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N° MP/BTP/2019/ 2020
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
En : GENIE CIVIL
Option : Bâtiment et Travaux Publics
Période de stage : 28 mai au 26 aout 2020
Session de : Décembre 2022
Jury :
Président :
Directeur de Mémoire : Dr DJOUBISSIE D. Decroly Enseignant en Génie civil
Maître de stage : M.KABORE Ghislain Noël Bernard Ingénieur Génie civil
Examinateur : Ingénieur Génie civil
Étude hydraulique et structurale d’un ouvrage de franchissement dans la ville de Ouagadougou :
cas de l’ouvrage OH3 sur la rocade Sud-Est.
DÉDICACE
Ma famille
REMERCIEMENTS
DÉDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................ iii
RESUME .................................................................................................................................. vii
ABSTRACT ............................................................................................................................ viii
SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................................. ix
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... x
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. xi
AVANT-PROPROS ................................................................................................................. xii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU
PROJET ...................................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ................................. 3
I. Présentation ..................................................................................................................... 3
II. Domaines d’activité............................................................................................................ 3
III. Prestations offertes ............................................................................................................ 3
IV. Vision qualité .................................................................................................................... 3
V. Ressources humaines ........................................................................................................ 4
VI. Organisation ...................................................................................................................... 4
Conclusion partielle ................................................................................................................ 4
CHAPITRE 2 : PRESENTATION GENERALE DU PROJET ................................................ 5
I. Localisation du projet ...................................................................................................... 5
II. Contexte et justification du projet ................................................................................... 6
III. Objectifs du projet ....................................................................................................... 6
1. Objectif général ........................................................................................................... 6
2. Objectifs spécifiques.................................................................................................... 6
IV. Outil et logiciel ............................................................................................................ 7
V. Base de données du projet ............................................................................................... 8
1. Le relief........................................................................................................................ 8
2. Le climat ...................................................................................................................... 9
3. Le Vent ........................................................................................................................ 9
4. Végétation .................................................................................................................... 9
RESUME
Afin d’atteindre cet objectif, le travail a consisté à faire d’abord la reconnaissance détaillée du
site. Ici il est question de déterminer les différentes caractéristiques de la zone d’implantation
de l’ouvrage et l’environnement au tour. Ensuite à faire les études hydrologiques. Avec les
données pluviométriques collectées nous avons pu évaluer un débit maximal de 50 m3/s qui
transitera par l’ouvrage. L’étude hydraulique a parmi avec le débit maximal de déterminer les
dimensions 5x3x2 comme section ouvertures de l’ouvrage. Pour ce qui est de l’étude
structurale ; elle a permis de déterminer des sections d’armatures de 12 et 16mm pour le tablier
et le radier et des sections de 10 et 12 mm pour les pied-droit. Enfin l’étude d’impact
environnemental à énumérer les différents impacts engendrés par la réalisation de l’ouvrage.
Mots clés
✓ Ouvrage de franchissement
✓ Rocade
✓ OH3 (ouvrage hydraulique 3)
✓ Hydrologique
✓ Hydraulique
✓ Sollicitation
✓ Armatures
✓ Débit maximal
✓ Impacts
✓ Environnement
ABSTRACT
This thesis is devoted to the hydraulic and structural study of an OH3 crossing structure on the
south-east ring road of the city of Ouagadougou. This work will allow the crossing of the
shallows.
In order to achieve this objective, the work consisted in first carrying out a detailed
reconnaissance of the site. Here it is a question of determining the different characteristics of
the area where the work is to be set up and the environment around it. Then to do the
hydrological studies. With the rainfall data collected, we were able to assess a maximum flow
of 50 m3/s that will pass through the structure. The hydraulic study has among with the
maximum flow to determine the dimensions 5x3x2 as the section openings of the work. With
regard to the structural study; it made it possible to determine reinforcement sections of 12 and
16 mm for the deck and the slab and sections of 10 and 12 mm for the uprights. Finally, the
environmental impact study to list the various impacts generated by the construction of the
work.
Key words
✓ Crossing structure
✓ Bypass
✓ OH3 (hydraulic structure 3)
✓ Hydrological
✓ Hydraulics
✓ Solicitation
✓ Armature
✓ Maximum flow
✓ Impacts
✓ Environment
SIGLES ET ABREVIATIONS
BA : Béton Armé
BV : Bassin versant
HA : Haute Adhérence
km : kilomètre
kN : Kilo-Newton
Kr : Coefficient de ruissellement
AVANT-PROPROS
Pour se faire, elle met à la disposition des étudiants une formation complète et méthodique
dans deux domaines bien précis :
Filières Formation
➢ Génie civil ➢ Génie électrique
• Bâtiment et travaux publics (BTP) • Electromécanique
Sciences • Gestion et maitrise de l’eau (GME)
techniques • Topographie
• Mines et carrières
• Licence professionnelle en hydrogéologie
Formations • Licence professionnelle en aménagement du territoire
spécialisées • Master spécialisé en géotechnique
• Master spécialisé en infrastructures
Les domaines de formation précités sont disponibles en cours du jour et en cours du soir.
INTRODUCTION GENERALE
Depuis plusieurs années, le secteur du génie civil connait un essor considérable au Burkina
Faso. Plusieurs ouvrages ont été réalisés. On peut citer la construction des routes, des ponts,
des radiers, des échangeurs et les projets de réhabilitation qui sont en cours d’évolution. La
route du développement passe par le développement de la route, dit-on, le Burkina Faso qui a
fait sienne de cette pensée y a ajouté une autre dimension en faisant de la route un outil
important dans la conduite de son processus de décentralisation et de désenclavement. Ainsi,
des nombreux projets de construction de route ou de réhabilitation sont initiés par le
gouvernement burkinabè pour renforcer le réseau routier desservant de nombreuses villes.
Par ailleurs, dans la construction routière, des niveaux d’exigences sont définis et la démarche
qualité est permanente afin de construire vite, solide, économique, beau et agréable à voir. Le
bon dimensionnement est l’une de ces exigences.
Aux vues de ces besoins, le Burkina Faso a eu le soutien de l’un de ses partenaires qui est le
japon qui a décidé de l’accompagner tant sur le plan technique que financier le projet de
rénovation et d’élargissement de le ROCADE SUD-EST de Ouagadougou. Le projet, long de
6.970 Km est estimé à plus de 26 milliards de F CFA. L’exécution des travaux a été confié à
une entreprisse japonaise (DNC) qui les ont sous-traités à l’entreprise SOGEA SATOM.
Cependant après la réalisation de l’ouvrage, il a été constater des insuffisances quant sur sa
fonctionnalité. Constat qui nous a poussé à refaire l’étude de l’ouvrage d’où le thème : ETUDE
HYDRAULIQUE ET STRUCTURALE D’UN OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT
DANS LA VILLE DE OUAGADOUGOU, CAS DE L’OUVRAGE OH3 SUR LA
ROCADE SUD, EST.
Le présent mémoire qui restitue cette étude réalisée lors de notre stage dans l'entreprise SOGEA
SATOM est organisé en quatre (04) parties :
I. PRESENTATION
SOGEA-SATOM, une filiale du groupe VINCI est un acteur majeur dans le BTP en Afrique.
Présente dans plus de 20 pays dans le monde, SOGEA-SATOM est une entreprise multi métier.
Ils conçoivent, construisent et maintiennent les infrastructures et équipements qui améliorent le
quotidien et facilitent les déplacements.
Au BURKINA FASO, SOGEA-SATOM est situé dans la zone industrielle du Goughin dans
la ville de Ouagadougou.
Doté d’une expérience de plus de 90 ans SOGEA-SATOM a fait des routes et terrassement ; de
l’hydraulique, du génie civil et du bâtiment son cœur de métier. En plus de cela viennent
s’ajoute des expériences supplémentaires dans les domaines de l’industrie, des travaux
aéroportuaires, des périmètres agricoles et des travaux électriques.
