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M. Arnaud CUVILLIER
CONDUCTEUR DES TRAVAUX ASSAINISSEMENT EF
M. Thomas PRUVOST
DIRECTEUR DES TRAVAUX EF
Promotion [2012/2013]
Dédicace
J e dédie ce modeste travail :
A toute ma famille,
A mes amis et camarades du 2iE pour leur soutient
inconditionné,
Remerciements
Je ne pourrais terminer ce travail sans témoigner ma gratitude à toutes les personnes
dont l’intervention a contribué à sa finalisation.
Ainsi, mes pensées vont d’abord à mon encadrant externe (2IE) Dr. Adamah MESSAN,
chercheur au Laboratoire Eco-Matériaux de Construction du CENTRE COMMUN DE
RECHERCHE ENERGIE ET HABITAT DURABLE dont la rigueur au travail et le
professionnalisme ont rendu facile et agréable le travail que j’ai eu à faire. Je voudrais
aussi remercier l’ensemble des professeurs que j’ai eu à côtoyer durant ma formation.
Résumé
Dans ce mémoire de fin d’études, nous nous intéressons principalement à
l’établissement de retours d’expérience pour les travaux d’assainissement des voies
d’accès au pont de Riviera Marcory. Ainsi, nous traitons de la réalisation des ouvrages
d’assainissement, les différents ouvrages à réaliser étant : des buses, des dalots, des
regards, des têtes de buse et de dalot, des caniveaux, des fossés, des bordures, des descentes
d’eau et des enrochements.
Le suivi réalisé nous a alors permis de percevoir les différents problèmes rencontrés
pour le suivi des plannings établis. Nous nous rendons compte alors que tous les
concepts suivants sont liés : la planification, le rendement et l’optimisation des coûts.
Mots clés :
(1) Ouvrages d’assainissement ;
(2) Planification ;
(3) Rendement ;
(4) Qualité ;
(5) RSE.
Abstract
In this memory, we are mainly interested with establishing return of experiences for the
works of restoration of the access roads to the bridge of Riviera Marcory. So, we are
treating of pieces of work realization, the different pieces of work to realize are°:
buzzards, scuppers, gazes, heads of buzzard and scuppers, gutters, ditches, borders, water
descents and rock coating.
The steady realized permitted us to perceive the different problems encountered fo the
steady of established planning. So, we realize that all these concepts are linked: the
planning, the outputs and the optimization of costs.
Keywords :
(1) Restoration pieces of work ;
(2) Planning ;
(3) Output ;
(4) Quality ;
(5) RSE.
Introduction
L’Etat ivoirien a initié le projet de construction du pont Riviera – Marcory et des voies
d’accès, dans la nécessité de garantir la fluidité du trafic urbain dans l’agglomération de
la ville d’Abidjan. Ce pont permettra à terme, la circulation de 100 000 véhicules par
jour.
Vu la taille du chantier, la réalisation des travaux est répartie par lots, réalisés par des
entreprises différentes. L’entreprise – Europe Fondation / DTP Terrassement – où j’ai
fait ce stage s’occupait alors des terrassements, de l’assainissement et des chaussées. J’ai
ainsi orienté mon stage en assainissement de voirie (profond et de surface).
Les ouvrages d’assainissement sont très importants du simple fait qu’ils sont
indispensables pour tout projet routier ou autoroutier. Ils maintiennent la chaussée hors
de l’eau, donc sa pérennité tout en maintenant la circulation des usagers. Il va alors de
soi que ces ouvrages soient bien dimensionnés et bien réalisés.
Europe Fondation / DTP s’engage à réaliser des travaux de qualité tout en réalisant des
bénéfices comme toute entreprise. Ainsi, elle doit procéder à une bonne planification de
ses activités pour optimiser le rendement de ses équipes et les coûts de réalisation de
ses travaux. Un suivi des équipes s’avère alors nécessaire. Mon sujet de MFE répond
donc à un besoin de l’entreprise qui pourra se rassurer ou non de la qualité des travaux
qu’elle réalise, avoir des sources de données fiables sur le rendement des équipes
d’assainissement dans des conditions bien précises et grâce aux analyses réalisées,
profiter de retours d’expérience sur les problèmes rencontrés lors de la réalisation des
travaux.
I. Présentation de l’entreprise
DTP Terrassement est membre du Groupe Bouygues, au sein du Pôle Entreprises
Spécialisées TP. Voir figure 1. C’est un des leaders mondiaux en terrassement.
2. Le groupe Bouygues
Bouygues est un groupe industriel français fondé en 1952 par Francis Bouygues
(Centralien, 1946) et dirigé aujourd’hui par son fils Martin Bouygues. Depuis cette date,
le groupe n’a cessé de croître, fidèle à sa culture originale et forte, partagé par tous
ses collaborateurs dans tous ses métiers et fondé sur un esprit d’entrepreneur
moderne, apte à se mobiliser sans délai, sur de grands projets. En 2006, le groupe
Bouygues était implanté dans 80 pays et comptait environ 122 500 collaborateurs.
Le chiffre d’affaire du groupe a atteint 29 613 Millions d’euros en 2007 au sein des deux
entités de Bouygues : L’entité construction avec une branche BTP (Bouygues
Construction), une branche immobilier (Bouygues Immobilier), une branche route
(Colas), l’entité télécommunications médias avec la branche communication (TF1) et la
branche télécom (Bouygues Telecom).
3. Bouygues Construction
Bouygues Construction est un des leaders européens et mondial dans les domaines du
BTP, de l’électricité et de la maintenance. Opérant dans une soixantaine de pays, il
conjugue la puissance d’un grand groupe et la réactivité d’un réseau d’entreprises
organisées en sept entités complémentaires ou filiales. L’entreprise apporte des savoirs
faire complémentaires tels le financement, la conception, la construction, la maintenance
et l’exploitation pour apporter des solutions innovantes à ses clients.
En matière de développement durable, Bouygues Construction a engagé une
démarche structurée pour concilier les exigences de rentabilité économique et les
impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de ses activités.
4. DTP Terrassement
5. La SACPRM et EF
4.1. Présentation
La société EF peut être considérée comme une filiale de DTP Terrassement, quoiqu’elle
ait été spécialement créée pour le projet de réalisation du 3ème pont d’Abidjan. EF est
actionnaire de la société SACPRM, elle-même constituée de BYTP (à 87%) et d’EF (à
13%). EF permet d’assurer une représentation locale de DTP. Dans ce projet, elle a pour
tâche la réalisation des TAC (Terrassement Assainissement Chaussée).
12 expatriés européens,
10 expatriés africains,
3 stagiaires (2IE),
199 employés locaux.
Medical Bank. La MIGA (groupe de la Banque Mondiale), est quant à elle, impliquée en
tant qu’assureur.
Au total, ce sont 2 499 personnes d’origines et de statuts d’occupation divers qui sont
affectées par le projet.
2. Présentation du projet
La liaison Riviera-Marcory est une voie rapide urbaine reliant les communes de Cocody
(Riviera) et Marcory par un pont sur la lagune Ebrié. Voir figure 4.
Notre tâche se rapproche de celui d’un ingénieur travaux dont la mission consiste à
créer les conditions optimales d’exécution du travail. Durant ce stage, notre tâche était
donc de nous occuper du personnel en assainissement (nous assurer de l’intégration des
nouveaux employés, de l’évolution des équipes, des problèmes et des besoins des équipes, la
réception, la distribution et le suivi du matériel, etc.), du suivi de la production journalière
et l’évaluation du rendement des différentes équipes, et du suivi des coûts de réalisation
des ouvrages.
2. Méthodologie suivie
Pour mener à bien notre tâche, nous avons recouru au soutien de différentes sections de
EF/TAC à savoir :
la section assainissement : pour la collecte d’informations sur l’existant et les
ouvrages à réaliser ;
la section topographie : pour la collecte d’informations sur l’implantation des
ouvrages ;
la section technique : pour la recherche d’informations sur les méthodes de
calcul des débits et des ouvrages ;
I. Zone NORD
Le tracé de la route a pour origine le Boulevard Mitterrand, en prolongement de la
liaison EST-OUEST. Il passe par sous l’ancienne route de Bingerville, ensuite par le vallon
de Blingué entre le mur de l’université et les lotissements de la Riviera, puis emprunte le
Bd de France. Il descend au SUD vers la lagune, en évitant au passage la propriété de
Madame Houphouët-Boigny.
1. Echangeurs
Echangeur Mitterrand 2 :
Cet échangeur existant, permet presque l’ensemble des mouvements excepté :
- La relation de la voie rapide SUD vers Mitterrand OUEST. D’où la
réalisation de la bretelle A5 pour permettre cette liaison.
- Le mouvement de Cocody vers Marcory. Il sera donc réalisé par la
route de Bingerville par l’insertion d’un tourne-à-gauche (bretelle A2)
pour les usagers venant de l’EST.
Une bretelle (A3) permettra l’accès des usagers venant de la voie rapide SUD au Bd
Mitterrand EST.
Echangeur Riviera 3:
C’est un demi-échangeur de type losange orienté NORD s’appuyant sur le rétablissement
du Bd de France. Il comporte 3 carrefours giratoires (EST, OUEST et SUD). Les giratoires
EST et OUEST sont implantés de part et d’autres de l’autoroute et reliés par un pont
(OA3). Le giratoire SUD regroupe la sortie de l’autoroute et l’accès à la zone d’entretien
(zone de péage).
2. Ouvrages d’arts
OA1 4:
Cet ouvrage permettra le rétablissement de la route de Bingerville en laissant le passage
à l’autoroute par en dessous.
Le type d’ouvrage retenu est un portique ouvert double avec pile intermédiaire, en
béton armé. Il comprend deux (02) travées de 10,10 m chacune, avec un gabarit minimal
de 4,92 m. L’ouverture totale entre nus intérieurs des piédroits est de 19,6 m. Il est
prévu des murs en aile dans le prolongement des piédroits pour soutenir les remblais.
OA35 :
Cet ouvrage permet de relier les giratoires EST et OUEST de l’échangeur de Riviera. Le
type d’ouvrage retenu est un pont dalle à deux (02) travées de 15,10 m chacune avec un
gabarit minimal de 4,86 m. La longueur totale de l’ouvrage est de 31,40 m.
Passerelle NORD :
Cet ouvrage permettra d’établir un passage pour les piétons au-dessus de l’autoroute
(au PT89), avec un gabarit minimal de 5,50 m. Le type d’ouvrage retenu est une
structure métallique à poutres latérales (HEB 900), à deux (02) travées isostatiques. Les
escaliers d’accès ainsi que tous les appuis de l’ouvrage sont en béton armé.
3. Assainissement
L’assainissement de la zone NORD est en majorité un assainissement de surface. Le
projet passe dans un talweg, du Bd Mitterrand jusqu’au Bd de France. Les buses
rencontrées permettent de rétablir des écoulements naturels, ou de transférer un
écoulement sous la chaussée. On rencontre alors comme ouvrages : des caniveaux, des
fossés trapézoïdaux, des descentes d’eau, des bordures T2, un canal, des buses, des regards
et des dalots.
4. Terrassement
Le quantitatif des terrassements (Zone NORD, hors mis la digue) peut être résumé
comme suit (Tableau 2) :
Tableau 2. Récapitulatif quantités de terrassement au NORD
Longueur Déblai Remblai BBSG couche de GB3 couche de
Désignation Assise
tronçons (m) (mᵌ) (mᵌ) roulement (mᵌ) liaison (mᵌ)
Section
3 240 287 659 34 943 2 285 3 690 31 084
courante
Bretelles (A2,
A3, V1, V2, V4, 2 123 24 737 34 547 726 1 154 7 331
V7, V8, THB)
Giratoires
(EST, OUEST, 475 5 331 1 853 400 418 4 884
SUD)
TOTAL 5 838 317 727 71 343 3 411 5 262 43 299
5. Poste de péage
Le poste de péage est construit sur la digue (d’une longueur de 402 m), maintenu par un
rideau de palplanches au niveau de la culée C0. Il est réalisé de sorte à pouvoir
s’agrandir et s’adapter à la croissance de la circulation par une extension vers l’OUEST.
Les postes de péages (implantées au PK 2,6) sont réalisés dans une zone de dévers nul
de 30 m de large. La pente d’écoulement des eaux étant longitudinale de 0,5%.
1. Echangeurs
Echangeur VGE 6 :
L’ouvrage est un échangeur moderne à trois (03) niveaux sur le Bd VGE, au niveau de
l’ancienne bâche bleue (carrefour Prima).
