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VERECHAGUINE A.K.
ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL
Encadreur Superviseur
Ing ASSOGBA Gauthier Dr HOUANOU Kocouvi Agapi
Directeur Technique MAPOLO Sarl Maitre-Assistant des Universités CAMES
Enseignant Chercheur à l’EPAC/UAC
L’Auteur Le Superviseur
Signature Signature
Dédicace
A
➢ mes parents, Patrice BIAOU et Odette ADIMI, qui ont toujours été là pour moi, me
soutiennent dans toutes mes décisions, par leurs conseils et prière m’ont toujours guidé
et encouragé.
➢ Mon grand-oncle Rogatien BIAOU, une source d’inspiration, qui a été un modèle pour
moi, m’a soutenu et encouragé.
Remerciements
Dire « Merci » est et demeure un acte de gratitude envers ceux qui accordent une grâce. Ainsi,
je ne saurais commencer la rédaction de ce mémoire sans adresser mes sincères remerciements
à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement de ce travail.
✓ Nous tenons à remercier notre encadreur, Docteur Kocouvi Agapi HOUANOU,
Maître Assistant des Universités CAMES, Enseignant Chercheur à l’Ecole
Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) qui nonobstant ses multiples occupations
professionnelles, et académiques s’est malgré tout engagé à nous diriger durant ce
travail. Nous lui sommes reconnaissants pour ses encouragements et sa confiance. Merci
à vous et que Dieu bénisse vous et votre famille.
✓ A notre superviseur, Ingénieur Gauthier ASSOGBA, Directeur Technique de
l’Entreprise MAPOLO Sarl qui a joué un grand rôle dans l’élaboration de ce mémoire ;
Nous sommes reconnaissants envers l’ Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE
A.K., pour la qualité de la formation donnée. Nos remerciements vont à l’endroit du :
Professeur GBAGUIDI AISSE Gérard Léopold, Professeur Titulaire des
Universités CAMES, Fondateur Directeur Générale de l’ Ecole Supérieure de
Génie Civil VERECHAGUINE A.K, pour le cadre et les moyens mobilisés pour
notre formation ;
à tout le corps professoral de l’Ecole Supérieure de Génie Civil
VERECHAGUINE et celui du département de Génie Civil de l’Ecole
Polytechnique d’Abomey-Calavi, qui n’a ménagé aucun effort pour nous donner
une bonne formation ; Nos remerciements vont également à l’endroit de tous les
professeurs du département de Génie civil :
Nous remercions aussi très chaleureusement :
▪ Mes sœurs et frère pour leurs soutiens durant tout mon cursus ;
▪ à M. Abissola Alao BELLO, Ingénieur en Génie Civil, qui a joué un grand
rôle sur le plan technique et qui grâce à lui ce document est abouti à terme.
▪ A tous les camarades de la 11ème promotion de Master Professionnel en
Génie Civil à l’ESGC-VAK ;
Résumé
Ce travail consiste à comparer trois variantes de chaussée réalisées avec de la grave latéritique
améliorée avec du concassé granitique selon le type trafic à l’aide de l’Analyse du Cycle de
Vie. Pour ce faire, les études ont été faites au laboratoire sur deux graves latéritiques au Sud du
Bénin pour leur utilisation en couche d’assise de la chaussée. Ainsi, les essais : Analyse
Granulométrique, Equivalent de Sable, masse volumique absolue, Los Angeles et Micro-Deval
ont été opérés sur un concassé granitique introduit en différentes proportions dans la grave
latéritique ne respectant pas les critères de CEBTP (1984) a permis d’étudier les conditions de
son utilisation comme couche d’assise de la chaussée souple. Les mélanges à 35% et 40% de
concassé granitique se prêtent bien aux exigences d’utilisation. En effet, avec les matériaux
mise au point, trois variantes de structures de chaussée ont été proposées pour la réalisation de
la chaussée selon chaque type de trafic( faible, moyen et fort) en passant par une étude de
dimensionnement par le logiciel Alize. L’étude ACV évalue et compare neuf impacts
environnementaux de trois variantes routières de chaque trafic. Ces indicateurs sont évalués
pour la phase de construction du cycle de vie d’un kilomètre de route. Pour chacun des trois
trafics étudiés, La variante 1 ayant en couche de fondation de la latérite de Djidja engendre
moins d’impact sur l’environnement et sera choisie pour la réalisation de la chaussée. En tenant
compte de la pénurie de la latérite de Djidja, on choisira alors la variante 2 ayant en couche de
fondation le mélange (65% de la latérite de Djakotomey + 35% du concassé granitique).
Mots clés : Chaussée; Grave latéritique; Concassé granitique; Litho stabilisation; Analyse du
Cycle de Vie.
Abstract
This work consists of comparing three ground variants made with severe laterity improved with
granite crushed according to the type of traffic using the Life Cycle Analysis. To do this, the
studies were done in the laboratory on two serious laterities in southern Benin for their use in
the base layer of the pavement. So the tests: Granulometric analysis, Sable Equivalent, absolute
mass, Los Angeles and Micro-Deval were operated on a granite concave introduced in different
proportions in the severe lateritic not the criteria of CEBTP (1984) allowed to study the
conditions of its use as a base layer of the supple ground. The 35% and 40% of granite mixtures
lend themselves well to the requirements of use. In fact, with the materials developed, three
variants of ground structures were proposed for the realization of the pavement according to
each type of traffic (low, medium andthrough a sizing study by the Alize software. The ACV
study assesses and compares nine environmental impacts of three road variations of each traffic.
These indicators are evaluated for the construction phase of the life cycle of a kilometre of road.
For each of three variants studied, the variant 1 having in the foundation layer of the Djidja
laterite produces less impact on the environment and will be chosen for the realization of the
pavement. Taking into account the shortage of the laterity of Djidja, we will then choose the
variant 2 having in foundation layer the mixture (65% of the laterite of Djakotomey + 35% of
granitic crushed).
Keywords: Pavement; Lateritic gravel; Granitic crushed; Base layer; Litho stabilization; Life
Cycle Analysis; Environmental impact.
Sommaire
Dédicace ...................................................................................................................................... iii
Remerciements ............................................................................................................................. iiv
Résumé ......................................................................................................................................... v
Abstract ........................................................................................................................................ vi
Sommaire ................................................................................................................................. vii
Nomenclature .......................................................................................................................... viii
Liste des abréviations ................................................................................................................ ix
Liste des figures ........................................................................................................................ xi
Liste des tableaux ..................................................................................................................... xii
Liste des photos ....................................................................................................................... xiv
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : REVUE DE LITTERATURE .......................................................................... 3
CHAPITRE 2: PRESENTATION DES MATERIAUX CIBLES. ........................................ 200
CHAPITRE 3 : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE ............................................ 411
CHAPITRE 4: ETUDE DE L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE D’UN KILOMETRE DE
CHAUSSEE. ............................................................................................................................ 67
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES ........................................................... 1022
Références bibliographiques .............................................................................................. 10505
Références webographiques ............................................................................................... 10605
Annexes .............................................................................................................................. 10807
Table des matières .............................................................................................................. 12424
Nomenclature
Tableau 4.5 : Emission totale des indicateurs pour la phase fabrication des constituants de base
.................................................................................................................................................. 78
Tableau 4.6 : Consommation d’énergie et émission du GWP100 pour la phase de transport des
constituants de base et des mélanges……………………………………………………..……82
Tableau 4.7 : Indicateurs de fabrication des mélanges (pour 1 tonne)………...……………….85
Tableau 4.8 : Emission totale des indicateurs pour la phase de production des mélanges……..86
Tableau 4.9 : Durée des temps fixes des camions……………………………………………..89
Tableau 4.10 : Temps mis par les camions pour le transport des matériaux……….…………..90
Tableau 4.11 : Temps de compactage des matériaux……………………………………...…..92
Tableau 4.12 : Rendement et consommation horaire du combustible des engins………….…94
Tableau 4.13 : Consommation d’énergie et émission GWP100 par les engins de mise en
œuvre………………………………………………………………………………………….94
Tableau 4.14 : Consommation d’énergie unitaire par type de véhicule en phase d’exploitation
pour les pentes inférieures à 2 %................................................................................................96
Tableau 4.15 : Facteurs de correction de la consommation d’énergie en fonction de la pente
%...............................................................................................................................................96
Photo 2.2 : Matériels de l’essai d’analyse granulométrique et lavage d’échantillon avant l’essai……………… 23
Photo 2.3 : Appareillage permettant de réaliser l’essai limite d’Atterberg et l’échantillon en préparation…….. 24
INTRODUCTION GENERALE
▪ Contexte
L’accroissement démographique des nations et le développement socioéconomique amènent à
assurer la libre circulation des personnes et des biens favorisant ainsi les échanges
commerciaux, culturels, sociaux, politiques et administratifs qui sont des facteurs de
développement. La construction des routes doit suivre cette évolution croissante des échanges.
Le domaine de la construction routière est très consommateur des matériaux granulaires et les
matières premières secondaires granulaires tels que des matériaux non liés comme la grave non
traitée (GNT) ; des matériaux traités avec un liant qui peut être, soit du bitume pour faire des
graves-bitume et des bétons bitumineux, soit des liants hydrauliques pour faire des graves-liants
hydrauliques, soit du ciment pour faire des graves-ciment ou des bétons etc.
Aussi, le secteur de la Construction routière consomme des tonnes de matériaux granulaire
naturels qui entraine des conséquences environnementales durant le cycle de vie de la route que
la loi demande dans la plupart des pays d’évaluer, diminuer ou compenser
De plus, beaucoup de maîtres d’œuvre et d’entreprises sont confrontés à des pénuries de
granulats de bonne qualité consécutives à la surexploitation des ressources.
▪ Problématique
Les latérites de bonne qualité sont plus ou moins répandues selon les régions et leur utilisation
systématique comme matériaux de construction routière commence à en faire une ressource
rare. Pour remédier à cette pénurie, une amélioration de ses latérites de mauvaise qualité pour
leurs utilisations en construction routière a été envisagée. C’est ce qui a conduit à la mise au
point d’une technique d’amélioration des graves latéritiques avec du concassé granitique : la
litho stabilisation.
L’utilisation de cette technique d’amélioration de la grave latéritique de mauvaise qualité avec
du concassé ou non, s’offre plusieurs possibilités de variantes de chaussée, selon les proportions
de la grave latérique et du concassé choisies, et chacune des variantes engendre d’une manière
ou d’une autre des impacts non négligeables sur l’environnement, lors de la construction de la
route. C’est pourquoi il serait important d’évaluer et de comparer les impacts environnementaux
de ces matériaux lors de la réalisation de la chaussée afin de faire un choix écologique.
▪ Objectif général
Cette étude vise à comparer trois variantes de chaussée réalisées avec de la grave latéritique
améliorée avec du concassé granitique selon le trafic à l’aide de l’Analyse du Cycle de Vie.
▪ Objectifs spécifiques
Une chaussée est une surface spécialement aménagée, sur le sol ou sur un ouvrage pour le
stationnement ou la circulation des personnes ou des véhicules. Elle fait généralement partie
d'un ouvrage plus complexe. Son objet premier est d’assurer une viabilité permanente et de
permettre la circulation en toute saison et en toute sécurité sans intervention d’un entretien
courant. (Bannour A, 2014)
1.1.1. Les constituants d’une chaussée
Les constituants ou la structure d’une route ou d’une chaussée est l’ensemble des couches
granulaires de qualité variable empilées les unes sur les autres pour résister aux sollicitations
du trafic.
