25 mètres pour les remblais sous
chaussée et un essai par purge. Dans le cas des moellons, ils devront répondre aux
conditions suivantes :
Epaisseur ou dimension minimale : 0,20 m ;
La couche de fondation
12
Cours des routes (matériaux routiers), 2012-2013, INBTP, Pg 13,14, Prof. Evariste PHANZU
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Elle devra également être munie d'un dispositif permettant de régler, lorsqu'elle est
en marche, la largeur de l'épandage afin de s'adapter à la largeur à imprégner. Elle sera
vérifiée préalablement pendant les travaux et selon la nécessité. Il arrive de fois de sabler
l'imprégnation dans certains points de passages obligés ou la mise en place de déviations
s'avérait très difficile ou l'interruption de circulation incompatible avec les besoins des
usagers.
13
Cours des routes (matériaux routiers), 2012-2013, INBTP, Pg 13,14, Prof. Evariste PHANZU
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Dans la pratique, l'enrobé qui est déchargé dans la trémie à l'avant du finisseur est
immédiatement répandu, puis régler à l'épaisseur fixée. Avec l'avancement de la machine,
le matériau est nivelé afin d'obtenir une couche uniforme (bon uni).
Enfin, on peut dire que le pré compactage est assuré par une poutre vibrante.
Ainsi, le fluage et les déformations que produirait le compacteur proprement dit sont
évités. Donc il faut compléter ce travail par un pourcentage efficace réalisé par un engin
approprié qui est compacteur et celui-ci est placé derrière le finisseur au moment où le
matériau garde encore sa température recommandée pour la mise en œuvre.
Sur le chantier, les compacteurs sont disposés de la manière suivante :
Un compacteur à pneus à basse pression de gonflage en premier lieu ;
1. Généralités
Le dimensionnement d’une structure de chaussée routière consiste à déterminer la
nature et les épaisseurs de couches qui la constituent afin qu’elle puisse résister aux
diverses agressions auxquelles elle sera soumise tout au long de sa vie.
La structure d’une chaussée routière doit résister aux diverses sollicitations,
notamment celles dues au trafic et elle doit assurer la diffusion des efforts induits par ce
même trafic dans le sol de fondation. L’application d’une charge roulante induit ainsi une
déformation en flexion des couches de la structure. Cette flexion entraine des
sollicitations en compression au droit de la charge et de sollicitation en traction a la base
des couches d’enrobés. Le trafic pris en compte est celui du poids lourd, c’est-à-dire des
véhicules dont le poids total est inferieur a 3tonnes.
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2. Déformation de la chausse14
De la portance du sol
3. Choix de la Méthode
La RDC se situe dans une zone tropicale, pour le dimensionnement de ses chaussées, la
méthode la plus adéquate est la méthode CEBTP. Il s’agit d’une méthode permettant de
vérifier les structures dont la conception et les calculs ont été préalablement établis de
sorte que les matériaux choisis soient ce qui résultent des disponibilités locales d’une part
14
Htt//piarc.org c42-ali06 867.PANZU-E, cours de dimensionnement de route, inedit2020.
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4. Paramètres de dimensionnement
4.1. Le Sol
Interaction avec le sol
Les éléments les plus influents pour la conception de la chaussée sont :
Déformabilité caractérisée par le module d’élasticité E ;
La résistance mécanique caractérisée par la résistance à la traction R’.
Dans le cas de revêtement souple composés de diverses épaisseurs d’enrobés, ne
présentant pas de résistance à la flexion du fait de leur faible cohésion interne, les
contraintes se distribuent de manière plus homogène.
Dans le cas des revêtements rigides, le béton, faiblement déformable comparaison avec le
sol, les dégâts proviennent généralement d’une compressibilité excessive et irrégulière
des couches de fondation engendrant des efforts de traction trop élevés dans le
revêtement.
Toutefois, comme les couches supérieures sont plus résistances et moins déformables que
celles inférieurs, la surface peut également se voir altérée :
Par rupture d’équilibre interne, quand les contraintes dépassent les limites de la courbe
intrinsèque ;
Ou par déformation, sans rupture, des couches inférieures plus souples d’où danger de
fissuration des couches supérieures plus rigides.
Les matériaux idéaux pour la construction de chaussées devraient donc avoir un module
d’élasticité E très faible et une grande résistance à la flexion, d’où une grande résistance à
la traction R’.