2. Ouvrages d’art
OA67 :
Cet ouvrage permettra à l’autoroute de franchir le Bd du Cameroun et un carrefour
dénivelé, et donc de franchir la zone urbanisée située à proximité. C’est un passage
inférieur de type pont-dalle en béton précontraint, comportant deux dalles identiques
liées au droit du TPC et cinq (05) travées (trois de 25 m, 17,90 m et 17 m). Le
prolongement de l’ouvrage (côté SUD) est réalisé par des murs de soutènement en
remblai renforcé (Vsol).
Passerelles :
Deux passerelles seront construites sur l’autoroute au SUD : la passerelle P340 (au
PT340) et la passerelle 352 (au PT352). Avec un gabarit minimal de 5,53 m (sur
l’autoroute) et de 5,35 m (sur les contre-allées) pour la première et de 5,50 m pour la
seconde, elles permettront d’établir un passage piéton au-dessus de l’autoroute et des
contre-allées latérales (au SUD de la lagune).
Elles seront de type structure métallique à poutres latérales(HEA600) à deux travées
isostatiques de 18,50 m chacune, munis d’escaliers et d’appuis en béton armé
3. Assainissement
Les ouvrages d’assainissement sont pour la plupart enterrés (buses béton, PVC, ou
PEHD). On rencontre aussi – en minorité – des ouvrages de surface tels les fossés et les
caniveaux. Toute la zone traversée par le projet est urbanisée, il faut donc se raccorder
aux réseaux existant qui sont en majorité souterrains. L’assainissement comprend donc
comme ouvrages : des caniveaux à fente, des buses béton, PVC ou PEHD et des regards
(assainissement souterrain) ; des bordures T2 et T2CS2, des caniveaux U, des fossés
trapézoïdaux et des descentes d’eau.
4. Terrassement
Le quantitatif des terrassements (Zone SUD, hors mis la digue) peut être résumé comme
suit (Tableau 3) :
Tableau 3. Récapitulatif quantités de terrassement au SUD
Longueur Déblai Remblai Sand asphalte
Désignation BB (mᵌ) GB (mᵌ) Assise
tronçons (m) (mᵌ) (mᵌ) (mᵌ)
Section
1 814 51 380 74 902 97 2 581 4 066 32 063
courante
Bretelles 803 3 332 1 975 11 391 548 4 336
TOTAL 2 617 54 712 76 877 108 2 973 4 614 36 398
L’ouvrage a pour origine la culée C00 (au PK 3+022) à la fin de la digue, et pour fin la
culée C30 (au PK 4+557). La voie portée est composée de deux chaussées identiques de
3 voies de 3,50 m chacune séparées par une barrière DBA de 60 cm de base.
L’ouvrage est fondé sur des pieux forés de 2 m de diamètre. Les piles sont constituées
d’une coque préfabriquée. Les caissons sont construits sur une aire de préfabrication à
proximité de la digue (côté NORD-OUEST), en bordure de la lagune, au moyen de trois
bancs. Après la mise en tension de la précontrainte, ils sont ripés transversalement. En
deuxième phase, les entretoises intérieures au caisson sont bétonnées à la sortie du
banc. Les caissons sont ensuite levés puis posés sur une barge pour la mise en œuvre sur
la lagune.
I. Les études
L’étude est essentiellement composée de trois phases : l’étude hydrologique, l’étude
hydraulique et l’étude structurale de l’ouvrage.
1. L’étude hydrologique 8
Tous les ouvrages de rétablissement des petits écoulements naturels sont dimensionnés
pour une averse centennale. Les ouvrages n’évacuant que les eaux de la plate-forme
routière sont dimensionnés pour une averse de temps de retour 30 ans. Les ouvrages
évacuant les eaux de la plate-forme routière et des bassins versants adjacents sont
dimensionnés pour une période de retour de 30 ans, si les débordements n’entraînent
pas l’inondation de la chaussée (fossé de pied de remblai par exemple) ; et pour une
période de retour de 100 ans sinon (fossé de déblai par exemple).
Le débit décennal retenu est le maximum des deux débits obtenus par les méthodes (a)
et (b).
Le temps de concentration obtenu est le maximum des trois valeurs (c, d, e) suivantes :
𝑇𝑐1 = 1,1 × 𝐴0,2 × 𝑃−0,375 (𝑐 )
𝑇𝑐1 = 1,25 × 𝐿 × 𝑃−0,5 (𝑑)
𝑇𝑐1 = 0,34 × 𝐴0,507 × 𝑃−0,41 × 𝑄10 −0,287 (𝑒)
Avec Q10 : débit décennal retenu (mᵌ/s) ;
L : Longueur du chemin hydraulique (km) ;
8 Réf. : APD EEG NOR AS 2501B - étude hydraulique zone nord (APD du projet/Assainissement).
NB : Les formules de temps de concentration ont été calées sur des bassins versants expérimentaux :
sur la ville de Niamey pour (c) et (d) et Abidjan pour (e).
𝑄102 = 𝛼. 𝐶. 𝐼10 . 𝐴
Avec Q10 : débit décennal (mᵌ/s) ;
I : Intensité décennale de l’averse (mm/h) ;
C : Coefficient de ruissellement ;
A : Surface totale du bassin d’apport (m²) ;
α : 10-3/3600
Les valeurs des coefficients de Montana considérés sont données dans le tableau 5 :
Tableau 5. Coefficients de Montana considérés pour ce projet
Période de retour 2 ans 10 ans 30 ans 100 ans
a 972,4 1312,6 1405,6 1742,7
b 0,658 0,648 0,624 0,641
NB : Les deux premiers types de bassin versant se rencontrent dans la zone NORD du projet, tandis que le
dernier (uniquement bassin versant routier) se rencontre dans la zone SUD du projet. En effet, au SUD, les
eaux provenant des bassins versant urbains et des voiries transversales seront récupérées dans un réseau
indépendant du projet.
2. L’étude hydraulique
Cette étude a pour but de caractériser l’ouvrage hydraulique en termes de section. Dans
le cadre de ce projet, elle se fait en supposant l’écoulement en surface libre et le régime
uniforme.
3. L’étude structurale
L’étude structurale permet de donner ou de vérifier les dimensions minimales de
l’ouvrage pour assurer sa stabilité sous les charges permanentes, d’exploitation ou
exceptionnelle auxquelles elle pourrait être soumise.
Au cours de mon stage, je me suis plus familiarisé avec le logiciel ODUC, car il est
couramment utilisé au sein de l’entreprise pour la vérification des buses préfabriquées.
Les dimensionnements (dalots, têtes de buse, regards) étant réalisés au siège, à Paris.
La buse étudiée est la buse béton OH356.1, située au PT356 (au SUD, à Marcory), d’une
longueur de 22 ml. C’est une buse préfabriquée de 1 m de diamètre (Ø1000) de type
ROCLA (fabriquée par centrifugation), de classe de résistance 90 A.
Le dalot étudié est le dalot OH1, situé entre le PT 7 et le PT10. C’est un dalot réalisé en
trois tronçons différents, séparés par des joints, d’une longueur totale de 39 ml. Le
tablier est réalisé grâce à des prédalles préfabriquées.
4.1. La buse
Etude hydrologique :
Le bassin versant : C’est un bassin versant essentiellement routier (voir 1.3),
constitué de la voie latérale gauche (sous OA6bis) et des voies de gauche de la
section courante.
Le débit : Le débit est ici la somme des débits d’apports des ouvrages connectés à
la buse par l’intermédiaire du regard 339. Les ouvrages connectés étant un
caniveau 60x80 et la buse longitudinale 358.
Etude structurale : Cette étude est dirigée vers une vérification du dimensionnement
des buses. Pour cela, nous avons mené une étude comparative du dimensionnement
(Réf. [5]) réalisé par le logiciel ODUC et celui réalisé à la main. Le principal objectif étant
de discuter de la fiabilité des résultats donnés par logiciel.
Tableau 7. Récapitulatif étude structurale de la buse OH356 et comparaison avec les résultats du logiciel ODUC
Désignation Méthode manuelle Méthode numérique (ODUC 6.1) Observations
Basé sur le Fascicule 70 et les formules Basé sur le Fascicule 70 et les formules Aucune différence
Domaine
complémentaires développées par le CERIB. complémentaires développées par le CERIB.
d’application
(1) Calcul des actions dues aux charges de remblais (1) Calcul des actions dues aux charges de remblais (1) Aucune différence
basé sur la théorie de MARSTON basé sur la théorie de MARSTON
(2) Calcul des actions dues aux charges (2) Calcul des actions dues aux charges (2) Aucune différence
d’exploitation basé sur la théorie de FRÖHLICH. d’exploitation basé sur la théorie de FRÖHLICH.
(3) Données pour le calcul des sollicitations (3) Données pour le calcul des sollicitations (3) Le module du sol est par exemple fixé à 0,68 MPa
définies suivant le type de matériau à disposition (module du sol d’enrobage) prédéfinies par le pour ce cas. Mais ceci n’influence pas trop les résultats
Méthode de ou selon les essais expérimentaux réalisés. logiciel. Pas d’options permettant de modifier. trouvés.
calcul
(4)Mode de calcul considérant la buse transversale (4)Mode de calcul considérant la buse (4) La buse est transversale à la route. Le logiciel
au passage des véhicules. longitudinale au passage des véhicules. n’offre pas de possibilité de changer le mode de pose
de la buse.
(5) Vérification de la sécurité suivant les notions (5) Vérification de la sécurité suivant les notions (5) Aucune différence
d’états limites (ELU et ELS). d’états limites (ELU et ELS).
(1) Buse béton Ø1000 (1) Buse béton Ø1000 (1) Même matériau et mêmes dimensions.
(2) Pose en dépression (2) Pose en dépression (2) Même type de pose et mêmes dimensions de la
tranchée.
(3) Le sol : masse volumique de 18,73 kN/m3 et sol (3) Le sol : masse volumique de 18,73 kN/m3 et sol (3) Même masse volumique considérée, mais module
de nature G4 de nature G4 de sol différent (pas modifiable dans ODUC). Même
nature de sol.
Hypothèses
de calcul (4) Mise en œuvre : q4 (4) Mise en œuvre : q4 (4) Aucune différence
(5) Pas de structuration dans le remblai. (5) Différenciation entre le remblai et les couches (5) Il est plus censé de différencier les couches de
de chaussée. chaussée du remblai car masse volumique différentes.
(6) Charges routières considérées : Système Bc et (6) Charges routières considérées : Système Bc et (6) Aucune différence
Mc120 Mc120
(3) Système le plus défavorable : Mc120 (3) Système le plus défavorable : Mc120 (3) Aucune différence
(4) per = 71,84 kPa (4) per = 66,6 kPa (4) Différence due certainement au mode de pose
(transversal / longitudinal). La pose transversale est
visiblement plus défavorable au passage du char
Mc120.
Résultats per : +7,3% de différence.
(5) MELU = 7,93 kN.m/ml (5) MELU = 7,56 kN.m/ml (5) Même observation.
MELS = 6,34 kN.m/ml MELS = 6,04 kN.m/ml MELU : +4,67% de différence.
MELS : +4,73% de différence.
(6) Pmax, ELU = 62,84 kN/ml (6) Pmax, ELU = 59,88 kN/ml (6) Même observation.
Pmax, ELS = 35,89 kN/ml Pmax, ELS = 34,21 kN/ml Pmax, ELU : 4,71% de différence.
Pmax, ELS : 4,68% de différence.
CONCLUSION Classe minimale de résistance à utiliser : 90 A Classe minimale de résistance à utiliser : 90 A Aucune différence
Il apparaît donc que la principale source pouvant occasionner des erreurs est le mode
de pose de la buse (uniquement longitudinal dans le logiciel). Les autres différences,
notamment sur les caractéristiques du sol créent peu de différence. Ceci est
compréhensible, le sol influe peu sur le moment appliqué à la buse car il dépend juste
des actions des charges appliquées à la buse (poids des terres et des surcharges
d’exploitation).
4.2. Le dalot
Etude hydrologique :
Le bassin versant : Le bassin versant est assez grand et complexe. Nous pouvons
approximer le bassin versant à un bassin versant non urbanisé (voir 1.2.). Il peut
être découpé en plusieurs sous bassins versants homogènes en couverture : le
fond de talweg lui-même, les logements locatifs et individuels, les zones boisées et
les zones stockant de l’eau.
La surface totale du bassin versant est de 9,995 km². Elle est répartie sur
plusieurs points clés avec comme exutoire : un lac et une digue en amont du Bd
Mitterrand (2,89 km² de bassin versant) ; le Bd de Mitterrand lui-même (3,48
km² de bassin versant) et le Bd de Bingerville (3,625 km² de bassin versant).
Le débit : La détermination du débit passe par la détermination des débits au
niveau des points clés vus plus haut.
