Rapport Sado 2

REPUBLIQUE DE COTE D’VOIRE
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL
IVOIRIENNE D’INGENIERIE
DES TRAVAUX PUBLICS

07 66 38 49 / 23 51 22 83
RAPPORT DE STAGE
Suivie et contrôle de Travaux de reprofilage lourd sur 18.6
Km avec réalisation de buse et dalot
Brevet de Technicien Supérieur
AUTEUR MAITRE DE STAGE

SOUMAHORO Mr HOUPHOUET
MONNE SADONA BERENGER
RAPPORT DE STAGE 1
DEDICACE
A l’éternel, le tout puissant,

Pour m’avoir éclairé le chemin de la vie et de l’amour du
prochain.
A ma mère, Diomande Monty
Pour ses prières et son éducation qui mon permit d’être ce que je
suis.
A mon père, Soumahoro Sigui
Pour l’éducation qu’il nous a donné.
Nous nous en servirons tous les jours.
Que DIEU vous donne longue vie car nous avons encore besoin
RAPPORT DE STAGE
de vous. 2
A mes frères
Ainsi qu’à toute ma grande famille.

Remerciement
C’est l’occasion pour moi, à la fin de ces deux années passées à l’Ecole Spéciale du
Bâtiment et de Travaux Publics (ESBTP), de pouvoir remercier du fond du cœur tous
ceux qui, de près ou de loin ont contribué d’une manière ou d’une autre à ma
formation de technicien supérieur, mais aussi ceux qui m’ont aidé dans la réalisation
de ce rapport de fin de stage.
Mes remerciements vont particulièrement :
A Mr KOFFI Léon, directeur technique de la Société de Télécommunication
Africaine (STA) pour son accueil dans sa structure et les conditions idéales dans
lesquelles s’est déroulé le stage.
A Mr OUFFOUET Bérenger, mon maitre de stage pour sa bienveillance et sa
disponibilité à mes côtés.
A tout le personnel de la Société de Télécommunication Africaine (STA) pour
leur solidarité, leur soutien moral et technique.
RAPPORT DE STAGE 3
AVANT PROPOS
Dès son accession à l’indépendance, l’Etat de côte d’ivoire va opter pour une
relance de son économie. Ainsi, plusieurs secteurs d’activités économiques telles que
l’industrie, le transport et surtout de l’agriculture vont être développé.
Ainsi les autorités ivoiriennes ont créé des structures de formation, de
recherche et de production pour accroitre le niveau intellectuel des cadres. Né en
janvier 2001 de la réforme de l’enseignement supérieur en côte d’ivoire, l’Ecole
Spéciale du Bâtiment et des Travaux Publics (ESBTP) sise à Yamoussoukro et a Abidjan,
est un établissement supérieur prive technique et de recherche a forte vocation
scientifique. L’ESBTP forme les ingénieurs et les techniciens supérieurs en cinq (5)
filières de spécialité :
o Génie civil option travaux publics
o Génie civil option bâtiment
o Génie civil option géomètre
o Urbanisme
o Mine, géologie et pétrole
Un stage de fin de cycle est obligatoire pour l’obtention du diplôme. Les thèmes
soumis à notre réflexion peuvent porter sur une étude théorique ou un sujet de
recherche appliqué pouvant englober des domaines divers tel que les routes, les
ouvrages d’art, les matériaux, le transport, les travaux hydrauliques, l’environnement
et les études économiques.
Ainsi que nous avons effectués un stage de fin de cycle qui a duré cinq mois (5) a
2ITP sous le thème : « suivie et contrôle du reprofilage lourd sur l’itinéraire Tafiré-
Nirentenkaha de 18.6 km puis la réalisation de buse et dalot. »
Ce projet nous a permis de mettre en pratique nos connaissance théoriques, de
cultiver en nous l’esprit d’équipe, aussi d’avoir une ouverture sur le monde du
l’emploi ; ce qui est capital pour notre carrière de technicien supérieur.
RAPPORT DE STAGE 4
TABLE DES MATIERES