P a g e | 33
Nous retiendrons pour cette route une durée de vie de 15 ans avant que ses
caractéristiques progressivement altérées ne nécessitent son renforcement et cela, vu les
politiques d’entretien et de réhabilitation fixées par les autorités congolaises.
Pour ce qui est des chaussées rigides, la durée de vie est de 50 ans. Suivant les conditions
climatiques et d’agressivité que peut subir cette chaussée durant toute cette durée de vie,
nous réduisons cette durée en 40 ans.
4. Le trafic15
Le trafic constitue un élément essentiel du dimensionnement des chaussées. Le poids des
véhicules est transmis à la chaussée, sous forme de pressions par l’intermédiaire des
pneumatiques.
15
Http. infocient.fr/route/dimensionnement
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Le trafic est considéré comme l’un des agents destructifs de la chaussée, il est exprimé en
nombre de véhicule par jour, en nombre cumulé de poids lourd et en nombre de passage
répété d’un essieu standard de 13 T.
Notre route que nous voulons construire, fait partie de la troisième (3) classe de trafic
suivant le nombre de véhicules par jour, donc elle s’étant entre 1000 à 3000 véhicules par
jour. Nous considérons 1450 véhicules par jour déduisant 30% de véhicule poids lourds
par jour.
1450× 30
Nombre de véhicules/Jour = =435 véhicules de poids lourds / jour
100
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Avec :
Tn : Trafic moyen journalière de l’années n
n :la durée de vie d’une chaussée souple qui est de 15ans
i : Taux d’accroissement qui est égale à 7% ou 0,07(office de route)
t1 : trafic moyen journalière de la première année (véhicule poids lourd par jour)
2+ ( n−1 ) i
Calcul de Tn=365 × n ×t 1 ⦋ ⦌
2
n=15
t1=435
i=0,07
2+ (15−1 ) 0 , 07
Donc Tn=365 × 15× 435 ⦋ ⦌ = 3548621,25 PL
2
= 3,5 .106 PL
Tn= 3,5.106 poids lourds
Parlant de nombre cumulé de poids lourds, nous avons 5 classes de trafic :
Tableau N° 8 : Classe de trafic exprimer en nombre cumulé de poids lourds
Classe de trafic Nombre cumulé de poids lourds
Après le calcul ci-dessus, nous sommes tombe dans la colonne de classe T3 qui est
comprise entre 1.5. 105- 4,5.106
5. LA PORTANCE16
Dans le dimensionnement d’une structure routière, l’insuffisance de la portance du sol
d’assise impose la prise en compte de mesure constructive suivante : amélioration de la
portance en augmentant la résistance du sol au cisaillement par compactage ou par
stabilisation ; augmentation de l’épaisseur de la super structure dans le but d’obtenir une
bonne répartition des charges et une diminution des sollicitations sur le sol d’assise.
< 12%
S5 CBR<30 Matériaux insensibles à l’eau, sable et grave
propre, matériaux rocheux saint, etc.
chaussées anciennes.
STRUCTURE
R : Revêtement ENDUIT
B : Couche de base GRAVELEUX CONCASSEES
F : Couche de fondation SABLE SELECTIONNE
T1 R BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E
B 15 15 15 15 20
F 40 30 25 15 0
T2 R TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E
B 15 15 15 15 20
F 40 30 25 20 0
T3 R 5 BB 5 BB 5 BB 5 BB 5 BB
B 20 20 20 20 20
F 45 30 25 20 0
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T4 R
B
F
T5 R
B
F
Avec le couple T3S4, nous allons déterminer les épaisseurs et les matériaux qui les
constituent dans la fiche de structure précédente selon les matériaux disponibles dans
ce site :
C.R :5 cm BB
C.B :20 cm GC
C.F : 20 cm SS
P.F
P a g e | 40
CR
ha, ∈a
CB
dZC
CF
dZad
PF hb,∈b
Fig 5 : Contrainte de compression
Eb=ha×CBR=50×16=800bars.