Débit en amont de la digue :
a = 1742,7 Cmoyen = 0,75
Li = 4180 m
b = 0,641 I100 = 114,74 mm/h
V = 1 m/s
Tc = 69,7 mn A = 2,89 .106 m²
Donc : Tc = 69,7 mn Donc : I100 = 114,74 mm/h Donc : Q100 = 69,1 mᵌ/s
Etude structurale :
Cette étude est menée en bureau d’étude en France et toutes les vérifications y sont
faites. L’étude structurale du dalot n’a donc aucun intérêt pratique pour l’entreprise.
L’épaisseur de la dalle varie, car il a été appliqué une pente transversale d’écoulement
des eaux sur la dalle, de 0,87%. Cette pente va du milieu de la dalle aux deux extrémités.
La dalle a alors une épaisseur totale de 37 à 40 cm.
Ce détail a bien entendu été pris en compte lors de l’établissement des plans de
ferraillage. En effet, la longueur des aciers des prédalles suit cette pente transversale.
2. La réalisation du dalot
La réalisation du dalot est entièrement détaillée en annexe 12 (page 105).
I. La planification
Le planning global du chantier porte initialement sur 27 mois, allant de février 2012 à
avril 2014. Ce planning a été révisé et la date de fin des travaux ramené au 21 décembre
2014. C’est un planning chemin de fer. Y figurent les périodes de début et de fin des
ouvrages ou des activités, sur un tronçon, une direction et un sens donné.
Le planning d’exécution des travaux est un planning à trois semaines et permet de voir
l’enchaînement des activités. Il est réalisé et actualisé en réunion en fonction de
l’avancement des travaux. C’est un planning type GANTT, réalisé sur Excel. Y figurent les
dates de début et de fin des activités, les moyens à mettre en œuvre pour chaque activité
ainsi que des observations sur les contraintes ou les difficultés éventuelles liées à la
réalisation de ces activités (par exemple attente de libération des emprises, déplacement
câbles d’électricité ou de télécommunication, déplacement tuyaux d’adduction en eau
potable, etc.).
Le planning de réalisation des ouvrages est aussi un planning de type GANTT. Y figurent
les différentes étapes de réalisation de l’ouvrage, normalement de l’installation de
chantier au nettoyage du site à la fin des travaux. Ce planning est inclus dans le planning
d’exécution des travaux et dans le planning global du chantier.
(1) Prévoir : Etablir les programmes d’actions et les situer dans le temps. Il faut
donc connaître la tâche pour pouvoir la décomposer en activités élémentaires facilement
programmables ;
(2) Organiser : Mettre en place les moyens à mobiliser pour la réalisation des
prévisions. Il faut donc déjà avoir une idée des quantités à mettre en œuvre ;
(4) Coordonner : Relier entre elles les différentes phases de réalisation des travaux.
On doit pouvoir suivre l’exécution des activités et pouvoir effectuer les rajustements
éventuels nécessaires. On peut donc détecter les tâches critiques susceptibles de
rallonger la durée d’exécution des travaux ;
(5) Contrôler : Vérifier que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions
et prendre les mesures nécessaires pour corriger les écarts.
Notre travail en planification est principalement orienté sur cette dernière partie.
Il faut alors identifier les contraintes pour la bonne exécution de la tâche, afin de mettre
en œuvre les moyens nécessaires. Cela peut être :
Il est intéressant de pouvoir inclure tous ces petits détails dans le planning. L’expérience
peut aider dans ce genre de cas, ou prendre en compte les aléas. Il faut bien sûr aussi se
donner les moyens de régler ces problèmes à temps.
Les enclenchements doivent permettre d’établir une relation d’ordre entre les tâches.
Après avoir calculé les durées des différentes tâches, on les organise en respectant
l’ordre d’exécution et les contraintes du chantier. Par exemple :
L’imprégnation est exécutée après la finition de la couche de base ;
L’exécution de la couche de roulement après le réglage de la plate-forme ;
Les voiles sont exécutés après le radier en considérant le délai de durcissement
nécessaire du béton ;
La pose des bordures après la finition de la couche de base ou de roulement ; et
jointement des bordures après la pose des bordures ;
La mise en place de la signalisation à la fin des travaux.
Quelle que soit l’entreprise, il est primordial de posséder des retours d’expérience : les
temps sont nécessaires pour l’exécution des tâches. Plusieurs facteurs entrent alors en
ligne de compte pour optimiser ce temps d’exécution :
La bonne planification des activités ;
1. Le temps utile
Le temps utile est le temps réellement nécessaire pour mener à bien la tâche ou
l’ouvrage considéré. Il illustre le besoin réel de main d’œuvre et est intéressant pour la
planification.
Il comprend le temps unitaire d’exécution (TU), les temps improductifs (TI), les temps
passés au service général du chantier (T.sg), et les absences (Abs.) légales,
conventionnelles ou fortuites.
2. Le temps unitaire
Le temps unitaire est le temps réellement affecté à l’exécution d’un ouvrage élémentaire
ou d’une tâche. Il illustre le temps productif et est utile en étude de prix (pour le calcul
du Prix de Vente unitaire (Hors Taxes) de l’entreprise par exemple).
d’augmenter le prix de vente HT tout en restant compétitif, ce qui est très souvent
difficile ; il est également possible de réduire les frais de chantier en améliorant le
rendement et en optimisant les plannings.
de réduire le prix d’achat, ce qui est fait le plus souvent, en recherchant le
meilleur fournisseur (offrant les meilleurs prix ou de meilleure qualité), en
optimisant les commandes et les livraisons.
Le centre de notre étude d’optimisation des coûts de réalisation sera plus axé vers la
réduction des frais de chantier.
Données :
Longueur de l’ouvrage : 39 ml, réalisé en trois tronçons séparés par des joints.
Ration moyen d’aciers du dalot : 119,59 T/mᵌ.
Quantités mises en œuvre :
Tableau 12. Quantités mises en œuvre pour la réalisation du dalot OH1
Béton de Béton
Acier (T) Coffrage (m²)
propreté (mᵌ) (mᵌ)
Radier 3,05 13,92 7,6 28,98
Tronçon 1
Voiles 2,984 194,4 - 9,45
Radier 5,228 17,16 12,85 49,68
Tronçon 2
Voiles 5,812 326,7 - 16,2
Radier 3,05 11,16 7,6 28,98
Tronçon 3
Voiles 2,984 191,7 - 9,45
Dalle de Prédalles 6,88 334,38 - 36,326
couverture Dalle 7,306 42,93 - 67,56
Radier et bêche 1,123 10,24 5,21 10,67
Tête amont
Voiles 0,756 22,3 - 7,18
Radier et bêche 1,123 10,24 5,21 10,67
Tête avale
Voiles 0,756 22,3 - 7,18
TOTAL 41,052 1197,43 38,47 291,776
kg/H
Rendement Acier
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Figure 7. . Comparaison du rendement du montage des aciers par section lors de l'exécution du dalot OH1
Analyse : (1) Le rendement des prédalles est le plus élevé : 3 prédalles étaient
préfabriquées par jour, ce qui permettait de ferrailler 3 prédalles en même
temps.
(2) Le rendement des radiers est parmi les plus élevés. Cette rapidité ne
vient pas de la non-complexité du ferraillage, mais de l’accessibilité de la
Coffrage :
Figure 8. Comparaison du rendement du coffrage des parois (par section) lors de l'exécution du dalot OH1
Analyse : Le rendement des radiers est parmi les plus faibles ; celui des voiles des
tronçons 2 et 3 et des prédalles est parmi les plus élevés. Cet écart résulte
de la technique de coffrage utilisée (bois pour le radier, métallique pour
les voiles et cornières pour les prédalles). Le faible rendement des voiles
du tronçon 1 résulte du temps mis pour se familiariser à la mise en place
des coffrages métalliques.
Béton :
m3/H
Rendement Béton
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Figure 9. Comparaison du rendement de bétonnage (par section) lors de l'exécution du dalot OH1
Analyse : (1) Le rendement du bétonnage des radiers est le plus élevé. Ceci est une
fois de plus dû à leur positionnement par rapport à celui des voiles ; ce
positionnement facilite le bétonnage et la vibration.
(2) Le rendement du bétonnage de la dalle devrait logiquement être le
plus élevé car le positionnement est semblable à celui du radier (mis à part
la hauteur) et une pompe à béton (d’un rendement de 45mᵌ/h) a été
sollicitée.
(3)Le rendement des prédalles est aussi faible car le bétonnage était
partagé entre celui des regards et des prédalles elles-mêmes.
Problèmes rencontrés :
(1) La dalle a été coulée avec reprise de bétonnage à cause d’un manque
d’eau de gâchage pour faire le béton.
(2) Les voiles ont été coulés avec une benne à béton, qui a nécessité un
temps d’apprentissage. Le mécanisme de la benne à béton était aussi
défectueux : le déclenchement nécessitait un grand effort manuel.
Solutions proposées :
(1) Maîtriser l’approvisionnement en béton en disposant de plusieurs
fournisseurs de béton prêt à l’emploi et en prévoyant une solution de
production de béton en propre.
(2) Procéder à des essais de la benne à béton pour la formation des
ouvriers pendant les temps libres ou les dimanches. Ces essais auraient
permis de déceler le problème dans le mécanisme de la benne à béton et
de le corriger à l’avance (si possible).
Solutions proposées :
(1) Suivre le terrassement de près et anticiper, pour recevoir une bonne
plateforme.
TRONCON 1 / 10,5 ml
béton de propreté
ferraillage radier
coffrage et bétonnage du radier
Ferraillage des voiles
coffrage et bétonnage des voiles
pose prédalle
TRONCON 2 / 18 ml
béton de propreté
ferraillage radier
coffrage et bétonnage du radier
Ferraillage des voiles
coffrage et bétonnage des voiles
pose prédalle
TRONCON 3 / 10,5 ml
béton de propreté
ferraillage radier
coffrage et bétonnage du radier
Ferraillage des voiles
coffrage et bétonnage des voiles
pose prédalle
TETE AVAL
béton de propreté
ferraillage radier et bêche
bétonnage bêche
coffrage et bétonnage du radier
Ferraillage des voiles
coffrage et bétonnage des voiles
TETE AMONT
béton de propreté
ferraillage radier et bêche
bétonnage bêche
coffrage et bétonnage du radier
Ferraillage des voiles
coffrage et bétonnage des voiles
DALLE DE COMPRESSION
Ferraillage
Coffrage
bétonnage
Tableau 18. Analyse des écarts observés sur le planning prévisionnel, lors de l'exécution du dalot OH1
Analyse Problèmes rencontrés Solutions proposées
(1) Non-respect de la date de démarrage ; Plateforme mal terrassée et remise en retard ; Suivre le terrassement de près et savoir anticiper les travaux ;
(2) Tentative de rattraper le planning : accumulation Retard d’implantation des piquets par les topographes ; Proposer un planning opérationnel au service topo ;
des travaux le 15/03, travaux le dimanche 17/03 Non maîtrise du matériel utilisé : panneaux de coffrage Procéder à des formations des ouvriers sur le nouveau matériel
Tronçon 1 (non prévus) et travaux de nuit ; métallique et utilisation de la benne à béton ; avant leur utilisation ;
(3) Le ferraillage, le coffrage, le bétonnage des voiles Travaux de nuit mal réalisés et repris le matin ; Prévoir beaucoup d’éclairage avec des mâts assez hauts
et la pose de prédalles prennent plus de temps que Contrôle interne des activités : insuffisante. . Il faut un responsable (conducteur des travaux ou chef de
prévu. chantier) pour suivre continuellement les travaux (surtout la nuit)
(1) Le date de début du tronçon 2 a pu être Le coffrage n’est pas suffisant pour le coffrage des Prévoir ce type de problème en ayant une idée de la surface à
rattrapée : 21/03 ; voiles (manque de panneaux métalliques). coffrer et de la surface de coffrage disponible.
(2) Respect du nombre de jours prévu pour les
Tronçon 2 activités : on sent une maîtrise des tâches. ;
(3) Anticipation sur la date de début de coffrage et
de bétonnage du radier.
(1) Date de début des travaux respectée ; Manque d’étais pour soutenir les prédalles. Prévoir ce type de problème en ayant une idée de la surface à
(2) Respect du nombre de jours prévu pour les étayer et du nombre d’étais disponibles.
activités : maîtrise des tâches ;
Tronçon 3 (3) Anticipation sur la date de début de coffrage et
de bétonnage du radier ;
(4) Pose de prédalles décalée de 1 jour.
(1) La simultanéité de la réalisation des 2 têtes n’a Le mauvais terrassement de la plateforme se fait Ce problème aurait pu être évité si le terrassement de la plateforme
pas pu être respectée ; ressentir : un fossé gêne la réalisation des têtes et il y a avait été bien suivi.
(2) Date de début des activités décalée du 06/04 au un risque d’éboulement (un talus de remblai de la route
Têtes amont 16/04 : 8 jours, énorme ; de déviation gêne les travaux de la tête amont).
