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2020-2021
PARTIE 1
La route constitue une des traces les plus significatives que laissent les sociétés. Elle participe, de
nos jours comme autrefois, à la qualité de l’environnement et du cadre de vie.
La route moderne est un assemblage d’éléments de construction répétitifs, agencés de telle sorte
qu’elle réponde aux exigences de sécurité et de confort que réclament les usagers qui l’empruntent.
Cet assemblage dépend plus particulièrement du trafic et de ses variations, de l’importance des
besoins d’échange à satisfaire et notamment de la longévité espérée de l’ouvrage à construire.
LA VOIRIE URBAINE
La voirie urbaine peut être classée selon les catégories suivantes:
-Autoroutes urbaines
-Voie express ou Voie rapide
-Boulevard
-Avenue
-Rue
-Ruelle etc…
Le réseau autoroutier et routier interurbain et rural marocain classé (portant un numéro) totalise un
linéaire de:
D'autre part, le Ministère est en train de mettre à jour le 2ème Schéma d’Armature Autoroutier
National (SAAN2) à l’horizon 2030 qui vise à doter le Royaume de nouvelles lignes autoroutières
reliant :
o Marrakech et Pôle Meknès- Fès en passant par Beni Mellal et Khénifra ( 470 Km);
o Autoroute continentale Casablanca - Rabat ( 60 km);
o Pôle Meknès-Fès et Pôle Tanger-Tétouan (230km) ;
o Oujda et les frontières algériennes ( 22 km) ;
o Berrechid et Bir Jdid ;
o Safi et Marrakech ;
o Voie de contournement du Grand Agadir ;
o Liaison des villes de Ouarzazate et d’Errachidia au réseau autoroutier.
.
* Pour les autres routes 57 334 km dont 44 180 km revêtus et 13 154 km à l’état de piste:
Soit:
RN : 15 639 km dont 13 683 revêtus soit 27%
RR : 11 182 km dont 9 813 revêtus soit 20%
RP : 30 513 dont 20 684 revêtus soit 53%
NB:
Les RN sont numérotées de 1 à 99 (Couleur rouge en haut de la borne kilométrique
kilom trique )
Les RR sont numérotées de 101 à 999 (Couleur
leur jaune en haut de la borne kilométrique
kilom )
Les RP sont numérotées
es de 1001 à 9999 (Couleur bleu foncéee en haut de la borne kilométrique
kilom )
Chaque route relevant du réseau routier classé est identifié par des bornes kilométriques qui indiquent
le repérage
ge kolomètrique par rapport à l’origine, ces bornes sont placées du côté droit du conducteur en
se rapprochant de l’origine de la route considérée.
Exemple de bornes kilomètriques :
Sur la petite face le numéro en haut désigne numéro de la route, en bas le point kilométrique à partir de
l’origine de la route.
Carte routière du Maroc illustrant le réseau National (en rouge) et celle de la Province de Fes
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Accidents Hors 18 555 19 048 17 361 18 960 18 949 18 341 17 149 21 027 21 638 24 069
Agglomération
Accidents En 46 160 47 910 48 100 48 122 48 202 49 585 51 130 56 976 59 042 65 306
Agglomération
Total Accidents 64 715 66 958 65 461 67 082 67 151 67 926 68 279 78 3 80 680 89 375
Accidents Mortels 3546 3 489 3 181 3 636 3 531 3 265 3 021 3 365 3 317 3 274
Tués 4 162 4 042 3 778 4 222 4 167 3 832 3 489 3 776 3 785 3 726
Blessés 98 907 102 743 98 472 102 011 102 350 102 040 101 242 115 042 119 162 130 011
Terminologie
1-Chaussée
C’est la surface revêtue de la route sur laquelle circulent normalement les véhicules, elle peut être
soit bitumée ou bétonnée. La chaussée comporte plusieurs couches pour pouvoir supporter le trafic
poids lourd.
Chaussé
La largeur de la chaussée varie généralement de 3 à 7m et peut être plus selon le nombre de voies.
On distingue:
Les chaussée rigide : Chaussée dont le revêtement est constitué de béton de ciment.
Chaussée souple : Chaussée dont les matériaux des couches ne sont pas traitées au liant
hydraulique (Ciment).
2. Accotements
En rase compagne, l'accotement est la partie de la plate-forme aménagée entre la chaussée et le
talus ou le fossé.
L'accotement sert :
De support latéral à la structure de la chaussée;
De refuge aux véhicules arrêtés ou en panne ;
Permet la circulation des véhicules d'urgence ;
Protège l'automobiliste lors d'un dépassement imprévu en lui permettant d'éviter une collision
frontale.
3.Trottoirs
En voirie urbaine le trottoir est la partie latérale à la chaussée, il est réservé à la circulation des piétons.
Il est surélevé par rapport au niveau de la chaussée pour protéger les piétons contre les véhicules.
Le trottoir sert au passage des réseaux souterrains (assainissement eaux pluviales et usées, eau potable,
câbles électriques, câbles de télécommunication, etc…)
Les types de revêtement du trottoir sont : Carreaux, Béton strié, Asphalte, Enrobés, etc…
4- Terre Plein central
Le terre-plein central (TPC) est la partie située au milieu d’une route unidirectionnelle permettant la
séparation physique des deux sens de circulation, il a pour fonctions d’éviter les mouvements de
traversée des véhicules et les mouvements de tourne-à-gauche vers les accès éventuels. Ses
caractéristiques dépendent essentiellement du milieu traversé, des fonctions de la route et de la
limitation de vitesse.
NB : L’interruption du terre plein central (ITPC) c’est l’ouverture créée au niveau du TPC pour assurer
un échange entre les deux chaussées, sachant que l’ITPC présente toujours un danger
5- Fossé
Ce sont les excavations aménagées latéralement de part et d’autre de la plate-forme.
Ils sont destinés à assainir la plate-forme en collectant les eaux de ruissellement.
On distingue :
Fossé triangulaire
1.5
0.50
m
Fossé trapézoïdal
1.5 m
0.5 m 0.5m
mm
La photo de gauche illustre un talus de déblai en terrain rocheux, pratiquement vertical, celle de
droite montre un talus de pente 1/1
1/1
4% 2.5% 2.5% 4%
3/2
8- Remblais - Déblais
Quand la route est construite au-dessus du terrain naturel, on dit qu’elle est en remblais.
Quant elle est construite au-dessous du terrain naturel, on dit qu’elle est en déblais.
Le déblai c’est une opération d’excavation des sols (enlèvement)
Le remblai c’est une opération de remplissage par des sols (mise en place)
9- Dévers
C’est l’inclinaison transversale de la route
En alignement droit le devers est destiné à évacuer les eaux superficielles.
En courbe les devers permettent à la fois d’évacuer les eaux de ruissellement et de compenser une
partie de la force centrifuge .
2.5 % 2.5
4%
4
ACCOTEMENT
CHAUSSEE
T.P.C Plate
CHAUSSEE forme
ACCOTEMENT
11- Assiette
C’est la surface du terrain réellement occupée par la route et ses annexes.
(Plate-forme + faussée + talus + toute dépendance et ouvrages affectés au DP).
12-Emprise
C’est la surface de terrain juridiquement affectée à la route et ses annexes. Elle est au moins égale à
l’assiette Elle est généralement de :
30 m pour les routes nationales,
70 à 100 m pour les autoroutes .
13- Ouvrages d'assainissement
Ce sont des ouvrages en béton ou en béton armé ou en maçonnerie destinés à évacuer les eaux de
ruissellement en dehors de l'emprise ou permettant à la route de franchir les écoulements des eaux de
rivières ou de chaabas .
On distingue :
Les buses : Ouvrages en béton à section circulaire,
Dalots : Ouvrages en béton armé à section carrée ou rectangulaire.
Gabion Soutènement
PROFIL EN TRAVERS TYPE
EN RASE CAMPANGE
Fossé
Accotement Largeur de la chaussée Acotement
Couche de roulement
Couche de base
Couhe de fondation
Couche anticantaminante
Plateforme
Assiète
Emprise du DP
EN MILIEU URBAIN
Constructions Constructions
Caniveau
4% 4%
2,5% 2,5%
Conduite Assaisissement
Lit de Sable
Normes géométriques
Il est indispensable, en vue de l’homogénéité du réseau, d’introduire une certaine normalisation. C’est
la raison d’être des catégories de route qui vont être définies ultérieurement selon les normes en
vigueurs.
1. Les normes
Les normes sont des documents techniques de référence pour la conception des routes en milieu
interurbain et rural.
Selon les instructions relatives au réseau routier marocain on retient les Vr suivantes:
Vitesse de
référence en 40 60 80 100 120
km/h
Hors C.
Catégorie 3eme C. 2eme C. 1ere C. C.Exceptionnelle
Ou REFT
NB : -la vitesse à vide :c’est la vitesse moyenne que pratiquent les véhicules isolés en dehors des
points particuliers de la section, on a toujours V0>Vr
-la vitesse d’approche :en rase campagne ,c’est la vitesse pratiquée à vide à l’approche des
carrefours ou voies de manœuvre ou agglomérations.
D’où la notion de la vitesse de référence : On appelle vitesse de référence (Vr) d’une section de
route, la vitesse conventionnelle qui permet de définir les caractéristiques géométriques limites
d’aménagement des points particuliers de cette section. Les différentes vitesses de référence ne
correspondent pas à différents niveaux de sécurité, mais à différents niveaux de confort. La vitesse de
référence n’est pas le seul paramètre associé à la catégorie de route, mais c’est celui qui est le plus
commode pour le choix des caractéristiques géométriques limites en section courante.
Frottements : f x P
Poids propre : P=mg
Soit m la masse d’un véhicule de poids P
P = mg et f le coefficient de frottement.
Le théorème des forces vives permet d’écrire :
1 . m . v² = f.P. db (1)
2
En éliminant « m » en facteur dans chaque membre de l’équation (1) , on remarque que la distance db
est indépendante de la masse ( poids) du véhicule.
De (1) , nous tirons :
db = 1 . v² (2)
2. f.g
Db en mètres
Avec v en m/s
g = 9,81 m/s²
f = coefficient de frottement (F(V)) # 0,4
db= V²
100
Si la route monte ou descend, i étant la déclivité (la pente ou la rampe), la formule (1) s’écrit :
3- Distance d’arrêt :
Distance d’arrêt en alignement d1
Pour calculer la distance parcourue par le véhicule pendant l’opération de freinage , il faut tenir
compte avant le début de freinage d’un temps de perception réaction.
