Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Projet Routier
et Réseaux Divers
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………………………………. 2
Terminologies routière…………………………………………………………………………………... 3
Profils en travers……………………………………………………………………………………………. 15
Piquetages routier………………………………………………………………………………………….. 16
Raccordements Progressifs…………………………………………………………………………….. 22
L’implantation planimétrique………………………………………………………………………… 24
1
Introduction
Le projet routier désigne tout projet de route qui lie des villes entre elles,
les communes, les villages,… et ce hors les autoroutes, les voies express,
la voirie urbain et les piste.
M.ELIDRISSI
(NB : Ce support ne replace ni le support officiel ni le rôle pédagogique des formateurs)
2
A- Terminologie routière
- La route : une voie terrestre aménagée pour permettre la circulation des véhicules
- Assiette : surface du terrain occupé par la chaussée, les accotements, les talus,
les fossés...
- Plateforme : Constituée par une partie de l’assiette, elle se compose d’une ou deux
chaussées, les accotements.
3
B- Paramètres fondamentaux des projets routiers
1- Vitesse de base
2- Distance de freinage
3- Distance d’arrêt
4- Distance de sécurité entre deux véhicules
5- Distance de dépassement
6- Distance de visibilité de dépassement
Au Maroc les routes sont classées en catégories, suivant la vitesse de base de chaque
catégorie, et selon les normes de la Direction des Routes et de la Circulation Routière
DRCR (de ministre de l’équipement)
Caractéristiques de base
- Tracé en plan : Rayons de courbure en plan
- Profil en long : Déclivités maximales, Rayons de raccordement saillant et rentrant.
- Profil en travers : Largeur de la chaussée, largeur de la plate-forme, pente des talus.
- Ouvrages d’assainissement et dispositifs de drainage : Buses, dalot, radiers, OA,…
Les critères de base qui guident pour le choix des caractéristiques technique sont :
• La fonction de la route (la classification).
• Le trafic.
• L’environnement de la route (topographie, géologie,)
4
C- Les phases d’études d’un projet routières
Consultation et Reconnaissance du terrain
La reconnaissance est réalisée { l’aide des cartes et des photos aériennes existantes
à petite échelle (1/25000, 1/10000, 1/5 000) font apparaître la surface du terrain
avec les détails planimétriques essentiels, et les reliefs est exprimé par des courbes
de niveau.
L’exploitation des cartes et photos aériennes permet une étude préalable du tracé
de route et des profils en long sont dessinés en utilisant les courbes de niveau
et en suivant plusieurs itinéraires. Les profils en long sont étudiés et comparés entre
eux, on indique sur chacun des profils les points essentiels du terrain ayant
de l’importance pour le choix du tracé (routes, canaux, rivières, voies ferrées, etc.)
La comparaison des divers profils en long permet choisir un profil base selon plusieurs
critères comprennent la longueur totale, la déclivité maximale et sa longueur,
longueur totale des parties courbes et leur rayon minimum, l’importance relative
de déblais et remblais, la surface des ouvrages d’art. On tient compte à la fois de
l’économie du projet ainsi que des facilités de parcours, le profil choisi établi en général
à 1/5000 pour les distances et 1/500 pour les hauteurs.
5
Avant-projet sommaire (A.P.S.)
Le profil en long provisoire établi sera vérifié et complété sur place. Le dessein
schématique des ouvrages d’art, l’indication des points kilométriques { partir
d’une origine (la mise a jours des données existantes sur le terrain)
- On procède au piquetage sur le terrain d’une ligne polygonale, dite base d’opération.
- On procède ensuite au lever topographique (tachéométrie) ou photogrammétrie
(photos aériennes) { grande échelle (1/1 000 ou 1/500) d’une bande d’étude
d’une largeur supérieur â l’emprise
- Sur la base du levé on établit un nouveau profil en long comportant les mêmes
indications précédent, mais avec une précision plus grande.
Projet d’exécution
6
D- L’étude des éléments d’étude d’un projet routier :
- le tracé en plan.
I- Tracé en plan
-L’adaptation du tracé en plan au terrain naturel afin d’éviter les terrassements importants.
7
a- Les alignements
La méthode d’implantation des alignements est très simple ; deux points principaux
suffisent, entre lesquels il est facile de mettre en place des points intermédiaires
ou secondaires.