• La conception ;
• La réalisation ;
• La réfection ;
• Le maintien
• La formation
• Des séminaires
• La sensibilisation.
Depuis plusieurs année SOGEA-SATOM est engagé résolument dans une démarche qualité
ayant pour objectif principal de satisfaire chaque client, partenaire et collaborateur de
l’entreprise.
V. RESSOURCES HUMAINES
Dans ses rangs, SOGEA-SATOM compte plusieurs ingénieur et techniciens permanent dans
les domaines comme le génie civil, l’hydraulique, la topographie, la géotechnique, la mécanique
etc. on retrouve également ouvriers permanent et contractuels.
VI. ORGANISATION
Ouvrier
Opérateur
Aides Aides
CONCLUSION PARTIELLE
Nous retiendrons de la structure d’accueil qu’elle est diversifiée dans ses activité, rigoureuse
dans le travail ; qu’elle est bien organisée et qu’elle cultive le travail bien fait et vite fait.
La rocade SUD-EST est une des infrastructures routières dans la ville de Ouagadougou car
elle reçoit un grand trafic quotidiennement. Cependant, cette infrastructure est dépassée depuis
plusieurs année vue sa dégradation et ses nombreuses insuffisances. Le gouvernement
Burkinabè, dans sa politique d’améliorer et de facilité la mobilité urbaine de la ville de la
Ouagadougou a voulu donner peau neuve a cette voie de circulation.
I. LOCALISATION DU PROJET
Le projet se situe au cœur de la ville de Ouagadougou. Il relie l’échange de sud à celui de l’est
et traverse et sépare l’arrondissement 5 de l’arrondissement 10 et 11. L’ouvrage de
franchissement soumis à notre étude est localisé à mi-chemin du tracé au PK 3+150.
La réalisation d’un tel ouvrage nécessite le concours d’un haut niveau d’exigences ainsi qu’une
démarche qualité permanente afin de construire vite, solide, économique et esthétique. Ce
niveau d’exigence passe par une bonne étude technique. C’est dans ce sens que nous proposons
dans notre étude, la conception de l’ouvrage, l’étude hydraulique et hydrologique, le
prédimensionnement et dimensionnement de la structure de l’ouvrage ainsi qu’une étude
d’impact environnementale et une estimation du cout de l’ouvrage.
1. OBJECTIF GENERAL
L’objectif générale du projet et de faire une étude hydraulique et structurale de l’ouvrage OH3
sur le tronçon de la rocade Sud-Est.
2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Spécifiquement l’étude a pour objectif première de trouver le débit d’eau à évacuer en en
utilisant la méthode ORSTOM et CEIH. En deuxième lieu la détermination de la section
hydraulique optimale de l’ouvrage sera faite pour permettre l’évacuation du débit projet sans
mettre l’ouvrage en danger. L’évaluation des sections d’armatures viendront après afin
d’assurer la stabilité de l’ouvrage par rapport aux contraintes qui lui seront appliquées. Une
étude d’impact environnement et l’estimation du cout de projet viendront dernièrement pour
permettre d’avoir une idée sur l’incidence du projet.
Afin de mener à bien notre étude, nous avons utilisé les matériels suivants :
a. OUTILS
Ici nous avons :
GPS
Ordinateur
b. LOGICIELS
Les différents logiciels utilisés ont servi à collecter des données (world, Excel), à déterminer
les caractéristiques du bassin versant (global mapper), analyser les données pluviométriques
(Hyfran), à modéliser l’ouvrage sous les charges qui lui sont appliquées (Pybar) et de faire les
différents dessin (Autocad).
World
Excel
Autocad
Hyfran
Global mapper
Pybar
Pour une bonne étude du projet de franchissement, il est nécessaire de bien connaitre les
paramètres du milieu physique de la zone d’étude. Ces paramètres sont principalement :
1. LE RELIEF
La zone d’étude connait un relief relativement plat car étant située dans la région centre du
Burkina Faso. Elle est caractérisée par une pénéplaine qui est un large espace de faibles
dénivellations résultant d’une longue érosion et de la jonction des bassins hydrographiques. Les
altitudes moyennes sont de 300 m.
2. LE CLIMAT
Le climat de la zone d’étude est un climat Soudano-sahélien, caractérisé par une saison de pluie
qui dure quatre (04) mois de juillet à octobre et une saison sèche d’une durée de huit (08) mois.
3. LE VENT
On note principalement deux types de vents soufflant dans la zone d’étude à savoir l’harmattan
et la mousson. L’harmattan est un vent sec et frais qui souffle de novembre à mars tandis que
la mousson est un vent chaud et humide qui s’installe à partir du mois d’avril jusqu’en octobre.
4. VEGETATION
Notre site se situe dans le domaine nord-soudanien qui est le domaine par excellence de tous
les types de savanes avec une prédominance des savanes arborées et arbustives.
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de ce premier chapitre, il était question pour nous présenter la structure d'accueil, le
projet dans sa globalité ainsi que la méthodologie à suivre. Ainsi le projet situé dans son
environnement, l‘ouvrage de franchissement étant une partie intégrante de cette étude, comment
la concevoir afin qu'elle réponde aux normes en vigueur aux spécifications techniques et surtout
qu'elle soit économique et facile à entretenir ?
L’étude hydrologique a été menée sur la base des données pluviométriques relevées à la station
synoptique de l’ASECNA de Ouagadougou de 1990 à 2015 et permettent de déterminer la pluie
moyenne annuelle (Pan) et la pluie la décennale (P10).
Afin d’avoir des valeurs plus ou moins raisonnable, la loi de GUMBEL a été utilisée pour
ajuster les données pluviométriques journalière maximale pour des périodes de retour supérieur
ou égale à dix (10) ans. La validation de la loi a été faite sur un graphique avec un intervalle de
confiance de 95 %.
Le bassin versant est une surface topographique drainé par un ou plusieurs cours d’eau et leur
affluant à l’amont d’une section donnée. Cette section est appelée exutoire et représente notre
ouvrage de franchissement.
La cartographie utilisée pour l’étude de notre bassin versant est tirée de la carte hydrographique
de la ville de Ouagadougou obtenue à l’aide du logiciel GLOBAL MAPPER. Ce logiciel a été
utilisé également pour délimiter le bassin versant après avoir localisé l’exutoire.
2. INDICE DE COMPACITE
Indice de compacité Ic encore appelé coefficient de forme, correspond au rapport entre
périmètre du bassin versant à celui d’un cercle de même superficie. Il donne une idée de
l’écoulement, du temps de concentration des eaux depuis des lieux les plus éloignés jusqu’à
l’exutoire.
𝐼𝐶 ∗ √S 1,12 2
L= ∗ [1 + √1 − ( ) ]
1,12 𝐼𝐶
𝐋 = 𝟒, 𝟖𝟔 𝐤𝐦
Ig = 1,3
DS = Ig ∗ √s
𝐃𝐒 = 𝟐𝟔, 𝟑𝟑𝐦
7. DENSITE DE DRAINAGE
Elle représente la longueur moyenne du cours par l’unité de surface. Elle dépend de la géologie,
des caractéristiques physiques du bassin versant et des conditions climatiques du milieu.
∑𝒍𝒊 Avec :
𝑫𝒅 =
𝑺 Li= la longueur totale des cours d’eau du
𝐃𝐝 = 𝟏, 𝟎𝟐𝟖
bassin versant,
S=la superficie du bassin versant.
Dd 1 alors nous sommes en présence d’un terrain relativement imperméable donc peu
favorable à l’infiltration.
𝒂
Kr10 = (𝑺+𝒃) + 𝒄 a, b et c sont des paramètres à déterminer en
fonction de l’infiltration du bassin versant et
de l’indice global de pente Ig.
