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M206

Projet Routier
et Réseaux Divers
Sommaire

Introduction……………………………………………………………………………………………………. 2

Terminologies routière…………………………………………………………………………………... 3

Paramètres fondamentaux des projets routiers……………………………………………... 4

Les phases d’études d’un projet routières………………………………………………………. 5

L’étude des éléments d’étude d’un projet routier …………………………………………... 7

Les raccordements circulaires………………………………………………………………………... 8

Raccordements en Profils en Long………………………………………………………………….. 13

Profils en travers……………………………………………………………………………………………. 15

Piquetages routier………………………………………………………………………………………….. 16

Raccordements Progressifs…………………………………………………………………………….. 22

L’implantation planimétrique………………………………………………………………………… 24

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Introduction

La formation de technicien spécialisé géomètre topographe


est une formation qui se base sur la maîtrise des techniques et outils
de mesure de différents projets, que ce soit des projets cadastraux,
des projets d’aménagements ou bien d’autre projets.

Ce module va traiter un type particulier de projet, il s’agit de projet routier.


Il est composé de plusieurs chapitres; chaque chapitre prendra
le soin d’expliquer les différents volets en relation directe avec le projet
routier.

Les projets routiers sont classés en catégories, chaque catégorie doit


répondre aux normes liées à sa structure, sa géométrie et sas dimensions
(RN, RP, RR)

Le projet routier désigne tout projet de route qui lie des villes entre elles,
les communes, les villages,… et ce hors les autoroutes, les voies express,
la voirie urbain et les piste.

La topographie est une phase indispensable des études routières,


elle est basée sur des opérations de mesure, de calcul et de dessin
afin de reproduire sur le papier des détails du terrain. Dans le domaine
routier, la topographie constitue la phase importante de l’étude technique
des tracés et doit reproduire aussi fidèlement que possible la bande
du terrain ou se développe le tracé projeté et ses variantes et doit tenir
compte des exigences de la construction des projets routiers
et principalement l’aspect géométrique des tracés routiers.

M.ELIDRISSI
(NB : Ce support ne replace ni le support officiel ni le rôle pédagogique des formateurs)

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A- Terminologie routière

- La route : une voie terrestre aménagée pour permettre la circulation des véhicules

- Le réseau routier marocain : est constitué de l'ensemble des voies de communication


terrestres permettant le transport par véhiculés routiers, et en particulier,
les véhicules motorisés

- Emprise : Partie du terrain appartenant à la collectivité, juridiquement affectée


à la route et à ses annexes d’environ 30 m pour les routes ordinaires et de 70 à 100 m
pour les autoroutes

- Assiette : surface du terrain occupé par la chaussée, les accotements, les talus,
les fossés...

- Plateforme : Constituée par une partie de l’assiette, elle se compose d’une ou deux
chaussées, les accotements.

- Accotements : Zones latérales qui bordent extérieurement la chaussée, réservés aux


piétons

- Chaussée : Surface de la route aménagée pour la circulation des véhicules.

- Caniveau (fossé) : Bordure extérieure de la chaussée aménagée pour l’écoulement


de l’eau.

- Terre-plein centrale : C’est la partie centrale de la plate-forme d’une chaussée


à deux sens de circulation séparés.

- Banquette : Parapet de terre établi le long d’une route.

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B- Paramètres fondamentaux des projets routiers
1- Vitesse de base
2- Distance de freinage
3- Distance d’arrêt
4- Distance de sécurité entre deux véhicules
5- Distance de dépassement
6- Distance de visibilité de dépassement

Au Maroc les routes sont classées en catégories, suivant la vitesse de base de chaque
catégorie, et selon les normes de la Direction des Routes et de la Circulation Routière
DRCR (de ministre de l’équipement)

Catégories Exceptionnelle 1 2 3 Hors catégorie


La vitesse de base 120 100 80 60 40
Rayon minimal en tracé en plan 700 350 175 75 -

Les gestionnaires des routes au Maroc sont :

(Route Nationale, Régionale et Provinciale).

