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CHAPITRE PREMIER : NOTIONS GENERALES

I.1 : L'EVOLUTION DE LA TECHNIQUE ROUTIERE

De tout temps, l'objectif essentiel des constructions de routes a été la réalisation


de chaussée résistantes, que la répétition des passages de véhicules ne puisse pas
endommager trop rapidement. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le choix du tracé s'inspira
surtout de la recherche du plus court chemin et de la limitation des rampes à une valeur
admissible pour la traction animale.

L'invention et le rapide perfectionnement du véhicule automobile ont introduit


dans la technique routière les préoccupations relatives à la vitesse : celles-ci se sont
traduit par la recherche d'un uni de plus en plus parfait, et de caractéristiques
géométriques nouvelles adaptées à la circulation rapide. La prolifération des véhicules
lourds a remis en question la résistance mécanique des chaussées. Enfin, la progression
de la circulation automobile, à une cadence régulière et très rapide, entraînant la
congestion des artères les plus importantes, pose des problèmes maintenant complexes
de débit : nécessité d'assurer l'écoulement de flots denses et continus de véhicules dans
des conditions acceptables, mesures à prendre pour limiter les risques d'accidents.

Les études de circulation constituent un des éléments essentiels de


l'établissement des schémas de structures urbaines, et conduisent à envisager la
construction de voiries nouvelles de très larges caractéristiques, au prix de dépenses
considérables. Le problème ne se limite pas seulement à l'écoulement de la circulation
actuellement existante mais il faut que le réseau soit adapté aux circulations prévisibles
dans l'avenir, qui dépasseront très largement le niveau actuel.

Il est traditionnel de distinguer dans la technique routière :


- la conception géométrique des routes et son adaptation aux besoins de la
circulation.
- la structure et la construction des chaussées.

I.2 : GENERALITES

Il est inutile d'insister sur le rôle joué par la route dans la vie sociale et
économique qui, avec le développement de l'automobile, subit une expansion et un
bouleversement prodigieux. La circulation automobile connaît une progression
vertigineuse que l'insuffisance de l'infrastructure routière n'a pas pu empêcher.

Dans ce développement, la technique routière subit une évolution profonde, par


suite des caractéristiques des routes et de la dimension des chantiers qui nécessitent des
engins de plus en plus puissants, et une organisation de type industriel, utilisant les
méthodes modernes d'ordonnancement et de programmation.

I.2.1 : QUELQUES DONNEES STATISTIQUES

I.2.1.1 : PARC DE VEHICULES

- En Algérie
Le parc automobile de l'Algérie comptait plus de 6,4 millions de véhicules à la fin de
l'année 2018, contre plus de 6,1 millions en 2017, soit une hausse de 3,98%.

Le degré de motorisation (parc total pour 1000 habitants est de l'ordre de 20 en


1970.

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I.2.1.2 : RESEAU ROUTIER

- En Algérie :

I.2.2 : CLASSEMENT ADMINISTRATIF

I.2.2.1 : INTRODUCTION

Le système de classification routière est destiné à regrouper les routes dans un


nombre limité de catégories bien définies. On utilise aujourd'hui différents systèmes de
classification, chacun répondant à un besoin spécifique. Il serait avantageux qu'un seul
système de classification réponde à tous les besoins, mais cela n'est pas pratique.

I.2.2.2 : BUTS DE LA CLASSIFICATION ROUTIERE

Un système routier est composé de divers types de routes. chacune rend un


service particulier, soit en facilitant le trajet des véhicules entre l'origine et la
destination, soit en fournissant l'accès aux propriétés riveraines.

La classification des routes et des rues consiste en un groupement méthodique


des routes selon le type et le niveau de service qu'elles peuvent rendre au public.
Lorsqu'un réseau routier est classifié correctement, il est facile d'établir les
caractéristiques de chaque route.

I.2.2.3 : CRITERES DE CLASSIFICATION

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La première étape d'une étude de planification, d'avant-projet ou d'administration
routière est de désigner la catégorie de la route. Pour ce faire, il faut étudier les
caractéristiques de la circulation.

1) Fonctions : (circulation et/ou accès).

2) Débit : le débit de conception est celui d'un jour moyen annuel.

3) Fluidité du trafic : le degré de fluidité désiré pour l'écoulement du trafic


détermine la classe de la route.

4) vitesse de roulement : variation suivant l'état de la chaussée, les accès à la


route, les types de véhicule et la régulation du trafic.

5) Genre de véhicules : la proportion des différents véhicules (poids lourds et


léger).

6) Composition du réseau : milieu rural ou urbain

I.2.2.4 : CLASSEMENT EN ALGERIE

Les routes et chemins sont actuellement classés en :

- Routes Nationales : Elles relèvent de la compétence du Ministère des Travaux


Publics ( Ministère de l'Equipement) et du budget de l'Etat.

- Chemin de Wilayate : Ils relèvent de la compétence des Wilayate sous tutelle


du Ministère de l'intérieur. leur budget provient des budgets des wilayate et du
budget de l'Etat.

- Chemins vicinaux, chemins ruraux, voirie urbaine : relèvent de la compétence


des communes.

I.3 : CADRE D'INTERVENTION DE L'INGENIEUR

Le premier élément de conception est la classification routière. Bien que le choix


d'une classe de route détermine plusieurs normes de conception, il existe certains
autres éléments de conception qui doivent être prise en considération.
Les treize facteurs suivants influent sur la géométrie de la route :
1) la vitesse de circulation

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2) le genre de véhicules
3) la composition du trafic
4) les piétons
5) la sécurité
6) les débits de trafic
7) l'utilisation des terrains riverains
8) les conditions climatiques
9) le relief
10) l'économie de la région
11) les facteurs esthétiques
12) les facteurs sociologiques
13) les préférences du public.

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