(3) Les travaux débutent par la tête avale puis, sans
et avale être terminées, passent à la tête amont ;
(4) La cadence des travaux est extrêmement
perturbée : on sent une perte de contrôle des activités
restantes.
(1) Le début de la préfabrication des prédalles a Ferraillage de la dalle repris deux fois pour cause de Assurer un suivi continu du ferraillage, et vérifier chaque fin de
débuté une semaine avant le début de la réalisation non-respect du plan de ferraillage ; journée la conformité du ferraillage réalisé.
du dalot : bonne anticipation des activités pour une
pose qui devrait commencer 16 jours plus tard.
Dalle de (2) Anticipation des travaux de la dalle par un début
compression du ferraillage 10 jours avant ;
(3) Ferraillage de la dalle de compression prévue
pour 2 jours et réalisée en 12 jours ;
(4) Coffrage prévue pour 1 jour et réalisé en 3 jours ;
(5) Bétonnage réalisée en 2 phases.
Données :
Longueur de pose : 190 m (soit 76 unités de 2,5 m de longueur) ;
Pente de pose : longitudinale à la route, de 3% ;
Hauteur minimale de remblais au-dessus de la génératrice supérieure de la buse :
40 cm.
Main d’œuvre, matériel et ressources de pose :
Tableau 20. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la pose des buses Ø1200
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Une équipe d’implantation
Equipe de
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de pose constituée
1 camion grue ou 1 chariot
de :
élévateur Buses Ø1200 + des joints
Equipe de - 1 chef d’équipe,
1 pelle à chenille Graisse d’emboîtement
pose - 2 poseurs et 1 aide,
1 palonnier Sable lagunaire (ES = 88)
- 1 maçon,
- 1 manœuvre.
1 camion benne
1 pelle à chenille
Equipe de Une équipe de remblai
1 pilonneuse
technique : Sable argileux rouge
remblai - 5 manœuvres,
1 compacteur à rouleau lisse
Eau
de petit gabarit
technique - 3 opérateurs de compacteur.
1 plaque vibrante
1 arroseuse
Suivi du Une équipe du laboratoire pour
laboratoire
le suivi des compacités :
- 2 laborantins
1 densitomètre à membrane
-
Analyse de l’évolution des rendements :
La pose a débuté le 02/04/2013 ; elle était prévue pour 12 jours. Le temps pris en
compte pour l’évaluation des rendements est le temps utile (comme réalisé pour le
dalot).
La pose a été réalisée dans un fond de fouille de sable vaseux, en présence de la nappe
phréatique. Il a donc fallu procéder au pompage de l’eau de fond de fouille et faire des
purges du sable vaseux par endroits.
Pour avoir une valeur estimative du rendement de pose des buses Ø1200, en présence
d’une nappe (remblayage compris), nous avons fait une moyenne sur tout le mois (sur
la même base du temps utile). Ce qui donne un rendement moyen de : 0,71 ml/h soit
7,1 ml/j.
Pour les rendements élevés (1,5 ml/h), le temps utile s’approchait du temps unitaire. De
l’analyse de cette courbe de tendance des rendements, les constats suivant peuvent être
faits :
(1) L’équipe de pose de buse a du mal à poser les buses et à suivre un rythme de
pose : on constate que la pose est saccadée et partagée entre des jours de
rendement acceptable (1,5 ml/h) et des jours de rendement nul.
(2) La pose est plus longue que prévue : en un mois 177,5 ml sont posés, soit
93,42%.
Problèmes rencontrés :
(1) Le principal problème rencontré est la présence de la nappe phréatique à
moins de 2 m de profondeur ; avec en plus du sable vaseux en fond de fouille. Le
fond de fouille est alors inondé et instable après la fouille, ce qui rend la pose
difficile.
(3) Les autres problèmes rencontrés sont entre autres : panne de la pelle
hydraulique à chenille, intempéries (pluies).
Solutions proposées :
(1) En cas de présence de nappe, la solution préconisée est le rabattement de
nappe ; il faut alors s’assurer que ce rabattement de nappe ne va pas perturber
les fondations des bâtiments ou les forages à proximité. Dans le cas contraire,
procéder à une pose à l’avancement (fouille sur une courte distance, pose et
remblai technique des buses posées) et procéder à un pompage permanent de
l’eau de fond de fouille.
Données :
Longueur de pose : (1) Ø300 : 30 ml
(2) Ø400 : 270 ml
(3) Ø500 :110 ml
(4) Ø600 : 110 ml
Pente de pose : longitudinale à la route, de 0,7% sur les 110 premiers mètres puis
passe à 0,6%.
Hauteur minimale de remblai au-dessus de la génératrice supérieure de la buse :
40 cm.
Main d’œuvre, matériel et ressources nécessaires :
Tableau 21. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la pose des buses PEHD
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Equipe de Une équipe d’implantation
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Equipe de Une équipe de pose constituée
de : 1 camion grue ou 1 chariot Buses PEHD + des joints
pose - 1 chef d’équipe, élévateur Graisse d’emboîtement
- 2 poseurs et 1 aide, 1 tractopelle Sable lagunaire (ES = 88)
- 1 manœuvre.
Equipe de 1 camion benne
Une équipe de remblai 1 tractopelle
remblai technique : 1 compacteur à rouleau lisse Sable argileux rouge
technique - 5 manœuvres, de petit gabarit Eau
- 3 opérateurs de compacteur. 1 plaque vibrante
1 arroseuse
Suivi du Une équipe du laboratoire pour
laboratoire
le suivi des compacités :
- 2 laborantins
1 densitomètre à membrane
-
La pose s’est réalisée sur fond de fouille en sable argileux rouge, compacté à 95% de
l’OPN avec un lit de sable de 10 cm d’épaisseur.
Le calcul du rendement des buses PEHD concerne la pose des buses de diamètre Ø300 à
Ø600. En effet, jusqu’aux diamètres Ø600, la pose se fait toujours manuellement (pas
besoin d’engin de levage), comme on le fait pour les buses Ø300.
La valeur moyenne du rendement de pose des buses PEHD, (de diamètre Ø300 à Ø600,
remblayage compris) est de : 2,2 ml/h soit 22 ml/j.
La pose des buses PEHD se réalise en moyenne 3 fois plus vite que la pose des buses
béton avec les conditions précisées.
des travaux ;
(3) La non-expérience des équipes sur le terrain face aux tâches qui leur sont
Confiées ;
(4) La dépendance de certaines activités avec des activités à faible rendement ;
(5) L’exécution de certaines tâches avec du matériel non approprié.
Bretelle V1
Fourreaux SODECI Ø1400 ml 47,5 Hypothèse : 10 ml/jr ; +2 jours
A droite
Fossé béton THB Trapézoïdal 50-50 ml 187 La priorité est actuellement au caniveau : pas d'équipe disponible
Fossé béton V1 Trapézoïdal 50-50 ml 592 La priorité est actuellement au caniveau : pas d'équipe disponible
Dalot OH1
Tête avale - u 1 Attente remblai fossé provisoire : Voir avec terrassement
Fourreaux SODECI
Pose canalisation - - - Attente de déplacement des tuyaux
Câbles CIE
Déplacement câbles CIE - - - Attente de déplacement des tuyaux
50x50 u 22
100x100 u 7
Regards 150x150 u 8 cadence : 3jrs/1regard. Durée totale 24 jours
200x200 u 2
300x200 u 1
Finalisation du
Transmission des contraintes
Consultation planning
et des problèmes (purges,
des plans déplacement des réseaux,
d’exécution libération des emprises,…)
Analyse du planning : (1) Le caniveau est réalisé à l’avancement : une équipe de fouille, une équipe de coulage de béton de
propreté et une équipe de pose des caniveaux préfabriqués ;
(2) On ajoute des jours de plus (+1 jour, +2 jours, …) en fonction de la complexité de l’ouvrage à réaliser, par
mesure de sécurité parce qu’on ne peut jamais tout maîtriser ;
(3) La réalisation de la tête avale dépend du rendement du terrassement pour le remblai du fossé ; j’estime à
1 semaine et demi le temps qu’ils prendront. Pour le voile, il ne reste qu’une partie du radier et un mur en
aile à faire : 2 jours sont largement suffisants ;
(4) La pose des buses Ø1000 et Ø1400 devra attendre la libération d’au moins une équipe.
Si nous supposons encore un bénéfice de 30% de l’entreprise sur les travaux réalisés
(TOTAL 1), le bénéfice prévisionnel est de 13 884 643 F CFA. Les suppléments dus au
retard entrainent une augmentation des frais de chantier et donc une réduction du
bénéfice de l’entreprise à hauteur de 5 112 769 F CFA, soit 36,82% de bénéfice en
moins.
I. La politique qualité
Par l’instauration de la politique qualité, le groupe Bouygues par l’intermédiaire de la
SACPRM/EF entend maîtriser la qualité des réalisations, et ce :
Tous les travaux réalisés sur le chantier doivent se conformer aux procédures
d’exécution et au Plan Assurance Qualité (PAQ). Le service qualité s’applique alors au
suivi minutieux de la réalisation des ouvrages, surtout ceux qui sont plus préjudiciables
à la sécurité des usagers. Il s’assure alors que leur réalisation respecte les normes fixées
et en vigueur ceci en passant par les étapes suivantes.
La maîtrise des contrôles : Il est établi un plan de contrôle pour chaque type
d’ouvrage. Y figurent les différents points de contrôle qui sont définis dans les
différentes procédures, en fonction du risque lié à chaque type de tâche. Les différents
points de contrôle sont :
Le Point normal (PN) : défini à quel moment une activité travaux va être
contrôlée et faire l’objet d’un enregistrement sur les fiches de suivi de contrôle.
Le Point d’arrêt (PA) : défini le moment à partir duquel une activité travaux ne
doit pas se poursuivre sans autorisation écrite et visée par le contrôleur
indépendant (Bureau VERITAS).
L’entreprise est aussi dans une stratégie d’amélioration continue du niveau de qualité,
l’objectif étant pour DTP/EF d’accéder au label EcoSite en fin 2013. Par conséquent,
l’entreprise :
Ait suivi « l’accueil et formation » avant de se rendre sur le chantier ; c’est une
activité organisée par le service de sécurité et qui vise à informer chaque nouvel
employé des mesures de sécurité à prendre et à respecter sur le chantier.
Par conséquent, les objectifs que se fixe la direction du projet pour l’année 2013 sont :
• 0 décès.
• Taux de fréquence ≤ 5.
• Taux de fréquence global ≤ 10.
• Taux de gravité ≤ 1%.
• 1 secouriste pour 15 personnes.
Les mesures suivantes sont appliquées pour respecter scrupuleusement les normes environnementales :
Tableau 24. Etude de l'impact des travaux du chantier sur l'environnement
Désignation Sources de pollution Actions (mesures) de maîtrise de la pollution Valeurs limites admissibles
(1)Dépôt de dragage réalisé avec utilisation d’un cône de
(1)Dragage dans la lagune ; diffusion permettant d’atténuer la dispersion des fines ;
(2)Travaux des barges sur la lagune ; (2)Installation de décanteurs et de déshuileurs pour le
Eau de surface (3)Travaux sur l’aire de préfabrication : suivi chaque semaine de la teneur en hydrocarbures, de
(lagune) utilisation d’huile de décoffrage, graissage matières en suspension (MES) et du PH de l’eau rejetée
des machines, utilisation de béton ; dans la lagune ; (1) 5,5 < PH < 9,5
Pollution de (4)Epandage de carburant (3)Mise en place de barrages flottants pour absorber et (2)Teneur en hydrocarbures < 10
l’eau maintenir les déversements d’hydrocarbures. mg/l
(1)Installation de 2 piézomètres sur le site du chantier (3)MES < 150 mg/l
(au NORD) ;
Eau souterraine (1)Epandage de carburant ; (2)Suivi de la nappe par1 prélèvement chaque mois et
(nappe) (2)Travaux sur le chantier. contrôle des paramètres mesurés : teneur en chlorure, en
nitrates, en hydrocarbures, la couleur et la potabilité de
l’eau, etc.
(1)Captation et canalisation des poussières, gaz polluant
et odeurs grâce à des silos équipés d’évents avec des
(1)Particules en suspension < 2,5µm
(1)Déplacement des véhicules et engins filtres à manches et grâce à des cases à agrégats et sable
de concentration ≤ 25 µg/m3
Pollution de l’air de terrassement sur le chantier ; couvertes.
(2)Particules en suspension < 10µm
(2)Utilisation de produits chimiques. (2)Arrosage des zones poussiéreuses par temps sec et
de concentration ≤ 50 µg/m3
vent fort ;
(3)Vitesse limitée à 50km/h sur le chantier.