Sur les routes nationales, on admet que ce temps est de 2 secondes au dessous de 100 KIm/h . et de 1,8
secondes au dessus. Ce temps comprend le temps physiologique de perception- réaction (1,3 à 1,5 s) et
le temps d’entrée en action du système de freinage (0,5 s).
Pendant le temps de perception réaction, le véhicule parcourt un espace « e » tel que :
e en mètres
e = vt avec v en m/s. 3,6 vm/s= V km/h
t en seconde
d1 (m) = db (m) + KV
d1 = db + 0,55 V si V< 100 km/h
d1 = db + 0,50 V si V> 100 km/h
La distance d ‘arrêt en ligne droite est donnée par la formule :
Avec:
Le premier terme est la longueur de freinage.
0.55 le temps de perception – réaction du conducteur.
f : le coefficient de frottement, ce coefficient diminue lorsque la vitesse augmente
V : la vitesse du véhicule
NB : La distance d’arrêt peut être plus au moins grande selon la pente ou la rampe .
Il faut insister sur le caractère conventionnel de ces chiffres. En effet l’adhérence effective peut être
inférieure a ces valeurs en cas de :
Mauvais revêtement.
Pluie.
Blocage des roues.
Théoriquement puisqu’ils roulent à la même vitesse, ils s’arrêteront à la même distance qui est la
distance de freinage.
L’espacement entre les deux véhicules sera simplement parcouru durant le temps de réaction.
A
B
En se basant sur des expériences, on a complété la valeur de "e" par un terme en fonction de V2.
E = V +l + V2
5 335
5- Distance de dépassement
C’est celle qui permet, en sécurité, d’abandonner un dépassement en freinant ou de le poursuivre en
accélérant si le véhicule opposé freine.
On considère un véhicule qui exerce la manœuvre de dépassement sans avoir à ralentir.
d = v1x t
d1 V2 x t1 d2
B B
A
Soit :
• d1 la distance entre A et B avant le dépassement
• d2 la distance entre A et B après le dépassement
• t le temps nécessaire pour exercer le dépassement
Pendant le temps "t" le véhicule "A" parcourt une distance "d" égale :
d=v1*t= v2*t+d1+d2 soit t= (d1+d2)/(v1-v2). D’où
d= v1(d1+d2)
v1- v2
d= 2v1(0.2v1+8)
v1- v2
Dvd = E+E1
E = v1x t E1 = v3 x t c
A A
B B
• Dans le cas du Maroc, l’encombrement fréquent des artères principales invite à considérer le cas
d’un véhicule en attente derrière un véhicule lent plutôt que celui d’un véhicule qui trouve la voie
libre et peut doubler sans arriver à ralentir.
C’est la distance qui permet sur une route bidirectionnelle de terminer le dépassement sans obliger
le véhicule arrivant en sens inverse à ralentir. La hauteur conventionnelle du véhicule adverse étant
de 1,20 m.(soit une durée de dépassement de 7 à 8 s comme valeur minimale et de 11 à 12 s comme
valeur normale)
dd(m) = 4.V (Km/h) : Valeur minimale
dD (m) = 6.V (Km/h) : Valeur normale.
dd (minimale) 80 320
dD(normale) 80 480
• L’instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase campagne « I.C.G.R.R.C »
considère une Dvd de 500m, avec :
• V= 80 km/h dd (15 s)=500 m
• V1- V2 = 50 km/h 1,10
(Au Maroc cette distance est de 500 m). 1,20
Profil en long
Profil en travers
Largeur de la chaussée, largeur de la plate-forme et pente des talus.
Structure de chaussée.
La structure de chaussée dépend de la nature du sol, du trafic, du climat de la zone et des types de
matériaux disponibles dans la région.
Tracé en plan
A- Les caractéristiques
Le tracé en plan est la projection sur un plan horizontal de l’axe de la chaussée.
C’est une succession de segments de droite, d’arcs de cercle et de raccordements à courbure variable.
La combinaison de ces éléments, en coordination avec le profil en long, doit en premier lieu permettre
de réserver une proportion convenable de zones où la visibilité est suffisante pour permettre le
dépassement. Simultanément, on doit éviter l’effet de monotonie et réduire en conduite nocturne le
temps d’éblouissement par les phares lié aux grands alignements droits.
Nord
Y
20 20 28
>20
31 F in
20
20
>20
20
27
O r i g in e
31
Chaque segment du tracé est représenté par une orientation formant à partir du nord lambert un angle
appelée gisement en tournant dans le sens horaire il est exprimé en grade,
grade
F sin δ Σ Pi = P
P cos δ Σ Ti = Σ ft x Pi
P
Les forces en présence qui équilibrent le véhicule dans une courbe relevée à l’inclinaison δ se
présentent selon le schéma ci-dessus comme suit :
Soit :
• P le poids du véhicule
• F la face centrifuge produite lors du déplacement de la masse m du véhicule à la vitesse V
sur la trajectoire circulaire de rayon R.
F= m V2/R
P1 et P2 les charges exercées sur chacune des lignes de roues du véhicule.
δ l’angle que fait le plan de roulement par rapport à l’horizontale ( dévers )
g l’accélération de la pesanteur
ft la réaction transversale qui maintient le véhicule sur sa trajectoire dépendant de la rugosité de
surface et au pneumatique.
D’une façon générale cette réaction s’écrit :
f= KPα (1)
• Pour les normes marocaines on a défini pour chaque catégorie 4 valeurs limites du rayon :
Le rayon non déversé (Rnd) le rayon minimum libre (Rml) le rayon minimum normal (Rmn) et le
rayon minimum absolu (Rma).
- Rnd : qui correspond au rayon minimum non d’une courbe non déversée à -2,5% et 2,5%;
- Rml : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 2,5%;
- Rmn : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 4%;
- Rma : qui assure la stabilité d’un véhicule dans une courbe déversée à 7%.
Egalement on a défini le rayon non déversé (Rnd) qui correspond à un profil en travers normal (2,5%
et – 2,5%)
ICTAVRU
Types A 80 A 100 U 60 U 80
Rnd (d= -2,5%) 400 800 200 400
Rmn (d=2,5%) 300 500
Rm (d=5%) 240 425 120 240
REFT
Rayon
Rnd >75
Rml (*) 75
Rmn 30
Rma 15
(*) il s’agit du rayon minimum libre qui correspond à un devers de 2,5%
Il est souhaitable de prévoir, entre les segments de droite et les arcs de cercle, des zones de
raccordement, et cela pour préserver les conditions suivantes :
Assurer une bonne lisibilité de la route en annonçant les virages.
Permettre à l’automobiliste un
u braquage progressif.
Introduire progressivement le dévers à partir d’un profil en ligne droite en forme de toit.
Exemple 1 :Connaissant R et A
Rayon de courbure R :250 m, angle A : 180 grades α= 10grd , T= 39 ,60m, B=3,12m , D=
78,54m.
Etant donné que la vitesse du véhicule est constante, on peut l’exprimer par la formule
V=dL/dt = constante, ou L est la longueur curviligne de la courbe et t le temps mis pour parcourir
cette longueur L de courbe.
Nous prendrons comme origine des axes de
coordonnées l’instant ou le conducteur
commence à tourner le volant, en supposant
qu’avant cette manœuvre sa trajectoire était
une ligne droite. Ce qui revient à dire qu’au
point origine le rayon de la courbe est infini,
c'est-à-dire que sa courbure est nulle.
Comme dL/dt est elle-même constante nous pouvons dire que d2φ/dL2 sera aussi constante
Ainsi en appelant A le paramètre de la trajectoire on définira :
1/A2= d2φ/dL2 en intégrant L/A2=dφ/dL
A = (RxL)0,5 Y
y = L²/(6x R) R P
Exemple
y
Rayon de courbure R :700 m, Longueur de la
courbe de raccordement L : 260 m σ L T Γ
∆R
Γ= 0,19 rad , ∆R = 4,02 m, A = 426,61 m , 0 X
L/2=Γx R L/2=Γx R
y = 16,10 m.
X=L
En pratique pour le Projeteur :
PARAMETRE TYPE
CATEGORIE «A»
Exceptionnelle 360 m
1ère catégorie 220 m
2ème catégorie 140 m
3ème catégorie 80 m
Hors catégorie 40 m (*)
REFT 40 m (*)
(*) Peut être ramené à 1,25 R pour les plus petits rayons
Les raccordements peuvent également être constitués par :
4) Une courbe en « C » :
Deux arcs de clothoïde opposés par leur point
commun P0 de rayon maximum R0
On a recours à cette courbe pour remplacer un
court alignement entre deux cercles de même
sens.
D- Raccordement et devers
Longueur de raccordement devers :
Dans les alignements droits les chaussées ont un profil en travers constitué :
Longueur de raccordement
*Le devers est constant en courbe circulaire
*Le raccordement hors courbe circulaire en Alignement Droit ou Clothoïde :
D’après l’instruction l’ICGRRC
1) Pour un virage isolé
L d
L
R
L = v. t= V . (d + 2,5)
3,6 . 2 (ou 4)
L = V . (d + 2,5)
7,2 (ou 14,4)
Avec : L= longueur nécessaire de raccordement en m
v = vitesse de base en m/s
t = le temps de raccordement en s
V = vitesse de base en Km/h
d = devers du virage isolé en %
2 ou 4 = taux d’introduction de devers en % par seconde
Exemple : Déterminer la longueur de raccordement de devers de route de 3ème catégorie ,
introduction de devers de 4%/s
d= 4% L=60x (4+2,5)/14,4 = 27,08 m
Dans le cas de deux courbes de même sens la longueur nécessaire de raccordement de devers devient :
L = v. t= V . (d1 - d2)
3,6 2 (ou 4)
L = V . l(d1-d2)l
3,6 . 4
Exemple : Déterminer la longueur de raccordement de 2 devers de route de 1ère catégorie ,
introduction de devers de 2%/s avec d1= 7% et d2= 4%
L= V x(d1-d2)/7,2 = 100 x(7-4)/7,2=
4)/7,2= 41,66 m
Régle 2 :
Pour les routes de Catégorie Exceptionnelle, 1ère catégorie et 2ème catégorie, la section de
raccordement devers sera obligatoirement une courbe de raccordement à courbure progressive
sauf si :
R ≥ 1.4 Rmn
Règle 3 :
• Pour les routes susceptibles d’être enneigées ou verglacées, le devers sera limité à 5 %.