Une chaussée est une structure multicouche constituée de trois parties principales qui ont
chacune un rôle bien défini.
Tout d’abord le sol terrassé ou sol-support est surmonté généralement d’une couche de forme.
L’ensemble sol-couche de forme représente la plate-forme support de la chaussée. La couche
de forme a une double fonction. Pendant les travaux, elle assure la protection du sol-support,
permet la qualité du nivellement ainsi que la circulation des engins. En service, elle permet
d’homogénéiser les caractéristiques mécaniques des matériaux constituant le sol ou le remblai,
et d’améliorer la portance à long terme.
Puis viennent la couche de base et la couche de fondation formant ainsi les couches d’assise.
Les couches d’assise apportent à la chaussée la résistance mécanique aux charges verticales
induites par le trafic et répartissent les pressions sur la plate-forme support afin de maintenir les
déformations à un niveau admissible.
Enfin, la couche de surface se compose de la couche de roulement et éventuellement d’une
couche de liaison entre la couche de roulement et les couches d’assise. Elle a deux fonctions.
D’une part, elle assure la protection des couches d’assise vis-à-vis des infiltrations d’eau.
D’autre part elle confère aux usagers un confort de conduite d’autant plus satisfaisant que les
caractéristiques de surface sont bonnes.
Selon les matériaux granulaires liés (enrobés, béton...) ou non, qui composent les couches des
chaussées, nous distinguons plusieurs types de structures de chaussées. Dans la suite, nous
allons présenter les classifications des chaussées.
types de sols constituent les horizons latéritiques : les sols ferrigineux, les sols ferralitiques, les
ferrisols. Les sols latéritiques peuvent être classés selon l’altération des roches en complexes
d'altération de deux formes : les argiles et les oxydes de fer et d’aluminium. (Khaled M, 2008)
Un profil d'altération typique des massifs latéritiques contient les grands ensembles suivants
(du haut vers le bas du profil d'altération) :
- Cuirasse : compacte, rocheuse, vacuolaire, épaisse de 30 à 70cm
- Argile latéritique : de couleur rouge jaune au rouge vif épaisse d’environ 80 cm
- Granite-roche mère : cette roche et surtout les gravillons constituent un excellent
matériau d'empierrement.
Sur le plan morphologique on retrouve deux types de latérite :
- Une latérite meuble : elle est généralement graveleuse et se retrouve dans des
horizons concrétionnés et gravillonnaires. Elle est utilisée dans la construction des
routes et dans la construction des bâtiments en blocs de terre comprimée à ce dernier.
- Une latérite indurée : son durcissement est mis en place ou alors acquis par
exposition à l’air. Elle est plus spécifiquement utilisée dans la construction des
maisons en blocs de terre taillée.
1.3.3. Classification des graves latéritiques
Plusieurs pays disposent de normes ou plus simplement de critères pour l’identification et
l’utilisation des latérites et d’une manière générale des sols graveleux.
Ces normes sont basées sur l’indice de plasticité, la teneur en fines et d’autres paramètres
associés comme la portance et la densité sèche.
Au Bénin, les critères d’identification pratiqués sont ceux établis par le Laboratoire du Bâtiment
et des Travaux Publics de Côte d’Ivoire-LBTP- et adoptés par le Bureau Central des Etudes
d’Outre-Mer (BCEOM), le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC), le Centre
Expérimental de Recherches et d’Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP) et
l’Institut des Sciences et des Techniques de l’Equipement et de l’Environnement pour le
Développement (ISTED).
Ces critères qui n’excluent pas les systèmes internationaux de classification tels que le HRB,
l’USCS et d’autres sont consignés dans le tableau qui suit.
50 mm
40 mm 100 100
31,5 mm 95 - 100 95 - 100
20 mm 85 - 100 90 - 100
10 mm 60 - 100 75 - 100
5 mm 35 - 90 58 - 100
2 mm 20 - 75 40 - 78
1 mm 12 - 50 28 - 65
0,5 mm 10 - 40 22 - 56
0,08 mm 7 - 35 18 - 50
4 - 20 5 - 35
CBR - après 4 jours d'imbibition pour 80~minimum 25 à 35 ~minimum
95 % OPM
Source : CEBTP, 1984
granites sont calco-alcalins avec une nette tendance à l’alcalinité. Par essence le granite est une
roche très dure composé de feldspath, de quartz et de mica.
1.4.1. Propriétés des concassés
1.4.1.1. La dureté
Nous constatons que dans une assise non traitée, et par suite de l’absence de liant, les efforts de
fragmentations et d’attrition supportés par les granulats sont nettement plus intenses que dans
le cas d’une assise traitée.
La dureté, qui dépend de la nature pétrographique des granulats, constitue une caractéristique
essentielle pour la permanence des qualités de l’assise sous le trafic et des conditions
climatiques. La résistance à la fragmentation est mesurée par l’essai Los Angeles (LA) et la
résistance à l’attrition par l’essai Micro-Deval en présence d’eau (MDE) ou par l’essai Deval
Humide (DH).
1.4.2. Spécifications routières
Pour les chaussées construites en couche unique pour base et fondation en concassés de classe
0/d les spécifications du BCEOM-CEBTP (1984) sont suivantes :
- Indice portant CBR à 95 % de l'OPM et après 4 jours d'imbibition supérieure à 80 ;
- La courbe granulométrique doit être à l'intérieur du fuseau 0/31,5 mm ;
Tamis %passant 0/31.5
50mm 100
40mm 100
31.5mm 95 - 100
20mm 64 - 90
10mm 40 - 70
6.3mm 30 - 60
2mm 20 - 42
0.5mm 10 - 26
0.08mm 2(4) - 10
Le concassé est une grave non traitée utilisé pour les couches de chaussée. Sa composition et
son origine sont indispensable pour connaitre comment se fera son utilisation pour ses
différentes couches.
1.5. LA PRATIQUE DE LA LITHOSTABILISATION
1.5.1. Critère de choix des matériaux
Les graves latéritiques stabilisées aux concassés doivent en général être conformes aux
spécifications suivantes telle que préconisées par le CEBTP 1984 :
• Grave latéritique naturelle
- Granulométrie
% passant au tamis de 5 mm ………………………………………... 50
Dimension maximale des grains……………………………………. ≥ 75 mm
% passant au tamis de 0,5 mm ……………………………………… ≥ 15
% passant au tamis de 0,08 mm ……………………………………. ≤ 50
% d’argile inférieure à 2μm ………………………………………… ≤ 30
Coefficient d’uniformité D60/D10…………………………………. ≥5
- Plasticité
Limite de liquidité ................................................... ≤ 40
Indice de plasticité ................................................... ≤ 20 (de préférence 15)
1.5.2. Critère d’acceptabilité
Les critères généralement retenus sur les graves latéritiques améliorées au concassée varient en
fonction de leur utilisation pour telle ou telle couches de chaussée donnée. Le centre
expérimental de recherche et d’étude des travaux publics (CEBTP ,1984) recommande à cet
effet les spécifications suivantes :
1.5.2.1. Couche de fondation
Pour une couche de fondation en grave latéritique naturelle, l’amélioration au concassée se fera
pour des matériaux dont le CBR est faible ou alors lorsque l’on souhaite atténuer l’écart de
module avec la couche de base rigidifiée. Pour que le résultat soit acceptable, les matériaux
devront avoir les caractéristiques suivantes :
Passants à 80μm.................................................................................. ≤ 35%
Indice de plasticité ............................................................................. ≤ 30%
L’indice portant CBR du matériau amélioré au concassé à 95% de l’optimum Proctor modifié,
après 4 jours d’immersion dans l’eau doit être supérieur ou égal à 30.
1.5.2.2. Couches de bases
Les graves latéritiques qu’on envisage placer en couche de base après une stabilisation préalable
au concassée doivent avoir au préalable des caractéristiques suffisantes pour que les
performances que l’on attend du mélange ne soient pas obtenues à un prix trop élevé de
pourcentage de concassée.
Ces graves latéritiques doivent avoir un CBR ≥ 50. Les critères habituellement retenus pour les
mélanges sont :
Pourcentage de passant à 80μm.......................................................... ≤ 25%
Indice de plasticité ............................................................................. ≤ 20%
L’indice portant CBR du matériau amélioré au concassé à 95% de l’optimum Proctor modifié,
après 4 jours d’immersion dans l’eau doit être supérieur ou égal à 80.
• Concassées de granites
D’une manière générale on peut utiliser n’importe quelle classe granulaire de concassés de
granites, dosé à différent pourcentage de manière à se conformé aux spécificités courantes. Les
concassés agissent mécaniquement sur la grave latéritique en ce sens qu’ils produisent des
modifications progressives des propriétés physico-mécaniques du mélange. Le pourcentage et
la classe granulaire de concassée de granite à retenir seront ceux pour lesquels on aura un gain
considérable de CBR et une meilleure densité sèche.
1.5.3. Etude du mélange
Une étude au laboratoire des graves latéritiques améliorées aux concassés doit nous permettre
de :
- savoir si le matériau proposé convient à une amélioration aux concassés ;
- choisir la classe granulaire de concassés de granite à retenir compte tenue du gain en
portance souhaité ;
- déterminer le pourcentage de concassés nécessaire pour réaliser un mélange
suffisamment stable compte tenu du trafic et des conditions climatologiques ;
- connaître la teneur en eau à laquelle le compactage in situ doit se faire pour aboutir à
une compacité satisfaisante du mélange ;
- fixer l’épaisseur du mélange afin de réduire au minimum les risques de fissuration,
compte tenu du trafic, de la déformabilité de l’assise puis de la résistance à la traction
et du module élastique du mélange utilisé.
1.5.3.1. Principe
La litho stabilisation, comme signifié préalablement, consiste à améliorer la portance des graves
latéritiques par l’ajout de granite concassé. Le rôle du granite dans le mélange est de renforcer
d’une part les nodules latéritiques compris entre 10 et 20 mm qui sont les plus sensibles en
général et les plus exposés aux effets nocifs des différentes étapes de traitement du matériau :
L’environnement et les conséquences des actions de l’homme sur ce dernier vont connaître un
intérêt grandissant dans les années 1980 suite à des catastrophes chimiques comme l’accident
de Bhopal en 1984 ou encore l’explosion nucléaire à Tchernobyl en 1986. Dès lors, la méthode
de l’ACV restée relativement dans l’ombre jusqu’alors va susciter un regain d’intérêt.
Cependant, l’ACV aboutissant à des résultats différents pour les mêmes produits est soumise à
controverse et entraîne de nombreux débats (Baumann and Tillman, 2004, Astrup Jensen et al.,
1997).
Dans les années 1990, la méthode va connaître une époque d’harmonisation où les différentes
expériences et les acquis obtenus durant les deux décennies précédentes vont être mis en
commun. La Société de Toxicologie et de Chimie Environnementale (SETAC) prend en main
l’organisation de conférences et de groupes de travail pour l’amélioration de la méthode. Une
société est également créée en 1992 (SPOLD : Society for the Promotion of Life Cycle
Development) pour le développement de bases de données publiques et accessibles. Un code
de conduite est publié en 1993 afin d’obtenir une harmonisation dans les étapes nécessaires à
une telle étude. Des normes ISO sont ensuite développées en 1998 et remises à jour en 2006.