DEDICACE……………………………………………………………………………………………………………………2
REMERCIMENT……………………………………………………………………………………………………………3
AVANT PROPOS……………………………………………………………………………………………………………4
TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………..............................5
TABLE DES FIGURES ET PLANS………………………………………………………………………………………7
PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEILLE…………………………………………………………8
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………………………9
1. Objectifs globaux……………………………………………………………………………………9
2. Objectifs spécifiques………………………………………………………………………………9
SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PROJET……………………………………………………………………10
PARTIE I : REPROFILAGE……………………………………………………………………………………………11
CHAPITRE 1 : LES DIFFERENTES ETAPES DU DEGAGEMENT ET LA MISEEN FORME……12
I. LE DEGAGEMENT TECHNIQUE ET LE DECAPAGE…………………………………………12
1. Dégagement technique……………………………………………………………………………………12
2. Le décapage primaire de la terre végétale………………………………………………………12
3. Caractéristiques des engins……………………………………………………………………………13
4. Etude environnementale…………………………………………………………………………………14
II. LE REGLAGE DE LA PLATE-FORME………………………………………………………………14
1. Définition…………………………………………………………………………………………………………14
2. La création des fossés et des saignées...…………………………………………………………14
3. Caractéristiques de l’engin………………………………………………………………………………14
III. LE COMPACTAGE DE LA PLATE-FORME………………………………………………………16
1. Définition…………………………………………………………………………………………………………16
2. Caractéristiques de l’engin………………………………………………………………………………16
PARTIE II : RECHARGEMENT…………………………………………………………………………………18
CHAPITRE 2 : LES DIFFERENTES PHASES D’ETUDES D’UN RECHARGEMENT …………19
I. DEFINITION ET PRINCIPE………………………………………………………………………19
II. BUT DU RECHARGEMENT……………………………………………………………………19
III. CHOIX DES MATERIEUX………………………………………………………………………19
IV. DIFFERENTES PHASES D’ETUDES D’UN RECHARGEMENT………………...…20
1. Définir les sections de route à recharger…………………………………………………………20
RAPPORT DE STAGE 5
2. Choix des emprunts de graveleux……………………………………………………………………20
3. Le chargement………………………………………………………………………………………………21
4. L’approvisionnement………………………………………………………………………………………22
5. Le réglage des matériaux…………………………………………………………………………………22
6. Le compactage…………………………………………………………………………………………………23
PARTIE III : POSE DES BUSES ET DE DALOT…………………………………………………………………24
CHAPITRE 3 : LA POSE DES BUSES………………………………………………………………………………25
I. DEFINITION………………………………………………………………………………………………25
II. DIFFERENTES TACHES A EXECUTER SUR LE CHANTIER ………………………………25
1. Exécution des buses……………………………………………………………………………………………
25
2. Installation des buses ……………………………………………………………………………………25
3. Processus de pose des buses …………………………………………………………………………26
III. DIFFERENTS CALCULS POUR L’EXECUTION DES TACHES………........................27
5. Volume de béton……………………………………………………………………………………………27
6. Surface de coffrage ordinaire…………………………………………………………………………28
7. Surface de coffrage soigné……………………………………………………………………………...29
CHAPITRE 4 : LA POSE DE DALOT ………………………………………………………………………………31
I. DEFINITION………………………………………………………………………………………………31
II. DIFFERENTES TACHES A EXECUTER SUR LE CHANTIER………………………………31
1. Exécution du dalot…………………………………………………………………………………………31
2. Processus de réalisation du dalot……………………………………………………………………31
III. DIFFERENTES CALCULS POUR LEXECUTION DES TACHES……………………………32
3. Volume de béton.................................................................................................32
4. Surface de coffrage ordinaire…………………………………………………………………………33
5. Surface de coffrage soigné………………………………………………………………………………33
ANALYSE DU STAGE……………………………………………………………………………………………………34
SUGGESTION………………………………………………………………………………………………………………34
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………35
ANNEXE……………………………………………………………………………………………………………………36
RAPPORT DE STAGE 6
TABLE DES FIGURES ET PLANS
Figure 1 : carte de localisation du projet……………………………………………………………………10
Figure 2 : avant et après le passage du bulldozer ………………………………………………………13
Figure3 : bulldozer D6………………………………………………………………………………………………13
Figure 4 : positionnement de la lame du grader pendant la création de fossé…………14
Figure 5 : grader 14E…………………………………………………………………………………………………16
Figure 6 : compacteur Dynapac…………………………………………………………………………………17
Figure 7 : carrière de rechargement……………………………………………………………………………20
Figure 8 : chargeuse Caterpillar…………………………………………………………………………………22
Figure 9 : buse 800……………………………………………………………………………………………………25
Figure 10 : buse 1000…………………………………………………………………………………………………26
Figure 11 : coffrage de buse………………………………………………………………………………………30
Plan1 : buse
800……………………………………………………………………………………………………………………………37
Plan 2 : coupe BB………………………………………………………………………………………………………37
Plan 3 : plan dalot……………………………………………………………………………………………………38
RAPPORT DE STAGE 7
PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEILLE
Enregistré sous le numéro de compte contribuable N°12 220 39-T de registre de
commerce N°CI-YOP-2012-B-907. L’entreprise 2ITP a été Crée par des ingénieurs et
techniciens supérieur diplômés de l’Institut Nationale Polytechnique Felix Houphouët
Boigny (INP-HB) et est une société à responsabilité limité (SARL) au capital social de
2.000.000 FCFA qui opère dans les documents du génie civil, des travaux publics, des
GSM et regroupant des jeunes diplômés ayant acquis plusieurs années d’expérience
dans des entreprises de la place.
- Les différents contacts de l’entreprise :
 Siege : Abidjan, Yopougon Coopec ananeraie
 Téléphone : 07663849/ 47134390
 Adresse postale : 21 BP 1230 Abidjan 21
 E-mail : ivoiriengeneri-tp@yahoo.fr
Elle dispose des moyens (humains et matériels) suivant :
1. Les moyens humains et matériels
a. Moyens humains
Les personnels de 2ITP sont composés de :
 4 Conducteur de travaux en génie civil
 1 Géomètre
 1 Enseignant en génie civil
 1 Consultant en génie civil
 1 Technicien en télécommunication
 1 Comptable et secrétaire
 10 Monteur de pylône
 2 Ferrailleurs
 1 Peintre
 5 Maçons et 10 aides
 1 Chauffeur
 1 Gardien
 1 Electricien
b. Moyens matériels
L’entreprise 2ITP dispose de :
 4 ordinateurs de bureau
 2 ordinateur portable
 2 imprimante
 1 abonnement internet
 2 véhicule de service
RAPPORT DE STAGE 8
 2 photocopieuse
 2 niveau NAK
 2 vibreur
 1 meule
I. DOMAINE D’EXECUTION
1. Exécution des travaux