h' =hb +0 , 9 ha
√
3 Ea
Eb
h’= 0+0,9× 45
√
3 5000
800
=¿ ¿ 74.6cm
Ea
Le rapport entre les modules d’élasticité et le module de la plateforme porte dans
Eb
l’abaque ALIZE3 interface non-glissant nous mène à déterminer la contrainte de
compression
Ea 5000
= =6 ,25 Dans l’abaque ALIZE3 nous donne comme contrainte de compression
Eb 800
δz=¿ 0.45 kg/cm2 « voir annexe »
0 , 3 ×CBR 2
δzad= Kg /cm
1+0 , 7 logN
0 , 3 ×16
δzad= 6
=¿ 0,86 Kg/cm2
1+0 , 7 log 3.5× 10
c) Conclusion
Après la vérification faite de deux différentes contraintes dont contrainte de compression
et contrainte admissible nous avons constaté que la contrainte admissible est supérieure à
la contrainte de compression (0,86 Kg/cm2 <0,45 Kg/cm2). Cela étant, les épaisseurs de la
structure proposées sont bonnes ou acceptables.
7. Construction de la chaussée souple18
La structure d’une chausse routière doit résister aux diverses sollicitations, notamment
celles dues au trafic et elle doit assurer la diffusion des effort induits par ce même trafic
dans le sol de fondation. L’application d’une charge roulante induit ainsi une déformation
en flexion des couches de la structure.
La chaussée souple, c’est une structure de chaussées dans laquelle l’ensemble des
couches qui la constituent sont respectueusement en enrobe pour la couche de roulement,
18
W.W.W.scribd.com ›doc › construction-d…
P a g e | 42
la couche de fondation et la couche de base peuvent être constituées des graves non
traitées.
7.1. Proposition de mise en place de la chaussée à structure souple
La chaussée dont le corps est réalisé avec des matériaux non liés ou traités avec un liant
hydrocarbone.
pierreux donc une jonction non solide de matériaux. La couche de fondation et la couche
de base peuvent être constituées de graves non traitée ;
La chaussée souple est constituée de trois couches à savoir : la couche de roulement, la
couche de base, la couche de fondation.
mise en œuvre de l’enrobé destiné au revêtement, une teneur en vide inférieure à 8%. On
évitera toutes fois une compacité excessive pouvant entrainer le ressuage.
Également aussi, on évitera une compacité trop faible qui serait néfaste pour la
stabilité des matériaux.
S’agissant de la teneur en liant, elle sera fonction de la surface spécifique des
granulats comme on verra plus loin dans la relation de Duriez. Les vides dans un enrobé
mis en œuvre dans un revêtement doivent effectivement subsister pour des raisons
suivantes :
La compacité va continuer à croitre sous le trafic. Lorsque dès le début la
compacité est de 100%, le bitume contenu dans l’enrobé sera chassé, et se produira un
ressuage en surface ou une surface désagrégation ;
Le phénomène d’attrition qui apparait sous l’effet du trafic, c’est-à-dire un
écrasement des gravillons qui produit des fines qui viendront combler une partie des
vides, pour un enrobé en service, l’expérience montre que s’il y a à la mise en œuvre 5%
des vides, après une année on arrive à 4%, après 2 ans à 3%, et se produira ensuite une
stabilisation à 1-2%, mais jamais ne on atteindra 0%.
La leçon à tirer de cette notion est que conserver des vides est le moyen le plus sûr
de ne pas arriver à la teneur excessive en bitume et d’échapper aussi au risque de
ressuage et de glissance. De même, on s’échappe également au risque d’une diminution
considérable de l’angle de frottement interne du matériau, donc d’un abaissement
remarquable de la stabilité.
Malgré tout, la teneur en vides lors du compactage doit être maitrisée et maintenue
faible. C’est ainsi qu’on admet, conformément aux normes techniques existantes, un
pourcentage maximum de 8% pour les enrobés denses et de 4% pour les bétons
bitumineux.
Etant donné la totalité des vides existant de l’ossature minérale, la question est de savoir
si l’on doit combler de liant ces vides.
Il est important de savoir que dans le mélange liant –granulat, le produit hydrocarboné
transmet son comportement viscoélastique.
Cette raison est suffisante pour comprendre qu’on a besoin que de la quantité strictement
nécessaire pour que les matériaux soient sous forme d’un liant, tous les grains des
granulats puissent être enrobés.
Et le dosage en liant dépendra par conséquent de la surface spécifique du mélange dont le
pourcentage des fillers est prédominant.