La norme ISO 14040 définit les principes et le cadre de l’Analyse du Cycle de Vie, tandis que
la norme 14044 regroupe le contenu technique nécessaire au bon déroulement d’une ACV. Dans
le souci d’un cadrage encore plus précis, l’Union Européenne au travers du Joint Research
Center a également publié un guide de bonnes pratiques relatif à la réalisation d’une ACV
(Sustainability, 2010).
1.6.2. Définition normative de l’ACV
D’après la norme ISO 14040, l’Analyse de Cycle de Vie étudie les aspects environnementaux
et les impacts potentiels tout au long de la vie d’un produit, de l’acquisition de la matière
première à sa production, son utilisation et à sa destruction.
Le cycle de vie d’un produit comprend :
- extraction des matières premières ;
- production ;
- transport ;
- distribution ;
- utilisation ;
- entretien ;
- réutilisation ou recyclage ;
- élimination finale.
Figure 1.4 : Relation entre différentes étapes du processus d’Analyse du Cycle de Vie selon
les normes ISO 14040-14043
1.6.4.1. Phase I de l’ACV : Définition des objectifs et du champ de l’étude
(Grisel et Osset, 2004)
1.6.4.1.1. Objectifs
Les objectifs de l’analyse du cycle de vie précisent les raisons de réaliser cette étude, les
destinataires des résultats et les applications prévues. La définition de ces objectifs exige une
bonne compréhension des enjeux économiques et écologiques, en relation avec les choix
méthodologiques disponibles.
1.6.4.1.2. Champ de l’étude
Le champ de l’étude définit le domaine d’application de l’analyse du cycle de vie en précisant
notamment la (les) fonction(s) du système, l’unité fonctionnelle qui lui est associée, les
frontières du système, le type d’impact étudié, la durée (du cycle) de vie, la qualité des données,
etc.
1.6.4.2. Phase II de l’ACV : Analyse de l’Inventaire du Cycle de Vie
La seconde phase de l’ACV, appelée l’Analyse de l’Inventaire du Cycle de Vie (AICV), est
décrite par la norme ISO 14041, consiste à répertorier et à quantifier tous les flux des matières
et d’énergie entrant et sortant du système précédemment définit. Elle repose essentiellement sur
les connaissances en physique et en chimie.
- Collecte des données
o Données de consommations et émissions
- Sources des données
o Recueil sur site
o Experts
o Recherches bibliographiques
o Base de données
1.6.4.3. Phase III de l’ACV : Évaluation des impacts du cycle de vie
La troisième phase de l’ACV, appelée l’Evaluation des Impacts du Cycle de Vie sur
l’environnement ou les ressources des matières premières est une étape importante de l’analyse
du cycle de vie. Décrite par la norme ISO 14042, elle vise à transformer un inventaire de flux
en une série d’impacts clairement identifiables, et à cerner la portée de leurs pressions sur
l’environnement ou les ressources naturelles. Son évaluation repose sur des connaissances en
biologie, en écologie et en épidémiologie.
Tableau 1.4 : Exemple des termes utilisés dans le cadre de l’ÉICV
Terme Exemple Unité
Catégorie d’impact Réchauffement global --
Quantité de gaz à effet de serre (GES) par
Résultats de l’inventaire Kg de gaz
unité fonctionnelle.
Modèle de base sur 100 ans élaboré par
Modèle de caractérisation l’intergouvernemental Panel on Climate --
Change (IPCC).
Indicateur de catégorie Forçage radiatif infrarouge W/m2
Potentiel de réchauffement global Kg d’équivalents
Facteurs de caractérisation
(GWP100) pour chaque GES CO2/kg de gaz
Somme des résultats d’inventaire
Résultat d’indicateur de caractérisés (c’est-à-dire multipliés par Kg d’équivalents
catégorie leurs facteurs de caractérisation CO2/unité fonctionnelle
respectif).
Impacts finaux par catégorie Maladies, extinction d’espèces, etc. --
Le forçage radiatif infrarouge est une
donnée indirecte pour des effets
potentiels sur le climat, dépendant de
Pertinence environnementale l’absorption de chaleur atmosphérique --
intégrée engendrée par les émissions de
la répartition dans le temps de
l’absorption de chaleur.
Adapté de l’ISO 14044, 2006
Les catégories d’impacts souvent considérées en ACV sont les suivantes :
- réchauffement global ;
- appauvrissement de la couche d’ozone ;
- acidification ;
- eutrophisation ;
- smog photochimique ;
- toxicité humaine ;
- écotoxicité ;
3:
Djakotomey
Grave
latéritique
Concassé
granitique
Echelle : 1/50000
Figure 2.1 : Carte géographique du Bénin avec les zones d’échantillonnage
(https://images.app.goo.gl/YHMCkHIYs3SsMssu6)
2.1.2. Echantillonnage
Il consiste à prendre une fraction d’un matériau telle que la partie prélevée représente le plus
fidèlement possible l’ensemble de l’échantillon à essayer.
Les échantillons des graves latéritiques analysés ont été prélevés à Djidja précisément à
Zoudomè dans les dépôts de l’entreprise NSE et à Djakotomey (précisément à Lokoui) emprunt
abandonné.
L’appareillage utilisé pour la réalisation de cet essai ainsi que l’échantillon en préparation avant
l’essai sont illustrés à travers la photo 2.3.
L’indice CBR recherché est défini conventionnellement comme étant la plus grande valeur,
exprimée en pourcentage des deux rapports ainsi calculés. Les calculs s’effectuent de la manière
suivante :
100xF1
I CBR 2,5 = 13,35
Photo 2.5 : Matériels utilisés pour la réalisation des essais Proctor modifié et CBR,
compactage encours, la mesure de gonflement ainsi que l’écrasement de l’éprouvette.
L’éprouvette peut être poinçonnée soit :
- Immédiatement après sa confection dans ce cas on parle d’indice CBR immédiat ou
Indice de Portant Immédiat. C’est-à-dire les sols sont traités aux liants hydrauliques
pour augmenter leurs capacités portances.
- Après immersion pendant quatre jours à 20 o C avec des charges supplémentaires pour
simuler une condition de forte pluie par exemple.
Pour cette étude l’état de saturation est celui obtenu après quatre jours d’immersion.
La grave latéritique du site de Djakotomey étudiée a fait l’objet d’une amélioration au concassé
granitique dont les propriétés physiques et mécaniques ont été développés.
Les essais réalisés sur la litho stabilisation sont : Analyse Granulométrique ; Limite
d’Atterberg ; masse volumique absolue ; Proctor modifié, CBR. Avant la réalisation de tous ces
essais le concassé granitique 0/31,5 mm a été caractérisé.
floculante afin de faire remonter les particules de fines en suspension au-dessus du sable. Après
20 min, calculer l'équivalent de sable (SE) comme la hauteur de sédiment, exprimée en
pourcentage de la hauteur totale de matériau floculé dans le cylindre. Le dispositif de cet essai
est résumé par la photo 2.7.
100,00
90,00 Mini base
Maxi base
80,00
Mini fondation
70,00
Maxi fondation
60,00 E1
% Passants
50,00 E2
40,00 E3
30,00
20,00
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Figure 2.2 : Courbes granulométriques des trois échantillons du sol latéritique de Djidja
100,00
90,00 Mini base
80,00
Maxi base
70,00
% Passants
60,00 Mini
fondation
50,00 Maxi
40,00 fondation
30,00
20,00
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Au vu de ces résultats nous remarquons que toutes les courbes d’analyse granulométriques de
la latérite du site de Djidja s’inscrivent entièrement dans les fuseaux type des sols latéritiques
du CEBTP (1984) de la couche de fondation et de la couche de base. Par contre, aucun des
échantillons du site de Djakotomey ne s’inscrit dans le fuseau granulométrique des graves
latéritiques à utiliser en couche de base. Ceci s’explique par un fort taux de particules fines. Les
spécifications prescrites par le CEBTP nous permettent de faire les comparaisons suivantes :
- Couche de fondation :
Maximum de passant à 80 𝜇𝑚 (CEBTP, 1984) < 𝟑𝟓%
Echantillon 1 : 14,60
Maximum de passant à 80 𝜇𝑚 trouvé lors de l’AG
Echantillon 2 : 16,70
(Latérite de Djidja)
Echantillon 3 : 17,70
Echantillon 1 : 41,81
Maximum de passant à 80 𝜇𝑚 trouvé lors de l’AG
Echantillon 2 : 41,22
(Latérite de Djakotomey)
Echantillon 3 : 41,52
- Couche de base :
Maximum de passant à 80 𝜇𝑚 (CEBTP, 1984) < 𝟐𝟎%
Echantillon 1 : 14,60
Maximum de passant à 80 𝜇𝑚 trouvé lors de l’AG
Echantillon 2 : 16,70
(Latérite de Djidja)
Echantillon 3 : 17,70
Echantillon 1 : 41,81
Maximum de passant à 80 𝜇𝑚 trouvé lors de l’AG
Echantillon 2 : 41,22
(Latérite de Djakotomey)
Echantillon 3 : 41,52
De tout ce qui précède nous préconisons la stabilisation pour une quelconque utilisation de la
latérite du site de Djakotomey en couche d’assise.
2.5.1.2. Essai Limite d’Atterberg
Les valeurs issues de l’essai de la limite d’Atterberg sont présentées au tableau 2.2.
Tableau 2.2: Caractéristiques déterminées à partir des limites d’Atterberg
Sites N0 WL WP IP Ic
1 45 25 20 2,06
2 45 24 21 1,97
Djidja 3 46 24 22 1,91
Moy 45,3 24,3 21 2
Ecart type 0,6 0,6 1 0,1
1 42 19 23 1,66
2 42 18 24 1,60
Djakotomey 3 42 19 23 1,65
Moy 42 18,7 23,3 1,60
Ecart type 0 0,6 0,6 0,0
Les limites de liquidité et de plasticité du site de Djidja sont respectivement 45,3 et 24,3 en
moyenne et sont élevées que celles du site de Djakotomey (42 et 18,7 en moyenne
respectivement). Mais de manière contraire aux limites de liquidité et de plasticité, l’indice de
plasticité IP 21 en moyenne est moins que l’indice du site de Djakotomey (23,3 en moyenne).
Par ailleurs l’indice de consistance du site de Djidja (2 en moyenne) est plus élevé que celui du
site de Djakotomey (moy=1,60). De ce constat, nous pouvons dire que le sol de Djidja est plus
consistant que celui de Djakotomey.
2.5.1.3. Classification des sols
Les sols sont classés suivant les systèmes GTR et HRB en fonction de l’indice de plasticité IP,
la teneur en fines C80μm et limite de liquidité WL.
Selon le système GTR, la grave latéritique du site de Djidja est classée B6 c’est-à-dire sables et
graves argileux, très argileux ; le comportement de ce sol se rapproche de celui d’un sol fin
ayant même plasticité que la fraction fine, avec toutefois une plus grande sensibilité à l’eau due
à la présence de la fraction fine en plus grande quantité. La latérite du site de Djakotomey est
de classe A2, sable fin argileux peu plastique.
Par ailleurs, selon le système HRB (High Research Board), la grave latéritique du site de Djidja
est de classe A2-7 : il s’agit du mélange de graviers limoneux ou argileux avec des sables
limoneux ou argileux. Le sol de Djakotomey est de classe A7-6, sol argileux.