Caractéristiques de base
- Tracé en plan : Rayons de courbure en plan
- Profil en long : Déclivités maximales, Rayons de raccordement saillant et rentrant.
- Profil en travers : Largeur de la chaussée, largeur de la plate-forme, pente des talus.
- Ouvrages d’assainissement et dispositifs de drainage : Buses, dalot, radiers, OA,…

Les critères de base qui guident pour le choix des caractéristiques technique sont :
• La fonction de la route (la classification).
• Le trafic.
• L’environnement de la route (topographie, géologie,)

Les phases d’études d’un projet routières :

- Consultation et Reconnaissance du terrain


- Le choix du profil en long de la solution de base préconisée
- Avant-projet sommaire (A.P.S.)
- Avant-projet détaillé (A.P.D.)
- Projet d’exécution

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C- Les phases d’études d’un projet routières
 Consultation et Reconnaissance du terrain

La reconnaissance est réalisée { l’aide des cartes et des photos aériennes existantes
à petite échelle (1/25000, 1/10000, 1/5 000) font apparaître la surface du terrain
avec les détails planimétriques essentiels, et les reliefs est exprimé par des courbes
de niveau.

L’exploitation des cartes et photos aériennes permet une étude préalable du tracé
de route et des profils en long sont dessinés en utilisant les courbes de niveau
et en suivant plusieurs itinéraires. Les profils en long sont étudiés et comparés entre
eux, on indique sur chacun des profils les points essentiels du terrain ayant
de l’importance pour le choix du tracé (routes, canaux, rivières, voies ferrées, etc.)

 Le choix du profil en long de la solution de base préconisée

La comparaison des divers profils en long permet choisir un profil base selon plusieurs
critères comprennent la longueur totale, la déclivité maximale et sa longueur,
longueur totale des parties courbes et leur rayon minimum, l’importance relative
de déblais et remblais, la surface des ouvrages d’art. On tient compte à la fois de
l’économie du projet ainsi que des facilités de parcours, le profil choisi établi en général
à 1/5000 pour les distances et 1/500 pour les hauteurs.

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 Avant-projet sommaire (A.P.S.)

Le profil en long provisoire établi sera vérifié et complété sur place. Le dessein
schématique des ouvrages d’art, l’indication des points kilométriques { partir
d’une origine (la mise a jours des données existantes sur le terrain)

 Avant-projet détaillé (A.P.D.)

- On procède au piquetage sur le terrain d’une ligne polygonale, dite base d’opération.
- On procède ensuite au lever topographique (tachéométrie) ou photogrammétrie
(photos aériennes) { grande échelle (1/1 000 ou 1/500) d’une bande d’étude
d’une largeur supérieur â l’emprise
- Sur la base du levé on établit un nouveau profil en long comportant les mêmes
indications précédent, mais avec une précision plus grande.

 Projet d’exécution

On procède au piquetage sur le terrain de l’axe de la voie, le profil en long définitif


est levé sur le terrain après le piquetage de l’axe. Les cotes de nivellement
et les distances indiquées sont donc exactes et les profils peuvent être dessinés de façon
précise.

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D- L’étude des éléments d’étude d’un projet routier :

Pour exécuter un projet routier on établit 3 documents nécessaires :

- le tracé en plan.

- Raccordements en Profils en Long.

- les profils en travers.

I- Tracé en plan

Il représente la projection de l’axe de la route sur un plan ou carte, il est composé


des alignements droit et des arcs de cercle

Le choix du tracé en plan est fait selon :


- Les pistes déjà existantes
- Les chemins les plus courts
- La topographie du terrain
- Les contraintes techniques (vitesse, nombre des trafics…)
- Le cout du projet

Règles à respecter dans la trace en plan :

-L’adaptation du tracé en plan au terrain naturel afin d’éviter les terrassements importants.

-Eviter de passer sur des terrains agricoles et des zones forestières.

-Eviter au maximum les propriétés privées.

-Eviter le franchissement des oueds afin d’éviter le maximum d’ouvrages d’arts.

-Eviter les sites qui sont sujets à des problèmes géologiques.

-Essayer d’utiliser le maximum d’alignement.

-Eviter les terrains très plastiques.

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a- Les alignements

La méthode d’implantation des alignements est très simple ; deux points principaux
suffisent, entre lesquels il est facile de mettre en place des points intermédiaires
ou secondaires.