• Pour les routes de 3ème catégorie, il ne sera utilisé de courbes progressives que lorsque ce sera
nécessaire pour respecter les conditions de variation des dévers.
NB : PN = Profil Normal soient les pentes de part et d’autre de l’axe du profil de -2,5% et + 2,5%
d= 1 - 2 3ème catégorie
-3
1,11 x 10 x R – 0,028
Règle a:
Le rayon d’une courbe R ne peut être inférieur au Rmn (ou Rma) que s’il est précédé, dans le sens
de parcours, d’un rayon R1 tel que :
R1 < R x Rmn
Rma
Exemple1 :
Route 2ème catégorie , Rmn= 250 m, Rma = 175 m pour R = 200 m il doit être encadré (route
bidirectionnelle) ou précédé (route unidirectionnelle) de courbes de rayon maximal
R1< 200 x 250/175 = 286 m
La distance entre les sommets de ces courbes doit être inférieure à celle correspondant à une
minute de temps de parcours à la vitesse de base.
Règle b:
Après un alignement droit d’une longueur correspondant à plus de 2 mm de temps de parcours, le
rayon d’une courbe doit être supérieur au Rma de la catégorie immédiatement supérieure (1500 m
pour la catégorie exceptionnelle).
la règle a: annoncée ci –avant. Ils seront espacés, au plus de la distance correspondant à 1 minute
de temps de parcours à la vitesse de base de celle –ci.
Parabole
Angle
Saillant (-)
L’altitude d’un point du terrain à partir d’un tracé en plan est calcul par interpolation linéaire entre les
deux courbes de niveaux limitrophes
B
PTi PT i+1 D2
C1
D1
M
A
zb B
xa xm xb X
d
La pente : =
L’altitude du point : = + x
Avec : d = (xm-xa) et p prise algébriquement
Exemple
A(152,457 ;270,110) ; B(255,227 ; 298,990) M(164.727,zm)
Pente du segment ? et l’Altitude du point M ? : p= 0,28 d= 164.727-152,457 = 12,27 m ,
zm= za+pd = 270,110 + 0,28 x 12,27 = 273,558
2) Détermination des coordonnées d’un point d’intersection de deux pentes (point fictif)
Un point fictif est le point d’intersection de la ligne rouge du projet et le terrain naturel
Z
A
za
P1
Zb’ B’
M
zm
zb P2 B
Za’ A’
xa=xa’ xm xb=xb’ X
P1=(zb-za)/ (xb-xa)
P2=(zb’-za’)/ (xb’-xa’)
L’équation de la droite en général : y= ax+b (avec a= pente , b est l’ordonnée de l’origine de la droite)
Pour la droite AB : zm = p1.(xm-xa) + za p1.(xm-xa) + za= p2.(xm-xa’) + za’
Pour la droite A’B’ : zm = p2.(xm-xa’) + za’
Et puisque xa= xa’
d’où xm = xa+((za-za’)/(p2-p1)) et zm = za+p1.(xm-xa)
Exemple
Déterminer les coordonnées d’un point fictif M(xm, zm) ?
A(264,832) ; B(423,222) p1= - 3,84 et A’ (264,278) ; B’ (423,541) p2= 1,65
xm= 264+[(832-278)/(1,65-(-3,84))] = 364,90 et zm = 832+(-3,84)x (375,11-364,90) = 444,90
S
zs
P2
zq Q
P1
zp P α
X1 X2
xp xs xq
p = tg α =
(1) Z = !" + !
(2) Z = # $" + $
Z. Z/ " + p X/ p# X.
X =
p p#
Z = !" + !
Exemple
Déterminer les coordonnées du point de concours S de deux droites successives S(xs, zs) ?
P(99,251.05) ; Q(1299,247.10) ; p1= 0,02 ; p2= -0,03
247,1 02 99
251,05 + 0,02 0,03 1299
X = = 740
0,02 0,03
Z = 0,02 740 99 + 251,0505 = 263,87
Pour le raccordement des droites en profil en long, il est recommandé d’utiliser les raccordements
paraboliques que celles circulaires car on procure à l’usager plus de confort et de sécurité. En plus, la
différence des cotes reste faible entre la parabole et le cercle ;
L’équation du cercle C de rayon R dans le repère OXY qui prend origine à partir du centre O du
cercle (C) est :
Cercle x² + y² - R2 = 0 (1)
Y
(C )
y
R
C
R X
O x
L’équation du cercle C’ de rayon R dans le repère O’XZ prend origine à partir d’un point du cercle et
l’axe des X et tangent au cercle (C’) ;
Z
Z=y+R
R
C
R
(C’ )
X
O’ X=x
45
On remplace le cercle par la parabole x² - 2Rz = 0 donc z=
#6
Qui admet le cercle de rayon R comme cercle osculateur.
P Q
Oo
P1 C
R P2
C
R
R
T2
T1
z1 z2
X
x1 O x2
E
U1 U2
Avec : U = (|P1|±
± |P2|) × |R| / 2 (*)
(*): *On prend (+) quand P1 et P2 sont de signe contraire et (–) quand il sont de même signe
*R est positif dans cette expression
T1 ( XE – U ; Z E – U × P1 )
T2 ( X E + U ; Z E + U × P2 )
O ( X T1 – R × P1 ; Z T1 – R × P1²/2 )
Zo=ZE-|U|p1-R.p12/2 Zo/E=-|U|p1-R. p12/2 ZB= p1² . R/2 Zc= p2² . R/2 Zm= Xm² /(2R)
Exemple
Déterminer les coordonnées du point de concours E(XE, ZE) de deux droites passant par P(XP, ZP) et Q
(Xq, Zq)et déterminer les coordonnées des points de tangence T1 et T2 ainsi que les coordonnées de O
sommet de la parabole de rayon R= 10000 m?
P(99 ;251,05) ; Q(1299 ;247,10) p1= -0,04 p2= 0,02
U1 = U2 = R(|p1| + |p2|)/2 = 10 000 (0,04 + 0,02)/2 = 300 m on prendra U en valeur absolue soit 100m
L’abscisse de T1 : XT1= Xe – |U| = 564,83 – 300 = 264,83 m
Son altitude ZT1= Ze - p1 . |U| = 232,42-(-0,04 )x 300 = 244,42 m
De même :
L’abscisse de T2 : XT2= Xe +|U| = 564,83 + 300 = 864,83 m
Son altitude ZT2= Ze + p2 .|U| = 232,42+(0,02 )x 300 = 238,42 m
Donc les coordonnées de T1 sont (264,83 ; 244,42) et de T2 sont (864,83 ; 238,42)
B- Angles saillants
Avec :
AB = Distance de visibilité (Dv)
R = Rayon de raccordement P.L.
h1 = hauteur de l’œil du conducteur ( h1 =
1,10 m)
h2 = hauteur de l’obstacle
Dv= AM + BM = √2 R (√ h1 +√ h2 )
Donc:
R= Dv²
2 ( h1+ h2+ 2√ h1 . h2 )
Valeurs des rayons en fonction de h2
Vitesse de Base Rmn (h2= 0) Rma (h2 = 0,3 m)
40 - 1 000
60 2 000 1 500
80 4 000 1 800
100 9 000 4 000
120 16 000 7 000
Les rayons de courbure en plan assurent une marge de sécurité croissante avec la vitesse.
Les rayons de courbure des raccordements saillants donnent la visibilité à la distance d’arrêt :
• sur obstacle sans épaisseur, avec le Rmn .
• sur obstacle de 0,30 m avec Rma.
C- Angles rentrants
Les valeurs des déclivités et des rayons de raccordement selon les normes :
ICTAAL
Types L1 L2
Vitesses 130 110
Déclivité maximale 5% 6%
Rayon minimal en angle saillant 12 500 6 000
Rayon minimal en angle rentrant 4 200 3 000
ICTAVRU
Types A 80 A 100 U 60 U 80
Vitesses 80 100 60 80
Déclivité maximale 6% 5% 6% 6%
Rayon minimal en angle saillant 3000 6000 1500 3000
Rayon normal en angle saillant 4500 8000 2500 4500
Rayon minimal en angle rentrant 1000 1500 800 1000
Rayon normal en angle rentrant 2000 3000 1500 2000
REFT
Vitesse 40
Déclivité maximale
Maximum normal 7%
Maximum absolu 12%
Raccordement en angle saillant
Minimum normal 1 000
Raccordement en angle rentrant
Minimum unique 500
P1
P2
R
Règle 2:
L’usage de déclivité > à 4 % (6 % pour 3ème C) est interdit, à moins qu’un calcul de rentabilité en
prouve le bien fondé.
Elles ne peuvent en aucun cas régner sur plus de 2 Km, et seront, s’il y a lieu séparées par des paliers
de 2 % de déclivité maximale.
Pour le REFT : les rampes excédant le maximum normal ne pourront régner que sur une longueur
maximale variant progressivement de 2 km (minimum normal) à 0,250 km (minimum absolu); il sera
admis de disposer plusieurs rampes supérieurs au minimum normal, pourvu qu’elle soient séparées par
des “ paliers ” de 4% de pente maximale et d’une longueur minimale variant progressivement de 0,5
km (après une pente au maximum normal) à 1 km (après une pente au maximum absolu).
Règle 3:
∆q = p2-p1
P1P2 P2P1
RR
A
Les changement de déclivité ∆q inférieurs aux valeurs définies dans le tableau ci-dessous, par
catégorie, et donnant lieu à un angle saillant du profil en long, comporteront des raccordements
assurant la visibilité à la distance de visibilité de dépassement, dits rayon de visibilité.
Le rayon de visibilité, d’ailleurs aisément calculable, prend les valeurs ci-après, en fonction du
changement de déclivités ∆q
≥ 0,8 28 000 m
= 0,7 26 000 m
= 0,6 22 000 m
Les changements de déclivité de moins de 0,46% se feront sans courbe de raccordement en profil en
long.
Règle 4:: Perte de tracé
Perte de tracé : lorsque l’usager perd de vue la route sur une certaine longueur, et voit la section
suivante (en TP et PL)
Les pertes de tracé en alignement droit, et/ou donnant l’illusion de l’A.D (alignements droits séparés
par des courbes masqués) sont interdites.
A moins que la distance de visibilité en tout point soit . 500 m.