L’ensemble des résultats des classifications est résumé dans le tableau 2.3 suivant :
Tableau 2.3: Résultats des classifications GTR et HRB
Djidja Djakotomey
C80μm 16,3 41,5
IP 21 23,3
WL 45,3 42
Classe GTR B6 A2
Classe HRB A2-7 A7-6
Le taux de la matière organique de la grave latéritique du site de Djidja est 1,36% en moyenne
plus élevé que celui du site de Djakotomey (0,97% en moyenne), ce sol est organique. On
constate que les deux taux de la matière organique sont inférieurs à 3%. Or d’après Jacques L.,
2006, si la matière organique est inférieure à 3%, ce matériau est inorganique. De ce fait, on
peut dire que les deux graves latéritiques sont inorganiques.
2.5.1.5. Essai de détermination de la masse volumique
En plus des essais de classification nous avons déterminé la masse volumique absolue (g/cm3)
de chacun de ces sols latéritiques suivant trois tranches granulométrique Les résultats sont
consignés dans le tableau 2.5.
Tableau 2.5 : Valeurs de la masse volumique absolue par tranches granulométriques
Sites N0 d< 4 mm 4 mm < d<10 mm d>10 mm Total (g/m3)
1 2,74 2,96 3,02 2,91
2 2,77 2,99 2,98 2,91
Djidja 3 2,84 2,99 2,98 2,94
Moyenne 2,78 2,98 2,99 2,92
Ecart type 0,05 0,02 0,02 0,02
1 2,59 2,67 2,67 2,64
2 2,58 2,67 2,67 2,64
Djakotomey 3 2,58 2,63 2,70 2,64
Moyenne 2,58 2,66 2,68 2,64
Ecart type 0,01 0,02 0,02 0
Ces résultats montrent une augmentation de la masse volumique de la petite tranche jusqu’à la
plus grande tranche. Ce qui confirme la nature argileuse de la fraction fine. La grande tranche
est remplie de fer ou de titane. Notons aussi que la grave latéritique du site de Djidja est plus
lourde que celui de Djakotomey.
2.5.1.6. Essai Proctor modifié et CBR
Les résultats des essais Proctor et CBR sont donnés dans le tableau 2.6.
Tableau 2.6 : Caractéristiques de compactage et indices de portance
Wopm γdopm
Sites N0 ICBR 90% ICBR 95% ICBR 100%
(%) (t/m3)
1 9 2,22 34 86 103
2 9,4 2,21 38 82 102
Djidja 3 10,2 2,20 41 78 97
Moyenne 9,53 2,21 38 82 101
Ecart type 0,61 0,01 3,51 4 3,21
1 13 1,99 10 35 67
2 13,2 2 10 34 65
Djakotomey 3 13,1 1,97 10 34 66
Moyenne 13,1 1,99 10 34,33 66
Ecart type 0,1 0,02 0 0,58 1,00
Le tableau 2.6 nous donne la valeur de densité 2,21 t/m3 pour le site de Djidja plus élevée que
celle du site de Djakotomey 1,99t/m3. Mais c’est le contraire par rapport à la teneur en eau à
l’optimum Proctor modifié. D’après les résultats de l’AG, la grave latéritique du site de
Djakotomey contient beaucoup de proportions fines que celui de Djidja, ce qui agit sur ses
caractéristiques de compactage. Cela montre que plus la proportion fine d’un échantillon est
élevée, plus il absorbe d’eau, moins la capacité portante de l’échantillon est faible.
On remarque aussi que les densités sèches à l’optimum Proctor modifié des sites de Djidja et
de Djakotomey sont respectivement 2,21 t/m3 et 1,99t/m3, valeurs supérieures à 1.8 t/m3
recommandée par le CEBTP, 1984 pour la couche de fondation. D’une part, l’indice CBR de
Djakotomey à 95% de l’OPM est 34.33, valeur qui se trouve entre 25 et 35 recommandée par
le CEBTP, 1984 pour la couche de fondation et le gonflement est 0,624% valeur inférieure à
1% maximum recommandée. Et d’autre part l’indice CBR du site de Djidja moyen pendant 96
h d’imbibition à 95% de l’OPM vaut 82 supérieurs à 80 et le gonflement linéaire 0,13% de
moins de 1% maximum recommandé.
On peut déduire de ces propriétés géotechniques que la grave latéritique du site de Djidja vérifie
les conditions d’emploi en couche de fondation contrairement à celui du site de Djakotomey
mais qui peut être seulement utilisé en remblai.
Toutefois la grave latéritique du site de Djakotomey peut être utilisée en couche d’assise d’une
chaussée souple si une amélioration éventuelle est faite sur celui-ci.
2.5.2. Caractéristiques géotechniques du concassé granitique 0/31,5mm.
Les résultats des caractéristiques du concassé granitique sont représentés par la courbe de la
figure 2.4 et dans le tableau 2.7.
100,00
90,00
Mini base
80,00
Maxi base
70,00
E1
% Passants
60,00
50,00 E2
40,00 E3
30,00
20,00
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Il est remarqué que les trois courbes d’analyse granulométrique du concassé granitique ont la
même allure et s’inscrivent bien dans les fuseaux type de la couche de base type des graves du
CEBTP, 1984. Les pourcentages des refus de tamis 20 mm des trois analyses granulométriques
tournent autour de 27% supérieur au minimum 25% valeur recommandée par le CEBTP (1984)
pour la mesure d’indice CBR. Cependant l’équivalent de sable de grave est 50%, ce sable est
propre et cette valeur est supérieure au minimum 40% recommandé pour les trafics T3 - T4. Par
ailleurs, la valeur de Los Angeles est 30.58%, valeur inférieure au maximum 45% recommandé
pour les trafics T1 – T2, d’une part et la valeur de Micro-Deval est 11.82% valeur inférieure au
maximum 12% valeur recommandée par le CEBTP, 1984 pour les trafics T3 - T4 d’autre part.
Par conséquent, avec les caractéristiques excellentes de notre concassé granitique nous pouvons
dire que ce concassé granitique est bon pour améliorer la grave latéritique du site de
Djakotomey.
2.5.3. Caractéristiques géotechniques du mélange.
Rappelons que les essais géotechniques réalisés sur la grave latéritique naturelle du site de
Djakotomey montrent que ces propriétés sont faibles et que ce sol ne pourra pas être utilisé en
couche d’assise des chaussées souples. Pour la majorité des auteurs qui ont travaillé sur la litho-
stabilisation de latérite avec du concassé, le pourcentage du concassé granitique varie entre 10
à 40%.
La grave latéritique du site de Djakotomey est améliorée par ajout de 20%, 30%, 35% et 40%
du concassé granitique de classe 0/31,5 mm.
Dans le cadre de cette étude, tous les essais ont été réalisés au laboratoire sur chacun des trois
prélèvements dans l’emprunt de la grave latéritique mélangé au concassé granitique.
Les résultats des différents essais géotechniques réalisés en laboratoire sur les mélanges sont
consignés dans les tableaux suivants et les figures suivantes sont les courbes des analyses
granulométriques par tamisage de ces mélanges.
Analyse granulométrique
100,00
Mini base
90,00
80,00 Maxi base
60,00 Maxi
50,00 fondation
E1
40,00
E2
30,00
20,00 E3
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Figure 2.5 : Courbes granulométriques des trois échantillons du mélange 20% concassé + 80%
de la grave latéritique.
Analyse granulométrique
100,00
Mini base
90,00
80,00 Maxi base
Maxi
50,00 fondation
E1
40,00
E2
30,00
20,00 E3
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Figure 2.6 : Courbes granulométriques des trois échantillons du mélange 30% concassé + 70%
de la grave latéritique.
Analyse granulométrique
100,00
Mini base
90,00
80,00 Maxi base
Maxi
50,00 fondation
E1
40,00
30,00 E2
20,00 E3
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Figure 2.7 : Courbes granulométriques des trois échantillons du mélange 35% concassé + 65%
de la grave latéritique.
Analyse granulométrique
100,00
Mini base
90,00
80,00 Maxi base
Maxi
50,00 fondation
E1
40,00
E2
30,00
20,00 E3
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Ouvertures des tamis (mm)
Figure 2.8 : Courbes granulométriques des trois échantillons du mélange 40% concassé + 60%
de la grave latéritique.
Par ailleurs, il est constaté que les courbes d’analyse granulométriques des mélanges : 20%
concassé granitique + 80% de la grave latéritique et 30% concassé granitique + 70% de la grave
latéritique débordent des fuseaux. Ces mélanges ne peuvent pas être utilisés en couche d’assise
pour les chaussées souples ; par contre celles des mélanges 35% concassé granitique + 65% de
la grave latéritique et 40% concassé granitique + 60% de la grave latéritique s’inscrivent bien
dans les fuseaux type de la couche de fondation type des sols graveleux du CEBTP (1984).
Notons que l’indice de plasticité régresse progressivement de 23,3% de la grave latéritique
naturelle (paragraphe 2.2.2) à 14,3% du mélange 40% concassé granitique + 60% de la grave
latéritique.
D’une part les limites de liquidités des mélanges 35% et 40% du concassé granitique sont
respectivement 35% et 37%, valeurs supérieures au maximum recommandé 35% à la couche
de base et inférieure à 50% maximum de la couche de fondation du CEBTP, 1984. D’autre part
leurs indices de plasticité sont respectivement 15% et 14,3% inférieure ou égale à 15%
maximum à la couche de base et inférieur à 20% de la couche de fondation. Leurs densités
sèches à l’optimum Proctor modifié sont respectivement 2.1 t/m3 et 2,126t/m3 valeurs
supérieures à 1.8 t/m3 recommandée par le CEBTP (1984) pour la couche de fondation. Aussi
les indices CBR à 95% de l’OPM de ces deux mélanges sont 58% et 49% respectivement des
valeurs qui dépassent les 35% maximum recommandé par le CEBTP (1984) ainsi que leurs
gonflements sont moins que 1% maximum recommandé. De tout ce qui précède, les deux
mélanges (35% et 40% du concassé granitique) peuvent être utilisés en couche de fondation des
chaussées souples.
Pour dimensionner une structure de chaussée il est nécessaire de connaître ses différentes
caractéristiques afin de savoir les types de matériaux adaptés au projet. L’étude du
dimensionnement sera faite suivant le guide technique de conception et de dimensionnement
des structures de chaussée LCPC-SETRA 1994. Trois principaux paramètres sont à prendre en
compte :
▪ la classe du sol support de plateforme ;
▪ la classe du trafic ;
▪ la nature des matériaux de chaussée.
3.1. Présentation de la zone d’étude
La zone d’étude du présent dimensionnement se trouve dans la ville d’Abomey-Calavi.
Abomey-Calavi est une ville du Sud du Bénin, chef-lieu de la commune du même nom. D’une
superficie de 650 km², elle est située à 18 kilomètres au Nord de Cotonou, la capitale
économique du Bénin. Elle est limitée au Nord par la commune de Zè, au Sud par l’océan
Atlantique, à l’Est par les communes de Sô-Ava et de Cotonou, et à l’Ouest par les communes
de Tori-Bossito et de Ouidah. Avec plus de 600 000 habitants en 2013, elle est la deuxième
commune la plus peuplée du Bénin, juste derrière Cotonou. La ville compte une université
publique, l'Université d'Abomey-Calavi, fondée en 1970. La commune d’Abomey-Calavi
compte soixante-onze (71) villages et quartiers de ville dirigés par des chefs de villages ou de
quartiers de ville et répartis sur neuf (09) arrondissements que sont : Abomey-Calavi, Godomey,
Akassato, Zinvié, Ouèdo, Togba, Hêvié, Kpanroun et Glo-Djigbé. Chacun des arrondissements
est dirigé par un chef d’arrondissement.