Par contre pour implanter une courbe on a besoin d’un certain nombre de points,
les points de tangentes droits et leur point d’intersection, le rayon.

b- Les raccordements circulaires


1- Raccordements circulaires simples

C'est la solution la plus simple pour le raccordement de deux axes rectilignes,


dont le choix de rayon R en fonction du type de route et on en déduit la position
des points de tangence T et T'

NB : le rayon de courbure d’un raccordement circulaire est déterminer par la catégorie


de la route (chaque catégorie possède un rayon minimale à ne pas dépasser) et par un
point de passage obligatoire (point d’intersection entre OS avec l’arc TT’)

Les caractéristiques géométriques des raccordements :

+ α = 200
ST = ST’ =

SO =

La corde : TT’ = 2 R .
La Développée : D =
La flèche : F = R . (1 – )

La Bissectrice (la contre flèche) : F’ = =

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Applications ; complétez le tableau suivant :

R (m) γ (gr) α (gr) ST (m) ST’ SO (m) TT’ D (m) F (m) F’


(m) (m) (m)
1 er 350 70
2eme 57,123 45,7498
3eme 196,539 81,9860

Si l’on ne peut pas construire le point S, non accessible, en raison de la présence


d’un obstacle par exemple, on peut procéder ainsi : positionner les points A et B
sur les alignements ST et ST′ de façon que le segment AB soit mesurable, mesurer
les angles α et β ainsi que la distance AB, il reste { résoudre le triangle ASB
et { en déduire les distances SA et SB, ainsi que l’angle γ entre les deux alignements :
γ = 200 − α − β. On implante enfin T et T’ { partir de A et B

Exercice ; calculez les distances d’implantation de T et T’ sachant que :

St Pts Lecture H Lecture H DH Rayon


Visée CG (gr) CD (gr) (m) (m)
A B 15,332 215,333 271,06 208,66
T 147,049 347,049
B T’ 87,145 287,146
A 205,616 5,616 271,08

St Pts Lecture H DH Rayon


Visée moyen (gr) (m) (m)
A B 15,149 241,51 208,55
T 147,411
B T’ 61,743
A 180,321 241,54

Calculez aussi TT’, D, F et F’ pour chaque raccordement.

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2- Raccordements circulaires composés (double)

Le raccordement est constitué de deux arcs de cercles consécutifs, tangents entre eux
et dont les centres de courbure sont situés du même coté

Plusieurs types de calculs sont menés suivant les données dont l’opérateur dispos.

Exercice ; - Calculez le rayon R2 sachant que :

γ 117,352 gr
R1 714,250 m
α1 48,259 gr
I1 58,612
543,234
I2 489,598
512,769
Étapes à suivre pour les calculs : I1T1 > I1I2 > TI2 > α2 > R2

- calculez les coordonnées de T , T1 , T2 , O1 , O2 , S

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3- Raccordements circulaires renversés

Les raccordements circulaires renversés sont composés de deux raccordements


circulaires simples consécutifs avec une longueur minimale d’alignement droit pour
passer d’un raccordement { l’autre, longueur imposée par les règlements.
En général la distance entre sommets S1 et S2 sont connues ainsi que les angles
des alignements γ1 et γ2
On choisit d’abord une valeur pour R1 en fonction du type de route. On en déduit
la position des points de tangence T1 et T′1
On positionne T2 en respectant la condition d = T1′T2 > Lmini donné
On en déduit le rayon R2
Si le rayon R2 convient { ce type de route (R2 ≥ R2mini), la solution est acceptée ;
sinon, on effectue à nouveau le calcul en modifiant la valeur du rayon R1
jusqu’{ ce que la condition (R2 ≥ R2mini) soit satisfaite
Catégories R60 R80 T80 T100 L80 L100 L120
Rayon Min 120 240 240 425 240 425 665
R : Route multifonctionnelle T : Route expresse a chaussée L : Autoroute

Application ; pour calculer les éléments d’implantation d’un raccordement renversé


avec les paramètres suivants :

Catégorie L120
γ1 110 gr
γ2 135 gr
S1S2 1400 m
Lmin 200 m
On propose R1= 1000 m L = 250 m

Alors ; S1T1= 845,081 m


T2S2= 295,919 m
R2 = 528,402 m
Tant que R2 < R minimale alors on doit refaire les calcule modifiant la valeur 1000
par une valeur de moins, comme R= 800 m

Alors ; S1T1= 683,264 m


T2S2= 466,735 m
R2 = 833,416 m > Rmin = 665m
Donc on accepte la solution S1T1= 683,264m et T2S2= 466,735m

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4- Raccordements circulaires à inflexion entre deux alignements parallèles

Un raccordement à inflexion entre deux alignements parallèles présente un point


d’inflexion : point T, Les données sont : (e, R1 et R2) ou bien (e, R1 et α).