(1)Merlon phonique réalisé à droite de l’autoroute (vers (1)En zone résidentielle : 60dB max
INJS) ; mur phonique à réaliser au droit de la 2ème la journée et 45dB max la nuit ;
(1)Travaux sur le chantier ;
passerelle au SUD (à proximité du groupe scolaire (2)En zone industrielle : 75dB max la
Pollution sonore (2)Circulation des véhicules et engins de
Assamoa) ; journée et 60dB max la nuit ;
terrassement.
(2)Travaux de faible nuisance sonore à faire la nuit ; (3)A tout moment : bruit < bruit
(3)Sensibilisation des chauffeurs sur les klaxons en ville. résiduel.
Conclusion
Le déroulement de ce mémoire de fin d’études m’aura permis de découvrir et de me
familiariser avec des méthodes et outils de travail jusque-là inconnus pour moi.
Il ressort alors principalement de cette étude que les rendements moyens sont plus
proches des rendements minimums que des rendements maximums. Les différentes
équipes sont donc en sous-rendement, ce qui est principalement dû à des problèmes de
suivi des équipes, de suivi des plannings établis, mais aussi des problèmes climatiques.
En effet, le climat, notamment les intempéries influence beaucoup les rendements des
équipes. Le suivi des travaux a aussi permis de constater d’autres problèmes rencontrés
sur le chantier, notamment l’insuffisance de contrôle à pied d’œuvre, la faible expérience
du personnel pour des grands travaux dans un pays comme la Côte d’Ivoire, la difficulté
de déplacement des réseaux et de libération des emprises, etc. Pour améliorer les
rendements, il faut alors amoindrir ou résoudre ces problèmes, en assurant un meilleur
suivi des travaux, en maîtrisant toute la chaîne de commande-livraison, en formant le
personnel et surtout en anticipant les problèmes.
A travers l’étude des rendements, des coûts de réalisation et des plannings, nous avons
pu observer une interaction entre ces trois aspects. Ainsi, la réduction des rendements
entraine très souvent une difficulté à suivre les plannings et une réduction du bénéfice.
Cette réduction qui avoisine déjà 50% du bénéfice pour le dalot OH1 – avec 1 mois de
retard sur la réalisation – est assez importante. D’autant plus que ce retard prolonge la
réalisation d’autres ouvrages liés à ce dalot.
Bibliographie / webographie
[1] CERIB (Novembre 2009), Exécution des travaux d’assainissement, Application
du Fascicule 70 du CCTG, Réf. DP48-V2, DBG studios – 6820e ;
Annexes
Liste des figures :
Figure 13. Organigramme de EF .................................................................................................................. 55
Figure 14. Plan d'ensemble (Echangeurs, bretelles, ouvrages d'art, digue, pont) ............... 56
Figure 15. Vue en élévation et coupe transversale d'une travée du pont Henri Konan
Bédié .......................................................................................................................................................................... 58
Figure 16. Pose de buse en dépression ..................................................................................................... 59
Figure 17. Modèle de WINKLER ; Vue de la buse (coque) ; Défaut de forme initial............ 60
Figure 18. Répartition des charges autour de la buse ....................................................................... 61
Figure 19. Coupe type d'une tranchée....................................................................................................... 62
Figure 20. Modèle de BOUSSINESQ ............................................................................................................ 67
Figure 21. Modélisation système Bc........................................................................................................... 67
Figure 22. Abaque de Steinbrenner ............................................................................................................ 68
Figure 23. Les différents cas de calcul du coefficient d'influence en un point donné à
l'aplomb d'un angle β ........................................................................................................................................ 69
Figure 24. Modélisation système Mc120 ................................................................................................. 69
Figure 25. Char du système Mc120 disposé en long sur la buse .................................................. 83
Figure 26. Evolution du profil en long du talweg principal ............................................................ 86
Figure 27. Hauteur d'eau dans la retenue (le lac) en fonction de la surface de rétention 87
Figure 28. Hydrogramme d'une crue centennale et écrêtement par la retenue (le lac) ... 88
Figure 29. Ordre de stockage et de déstockage des buses .............................................................. 91
Figure 30. Mode de manipulation et de pose des buses ................................................................... 92
Figure 31. Pose de la buse sur le lit de pose en sable ........................................................................ 94
Figure 32. Pose des buses avec le laser .................................................................................................... 94
Figure 33. Structuration des différentes zones de remblai............................................................. 96
Figure 34. Exécution du remblai autour de la buse ............................................................................ 96
Figure 35. Engins de compactage de la zone d'enrobage (plaque vibrante à gauche,
rouleau lisse à droite) ....................................................................................................................................... 97
Figure 36. Exécution des parties inférieures et supérieures du remblai ................................. 97
Figure 37. Terrassement de la plateforme pour la réalisation du dalot OH1 ......................101
Figure 38. Réception de la plateforme du dalot et début des implantations .......................102
Figure 39. Ferraillage et coffrage du radier..........................................................................................103
Figure 40. Etapes de réalisation des voiles ...........................................................................................104
Figure 41. Etapes de réalisation de la dalle ..........................................................................................105
Figure 42. Les 11 incontournables de sécurité sur le chantier ...................................................112
Figure 43. Les 10 incontournables de sécurité pour les travaux de terrassement ...........113
Figure 14. Plan d'ensemble (Echangeurs, bretelles, ouvrages d'art, digue, pont)
Annexe 4 : Vue en élévation et coupe transversale d’une travée du pont Henri Konan Bédié
Figure 15. Vue en élévation et coupe transversale d'une travée du pont Henri Konan Bédié
Le cas de pose traité ici respecte les conditions suivantes d’application du fascicule 70 :
• Pose dans le plan médian d’une tranchée dont les parois sont sensiblement verticales,
sur un lit de pose constituant un appui continu ;
Mais il ne respecte pas la condition de pose en tranchée ou en remblai du même fascicule. C’est
donc un cas de pose particulier car il est fait en dépression. Nous verrons plus loin (au II. Calcul
des actions et sollicitations), lors de l’évaluation des charges, comment nous ramener aux
conditions d’application du fascicule 70.
1. Modèle de calcul
Nous considérons le comportement du tuyau semblable à celui d’une coque cylindrique de
longueur infinie située dans un milieu élastique (le sol) :
𝑟𝑎𝑠𝑣 𝐸𝑇 . 𝐼 𝑒3
𝑅𝐼𝐺 = 8. (1 − 𝜈𝑠 2 ) − 0,1 ; avec ∶ 𝑟𝑎𝑠𝑣 = 𝑉3 ; 𝐼 =
𝐸𝑠 𝐷𝑚 12. (1 − 𝜈𝑇 2 )
RIG : Critère de rigidité. Si RIG > 0 alors tuyau rigide ; sinon tuyau flexible ;
rasv : rigidité annulaire spécifique différée ; rasi : rigidité annulaire spécifique instantanée ;
I : Inertie de flexion du tuyau ; ETv : module d’élasticité du matériau constituant le tuyau ;
e : épaisseur minimale du tuyau ; vT : coefficient de poisson du matériau constituant le tuyau ;
Dm : Diamètre moyen du tuyau ; Es : module d’élasticité du sol ; vs : coefficient de poisson du sol.
Le sol au voisinage immédiat du tuyau est représenté par une infinité de ressorts
élastiques répartis normalement à la paroi (selon l’hypothèse de WINKLER)
Nous admettons que le tuyau présente un défaut de forme initial e0 par rapport à la
forme circulaire parfaite, éventuellement causé par les tolérances de fabrication
et/ou le poids propre du tuyau.
Figure 17. Modèle de WINKLER ; Vue de la buse (coque) ; Défaut de forme initial
• Le diamètre nominal
DN = 1 m
• L’épaisseur minimale e
e = 0,11 m
Pour le béton :
Le fascicule 70 révisé version 2003 propose des valeurs en fonction du matériau constitutif :
Le tuyau doit être posé sur un sol stable, constituant alors pour lui un appui continu. La buse
OH356.1 est posée sur un lit de sable lagunaire (provenant du fond de la lagune par dragage).
Le sol en place est du sable dont les caractéristiques sont voisines de celles du sable lagunaire.
Les essais réalisés au laboratoire montrent que ce sable est propre (ES = 76), fin (classe 0/1,25 ;
Mf = 2,05) et de poids volumique 17,31kN/mᵌ. Il correspond à un sol de classe G2*(Tableau 28).
Le sol d’enrobage est constitué d’une couche de sable lagunaire (jusqu’à mi génératrice) et d’une
couche de sable argileux marron. Nous retenons le sol dont les caractéristiques sont les plus
faibles, soit le sable argileux marron dont les caractéristiques sont : IP = 21,9 ; ρd = 18,73
kN/mᵌ.
Il correspond donc à un sol de classe G4* (confère le tableau 28) :
𝝉
𝒌𝟏 =
𝝈𝑽
Avec τ : contrainte de cisaillement (provenant des tassements différentiels) ; σv : pression
(contrainte verticale) à la profondeur donnée.
Le mode de mise en œuvre correspondant à la buse OH356.1 est la q4 car le fond de fouille est
compacté à 95% de l’OPN en moyenne, et la vérification est faite par le bureau de contrôle
(Bureau VERITAS).
L’angle d’appui conventionnel 2α est l’arc d’application des réactions du sol d’appui qui sont
supposées verticales et uniformément réparties. Sa valeur dépend aussi du remblai et des
conditions de mise en œuvre (confère tableau 29).
Groupe de
Compacté Compacté Compacté
sol de la
Non contrôlé contrôlé non contrôlé et contrôlé et
zone
validé validé q5 validé q4
d’enrobage
G1-G2 CE = 1,00 CE = 1,00 CE = 1,00 CE = 1,00
Interdit en enrobage en présence de
G3 CE = 0,75 CE = 1,00
nappe
Interdit en enrobage en présence de
G4 CE = 0,50 CE = 0,75
nappe
G5 Matériaux inutilisables
Le critère de rigidité RIG traduit la rigidité relative de la buse par rapport au sol d’enrobage
(sol environnant).
Si la buse se déforme autant que les prismes adjacents sous l’effet d’une charge uniformément
répartie, alors RIG = 0. Ainsi, si RIG>0 alors la buse est rigide ; sinon elle est flexible. Pour une
buse béton, RIG est à priori positive car elle se déforme moins que le sol d’enrobage.
0,113 −𝟒 𝟒⁄
14 000. 103 × 1,16. 10−4
𝐈= = 𝟏, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎 𝒎 𝒎 ⇒ 𝒓𝒂𝒔𝒗 = = 𝟏𝟏𝟖𝟕, 𝟓 𝒌𝑵⁄𝒎²
12. (1 − 0,22 ) 1,113
1187,5
D′ où: 𝐑𝐈𝐆 = 8. �1 − 0,32 � − 0,1 = 𝟐, 𝟕𝟖
3. 103
Validité du modèle de calcul : Le modèle de calcul est normalement valable pour des tuyaux
posés en tranchée (ou en remblais), sous une hauteur de couverture supérieure à deux fois le
diamètre de la canalisation. Mais par simplification, le fascicule 70 limite cette hauteur de
remblais pour le modèle de calcul à 80cm. Le fascicule 70 admet aussi la validité du modèle de
calcul pour des ovalisations de tuyau inférieures à 15% maximum.
Le cas de pose étant particulier –pose en dépression- il n’est pas pris en compte par le Fascicule
70. Toutes fois, le CERIB propose une méthode permettant de se ramener à la méthode de calcul
du fascicule 70 pour le calcul des sollicitations.
Avec Cdep : Coefficient de MARSTON pour une pose en dépression ; γs : poids volumique du sol de
remblais ; H : Hauteur de remblai à partir de la génératrice supérieure.
𝐵2 𝐻
−2.𝑘1 . 𝐵 𝐷𝑒 2.𝑘 .
𝐻
𝑪𝒅,é𝒕𝒓𝒐𝒊𝒕 = �1 − 𝑒 � ; 𝑒𝑡 𝑪𝒓𝒆𝒎𝒃 = �𝑒 1 𝐷𝑒 − 1�
2. 𝑘1 . 𝐻. 𝐷𝑒 2. 𝑘1 . 𝐻
2,52 −2×0,15
0,94
⇒ 𝑪𝒅,é𝒕𝒓𝒐𝒊𝒕 = �1 − 𝑒 2,5 � = 𝟏, 𝟗𝟒
2 × 0,15 × 0,94 × 1,22
1,22 2×0,15×
0,94
⇒ 𝑪𝒓𝒆𝒎𝒃 = �𝑒 1,22 − 1� = 𝟏, 𝟏𝟐𝟓
2 × 0,15 × 0,94
H est obtenu en tenant compte des couches de remblais successives (plateforme, forme, fondation,
base, roulement) sur la buse.