L’entreprise 2ITP a acquis une notoriété dans la réalisation de travaux de
communication, de bâtiment et génie civil. Cette expérience lui permet de fournit les
services qui tiennent compte des règles de l’art et les contraintes de maitre d’ouvrage
ou de son maitre d’œuvre.
2. Objectif et domaine d’activité
a. Objectif
La société 2ITP intervient au profil des operateur public et privé (administration
national, régional et locale, prometteur immobilier, entreprise de télécommunication,
entreprise de génie civil) notamment :
Télécommunications
 Réalisation dessoles de pylône, de massif d’antenne
 Pose de pylône sur toiture terrasse
 Montage de pylône auto stable ou haubané
 Etude de positionnement des supports
 Travaux de construction d’abri
Bâtiment et génie civil
 Construction de bâtiment a caractère individuel ou industrielle ;
 Construction d’ouvrage d’hydraulique villageoise
 Assainissement
 Travaux de route
 Implantation des bâtiments et des VRD
b. L’étude
L’étude constitue de loin l’étape la plus importante dans la réalisation d’un projet. Elle
permet de mieux maitriser les différentes, de minimiser les couts et de facilité
l’exécution de tout projet. L’entreprise 2ITP se propos de satisfait aux exigences de
qualité des études ainsi car l’entreprise acquis par son entreprise dans les domaines
suivants :
 Etude de stabilité des pylônes et autre équipement
 Calcules de structures
 Etude géométrique
RAPPORT DE STAGE 9
 Réhabilitation de bâtiment
 Etude de voirie et de réseau divers (VRD)
 Schéma directeur de drainage et assainissement
RAPPORT DE STAGE 10
I- INTRODUCTION
La cote d’ivoire est le premier producteur mondial de cacao et est devenu
depuis 2015, le grand producteur de noix de cajou brute avec une production de
702.000 tonnes, soit 21% de la production mondiale. L’anacarde est l’une des
principales cultures de revenu annuel de l’économie locale et de l’agriculture des
régions de savanes du pays. La pauvreté étant accentuées dans la moitié du Nord du
pays, il devient alors la principale source de revenue en milieu rurale avec plusieurs
avantages comme l’auto-emploi.
En vue d’améliorer la compétitive du secteur de production et de
transformation de l’anacarde, le gouvernement de Cote d’Ivoire, en collaboration avec
la Banque Mondiale et Ministère de l’Agriculture et du Développement Rurale, a
entrepris depuis le mois de mai 2016, la préparation du Projet de Promotion de la
compétitive de la Chaine de valeur de l’Anacarde.
A cet effet le Projet d’appui au Secteur Agricole en Côte d’ivoire envisage la
réhabilitation par reprofilage lourd et traitement de points critiques de 147.74 Km de
route rurale dans les régions du GBEKE et du HAMBOL (lot 6) pour l’AGEROUTE qui est
le maitre d’ouvrages délégués.
Pour notre projet un seul itinéraire a été choisi celle Tafiré-Nirentenkaha long de 18.6
Km de routes rurales. Pour se faire la Société Ivoirienne d’Ingénierie Conseil étant le

maitre d’œuvre à confier ce projet a la Société Travaux Africaine comme entreprise
d’exécution des travaux pour un délai de 6 mois.
1. OBJECTIF GLOBAL
Suivie et contrôle du reprofilage lourd sur l’itinéraire Tafiré-Nirentenkaha de 18.6 Km
puis la réalisation de buse et de dalot.
2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
De façons spécifique notre travail consistera à :
 Un débroussement
 Faire une Mise en forme
 Installer les ouvrages d’assainissement (buse, dalot)
 Faire une mise en forme
 La signalisation
RAPPORT DE STAGE 11
SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PROJET
Situé dans la région de HAMBOL ; dans le département de Niakara se trouve la ville

de tafiré et le village de nirrentenkaha.
Pour l’exécution des travaux nous procédons à une visite de changer sur lequel
nous devons travailler. La visite part de l’origine qui est la ville de TAFIRE et la fin dans
le village de NIRRENTENKAHA, la longueur du projet est de 18.6km et le projet
comporte vingt-trois (23) passages de buse et un (1) dalot en béton armé.
Figure 1 : carte de localisation du projet
RAPPORT DE STAGE 12
PARTIE I : REPROFILAGE
RAPPORT DE STAGE 13
CHAPITRE I : LES DIFFERENTES ETAPES DU DEGAGEMENT ET
LA MISE EN FORME
 LE DEGAGEMENT TECHNIQUE ET LE DECAPAGE
 LE REGLAGE DE LA PLATE-FORME
 LE COMPACTAGE DE LA PLATE-FORME
I. LE DEGAGEMENT TECHNIQUE ET LE DECAPAGE

1. Le dégagement technique
Le dégagement technique ou le débroussaillement des emprises est le fait de
nettoyer toute la broussaille présente aux abords de l’ancienne route y compris les
champs des populations occupant l’espace réserver à la route. La largeur de la
nouvelle route est de 7m d’où un dégagement totale compris entre 9m et 11m, cela
permet aux conducteur de grader de travailler en tout sécurité et aussi de prévoir des
fossés et des saignés.
On constate que dans certaines zones, des déviations de l’itinéraire prévue pour la
nouvelle route à cause de la présence des éléments villageois comme les cimetières les
endroits dits sacré etc. …
2. Le décapage primaire de la terre végétale
Le décapage consiste à extraire la terre végétale (terre noir) se trouvant à la surface
du sol. Le décapage est exécuté surface de plus ou moins 10cm. Le décapage de la
terre végétale est l’un des principaux travaux réalisés par une chargeuse.
Après le passage de la chargeuse, il est strictement demandé aux manœuvres de
retirer tous les déchets ou élément présents sur la route pouvant entraver la suite des
travaux (réglage de la plate-forme et compactage). Ce sont en générale les souches des
arbres (reste des racines) textiles, plastique, fer etc…
Cette étape permet aux populations de pouvoir circuler sans grandes difficulté
avant la finition complète des travaux. Dans la réalisation de cette tache sur note
chantier, d’un bulldozer D6 marque CATAPILLAR nous a été pleinement nécessaire.
RAPPORT DE STAGE 14
Figure 2 : avant et après le passage du bulldozer
3. Caractéristique de l’engin
Le bulldozer D6 à cheville de marque Caterpillar de 25500kg et est utilisé pour les
dégagements des emprises routières ou des plates formes, on utilise les bulldozers au
débroussaillement, au décapage, au gerbage des emprunts, aux foisonnements des
matériaux ainsi qu’aux terrassements.
Dans les lieux les plus dégrader par le ruissellement de l’eau par exemple, l’usage des
rippers est nécessaire pour la désolidarisation des croutes et en suite l’étalé sur la
chaussée, pour se faire il suffit d’implanter le ripper dans la terre et faire avancer la
machine vers l’avant. La terre est donc cassée et grâce au godet, le conducteur étale la
terre.
Figure 3 : bulldozer D6
RAPPORT DE STAGE 15
4. Etude environnementale
Pendant la réalisation du projet, nous avons procédé à la destruction de certains
arbres comme les anacardiers et les manguiers et bien d’autres.
Pour le processus d’impact environnemental, la région a été un élément très
précieux car l’existence d’arbustes était faible densité. D’après les normes du
BNETD, les arbres ayant des diamètres supérieurs à 1 m devront être signalés pour
tenir compte dans le financement du projet. Pendant la phase de dégagement
aucun arbre ayant ce diamètre n’a été descendu.
II. LE REGLAGE DE LA PLATE FORME