Kr10= 0,33
9. TEMPS DE BASE
Le temps de base est le temps compris entre le début et la fin du ruissellement rapide. Il est
déterminé par interpolations.
Tb=227 mn
10. COEFFICIENT D’ABATTEMENT A
C’est un coefficient de réduction, qui permet de passer pour une fréquence donnée d’une
hauteur de pluie ponctuelle à une hauteur moyenne. Il est calculé sur une certaine superficie
située dans une zone pluviométrique homogène. Le coefficient d’abattement A est déterminé à
partir de la formule de G. VUILLAUME (1974).
𝛼10 = 2,6
1. DEBIT DECENNAL
Les formules de l’ORSTOM et du CIEH du fascicule 54 (crue et apport) de FAO 1996 sont les
méthodes utilisées pour la détermination du débit décennal.
• Méthode de l’ORSTOM
La méthode de l’ORSTOM s’applique aux bassins versants dont la superficie se situe entre
quelques dizaines hectares et plus de 1500 km2. Dans cette méthode, le débit de pointe
correspondant au ruissellement superficiel de la crue décennale est défini par :
− A : le coefficient d’abattement
A ∗ P10 x Kr10 ∗ 𝜶𝟏𝟎 ∗ 𝑺 − P10 : la hauteur de pluie journalière
Qr10 =
Tb10
décennale en mm
− Kr10 : le coefficient de ruissellement
Qr10 = 25,18 m3/s
correspondan.t à la pluie décennale
− α10 =le coefficient de pointe
correspondant à la crue décennale
− S : superficie du bassin versant en
Km2
− Tb10 : le temps de base correspondant
à la crue décennale en minutes.
• Méthode CIEH
CIEH 1
Qr10=18,82 m3/s
CIEH 2
Apres calcul et analyse, la valeur du débit trouvé par la méthode de l’ORSTOM est retenue.
2. COEFFICIENT DE GRADEX
C’est un coefficient de majoration supérieur à 1 dont l’expression est la suivante :
Qprojet = CxQr10
CONCLUSION PARTIELLE
Le choix du type d’ouvrage à réaliser tient compte de plusieurs facteurs tels que la topographie
du terrain, le débit à évacuer pour ce qui est des cours d’eau, l’aspect sécurité, les contraintes
techniques, économiques et esthétiques. Les buses étant conçues pour des débits n’excédant pas
10m3/s, leur choix est d’office écarté.
I. DEFINITION
1. DALOT
Le dalot est un ouvrage de franchissement réalisé pour les débits supérieurs à 10m3. Il est
constitué de dalle, de piédroits de fondations (radier ou semelles) et de mur en ailes.
Généralement de forme rectangulaire ou carré il est réalisé en béton armé. Nous distinguons
trois (03) types de dalot :
2. LE PONT
Les ponts sont des ouvrages de franchissement de grande portée permettant de franchir un
obstacle naturel ou artificiel. On distingue plusieurs types de pont :
Plusieurs facteurs entre compte pour le choix du type d’ouvrage à réaliser. Afin d’effectuer un
choix adéquat de l’ouvrage, une analyse des différents facteurs cités dans le tableau ci-dessous
est faite.
Un délai assez court si les Délais d’exécution est plus long car
éléments sont préfabriqués mais les éléments sont coulés sur place.
relativement très long s’ils sont
Délais d’exécution
coulés sur place
Économique et avec une technique de réalisation maitrisée par les entreprises locales, le dalot
en béton armé sera l’ouvrage de franchissement adéquat pour le site.
B. ETUDE HYDRAULIQUE
L’étude hydrologique a donné un débit égal à 50m3/s > 10 m3/s ce qui permet de déterminer les
paramètres ci-dessous afin de mieux optimiser le choix de l’ouvrage.
1. REGIME D’ECOULEMENT
Deux régimes d’écoulement sont distingués dans le cas de cet ouvrage. On a :
2. AVANTAGES ET INCONVENIENTS
Afin de mieux diriger le choix de l’ouvrage, une listé des différents avantages et inconvénients
de chaque régime d’écoulement a été énuméré dans le tableau ci-dessous.
Le débit à évacuer est pris égale au débit centennal (Q100) obtenu ci-dessus.
Q100 = 50 m3/s
2. DETERMINATION DE LA HAUTEUR H1
𝑞
La formule q* = est utilisée ensuite pour le calcul du débit réduit q. le débit réduit
𝐵𝐷√(2𝑔𝐷)
Enfin la relation h1* = H1/D est utilisé pour déterminer la valeur h1* et est comparée à la
situation géographique du projet.
La pente longitudinale de l’ouvrage doit être supérieur ou égale à la pente critique (I Ic) afin
de permettre à l’ouvrage d’évacuer sans soucis le débit critique. Notre choix de la pente
longitudinale (I) sera guidé par le calcul de la pente critique de l’ouvrage (Ic).
Avec les valeurs de B et q déterminés ci-dessus, nous déterminerons le débit réduit pour la pente
critique en fonction de la formule suivante :
𝑞
𝑞𝑖∗ =
√𝑔𝐵 5
Apres calcul du débit réduit Qi* et connaissant le coefficient de rugosité K, on procèdera par
lecture sur l’abaque figure 82, du document : « Hydraulique routière » Nguyen VAN TUU
[1978], [page 258]) afin de déterminer la pente Ic*(pente critique réduite). Cette valeur Ic* nous
permettra de déterminer la valeur Ic de la pente critique avec la formule suivante :
IC∗ g
IC =
k 2 B1∕3
Il s’agira ici de déterminer et de vérifier la vitesse à laquelle l’eau rentre dans l’ouvrage. Celle-
ci ne doit pas dépasser la vitesse limite qui est de : V= 3m/s
Nous calculerons le débit réduit q* à partir des formules proposées par Manning et en fonction
de la pente longitudinale Retenue :
𝑞
𝑞*= 𝐾 𝐼1∕2𝐵2∕3
𝑉
v*=
𝐾 𝐼 1∕2 𝐵2∕3
Apres déterminations de la vitesse d’entrée, on vérifiera si elle est inférieure ou égale à 3m/s
(V 3m/s) si non il faudra change les valeurs de B et D et refaire les calculs afin d’avoir une
vitesse acceptable à l’entrée de l’ouvrage.
5. ITERATION
Après plusieurs itérations sur le logiciel Excel notre choix s’est porté sur un dalot de dimension
5x3x2. Les différents paramètres de calcul sont regroupés dans le tableau ci-dessous.
DONNEES OBSERVATIONS
Débit N Débit
Désignation g B D K Vlim
Q ouvertures q
Valeurs 50 5 10 9,8 3 2 67 3
HAUTEUR D'EAU H1
h1*(abaque
BD√(2gD) q* H1 écart
77)
Validé
37,56 0,26 0,78 1,56 0,44
PENTE CRITIQUE Ic
Ic*(abaque
√(gB^5 ) q* Ic
82) Validé
48,8 0,2 2,9 0,0048
VITESSE D'ENTREE
v*(abaque
K*(I^0,5)*(B^8/3 ) q* V
84) Validé
86,83 0,11 0,3 2,89
Les détails des calculs sont indiqués dans l’annexe 3
CONCLUSION PARTIELLE
Plusieurs normes, caractéristiques et paramètres peuvent être utilisés pour faire les calculs. Il
est très important de préciser en amont lesquels seront utilisés. Ainsi nous avons :
I. REGLEMENTS
Pour l’étude structurale de notre ouvrage de franchissement nous utiliserons les règlements et
fascicules ci-dessous :
II. MATERIAUX
Notre ouvrage de franchissement sera réalisé en béton armé et les matériaux qui seront
pris en compte dans l’étude sont entre autres : le béton, l’acier et le remblai.