𝜋
• Son poids propre : 𝑮 = 4 �𝐷𝑒 2 − 𝐷𝑖 2 �. 𝛾𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢
Mais selon le fascicule 70, le poids propre du tuyau n’est pris en compte que si G/Dm² < 6kN/m3.
𝜋
𝑮 (1,222 − 12 ) × 25
𝑶𝒓 ∶ 𝟐 = 4 = 𝟕, 𝟕𝟖 𝒌𝑵⁄𝒎𝟑 > 𝟔 𝒌𝑵⁄𝒎𝟑
𝑫𝒎 1,11²
Donc le poids propre de la buse ne sera pas pris en compte.
𝜋
• Le poids de l’eau transportée : 𝑾 = 4 . 𝐷𝑖2 . 𝛾𝑤
NB : Le fascicule 70 propose de prendre en compte le poids de l’effluent transporté pour un
diamètre de tuyau 1000 mm (ce qui est le cas de notre buse).
𝜋
⇒ 𝑾 = × 1 × 10 = 𝟕, 𝟖𝟓 𝐤𝐏𝐚
4
• Les charges d’exploitation :
Les charges étudiées sont les charges les plus courantes du fascicule 61 à savoir les charges dues
au système Bc, Br, Bt, Mc120. Mais dans la méthode du fascicule 70, l’étude peut se réduire aux cas
de charges Bc et Mc120, le système Mc120 étant le plus défavorable. Les deux cas de charges seront
donc l’objet de notre étude.
C’est un calcul fastidieux et compliqué qui peut être résumé comme suit :
Il suffit de calculer la pression verticale moyenne pi à la profondeur z s’exerçant sur une surface de
largeur l et de longueur unité 1m, résultant d’une charge surfacique rectangulaire (pneu d’une
roue pour le système Bc et chenille d’un char Mc120). Il faut donc pouvoir calculer la pression
verticale à la profondeur z s’exerçant en un point quelconque (x, y) résultant de la charge
surfacique.
(1) Le système Bc :
Le convoi est constitué de trois camions qui se dépassent, chaque camion comportant six (06)
roues, la position des 18 roues étant modélisée de la manière suivante :
Selon la disposition des roues sur la figure ci-dessus, les roues situées à l’aplomb de l’axe de la
canalisation (cas des roues n° 1, 2, 3, 4, 5 et 6) sont affectées d’un coefficient de majoration
dynamique (λ) de 1,6 ; les autres roues étant affectées d’un coefficient de 1.
𝑝𝑧 (𝑥, 𝑦) = 𝑝0 × 𝐼
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒑𝟎 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑛𝑒𝑢 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝐵𝑐 𝑜𝑢 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑒𝑛𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑 ′ 𝑢𝑛
𝑐ℎ𝑎𝑟 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑀𝑐120 ; 𝐼 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑓𝑙𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑥 ⁄𝑧 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑦⁄𝑧 ; (𝑋𝐺 , 𝑌𝐺 ) 𝑙𝑒𝑠
𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙 × 1𝑚.
1 𝑥. 𝑦. 𝑧. (𝑥 2 + 𝑦 2 + 2𝑧 2) 𝑥. 𝑦
⎧ � + arctan � �� 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝝂 = 𝟑
⎪ 2𝜋 (𝑥 2 + 𝑧 2). (𝑦 2 + 𝑧 2). 𝑅 𝑧. 𝑅
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑰 =
⎨1 𝑥 𝑧2 𝑦 𝑦 𝑧2 𝑥 𝑥𝑦𝑧 2 1 1
⎪2𝜋 � 2 + 𝑧 2 �1 + 2(𝑥 2 + 𝑧 2)� arctan � 2 + 𝑧 2� + 2 + 𝑧2
�1 +
2(𝑦 2 + 𝑧 2)
� arctan �
2 + 𝑧2
�+ � +
2𝑅2 𝑥 2 + 𝑧 2 𝑦 2 + 𝑧 2
�� 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝝂 = 𝟒
⎩ √𝑥 √𝑥 �𝑦 �𝑦
Mais pour faciliter un peu les calculs, il existe l’abaque de Steinbrenner qui permet de
déterminer les valeurs de I en fonction de deux valeurs m et n.
Exemple de calcul :
Figure 23. Les différents cas de calcul du coefficient d'influence en un point donné à l'aplomb d'un angle β
60
Dans ce cas ∶ 𝐼𝑎 = 𝐼𝑏 = 𝐼𝑐 = 𝐼𝑑 = 0,007 ⇒ 𝑰𝟏 = 0,027 ⇒ 𝒒 = 1,6 × 𝑞0 × 𝐼1 = 1,6 × � � × 0,028 = 𝟒𝟑 𝒌𝑷𝒂
0,252
En toute logique, nous devrions refaire ce même calcul pour tous les autres points de la surface
de lx1m – calcul très long vu l’infinité de points sur la surface – pour connaître l’influence de la
roue 1 sur eux. Puis refaire le même calcul pour les autres 17 roues, et faire une moyenne
surfacique.
Pour continuer, nous supposons que les autres roues créent de légers effets sur la surface lx1m.
De la même manière, les actions de chaque chenille sont déterminées au point 1 (origine du
repère). La partie de la chenille située directement à l’aplomb de la buse est majorée d’un
coefficient de majoration dynamique de 1,6 (1, 2 et 3) ; les autres parties majorées de 1 (4, 5 et
6).
110
𝐼𝑎 = 𝐼𝑏 = 𝐼𝑐 = 𝐼𝑑 = 0,102 ⇒ 𝑰𝟏 = 0,408 ⇒ 𝒒 = 1,6 × 𝑞0 × 𝐼1 = 1,6 × � � × 0,408 = 𝟓𝟖, 𝟖𝟔 𝒌𝑷𝒂
1,22 × 1
220
𝑰 = 0,072 ⇒ 𝒒 = 2(1 × 𝑞0 × 𝐼) = 2 × � � × 0,072 = 𝟏𝟐, 𝟗𝟖 𝒌𝑷𝒂
2,44 × 1
0,347
D′ où ∶ 𝒑𝒄𝒓 = 8 �2² − 1 + � × 1182,7 = 𝟐𝟕 𝟒𝟎𝟏, 𝟏𝟕 𝐤𝐏𝐚 = 𝟐𝟗, 𝟒𝟓 𝐌𝐏𝐚
2² − 1
Moment fléchissant :
Ce moment est induit par les actions verticales et horizontales dans la paroi de la conduite. Il est
maximal au niveau de l’arc d’appui de la buse à cause de la concentration des efforts à ce niveau
(il est supérieur au moment créée aux reins de la buse).
Ce moment fléchissant maximal (par unité de longueur) est calculé à partir des formules de
BRESSE. Pour un tuyau rigide (buse béton), son expression est :
𝐷2𝑚 𝑘
𝑴𝒂𝒑𝒑𝒖𝒊 = 𝑝𝑉 . . �𝐾𝛼 − 2 �
4 4
1 𝛼 3 𝛼 3𝜋 cos2 𝛼 𝜋
𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑲𝜶 = � sin 𝛼 + cos 𝛼 + + − − sin 𝛼�
𝜋 2 4 4 sin 𝛼 8 3 2
Où Kα est le coefficient de moment fonction de l’angle d’appui 2α (exprimé en radians 2α = 2π/3)
de la buse, déterminé aussi à partir des formules de BRESSE.
𝜋 2𝜋
1 𝜋 𝜋 3 𝜋 3 3𝜋 cos 3 𝜋 𝜋
⇒ 𝑲𝜶 = � sin + cos + 𝜋 + − − sin � = 𝟎, 𝟐𝟕𝟓
𝜋 6 3 4 3 4 sin 8 3 2 3
3
1,11² 0,25
D′ où ∶ 𝑴𝒂𝒑𝒑𝒖𝒊 = 91,64 × × �0,275 − � = 𝟓, 𝟗𝟗 𝐤𝐍. 𝐦/𝐦𝐥
4 4
1 𝛾𝑊 . 𝐷2𝑖 . 𝐷𝑚 . 𝐾𝑊
𝑴𝑾 = � �
16 𝑠 ���
𝑝𝑊
1+ −
9 24 . 𝑟𝑎𝑠𝑉
𝛼 . sin 𝛼 3 𝛼 sin2 𝛼 1 𝜋 𝐷𝑖
𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑲𝑾 = + . cos 𝛼 + + + − . sin 𝛼 𝑒𝑡 𝒑����
𝑾 = 𝑝̅ − 𝛾𝑊 .
2 4 4 sin 𝛼 3 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 2𝜋
. sin
3 + 3 . cos 𝜋 + 3 + sin 3 + 1 − 𝜋 . sin 𝜋 = 𝟎, 𝟓𝟐 ; 𝒑 1
⇒ 𝑲𝑾 = 3 𝑾 = 114,55 − 10 ×
���� = 𝟏𝟎𝟗, 𝟓𝟓 𝐤𝐏𝐚
2 4 3 4 sin 𝜋 3 2 2 3 2
3
1 10 × 1² × 1,11 × 0,52
D′ où ∶ 𝑴𝑾 = � � = 𝟎, 𝟑𝟓 𝐤𝐍. 𝐦/𝐦𝐥
16 1 + 0,347 − 109,55
9 24 × 1187,5
Le poids propre n’a pas été pris en compte, donc nous ne tenons pas compte du moment induit par le
poids propre de la buse.
Le moment total à l’appui est la somme des différents moments calculés précédemment :
Ovalisation de la buse :
Nous avions mentionné que le modèle de calcul du fascicule 70 est valide pour des ovalisations
inférieures à 15%. L’ovalisation verticale exprime le rapport entre la déformation verticale d du
diamètre moyen et de ce diamètre moyen Dm. Elle s’exprime par :
𝑘2
𝑘𝛼 − 12 1 𝑒0
𝒐𝒗 = 𝑝𝑉 . +2.� 𝑝̅ − 1� . 𝐷𝑚
𝐸𝑠 𝑝̅
8 . 𝑟𝑎𝑠𝑉 + − 1−
9 . (1 − 𝜈𝑠2 ) 3 𝑝𝑐𝑟
kα étant le coefficient d’ovalisation, déterminé à partir des formules de BRESSE et fonction de l’angle d’appui 2α.
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
1 𝜋 𝜋 sin 3 cos �1 + 2 sin2 � �2 − 3 cos + cos3 �
3 3 3 3 3 3
⇒ 𝒌𝜶 = + − + − − 𝜋 + 𝜋 = 𝟎, 𝟎𝟖𝟗
24 24 12 4 4𝜋 4𝜋 sin 12 sin
3 3
0,25
0,089 − 12 1 0,001
𝒐𝒗 = 182,85 × + 2 .� − 1� × = 0,00128 = 𝟎, 𝟏𝟐𝟖%
3000 114,28 114,28 1,11
8 × 1182,7 + − 3 1 − 29447,65
9 . (1 − 0,3²)
A l’ELU :
Cette vérification concerne la résistance mécanique et la stabilité.
𝐷2𝑚 𝑘
𝑴𝒖,𝒂𝒑𝒑𝒖𝒊 = 𝛾𝐴 . 𝑝𝑉 . . �𝐾𝛼 − 2 � = 𝛾𝐴 . Mappui = 𝟕, 𝟗𝟑 𝐤𝐍. 𝐦/𝐦𝐥
4 4
2𝜋
⇒ 𝑭𝑹 ≥ 1,4 × × 7,93 = 𝟔𝟐, 𝟖𝟒 𝐤𝐍/𝐦
1,11
La charge limite de rupture de la buse doit donc être supérieure à 62,84 kN/m.
Pour une buse de diamètre 1000 en béton armé et de classe 90 A, la charge de rupture est de 90
kN/ml. La buse OH356.1 est une buse ROCLA 90 A.
La buse résiste donc au passage d’un char Mc120 avec la hauteur de remblai en place. La
vérification est alors aussi faite pour le système Bc.
A l’ELS :
Cette vérification concerne les conditions de fonctionnement, d’exploitation et de durabilité de la
buse.
2𝜋
⇒ 𝑭𝑭 ≥ × 6,34 = 𝟑𝟓, 𝟖𝟗 𝐤𝐍/𝐦
1,11
La charge limite d’apparition de fissures de la buse doit donc être supérieure à 35,89 kN/m.
Pour une buse en béton armé de diamètre nominal 1000 et de classe 90 A, la charge limite de
fissuration est de 60,3 kN/ml (0,67 x 90).
La buse résiste donc au passage d’un char Mc120 avec la hauteur de remblai en place. La
vérification est alors aussi faite pour le système Bc.
1. Présentation du logiciel
ODUC est un logiciel de dimensionnement mécanique et hydraulique des canalisations
d’assainissement, développé par le CERIB. C’est un logiciel gratuit et mis à disposition sur simple
demande.
