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a. Routes:
Les conditions techniques dans lesquelles, doivent être aménagées les différentes routes font l'objet
de plusieurs instructions. Elles s'appliquent selon le type de route considéré :
L'instruction sur les conditions techniques d'aménagement des autoroutes de liaison (I.C.T.A.A.L).
Elle date du 22 mars 1971, elle a été modifiée le 22 décembre 2000. Cette instruction s'applique
L’instruction sur les caractéristiques géométriques des routes de rase campagne (I.C.G.R.R.C).
Routes économiques à faible trafic (R.E.F.T) : instruction sur les caractéristiques géométriques.
Le choix des caractéristiques d’un projet routier doit se baser sur les points suivants :
Les interactions entre les trois éléments intervenant sur la route : le conducteur, le véhicule et
l’environnement.
L'ICTAAL donne les principes généraux à prendre en compte lors de l'élaboration des projets
Dans cette instruction, le terme autoroute désigne une route à chaussées séparées comportant
chacune au moins deux voies en section courante, isolée de son environnement et dont les
carrefours sont dénivelés.
• Aux autres types de routes principales – les routes express à une chaussée, les artères
interurbaines,
• Aux routes à chaussées séparées comportant chacune une seule voie de circulation et des
créneaux de dépassement,
• Aux autoroutes situées en milieu urbain, considérées comme des voies rapides urbaines.
Les instructions ICGRRC fixent les règles relatives à la construction des trois éléments de conception
suivants :
Les exigences qui ont prévalu à l'élaboration des instructions sont de deux ordres :
La sécurité des usagers, qui renvoie aux notions de visibilité et d’adéquation de l’infrastructure
aux contraintes.
La capacité des infrastructures à écouler le trafic qu'elles supportent, qui renvoie aux études
trafics, aux capacités des voies et aux dispositions retenues au niveau des intersections et autres
échanges.
Le choix d’une norme géométrique impose généralement le choix d’une catégorie de route en se
basant sur la vitesse de base, les minimums géométriques, les distances de visibilité, de
dépassement, d’arrêt et de perception du tracé et les relations rayon-dévers.
• 3èmecatégorie : 60 km/h.
Le tableau suivant donne les valeurs des rayons des courbes à respecter lors de la conception
géométrique suivant l’ICGRRC :
Les voies rapides en milieu urbain et péri-urbain posent des problèmes spécifiques qui ont conduit à
en définir les caractéristiques dans un texte particulier, l’ICTAVRU, Instruction sur les conditions
techniques d’aménagement des voies rapides urbaines.
L'ICTAVRU est ainsi l'ouvrage de référence indispensable pour tous les concepteurs des voies
structurantes à caractéristiques autoroutières ou non autoroutières, en milieu urbain. L'application
de cette instruction vient à l'aval des étapes de concertation : elle permet l'élaboration des dossiers
techniques, depuis les études préliminaires jusqu'aux études-projets, avant travaux.
Cette réédition doit être considérée comme un ouvrage transitoire de référence d'aide au choix de
partie d'aménagement et à la conception générale des grandes infrastructures routières en milieu
urbain.
Les prescriptions de l’ICTAVRU s’imposent aux infrastructures à Maîtrise d’Ouvrage (MOA) État, dont
celles avec un statut d’autoroute, de route express ou de déviation dans les territoires urbains.
L’ICTAVRU peut également constituer un guide technique à l’usage des collectivités territoriales pour
la conception des grandes voies urbaines aux caractéristiques sensiblement identiques.
• La conduite de l’opération.
• Les équipements.
• Le phasage de l’opération…
Les carrefours méritent une attention particulière d’une part parce que les accidents en intersection
sont relativement nombreux, d’autre part parce que la circulation, souvent peu intense, n’a pas,
jusqu’alors, incité à aménager systématiquement les carrefours. Pour être efficace, un carrefour doit
être conçu et aménagé en tenant compte du comportement de l’usager moyen.
Il s’agit de l’aménagement minimum qu’il faut réaliser à l’intersection entre routes revêtues. Cet
aménagement se réfère à des normes géométriques, des règles de visibilité et des consignes
d’exploitation, matérialisées par une signalisation verticale et horizontale.
Un carrefour est dit plan élaboré, lorsque l’intersection comporte, en plus de l’aménagement
minimum, des îlots destinés à canaliser la circulation.
Ces carrefours résultent d’un assemblage d’aménagements élémentaires ayant chacun sa fonction
propre :
• L’îlot séparateur sur la voie secondaire, qui est un aménagement de sécurité obligatoire pour les
carrefours de cette catégorie.
• Les divers aménagements directionnels qui sont des aménagements de confort facultatifs.