Notre béton sera dosé a 400kg/m3 avec du ciment CPA 45 ou de classe équivalente.
− Résistances à la compression
Fc28= 25 Mpa
➢ Résistances à la traction
Ft28 = 0.60+0.06Fc28
𝛔𝐛𝐜 = 𝟏𝟒, 𝟐 𝐌𝐩
𝛔𝐛𝐜 = 𝟎, 𝟔 ∗ fc28
𝛔𝐛𝐜 = 15 𝐌𝐩
b. A CIER
➢ Les aciers à utiliser seront des HA (Haute Adhérence) de nuance 400 ;
➢ La limite élastique de l’acier sera Fe= 400Mpa ;
➢ Coefficient d’adhérence = 1.6 ;
➢ Contrainte de calcul
fe 400
σs = =
γs 1,15
𝛔𝐬 = 348 Mpa
2𝑓𝑒
σs = min { ; max(0.5𝑓𝑒; 110√ ∗ 𝑓𝑡28 )
3
𝛔𝐬 = 𝟐𝟎𝟐 𝐌𝐩𝐚
1. SYSTEME DE CHARGE « A »
Le système de charges « A » est composé de charges uniformément réparties d’intensité
variables suivant la longueur chargée et qui correspondent à une ou plusieurs files de véhicules
à l’arrêt sur le dalot. Elles représentent un embouteillage ou un stationnement ou encore une
circulation continue à une vitesse à peu près uniforme d’un flot de véhicules composés de
voitures légères et de poids lourds. Son intensité est égale au produit de AL (variable de la
longueur surchargées L) par des coefficients a1 et a2 donnés ci-après
𝟑𝟔𝟎
𝐀 𝐋 = 𝟐, 𝟑 + 𝐋+𝟏𝟐 ; En kN/m2
2. SYSTEME DE CHARGES « B »
Les charges de types B sont composés de 3 systèmes :
𝟎, 𝟒 𝟎, 𝟔
𝛅𝐁 = 𝟏 + +
𝟏 + 𝟎, 𝟐𝐋 𝟏 + 𝟒𝐆
𝐒
Avec :
S : le poids total maximal des essieux du système B (Bc, Bt) disposée sur cette travée. La
valeur de S à introduire dans la formule est celle obtenue après multiplication par le
coefficient bc et bt, fonction de la classe du pont et aussi du nombre maximal de camions pris
en compte en ce qui concerne bc.
3. LE CONVOI BC
Le convoi Bc se compose d’un ou au maximum de deux camions types par files. Le nombre
de fil est inférieur ou égal au nombre de voie dans la sens transversale du dalot. Les valeurs
des charges du système Bc sont multipliés par un coefficient bc qui est obtenue suivant la
classe du pont et le nombre de files de camions considérés.
4. LE CONVOI BT
Ce convoi comprend deux (2) essieux munis de roues simples pneumatiques.
a. L E SYSTEME B R
C’est une roue isolée disposée normalement à l’axe longitudinal de la chaussée. La roue
correspond à une roue isolée de 100 kN sur une surface d’impact rectangulaire de 0.6(sens
transversal) sur 0.3 (sens longitudinal).
c. C HARGES DE FREINAGE
Les charges de chaussée des systèmes A et Bc sont susceptibles de développer des réactions
de freinage à la surface de la chaussée dans l’un ou l’autre sens de la circulation. L’effort de
freinage correspondant au système A est égale à :
1
f=
20+0.0035𝑆
Chaque essieu des camions du système Bc peut développer un effort de freinage égal à son
poids. Ces efforts ne sont pas susceptibles de majoration pour effet dynamique. Ils ne sont pas
non plus multipliés par le coefficient bc.
Système Al Bc Bt Mc120 f
Charges Tablier 104,94 119.4 94.45 0.05
12,65
(kN/m) Radier 104,3 119.4 92.8 0.05
Tablier 1,65 1.67 1.73
𝛅𝐁 - -
Radier 1.58 1.61 1.68
Apres calcul et analyse nous avons opté pour le système Bt qui le plus défavorable.
I. PREDIMENSIONNEMENT DE L’OUVRAGE
𝐻∗𝐿2
Cette valeur sera majorée par l’expression : 𝑒 = 𝑒𝑃 √1 + 2000∗𝑒 2 compte tenu de la
𝑃
Avec :
ep = 0,3m
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre il était important de montrer des différents règles et hypothèses qui sont
nécessaire pour le dimensionnement de la structure que fait cas le chapitre suivant.
1. DESCRIPTION DE L ’OUVRAGE
Les différentes caractéristiques de l’ouvrages sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Désignations Caractéristiques
Epaisseur de dalle 0,3m
Epaisseur des pied-droit 0,3m
Epaisseur du radier 0,3m
Hauteur de piédroit 2
Largeur rouable 22
Largeur chargeable Lc=22-(0,5*2*2) =20m
Nombre de voies n=(𝐿𝑐/3) =20/3= 6 voies
Portée de la travée 3m
Ouverture hydraulique 3mx2m
Nombre d’ouverture 4
Section Guide roue 0,25 m x 0,50 m
Classe du pont 1 ère
2. CHARGES PERMANENTES
La charge permanente est l’ensemble des poids propres des éléments structuraux ou non
constitutif de l’ouvrage. Les différentes charges permanentes évaluées pour notre ouvrage
sont reparties comme suit dans le tableau ci-dessous.
3. CHARGES D’EXPLOITATIONS
Le tableau récapitulatif de l’ensemble des charges routières sur le tablier et le radier est
résumé dans le tableau ci-dessous :
Système Al Bc Bt Mc120 f
Charges Tablier 104,94 119,4 94,45 0,05
12,65
(KN/m) Radier 100,5 115,12 91,73 0,05
Tablier 1,65 1,67 1,73
𝛅𝐁 - -
Radier 1,64 1,67 1.7
Apres calcul et analyse nous avons opté pour le système Bt qui le plus défavorable.
Afin de déterminer les différentes sollicitations aux quelles notre ouvrage est soumis nous
avons fait la modélisation sur le logiciel PYBAR.
Apres détermination des différents efforts dans la l’ouvrage, nous avons retenu les valeurs
maximales des moments fléchissant en travées, des moments sur appui et des efforts normaux
pour le calcul des sections d’armatures afin de les uniformiser dans l’ouvrage.
La détermination des sections d’armatures a été effectué conformément aux règles du BAEL
91 modifié 99. Les piédroits extérieurs ont été dimensionnés en flexion composées, les
piédroits intérieurs en flexion simple.
10,4
Av=2x5HA12 5,65 15
5,2/face
Pied-droit
100 30
intérieurs
At 4HA10 3,14 15
CONCLUSION PARTIELLE
Le dimensionnement a permis de retenir les sections d’armatures allant des HA10 au HA20
pour l’ouvrage. Ses sections d’armatures permettront d’assurer en corrélation avec le béton la
stabilité de l’ouvrage.
Qu’elles peuvent être les différentes sections d’armatures qui assurerons la stabilité des murs
en ailes.
Considéré comme un ouvrage de soutènement de type cantilever, le mur en aile a pour rôle
principale de retenir un massif de terre. Pour son étude, une méthodologie spécifique d’étude
et de contrôle du dimensionnement se sont nécessaire afin d’assurer une meilleure stabilité de
l’ouvrage.
Les murs en ails de type cantilever sont des ouvrages rigides dont la base élargie est encastrée
à la partie supérieure du sol. Ils fonctionnent sous l’effet du poids du remblai.
Le calcul du mur et ses vérifications demande une succession de calculs cohérents et itératifs.
Il est important de pré-dimensionner de manière rigoureuse les caractéristiques géométriques
du mur dans le but d’arriver de façon rapide a de bons résultats. L’utilisation de quelques règles
simples pour les murs-cantilever « courants » en béton armé permet de choisir rapidement les
dimensions du mur.