Dans le cadre du présent mémoire, nous avons étudié la rues 300-12 situé dans l’arrondissement
de Godomey
3.1.1. Description de l’itinéraire en étude
3.1.1.1. Etat actuel de la rue
C’est une rue qui dessert une zone à forte densité démographique. Elle relie la RNIE 1 au CEG
Godomey. Elle a deux axes :
- axe 1 :
Ce tronçon a une longueur de 1046 m. Il présente un tracé quasi rectiligne et démarre de la
RNIE1, au droit niveau du cimetière PK14 en direction du fleuve DJONOU. D’une emprise
variante entre 15 et 20 m, il est revêtu et dégradé. Il dessert les quartiers Atropocodji et
Nouvénoumindé. Ce tronçon dispose déjà d’ouvrage de drainage central enterré sur tout son
cumulé poids lourds sur la durée de vie escomptée. Le poids lourd est le véhicule dont la charge
utile dépasse 3,5tonnes. Ce trafic est constitué dans la plupart du temps de camions, de semi-
remorques et de bus. (TOGNISSE Hervé, 2016 p.130)
3.1.2.1. Trafic existant
Diverses méthodes permettent de recueillir des informations de nature et d’intérêt variable en
ce qui concerne les trafics, on veille cependant à adopter le niveau de connaissance aux besoins,
le coût des investigations conduit à limiter celle-ci à ce qui est nécessaire, mais on s’attache à
disposer aussi de l’ensemble des éléments permettant de décider en toute connaissance de cause,
enfin, on peut être amené à procéder en plusieurs étapes et à affiner l’étude de trafic au fur et à
mesure de l’avancement de l’étude de l’ensemble du projet. Ces méthodes peuvent être classées
en deux catégories :
- celles qui permettent de quantifier le trafic : les comptages (qui permettent de
connaître le pourcentage de poids lourds et les transports en commun. Les trafics
sont exprimés en moyenne journalière annuelle (T.J.M.A).
- celles qui en outre permettent d’obtenir des renseignements qualificatifs : les
enquêtes.
Dans le cadre de notre étude sur la rue 300-12 nous avons supposés trois (03) types de Trafic
Moyen Journalier Annuel respectivement de 50 PL équivalant à un trafic faible de classe T4,
de 250 PL pour un trafic moyen de classe T3 et 800 PL pour un trafic fort de classe T0.
Le tableau regroupant les types de trafic est présenté dans l’annexe 4.
3.1.2.2. Trafic futur
Le trafic projeté sur toute la durée de service de l’ouvrage est un paramètre essentiel d’entrée
dans l’approche de dimensionnement du guide SETRA. Pour le calcul des structures de
chaussée, le trafic à prendre en compte doit finalement être exprimé par NE, nombre équivalent
d’essieux de référence, correspondant au trafic poids lourds cumulés sur la durée initiale de
calcul retenue.
L’estimation de ce nombre cumulé (NE), implique nécessairement de connaître le TMJA en
UPL, l’agressivité du poids lourd type, la durée de service de la route qui est généralement
20ans, le taux de croissance du trafic annuel et la répartition transversale sur la route.
La formule de calcul du NE est la suivante :
NE = N × CAM (3.1)
Avec
N : nombre cumulé de poids lourds de CU = 35 kN pour la période de calcul de p années ;
Ainsi,
NE = 3017637,5× 0,8
NE = 2,4141.106
Ainsi, pour une durée de service de 20 ans, les trafics cumulés (dans le sens le plus chargé)
donnent NE = 2,4141.106.
Travaux de terrain :
- Sondages sur chaussée de 1m de profondeur à tous les 250m en moyenne en quinconce
(axe, droite, gauche) ;
- Regroupement des matériaux par rue sur la base d’une appréciation visuelle et de leurs
classifications géotechniques ;
- Prélèvement et mélange des matériaux par couche sur la base d’une appréciation
visuelle.
Travaux de laboratoire :
• Analyse granulométrique par tamisage (conformément à la norme NF P94-056)
• Valeur de bleu de méthylène d’un sol (conformément à la norme NF P94-068)
• Détermination des matières organiques (conformément à la norme XP P94-047)
• Essai Proctor Modifié (conformément à la norme NF P94-093)
• Essai CBR (conformément à la norme NF P94-078)
3.1.3.2. Résultats des essais obtenus sur la plate-forme.
Il est de grande importance de notifier que sur les 08 sondages effectués sur l’axe 1, la majeure
partie des résultats présentent les mêmes valeurs que pour les 8 sondages effectués sur l’axe.
Ainsi donc le tableau suivant récapitule les résultats issus de ces essais :
Tableau 3.1 : Résultats des essais géotechniques sur l’axe 1
Axe 1
Essais réalisés Echantillon représentant le sol support
%<80 µ (fines) 15
Analyse granulométrique %< 0,315 26
%MO 0,1
VBS 0,3
ɣd OPM t/m3 1,91
OPM
W % OPM 6
CBR à 100% OPM 62
CBR CBR à 95% OPM 43
GONFL à 95% OPM 0,10
Pour se mettre dans un cas défavorable, nous retenons la valeur de l’indice CBR la plus petite
correspond à ICBR = 43 pour la suite de notre dimensionnement.
3.1.3.3. Détermination du module de calcul
La rigidité des matériaux est caractérisée par son module d’élasticité, module de Young.
E = σ/ε (3.4)
Ce principe de calcul est le même pour tous les matériaux, cependant la méthode d’obtention
de la contrainte et de la déformation fait appel à des essais différents selon le matériau.
Pour les sols et matériaux granulaires, on peut retenir le module EV2 pris lors de l’essai de
plaque, ou le déterminer à partir de l’essai CBR avec la relation suivante :
EV2 = 5 CBR (3.5)
(Corrélation expérimentale retenue par le LCPC).
Une valeur de module de Young directement utilisable dans un schéma rationnel de
dimensionnement peut donc être déduite de la valeur retenue du CBR pour notre rue.
EV2 = 5 × 43
Une couche de forme n’est donc pas nécessaire. Seuls un décapage et une substitution des zones
nécessitant des purges sont nécessaires pour apprêter la plate-forme.
3.1.3.5. Choix des structures de chaussée
Comme nous l’avons dit plus haut, le dimensionnement de la structure de chaussée se fera en
utilisant le guide technique SETRA. Ainsi, au regard de la classe de plate-forme et de l’arase
de terrassement obtenue ainsi qu’aux différents matériaux mise au point
3.2. Vérification du dimensionnement de la structure de chaussée par le logiciel Alizé
III LCPC
Ce programme Alizé III est très largement utilisé pour le dimensionnement et la vérification
des structures de chaussées et de renforcement. Il permet de calculer les contraintes et les
déformations induites dans les différentes couches de la chaussée choisie. La charge prise en
compte est une charge unitaire correspondant à un demi-essieu de 13 tonnes représenté par une
empreinte circulaire.
Les valeurs admissibles des déformations et contraintes précitées sont déterminées à partir du
guide technique de conception et dimensionnement de structures de chaussée – SETRA/LCPC
– 1994.
Ainsi, en vue de justifier la structure de chaussée, une comparaison entre les valeurs calculées
et les valeurs admissibles est réalisée afin de vérifier les conditions suivantes :
Ces températures ci-dessus mentionnées sont exprimées en degrés Celsius et représentent les
moyennes mensuelles observées sur plusieurs années. Ces informations nous amènent à adopter
une température équivalente de 30°C pour se mettre dans un cas défavorable où la température
pourrait aller jusqu’à atteindre cette valeur.
✓ Un taux de croissance géométrique de 5% par an est retenu par le CCTP ;
✓ Le coefficient d’agressivité moyen : 1,2 pour les couches en matériaux bitumineux et
les sols naturels non traités ;
✓ Le risque
Nous envisageons adopter un risque de calcul de 20% pour les couches en matériaux traités au
liant hydraulique et 10% pour les couches en matériaux bitumineux compte tenu du climat et
des conditions de mise en œuvre
✓ Plate-forme support
La classe de portance retenue est PF4 avec un module de Young égale 200 MPa et un coefficient
de poisson μ = 0,35.
Une couche de forme de 15 cm en sable silteux naturel est envisagée pour notre structure.
✓ Interfaces
Toutes les interfaces sont collées.
Le dimensionnement proposé sera vérifié à l’aide du programme ALIZE du Laboratoire Central
des Ponts et Chaussées.
Une couche de forme de 15 cm en sable silteux naturel est envisagée pour permettre la
traficabilité des engins de terrassement, assurer la vie de la chaussée pendant sa durée de service
et servir d’élément de transition permettant d’adapter les caractéristiques des matériaux de
remblai ou du terrain en place aux fonctions essentielles d’une plate-forme support de chaussée.
Variante 1
✓ 4 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 8 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 10 cm de la grave latéritique naturelle de Djidja en couche de fondation ;
Variante 2
✓ 5 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 10 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 8 cm du mélange (35% concassé + 65% latérite de Djakotomey) en couche de fondation
;
Variante 3
✓ 6 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 10 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
Variante 2
✓ L’allongement à la base de la couche bitumineuse : εt = 31,4 μdéf
✓ L’allongement à la base de la grave bitumine : εt = 215,4 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface du mélange : εz = 603,1 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface de la plate-forme : εz = 120,8 μdéf
Variante 3
✓ L’allongement à la base de la couche bitumineuse : εt = 54,4 μdéf
✓ L’allongement à la base de la grave bitumine : εt = 232,1 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface du mélange : εz = 585,9 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface de la plate-forme : εz = 532,5 μdéf
Calcul des limites admissibles des contraintes et déformations des matériaux bitumineux
- Béton bitumineux
Tableau 3.8 : Calcul de l’allongement de traction par flexion sous BB
- Grave Bitume :
Les valeurs des sollicitations obtenues sont acceptables car elles sont toutes inférieures aux
valeurs admissibles. Ainsi nous retenons pour l’étude de l’ACV pour le trafic faible, les
variantes suivantes :
Variante 1
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 4 cm
Base Grave bitume 0/14 8 cm
Grave latéritique de
Fondation 10 cm
Djidja
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 2
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 5 cm
Base Grave bitume 0/14 10 cm
Fondation 35% concassé + 65%
8 cm
latérite de Djakotomey
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 3
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 6 cm
Base Grave bitume 0/14 10 cm
Fondation 40% concassé + 60%
10 cm
latérite de Djakotomey
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 1’
✓ 6 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 14 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 13 cm de la grave latéritique naturelle de Djidja en couche de fondation ;
Variante 2’
✓ 7 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 16 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 13 cm du mélange (35% concassé + 65% latérite de Djakotomey) en couche de
fondation ;
Variante 3’
✓ 8 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 15 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 14 cm du mélange (40% concassé + 60% latérite de Djakotomey) en couche de
fondation ;
Tableau 3.12 : Chargement des données variante 1’
Variante 2’
✓ L’allongement à la base de la couche bitumineuse : εt = 49,6 μdéf
✓ L’allongement à la base de la grave bitumine : εt = 160,8 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface du mélange : εz = 373,2 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface de la plate-forme : εz = 347,4 μdéf
Variante 3’
✓ L’allongement à la base de la couche bitumineuse : εt = 42,5 μdéf
✓ L’allongement à la base de la grave bitumine : εt = 160,2 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface du mélange : εz = 374,1 μdéf
✓ La déformation verticale à la surface de la plate-forme : εz = 343,7 μdéf
Calcul des limites admissibles des contraintes et déformations des matériaux bitumineux
- Béton bitumineux
Tableau3.16 : Calcul de l’allongement de traction par flexion sous BB
- Grave Bitume :
Tableau3.17 : Calcul de l’allongement de traction par flexion sous GB
Les valeurs des sollicitations obtenues sont acceptables car elles sont toutes inférieures aux
valeurs admissibles. Ainsi nous retenons pour l’étude de l’ACV les variantes suivantes :
Variante 1’
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 6 cm
Base Grave bitume 0/14 14 cm
Variante 2’
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 7 cm
Base Grave bitume 0/14 16 cm
Fondation 35% concassé + 65% latérite
13 cm
de Djakotomey
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 3’
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 7 cm
Base Grave bitume 0/14 19 cm
Fondation 40% concassé + 60% latérite
17 cm
de Djakotomey
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 1’’
✓ 8 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 18 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 16 cm de la grave latéritique naturelle de Djidja en couche de fondation ;
Variante 2’’
✓ 9 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 20 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 16 cm du mélange (35% concassé + 65% latérite de Djakotomey) en couche de
fondation ;
Variante 3’’
✓ 9 cm de béton bitumineux semi-grenu (BBSG 0/10) en couche de surface ;
✓ 20 cm de grave bitume de classe 3 (GB 0/14) en couche de base ;
✓ 19 cm du mélange (40% concassé + 60% latérite de Djakotomey) en couche de
fondation ;
Calcul des limites admissibles des contraintes et déformations des maté8riaux bitumineux
- Béton bitumineux
Tableau 3.24 : Calcul de l’allongement de traction par flexion sous BB
- Grave Bitume :
Tableau 3.25 : Calcul de l’allongement de traction par flexion sous GB
Les valeurs des sollicitations obtenues sont acceptables car elles sont toutes inférieures aux
valeurs admissibles. Ainsi nous retenons pour l’étude de l’ACV les variantes suivantes :
Variante 1’’
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 8 cm
Base Grave bitume 0/14 18 cm
Fondation Grave latéritique de Djidja 16 cm
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 2’’
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 9 cm
Base Grave bitume 0/14 20 cm
Fondation 35% concassé + 65% latérite
16 cm
de Djakotomey
Forme Sable silteux 15 cm
Variante 3’’
Couches Matériaux Epaisseurs
Revêtement Béton bitumineux 9 cm
Base Grave bitume 0/14 20 cm
Fondation 40% concassé + 60% latérite
19 cm
de Djakotomey
Forme Sable silteux 15 cm
L’étude concerne un projet routier comprenant la réalisation d’une route à faible trafic de 1 x 1
voie. Elle vise à identifier et à comparer l’impact des indicateurs environnementaux de
différentes structures avec les matériaux mise au point. La méthodologie consiste à définir des
hypothèses pour les épaisseurs des couches et nature des matériaux et à fixer les données
d’entrées liées aux dimensions du projet, aux consommations de carburant des engins de
chantier et aux distances d’approvisionnement des matériaux.