Un carrefour giratoire, ou plus communément un giratoire, est un carrefour particulier formé d'un
anneau central qui permet aux usagers de prendre n'importe quelle direction.
Carrefour dénivelé :
Un carrefour est dit dénivelé lorsque la voie principale franchit la voie secondaire en passage
supérieur ou inférieur et que des voies dites attachées, relient ces deux voies.
Cette directive précise ainsi les différents critères de choix des carrefours en fonction :
• Du critère d’homogénéité des aménagements sur un même itinéraire : il fait intervenir le niveau de
service de la route principale : il est particulièrement important dans le cas de route principale à 2x2
voies et de bretelles de contournement.
Routes économiques à faible trafic (R.E.F.T) : instruction sur les caractéristiques géométriques :
Les routes économiques à faible trafic, trouvent leur place au Maroc dans le cadre du programme
national de désenclavement du monde rural, qui fait partie d'une politique stratégique de l'état
marocain visant l'amélioration du niveau de vie de la population rurale.
La présente instruction est applicable aux Routes Economiques à Faible Trafic (REFT), en principe des
routes qui ne sont ni nationales, ni régionales et dont le trafic initial n’excède pas 150 véhicule/j.
Dans le cas des routes économiques à faible trafic, les rayons minimum normaux et absolus des
tracés en plan et en long, ainsi que les rayons de raccordements en angles devront satisfaire les
valeurs suivantes :
Il est à noter que cette instruction précise également les règles de progressivité et de compatibilité
du tracé routier, dans le cas des routes économiques à faible trafic.
Le dimensionnement des chaussées selon les normes marocaines se base sur le Catalogue des
Structures Types de Chaussées Neuves (révision en 1995 de la première édition datant de 1977) et du
Guide Marocain des Terrassements Routiers (G.M.T.R) inspiré des normalisations françaises de
classification routière des sols et des matériaux de remblai.
La particularité de ce catalogue est que la structure de chaussée sera choisie et non calculée, et ce en
fonction du trafic, de l'utilisabilité ou la non-utilisabilité de certains matériaux ou de certaines
structures types dans le cas d'étude, des conditions du sol-support, de l'environnement climatique ...
Eviter au projeteur des calculs longs et fastidieux, pour lui permettre ainsi de se concentrer sur la
Les variantes.
Il a pour objectifs de traiter les principaux aspects techniques liés à l'étude des projets et la conduite
des travaux de construction des remblais et des couches de forme.
Il est composé des sept chapitres qui traitent des aspects suivants :
• Le contrôle de compactage.
• Les dispositions constructives à adopter pour les remblais particuliers : remblais en zone
inondable, remblais contigus aux ouvrages d'Art et remblais de Grande hauteur.
• Le compactage à sec.
La phase étude des projets routiers concerne essentiellement la classification des sols et des roches
selon ce guide. La classification retenue dans ce guide est celle qui a été adoptée au niveau du
catalogue marocain des structures de chaussées neuves (édition 1996).
La classe des sols tirseux et la classe des sols tuffacés pour les sols meubles.
De sous-classes concernant les calcaires tendres en ce qui concerne les matériaux rocheux.
Les paramètres régissant cette classification, diffèrent en fonction de la nature des sols :
• Sols meubles :
Les paramètres de nature : qui se rapportent aux caractéristiques intrinsèques des sols. Ces
caractéristiques ne varient pas au cours des différentes manipulations que subit le sol. Ces
paramètres retenus concernent la granularité et l'argilosité.
En ce qui concerne l'argilosité, les paramètres sont : l'indice de plasticité (IP) et la valeur de bleu de
méthylène.
La V.B.S caractérise mieux les sols les moins argileux, l'indice de plasticité (IP) caractérise mieux les
Les paramètres de comportement mécanique : qui sont la dureté Los Angeles, la résistance à
l'usure MICRO-DEVAL en présence d'eau et le coefficient de friabilité des sables.
Ces paramètres ne sont pris en compte que pour juger de l'utilisation du matériau en couche de
forme.
Les paramètres généralement retenus sont : La valeur de la teneur en eau naturelle par rapport à
celle mesurée à l'optimum Proctor, l’indice portant immédiat (IPI), et l’indice de consistance (Ic).
• Roches :
Cette classification est adoptée lors des études des projets. Elle a pour objectif de caractériser un
massif rocheux en vue de son emploi en remblai ou en couche de forme.
Classification d'après les caractéristiques mécaniques : Dureté Los Angeles, Usure MICRO-DEVAL
Humide.
Pour les matériaux évolutifs : classification suivant la fragmentabilité (FR) et la dégradabilité (DG).