I. PREDIMENSIONNEMENT
− Hauteur H= 2,60m
− Epaisseur à la tête et à la base du mur en aile e0 et e1
𝐻
e0 = e1 = 24 = 10,83 cm
Pour des raisons d’homogénéité avec les pied-droit nous prendrons e0 = e1 = 30cm.
− Largeur de la semelle B
𝐻 2𝐻 260 2∗260
B → B → 130 B 173
2 3 2 3
− Largeur du patin
𝐵
b1 = 3 → b1 = 53,33 cm
− Largeur du talon b2
b2 = 70 cm
− Cohésion c = 0
− Poids volumique des terres : 𝛾𝑠 = 20 kN/m3
− Angle de frottement interne : ϕ = 30°
− Poussée passive nulle sur l'avant du patin
− Terre-plein horizontale non chargé
− Coefficient de poussée
30
Horizontale 𝐾ah = 𝑡𝑎𝑛2(45 − ) = 0.333
2
Verticale 𝐾av = 0
Cohésion c’= 0
M/A
Bras
Action H Action V En
Désignations de
Rh=PG kN/ml Rv=G kN/ml kN.m/
levier
ml
2,3*0,3*25=17,
a Voile 0,7 -12,07
25
b Semelle 1,6*0,3*25=12 0,85 -10,2
c Bèche 0,6*0,3*25=4,5 1,75 -7,87
Mur
1 33,75 -30,14
(a+b+c)
Charges Poids du mur Terre 0,7*2,3*20=32,
2 1,25 -40,25
G (Talon) 2
Terre
3 0,6*0,5*20=6 0,3 -1,8
(Patin)
0,33 ∗ 20 ∗ 2,62
4 = 23,31 0,87 20,3
2
Charges
5 10*1=10 1,25 -12,5
d’exploitation
Charges
Poussée des
Q 6 0,33*10*2,6= 8,58 1,3 11,15
terres
C1 = 1+2+3+4+5+6
C3 = 1+2+4
− Combinaison C1
− Combinaison C2
− Combinaison C3
Rh = 23,31KN/ml
1. VERIFICATION AU RENVERSEMENT
La stabilité du mur est obtenue en faisant le rapport entre moment des forces stabilisatrices et
le moment des forces renversantes, moments évalués par rapport au point A.
Forces de renversement : poussée Pt, résultante éventuelle des sous-pressions de l'eau U. Force
stabilisatrice : poids Pi, butée B.
La vérification est effectuée sous la combinaison C2 en ne prenant pas en compte la butée sur
le patin.
82,89
𝐹𝑟 = 31,45 = 2,64 ≥ 1,5 ; Ce qui implique que le mur est stable au renversement.
𝑐 ′ ∗𝐵+𝑅v∗𝑡𝑎𝑛𝜃
𝐹𝑔 =
𝑅h
Avec :
− c’= 0, la Cohésion
o B= 1,60 m, la largeur du mur a sa base
− 𝜃 = 30°, angle de frottement
− 𝑅𝑉= composante horizontale de la résultante des forces
− 𝑅ℎ= composante horizontale de la résultante des forces
𝑅v∗𝑡𝑎𝑛𝜃
𝐹𝑔 =
𝑅h
𝜎𝑟𝑒𝑓 ≤ σser
̅̅̅̅̅̅= 𝜎𝑜 ∗ 𝛿𝑅
Les sollicitations de calcul (résultantes des forces verticales et horizontales, moment résultant
de ces forces au point A) permettent la détermination des contraintes verticales exercées par la
semelle du mur sur le terrain d’assise.
Le sol d’assise est supposé élastique, et la semelle infiniment rigide. Il en résulte que le
diagramme des contraintes sur le sol peut valablement être supposé linéaire.
𝑹h
tan𝛿𝑟 =𝑹𝒗 0,390 0,42 0,35
̅̅̅̅̅̅̅= 𝜎𝑜 ∗ 𝛿𝑅
𝛔𝐬𝐞𝐫 102 99 105
Condition de non 65,62 ≤ 102 58,15 ≤ 99 44,31 ≤ 105
poinçonnement Condition vérifiée Condition vérifiée Condition vérifiée
Le non glissement du mur est vérifié sous les trois (03) combinaisons.
CONCLUSION PARTIELLE
Allant dans le même sens que le dimensionnement de la structure de l’ouvrage, ici nous avons
entre autres des HA10 et HA12 qui permettrons d’assurer la stabilité des murs en ailes.
Une étude d’impact environnemental et social est un processus qui, en début de planification,
détermine et évalue les risques d’incidences environnementales d’un projet. Elle permet
d’établir des mesures pour contrer ou réduire à des niveaux acceptables les effets
environnementaux négatifs. En ce sens l’étude d’impact environnementale représente une
approche proactive et préventive en matière de gestion et de protection environnementale.
Notre ouvrage de franchissement est implanté dans une zone ou ont localisé des bâtiments à
usage d’habitation, des espaces a usage sociale (maison de la femme, croix rouge) et diverses
activités commerciaux et administratifs.
Compte tenu du caractère urbain de notre site d’implantation, la zone comporte un nombre très
bas d’arbres. On note la présence d’un canal d’évacuation des eaux a la sortie de notre ouvrage
de franchissement.
La mise en corrélation des activités associées aux travaux de réalisation de l’ouvrage, les
actions pendant la phase d’exploitation avec les éléments de l’environnement, ont permis
d’identifier les impacts potentiels du projet.
En effet, l’étude a constaté que le projet génère aussi bien des impacts négatifs que des
impacts positifs dont nous retiendrons l’essentiel.
1. IMPACTS POSITIFS
Les points positifs qui découleront de la réalisation du projet sont entre autres :
2. IMPACTS NEGATIFS
Les principaux points négatifs liés à la réalisation de notre ouvrage de franchissement sont :
CONCLUSION PARTIELLE
L’étude d’impact environnementale est très importante dans l’exécution d’un projet de grande
envergure comme celle-ci car elle permet d’établir les différentes conséquences lies à la
réalisation du projet et d’y trouver des solutions ou des mesures d’atténuations.
Ces quantités ont été évaluées à partir des plans de coffrage de l’ouvrage.
Prix
N° Désignations U Quantité Prix total
unitaire
I Travaux préparatoires
II Travaux préliminaire
III Terrassements
02 Béton armé pour radier dosé a 350 kg/m3 m3 307,44 180 000 55 339 200
03 Béton armé pour piédroits dosé a 350 kg/m3 m3 198 180 000 35 640 000
04 Béton armé pour tablier dosé a 350 kg/m3 m3 277,2 180 000 49 896 000
05 Béton armé pour mur en aile dosé a 350 kg/m3 m3 5,7 180 000 1 026 000
06 Béton armé pour guide roues dosé a 350 kg/m3 m3 5 180 000 900 000
V PROTECTION-ENROCHEMENT
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
La construction d’ouvrages d’art constitue l’une des activités principales entrant dans le cadre
de l’aménagement des routes en ce sens qu’il permet non seulement de franchir les obstacles
naturels mais aussi d’assainir la route tout en évitant les dégradations précoces dues à l’action
de l’eau.
- l’étude hydrologique qui a permis de déterminer par la méthode ORSTOM et C.I.E.H la crue
du projet qui est égale a 50m3/s ;
- l’étude hydraulique qui a permis après analyse multicritères de faire un choix sur le type
d’ouvrage à réaliser et d’en déterminer ses caractéristiques géométriques qui permettrons
d’évacuer la crue. L’ouvrage est composé de 5 cellules de section 2m x 3m ;
- l’étude environnemental a permis de d’évaluer les différents impacts de l’ouvrage dans son
environnement et d’en apporter des mesures atténuantes pour ce qui est des impacts négatifs
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Le tableau ci-dessous nous donne les différentes pluviométries annuelles prise à la station
synoptique de l’aéroport. Ces données nous ont étés fourni par la direction générale de la
météorologie de Ouagadougou.