En tout état de cause, on insiste pour dire, qu’en dehors de la composition
granulométrique de l’agrégat, la qualité de l’enrobé peut-être directement influencée si
l’on ne tient pas compte de :
1. Nature et intensité du trafic ;
2. Epaisseur de la couche considérée ;
3. Destination de la couche (couche d’usure ou couche liaison) ;
4. Climat humide ou sec ;
5. Température extrême (température élevée)
6. ESSAIS pour vérification de stabilité et flexibilité.
Considérant les 2 qualités importantes exigées pour un enrobés, à savoir la stabilité et la
flexibilité, dans la formulation comme dans le contrôle, on est contraint de faire la
vérification en recourant aux essais classiques énoncés ci-haut à savoir l’essai Duriez
LCPC de résistance à la déformation (compression-immersion) et l’essai Marshall pour la
stabilité
Il est important de préciser qu’elle ne fera pas partie de la chaussée. De plus elle doit être
considérée comme étant la surface du terrain préparée.
Une étude est un examen profond d'une question ou encore une recherche précise
destinée à une meilleure connaissance de la situation.
Impact19
L'impact fait référence aux conséquences positives ou négatives d'une activité sur un
milieu (MBUTABUBA, cours d'environnement, TP5 2014,).
Faune
La flore est l'ensemble des espèces végétales croisant dans une région ou dans un milieu
donné.
Poussière
Une poudre très fine et très légère en suspension dans l'air et provenant de matière
diverse (terre sèche notamment) par chose ou frottement (le petit Larousse 2012).
5.2. Objectifs d'étude d'impacts environnementaux
Parmi les objectifs d'une étude d'impacts environnementaux, nous pouvons citer :
Garantir l'utilisation efficace des ressources ;
19
MBUTABUBA, cours d'environnement, TP5 2014.
P a g e | 47
Le paysage.
5.4. Evaluation
L'évaluation des impacts environnementaux de notre projet sera menée sur les critères
que voici :
La nature de l’impact ;
L'intensité de l’impact ;
L'ampleur de l’impact ;
Le projet offre certains impacts positifs sur le plan socio-économique par la création de
l'emploi pour les jeunes de la communauté en rapport avec et le développement des
activités commerciales telles que les petits restaurants de fortune.
En phase d'exploitation
Les impacts positifs de l'aménagement du site devant être utilisé pour la construction
des collecteurs sur les directions : principales et sur le plan physique seront certes
l'établissement des schémas directeurs des deux artères, ainsi que les chambres de visites,
chambres de chutes.
Au point de vue biologie, ces impacts positifs seront certes cette absence de pollution
qui va caractériser la construction dudit ouvrage et avec spécifiques. Comme
conséquence la protection des espèces spécifiques.
Les impacts positifs sur le plan de la population consistent :
L'établissement des artères des collecteurs principaux dans cette zone qui va
assurer la sécurité de la population occupant le site,
Ils sont probables qu'avec l'installation de chantier qu'il y ait des impacts négatifs dus à
l'espace d'emplacement de conteneur de stockage des matériaux et des bases vie du
chantier sur le trottoir, le lieu de stationnement des engins, moto pompe, camions du
chantier, l'air de travail du personnel, la présence soudaine d'un nombre élevé du
personnel qui crée quelque fois une influence négative dans l'éducation des enfants du
milieu.
Préparation du site
Les travaux préparation du site dont le tracé de l'axe des ouvrages occasionnent des
impacts négatifs avec démolition de certains ouvrages ce qui va couper la circulation
dans ce coin et la destruction de gazon planté au talus de la rivière.
Travaux mécaniques
Il s'agit ici des travaux de terrassement avec les engins, les bétonnages etc....
20
Cours d'étude d'impact environnemental BTP 2 épreuve d'ingénieur, Prof NDEMI
P a g e | 50
Tout ceci occasionne des bruits de moteur, des vibrations, des poussières et rend difficile
le trafic. Il faut dénombrer aussi le risque d'accidents pour le personnel circulant la zone
ou milieu sous occasionnés par les manœuvres des engins et des limites de vidage qui
polluent le sol.
Transport et circulation
Le lieu de décharge doit faire l'objet d'un choix judicieux car l'excès de terre qu'on y
dépose peut entrainer des conséquences graves sur l'écosystème et voir transformer la
nature.
L'émission dans l'atmosphère des poussières, des gaz toxiques de tout genre tels que le
CO2 et des métaux lourds (tels que le plomb ; calcium) et ajouter à cela les bruits sonores
occasionnés par les engins, le passage des camions et véhicules pendant l'exécution des
travaux contribuent à la pollution de l'air.