E- Visibilité latérale :
Après calage de la ligne rouge du profil en long il nécessaire de s’assurer de la visibilité latérale qui
concerne le dégagement latéral des obstacles éventuels pour assurer la distance de visibilité minérale.
En courbe de rayon de courbure R moyen, il faut des dégagements latéraux « e » pour disposer d’une
distance de visibilité
e da
R R
En angle saillant
Règle : Il ne faut pas coïncider le sommet de la parabole (PL) avec l’origine de la courbe en TP.
Objectif : Eviter que le virage soit masqué par le sommet de la parabole.
Remèdes :
1 : Coïncider la courbe en plan avec celle du PL dans la mesure du possible.
2 : Introduire une clothoïde pour changer l’origine de la courbe en TP.
3 : Séparer nettement les courbes et changements de déclivité;
En angle rentrant
T1 et T2 représentent les points de tangente entre les
alignements droits et des arcs de cercle ou de
clothoïde.
Bande
Berme BAU médiane BAU Berme
BDG BDG
< 0,50 m BG BG
Talus
Largeur roulable Dispositif
S
d'assainissement
Plate-forme
Avec:
BAU : bande d’arrêt d’urgence BG : bande de guidage
BD : bande dérasée S : surlargeur (structurelle) de chaussée
BDG : bande dérasée de gauche TPC : terre – plein central
P R O F IL E N T R AV E R S R O U T E A 2 o u 3 V O IE S
A c co te m e n t C ha u s sé e A c co te m e n t
B e rm e BD BD B e rm e
S S
L a rg e u r ro u la b le
P la te -fo rm e
La chaussée de 14 m est en principe réservée aux cas où l’emprise d’une route à 2 chaussées
unidirectionnelles de 7m, ne peut-être acquise que moyennant une dépense excessive.
Lorsque la circulation prévisible à la mise en service atteint ou dépasse 4. 000 vé/j, et pour les routes à
10,50 et 14m de largeur de chaussées, la chaussée doit comporter des surlageurs permettant les bandes
de rives de la signalisation horizontale, et pour les chaussées de 14m, une double bande axiale continue
de telle sorte que les largeurs théoriques de chaussée subsistent à l’intérieur du marquage.
Les chaussées unidirectionnelles de 5m sont réservées. Aux voies à sens unique, c’est à dire en général
aux bretelles de raccordement des carrefours dénivelés.
Les largeurs d’accotement peuvent également être localement réduites, par souci d’économie, sur les
sections en déblai ou remblai de plus de . 7m de hauteur, ou en profil mixte, lorsque la pente
transversale du terrain naturel atteint ou dépasse 40 %.
Des glissières de sécurité sont alors établies pour autant que besoin, et notamment du côté extérieur de
toutes les courbes des routes à chaussée de 7m ou plus.
Leur parement est à au moins 1 mètre à l’extérieur du bord de chaussée.
Pour les routes à faible trafic, les glissières de sécurité peuvent être remplacées par des banquettes de
terre ou parapets.
Lorsque l’intérêt des paysages y incite, elles peuvent être remplacées par des plantations formées de
bouquets d’arbres isolés, d’essences si possible variées, plantés aux abords immédiats la route, par
exemple sur les délaissés d’anciens tracés.
Cette disposition est particulièrement recommandée pour rompre la monotonie des tracés peu
accidentés en terrain peu varié.
C. Pentes transversales
En section courante, le profil de la chaussée est en toit, la pente de chaque versant résulte d’un
compromis entre la recherche d’un écoulement rapide des eaux de pluie et la limitation de l’instabilité
des véhicules lorsqu’ils passent d’un versant à l’autre.
Pour la chaussée on adopte les pentes transversales suivantes :
— chaussée en béton de ciment: 2,0 % ;
— enduit superficiel ou enrobé : 2,5 % ;
— chaussée non revêtue : 4,0 %.
En courbe, le profil ne comporte plus qu’un seul versant, dont la pente est le dévers évoqué
précédemment, le passage d’une situation à l’autre nécessitant une zone de transition. Cette zone doit
être très soigneusement étudiée, particulièrement pour les chaussées de grande largeur, pour éviter les
accumulations d’eau génératrices d’aquaplanage.
D. Accotements
L’accotement comprend une partie dégagée de tout obstacle appelée bande dérasée, bordée à
l’extérieur d’une berme engazonnée.
La bande dérasée est constituée, à partir du bord géométrique de la chaussée :
— d’une surlargeur de chaussée, de structure identique à la chaussée, qui porte le marquage de rive et
qui limite « l’effet de bord ». Ce terme désignera à la fois les conséquences du surplus de contraintes
en bord de dalle et les conséquences des alternances d’humidification et de dessiccation qui se
produisent au bord de la zone revêtue ;
— d’une partie spécialement traitée, revêtue ou non.
Sur une autoroute, elle est toujours revêtue et prend alors le nom de bande d’arrêt d’urgence car elle
permet d’accueillir les véhicules en panne.
Sur route ordinaire, elle est rarement revêtue. Si elle ne l’est pas, il est conseillé de la constituer avec
des matériaux ayant une certaine stabilité propre, même en période humide, pour que les véhicules qui
sont exceptionnellement contraints d’y stationner la dégradent le moins possible.
Lorsqu’on estime souhaitable de la revêtir, il est impératif de lui donner une structure résistante par
apport de matériaux du type de ceux que l’on utilise dans la chaussée, en épaisseur bien entendu
moindre.
La pente de la bande dérasée est de 4 % lorsqu’elle n’est pas revêtue, elle peut être réduite à 2,5 %
lorsqu’elle est revêtue :
— d’une berme, dont la pente est de 8 %, qui va jusqu’au bord de remblai ou jusqu’au fossé pour les
zones en déblai.
*En contexte urbain ou périurbain, le T.P.C. sera peu large, délimité par des bordures hautes, verticales
de préférence, et bordé par une bande dérasée gauche BDG de 0,5 m de large ;
*En rase campagne, le T.P.C peut présenter une largeur jusqu’à 12 m. Dans ce cas, la bande dérasée
BDG le bordant doit être de 1 m de large ;
*En rase campagne et pour une route écoulant du trafic de transit lié au tourisme, le T.P.C. peut avoir
une largeur supérieure à 12m. Il est alors généralement engazonné ou végétalisé avec des arbustes. La
bande dérasée est de 1 m de large.
La capacité dépend :
• des distances de sécurité (en milieu urbain ce facteur est favorable, il l'est beaucoup moins en
rase campagne, où la densité de véhicules sera beaucoup plus faible) ;
• des conditions météorologiques ;
• des caractéristiques géométriques de la route.
On peut définir le débit horaire moyen de pointe en fonction de l'historique annuel des trafics. Il
apparaît ainsi qu'en classant par ordre décroissant les débits horaires sur une année, la courbe présente
la forme d'une fonction du type 1/x.
Le changement de pente de la courbe correspond généralement à une plage de données situées entre la
10e et la 50e heure, on choisit conventionnellement de prendre en compte la 30e heure pour caractériser
le débit horaire de pointe moyen et de le comparer à la capacité de la voie.
Le débit de la 30e heure est utilisé pour le dimensionnement des gares de péage par exemple.
Les valeurs ci-dessous, exprimées en UVP / jour sont valables pour des sections en rase campagne,
hors zones de carrefour et pour des régions relativement plates.
Si on raisonne sur les débits horaires, c'est-à-dire en UVP / H pour les 2 sens, les résultats sont les
suivants pour une route à une seule chaussée et à deux voies de 3,50 m.
Lorsque le trafic le justifie, et lorsque la rampe excède 4% les chaussées de 7m, bidirectionnelles ou
unidirectionnelles montantes, peuvent être élargies par adjonction d’une 3ème voie, réservée aux
véhicules lents.
La 3ème voie à la largeur normale de 3m50 ; elle est séparée de la chaussée normale par une bande de
rive peinte continue, sauf à l’entrée, où le trait est interrompu, et à la sortie où il est remplacé par la
signalisation horizontale indiquant la priorité des usagers de la chaussée normale.
La largeur de la bande de rive n’est comprise ni dans la chaussée normale, ni dans celle de la 3ème voie
spéciale.
Les biseaux d’entrée et sortie sont aménagés conformément aux croquis ci-joint, dont les dispositions
ont pour objet de marquer le caractère spécial de la voie supplémentaire, en conservant la continuité du
tracé de la chaussée normale.
Le biseau de sortie (retour a la largeur normale) est établi en un point où le profil en long est aussi
voisin que possible de l’horizontale, de façon à faciliter le redémarrage des véhicules lents qui ont dû
s’arrêter pour respecter la priorité des usagers de la chaussée normale.
L l
25 x (L-l)
La chaussée est une surface aménagée pour la circulation des véhicules, elle doit être constituée de
couches afin qu’elle puisse résister aux diverses agressions auxquelles elle sera soumise tout au long
de sa vie.
La chaussée à pour rôle d’amortir les sollicitations dues en particulier au trafic lourds pour que le sol
support ne reçoit qu’une fraction inférieure à sa capacité portante (limites admissibles).
La chaussée souple dont le corps est réalisé avec des matériaux non liés ou traités avec un liant
hydrocarboné. On distingue les chaussées souples traditionnelles, comportant au moins une couche de
matériau non lié, plutôt destinées à des trafics légers, et les chaussées souples épaisses, dont toutes les
couches sont bitumineuses, utilisées pour tout type de trafic.
La chaussée semi-rigide est constituée d'une ou deux couches d'assise réalisées avec des graves
traitées aux liants hydrauliques (ciment, cendres volantes) et d'une couche de surface en béton
bitumineux ; son comportement mécanique est intermédiaire entre celui des chaussées rigides et celui
des chaussées souples ; la répartition des charges sur le support est bonne mais des contraintes de
traction se développent à la base des couches (condition déterminante pour le dimensionnement de ces
couches).
La dalle de béton peut être continue avec un renforcement longitudinal par des armatures « béton armé
continu » ou discontinue avec ou sans éléments de liaisons aux joints (exemple de routes construites
par ce type de structures : CT1063 province de Settat, CT1029 et CT1213 région de Casablanca).
La caractérisation des sols supports, le choix des matériaux de remblai et des matériaux utilisables
pour la couche de forme et leurs conditions de mise en œuvre sont ceux fixés par le GMTR(Guide
Marocain des terrassements Routiers).