CARQCTERISTIQUES VALEURS
NOMBRE DE DONNEES 30
MOYENNE 755
ECART TYPE 10.5
COEFFICIENT DE VARIATION 0,139
PLUIE MINIMALE 587
Apres l’analyse de la figure ci-dessus, nous remarquons que tous les points de l’échantillon
étudié se trouvent dans l’intervalle de confiance de 95. Cela nous permet d’affirmer que la
loi de Gumbel a été respecté et nous permet de prendre :
Pan = 980mm.
Le tableau ci-dessous nous donne les différentes pluviométries journaliers prise à la station
synoptique de l’aéroport. Ces données nous ont étés fourni par la direction générale de la
météorologie de Ouagadougou.
CARACTERISTIQUES VALEURS
NOMBRE DE DONNEES 30
MOYENNE 70.8
ECART TYPE 3.9
COEFFICIENT DE VARIATION 0.553
PLUIE MINIMALE 43
PLUIE MAXIMALE 261
Apres la analyse de la figure ci-dessus, nous remarquons que tous les points de l’échantillon
étudié se trouvent dans l’intervalle de confiance de 95. Cela nous permet d’affirmer que la
loi de Gumbel a été respecté et nous permet de prendre :
P10 = 106mm.
𝑎
Kr10 ou Kr100 = (𝑆+𝑏) + 𝑐
a, b, et c sont des constantes qui sont fonction de l’infiltration et de l’indice global des pentes
comme indiqué dans le tableau 1 et 2 d’après le Bulletin FAO,1998 d’irrigation et de Drainage.
Caractéristiques a b c
Infiltration Ig
RI 15 329 18,5 16,5
Pour Ig=15 on a :
Pour Ig= 7 on a :
Pour Ig= 13
Kr 70 = 29,65
Sahélienne.
Caractéristiques a b c
Infiltration Ig
RI 15 421 20.5 17.5
7 300 20 15
Pour Ig=15 on a :
Pour Ig= 7 on a :
Pour Ig= 13
Kr100 = 32,81
• Déterminons Kr10
P10 = 106 mm
Kr10 = 33,44
• Temps de base
Le temps de base est le temps compris entre le début et la fin du ruissellement rapide.
Tb = (8,9x4,1) +165
Tb= 201,49 mn
Tb = (5x4,1) +165
Tb= 159,5 mn
Tb=227 mn
• Calcul du débit
Coefficient d’abattement A
𝑨 =0.92
Méthode de l’ORSTOM
A ∗ P10 x Kr10 ∗ 𝜶𝟏𝟎 ∗ 𝑺 Qr10 =
0,92 x 0,106 x 0,33 x 2,6 x 4,1.106 Qr10 =25,18 m3/s
Qr10 = 227 x 60
Tb10
Méthode CIEH
• Coefficient de GRADEX
Ici notre débit d’eau à évacuer sera égale au débit projet déterminé ci-dessus.
Prenons :
𝑞
q* = 𝐵𝐷√(2𝑔𝐷)
12.5
q* = 2,5∗2√(2∗9,8∗2)
q* = 0,4
• Détermination de la hauteur H1
h1*= 0.9 (lecture sur l’abaque 77 document « Hydraulique routière » de Nguyen VAN TUU
[1978], [page 248])
h1*= H1/D
H1 = 0,9Xd
H1 = 0,9x2
H1 = 1,8m
𝟏𝟐.𝟓
q* = √(𝟗,𝟖∗𝟐,𝟓5)
q* =0,404
IC∗ g
IC = 2 1∕3
k B
3,4 ∗ 9.8
IC =
642 2,51∕3
𝐈𝐂 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟔
𝑞
𝑞 ∗=
𝐾 𝐼1∕2 𝐵 2∕3
12.5
𝑞 ∗=
67 ∗ 0,0061∕2 2,52∕3
𝑞 ∗= 0,4
• Calcul de la vitesse
v*=0,2 ( lecture sur abaque figure 84 pour un dalot du document : « Hydraulique routière »)
𝑉
v*= 𝐾 𝐼1∕2𝐵2∕3
V= 2m/s
1. Charges permanentes
Les charges permanentes sont évaluées pour 1 m de largeur de dalot, ainsi nous avons :
• Tablier
− Poids propre tablier = Ppt= 1* e *𝛾b =1*0,3*25 = 7,5 kN/ml
− Poids propre remblai =Ppr= 1* h *𝛾r = 1*0,6*20 = 12 kN/ml
• Radier
− Poids propre radier = Ppra= 1* e *𝛾b =1*0,3*25 = 7,5 kN/ml
− Poids propre tablier = Ppt= 1* e *𝛾b =1*0,3*25 = 7,5 kN/ml
− Poids propre remblai =Ppr= 1* h *𝛾r = 1*0.6*20 = 12 kN/ml
n*H*e*γb 5*2*0,3*25
− Poids propre pied-droit= Ppp = = = 5.5 kN/ml
LT 13,5
• Pieds droits
g = h*ka* 𝛾
g = 2.6*0,333*20
g = 17,3 kN/ml
Avec :
2. Charges d’exploitations
a. Système Al
360
AL = 2,3 + L+12 ; En kN/m2 Avec : L =3,3m
360
AL = 2,3 + 3,3+12
AL = 25,83 kN/m2
• Détermination de a1
a1 = 0,7
• Détermination de a2
𝑉O
a2 = ; 𝑉O est fonction de la classe du pont.
𝑣
Classe 𝑽O (m)
1ere 3,5
2eme 3
3eme 2,75
𝑉O 3.5
a2 = =
𝑣 5
a2 = 0,7
Al = 12,65 kN/m2
b. Système Bc
• Niveau du tablier
Deux files (02) de deux essieux (02) de 120 kN chacun seront disposés sur une travée, soit
480 kN. La surface d’influence sera telle que :
480∗𝑏𝑐
q=
𝑆𝑖
480∗1,1
q= 8,3
q= 63,6 kN/m2
Le coefficient de majoration
0.4 0,6
δB = 1 + +
1 + 0,2L 1 + 4G
S
G = 62,4 kN/m
S = 480*bc
S = 528 KN
0.4 0.6
δB = 1 + + = 1,65
1 + 0,2 ∗ 3.2 1 + 4 ∗ 62,4
528
Q = q*δB
Q = 63,6 *1,65
Q = 104,94 kN/m
• Au niveau du radier
Deux files (02) de deux essieux (02) de 120 kN chacun seront disposés sur une travée, soit
480 KN. La surface d’influence sera telle que :
480∗𝑏𝑐
q= 𝑆𝑖
G = 104 kN/m
S = 480*bc
S = 528 kN
0,4 0,6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 3.2 1 + 4 ∗ 104
528
δB = 1,58
Q = q*δB
Q = 63,6 *1,58
Q =100,5 kN/m
c. Système Bt
• Au niveau du tablier
Deux (02) tandems de deux (02) essieux équivalent à quatre (4) essieux de 160 KN
chacun soit 640 KN seront disposés sur une travée. La surface d’influence sera telle que :
640∗𝑏𝑡
q= avec bt = 1 car pont de 1ere classe
𝑆𝑖
640∗1
q= 8,95
q = 71,5 KN/m
G = 62,4 KN/m
S = 640*bt
S = 640 KN
0.4 0.6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 3,2 1 + 4 ∗ 62,4
640
δB = 1,67
Q = q*δB
Q = 71,5 *1,67
Q =119,4 KN/m
• Au niveau du radier
Deux (02) tandems de deux (02) essieux équivalent à quatre (4) essieux de 160 KN chacun
soit 640 KN seront disposés sur une travée. La surface d’influence sera telle que :
640∗𝑏𝑡
q= avec bt = 1 car pont de 1ere classe
𝑆𝑖
q = 71,5 KN/m
G = 104 KN/m
S = 640*bt
S = 640 KN
0.4 0,6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 3,2 1 + 4 ∗ 104
640
δB = 1,61
Q = q*δB
Q = 71,5 *1,61
Q =115,12 KN/m
d. Système Br
C’est une roue isolée de 100 KN sur une surface d’impact rectangulaire de 0.60 m (sens
transversal) sur 0.30 m (sens longitudinal). Elle est Disposée normalement à l’axe
longitudinal de la chaussée. Le rectangle de la roue peut être placé n’importe où sur la largeur
rouable de manière à produire l’effet le plus défavorable.