Par contre pour implanter une courbe on a besoin d’un certain nombre de points,
les points de tangentes droits et leur point d’intersection, le rayon.
+ α = 200
ST = ST’ =
SO =
La corde : TT’ = 2 R .
La Développée : D =
La flèche : F = R . (1 – )
8
Applications ; complétez le tableau suivant :
9
2- Raccordements circulaires composés (double)
Le raccordement est constitué de deux arcs de cercles consécutifs, tangents entre eux
et dont les centres de courbure sont situés du même coté
Plusieurs types de calculs sont menés suivant les données dont l’opérateur dispos.
γ 117,352 gr
R1 714,250 m
α1 48,259 gr
I1 58,612
543,234
I2 489,598
512,769
Étapes à suivre pour les calculs : I1T1 > I1I2 > TI2 > α2 > R2
10
3- Raccordements circulaires renversés
Catégorie L120
γ1 110 gr
γ2 135 gr
S1S2 1400 m
Lmin 200 m
On propose R1= 1000 m L = 250 m
11
4- Raccordements circulaires à inflexion entre deux alignements parallèles
T1 T = 2 . R1 . sin(α /2)
T2 T = 2 . R2 . sin(α /2)
T1 T2 = e / sin(α /2)
L = e . cotan (α /2)
Exemple ; pour un raccordement â inflexion entre deux alignement parallèle avec une
distance égale 500m entre eux, et des rayons de courbure R1= 280 m, R2= 350 m
les résultats est : α = 86,7683 gr L = 616,44 m T1T2 = 793,725 m
12
II- Raccordements en Profils en Long
Il y a lieu de distinguer deux types de raccordement : en planimétrie et en altimétrie :
en planimétrie avec coordonnées XY : utiliser pour le tracé en plan
en altimétrie soit par XZ ou YZ : utiliser pour le profil en long et le profil en travers
13
Dans la pratique et pour faciliter les calculs et la détermination des éléments
d’un raccordement parabolique, on assimile ce dernier d’un raccordement circulaire
simple, dont le rayon est choisi de telle sorte qu’il soit très proche du raccordement
parabolique.
On distingue deux types du raccordement altimétrique (saillant ou rentant)
Pour chaque type on distingue des rayonnes minimales selon les catégories des routes :
Type de Catégories
raccordement 1 2 3 Hors Cat.
Rayon Saillant (convexe) 4000 (m) 1800 (m) 1500 (m) 1000 (m)
minimale Rentant (concaves) 2500 (m) 1500 (m) 1000 (m) 500 (m)
Pente maximale 4% 6% -
14
III- Profil en travers
Profil en travers est une coupe transversale menée selon un plan vertical
perpendiculaire { l’axe de la voie projetée. Permettent de calculer les paramètres
suivants :
Finalement ; le dévers
Le dévers d’un projet routier est la pente (ou l’inclinaison) transversale de la plate-
forme de la route destiné à évacuer les eaux superficielles, et compenser une partie de
la force centrifuge qui tire les véhicules vers l’extérieur de tracé
15
E- Piquetage (implantation) routier
On sait que le tracé d’une route, comme de toutes les voies de communication
se compose d’alignement droits raccordés par des courbes circulaires ou progressives
en tenant compte des points de passage obligés, du relief du terrain, des obstacles
rencontrés.
Pour effectuer une implantation routière, différentes techniques sont possibles suivant
la visibilité, l’accessibilité des points, suivant le matériel disponible et la précision
recherchée.
Pour implanter un alignement droit, deux points principaux suffisent, entre lesquels
il est facile de mettre en place des points intermédiaires ou secondaires. Par contre pour
implanter une courbe on a besoin d’un certain nombre de points n répartis
d’une manière régulière sut l’arc du cercle 𝑇𝑇′
Rappels Mathématiques
16
Piquetage des raccordements circulaires, On distingue 9 méthodes d’implantation :
Cet instrument est aussi appelé équerre de raccordement. Il est constitué de deux
miroirs plans pivotant l’un par rapport { l’autre.