1. Définition
Le réglage consiste a donné la forme définitive de la chaussée, à respecter les
différents devers prévus pour la chaussée. C’est la mise en forme de la route. C’est
aussi l’ensemble de toutes les différentes étapes citées ci-dessous.
 La création des fossés et de saignées pour l’évacuation des eaux de
ruissellement.
 A donner la forme définitive de la chaussé tout en respectant les différents
devers utilisé pour la route non bitumée.
Réglage de la plate-forme du projet a été fait avec un grader 14E démarque
Caterpillar.
Il faudrait faire un bon épandage des matériaux sur la chaussé pour obtenir les
conditions de devers recommandées sur les routes en terre et faciliter un bon
compactage.
2. La création de fossé et de saignés
Les fossés se définissent comme étant des éléments profilés servant à recueillir et
canalisé les eaux de ruissellement provenant de la chaussée. Ils sont aussi utilisés en
rase campagne pour assurer la sécurité de la couche de fondation et aussi la protection
des usagers. Les fossés se créent avec la larme du grader placé en dessous de la
machine (3m). Ils servent de canaux et à éviter les érosions de la plate-forme. Ils sont
faits aux abords de la chaussée en prenant en compte la largeur définitive de la
chaussée qui est de 7m.
Les fossés se jettent dans les saignées présentées par le bulldozer lors du décapage
de la terre végétale. Ces saignées sont faites à des distances variable en fonction du
terrain naturel et ont pour rôle d’évacuer l’eau canalisé par les fossés afin d’éviter
l’érosion de la chaussée causée par la vitesse prise par l’eau.
RAPPORT DE STAGE 16
Pendant la création des fossés, le talus se fait tout seul. Les roues du tandem ne
doivent pas rouler sur le cordon. Pour cela il faut évacuer le cordon. Pour se faire il faut
positionner la larme avec un bon angle de fuite, le talon au centre de la machine, ce
qui évite la retombée des matériaux dans les fossés. Il faut alors bien régler la lame
pour ramener les cordons de coté de la route vers le centre de la chaussée.
Ces fossés sont d’une profondeur allant à 0.5m et de la largeur comprise entre 1.00m
et 1.50m et s’expriment en ml.
Pour effectuer de bons fossés, il faut :
Il faut piquet au moins deux fois dans un fossé :
- Créer un jalon de guidage de 10cm de profondeur afin de pouvoir se rattraper
facilement.
- Un bon angle de pénétration
- Un bon angle de fuite pour sortir les matériaux.
- La pointe de la lame dans l’axe des roues avant, le bord extérieur tangent
l’alignement extérieur des roues afin d’avoir un bon chemin de roulement pour
le tandem arrière.
Figure 4 : positionnement de la lame du grader pendant la création de fossé
3. Caractéristique des engins

La niveleuse de type 14E est un engin ayant une vitesse maximale de 10km/ h
pendant le travail, pesant 12 tonnes et ayant 6 roues. Il a pour travail de donner un
bon profil en travers et de créer les fossés pour l’écoulement des eaux et la protection
de la plateforme.
NB : le ramassage de tout objet gênants dans la réalisation des travaux strictement
recommandé.
RAPPORT DE STAGE 17
Figure 5 : grader 14 E