• Au niveau du tablier
100∗𝑏𝑟
q= avec bt = 1 car pont de 1ere classe
𝑆𝑖
100∗1
q= 0,18
q = 555,5 KN/m
G = 62,4 KN/m
S = 100
S = 100 KN
0.4 0.6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 3,2 1 + 4 ∗ 62,4
100
δB = 1,42
Q = q*δB
Q = 71,5 *1,67
Q =788,4 KN/m
e. Système Mc 120
Si =6,1*
• Tablier
𝑔
q= 𝑆𝑖
1100
q= 20,13
q = 54,6 KN/m
G = 62,4 KN/m
S = 1100 KN
0,4 0,6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 3.2 1 + 4 ∗ 62,4
1100
δB = 1,73
Q = q*δB
Q = 54,6*1,73
Q =94.45 KN/m
• Radier
𝑔
q= 𝑆𝑖
1100
q= 20,13
q = 54,6 KN/m
G = 104 KN/m
S = 1100 KN
0.4 0,6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 3,2 1 + 4 ∗ 104
1100
δB = 1,68
Q = q*δB
Q = 54,6*1,68
Q =91,73KN/m
e. Efforts de freinage
1
f=
20+0,0035𝑆
1
f=
20+0,0035∗8,96
f=0,05
Système Al Bc Bt Mc120 f
Charges Tablier 104,94 119,4 94,45 0,05
12.65
(KN/m) Radier 100,5 115,12 91,73 0,05
Tablier 1,65 1,67 1,73
𝛅𝐁 - -
Radier 1,58 1,61 1,68
Apres calcul et analyse nous avons opté pour le système Bt qui est le plus défavorable.
1. Tablier
Données :
− h= 0,3 m
− d=0,9*h = 0,9*0,3 = 0,27 m
− b= 1,00 m
− fbu= 𝜎𝑏𝑐 = 14,20 𝑀𝑃𝑎
− fsu= 𝜎𝑠 = 348 𝑀𝑃𝑎
• A mi- travée
ELU
− Moment ultime : Mu = 98,3 kN.m
Moment réduit
𝑀u
𝜇𝑢 =𝑏𝑑2 *𝑓
bu
98.3∗10-3
𝜇𝑢 =1∗0,272 ∗14,2
𝜇𝑢 =0,095
On a : 0 ≤ 𝜇𝑢 ≤ 0,186 → Pivot A
Paramètres de déformations
𝛼𝑢 =0,125
𝑧𝑢 = 𝑑 (1 – 0,4 ∗ 𝛼𝑢)
𝑧𝑢 = 0,27*(1 – 0,4*0,125)
𝑧𝑢 = 0,260 m
𝑀u
𝐴𝑢= z
u *σs
98,3∗10-3
𝐴𝑢= 0,26 *348
l’ELS
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅
̅̅̅̅
bc st
15 x 15
𝛼ser = 15 x 15+202
̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0,14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0,14
Bras de levier : 𝑧𝑠𝑒𝑟
̅̅̅̅̅̅ = d - = 0,27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0,22 m
Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0,14*15*0,22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0,231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas besoin
d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 73,62.10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = = 16,5 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 0,22∗202
st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 16,5 cm2/ml
Vérification
0,23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0,23∗1∗0,27∗2,1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser =16,5 cm2/ml
− Aux appuis
ELU
Moment réduit
𝑀u
𝜇𝑢 =𝑏𝑑2 *𝑓
bu
217,36∗10-3
𝜇𝑢 =1∗0,272 ∗14,2
𝜇𝑢 =0,21
On a : 0 ≤ 0,186 ≤ 𝜇𝑢 → Pivot B
Paramètres de déformations
𝛼𝑢 =0,3
𝑧𝑢 = 𝑑 (1 – 0,4 ∗ 𝛼𝑢)
𝑧𝑢 = 0,27*(1 – 0,4*0.3)
𝑧𝑢 = 0,230 m
𝑀u
𝐴𝑢= z
u *σs
217,36 ∗10-3
𝐴𝑢= 0,23 *348
l’ELS
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅
̅̅̅̅
bc st
15 x 15
𝛼ser = 15 x 15+202
̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0,14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0,14
Bras de levier : 𝑧𝑠𝑒𝑟
̅̅̅̅̅̅ = d - = 0,27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0,22 m
Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0,14*15*0,22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0,231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas besoin
d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 162,78.10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = = 36,6 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 0,22∗202
st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 36,6cm2/ml
Vérification
0,23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0,23∗1∗0,27∗2,1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser = 36,6 cm2/ml
2. Radier
Données :
− h= 0,3 m
− d=0,9*h = 0,9*0,3 = 0,27 m
− b= 1 m
− fbu= 𝜎𝑏𝑐 = 14,20 𝑀𝑃𝑎
− fsu= 𝜎𝑠 = 348 𝑀𝑃𝑎
• A mi- travée
ELU
− Moment ultime : Mu = 103, 36 kN.m
Moment réduit
𝑀u
𝜇𝑢 =𝑏𝑑2 *𝑓
bu
103,36∗10-3
𝜇𝑢 =1∗0,272 ∗14.2
𝜇𝑢 =0,1
On a : 0 ≤ 𝜇𝑢 ≤ 0,186 → Pivot A
Paramètres de déformations
𝛼𝑢 =0,13
𝑧𝑢 = 0,260 m
𝑀u 103,36∗10-3
𝐴𝑢= z =
u *σs 0,26 *348
l’ELS
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅
̅̅̅̅
bc st
15 x 15
𝛼ser = 15 x 15+202
̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0,14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0,14
Bras de levier : 𝑧𝑠𝑒𝑟
̅̅̅̅̅̅ = d - = 0,27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0,22 m
Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0,14*15*0,22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0,231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas besoin
d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 77,34.10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = 0,22∗202 = 16,5 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 17,4 cm2/ml
Vérification
0,23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0,23∗1∗0,27∗2,1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser =17,4 cm2/ml
− Aux appuis
ELU
Moment réduit
𝑀u
𝜇𝑢 =𝑏𝑑2 *𝑓
bu
228∗10-3
𝜇𝑢 =1∗0,272 ∗14,2
𝜇𝑢 =0,22
On a : 0 ≤ 0,186 ≤ 𝜇𝑢 → Pivot B
Paramètres de déformations
𝛼𝑢 =0,25
𝑧𝑢 = 𝑑 (1 − 0.4 ∗ 𝛼𝑢)
𝑧𝑢 = 0,27*(1 – 0,4*0,25)
𝑧𝑢 = 0,240 m
𝑀u
𝐴𝑢= z
u *σs
217,36 ∗10-3
𝐴𝑢= 0,24 *348
l’ELS
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅
̅̅̅̅
bc st
15 x 15
𝛼ser = 15 x 15+202
̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0,14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0,14
̅̅̅̅
Bras de levier :𝒛 ser = d - = 0,27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0,22 m
Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0,14*15*0,22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0,231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas besoin
d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 170,62.10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = 0,22∗202 = 38,25 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 38,25 cm2/ml
Vérification
0,23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0,23∗1∗0,27∗2,1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser = 38,25 cm2/ml
Données :
− H= 2m
− h= 0,3 m
− d=0,9*h = 0,9*0,3 = 0,27 m
− b= 1 m
− c= 3 cm
• Effort normal sollicitant du poteau
− Sollicitations : Nu = 775,25 KN/m ; Nser = 580,1 kN/m
− Longueur de flambement : lf = 0,7*l0 =0,7*3= 2,1 m
√12 √12
− Elancement : λ= ∗ 𝑙𝑓= 0,3 ∗ 2,1 = 24,25
ℎ
On a : λ 50
λ 24,25 2
− = 1+ 0,2(35)2 = 1+ 0,2( ) = 1,096
35
Avec k= 1,10 car la moitié des charges est appliquée avant 90 jours.