4.1. DEFINITION DE L’OBJECTIF ET DU CHAMP D’ETUDE.
4.1.1. Définition de l’objectif
L’objectif de cette étude est d’appliquer l’Analyse du Cycle de Vie afin de comparer trois
variantes de structure de chaussée avec les matériaux mise au point selon les types de trafic.
Cette étude, qui s’adresse aux acteurs du secteur de l’infrastructure routière, nous permettra
d’identifier l’impact que la réalisation d’une structure de chaussée avec ces différents matériaux
peut avoir sur l’environnement.
4.1.2. Champ de l’étude
La frontière définie le système à l’intérieur duquel les flux seront pris en compte. Les flux hors
du cadre de la figure 4.1 sont négligés. Le système étudié ne couvre que sur la période de
construction de la chaussée.
Dans notre étude, l’inventaire des flux ou facteurs d’impact traversant la frontière du système
choisi est donnée tout au long du cycle de vie de la chaussée. Il s’agit en fait d’inventorier tous
les flux de neuf (09) indicateurs environnementaux au cours de la construction de la chaussée.
4.1.3. Définition des différents indicateurs environnementaux
Pour l’analyse du cycle de vie de la chaussée, nous allons nous focaliser sur neuf indicateurs :
- énergie ;
- déchets ;
- déchets radioactifs ;
- gaz à l’effet de serre (potentiel de réchauffement global, GWP) ;
- acidification ;
- eutrophisation ;
- écotoxicité ;
- toxicité humaine ;
- odeurs.
Energie : Il s’agit de la consommation d’énergie primaire. Cet indicateur représente la somme
de toutes les sources d’énergie qui sont directement puisées dans les réserves naturelles. C’est
donc un indicateur environnemental global.
Déchets : Il s’agit de déchets solides non radioactifs, générés sur le cycle de vie de l’ouvrage
étudié. C’est donc un indicateur environnemental local ou régional. Le concept de déchets est
purement artificiel, car dans la « nature » les produits issus d’un process forment une matière
première potentiellement utilisable par un autre process. Peut-être ce concept est-il appelé à
disparaître dans le futur. L’unité retenue est la tonne (t).
Déchets radioactifs : Il s’agit de déchets radioactifs, générés sur le cycle de vie de l’ouvrage
étudié. C’est donc un indicateur environnemental local ou régional. L’unité retenue est le
décimètre cube (dm3).
Gaz à effet de serre : Il s’agit d’un indicateur environnemental global, dont l’impact est évalué
à l’échelle planétaire. L’effet de serre correspond à l’augmentation de la température moyenne
de l’atmosphère, liée à la concentration atmosphérique de divers gaz. L’unité retenue est le
kilogramme d’équivalent CO2 (kg CO2).
Acidification : Il s’agit d’un indicateur environnemental régional ou local. L’acidification de
l’air correspond à l’augmentation de substances acides dans la basse atmosphère. Elle est
exprimée par le potentiel de libération d’ions hydrogène H+. L’unité retenue est le kilogramme
d’équivalent SO2 (kg SO2).
Eutrophisation : Il s’agit d’un indicateur environnemental régional ou local. L’eutrophisation
des eaux traduit l’accroissement de la teneur en matières azotées et phosphorées des eaux.
L’unité retenue est le kilogramme d’équivalent phosphates (kg PO4 3-).
Écotoxicité : Il s’agit d’un indicateur environnemental régional ou local. L’écotoxicité ou la
toxicité aquatique traduit l’accroissement de la pollution des eaux. L’unité retenue est le mètre
cube équivalent d’eau polluée.
Toxicité humaine : Il s’agit d’un indicateur environnemental régional ou local. La toxicité
humaine traduit l’accroissement de la pollution de l’air. L’unité retenue est le kilogramme
équivalent de chair contaminée.
Odeurs : Il s’agit d’un indicateur environnemental régional ou local. Les odeurs impliquent
l’accroissement de la pollution de l’air. L’unité retenue est le mètre cube équivalent d’air pollué
par de l’ammoniac.
Transport de 21Km
matériaux de bases
145Km / 126Km
Fabrication des Centrales de fabrication des CONSTRUCTION
mélanges
mélanges
1Km UTILISATION
Démolition et recyclage
Fin de vie 20 ans FIN DE VIE
Le calcul d’émission des indicateurs pour la phase de fabrication des constituants de base
(Bitume, Granulat Latérite et concassé granitique) se fait en multipliant la masse du constituant
par l’émission pour 1t de chaque constituant ainsi on obtient l’émission par matériau.
L’émission totale est obtenue par la somme des émissions par matériau. L’émission total pour
chaque variante est résumée dans le tableau suivant:
Tableau 4.5 : Emission totale des indicateurs pour la phase fabrication des constituants de base
Indicateurs Emission totale
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 677925,9348
Variante2 814467,1882
Variante3 891099,691
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 1092348,45
Energie
Variante2' 1219240,83
Variante3' 1269006,69
ème
3 cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 1132206,51
Variante2'' 1569218,71
Variante3'' 1595125,21
er
1 cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 67585,86943
Variante2 76771,32831
Variante3 85352,05883
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 105623,83
GWP100
Variante2' 112550,58
Variante3' 121551,75
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 114954,24
Variante2'' 148922
Variante3'' 154986,48
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 9964,615489
Variante2 10624,59201
Variante3 12037,25769
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 15058,72
Déchets
Variante2' 15182,3
Variante3' 17142,96
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 17274,46
Variante2'' 20776,94
Variante3'' 22217,11
Tableau 4.5 :Emission totale des indicateurs pour la phase fabrication des constituants de base
(suite)
Indicateur Emission totale
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 2,733331
Variante2 2,918069
Variante3 3,304781
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 4,13
Déchets radioactifs
Variante2' 4,17
Variante3' 4,71
ème
3 cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 4,74
Variante2'' 5,71
Variante3'' 6,1
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 636,527513
Variante2 769,307207
Variante3 840,287431
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 1029,03
Acidification
Variante2' 1154,09
Variante3' 1196,64
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 1060,92
Variante2'' 1481,17
Variante3'' 1501,89
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 672,630433
Variante2 867,021462
Variante3 939,597632
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 1145,2
Eutrophisation
Variante2' 1313,66
Variante3' 1338,05
ème
3 cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1'' 1150,67
Variante2'' 1663,79
Variante3'' 1667,35
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 160525,7023
Variante2 200656,9242
Variante3 217145,0726
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Ecotoxicité Variante1' 264431,72
Variante2' 304562,89
Variante3' 309229,52
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 264431,97
Variante2'' 384825,8
Variante3'' 384825,96
Tableau 4.5 :Emission totale des indicateurs pour la phase fabrication des constituants de base
(suite et fin)
Indicateur Emission totale
er
1 cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 1012,404714
Variante2 1201,871356
Variante3 1319,382501
ème
2 cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Toxicité Variante1' 1620,6
humaine Variante2' 1791,43
Variante3' 1878,93
3ème cas : Trafic faible TMJA 8000 PL
Variante1'' 1697,6
Variante2'' 2318,91
Variante3'' 2368,96
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 0,000069
Variante2 0,000074
Variante3 0,000084
3ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 0,0001047
Odeur
Variante2' 0,0001055
Variante3' 0,0001191
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 0,0001201
Variante2'' 0,0001444
Variante3'' 0,0001544
Le calcul de la consommation d’énergie et de l’émission du GWP100 pour la phase de transport des constituants de base et des mélanges pour
chaque variante sont détaillés dans le tableau suivant :
Tableau 4.6 : Consommation d’énergie et émission du GWP100 pour la phase de transport des constituants de base et des mélanges
Durée Emission
Volume à Volume à Nombre Durée du Consommation Consommation Emission Consommation
Distance d’un GWP100
Matériaux transporter transporter total de transport totale du d’énergie par totale kg d’énergie total
parcourue voyage par
m3 par voyage voyage en heure combustible (l) matériaux C02 MJ
(min) matériaux
er
1 cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante 1
Bitume 39,37 8,51 5 21 61,20 5 57 179,51 2282,08
Granulat 900,35 7,62 118 21 61,20 121 1446 4584,53 58282,84
Latérite 784,00 9,05 87 145 422,57 610 7321 23209,02 295054,78 31033,48 394526,52
BB 313,15 8,51 37 15 43,71 27 322 1019,86 12965,46
GB 626,56 8,51 74 15 43,71 54 644 2040,55 25941,35
Variante 2
Bitume 49,21 8,51 6 21 61,20 6 71 224,39 2852,60
Granulat 1125,43 7,62 148 21 61,20 151 1808 5730,66 72853,56
Concassé 219,52 7,24 30 145 422,57 214 2563 8123,16 103269,17
27394,71 348267,13
Latérite 407,68 10,00 41 126 367,20 250 2994 9490,99 120658,28
BB 391,44 8,51 46 15 43,71 34 402 1274,83 16206,83
GB 783,20 8,51 92 15 43,71 67 805 2550,69 32426,69
Variante 3
Bitume 53,26 8,51 6 21 61,20 6 77 242,82 3087,00
Granulat 1199,68 7,62 157 21 61,20 161 1927 6108,72 77659,71
Concassé 313,60 7,24 43 145 422,57 305 3661 11604,51 147527,39
32987,67 419370,07
Latérite 470,40 10,00 47 126 367,20 288 3455 10951,14 139221,09