III. LE COMPACTAGE DE LA PLATEFORME
1. Définition
Le compactage consiste à repasser à plusieurs reprises sur toute la chaussée mise
en forme par le grader. C’est le fait de réduire les vides contenus dans le matériau pour
le densifier au maximum afin d’améliorer la portance et la tenue aux agressions de la
circulation et/ ou des intempéries. On rappelle que le compactage est le stade le plus
important dans le reprofilage d’une route. Dans les normes une voie non bitumée
reprofilée a d’une durée de vie d’au moins 4 ans. De nos jours, la dégradation rapide
des voies non bitumées est liée à un mauvais compactage. Voilà pourquoi cette étape
est faite avec précaution.
Le compactage de la plateforme a été fait avec un compacteur et de marque
DYNAPAC.
2. Caractéristique de l’engin
Le compacteur dispose d’un rouleau lise avec deux niveaux de vibration ce trouvant a
lavant de la machine et de deux (2) roues pneumatique à l’arrière, un poids total de 27
tonnes et une largeur de compactage de 1.94m. Il a un rendement d’au moins 2km la
journée.
Remarque : pendant l’exécution de notre chantier, l’étape de la mise en forme a été
effectuée avant le rechargement. C’est à la fin du projet que l’étape du rechargement a
débutée.
RAPPORT DE STAGE 18
Figure 6 : compacteur Dynapac
RAPPORT DE STAGE 19
PARTIE II : RECHARGEMENT
RAPPORT DE STAGE 20
CHAPITRE 2 : LES DIFFERENTES PHASES DU RECHARGEMENT
I. DEFINITION ET PRINCIPE
La couche de roulement est détruite par l’érosion pluviale, l’action du trafic. Il
faut la reconstituer périodiquement.
Le rechargement se définit comme étant l’apport de graveleux sur les tronçons
de la route aux endroits les plus critiques tout en remplaçant les matériaux usés
utilisés pour la construction de la route.
Les emprunts utilisés doivent être de bonnes qualités et équivalentes afin de
pouvoir permettre une bonne résistance aux différentes charges qui s’appliqueront
sur la couche de roulement. La teneur en eau et le compactage doivent être
surveillés.
Le début du rechargement se fait avec le bulldozer D6 pour le dégagement des
zones d’emprunts et la tractopelle de marque JCB pour charger le camions bennes
de marque Renauld pour le transport et permettre d’approvisionner le chantier en
graveleux.
Le grader a pour rôle d’épandre tout le graveleux afin d’obtenir une forme
normale de la route et permettre au compacteur de faire un bon compactage afin
d’assurer une bonne sécurité aux usagers.
II. BUT DU RECHARGEMENT
Apporter sur la chaussée des matériaux sélectionnés capables d’offrir le maximum
de résistance à l’addition séparée ou combinée des véhicules et de l’eau. Ces
rechargements sont exécutés sur les tronçons de route à prédominance sableuse ou
argileuse.
Les zones ou existent les étangs d’eau doivent être aussi rechargées car c’est un
danger pour la route et les passagers.
III. CHOIX DES MATERIAUX
Les matériaux de rechargement seront des latérites qui auront les
caractéristiques suivantes :
 Des éléments non friables.
 Une granulométrie continue
 Eviter les matériaux contenant une forte proportion d’éléments
supérieurs à 25mm (faciliter de reprofilage, éviter l’usure rapide des
lames de grader).
RAPPORT DE STAGE 21
IV. DIFFERENTES PHASES D’ETUDE D’UN RECHARGEMENT
1. Définir les sections de route à recharger

C’est un travail de concertation au niveau des responsables qui détermineront les
sections de routes devenues difficiles a pratiqué en raison de la nature du sol :
Les sections à prédominance argileuse ou sableuse qui sont en général :
 Les pentes et les rampes
 Les bas- fonds
L’épaisseur de rechargement est généralement admise à 15 cm après compactage, elle
est augmentée dans les terrains à faible portance (30cm).
2. Choix des emprunts de graveleux
La recherche des emprunts se fait à proximité de la zone à recharger. Les emprunts
choisis sont ceux dont les matériaux présentent les caractéristiques requises et qui ont
le cout d’exploitation de plus faible. Le chantier commence par la préparation du site
l’emprunt qui comprend les étapes suivantes :
c. Le débroussement
C’est un travail effectué a l’aide d’un bulldozer. Il consiste à nettoyer toute la
végétation se présente sur la zone d’emprunt, cette zone est fonction de la quantité de
graveleux à extraire et aussi de la disponibilité du matériau sur la zone. Remarquons
que c’est un travail très fastidieux et éprouvant pour le conducteur et sa machine car
les volumes a déplacé sont énormes et peuvent donc endommager le matériel donc il
mérite plus d’attention.
d. Le décapage de la terre végétale
L’engin utilisé est aussi un bulldozer au cours de cette opération, il faut limiter au
maximum les distances de transport en divisant la surface afin d’optimiser des
distances. Les produits de découverte seront déposés en cordon avec ceux de
débroussement autour du site d’emprunt, avec le souci constant de garder l’emprunt
hors de l’eau, ces produits seront par la suite étalés sur le site pour faciliter la repousse
de la végétation.
e. Le gerbage
Le gerbage consiste à rassembler les matériaux en tas. Il se fait toujours à l’aide du
bulldozer. Il faudrait éviter les déplacements trop longs, ne pas gerber trop haut et
tenir une aire de chargement propre et horizontale. Dans le gerbage, il faudrait tenir
compte du foisonnement des matériaux.
RAPPORT DE STAGE 22
Le foisonnement se définit par l’augmentation de volume d’un sol excavé par un outil
de terrassement, on constate que son volume apparent augmente.
Figure 7 : carrière de rechargement
3. Le chargement
Cette phase est réalisée à l’aide d’une chargeuse cet engin conditionne
l’avancement du chantier, il ne doit jamais être à l’arrêt.
Pour une avancée rapide des travaux, il est préférable d’utiliser des camions
bennes allant de 3 à fois le volume du godet du chargeur et surtout en nombre
suffisant. Les camions bennes doivent bien garer pour faciliter le chargement des
matériaux et surtout en un temps de chargement plus court.
Dans cette phase, nous avions utilisé une chargeuse de marque Caterpillar pour le
chargement en graveleux du camion de 10m3.
Notons qu’avant l’exécution du rechargement proprement dit, la plateforme doit
être préparée :
 Rectifications légères du tracé et des alignements droits
 Aménagement des fossés et des saignées
 Compactage intensif
RAPPORT DE STAGE 23
Figure 8 : chargeuse Caterpillar