Ns 0 cela signifie que la section de béton est assez importante pour reprendre les
sollicitations. Pour des raisons de sécurité une section d’armature minimale est imposée.
3500
Amin = max (4u en cm2 ; 0,2* ) = max (10,4 ; 7)
100
Amin = 10,4cm2
5∗𝐵 5∗3000
Vérification Amax = 100 = = 150 cm2 → Amin < Amax → OK
100
As = 10, 40 cm2
On aura St = 15cm
La détermination de la section des armatures des pieds droits sera effectuée en considérant un
poteau de section 100x30 cm soumis en compression composée.
• Calcul à l’ELU
𝐻 230
− Excentricité additionnelle : ea = max ( 2cm ; 250) → ea = max ( 2cm ; 250)
ea = 2cm.
𝑀 6,41
− e1 = 𝑁 + 0.02= 201,88 + 0,02= 0.05 m= 5cm
Type de calcul
𝑙𝑓 𝑒1 1,61
max (15 ; 20* ℎ ) → 15 → 5,36 15
ℎ 0,3
𝑀𝑢 6,41
= 𝑀𝑢+𝑀𝑠𝑒𝑟 = 6,41+4,75 = 0,57
3𝑙𝑓2 3∗1,612
e2 = 104*h ∗ ( 2+ )= 104*0,3 ∗ ( 2+ 0,57*2)= 0,00814m = 0,8cm
𝑁u = 𝑁i 𝑁u = 201,88
{ 𝑀ugo = 𝑁u ∗ ( 𝑒1 + 𝑒2) → { 𝑀ugo = 201,88 ∗ ( 0,05 + 0,00814) = 11,7 𝑘𝑁. 𝑚
𝑒0 = 𝑒1 + 𝑒2 𝑒0 = 0.05 + 0,00814 = 0,058 𝑚
h 0,3
ea = e0 +(d− ) ea = 0,058 +(0,27− )=0,178 m
( 2 )→( 2 )
Mua= Nu*ea Mua= 201,88*0,178=35,93 KN.m/ml
ℎ ℎ 0,3 0,3
bc = 0,8 ∗ 𝑑 ∗ (1 − 0,4 ∗ 𝑑) = 0,8 ∗ 0,27 ∗ (1 − 0,4 ∗ 0,27) =0,49
• Calcul à l’ELS
𝑀ua 35,93
M =𝑀 = = 1,77
sera 20,3
𝑓𝑐28 25
lu.10-4 = 3400*M +49 = 3400*1*1,77 +49
𝜃 1
lu = 0,61
− Paramètre de déformation
𝑀ua 35,93
A= = = 3,9cm2
zu∗σs 0,265∗348
𝑁u 0,20188∗10
Au = 𝐴 − = 3,9 − = 3,89
σs 348
A = 3,89 cm2
𝑓𝑡28 2,4
Amin = 0.23 𝑏0𝑑 = 0.23 ∗ 400 ∗ 1 ∗ 0.27 = 3,73 cm2
𝑓e
Pour une meilleure disposition constructive nous adopterons 4HA10 soit 3,14cm2/ml/face
avec un espacement 15 cm.
− Armatures transversales :
l
≤ t ≤ l → 3,33 ≤ t ≤ 10
3
On a : t = 8mm
Donnée :
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc 15 x 15
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅ = 15 x 15+202
̅̅̅̅
bc st
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0.14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0.14
− Bras de levier :𝒛
̅̅̅̅
ser = d - = 0.27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0.22 m
− Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0.14*15*0.22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0.231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas
besoin d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 30,5.10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = 0.22∗202 = 6,86 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 6,86 cm2/ml
Vérification
0.23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0.23∗1∗0.27∗2.1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser = 6,86 cm2/ml
Nous adopterons une disposition forfaitaire d’armatures de peau dans sens vertical et
horizontal du voile.
• Armatures transversales
Condition à vérifier :
𝑉u 0,07 0,07
𝑑 ∗ 𝑓𝑐28 = 𝑑 ∗ 𝑓𝑐28
𝑏𝑑
o b b
27,72 0,07
∗ 0,27 ∗ 25
1∗0,27 1,5
b0 =100 cm ; d= 27 cm ; h= 30 cm
• Patin
Dans nos calculs, nous négligerons les poids des terres en aval au-dessus du patin.
∑ 𝑓v 81,95
Contrainte : σ = 2∗𝑒a = 2∗0,65 =62,7 kN/m2
𝑙2 12
Moment d’encastrement : Mser = σ∗ 2 = 62,7∗ =31,35 kN.m
2
Paramètre de déformation :
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc 15 x 15
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅ = 15 x 15+202
̅̅̅̅
bc st
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0.14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0.14
− Bras de levier :𝒛
̅̅̅̅
ser = d - = 0.27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0.22 m
− Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0.14*15*0.22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0.231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas
besoin d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 31,35 .10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = = 7,05 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 0.22∗202
st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 7,05 cm2/ml
Vérification
0.23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0.23∗1∗0.27∗2.1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser = 7,05 cm2/ml
• Talon
𝑙2 𝑙2 12 12
Moment d'encastrement : Mser = 𝑃1 ∗ 2 + 𝑃2 ∗ = 64 ∗ + 63,65 ∗ = 20kN.m/ml
8 2 8
Paramètre de déformation :
̅̅̅̅
𝑛𝜎 bc 15 x 15
𝛼ser = 𝑛𝜎̅̅̅̅+𝜎̅̅̅ = 15 x 15+202
̅̅̅̅
bc st
̅̅̅̅̅
𝜶ser = 0,526
̅̅̅̅̅
𝜸 ser = 0.14 m
̅̅̅̅
𝜸ser 0.14
− Bras de levier :𝒛
̅̅̅̅
ser = d - = 0.27 -
3 3
𝒛
̅̅̅̅
ser = 0.22 m
− Moment résistant :
𝑏 1
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 2*𝛾
̅̅̅̅*𝜎
ser ̅̅̅̅*𝑧
bc ̅̅̅̅
ser = *0.14*15*0.22
2
̅̅̅̅̅̅
𝑀rser = 0.231 MN.M
̅̅̅̅̅̅
𝑴rser =231 kN.M
𝑀ser ̅̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝑀rser ce qui inclus la capacité du béton à reprendre seul les sollicitations, pas
besoin d’acier comprimés.
̅̅̅̅̅
𝑀ser 20 .10 -3
̅̅̅̅̅
𝐴ser = ̅̅̅̅̅∗ = = 7,05 cm2/ml
𝒛 ser̅̅̅
𝜎 0.22∗202
st
̅̅̅̅̅̅
𝑨ser = 4,5 cm2/ml
Vérification
0.23∗𝑏∗𝑑∗𝑓𝑡28 0.23∗1∗0.27∗2.1
Amin = =
𝑓𝑒 400
̅̅̅̅̅
𝐴ser > Amin ; la section d’armature retenue sera ̅̅̅̅̅
𝐴ser = 4,5 cm2/ml