C’est la méthode la plus simple, Si le centre de courbure est accessible, On peut faire
l’implantation du raccordement circulaire { partir de ce centre en fixant la distance
{ la valeur du rayon R et divisant l’angle au centre sur l’ensemble des points à implanter
δ=
17
3- Implantation par intersection (bi-angulation)
Cette méthode est très précise, surtout sur de longues portées, ne nécessite aucun calcul,
elle est utilisable en terrain accidenté et en présence d’obstacles mais nécessite deux
théodolites
Les points M, M’, M’’.sont définis { chaque fois par l’intersection des deux visées.
C’est la méthode la plus utilisée du fait de l’utilisation des stations totales avec IMEL.
Si les points d’axes sont calculés en coordonnées ainsi que les repères du canevas
de base (triangulation ou polygonation) il est facile de calculer les gisements
et les distances de chacun des canevas aux points d’axes les plus proches :
DSP= √(∆𝑋² + ∆𝑌²) et 𝛼 = GSR – GSP
18
5- Implantation par coordonnées polaires
L’implantation en coordonnées polaires est une méthode précise puisqu’il n’y a pas
de cumul d’erreurs d’un point sur l’autre, Un seul théodolite est nécessaire et une seule
station, par exemple en T, avec un IMEL qui est recommandée pour avoir accès
à la distance horizontale surtout pour des portées de plus de 100m pour diminuer
les portées, on peut aussi effectuer deux stations au points T et T′ et implanter chaque
fois un demi-arc de cercle.
Dans le repère (T,x,y), les coordonnées polaires topographiques d’un point P de l’arc
de cercle sont : P (DhTP ; G = 200+ )
Application ;
Pts 1 2 3 4 5 6 7 8 9 T’
Dh
Gisement
19
6- Implantation par abscisses et ordonnées sur le tangent
𝑋𝑝 = 𝑐 × cos ( ) et 𝑌𝑝 = 𝑐 × sin ( )
20
9- Implantations de proche en proche
Cette méthode permet de piqueter en zone très encombrée, en tunnel, en zone boisée,
etc. Elle consiste { s’appuyer sur le point implanté précédemment en coordonnées
polaires pour progresser vers le point suivant.
On divise l’arc de cercle { implanter en un nombre entier d’arcs d’angles au centre
δ = α /n
Cette division doit s’effectuer de telle sorte que les points successives soit inter-visible
Pratiquement ; Le premier point P1 est implanté en coordonnées polaires
topographiques depuis une station au point T (zéro du cercle horizontal du théodolite
sur l’alignement ST, ouverture de l’angle (200 + δ/2) et report de la distance 2.R.sin
Le théodolite est ensuite stationné au point P1 , le zéro du cercle est placé sur le point T
visible depuis P1 et P2 est implanté à la distance (2.R.sin de P1, en ouvrant cette fois
d’un angle (200 + δ). Ainsi de suite...
Dans la pratique, on fixe une longueur de corde entière. On en déduit les longueurs H1P1
et TH1. On place le point H1 sur la tangente ST à la distance TH1 du point T,
puis sur la corde perpendiculaire, reporte la distance H1P1 de manière à obtenir
un point P1 du raccordement. Pour positionner P2, on prolonge de c la droite TP1
jusqu’au point H2, puis on implante le point P2 par mesure de deux distances, à la
distance c du point P1 et la distance 2. H1P1 = C²/2 du point H2.
21
Contrôle des implantations
Comme pour toutes les implantations, le contrôle le plus fiable y est celui
d’une dimension ou d’un angle non implanté directement, c’est-à-dire à calculer
pour les besoins du contrôle.
Si le centre O du cercle de raccordement est accessible, le plus simple est de vérifier
que tout point de l’arc de cercle est { égale distance R du centre. Cependant,
O est rarement accessible.
De même, si le sommet S est accessible, on calcule la distance de chaque point implanté
au point S et on la contrôle.
Si la corde entre deux points consécutifs n’est pas directement utilisée
dans l’implantation, on peut la contrôler.
On peut enfin implanter { partir du point T et n’utiliser le point T′ que comme contrôle.
22
Equation paramétrique d’une clothoïde*
23
G- L’implantation planimétrique
Si l’implantation est l’ensemble des opérations que l’on effectue en utilisant les mesures
horizontales, l’altimétrie ou nivellement regroupe l’ensemble des opérations effectuées
par des mesures verticales.
Pour l’implantation des pentes constantes : on utilise deux formules qui nous
permettent de calculer l’altitude d'un point sur une pente.
24