4. L’approvisionnement
Les camions bennes transportent le matériau et le dépose aux différents lieux a
rechargés. Les chauffeurs du camion doivent être soucieux de la propreté de leur
benne, de la fermeture de la porte avant de charger, il ne doit pas tolérer la surface ou
une charge mal équilibrée. Ils doivent benner selon un espacement qui en fonction de
l’épaisseur du rechargement, ceci afin de faciliter le travail de la niveleuse.
5. Le réglage des matériaux
Il se fait avec la niveleuse 14 E, c’est un engin de finition, fragile, la méthode qui
consiste à s’élancer de manière à passer chaque tas en force est à exclure. Les tas
doivent être pris latéralement de façon à faire ébouler la crête par gravité. Une fois
le dégrisement achevé, créer un cordon régulier qui permettra de distribuer les
matériaux sur toute la plateforme et selon la cote imposée. Pour effectuer un bon
rechargement, il faut déposer plus de graveleux deviennent plus volumineux après
leur extraction.
Remarquons que les matériaux ne provenant pas de la même zone d’extraction
n’ont pas le même coefficient de foisonnement.
Les différentes surfaces des buses et dalot installées doivent être aussi rechargés
afin de permettre une bonne résistance aux forces des véhicules qui seront
appliquées sur ces passages de buse et dalot. L’épaisseur de matériaux déposés
sur les passages de buse et dalot doivent être minimum 0.8m de matériaux.
6. Compactage
RAPPORT DE STAGE 24
Le compactage est la dernière opération du rechargement. Il se fait avec un
compacteur à rouleau lisse vibrant. Il est très important de bien compacter les
matériaux étales pour éviter l’existence des vides. Il faudrait tenir compte de la teneur
en eau des matériaux et aussi du nombre de passe définis à une vitesse donnée du
compacteur.
Il est important de tenir compte de la teneur en eau pendant le compactage c’est
l’élément le plus important. Si la teneur en eau est insuffisante alors on fait un apport
d’eau à l’aide d’une citerne a eau. La citerne destinée à l’arrosage est une citerne de
8m3 déplaçable que l’on dépose dans la benne, l’avantage est que ce système est qu’il
réduit le nombre d’engin mobilisé et donc moins de dépense.
Dans le cas contraire si la teneur en eau est trop importante, on fait déplacer les
matériaux plusieurs fois d’un bord à l’autre de la chaussée pour faciliter l’évaporation.
NB : avant le reprofilage définitif, il est indispensable d’intercaler une phase de
compactage après l’épandage soigné des matériaux. Cela facilite le compactage des
matériaux et l’obtention des 100m de rechargement des buses et 200m sur le dalot.
Il ne faut jamais faire de rechargement pendant les saisons pluvieuses.
Surtout retirer tous végétaux et déchet existant dans les matériaux.
Dans l’exécution de cette phase, nous tenons compte du coefficient de foisonnement
de l’emprunt.
RAPPORT DE STAGE 25
PARTIE III : POSE DE BUSE ET DE DALOT
RAPPORT DE STAGE 26
CHAPITRE 3 : LA POSE DES BUSES
I. DEFINITIONS
Les buses sont des ouvrages de section circulaire, construire sous forme de chaussée
et permettant le passage de l’eau de drainage ou de ruisseau d’un côté à l’autre de la
route.
Les buses sont utilisées exclusivement dans des sections ou l’on dispose d’une
épaisseur suffisante de remblais (un minimum de 0.80 m de remblai est nécessaire au-
dessus de la buse) et peuvent être utilisées avec des hauteurs de remblais élevées.
Les buses en béton armé dépassent rarement un diamètre de 1.20m, sinon leur poids
très élevé constitue un obstacle à leur mise en place et leur cout risque d’être trop
élevé. Elles nécessitent une fondation rigide (sable).
De nos jours, nous rencontrons les buses de diamètre : 0.80m, 1.00m, 1.20m. Les
buses en béton armé de plus en plus utilisé à cause de leur résistance aux forces.
II. DIFFERENTES TACHES A EXECUTER SUR LE CHANTIER
Pendant la phase d’exécution des travaux du chantier nous avons neuf (9) buses de
diamètre 1000mm et douze (12) buses de diamètre 800mm qui ont été positionnées à
des points critiques fessant chacun au minimum 7 m de long.
Figure 9 : buse 800Ø
1. Exécution des buses

Pour toutes les buses, on procèdera de la façon suivante :
RAPPORT DE STAGE 27
 Aménagement des espaces pour les nouveaux emplacements
 Mise en place d’une autre buse de diamètre 800mm et 1000mm fait en béton
armé.
 Remblai sur 100m de longueur et au moins 0.8m d’épaisseur.
2. Installation des buses en béton armé :

Pour la pose des buses, on procède de la façon suivante :
 On commence par creuser une fouille en tranché de profondeur variable de
sorte à obtenir une faible pente variant de 0.5% à 1% aussi que la bêche.
 La pose d’un lit de sable d’une épaisseur de 10 cm nivelé à l’aide d’un niveau
métallique.
 La pose des buses éléments par éléments lié par des joints de mortier gras et en
suite on passe à l’épaulage des buses avec du graveleux latéritique pour
stabiliser les éléments de buse.
 Apres séchage des joints on passe au ferraillage du radier avec une longueur de
25 cm à 30 cm du côté des murs en ailles puis le coffrage du radier et de la
bêche puis le coulage du béton de qualité a 350kg/m3 du radier et de la bêche
 Le ferraillage et coffrage des aille et des guides roue in situ puis coulage du
béton.
 Le décoffrage et les dernières retouches
Pour l’exécution des ouvrages, le béton utilisé sera dosé a 350kg/m3 pour la
fabrication des ailles, du radier.
Figure 10 : buse 1000Ø
RAPPORT DE STAGE 28
III. DIFFERENTS CALCULS POUR L’EXECUTION DES TACHES
4. Volume de béton dosé a 350kg/m3