Sol
Dans ce paragraphe, nous parlons du sol non entant que matériaux mais plutôt des
éléments qui peuvent à travers le sol polluer la nature sur le site de projet. C'est ainsi que
P a g e | 51
la couche pédologique se verra dégradée suite aux travaux des terrassements, des fuites
d'huiles de moteur des engins, de dispersement des métaux lourds lors des découpes des
armatures, avec les bois morts, ayant servis pour le coffrage de parois (le coffrage
perdus).
S'il existe un déblai, il est évident qu'il ait un remblai d'où la dégradation et la
déstabilisation de sol au niveau de carrière. Aussi la présence sol. De déchets solides au
sol jeter par le personnel pollue le sol.
Le dépôt des poussières et autres gaz sur des feuilles d'arbres et plantes peut avoir des
impacts négatifs sur leur croissance et la photosynthèse. De même, la destruction de
pelouse et diguette dans des avenues qui réduit la vitesse d'écoulement et même, la
destruction de pelouses et vêtir-vert plantées au talus des avenues réduit
considérablement l'infiltration et expose le talus et autres parties de terrains aux risques
d'éboulements et de glissements.
Faune
Les impacts négatifs sur la faune peuvent se manifester par la délocalisation temporaire
des habitations de celle-ci et la perturbation de vie de certaines espèces fauniques suite au
bruit, vibration et l'émission du gaz.
Le risque potentiel de la, phase d'exploitations, C'est le déversement des déchets solides
dans le collecteur en transformant ce dernier comme un dépotoir. Cependant, il est par
une de procéder avant l'exécution du projet par une phase de sensibilisation de la
population pour une éducation environnementale de la communauté bénéficiaire du
projet.
21
Source : NDEMI KYLIN G, impact des constructions Cas du quartier centre »,
P a g e | 53
1 Végétation Au terrassement L’utilisation des A la fin des travaux aménager le profil Entreprise OVD division A la fin Inclus
et débroussaillage destructions de final au site de façon à retrouver le adjudicataire provinciale des dans le
la flore profil initial. Replanter les outres en d’environneme travaux PGES
préservation de améliorant si possible la qualité nt
sol
2 Socio- A la baisse des Limiter au Réduire sensiblement les bruits Entreprise OVD M.P. E Pendant Inclus
économique activités maximum cette sonores et crée une voie d’accès pour adjudicataire les dans le
baisse les véhicules privés pendant les heures travaux PGES
de travail
Aux destructions Compenser les Dédommager les victimes des Entreprise OVD division Pendant Inclus
des biens privés pertes accidents dus aux manœuvres ou adjudicataire provinciale des les dans le
vibrations en évaluant d’abord leurs affaires travaux PGES
biens et ensuite trouver d’un commun sociales
accord les modalités de paiement et
établir un rapport écrit diment signer
par les parties concernées
3 Santé et Aux risques Réduire au Doter les personnels des équipements Entreprise Syndicat, Avant Inclus
sécurité d’accident de maximum les sécuritaires (bottes, casques, gants, adjudicataire division l’ouvert dans le
travail et maladies dégâts et de cas etc…) et leur donner des consignes provinciale des du PGES
de maladies claires de sécurité, avoir un véhicule affaires chantier
permanant au chantier en cas sociales
d’accident pour acheminer les
accidentés à l’hôpital
4 Air et Santé A l’émission des Prévenir les Programmer un arrosage journalier, Entreprise OVD division Toute la Inclus
poussières et risques entretenir régulièrement les engins et adjudicataire provinciale durée dans le
bruits des engins camions de chantier pour émettre d’environneme des
P a g e | 55
lors de moins de CO2 possible dans l’air et les nt et division travaux PGES
l’installation, bruits, lancer un programme de provinciale du
risque de des sensibilisation sur la valorisation de la ministère de la
grossesses femme et lutte contre les MST sante
indésirable et
MST
5 Eau et sol A la pollution de La prévention Aménager dans la base un endroit Entreprise OVD division Toute la Inclus
l’eau et du sol par des pollutions approprié pour tous ce qui est travaux adjudicataire provinciale durée dans le
des déchets potentielles d’entretiens et vidage huile pour d’environneme des PGES
excrément citées et prévenir la pollution de l’eau et le sol, nt travaux
hydrocarbures et préserver le sol aménager un sanitaire pour les
limites, personnels, éviter la dispersion des
dégradation du sol métaux lourds au sol lors de
pendant le découpage des armatures et respecter
terrassement les limites d’excavation se trouvant
dans le profil en travers, remise de
profil en travers
P a g e | 56
Tout projet nécessite une évaluation du coût des travaux à réaliser avant sa
réalisation. Tel est l’objectif que poursuit ce chapitre.