On peut écrire : θ = 200 - α

T1 T = 2 . R1 . sin(α /2)

T2 T = 2 . R2 . sin(α /2)

TP1 = T1 P1 = R1.tan(α /2)

TP2 = T2 P2 = R2.tan(α /2)

T1 T2 = e / sin(α /2)

L = e . cotan (α /2)

Exemple ; pour un raccordement â inflexion entre deux alignement parallèle avec une
distance égale 500m entre eux, et des rayons de courbure R1= 280 m, R2= 350 m
les résultats est : α = 86,7683 gr L = 616,44 m T1T2 = 793,725 m

5- Raccordement circulaires à inflexion entre deux alignements quelconques

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II- Raccordements en Profils en Long
Il y a lieu de distinguer deux types de raccordement : en planimétrie et en altimétrie :
 en planimétrie avec coordonnées XY : utiliser pour le tracé en plan
 en altimétrie soit par XZ ou YZ : utiliser pour le profil en long et le profil en travers

En profil en long ; le passage de la rampe AT â la pente T’B doit être assuré


par une courbe (arc TT’) dont le taux de changement de pente est constant.
Dans un repère (O,X,Z) associé au profil en long, la pente en un point de la courbe
théorique est donnée par 𝑃 = =
Et puise que le changement de pente soit progressif, il faut que la variation de pente
soit constante la variation de la pente est = Constante a
ce qui donne Z de la forme 𝑍 = 𝑎𝑋 + 𝑏𝑋 + c (qui est l'équation d'une parabole)

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Dans la pratique et pour faciliter les calculs et la détermination des éléments
d’un raccordement parabolique, on assimile ce dernier d’un raccordement circulaire
simple, dont le rayon est choisi de telle sorte qu’il soit très proche du raccordement
parabolique.
On distingue deux types du raccordement altimétrique (saillant ou rentant)

Pour chaque type on distingue des rayonnes minimales selon les catégories des routes :
Type de Catégories
raccordement 1 2 3 Hors Cat.
Rayon Saillant (convexe) 4000 (m) 1800 (m) 1500 (m) 1000 (m)
minimale Rentant (concaves) 2500 (m) 1500 (m) 1000 (m) 500 (m)
Pente maximale 4% 6% -

Application ; (pages 56, 57, 58 du module)

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III- Profil en travers

Profil en travers est une coupe transversale menée selon un plan vertical
perpendiculaire { l’axe de la voie projetée. Permettent de calculer les paramètres
suivants :

Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers,


pour éviter de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord
un profil unique appelé «profil en travers type » contenant toutes les dimensions
et tous les détails constructifs (largeurs de voie, pentes des surfaces et talus, dimensions
des couches de la superstructure, système d’évacuation des eaux etc.…).
Il existe trois types de profils en travers: les profils en remblai, en déblai ou bien
les profils mixtes :

Noté aussi : les profils fictifs

Le profil fictif correspond sur le profil en long au point d’intersection de la ligne


du projet avec la ligne du Terrain naturel, les profils fictifs sont considérés comme
ayant une surface nulle.

Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers,


pour éviter de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord
un profil unique appelé « profil en travers type » contenant toutes les dimensions
et tous les détails constructifs (largeurs de voie, pentes des surfaces et talus,
dimensions des couches de la superstructure, système d’évacuation des eaux etc.…).

Finalement ; le dévers
Le dévers d’un projet routier est la pente (ou l’inclinaison) transversale de la plate-
forme de la route destiné à évacuer les eaux superficielles, et compenser une partie de
la force centrifuge qui tire les véhicules vers l’extérieur de tracé

Les dévers n’est pas constant ni en valeur


ni en sens au long d’un projet routier,
il dépond du tracé en plan selon
les alignements droits, les raccordements,
les rayons de courbures

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E- Piquetage (implantation) routier

On sait que le tracé d’une route, comme de toutes les voies de communication
se compose d’alignement droits raccordés par des courbes circulaires ou progressives
en tenant compte des points de passage obligés, du relief du terrain, des obstacles
rencontrés.
Pour effectuer une implantation routière, différentes techniques sont possibles suivant
la visibilité, l’accessibilité des points, suivant le matériel disponible et la précision
recherchée.

Pour implanter un alignement droit, deux points principaux suffisent, entre lesquels
il est facile de mettre en place des points intermédiaires ou secondaires. Par contre pour
implanter une courbe on a besoin d’un certain nombre de points n répartis
d’une manière régulière sut l’arc du cercle 𝑇𝑇′

Rappels Mathématiques

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Piquetage des raccordements circulaires, On distingue 9 méthodes d’implantation :

1- Implantation par curvigraphe

Cet instrument est aussi appelé équerre de raccordement. Il est constitué de deux
miroirs plans pivotant l’un par rapport { l’autre.