Buse 1000Ø
a. Volume de radier
Vr=2¿ x 3.04+1.36) x1.65x0.2
Vr=0.726 m3
b. Volume de bèche
Vb= 3.38x0.60x0.2
Vb= 0.406m3
c. Volume du mur en aile
Vm= (½ x (1.70+0.40) x1.65x0.15) x2
Vm= 0.520m3
d. Volume du corps
Vc= (1.70x0.20x0.20) +((1.36x1.70x0.20) - 3.14x(0.5) x0.20))
Vc= 0.473m3
e. Volume totale de fouille
VT= 2.125m3
Buse 800mm
a. Volume de radier
Vr= ½x (2.50+0.16) x1.32x0.20
Vr= 0.478 m3
b. Volume de bêche
RAPPORT DE STAGE 29
Vb= 2.84x0.20x0.6
Vb= 0.341 m3
c. Volume de mur en aile
Vm= ½x((1.56+0.4) x1.32x0.15) x2
Vm= 0.388m3
d. Volume du corps
Vc = (1.50x0.20x0.20) + ((1.16x1.36x0.20) – (3.14x0.4x0.4x0.20))
Vc= 0.275m3
e. Volume totale de fouille (VT)
Vt=1.482m3
5. Surface de coffrage ordinaire

o BUSE 1000Ø
a. Surface de la bêche
Sb= ((0.2x0.65x2) + (2 x3.38x 0.8)) x2
Sb= 11.336m2
b. Surface du Radier
1. (0.2x3.38) = 0.68m2
2. (2x1.85x0.2) = 0.74m2
Sr= 1.42 m2
c. Surface de Mur en aile
4x ((1/2x (0.4+1.70) x1.65)) = 6.93m2
d. Surface totale de coffrage ordinaire

STO= 19.686m2
6. Surface de coffrage soigné

a. Surface du mur de front
Sm= (1.70x0.20) + (1.36x1.65) = 2.58m2
b. Surface des murs ailles
RAPPORT DE STAGE 30
Sma= 2.57- (3.14x0.5x0.5) = 1.80m2
c. Surface des guides roue
Sgr= (2x (0.2x 1.7 – 2 x (0.2x0.2)) + (0.2x1.7) + 2x(0.2x0.2)
Sgr= 1.280m2
d. Surface totale de coffrage soigné
S= sm+sma+sgr
S= 5.66m2
Buse 800Ø
a. Surface de bêche
S1= (2.84x0.10) +(2x0.20x0.10)
S1= 0.324m2
b. Surface de radier
S2= (2.84x0.20) +(1.48x0.20x2)
S2= 1.16
c. Surface du mur des ailles
S3= 4 ( 0.4+21.56 ) x 1.32

S3= 5.1744m2
d. Surface du mur de front
S4= 2x(0.40x0.15) + (1.16x1.56) – (0.8²xπ)
S4= 5.048m2
e. Surface totale de coffrage ordinaire
S= s1+s2+s3+s4
S=11.7064m2
8. Surface de coffrage soigné
a. Surface du mur front

S1= 2x(1.56x1.16) -(0.8²xπ) +(0.2x1.56) +(0.20x0.20x2)
RAPPORT DE STAGE 31
S1= 0.3820m2
b. Surface des murs ailles
0.4+1.56
S2= ( x 4 x 1.32 ¿+(0.2x0.4x4)
2
S2= 5.4944m2
c. Surface des guides roue
S3= (1.50x0.20x2) +(0.2x0.2x2) +(1.50x0.20)
S3= 0.98m2
d. Surface totale de la surface soignée
S= s1+s2+s3
S=6.8564m2
Figure : coffrage de buse 1000Ø

REMARQUE :
La surface de coffrage soigné est égale à la surface à badigeonner.
Ferraillage :
Le plan de ferraillage est donné par la mission de contrôle S2IC.
f. Récapitulatif du chantier
Sur toute la longueur du chantier nous avons réalisé 9 buses 1000Ø et 12 buses 800Ø.
RAPPORT DE STAGE 32
TABLEAU RECAPTITULATIF
DESIGNATION NOMBRE VOLUME SURFACE DE SURFACE DE SURFACE A
D’OUVRAGE DE BETON COFFRAGE COFFRAGE BADIGEONNER
(m3) ORDINAIRE SOIGNE (m²) (m²)
(m²)
BusesØ1000 9 19.125 19.686 5.66 5.66
Buses Ø800 12 17.784 11.7064 6.8564 6.8564
TOTAL 23 36.909 31.3924 12.5164 12.5164
CHAPITRE4 : LA POSE DE DALOT

I. DEFINITIONS
Le dalot est un ouvrage transversal comme les buses mais de section rectangulaire ou
carrée et exécuté exclusivement en béton. C’est un ouvrage sous chaussée qui ne
nécessite pas de remblai.
Le dalot est une construction de section rectangulaire ayant la même fonction que la
buse mais est en général adoptés pour des débits Q> 10m3/s. Mais les débits
admissibles sont variables et peuvent être très élevés et dans ce cas, on adopte une
batterie de dalots ou de buse quand la topographie du site permet un tel dispositif.
II. DIFFERENTES TACHES A EXECUTER SUR LE CHANTIER
Dans notre projet un seul dalot 2x3.00x3.00 sera installé. C’est-à-dire deux (2)
compartiment, longueur 3.00m et largeur 3.00m près d’un courant d’eau à 12 km de
tafiré.
1. Exécution du dalot
Pour le dalot on procédera comme suit :
 Implantation du dalot avec des levés topographiques
 Mise en œuvre du dalot fait en béton armé
 Remblai sur 200m de longueur
 Ouverture d’eau
2. Processus de mise œuvre du dalot en béton armé