22
Cours entretien des routes BTP3, Prof. Evariste PHANZU DIDIANA « INBTP »
P a g e | 57
I. Travaux préparatoires
1) Décaissement (m3)
II. Chaussée
2) Couche de fondation
Longueur de la route : 100.000 m²
Largeur : 7 m
Épaisseur : 0,20 m
Volume= 100.000 ×7×0,20= 140.000 m3
3) Couche de base
Longueur de la route : 100.000 m
Largeur : 7 m
Epaisseur : 0,20 m
Volume : 100.000 ×7 × 0 , 20=140.000 m3
4) Imprégnation
Longueur : 100.000 m
Largeur : 7 m
Surface : 100.000 ×7=700.000 m²
5) Couche de roulement
Longueur de la route : 100.000 m
Largeur : 7m
Epaisseur : 0,05m
Volume : 100.000X7X0,05 =35.000 m3
6) Nombre de Bordures
Longueur de la route : 100.000 m
Nbre de bordures =Lx2 = 100.000X2= 200.000 ml
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Le cout total de notre projet est de 52 780 836,06 USD (Cinquante-deux million sept
cents quatre-vingt mille huit cents trente-six six dollars américains)
P a g e | 59
Conclusion
Tout compte fait, nous pensons être arrivé à terme de notre étude ayant trait à la
contribution de la construction de l'axe routier Kota-koli - Yakoma dans la province du
Nord Ubangi en vue d'améliorer les échanges régionaux et d'assurer la gestion des aspects
environnementaux du milieu.
L'élaboration de ce travail de fin d'étude nous a été très bénéfique dans la mesure où il
nous a permis non seulement de consolider nos connaissances dans un cadre précis, mais
aussi d'entrer en contact avec certaines réalités de calcul de structure de la route ainsi que
de sa mise en œuvre qui, du reste ne font que confirmer ce que nous avons appris durant
notre formation d'ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics, puisque les solutions à
apporter aux différentes structures des constructions doivent être économiques et capables
de supporter les diverses sollicitations auxquelles elles sont soumises.
Nous avons fourni un effort pour que nous aboutissions à un résultat rentable. Après notre
étude, nous avons proposé une structure avec des dimensions économiques et stable pour
la construction de cet axe routier, et ensuite nous sommes parvenus déterminer le coût
global de notre projet.
BIBLIOGRAPHIE
P a g e | 60
A. OUVRAGES
Cours de Routes (Couche de roulement), P. HERSHORN, 1987 :
Construction et Entretien des Routes, livre II R. COQUAN, 1985 ;
Dictionnaire Universel (Hachette) ;
Auscultation et gestion des Routes revêtues et non revêtues séminaire international,
21-22 février 2006, Bamako, Mali ;
Elément de géographie humaine et économique, CONSTANTIN KAKIESE, 2006
Encyclopédie pratique de la construction et du bâtiment, tome II, Quillet
Entretien préventif du réseau routier national, Ministère des Transports, 1979;
Guide pratique pour l'entretien des routes en rase campagne, manuel international
de l'entretien routier volume III et IV, 1982 ;
Manuel pour renforcement des chaussées souples en pays tropicaux, CEBTP-
LCPC, 1985.
B. Cours
Cours de construction des routes, volume 11 (dimensionnement des
structures den chaussées), Evariste DIDIANA PHANZU
Cours d'entretien des routes, Evariste DIDIANA PHANZU, 2008-2009
BTP) :
Cours d'analyse des travaux, CT. KUKA di MABULA, Ing
Cours de Mécanique de sols, Prof. MUZYUMBA MWANAHEMES
Ingénieur Géotechnicien (INBTP)
Cours de construction des routes TP5, Prof. MUZYUMBA
MWANAHEMBE, Ingénieur Géotechnicien (INBTP)
Cours d'étude d'impact environnemental 2e épreuve d'ingénieur Xavier
MBUTABUBA.