BB 469,73 8,51 55 15 43,71 40 483 1529,80 19448,19
GB 783,20 8,51 92 15 43,71 67 805 2550,69 32426,69
Tableau 4.6 : Consommation d’énergie et émission du GWP100 pour la phase de transport des constituants de base et des mélanges (suite)
Durée Emission
Volume à Volume à Nombre Durée du Consommation Consommation Emission Consommation
Distance d’un GWP100
Matériaux transporter transporter total de transport totale du d’énergie par totale kg d’énergie total
parcourue voyage par
m3 par voyage voyage en heure combustible (l) matériaux C02 MJ
(min) matériaux
2ème cas : Trafic moyen TMJA 250 PL
Variante 1
Bitume 64,86 8,51 8 21 61,20 8 93 295,70 3759,24
Granulat 1501,36 7,62 197 21 61,20 201 2412 7644,88 97188,83
Latérite 1019,20 9,05 113 145 422,57 793 9518 30171,73 383571,21 43213,07 549364,84
BB 469,73 8,51 55 15 43,71 40 483 1529,80 19448,19
GB 1096,48 8,51 129 15 43,71 94 1126 3570,96 45397,37
Variante 2
Bitume 74,70 8,51 9 21 61,20 9 107 340,58 4329,76
Granulat 1726,45 7,62 227 21 61,20 231 2773 8791,01 111759,54
Concassé 356,72 7,24 49 145 422,57 347 4164 13200,13 167812,41
43620,43 554543,67
Latérite 662,48 10,00 66 126 367,20 405 4865 15422,85 196069,70
BB 548,02 8,51 64 15 43,71 47 563 1784,76 22689,56
GB 1253,12 8,51 147 15 43,71 107 1287 4081,10 51882,71
Variante 3
Bitume 75,84 8,51 9 21,00 61,20 9 109 345,80 4396,10
Granulat 1725,27 7,62 226 21,00 61,20 231 2771 8785,02 111683,41
Concassé 439,04 7,24 61 145,00 422,57 427 5125 16246,32 206538,35
46574,49 592098,34
Latérite 658,56 10,00 66 126,00 367,20 403 4836 15331,59 194909,52
BB 626,31 8,51 74 15,00 43,71 54 643 2039,73 25930,92
GB 1174,80 8,51 138 15,00 43,71 101 1207 3826,03 48640,04
Tableau 4.6 : Consommation d’énergie et émission du GWP100 pour la phase de transport des constituants de base et des mélanges (suite et fin)
Durée Emission
Volume à Volume à Nombre Durée du Consommation Consommation Emission Consommation
Distance d’un GWP100
Matériaux transporter transporter total de transport totale du d’énergie par totale kg d’énergie total
parcourue voyage par
m3 par voyage voyage en heure combustible (l) matériaux C02 MJ
(min) matériaux
ème
3 cas : Trafic fort TMJA 800 PL
Variante 1
Bitume 64,86 8,51 8 21,00 61,20 8 93 295,70 3759,24
Granulat 2176,62 7,62 286 21,00 61,20 291 3496 11083,28 140900,96
Latérite 1254,40 9,05 139 145,00 422,57 976 11714 37134,44 472087,65 54097,76 687741,28
BB 618,22 8,51 73 15,00 43,71 53 635 2013,39 25596,06
GB 1096,48 8,51 129 15,00 43,71 94 1126 3570,96 45397,37
Variante 2
Bitume 94,38 8,51 11 21,00 61,20 11 136 430,33 5470,80
Granulat 2176,62 7,62 286 21,00 61,20 291 3496 11083,28 140900,96
Concassé 439,04 7,24 61 145,00 422,57 427 5125 16246,32 206538,35
54137,96 688252,33
Latérite 815,36 10,00 82 126,00 367,20 499 5988 18981,97 241316,55
BB 704,60 8,51 83 15,00 43,71 60 724 2294,69 29172,29
GB 1566,40 8,51 184 15,00 43,71 134 1609 5101,37 64853,39
Variante 3
Bitume 94,38 8,51 11 21,00 61,20 11 136 430,33 5470,80
Granulat 2176,62 7,62 286 21,00 61,20 291 3496 11083,28 140900,96
Concassé 595,84 7,24 82 145,00 422,57 580 6955 22048,57 280302,04
61765,41 785219,54
Latérite 893,76 10,00 89 126,00 367,20 547 6564 20807,16 264520,07
BB 704,60 8,51 83 15,00 43,71 60 724 2294,69 29172,29
GB 1566,40 8,51 184 15,00 43,71 134 1609 5101,37 64853,39
Le calcul d’émission des indicateurs pour la phase de production des mélanges (Béton
Bitumineuse et Grave Bitumineuse) se fait en multipliant la masse du constituant par l’émission
pour 1t de chaque constituant ainsi on obtient l’émission par matériau.
L’émission totale est obtenue par la somme des émissions par matériau.
L’émission total pour chaque variante est résumée dans le tableau suivant:
Tableau 4.8 : Emission totale des indicateurs pour la phase de production des mélanges
Indicateurs Emission totale
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 1481885
Variante2 1852356,3
Variante3 1985019,8
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 2460635,3
Energie
Variante2' 2831106,6
Variante3' 2844866,2
ème
3 cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 2713513,1
Variante2'' 3572049,1
Variante3'' 3572049,1
er
1 cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 108607,72
Variante2 135759,65
Variante3 145339,77
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 180483,38
GWP100
Variante2' 207635,31
Variante3' 208429,53
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 198744,63
Variante2'' 261939,17
Variante3'' 261939,17
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 574,29005
Variante2 717,86256
Variante3 765,25684
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 957,61331
Déchets
Variante2' 1101,1858
Variante3' 1100,491
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 1047,9544
Variante2'' 1388,3308
Variante3'' 1388,3308
Tableau 4.8 : Emission totale des indicateurs pour la phase de production des mélanges (suite)
Indicateurs Emission totale
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 4,9560751
Variante2 6,1950939
Variante3 6,6062493
ème
2 cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 8,2619759
Déchets radioactifs
Variante2' 9,5009947
Variante3' 9,4982185
ème
3 cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 9,045704
Variante2'' 11,979032
Variante3'' 11,979032
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 1386,1597
Variante2 1732,6996
Variante3 1858,8818
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 2299,5973
Acidification
Variante2' 2646,1372
Variante3' 2662,1406
3ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1'' 2540,1208
Variante2'' 3339,2171
Variante3'' 3339,2171
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 897,82597
Variante2 1122,2825
Variante3 1211,6024
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 1481,8755
Eutrophisation
Variante2' 1706,3319
Variante3' 1728,0837
ème
3 cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1'' 1652,1336
Variante2'' 2155,2449
Variante3'' 2155,2449
er
1 cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 2026202,2
Variante2 2532752,7
Variante3 2704911,4
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 3373695,1
Ecotoxicité
Variante2' 3880245,6
Variante3' 3885208,4
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 3701857,1
Variante2'' 4893346,7
Variante3'' 4893346,7
Tableau 4.8 : Emission totale des indicateurs pour la phase de production des mélanges (suite
et fin)
Indicateurs Emission totale
er
1 cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 1820,9052
Variante2 2276,1315
Variante3 2442,0115
ème
2 cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 3020,7042
Toxicité humaine
Variante2' 3475,9305
Variante3' 3497,1373
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 3336,8979
Variante2'' 4386,3831
Variante3'' 4386,3831
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Variante1 59862131
Variante2 74827663
Variante3 79810138
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante1' 99776253
Odeur
Variante2' 114741786
Variante3' 114732732
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante1'' 109273648
Variante2'' 144672851
Variante3'' 144672851
D
Ta = V (4.4)
1x60
Ta =
35
𝐓𝐚 = 𝟏. 𝟕𝟏 𝐦𝐢𝐧
o Temps retour
La vitesse moyenne d’un camion à vide est estimée à 50 km/h et pour 1 km distance parcourue,
le temps retour est :
D
Tr = (4.5
V
𝐓𝐫 = 𝟏. 𝟐 𝐦𝐢𝐧
Pour tous les matériaux utilisés le temps mis par le camion pour le transport se résume dans le
tableau 4.10 suivant :
Tableau 4.10 : Temps mis par les camions pour le transport des matériaux
Capacité que
Volume Nombre Temps Temps
peut Durée de
Matériaux matériau de nécessaire total
transporter un cycle
(m3) voyages (h) estimé
camion (m3)
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Latérite
Variante 1 784,00 9,05 87 5,74 8h17min 8h
Djidja
Concassé 219,52 7,24 30 5,41 2h44min
Variante 2 Latérite 7h
407,68 10 41 5,91 4h
Djakotomey
Concassé 313,60 7,24 43 5,41 3h54min
Variante 3 Latérite 9h
470,40 10 47 5,91 4h38mi,
Djakotomey
2ème cas : Trafic faible TMJA 250 PL
Variante Latérite
1019,20 9,05 113 5,74 10h46min 11h
1’ Djidja
Concassé 356,72 7,24 49 5,41 4h26min
Variante
Latérite 11h
2’ 662,48 10 66 5,91 6h31min
Djakotomey
Concassé 439,04 7,24 61 5,41 5h28min
Variante
Latérite 12h
3’ 658,56 10 66 5,91 6h29min
Djakotomey
3ème cas : Trafic faible TMJA 800 PL
Variante Latérite
1254,40 9,05 139 5,74 13h15min 13h
1’’ Djidja
Concassé 439,04 7,24 61 5,41 5h28min
Variante
Latérite 14h
2’’ 815,36 10 82 5,91 8h
Djakotomey
Concassé 595,84 7,24 82 5,41 7h25min
Variante
Latérite 16h
3’’ 893,76 10 89 5,91 8h48min
Djakotomey
Compacteurs
Le débit théorique d’un compacteur est la quantité horaire de matériau Q qu’il est capable de
densifier à l’objectif qualité demandé exprimée en t/h pour les chaussées et enrobées. Nous
pouvons ensuite déterminer le temps de compactage du matériau.
𝑳.𝑽.𝒆.𝜸
𝑸= 𝒙 𝑲𝟏 𝒙 𝑲𝟐 (4.6)
𝑵
Coefficient de rendement
Débit pratique
K1 : De 0.5 à 0.8 suivant le chantier (manœuvre, arrêt, encombrement…)
LC
K2 :
a.L
a : Nombre de largeur de compacteur pour balayer à compacter arrondi
LC : Largeur de chaussée à compacter
L : Largeur du compacteur
Nota : K2 rarement pour terrassement, plutôt pour chaussée
Pour notre étude, nous partirons sur la base que pour le compactage des enrobés nous utiliserons
un compacteur de type VT2 (vibrant tandem) et VM2 (vibrant monocylindre) pour les
matériaux en couches de fondations des différentes structures. La grave latéritique de Djidja
ainsi que les mélanges sont classées B6 selon le système GTR.