Les méthodes de calcul utilisées ont été mises au point par le CERIB et sont conformes aux
principes du fascicule 70. Ainsi, ODUC 6.1 permet de :
ODUC 6.1 permet aussi de calculer le débit de pointe de l'effluent en aval d'un bassin versant,
résultant d'un événement pluvieux. Ainsi, en se basant sur la formule de Manning-Strickler, il permet
de déterminer : le débit, la vitesse, le diamètre intérieur de la canalisation, la pente et le taux de
remplissage.
1) Domaine d'application
Les ouvrages visés sont ceux :
qui sont mis en œuvre de façon traditionnelle dans des tranchées ou sous remblai
sur un lit de pose constituant un appui continu ;
qui sont posés dans le plan médian d'une tranchée avec une tolérance de plus ou
moins 10 cm quel que soit le diamètre ;
le calcul de l'action due aux charges d'exploitation éventuelles s'effectue sur la base
de la théorie de FROHLICH ;
10 La Publication Technique DDE 17 du CERIB présente les modèles de calcul, les développements ainsi que les justifications des
hypothèses retenues dans le cadre de cette méthode.
Mise en oeuvre
Sol en place CAS 4 : Compacté, contrôlé et validé q4
Enrobage CAS 4 : Compacté, contrôlé et validé q4
Présence d'une nappe phréatique ? Oui
Hauteur de la nappe -0,4 m
Le déjaugeage n'est pas pris en compte
Présence d'un géotextile ? Non
4) Paramètres de calcul
Module conventionnel de l'enrobage Ec 0,68 MPa
Coefficient de cisaillement k1 0,15
Coefficient de pression horizontale k2 0,25
Angle conventionnel de pose 2α 120 °
5) Résultats
Comportement de la canalisation
Rigide
Plan d'égal tassement
Virtuel
Actions
Pression due au remblai 20 kN/m²
Ce calcul ne tient pas compte du déjaugeage
Vérification de la sécurité
Coefficient de sécurité par rapport à la rupture 1,50
Coefficient de sécurité par rapport à la fissuration 1,76
La largeur de tranchée retenue doit être telle qu'il soit aisé d'y placer les tuyaux et
autres éléments, d'y réaliser les assemblages, et d'y effectuer convenablement les
remblais autour de la canalisation.
Définitions des groupes de sol: G4
Ces sols sont sensibles à l'eau et leurs caractéristiques peuvent être affectées en présence d'une
nappe phréatique, en particulier s'ils n'ont pas été préalablement compactés.
Les sols de groupe 4 sont difficilement compactables. Leur aptitude au compactage dépend
également de leur état hydrique au moment de leur mise en œuvre. Les niveaux de densification
type q5 ou q4 nécessitent alors des compacteurs vibrants ou des pilonneuses de classe élevée, ce
qui les rend difficiles à atteindre. (On se reportera au guide technique "Remblayage des
tranchées et réfection des chaussées - SETRA (1994)"pour plus de précisions). Les canalisations
à comportement souple nécessitant de très bons niveaux de compactage autour d'elles, resteront
donc particulièrement sensibles et difficilement utilisables avec ce type de sol.
La nature du sol mis en œuvre sera vérifiée et comparée à celle prise en compte lors de la
conception mécanique. En aucun cas l'enrobage ne devra être de qualité inférieure à celle prévue
(numéro du groupe de sol réel inférieur ou égal à celui pris en compte dans le
dimensionnement).
Il s’agit de comparer les résultats trouvés par le calcul manuel et celui donné par le logiciel ODUC
6.1. Il convient de préciser que les deux sont inspirés de la méthode du fascicule 70, avec
quelques compléments apportés par le CERIB, notamment pour les cas de pose particuliers et le
calcul des moments.
(2) Calcul des actions dues aux charges (2) Calcul des actions dues aux charges (2) Aucune différence
d’exploitation basé sur la théorie de FRÖHLICH. d’exploitation basé sur la théorie de FRÖHLICH.
(3) Données pour le calcul des sollicitations (3) Données pour le calcul des sollicitations (3) Le module du sol est par exemple fixé à 0,68 MPa
définies suivant le type de matériau à disposition prédéfinies par le logiciel. pour ce cas. Mais ceci n’influence pas trop les résultats
Méthode de
ou selon les essais expérimentaux réalisés. trouvés.
calcul
(4)Mode de calcul considérant la buse transversale (4)Mode de calcul considérant la buse (4) La buse est transversale à la route. Le logiciel
au passage des véhicules. longitudinale au passage des véhicules. n’offre pas de possibilité de changer le mode de pose de
la buse.
(5) Vérification de la sécurité suivant les notions (5) Vérification de la sécurité suivant les notions (5) Aucune différence
d’états limites (ELU et ELS). d’états limites (ELU et ELS).
(1) Buse béton Ø1000 (1) Buse béton Ø1000 (1) Même matériau et mêmes dimensions.
(2) Pose en dépression (2) Pose en dépression (2) Même type de pose et mêmes dimensions de la
tranchée.
(3) Le sol : masse volumique de 18,73 kN/m3 et sol (3) Le sol : masse volumique de 18,73 kN/m3 et (3) Même masse volumique considérée, mais module
de nature G4 sol de nature G4 de sol différent (pas modifiable dans ODUC). Même
Hypothèses nature de sol.
de calcul
(4) Mise en œuvre : q4 (4) Mise en œuvre : q4 (4) Aucune différence
(5) Pas de structuration du le remblai. (5) Différenciation entre le remblai et les (5) Il est plus censé de différencier les couches de
couches de chaussée. chaussée du remblai car masse volumique différentes.
(6) Charges routières considérées : Système Bc et (6) Charges routières considérées : Système Bc et (6) Aucune différence
Mc120 Mc120
(3) Système le plus défavorable : Mc120 (3) Système le plus défavorable : Mc120 (3) Aucune différence
(4) per = 71,84 kPa (4) per = 66,6 kPa (4) Différence due certainement au mode de pose
(transversal / longitudinal). La pose transversale est
visiblement plus défavorable au passage du char Mc120.
Résultats per : +7,3% de différence.
(5) MELU = 7,93 kN.m/ml (5) MELU = 7,56 kN.m/ml (5) Même observation.
MELS = 6,34 kN.m/ml MELS = 6,04 kN.m/ml MELU : +4,67% de différence.
MELS : +4,73% de différence.
(6) Pmax, ELU = 62,84 kN/ml (6) Pmax, ELU = 59,88 kN/ml (6) Même observation.
Pmax, ELS = 35,89 kN/ml Pmax, ELS = 34,21 kN/ml Pmax, ELU : 4,71% de différence.
Pmax, ELS : 4,68% de différence.
CONCLUSION Classe minimale de résistance à utiliser : 90 A Classe minimale de résistance à utiliser : 90 A Aucune différence
Pour vérifier les observations faites plus haut, nous avons décidé de continuer la
vérification en allant dans le sens de calcul du logiciel, soit en considérant la buse placée
longitudinalement au passage des véhicules.
Le chargement considéré sera le système Mc120 (vu qu’il produit les effets les plus
défavorables).
Ces différences sont certainement dues à la précision de détermination des actions dues
aux charges d’exploitation. La numérisation des formules découlant de la théorie de
Nous accordons donc de dire que le logiciel serait plus précis et bien plus rapide
pour le calcul des sollicitations ; le seul inconvénient étant l’impossibilité de
changer certains paramètres notamment le mode de pose (transversal) et le
module d’enrobage du sol.
Figure 27. Hauteur d'eau dans la retenue (le lac) en fonction de la surface de rétention
Figure 28. Hydrogramme d'une crue centennale et écrêtement par la retenue (le lac)
Documents de référence :
- Le Plan d’Assurance Qualité (PAQ) de l’entreprise
- Le Fascicule 70
- La norme NF EN 1916
03 135 4Armé ;
5Date de fabrication.
Réalisation de la fouille :
Avant la réalisation de la fouille, les topographes doivent procéder à l’implantation de
l’axe de la buse. Les piquets de l’implantation topographique doivent comporter
l’information sur la profondeur du fil d’eau de la buse, à partir du TN. En d’autres
termes, avec l’aide des piquets on sait la profondeur de terre à fouiller pour atteindre le
fil d’eau correspondant. La fouille est alors réalisée en ajoutant à cette profondeur
l’épaisseur de la paroi de la buse et l’épaisseur du lit de pose de sable lagunaire.
La fouille est exécutée à l’aide d’un engin de terrassement de type pelle (pelle
hydraulique ou tractopelle). Les talus de la fouille sont réalisés de telle sorte qu’il n’y ait
pas de risque d’effondrements ou d’éboulements à l’intérieur, donc risque de pollution
lorsque le matériau d’enrobage est meilleur que le sol en place.
Lorsqu’on veut éviter de faire des talus de fouille, il suffit d’agrandir la largeur de la
fouille, conformément aux spécifications du fascicule 70.
Avec De : diamètre extérieur de la canalisation ; DN : diamètre nominal ou intérieur ; S : sans blindage ; C : caisson,
constitué d´une cellule comprenant 2 panneaux métalliques à structure légère et 4 vérins ;
CR : caisson avec rehausse, constitué d´une cellule de base avec rehausse, comprenant chacune deux panneaux
métalliques à structure renforcée, 4 vérins pour la cellule de base et 2 vérins pour la rehausse clavetée dans la cellule de
base ;
CSG : coulissant simple glissière, constitué d´une cellule comprenant 2 panneaux métalliques coulissant dans les portiques
d´extrémité. Chaque portique est constitué de 2 poteaux métalliques à simple glissière boutonnés par des vérins ;
CDG : coulissant double glissière : constitué d´une cellule comprenant 2 ou 4 panneaux métalliques et une ou 2
rehausses coulissant dans les portiques d´extrémité. Chaque portique est constitué de 2 poteaux métalliques à double
glissière boutonnés par des vérins.
Toutes fois les tranchées doivent respecter les valeurs minimales ci-dessus (avec ou
sans blindage) afin de permettre la sécurité du personnel de pose et de faciliter les
opérations de compactage.
Il est très important de préciser que la fouille est réalisée de l’aval vers l’amont pour
toujours assurer un exutoire à l’écoulement de l’eau en cas de pluie ou tout autre
évènement pouvant entrainer de l’eau dans la fouille.
Avant la pose effective des buses, les topographes procèdent une fois de plus à
l’implantation précise de l’axe de la buse et du fil d’eau correspondant à chaque point.
D’une manière générale, il suffit d’implanter l’amont, un ou deux points centraux et l’aval
de la buse, pour le cas d’une buse transversale à la chaussée ; mais pour une buse
longitudinale à la chaussée, l’implantation est faite à l’amont, à l’aval et chaque … m pour
les points intermédiaires.
La pose au laser se fait pour des tronçons non courbes. Lorsque la pose au laser est
possible, elle offre plusieurs avantages : peu de piquets des topographes, donc un temps de
11 On comprend alors pourquoi il est important d’araser le fond de fouille à la pente du projet.
plus pour assurer d’autres travaux sur le chantier ; précision sur la pente et l’axe de pose de
la buse.
Lorsque la pose n’est pas faite au laser, les topographes devraient placer plus de
piquets ; tous les autres piquets étant obtenus par déport des piquets présents, par le
chef d’équipe de pose de la buse. La pose se fait donc en suivant les piquets (des
topographes et ceux déportés).
Lors de la pose, une attention particulière est portée à la création de niches en dessous
des collets des têtes de buse.
Lors de la pose, une attention particulière est aussi portée à l’emboîtement des buses :
(1) Le joint est nettoyé, lubrifié avec de la graisse et placé sur l’about mâle de la buse à
placer ;
(2) L’about mâle est présenté dans l’axe de la buse déjà en place ;
(3) L’emboîtement s’effectue dans l’axe, par poussée progressive (avec le godet d’une
pelle), tout en s’assurant de ne pas désorganiser les buses déjà posées ;
(4) Après emboîtement on constate un léger retour normal.
Remblayage et compactage :
On distingue les zones de remblai suivantes :
Il est impératif de compacter sous les flancs de la buse pour assurer l’assise et éviter tout
mouvement ultérieur. Ainsi, au-dessus du lit de pose en sable lagunaire :
(1) On place par couches de 50cm d’épaisseur maximum compactée, du sable
lagunaire jusqu’aux reins de la buse ;
(2) On place ensuite des couches compactées de 20 cm d’épaisseur maximum de sable
argileux rouge, jusqu’à 15 cm minimum au-dessus de la génératrice supérieure de la
buse.