Le sol intervient dans les méthodes de dimensionnement des chaussées par le biais de :
- L’indice CBR,
- Module d’élasticité
- Classe du sol
a) la couche de forme
La couche de forme est une couche de transition entre le sol support et le corps de chaussée (de type
F1 ,F2 ou MT), elle a une double fonction :
• pendant la phase des travaux, elle protège le sol support et elle établit une qualité de
nivellement et permet la circulation des engins pour l’approvisionnement des matériaux et la
construction des couches de chaussées ;
• elle permet d’améliorer et de rendre plus homogène les caractéristiques dispersées des
matériaux de remblai ou du terrain en place (portance, module,…).
3.2.1 Granularité
La granularité est la distribution dimensionnelle des grains d’un granulat. On étudie la granularité en
tamisant le matériau sur une série de tamis à maille carrée et on établit une courbe traduisant le
pourcentage des passants en fonction des tamis correspondants.
Elle est caractérisée :
— par la dimension D des plus gros éléments. Une réduction de D diminue la ségrégation à la mise en
œuvre et améliore l’uni. On admet généralement que D doit être limitée à 14 ou 20 mm pour les
couches de base et à 20 ou 31,5 mm pour la couche de fondation ;
— par la courbe granulométrique.
Tas de matériaux
Goudron
résine
maltène
asphaltène
Bitume
l’asphalte : des matériaux naturels rigides constitués par une roche imprégnée d’hydrocarbures jusqu’à
20%. Ils sont extraits par abattage et transformés par concassage et broyage. L’asphalte est utilisé sous
forme de poudre ou sous forme de mastic ( étanchéité, voirie, enrobés bitumineux peut apporter bitume
et fines)
3.4.2 Propriétés physiques
a)Susceptibilité thermique
Les liants hydrocarbonés sont très visqueux à la température ambiante mais leur consistance varie avec
la température :
• par temps froid ils deviennent plus rigide ;
Obtention des
différents liants à
usage routier
a).Pénétrabilité
La pénétrabilité est défini comme la profondeur d’enfoncement, exprimée en dixième de millimètres,
d’une aiguille standard pendant 5 s sous une charge de 100 g dans un échantillon de bitume à 25°C.
C’est une mesure de dureté qui sert de base à la classification des bitumes purs. Ces bitumes sont
caractérisés par deux nombres qui représentent les limites inférieure et supérieure de la pénétrabilité à
25°C ( exemple
ple 40/50, 80/100,10/20,….).
La température a une grande influence sur la dureté des liants , il est très important de préciser la
température à laquelle l’essai est réalisé. Pour mieux définir un bitume, on est d’ailleurs amené à
effectuer quelquefois des essais à plusieurs températures ce qui permet de tracer une courbe de
pénétrabilité en fonction de la température qui est très utile pour définir la susceptibilité thermique.
Essai de pénétrabilité
Classes
DESIGNATION 80/100 60/70 40/50
Point de ramollissement
Bille et anneau en degré 41 à 51 43 à 56 47 à 60
centigrade
Pénétrabilité à 25°C, 100 gr, 5 sec
80 à 100 60 à 70 40 à 50
(en dixième de mm)
Densité relative à 25° C (méthode
au pycnomètre) 1,00 à 1,07 1 à 1,10
Perte de masse au chauffage (163°
C pendant 5 heures) en %. Inférieure à 2 Inférieure à 1 Inférieure à 1
Ductilité à 25 C (cm) >100 >80 >60
3.4.4. Caractéristiques des bitumes fluidifiés ou Cut Back
Les bitumes fluidifiés sont obtenus à partir des bitumes purs dont on diminue temporairement la
viscosité par incorporation de produits légers (Kérosène).
Viscosité
Les bitumes fluidifiés n’ont pas une consistance suffisante pour pouvoir être soumis comme les
bitumes à des essais de pénétrabilité à l’aiguille. Leur consistance est appréciée par un essai de pseudo
viscosité qui consiste à mesurer le temps d’écoulement en secondes de 50cm3 de produit à travers un
orifice circulaire et à une température normalisées (25°C ou 40°C).
Plus un bitume fluidifié sera visqueux plus il sera long à s’écouler et plus le chiffre qui le caractérise
sera élevé (c’est le contraire des bitumes purs).
Les bitumes fluidifiés sont distingués par leurs pseudo viscosité, il existe quatre classes (CB
400/600, CB 800/1400, CB 10/15 et CB 0/1), les BF les plus utilisés au niveau des travaux routiers
(enduit superficiel, imprégnation,…) sont CB 800/1400 et CB 0/1.
En dehors des mesures de viscosité qui se trouve en première place et sont à la base des contrôles
courants, il faut signaler l’existence d’un essai de distillation fractionnée, i permet de donner une idée
sur la nature et la qualité du solvant employé, ainsi que la qualité du liant résiduel dont on mesure la
pénétration.
3.4.5. Bitumes modifiés
Objet de la modification
Les performances des bitumes utilisés dans le domaine routier se trouvent parfois limités (trafic
intense, climat, ….), pour les améliorer, l’une des voies consiste à ajouter des polymères et modifier
ainsi, selon l’utilisation une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
1. la susceptibilité thermique
la modification a généralement pour but de réduire cette susceptibilité en élargissant la plage séparant
la fragilité à froid du ramollissement à chaud.
ressuage , orniérage
T° de ramollissement
ramollissement
2. la cohésion
elle peut être définie comme l’énergie nécessaire pour rompre un film de bitume, elle varie en fonction
de la température. Le but de la modification est d’augmenter la cohésion et d’obtenir ainsi une
consistance satisfaisante dans toutes les gammes de températures de service.
3. L’élasticité
Sous l’effet du trafic et des variations de la températures, les matériaux et les liants se déforment ;
l’élasticité est l’aptitude à supporter cette déformation de façon réversible sans rompre. Le but de la
modification est de l’améliorer et de la maintenir dans la gamme la plus large des températures
d’utilisation.
4. La résistance à la fatigue
Sous l’effet du trafic les matériaux sont sollicités de façon répétée et consomment progressivement
leur capital de résistance. La modification vise à augmenter ce capital surtout à basse température.
3.4.6. Les émulsions de bitumes
1. Définition
Les émulsions de bitumes sont des dispersions intimes de deux produits insolubles l’un dans
l’autre. Pour les émulsions de bitumes, la phase dispersée est constituée par le bitume et la phase
dispersante est constituée par l’eau additionnée de divers produits ( acide ou base). Les globules de
bitumes sont tapissées par un film protecteur d’émulsifiant.
Les molécules d’émulsifiant ont une partie apolaire présentant une grande affinité pour le bitume
ce qui leur permet de se piquer dans les globules de bitumes. La partie polaire émerge dans l’eau et
crée en s’ionisant des charges électriques à la surface des particules de bitumes. Ces charges sont
de même signes, elles forcent les particules de bitumes à se repousser par répulsion électrostatique
et empêchent donc leur agglomération.
2. Formulation et domaine d’emploi
Mécanisme de rupture : il y’a rupture d’une émulsion lorsque la phase dispersée se sépare de
la phase dispersante. La rupture est provoquée soit par évaporation de la phase dispersante, soir par
adhésion des particules de bitume avec les granulats.
Les émulsions anioniques rompent mieux avec les matériaux basiques tels que les calcaires.
Les émulsions cationiques rompent mieux avec les matériaux basiques ou acides, c’est pour cette
raison qu’elles sont les plus utilisées. La rupture peut être plus ou moins rapide et varie en
fonction de plusieurs facteurs dont la formulation des émulsions comme le montre le tableau ci-
dessus :
Vitesse de rupture
PH émulsion cationique
Les émulsions à rupture rapide sont utilisées pour les travaux de répandage et de pénétration, les
émulsions à rupture lente sont utilisées pour les travaux d’enrobage et de stabilisation et pour les
imprégnations. Récemment sont apparues sur le marché des émulsions à rupture contrôlée, donnant
une maturation plus rapide et donc des performances améliorées du liant résiduel après rupture.
Viscosité de l’émulsion : la viscosité des émulsions est un facteur important que l’on peut faire
varier en jouant sur plusieurs facteurs . elle est mesurée par le viscosimètre Engler. L’essai consiste
à comparer le temps d’écoulement de l’émulsion, à travers un orifice calibré, au temps
d’écoulement de la même quantité d’eau. Elle se mesure en degré Engler qui sont des rapports de
temps
Viscosité
Viscosité de la phase dispersante
Les différents types d’émulsion figurant dans le CPC (cahiers de prescriptions communes) des
travaux routiers sont :
Emulsion à 65%
Emulsion à 66%
Emulsion à 69%
Emulsion à 55%
La teneur en eau : est mesurée par l’appareil Deau stark, on met en ébullition l’émulsion et on
recueille l’eau.
3.5 Enrobés hydrocarbonés à chaud
3.5.1 Généralités
a) L'enrobé
Un enrobé bitumineux est un mélange uniforme de granulats et de bitume pur ou modifié. Le
mélange est réalisé en centrale de fabrication.
Pour sécher les granulats et fluidifier suffisamment le bitume en vue de s’assurer d’obtenir un
mélange homogène et maniable, les granulats et le bitume doivent être chauffés avant enrobage, d’où
l’expression «enrobé à chaud ».
Les granulats et le bitume sont enrobés à l’aide d’un poste d’enrobage qui peut être du type «
tambour-sécheur-malaxeur ». Dans les deux cas, les composants sont amenés à la température
appropriée et mélangés dans des proportions bien définies pour constituer un enrobé. Lorsque le
processus d’enrobage est terminé, l’enrobé est transporté au chantier pour être mis en place
uniformément à l’aide d’un finisseur. Par la suite, l’enrobé, ayant toujours une température
suffisamment élevée, est compacté pour constituer une surface appelée « revêtement bitumineux ».
b ) Les types d’enrobés bitumineux
Il existe plusieurs types d’enrobés, qui varient selon la granularité, la classe de bitume
Et la proportion granulats bitume. Chaque type d’enrobé a un usage précis.
• les graves bitumes : elles sont utilisées en couche de base en une ou plusieurs couches, de
dimension de grosseur nominale maximale de 20 à 28 mm d’une teneur en bitume faible (de 3,5 à
4,5 p. 100), sur des épaisseurs variant de 80 à 150 mm ;
• les enrobés de liaison : ils sont utilisés entre deux couches, de dimension de grosseur nominale
maximale jusqu’à 14 mm et d’une teneur en bitume variant de 4 à 5,2 p. 100, sur une épaisseur
approximative de 60 mm ;
• les enrobés de surface : utilisés en couche de roulement, ceux-ci comprennent : les enrobés
imperméables (chapes)1 , denses, semi grenus, grenus et drainants.