Evariste PHANZU DIDIANA, Cours de construction des routes, Volume II.
(Dimensionnement des structures des chaussées).
C. Sites internet
Encyclopédie Encarta, Microsoft 2009.
www.fr.wikipedia.org
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ANNEXES
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P a g e | 64
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INTRODUCTION..........................................................................................................................................1
0. PROBLEMATIQUE...............................................................................................................................1
1. Hypothèse...........................................................................................................................................1
2. Intérêt du sujet....................................................................................................................................1
3. Délimitation du sujet...........................................................................................................................2
4. Méthodologie du travail......................................................................................................................2
a. La technique d'interview.....................................................................................................................2
b. Méthode analytique............................................................................................................................2
c. Technique documentaire.....................................................................................................................2
d. La méthode empirique de C.E.B.T.P..................................................................................................2
e. La méthode rationnelle.......................................................................................................................2
5. Ossature du Travail.............................................................................................................................3
Chapitre I : GENERALITES SUR LES ROUTES.........................................................................................4
Section 1. Notions générales de la route.....................................................................................................4
1. Définition........................................................................................................................................4
2. Synthèse historique.........................................................................................................................4
3. But et importance de la route..........................................................................................................5
4. Classification des routes.................................................................................................................5
a. Le critère technique........................................................................................................................5
b. Le critère juridico-administratif......................................................................................................5
c. Le critère fonctionnel......................................................................................................................5
5. Types de routes...................................................................................................................................5
a. Routes revêtues...............................................................................................................................6
b. Routes non revêtues........................................................................................................................6
6. Nomenclature routière........................................................................................................................7
7. Types des chaussées...........................................................................................................................9
7.1. Chaussée souple..........................................................................................................................9
La couche de roulement..................................................................................................................9
La couche de liaison.......................................................................................................................9
La couche de base...........................................................................................................................9
La couche de fondation.................................................................................................................10
Sous-couche de fondation.............................................................................................................10
La couche de forme......................................................................................................................10
7.2. Chaussée rigide.........................................................................................................................10
7.3. Autres types des chassées En dehors de deux types précités des chaussées tels que :.............10
P a g e | 67
D. Les purges.................................................................................................................................26
2.1.3. La pose de bordure......................................................................................................................28
2.1.4. Couche de base...........................................................................................................................28
2.1.5. Couche d'imprégnation ..............................................................................................................29
2.1.6. Couche d'accrochage..................................................................................................................29
2.1.7. Couche de roulement en béton bitumineux (enrobé)..................................................................30
2.1.8. Contrôle de la mise en œuvre.....................................................................................................30
2.1.9. Mise en œuvre.............................................................................................................................30
Chapitre 4 : DIMENSSIONNEMENT DE LA CHAUSSE EN ETUDE.....................................................32
1. Généralités........................................................................................................................................32
2. Déformation de la chausse................................................................................................................32
3. Choix de la Méthode.........................................................................................................................33
4. Paramètres de dimensionnement......................................................................................................33
4.1. Le Sol.............................................................................................................................................33
4.2. Durée de Vie......................................................................................................................................34
5. Le trafic.............................................................................................................................................35
5.1. Calcul de trafic future....................................................................................................................36
6. LA PORTANCE...............................................................................................................................37
6.1. Matériaux disponibles pour la mise en ouvre...........................................................................39
6.2. Détermination de l’épaisseur de la structure............................................................................40
6.3. Structure a propose...................................................................................................................41
6.4. Vérification de contrainte.........................................................................................................41
b) Contrainte admissible dZad.............................................................................................................43
c) Conclusion............................................................................................................................................43
7. Construction de la chaussée souple..............................................................................................43
7.1. Proposition de mise en place de la chaussée à structure souple...............................................44
7.2. Quelques étapes à suivre pour la construction..............................................................................44
7.3. Définition et généralités sur la chaussée souple.......................................................................44
7.4. Rôle joué par chaque couche....................................................................................................45
7.5. Matériaux enrobés....................................................................................................................45
Chapitre 5 : ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX..........................................48
5.1. Définition des concepts24..................................................................................................................48
5.2. Objectifs d'étude d'impacts environnementaux.................................................................................49
5.3. Identification......................................................................................................................................49
5.4. Evaluation..........................................................................................................................................50
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