Figure 35. Engins de compactage de la zone d'enrobage (plaque vibrante à gauche, rouleau lisse à droite)
Tableau 32. Plan de contrôle pour la pose des buses préfabriquées en béton armé
Points de
Type de Type Resp. du Fréquence Formulaire à
N Activités Critères d’approbation contrôle Incidents et remèdes
contrôle d’essai contrôle des essais remplir
PN PA
Conformité à (1) Marquage des buses conformes à la demande Chef de A chaque Signature bon de
1
Réception la demande
Visuel
(2) Produits livrés conformes à la demande chantier livraison x livraison
Livraison refusée
des buses Chef de A chaque Signature bon de
2 Etat des buses Visuel Abouts non abimés
chantier livraison x livraison
Produits refusés
Implantation (1) ± 5 cm en nivellement Responsable Fiche de réception
3
topographique
Topo
(2) ± 5 cm en planimétrie topo
- x de fond de fouille
Reprise
Fond de Etat des Chef de A la fin de
4
fouille parements
Visuel Sans fissure, éclat, écrasement
chantier l’exécution x - Reprise
Qualité du Densité in Responsable 3points/fond
5
compactage situ
95% minimum de l’OPM
labo de fouille x Fiche d’essai labo Reprise
Epaisseur et Chef de
6 Lit de pose
réglage
Visuel Epaisseur > 10 cm
chantier
3 points x - Reprise
Chef de Pendant la
7 Alignement Visuel Conforme au plan
chantier pose x - -
Chef de Pendant la Réalisation ou reprise de
8 Pose des Emboîtement Visuel Etanche
chantier pose x -
joints intérieur et extérieur
buses
Vérification de
Responsable
9 la pose avant Visuel Etanchéité, position
contrôle
Fin de la pose x Fiche de réception Reprise
remblaiement
Essais
Vérification Responsable Par
10
matériaux
identificat -
contrôle provenance x Fiche agrément -
ion
Remblaiem Epaisseur des Chef de A chaque
11
ent couches
Visuel
chantier couche x Reprise
technique Montée des Chef de A chaque
12
couches
Visuel
chantier couche x Reprise
Densité in Chef de 3points /
13 Compacité
situ
95% de l’OPM
chantier couche x Fiche d’essai labo Reprise
Vérification de l’épaisseur
Contrôle de la du lit de sable
conformité : aspect,
quantité et intégrité Vérification du fond de
fouille et réception
Mise en place du
lit de pose et
compactage à la Pose de la 1ère buse
plaque vibrante (au laser ou non) ;
Implantation topographique
(axe de pose) de l’aval vers puis stabilisation
l’amont avec tas de sable
Implantation 5
topographique
(axe de fouille) de Fouille à la pelle 6
l’aval vers l’amont hydraulique et 4
compactage du Vérification de l’épaisseur des
fond de fouille.
2 couches de remblai
3
Vérification de Vérification de la pose
Vérification de
Vérification de la Vérification de la montée l’emboîtement des buses par le contrôle avant
l’alignement des buses
nature des matériaux symétrique des couches remblaiement
Vérification de la compacité du
remblai par le laboratoire à Vérification de l’absence de
chaque montée contrepente avant le remblai initial
Documents de référence :
o Le Plan d’Assurance Qualité (PAQ) de l’entreprise
o Le Fascicule 70
o La norme NF EN 1916
o Manuel Assurance Qualité EF
o Le PPSPS
o Le plan de management Environnemental
o Le plan de mesure d’urgence en cas de déversements accidentels
o La procédure d’exécution des déblais
o La procédure d’exécution des remblais
Terrassement de la plateforme :
Le dalot (OH1) est réalisé sous la route de Bingerville à réhabiliter. Il a donc fallu
procéder au déblai des terres pour atteindre le niveau de la plateforme du dalot. Ce
déblai est réalisé à l’aide d’une pelle hydraulique. A la fin du déblai, il faut s’assurer de la
propreté et de la compacité de la plateforme. Pour cela, il est nécessaire de réaliser des
essais de compacité au densitomètre à membrane ou de résistance à la plaque.
Cette étape est importante et est suivie par l’ingénieur indépendant (bureau de
contrôle), qui donne l’accord de poursuivre les travaux après avoir constaté la
conformité de la plateforme.
Implantation du dalot :
Conformément aux études topographiques, les points particuliers du dalot (limites ou
emprise) sont implantés sur la plateforme. Mais avant, les topographes procèdent à la
réception du terrassement réalisé. Le niveau fini de la plateforme doit être exact à
±1cm.
Ensuite les topographes implantent le béton de propreté qui correspond aux limites de
l’ouvrage + 10cm de chaque côté. Vu que le dalot est constitué de trois parties (voir
Réalisation du corps du dalot au paragraphe suivant) séparées par des joints secs, le
béton de propreté (puis le radier) est implanté en 3 phases, suivant la réalisation des
trois tronçons du dalot. Après, sont implantés le béton de propreté des têtes amont et
aval. L’implantation doit être conforme aux plans à ±5cm.
Un contrôle visuel est réalisé pour vérifier l’absence de sol meuble, de blocs, de vides ou
de matériaux organiques. Des essais sont aussi réalisés par le laboratoire pour vérifier la
portance et la compacité du sol de plateforme.
Réalisation du tronçon 1 :
La réalisation du tronçon débute par l’implantation des limites du radier. Cette
implantation devra être conforme aux plans avec une tolérance de ±1cm en planimétrie
et en altimétrie.
Le tronçon 1 a une longueur de 10,5 m.
Le coffrage du radier suit les mêmes procédures de contrôle et selon les instructions du
service de contrôle qualité, une fiche de contrôle de ferraillage et de coffrage est
remplie à la fin du coffrage.
Après le coulage du radier, le niveau fini du radier (donc du fil d’eau) est vérifié par les
topographes.
Contrôle de la conformité :
ferraillage, crochets
d’accrochage, dimensions, type
Continu Vérification du Vérification du Contrôle
Vérification du
bureau de contrôle bureau de contrôle Qualité
Contrôle Qualité bureau de contrôle
avant coulage avant coulage
Pose des prédalles avant coulage
du tronçon 1
Vérification Vérification Vérification Vérification
conformité conformité conformité conformité VERIFICATIONS
du ferraillage du coffrage du ferraillage du coffrage PRECEDENTES
Vérification de l’emprise
Préfabrication des prédalles Réalisation Ferraillage, coffrage
du dalot, de la résistance Réalisation Ferraillage, coffrage Réception du niveau Ferraillage, coffrage du BP et coulage du radier
du sol de plateforme du BP et coulage du radier fini du radier et coulage des voiles et des voiles
Vérification de
la compacité de
la plateforme
Vérification du niveau
fini de la plateforme, et
Terrassement de l’emprise du dalot
de la plateforme
1 Réception de la plateforme et
implantation limites du BP Réalisation du tronçon 1
2 3
Réalisation du tronçon 2
4
Vérification du
bureau de contrôle Contrôle
avant coulage Qualité
Réception des
niveaux finis Pose des prédalles
VERIFICATIONS du tronçon 3 Contrôle
PRECEDENTES Vérification du
Qualité
bureau de contrôle
Pose des prédalles avant coulage
Ferraillage, coffrage et
du tronçon 2
coulage du radier, des
voiles et de la dalle VERIFICATIONS
PRECEDENTES
Réalisation
du BP
Ferraillage, coffrage
Réalisation et coulage du radier
du BP et des voiles
I. Pose de buses
1. Buses béton avec présence de nappe
Pose des buses Ø1200, Zone SUD, voie latérale droite OA6 bis.
Tableau 34. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la pose des buses Ø1200
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Une équipe d’implantation
Equipe de
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de pose constituée
de : 1 camion grue ou 1 chariot
Buses Ø1200 + des joints
Equipe de - 1 chef d’équipe, élévateur
Graisse d’emboîtement
pose - 2 poseurs et 1 aide, 1 pelle à chenille
Sable lagunaire (ES = 88)
- 1 maçon, 1 palonnier
- 1 manœuvre.
1 camion benne
Equipe de Une équipe de remblai 1 pelle à chenille
technique : 1 compacteur à rouleau lisse Sable argileux rouge
remblai - 5 manœuvres, de petit gabarit Eau
technique - 3 opérateurs de compacteur. 1 plaque vibrante
1 arroseuse
Une équipe du laboratoire pour
Suivi du
laboratoire
le suivi des compacités :
- 2 laborantins
1 densitomètre à membrane
-
Rendement moyen de pose (avec remblai) sur un mois : 7,1 ml/j soit 0,71 ml/h.
Rendement maximum atteint : 15 ml/j.
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de pose constituée
de : 1 camion grue ou 1 chariot
Buses Ø1400 + des joints
Equipe de - 1 chef d’équipe, élévateur
Graisse d’emboîtement
pose - 2 poseurs et 1 aide, 1 pelle à chenille
Sable lagunaire (ES = 88)
- 1 maçon, 1 palonnier
- 1 manœuvre.
1 camion benne
Equipe de Une équipe de remblai 1 pelle à chenille
technique : 1 compacteur à rouleau lisse Sable argileux rouge
remblai - 5 manœuvres, de petit gabarit Eau
technique - 3 opérateurs de compacteur. 1 plaque vibrante
1 arroseuse
Une équipe du laboratoire pour
Suivi du
laboratoire
le suivi des compacités :
- 2 laborantins
1 densitomètre à membrane
-
Rendement moyen de pose (avec remblai) sur 4 jours : 11,88 ml/j soit 1,19 ml/h.
Rendement maximum atteint : 15 ml/j.
Tableau 36. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la pose des buses PEHD
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Une équipe d’implantation
Equipe de
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de pose constituée
de : 1 camion grue ou 1 chariot Buses PEHD + des joints
Equipe de - 1 chef d’équipe, élévateur Graisse d’emboîtement
pose - 2 poseurs et 1 aide, 1 tractopelle Sable lagunaire (ES = 88)
- 1 manœuvre.
1 camion benne
Equipe de Une équipe de remblai 1 tractopelle
technique : 1 compacteur à rouleau lisse Sable argileux rouge
remblai - 5 manœuvres, de petit gabarit Eau
technique - 3 opérateurs de compacteur. 1 plaque vibrante
1 arroseuse
Une équipe du laboratoire pour
Suivi du
laboratoire
le suivi des compacités :
- 2 laborantins
1 densitomètre à membrane
-
Rendement moyen sur 17 jours de pose : 22 ml/j soit 2,2 ml/h.
Rendement maximum atteint : 84 ml/j.
Tableau 37. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la fouille du fossé OUEST
Université
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Equipe de Une équipe d’implantation
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de fouille constituée
1 pelle à chenille ou à pneu
Equipe de
fouille
de :
- 1 chef d’équipe,
- 4 manœuvres.
1 godet trapèze
1 gabarit -
Rendement moyen sur 23 jours de fouille : 21,5 ml/j soit 2,15 ml/h
Rendement maximum atteint : 56 ml/j.
2. Fossé V1 - THB
Fouille d’un fossé de section variable en général mais normalement trapézoïdal 50x50,
Zone NORD, V1 et THB (giratoire).
Tableau 38. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la fouille des fossés de la
V1 et du giratoire de la THB
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Une équipe d’implantation
Equipe de
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de fouille constituée
1 pelle à chenille ou à pneu
Equipe de
fouille
de :
- 1 chef d’équipe,
- 4 manœuvres.
1 godet trapèze
1 gabarit -
Rendement moyen sur 2 jours de fouille : 15,5 ml/h.
Rendement maximum atteint : 24,4 ml/h.
III. Pose de bordures
Pose de bordures sur la V1, Zone NORD, côté droit.
Tableau 39. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la pose des bordures sur
la V1
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Une équipe d’implantation
Equipe de
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de pose constituée
1 bétonnière et 2 brouettes - Béton prêt à l’emploi
de :
Equipe de - 1 chef d’équipe,
ou 1 merlot ou 1 toupie ou sable et gravier pour
pose - 2 maçons + 2 aides.
1 marteau piqueur béton en propre
1 tronçonneuse - Bordures
- 2 manœuvres
Rendement moyen sur mois de pose : 27,4 ml/j soit 2,74 ml/h.
Rendement maximum atteint : 148 ml/j.
V. Pose de caniveaux :
1. Fouille
La fouille concerne celle des caniveaux de la section courante, Zone NORD, voies de
gauche.
Tableau 41. Récapitulatif de la main d'œuvre, du matériel et des ressources utilisées pour la fouille du caniveau
section courante, Zone NORD
Main d’œuvre Matériel utilisé Ressources
utilisées
Une équipe d’implantation
Equipe de
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de fouille constituée
Equipe de
fouille
de :
- 1 chef d’équipe,
- 4 manœuvres.
1 tractopelle
-
Rendement moyen sur une semaine : 60 ml/jr.
2. Béton de propreté
Le béton de propreté est réalisé dans la fouille précédente :
topographie
topographique :
- 1 topographe et 2 aides
1 station Totale
1 niveau d’ingénieur -
Une équipe de fouille constituée
Equipe de de :
coulage
- 1 chef d’équipe,
- 2 maçons,
1 merlot ou 1 toupie
-
- 1 manœuvre.