Le passage d’un essieu de 13 tonnes a autant d’effet d’endommagement sur la chaussée, que celui d’un
million de véhicules de tourisme.
1. le trafic
Pour pouvoir donner les caractéristiques nécessaires à la route tant du point de vue de la durée de vie
de la chaussée que du point de vue de la capacité de la route, il est nécessaire de mettre en place des
moyens permettant d’évaluer le volume du trafic et l’agressivité du trafic.
Ce dispositif consiste à placer sur la route un tuyau de caoutchouc relié à un système de comptage.
Chaque passage d’essieu crée une pression qui inscrit une impulsion. La somme des impulsions,
divisée par deux, donne le nombre de véhicules qui est passé sur la dite route pendant la période
considérée (cette méthode n’est plus utilisée).
b.2. Dispositif à boucle magnétique
Ce dispositif se compose d’une boucle magnétique noyée dans la chaussée. La boucle constitue la self
d’un oscillateur. Le passage d’un véhicule correspond au passage d’une masse magnétique qui crée un
courant induit qui inscrit une impulsion (et même système que précédemment).
Essieu Simple: Essieu isolé dont l’axe est généralement distant de plus 2 m de l’essieu voisin
du véhicule;
Essieu Tandem: C’est un essieu faisant partie d’un groupe de deux essieux dont la distance des
axes est généralement inférieure à 2 m;
Essieu Tridem: C’est un essieu faisant partie d’un groupe de trois essieux dont la distance des
axes est généralement inférieure à 2 m;
Agressivité
K
Type de chaussée α
Isolé Tandem Tridem
Semi-régide 8 1 12 113
Béton 12 1 12 113
L’agressivité d’un véhicule est égale à la somme des agressivités de ses essieux
La conversion
onversion d’une agressivité par rapport à E13T et par rapport à E8,2T
α α
13 8,2
APL / 8, 2T = APL / 13T × APL / 13T = APL / 8, 2T ×
8,2 13
Exemple (Agressivité : Semi-remorque
remorque de PTC = 38 tonnes, sur la Chaussée souple)
4
6 10
4
11 4 11 4
Ag / 13T = + + 0,75. +
13 13 13 13
Ces cristaux ont la propriété de produire une tension électrique proportionnelle à la contrainte de
cisaillement qu’ils subissent. Ces tensions, mise en forme et filtrées, sont converties en binaire et lues par le
système de mesure qui les traduit en charges dynamiques.
La mise en place du système sur un site donné consiste à installer ( voir schéma ci-dessous),
ci par voie de
circulation deux câbles piézoélectriques reliés à l’appareil de mesure AWACS ( Automatic Weight and
Axle Classification ) logé dans une niche au bord de la route. Les données sont ensuite enregistrées au
niveau du module (sorte de cassette) dans le compteur AWACS.
AWACS
0,50m
4m
Schéma d’installation
Un traitement informatique est effectué par le biais d’un logiciel fourni avec le système. Ce dernier
permet de sortir les données suivantes:
Connaissant l’histogramme de charge par type d’essieux pour un trafic donné, l’agressivité de ce
trafic est qualifiée par le coefficient CAM, correspondant à l’agressivité moyenne du poids lourd
composant ce trafic par rapport à l’essieu pris pour référence.
1 3
Pi
α
CAM = × ∑∑ Kj × nij ×
NPL i j =1 Po
Avec
NPL = nombre de poids lourds pendant la période de comptage
Kj = coefficient correspondant au type d’essieu
J=1 essieu simple j=2 essieux tandem j= 3 essieu tridem
nij = nombre d’essieux élémentaires type j classe de charge Pi.
α = type de chaussée
Avec :
TMJAac : Trafic actualisé
TMJA(ai) : Trafic à l’année initiale de comptage
ai : année initiale de comptage
as : année de mise en service de la route
t : taux d’accroissement annuel du trafic
Le trafic cumulé en termes d’essieux équivalents à 8.2 t est caractérisé par NEEC
Exemple
Le Trafic TMJA initial en V/j dans les deux sens d’après le comptage routier réalisé en 2018 sur une
chaussée souple est composé des types de véhicules selon le tableau suivant :
er 2ème 3ème 4ème
Poids total 1 Essieu Essieu Essieu Essieu Agressivité
Types Nombre
(T) /13 T
Simple Simple Tandem Tandem
Voiture 800 0,8 1,79. 10-06
Camionnette 260 3,3 9,52. 10-03
Camion 110 22 0,714
Semi-
80 42 8 10 12 12 ?
remorque
Autocars 70 18 0,771
• La phase solide (notée s) ou squelette solide est constituée par les grains minéraux de l'agrégat;
• La phase liquide (w), constituée par l'eau occupe les vides de l'agrégat. Si tous les vides sont
remplis par l'eau, le sol est dit saturé; sinon, il est partiellement
par saturé;
• La phase gazeuse (a) : dans un sol partiellement saturé une partie des vides de l'agrégat est
remplie par du gaz, essentiellement de l'air.
Représentation schématique des trois phases composant un sol (Milieux poreux) et notations : à droite,
les volumes d'air, des grains du sol et de l'eau ; à gauche, les poids (W pour l'anglais weight) d'eau et
des grains.
ARGI SABLES
LES LIMONS GRAVIERS CAILLOUX
FINS GROS
100
90
80
passants cumulés(%)
70
60
50
40
30
20
10
0
Suivant
uivant la dimension des particules, les dénominations suivantes ont été adoptées :
Cet essai permet de prévoir le comportement des sols pendant les opérations de terrassement, en
particulier sous l'action des variations de teneur en eau. Il consiste à faire varier la teneur en eau d'une
fraction de sol en observant sa consistance. Il existe deux limites dites d'Atterberg : la limite de
liquidité et la limite de plasticité.
— la limite de plasticité wP
IP = wL – wP
Les sols peuvent se classer comme suit :
h2
ES= 100 x -----
h1
.h2 .h1
Craies
Roches R1
carbonatées
Matériaux rocheux
Calcaires R2
Roches Roches Marnes, argilites, pélites R3
sédimentaires argileuses
Roches siliceuses Grès, poudingues, R4
brèches
Roches salines Sel gemme, gypse R5
Roches magmatiques Granites, basaltes, andésites, gneiss, R6
et métamorphiques schistes métamorphiques et ardoisiers….
Classification GMTR
Couche de forme
2.3 Couches de forme
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe sur laquelle repose la chaussée, elle est
placée sur l’arase des terrassements, permettant d’avoir une plate-forme support de chaussée
homogène et performante. Elle peut être constituée d’une seule couche de matériaux ou au contraire de
couches successives répondant à des fonctions distinctes, pouvant inclure un géotextile, et pouvant se
terminer par un enduit gravillonné ou un film de protection.
On recherche pour la couche de forme des objectifs à court terme et des objectifs à long terme.
À court terme, elle doit permettre de mettre en place, dans de bonnes conditions, les couches de
chaussée et doit présenter des qualités d’uni, de résistance aux intempéries, de portance vis-à-vis des
engins approvisionnant les matériaux de la couche de fondation.
a) Agrégats :
L.A : Dureté Los Angeles ;
M.D.E : coefficient Micro Deval en présence d’eau ;
F.S : coefficient de Friabilité du Sable ;
E.S 10 % : Equivalent de Sable (fraction 0/2) à 10% de fines ;
E.S.V : Equivalent de Sable Visuel (fraction 0/5) ;
W.L : limite de liquidité ;
I.P : Indice de Plasticité ;
P : Pourcentage de passant à 1 mm par lavage ;
C.A : Coefficient d’Aplatissement ;
C.P.A : Coefficient de Polissage Accéléré ;
I.C : Indice de Concassage ;
R.C : Rapport de Concassage ;
V.B : Valeur au Bleu.
b) Mélanges :
R.S : Résistance à Sec à 18°C (L.C.P.C)
R.H : Résistance après immersion à 18°C (L.C.P.C) ;
K : module de richesse P/S ;
P : Pourcentage de bitume ;
S : Surface spécifique du granulat en m²/Kg ;
Rc : Résistance à la compression simple 14 jours (étanche) ;
c) Définitions :
I.C : Indice de Concassage.
L’indice de concassage d’un tout-venant est de x si ce tout-venant 0/d est obtenu par
concassage d’un matériau ayant x% de refus à la maille d.
RC : Rapport de concassage.
Le rapport de concassage d’un tout-venant ou agrégat de grosseur maximale D est de
R.C si ce tout-venant (ou cet agrégat) est obtenu par concassage d’un tout-venant de
grosseur minimale d. On a lors : R.C =d/D
Concassage pur :
Un tout-venant ou agrégat est qualité de concassé pur quand :
R.C = d/D > 4
Dans l’essai Proctor modifié, le compactage est beaucoup plus poussé et correspond aux énergies
mises en œuvre pour les couches de forme et les couches de chaussée.
La dame « Proctor normal » pèse 2,4 kg et sa hauteur de chute est de 30,5 cm.
La dame « Proctor modifié » pèse 4,535 kg et sa hauteur de chute est de 45,7 cm.
Dans l’essai Proctor normal, l’énergie de compactage est appliquée au sol en 3 couches de 25 coups de
dame dans le moule Proctor ou en 3 couches de 55 coups de dame dans le moule CBR.
Dans l’essai Proctor modifié, le nombre de coups est le même, mais le sol mis en place est en 5
couches.
La figure ci-après donne un exemple de courbe obtenue dans les deux essais. On a représenté
également la courbe de saturation. On constate, et c’est une règle générale, que l’optimum Proctor
modifié correspond à une masse volumique du sol sec supérieure et à une teneur en eau plus faible que
celle de l’essai Proctor normal.
P 2,5 P5
----- et ------
0,7 1,05
dans laquelle ν est le coefficient de Poisson. En pratique, on admet que 1 – ν2 est égal à 1.