Ce curvigraphe permet d’implanter rapidement des points d’un raccordement circulaire.

On connaît généralement les alignements { raccorder (RT et PT’) ou bien un alignement


RT et un point d’arrivée du raccordement T’. Dans les deux cas, il existe un seul cercle de
raccordement

2- Implantation à partir du centre

C’est la méthode la plus simple, Si le centre de courbure est accessible, On peut faire
l’implantation du raccordement circulaire { partir de ce centre en fixant la distance
{ la valeur du rayon R et divisant l’angle au centre sur l’ensemble des points à implanter
δ=

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3- Implantation par intersection (bi-angulation)

Cette méthode est très précise, surtout sur de longues portées, ne nécessite aucun calcul,
elle est utilisable en terrain accidenté et en présence d’obstacles mais nécessite deux
théodolites

On procède donc de la manière suivante, les deux opérateurs stationnent au théodolite


les points de tangence T et T’. Il convient d’ouvrir ensemble le même angle 𝛽
par exemple de 2 en 2 gr à partir de leur référence respective soit 200gr + 𝛽
pour l’operateur dont la référence est TA, et 𝛽 pour l’operateur dont la référence est T’T.

Les points M, M’, M’’.sont définis { chaque fois par l’intersection des deux visées.

4- Implantation par coordonnées rectangulaires

C’est la méthode la plus utilisée du fait de l’utilisation des stations totales avec IMEL.

Si les points d’axes sont calculés en coordonnées ainsi que les repères du canevas
de base (triangulation ou polygonation) il est facile de calculer les gisements
et les distances de chacun des canevas aux points d’axes les plus proches :
DSP= √(∆𝑋² + ∆𝑌²) et 𝛼 = GSR – GSP

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5- Implantation par coordonnées polaires

L’implantation en coordonnées polaires est une méthode précise puisqu’il n’y a pas
de cumul d’erreurs d’un point sur l’autre, Un seul théodolite est nécessaire et une seule
station, par exemple en T, avec un IMEL qui est recommandée pour avoir accès
à la distance horizontale surtout pour des portées de plus de 100m pour diminuer
les portées, on peut aussi effectuer deux stations au points T et T′ et implanter chaque
fois un demi-arc de cercle.

Les coordonnées polaires est l’ensemble des angles et distances d’implantation


des points

On divise l’angle au centre ‘‘α’’ en ‘‘n’’ parties d’angles au centre δ =


On en déduit : Dh = 2.R.sin( ), G = 200 +

Dans le repère (T,x,y), les coordonnées polaires topographiques d’un point P de l’arc
de cercle sont : P (DhTP ; G = 200+ )

Application ;

Soit un raccordement circulaire de rayon R=380m entre deux alignements droits


d’angle au sommet 𝛾=52.8800gr, calculez ST, ST’, SO et complétez le tableau
d’implantation de 10 points appartenant { l’arc T et T’ en utilisant les coordonnées
polaires

Pts 1 2 3 4 5 6 7 8 9 T’
Dh
Gisement

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6- Implantation par abscisses et ordonnées sur le tangent

On implante chaque point de l’arc circulaire


par ses coordonnées rectangulaires dans
le repère locale (T, x, y) ou bien (T′,x′,y′)
Dans ce repère, pour tout point P, on a :

Xp = R. Sin𝛾 et Yp = -R(1− cos 𝛾)

7- Implantation par abscisses et ordonnées sur la corde

On implante chaque point de l’arc circulaire


par ses coordonnées rectangulaires dans
le repère locale (T,x,y)
Dans ce repère, pour tout point P :

𝑋𝑝 = 𝑐 × cos ( ) et 𝑌𝑝 = 𝑐 × sin ( )

Avec c = 2 . R . sin et β=( − )

8- Implantation par cordes et flèche

Les flèches consécutives s’expriment comme suit : f1 = R.(1 – cos(α /2)) ;


f2 = R.(1 – cos(α /4)) ; f3 = R.(1 – cos(α /8)) ; etc…

Pratiquement, on construit le milieu M1 de la corde TT′ puis on reporte


sur la perpendiculaire la flèche f1 pour obtenir le point P1. On construit ensuite M2,
milieu de TP1 et l’on reporte la flèche f2 sur la perpendiculaire, d’où le point P2.
On construit ensuite M3, milieu de TP2 et M′3, milieu de P2 P1 et l’on reporte
la flèche f3…..etc.