Le tableau A5-6 dans l’annexe donne les nombres de passes de compacteurs à respecter pour
atteindre la qualité requise et l’ordre de grandeur des vitesses de translation pour les différentes
classes de matériaux (NF P98-736).
Camion benne - 12
Pelle hydraulique 120 m3/h 25
Chargeur 966 150 m3/h 25
Bulldozer D6 180 m3/h 35
Compacteurs - 20
Finisseur 350 t/h 20
Source : https://www.4geniecivil.com
Tableau 4.13 : Consommation d’énergie et émission GWP100 par les engins de mise en
œuvre
Consommation
Volume
Durée de du Emission Consommation
Variantes Engins matériau
travail (h) combustible GWP100 énergie
m3
(litre)
1er cas : Trafic faible TMJA 50 PL
Camion - 8,00 96,00
Pelle
784 6,53 163,33
hydraulique
Variante 1 Chargeur 966 784 5,23 130,67 4656 59190
Bulldozer 784 4,36 152,44
Compacteurs - 44,00 880,00
Finisseur 810 2,31 46,29
Camion - 7,00 84,00
Pelle
627 5,23 130,67
hydraulique
Variante 2 Chargeur 966 627 4,18 104,53 4632 58885
Bulldozer 627 3,48 121,96
Compacteurs - 48,00 960,00
Finisseur 1013 3,00 60,00
Camion - 9,00 108,00
Pelle
784 6,53 163,33
hydraulique
Variante 3 Chargeur 966 784 5,23 130,67 6766 86018
Bulldozer 784 4,36 152,44
Compacteurs - 75,00 1500,00
Finisseur 1215 4,00 80,00
Tableau 4.13 : Consommation d’énergie et émission GWP100 par les engins de mise en
œuvre (suite)
Volume Durée
Consommation
matériau de Emission Consommation
Variantes Engins du combustible
3 travail GWP100 énergie
m (litre)
(h)
2ème cas : Trafic moyen TMJA 250 PL
Camion - 11,00 132,00
Pelle
1019 8,49 212,33
hydraulique
Variante
Chargeur 966 1019 6,79 169,87 5965 75837
1’
Bulldozer 1019 5,66 198,18
Compacteurs - 55,00 1100,00
Finisseur 1215 3,47 69,44
Camion - 11,00 132,00
Pelle
1019 8,49 212,33
hydraulique
Variante
Chargeur 966 1019 6,79 169,87 6763 85976
2’
Bulldozer 1019 5,66 198,18
Compacteurs - 67,00 1340,00
Finisseur 1418 4,05 81,02
Camion - 12,00 144,00
Pelle
1098 9,15 228,67
hydraulique
Variante
Chargeur 966 1098 7,32 182,93 7233 91949
3’
Bulldozer 1098 6,10 213,42
Compacteurs - 71,00 1420,00
Finisseur 1620 4,63 92,59
3ème cas : Trafic fort TMJA 800 PL
Camion - 13,00 156,00
Pelle
1254 10,45 261,33
hydraulique
Variante
Chargeur 966 1254 8,36 209,07 6790 86315
1’’
Bulldozer 1254 6,97 243,91
Compacteurs - 59,00 1180,00
Finisseur 1601 4,58 91,50
Camion - 14,00 168,00
Pelle
1254 10,45 261,33
hydraulique
Variante
Chargeur 966 1254 8,36 209,07 8389 106653
2’’
Bulldozer 1254 6,97 243,91
Compacteurs - 83,00 1660,00
Finisseur 1823 5,21 104,16
Camion - 16,00 192,00
Pelle
1490 12,41 310,33
hydraulique
Variante
Chargeur 966 1490 9,93 248,27 4198 53374
3’’
Bulldozer 1490 8,28 289,64
Compacteurs - 9,00 180,00
Finisseur 1823 5,21 104,16
Pour notre étude la consommation d’énergie et l’émission du GWP100 sont identiques étant
donné que les 03 variantes sont les mêmes sur la nature du revêtement, la durée d’utilisation
de la chaussée.
Les résultats d’analyse pour chaque variante sont donnés dans le tableau ci-après :
Interprétation du résultat
Analyse de cycle de vie a été effectué sur une portion de route d’un kilomètre de longueur et
de sept mètres de largeur, représentative les cas respectifs d’une route à faible, moyenne et forte
circulation. La méthodologie employée consiste à quantifier les matériaux et composants, puis
les substances puisées et émises dans l’environnement, en considérant des inventaires issus
d’une base de données ENSP 2008 (ENSP, §M/%2008) et Oekoinventare, des indicateurs
environnementaux parmi ceux les plus couramment employés en analyse du cycle de vie. Les
résultats d’analyse sont donnés dans le tableau 4.24. Ils sont présentés ci-après sous forme d’un
diagramme constitué de neuf axes correspondant aux neuf indicateurs environnementaux
sélectionnés pour cette étude. Chaque axe porte une unité de mesure spécifique à l’indicateur
étudié, permettant de comparer visuellement les écarts relatifs entre les différentes variantes.
Ainsi, plus le point visualisant l’indicateur étudié est proche de 0, plus l’impact
environnemental de la variante est faible.
Energie (103. m3 )
6000
4000
3000
2000
Toxicité humaine Déchets (3. t eq )
(kg)
1000
Variante 2
Eutrophisation Variante 3
Acidification (kgSO2)
(0,5.kgPO42-)
Figure 4.2 : Diagramme synthétique de comparaison des impacts environnementaux des trois
variantes de chaussée à faible trafic(50PL).
Energie (103.
m3 )
8000
Odeur (15.103.
7000 GWP100 (102. Kg eq CO2 )
m3)
6000
5000
4000
3000
Toxicité humaine 2000
(kg) 1000 Déchets (3. t eq )
0
Variante 1'
Eutrophisation Acidification (kgSO2) Variante 2'
(0,5.kgPO42-)
Variante 3'
Figure 4.3 : Diagramme synthétique de comparaison des impacts environnementaux des trois
variantes de chaussée à moyen trafic (250PL).
Energie (103. m3 )
10000
Odeur (15.103. m3) GWP100 (102. Kg eq CO2 )
8000
6000
4000
Toxicité humaine
(kg) Déchets (3. t eq )
2000
Variante 1''
Variante 2''
Eutrophisation Acidification (kgSO2)
Variante 3 ''
(0,5.kgPO42-)
Figure 4.4 : Diagramme synthétique de comparaison des impacts environnementaux des trois
variantes de chaussée à fort trafic (800PL).
Pour les trois types de trafic (faible, moyen et fort) étudiés, la variante 1 présente globalement
le meilleur bilan environnemental sur l’ensemble des neuf indicateurs environnementaux.
Cela montre que l’utilisation de la technique d’amélioration des graves latéritiques avec du
concassé en couche de fondation de chaussée bitumineuse engendre plus d’impact sur
l’environnement que l’utilisation à l’état naturel de la grave latéritique de bonne qualité.
Cependant la variante 3 émet plus dans l’environnement en matière d’énergie, du gaz à effet de
serre de serre, des déchets radioactifs, d’acidification, d’eutrophisation, de l’écotoxicité, la
toxicité humaine, les odeurs et les déchets pour le trafic à faible circulation. Concernant le trafic
à moyenne et forte circulation, la variante 3 émet plus dans l’environnement en matière t
d’énergie, du gaz à effet de serre de serre, les déchets, des déchets radioactifs, d’acidification,
d’eutrophisation, la toxicité humaine, la variante 2 et 3 émettent une quantité égale en matières
des odeurs et de l’écotoxicité.
Il faut noter que l’écart des quantités des indicateurs environnementaux tels que : d’énergie, du
gaz à effet de serre de serre, des déchets radioactifs, d’acidification, d’eutrophisation, la toxicité
humaine entre la variante 2 et la variante 3 est faible, ce qui se traduit par la superposition du
diagramme de la variante 2 et 3 au niveau de ses indicateurs environnementaux.
On en déduit de cette étude que la variante 1, la variante 1’ et la variante 1’’ respectivement
des trafics faible, moyen et fort ayant en couche de fondation de la latérite de Djidja engendre
moins d’impact sur l’environnement et elles seront choisie pour la réalisation de la chaussée
selon le trafic. En tenant compte de la pénurie du matériau de Djidja, on choisira donc la
variante 2, la variante 2’ et la variante 2’’ respectivement des trafics faible, moyen et fort
ayant en couche de fondation le mélange (65% de la latérite de Djakotomey + 35% du concassé
granitique) quo présentent mois d’impact que les variantes 3, 3’ et 3’’.
L’Analyse de Cycle de Vie des chaussées nous a donc permis d’évaluer et de comparer les
impacts environnementaux découlés du cycle de vie des chaussées afin de choisir les
conceptions structurelles qui engendrent un impact environnemental minimal à l’instar des
critères techniques et économiques.
Il en ressort de l’évaluation de l’ACV que que la variante 1, la variante 1’ et la variante 1’’
respectivement des trafics faible, moyen et fort ayant en couche de fondation de la latérite de
Djidja engendre moins d’impact sur l’environnement et elles seront choisie pour la réalisation
de la chaussée selon le trafic. En tenant compte de la pénurie du matériau de Djidja, on choisira
donc la variante 2, la variante 2’ et la variante 2’’ respectivement des trafics faible, moyen
et fort ayant en couche de fondation le mélange (65% de la latérite de Djakotomey + 35% du
concassé granitique) qui présentent moins d’impact que les variantes 3, 3’ et 3’’.
Références bibliographiques
Références webographiques
http://www.ademe.fr
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Carburant
http://dx.doi.org/10.3166/jds.18.429-457
http://www.ecoinvent.ch
http://www.impactworldplus.org
http://www.ciraig.org
http://www.infociments.fr
https://btp-cours.com
http://bec.uac.bj/uploads/publication/96877e5567aa3a2164486ab66290b1bf.pdf
http://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00503010
Annexes
Annexe 1 : Normes du Manuel de Dimensionnement des routes dans les pays tropicaux
(CEBTP, 1984)
Tableau A1.1 : Normes du Manuel de Dimensionnement des routes avec graveleux latéritique
dans les pays tropicaux (CEBTP, 1980 révisé 1984)
Couche de
Graveleux latéritique Couche de fondation
base
2,00
Densité sèche OPM 1,80 à 2,00 minimum
minimum
Limite de liquidité 35 maximum 50 maximum
Indice de plasticité 15 maximum 20 à 30 maximum
1%
Gonflement linéaire 1 % maximum
maximum
Granulométrie - passant à (après
compactage in situ) :
50 mm 100 100
40 mm 95 - 100 95 - 100
31,5 mm 85 - 100 90 - 100
20 mm 60 - 100 75 - 100
10 mm 35 - 90 58 - 100
5 mm 20 - 75 40 - 78
2 mm 12 - 50 28 - 65
1 mm 10 - 40 22 - 56
0,5 mm 7 - 35 18 - 50
0,08 mm 4 - 20 5 - 35
CBR - après 4 jours d'imbibition
80 minimum 25 à 35 minimum
pour 95 % l’OPM
Tableau A1.2 : Normes du Manuel de Dimensionnement des routes avec du concassé dans les
pays tropicaux (CEBTP, 1984)
002
002
Densité sèche (DS)
002
002
002
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18
002
002
002
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Densité sèche (DS)
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Teneur en eau (%)
Courbe Proctor de l'échantillon 1
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Densité sèche (DS)
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CBR 62 43 23