La déformation du sol n’étant pas réversible, la procédure opératoire du LCPC prescrit d’effectuer
deux chargements. On déduit alors de la mesure les modules au premier et au deuxième
de chargement,
soit Ev1 et Ev2 , et l’on caractérise le sol par :
Eν2
Eν2 et K = ------------
Eν1
a) Essai MARSHAL :
Cet essai consiste à compacter des éprouvettes d’enrobé dans un moule cylindrique de 10cm de
diamètre à l’aide de chocs produits
produits par la chute d’une dame de poids et de hauteur normalisés. Sur
les éprouvettes ainsi confectionnées on détermine entre autres :
Pour un enrobé 0/14 dont la compacité LCPC de de référence est par exemple de 93% peut conduire à
une compacité in situ de l’ordre de 94% s’il est compacté en 7 ou 8cm d’épaisseur. Mais si ce même
enrobé est répandu en 4cm d’épaisseur, il sera très difficile d’obtenir la compacité de référence.
Depuis une vingtaine d’années, il existe un appareil de laboratoire qui permet d’estimer un peu
mieux la « compactabilité » d’un enrobé et de prévoir la compacité in situ que l’on peut espérer
obtenir sur chantier compte tenu de l’épaisseur de la couche. Il s’agit
s’agit de la presse de cisaillement
giratoire(PCG), l’enrobé est compacté sous une forme de « pétrissage » rappelant un peu le
pétrissage des compacteurs à pneus sur le chantier.
1. Principe de l’essai
Le compactage est obtenu par pétrissage sous une faible compression statique d’un cylindre de
mélange hydrocarboné contenu dans un moule limité par des pastilles et maintenu à une température
constante pendant toute la durée de l’essai.
Le pétrissage est provoqué par le mouvement de l’axe de l’éprouvette qui engendre une surface
conique de révolution de sommet O et d’angle au sommet 2α 2 pendant que les extrémités de
l’éprouvette restent perpendiculaires à l’axe de la surface
conique à tout moment (voir figure 1).
Les hauteurs hi(ng) de l’éprouvette exprimés en millimètres sont mesurées à ±0,2mm, cette mesure
est réalisée au minimum pour les nombres de girations suivants : 5-10-15-20-25-30-40-50-60-80-100
et éventuellement pour 120-150-200-250-300-400-500 girations.
On calcule les hauteurs moyens h(ng), éventuellement les coefficients de variation des hauteurs
CV(ng) et les pourcentages de vides moyens v% en fonction du nombre de girations.
d) Essai d’ornièrage
1. But de l’essai
Cet essai est pratiqué pour apprécier la résistance à l’orniérage des couches de roulement et des
couches de base destinées notamment aux forts trafics dans des conditions de nature comparable à
celles enregistrées sur chantier.
2. Principe de l’essai
Y = A x ( N/1000)b
e) Essai de traction
1. But de l’essai
Cet essai est destiné à la caractérisation du comportement mécanique de l’enrobé. Il permet en
particulier de déterminer un module de rigidité et d’avoir une estimation de sa durée de vie en
fatigue.
2. Principe de l’essai
Il consiste à soumettre une éprouvette cylindrique d’enrobé de 8 cm de diamètre et de 20 cm de
hauteur à une contrainte de traction pour différents niveaux de déformation et différents temps de
chargement dans une gamme de températures allant de -10 à +30 °C
3.6 Graves-émulsion
Ce sont des matériaux dans lesquels le bitume est apporté sous forme d’une émulsion à rupture
lente.
Le bitume se fixe sélectivement sur les éléments fins en constituant un mastic qui enchasse les gros
grains et les scelle entre eux. Le mélange sortant du malaxeur est très maniable et le reste jusqu’à
la fin du compactage.
Après mise en œuvre, les gros éléments ont entre eux des contacts directs et le frottement interne
est donc celui de la grave initiale.
La nature de la grave-émulsion est en fait un matériau de choix pour les reprofilages car elle peut
être mise en œuvre en faible épaisseur et même se raccorder à zéro sur une chaussée déformée.
On l’utilise également en renforcement et en couche de base.
L’enrobage se faisant à froid, c’est une technique peu coûteuse en énergie.
4.1.2. Liant
On peut utiliser une large catégorie de liants, dont le choix se fait en fonction du niveau du trafic,
de l’état du support, des périodes de mise en œuvre, des disponibilités en liant et également de
l’expérience propre de l’entreprise.
En règle générale, on choisit un liant d’autant plus visqueux que la circulation est importante :
— bitumes purs 180/220 ou 80/100 ;
— bitumes fluidifiés et bitumes fluxés ;
— émulsions de bitume dont le bitume de base est un bitume pur 60/70, 80/100 .La teneur en
bitume varie généralement de 50 à 69 %. Des procédés spéciaux ont été mis au point pour maîtriser
la rupture ;
— bitumes modifiés.
4.1.3. Formulation
Elle varie suivant chaque cas particulier et doit être adaptée à la nature et aux caractéristiques du
support, un support poreux nécessitant des dosages en liant plus importants. L’ajustement du
dosage en liant peut nécessiter la réalisation d’une planche d’essai.
La formulation doit être telle que la surface de la chaussée soit constituée d’une mosaïque régulière
et complète, sans apparition de liant en surface. À titre d’exemple, le tableau ci-après donne les
dosages en liant et en granulat pour un monocouche et un bicouche.
4.2. Nouveaux types de bétons bitumineux
En plus bétons bitumineux décrits aux paragraphes 2.4 d’autres types d’enrobés bitumineux ont été
élaborés pour servir de couche de roulement.
En fait, les BB classiques ont deux particularités qui constituent une contrainte réelle : leur
macrotexture relativement faible, qui interdit de hauts niveaux de performances à grande vitesse, et
l’épaisseur minimale de mise en œuvre. Cela conduit à rechercher de nouvelles formules évitant
ces deux inconvénients.
b)Cas des sols fins graveleux et grossiers à plus de 30% d’éléments supérieurs à 20 mm classés
C et D ainsi que les sables
2.Le climat
Il intervient sous la forme d’un facteur régional : « R »
4.Méthodologie de calcul
• Trafic en essieux équivalents 8.2 t cumulés (103)
• Indice de portance de sol : CBR
Si = 0,59912 + 0.99639 x CBR – 0,07149 x CBR2 + 0,00167 x CBR3 + 0,00003 x CBR4 – 1,24 x
10 -5 x CBR5
Abaques d’AASHTO
• on suit l’axe d’équivalence entre les valeurs de CBR et les valeurs de S
• on figure S sur la première colonne, on trace la droite passante par S et par la valeur du trafic
cumulé en essieux équivalents de 8,2t.
• Elle doit évidemment passer par la troisième colonne qui porte les valeurs de SN.
• l’épaisseur équivalente à la structure de la chaussée, mais après sa correction avec le
coefficient climatique (R), on définit finalement SN
• Cette dernière est donnée en fonction des épaisseurs équivalentes des couches constituants la
chaussée
SN = Σ ai * Di
• ai : coefficient d’équivalence de chaque type de matériaux utilisé.
• Di : épaisseur de la couche « i » en pouce soit 1 Pouce = 2,54 Cm.
Exemple d’application
• Trafic en 2011 : 600 v/j dans les deux sens.
• * Pourcentage du poids lourd (%PL) : 40 %.
• * Taux d’accroissement : 5 %.
• * Année de mise en service : 2014.
• * CBR : 10
• * Largeur de la chaussée : 6 m.
• * Climat : Zone non aride, donc le coefficient de régionalisation R = 1 .
• - calcul du trafic :
• En 1994 ⇒ 600 (1+0,05)3 = 695 v/j, donc une classe de trafic T3.
• EEC de 8,2 t sur 10 ans :
• EEC = 695 * 365 * 0,4 * 0,941*1*0,5 * [ (1+0,05)10 -1]/0.05
= 0.6 * 106 essieux de 8,2t
• CBR= 10 ⇒ S = 5,01 ⇒ SN = 2,6
⇒ SN = 2,6*2,54 = 6,6 cm
• SN = 6,6 = (30 * 0.11) GNF + (h*0.14) GNA
• ce qui donne : h = 25 cm
• Donc la structure finale est :
30 GNF + 25 GNA + RS.
1.Le trafic
• Le trafic pris en compte est le trafic poids lourds,
• Le trafic considéré est le trafic cumulé exprimé en nombre d’essieux équivalent à l’essieu
de référence cumulé sur la durée de vie.
• Il est fonction :
du trafic poids lourds attendu à la mise en service,
de l’agressivité globale du trafic liée aux charges à l’essieu,
de la durée de vie considérée,
et du taux de croissance.
Ce classement tient compte de la nature de la plate-forme et de son état prévisible à long terme.
4.Le climat
Le climat intervient par le choix d’une température de référence pour les matériaux bitumineux
Charge
réelle ± Logεεad
complexe
ε6
εt
Charge de
εz référence
6 logN
10
loi de fatigue :
εtadm = ε6 x (N/106)b
Trafic
Sol
Climat
θ
Matériaux
x NE
t
θéq
Modèle
h log N
h solution
Qualité de l’interface
Collée ou Décollée
r = 0,125 m
q = 0,662 MPa E1 , ν1 h1
E2 , ν2 h2
E3 , ν3 h3
En , νn hn= inf
_
ε = ε6 x (N/106)b
log N
Essai de fatigue
log ε
Couche de base
Catégorie 1 : EGNT = 600 MPa
Catégorie 2 : EGNT = 400 MPa
Catégorie 3 : EGNT = 200 MPa
Couche de fondation
GNT subdivisée en sous couches de 20 cm d’épaisseur
k 3 2,5 2
10.Matériaux bitumineux
b
NE E (10°C )
ε t ,adm = ε 6 (10°C , 25 Hz) × 6 × × k r × kc × k s
10 E (θ eq )
ε6 (10°C, 25 Hz) est la déformation pour laquelle la rupture conventionnelle en flexion sur
éprouvette est obtenue au bout de 106 cycles avec une probabilité de 50% pour la température de
10°C et à la fréquence de 25 Hz
Un risque de x% sur une période de p années pris pour le dimensionnement de la chaussée, c’est la
probabilité pour qu’apparaissent au cours de ces p années des désordres qui impliqueraient des
travaux de renforcement assimilables à une reconstruction de la chaussée, en l’absence de toute
intervention d’entretien structurel dans l’intervalle.