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9- Implantations de proche en proche
Cette méthode permet de piqueter en zone très encombrée, en tunnel, en zone boisée,
etc. Elle consiste { s’appuyer sur le point implanté précédemment en coordonnées
polaires pour progresser vers le point suivant.
On divise l’arc de cercle { implanter en un nombre entier d’arcs d’angles au centre
δ = α /n
Cette division doit s’effectuer de telle sorte que les points successives soit inter-visible
Pratiquement ; Le premier point P1 est implanté en coordonnées polaires
topographiques depuis une station au point T (zéro du cercle horizontal du théodolite
sur l’alignement ST, ouverture de l’angle (200 + δ/2) et report de la distance 2.R.sin
Le théodolite est ensuite stationné au point P1 , le zéro du cercle est placé sur le point T
visible depuis P1 et P2 est implanté à la distance (2.R.sin de P1, en ouvrant cette fois
d’un angle (200 + δ). Ainsi de suite...

10- Implantation par des triangles semblables

Dans la pratique, on fixe une longueur de corde entière. On en déduit les longueurs H1P1
et TH1. On place le point H1 sur la tangente ST à la distance TH1 du point T,
puis sur la corde perpendiculaire, reporte la distance H1P1 de manière à obtenir
un point P1 du raccordement. Pour positionner P2, on prolonge de c la droite TP1
jusqu’au point H2, puis on implante le point P2 par mesure de deux distances, à la
distance c du point P1 et la distance 2. H1P1 = C²/2 du point H2.

La même opération est répétée pour les points suivants.

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Contrôle des implantations

Comme pour toutes les implantations, le contrôle le plus fiable y est celui
d’une dimension ou d’un angle non implanté directement, c’est-à-dire à calculer
pour les besoins du contrôle.
Si le centre O du cercle de raccordement est accessible, le plus simple est de vérifier
que tout point de l’arc de cercle est { égale distance R du centre. Cependant,
O est rarement accessible.
De même, si le sommet S est accessible, on calcule la distance de chaque point implanté
au point S et on la contrôle.
Si la corde entre deux points consécutifs n’est pas directement utilisée
dans l’implantation, on peut la contrôler.
On peut enfin implanter { partir du point T et n’utiliser le point T′ que comme contrôle.

F- Raccordements Progressifs (Clothoîde)


La Clothoîde est une courbe utiliser dans les tracé des routes pour raccordé un
alignement droit â une cercle
Le raccordement direct de deux alignements droits par un arc de cercle ne tient pas
compte de la vitesse des véhicules, car dans un virage à rayon de courbure constant, tout
véhicule est soumis { une action centrifuge d’intensité inversement proportionnelle au
rayon R. Quand on passe de l’alignement droit { l’arc de cercle, la valeur du rayon R
passe brutalement d’une valeur infinie (droite) { une valeur finie (cercle).
Pour réaliser la transition en douceur du rayon infini au rayon fini de l’arc de cercle on
ajoute un raccordement progressif appelé généralement Clothoîde.

La Clothoîde est une courbe avec un rayon de courbure varie progressivement


d’une valeur infinie à une valeur finie.
La clothoïde tourne indéfiniment autour de deux points asymptotiques I et I’
La Clothoîde est utiliser pour lier entre :
- Un alignement droit t un raccordement circulaire
- Deux alignements droits
- Un raccordement circulaire et un alignement droit

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Equation paramétrique d’une clothoïde*

Coordonnées des points d’une clothoïde*

* voir module (à partir de la page 31 au page 50)

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G- L’implantation planimétrique
Si l’implantation est l’ensemble des opérations que l’on effectue en utilisant les mesures
horizontales, l’altimétrie ou nivellement regroupe l’ensemble des opérations effectuées
par des mesures verticales.
Pour l’implantation des pentes constantes : on utilise deux formules qui nous
permettent de calculer l’altitude d'un point sur une pente.

Implantation des raccordements parabolique :


L’implantation d’un raccordement parabolique revient { la détermination des altitudes
des points situés sur ce raccordement.
Pour cela, il faut tout d’abord déterminer les abscisses (distance), et les ordonnées
(altitudes) des points T, T’ et S qui sont données par les formules suivants :

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