k r = 10 − ubδ
u : variable centrée réduite associée au risque r
b : pente de la loi de fatigue du matériau
δ : écart - type de la distribution de logN à la rupture
c2
δ = SN + 2 × Sh 2
2
b
c : coefficient reliant la variation de la déformation
à la variation aléatoire d' épaisseur de la chaussée
c est de l' ordre de 0,02 cm −1
Kc est le coefficient de calage qui corrige l'écart entre les prédictions de la démarche de calcul et
l'observation du comportement des chaussées
Ks est un coefficient minorateur qui tiens compte de l’effet d’hétérogénéités locales de portance de
la plate forme
15 GB 15 GB 15 GB
15 GB
12.Exemple d’application
NE = 1,5.106 essieux équivalents de 13 tonnes.
kc = 1,1
ks = 1/1,1
Calcul de kr : kr = 10-ubδ
• Risque r = 20%
• u = -0,842
• b = -0,2
• c = 0,02 cm-1
• SN = 0,25
• Sh = 1 cm
kr = 10-0,0453 = 0,901
kc = 1,3
ks = 1/1,1
Calcul de kr : kr = 10-ubδ
• Risque r = 20%
• u = -0,842
• b = -0,2
• c = 0,02 cm-1
• SN = 0,3
***********************************************************************
* * * * * * *
* Z * * EPSILONT * SIGMAT * EPSILONZ * SIGMAZ *
***********************************************************************
* .00* * .174E-03C* .121E+02B* -.139E-03C* .662E+01A*
* * E= 36000. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H1= 6.00 * * * * *
* 6.00* * .636E-04C* .586E+01B* -.632E-04C* .567E+01B*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 6.00* * .636E-04C* .796E+01B* -.658E-04C* .567E+01B*
* * E= 63000. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H2= 12.00 * * * * *
* 18.00* * -.140E-03C* -.119E+02B* .136E-03B* .947E+00B*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 18.00* * -.140E-03C* -.212E+00C* .290E-03B* .947E+00B*
* * E= 3600. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H3= 15.00 * * * * *
* 33.00* * -.181E-03C* -.685E+00C* .246E-03C* .454E+00C*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 33.00* * -.181E-03C* -.143E+00C* .356E-03C* .454E+00C*
* * E= 1500. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H4= 25.00 * * * * *
* 58.00* * -.181E-03C* -.290E+00C* .273E-03C* .215E+00C*
*-------*--- COLLE---*-----------*-----------*-----------*-----------*
* 58.00* * -.181E-03C* -.194E-01C* .451E-03C* .215E+00C*
* * E= 500. * * * * *
* * NU= .35 * * * * *
* * H5=INFINI * * * * *
* * * * * * *
***********************************************************************
* D * 63.41MM/100 * R*D *
* R * 444.01M * 28154.96M*MM/100 *
***********************************************************************
MODULES ET CONTRAINTES EN BARS
DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
PAR LE CATALOGUE
I-Hypothèses nationales
Le nombre réel journalier de poids lourd de PL>8T (en charge sur les deux sens) à l’année de mise en
circulation.
Les chaussées < 4 m sont empruntées par : TPL1.
Les chaussées > 6 m sont empruntées par : TPL2 à TPL 6
Taux d’accroissement des PL : 4%.
Trafic global dans les deux sens : Equilibré
Durée de vie courte : 10 ans (Route à fort trafic)
Durée de vie longue : 15 à 20 ans ( Route à faible trafic).
Agressivité : Voir tableau (En l’absence de données réelles du trafic)
Trafic
a- Agressivité du trafic :
En l’absence de coefficient d’agressivité moyenne le tableau suivant donne les coefficients suivants :
TPL1 TPL2 TPL3 TPL4 TPL6
Classe du trafic TPL5
Souple ou semi-rigide 0.4 0.4 0.5 0.7 0.8 1
Rigide 0.7 0.7 0.9 1.2 1.3 1.5
Sol
1. Portance des plate formes
Lorsque le CBR est disponible le tableau suivant donne les portance du sol support
Indice CBR (imbibé) <4 >6 > 10 > 15 > 25
Sti St0 St1 St2 St3 St4
2-Classification du sol
3-Catégorie du sol
Le tableau suivant illustre la catégorie du sol selon la classification RTR
Catégorie de sol
N Description Classification RTR
Designation
I Sol très sensible a l’eau Dont la consistance varie très rapidement en présence de l’eau A1, A2, A3, A4
TfAi
II Moyen. a faiblement sensible a Dont la consistance varie plus lentement en présence de l’eau B2, B4, B5, B6
l’eau C1Ai, C1B5, C1B6, C2Ai, C2B5, C2B6
TcAi, TfBi, TcB6
III Non sensible a l’eau Dont les éléments fins sont insensibles a l’eau B1,B3
D1, D2
TcB1, TcB2,TcB3, TcB4, TcB5
IV Grossiers ou graveleux Dont les éléments fins sont peu a non argileux ou en proportion D3
très réduite C1B1, C1B2, C1B3, C1B4, C2B1, C2B2,
C2B3, C2B4.
V Sol volumétriquement instables Sols tirseux présentant de très forts retraits (fissuration) quand la TxA3, TxA4
teneur en eau diminue
4-Dispositif de drainage
Le drainage comporte deux types bon ou mauvais
Type 1 : Bon drainage :
5-L’environnement
L’environnement et zone climatique
Les conditions climatiques prévalant amènent à distinguer quatre zones climatiques en
fonction de la précipitation annuelle moyenne exprimée en mm et déterminée sur une période
de récurrence longue (30 ans environ).
CODE DENOMINATION PRECIPITATION (mm)
H Humide >600
h Semi
Semi-himide 250 à 600
a Aride 50 à 250
d Désertique < 50
6-Portance
Portance au niveau inférieur de la couche de forme Sti
Portance Minimale
7- Vérification de la structure minimale
Type de structure Trafic Portance Pj minimale
Souple TPL1 à TPL3 P1
TPL4 à TPL6 P2
Semi souple TPL3 à TPL4 P3
TPL5 à TPL6 P2
Rigide Tous trafic P1
St0 10 AC + 30 F2 P1
F2 St1 10 AC + 20 F2 P2
TPL1
TPL2 B1,
TPL3 D1,TcB, Sti (i>1) +30 F2 Pi+1
C1B1,C1B3,C2B
(TcA,TfB2,TfB4,B2,B4)
St0 10 AC + 40 F1 P2
F1 St1 10 AC + 25 F1 P2
B11,B31,B41
TPL4 D11,D21,D31
C1B1,C1B3,C2B11,C2B31,C2B21 Sti (i>1) + 40 F1 Pi+1
TPL5
TPL6 C2B41,C2B51,C2B21,C1B41,C1B51,TcB
St0 40 P2
St1 25 P2
MT
St1 + 50 P3
La réalisation d’un projet routier doit généralement passer par trois étapes à savoir :
1) Etudes
2) Programmation
3) Réalisation
Le domaine foncier pris au sens large est le premier touché. La route interagit avec les zones urbaines,
qu'elle la traverse, où qu'elle la desserve.
Elle touche l'environnement, au sens étymologique, donc des écosystèmes définis par leurs
composants : eau, air, faune, flore, sol et sous-sol. Les exigences sociales ont peu à peu forgé des outils
législatifs et réglementaires qui encadrent ces domaines. La route touche aussi les zones urbaines.
Une nouvelle infrastructure modifiera le développement urbain, mais aussi le développement
économique d'un territoire.
Il y a lieu tout d'abord de définir la zone d'étude pertinente pour le projet routier imaginé. Le périmètre
de cette zone sera à adapter aux problématiques étudiées. Un recensement des contraintes sur le
périmètre en question est alors fait. Il permet d'identifier des couloirs privilégiés en fonction des
objectifs du projet attendu au regard de l'ensemble des contraintes.
L'échelle de précision permet encore de déplacer le tracé à l'intérieur d'un fuseau, pour les projets
importants on parle en France de « bande des 300 m ».
Il sera alors possible à ce stade de préparer, sur la base d'un dossier incluant une expertise écologique,
l'enquête publique, imposée par la loi dans de nombreux pays, et en France conduite sous l'autorité
d'un préfet par un commissaire enquêteur.
Pour la programmation, lors de cette étape qu’on définit les éléments suivants :
le programme à réaliser
les partenaires et bailleurs de fonds
le montage financier
l’échéancier de réalisation
la mise en place des crédits
Pour la réalisation des travaux, lors de cette étape le maître d’ouvrage (ou maître d’ouvrage délégué)
procède aux :
Lancement et attribution du marché
Réalisation des travaux et leur contrôle
Réception du Projet
Nous nous intéressons dans le présent cours uniquement aux études routières, qui sont composées
généralement de trois phases d’études :
- Etude de définition (E.D)
- Avant - projet (A.P)
- Projet d ‘exécution (P.E )
I- 3 : projet d’exécution :
Il a pour objet de définir l’ouvrage dans tous ses détails en vue de l’appel à la concurrence et de
l’exécution des travaux de la variante retenue.
.
D’une manière générale, le P.E comporte :
_ un rapport et ses annexes,
_Les plans d’exécution ;
_Le dossier foncier ;
_L’étude d’impact sur l’environnement.
Mémoire justificatif et explicatif.
Il traite des points ci- après
• objet de l’opération
• rappel des études et décision antérieure
• Justification des modifications éventuelles apportées à l’avant projet approuvé.
• Tableau récapitulatif des caractéristiques géométriques en plan et profil en long
• Synthèse des éléments géologique et géotechnique recueillis au cours de l’avant projet et du P.E
• Synthèses des dispositions prises pour l’optimisation et l’exécution des terrassements
• Détail estimatif chiffré (confidentiel)
ANNEXES
Dossier : géologie et géotechnique
Il contient le (s) rapport (s) de (s) reconnaissances(s) complémentaire (s) effectuée(s) au titre du P.E
pour déterminer :
- les caractéristiques des profils en travers
- les conditions de réalisation des déblais en remblais
- les zones d’emprunts potentielles
- Les études spécifiques déblais et remblais de grande hauteur.
- A ce rapport sont joints les résultats des sondages et essais, les coupes géologiques et
géotechniques, etc.…
Dossier : Terrassement :
- Il contient : une note sur l’optimisation du mouvement des terres
- Le tableau de correspondance des terres
- L’avant métré détaillé des terrassements par section homogène en nature de terrain traversé.
PLANS DEXECUTION
- Plan de situation
- Plan général du tracé (tracé en plan )
- Plan général en long (profil en long )
- Profil en travers type et profils en travers particuliers
- Plans de détail des ouvrages de protection