 On commencera par faire des levés topographiques afin de trouver le fond de
fouille de l’ouvrage. Sachant qu’il existe un autre dalot à proximité, les
topographes se sont servi afin de trouver un fond de fouille de 1.80m de
profondeur en partant du terrain naturel.
 Pose de fil polyane afin d’éviter les remontées d’eau après un lit de sable d’une
épaisseur de 5 cm nivelé à l’aide d’un niveau métallique, de piquet et de
cordon.
RAPPORT DE STAGE 33
 Coulage du béton de propreté dosé à 150kg/m3 suivit par la pose des
ferraillages du radier et de la bêche puis coulage du béton de qualité a
350kg/m3.
 Le ferraillage et coffrage des pieds droits, des murs ailles, de la dalle et du
garde-corps in situ puis coulage du béton dosé à 350kg/m3
 Le décoffrage se fait successivement et dernières retouches.
III. DIFFERENTS CALCULS POUR L’EXECUTION DES TACHES
3. Volume de béton dosé a 350kg/m3

a. Volume de la bêche
V1= 2(0.75x0.25x11.75)
V1= 4.40625m3
b. Volume du radier
V2=V1’+V2’
V1’= (11.75+6.75) /2) x4.95x0.25x2.
V1’= 22.89375m3
V2’= 6.75x8.50x0.30
V2’ = 17.2125m3
V2= 40.106m3
c. Volume de pieddroit
V3= 3.00x0.25x8.50x3
V3= 19.125m3
d. Volume des murs en aile
V4= (3.50x0.20/2) x4.955x0.20x4
V4=1.386m3
e. Volume de la dalle
V5 = 7.50x6.25x0.30
V5=14.0625m3
f. Volume total du béton
VT= 79.08575m3
RAPPORT DE STAGE 34
4. Volume de béton de propreté dosé 150 kg/m3
a. Volume de la bêche
V1= 6.75x8.50x10
V1= 5.7375m3
b. Volume du radier
V2= (11.75+6.75) /2) x4.95x0.10x2
V2= 9.1575m3
c. Volume totale de béton de propreté
V= v1+v2
V= 14.895m3
a. Surface de la bêche
V1= 2(0.75x11.75)
V1= 17.625m²
b. Surface du radier
6.75+11.75
V2=( ( ¿x4.70x2)+(8.50x6.75)
2
V2= 144.325m²
c. Surface des murs ailles
V3= (3.00+0.20/2) x4.95x8
V3=63.36 m²
d. Surface du mur de front
V4= 4x((0.20x0.20) +(5.55x0.20))
V4= 4.6m²
e. Surface de la dalle
V5= 6.75x8.50
V5= 57.375
f. Surface total du coffrage ordinaire
V= v1+v2+v3+v4+v5
RAPPORT DE STAGE 35
V= 287.285m²
6. Surface coffrage soigné
ANALYSE DU STAGE
Au terme de la période qui nous a été accordée pour ce stage, nous sommes
très heureux d’avoir acquis hormis nos connaissances théoriques des notions
techniques et pratiques surtout routière. Nous avons aussi appris les dispositions
nécessaire a l’application de ce savoir.
Tout au long de ces moments, nous avons été responsable de plusieurs travaux,
ce qui nous a permis dans un premier temps d’avoir un pas dans la maitrise et dans la
gestion des hommes, d’affuter nos sens de la responsabilité ; données fortes et
indispensables à tout technicien supérieur dans l’accomplissement de sa tâche.
Aussi nous a-t-il permis de voir les réalités de la vie professionnelle.
Il faut nécessairement signaler que nous avons rencontré plusieurs problèmes
au niveau du chantier :
On croirait à une organisation pas efficace quasi inexistante
A un non-respect des programmes quand on en a connaissance
SUGGESTION
Il serait important que l’entreprise veille à une organisation rigoureuse des
chantiers afin que les programmes soient respectés ainsi la structure gagnerait en
temps et en efficacité.
RAPPORT DE STAGE 36
CONCLUSION
Au terme de ce stage de fin d’étude a l’entreprise 2ITP dont le thème

est : « suivie et contrôle du reprofilage lourd sur l’itinéraire tafiré-nirrentenkaha avec
réalisation de buse et de dalot » ; il faut noter que malgré les difficultés, il a été
bénéfique dans l’ensemble. Ce stage nous a permis de suivre les travaux de la pose des
buses et de dalot en béton armé et le reprofilage et léger d’une route en terre et
d’avoir une connaissance pratique de l’organisation et la gestion des chantiers routiers.
Après toutes ses différentes taches effectuées pour la réalisation de ce projet,
nous avons pu faire tout ce qui était possible pour la réalisation immédiate et
complète de l’axe routier surtout en respectant le délai d’exécution qui était fixé à 6
mois malgré toutes les difficultés rencontrées sur le terrain.
Aussi nous a-t-il permit de voir concrètement ce que c’est que le travail en
équipe, de savoir qu’il faut en toute circonstance penser à la cause commune et créer
en environnement favorable pour l’atteindre. Il nous a enfin montré en quel sens l’on
doit forger l’ardeur et le gout du travail pour être plus crédible à notre future vocation.
On retient que cette deuxième phase qui entre dans la fin de notre formation
est bien diverse et apporte un grand nombre de connaissance à nous les nouveaux
techniciens supérieurs du domaine.
RAPPORT DE STAGE 37
ANNEXES :
RAPPORT DE STAGE 38
Annexe 1 : quelque définition

REPROFILAGE LOURD : le reprofilage lourd est une technique d’entretien des routes
en terre afin d’améliorer la pérennité de l’axe routier.
L’EMPRISE : partie du terrain qui appartient à la collectivité et affecté à la route ainsi
qu’à ses dépendances.
L’ASSIETTE : surface du terrain réellement occupé par la route.
PLATE-FORME : surface de la route qui comprend la chaussée et les accotements.
ACCOTEMENT : zones latérales de la plate-forme qui bordent extérieurement la
chaussée. L’accotement est constitué de la berne et de la bande dérasée.
LE PROFIL EN TRAVERS : c’est une coupe verticale effectuée perpendiculaire a l’axe du
tracé en plan.
RAPPORT DE STAGE 39
Annexe2 : les plans de buse
Plan1 : plan de buse 800Ø
Plan2 : coupe BB du dalot
Plan3 : plan du dalot
RAPPORT DE STAGE 40
ANNEXE3 : QUELQUE PHOTO DU CHANTIER
RAPPORT DE STAGE 41

Rapport Sado 2

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REPUBLIQUE DE COTE D’VOIRE

DES TRAVAUX PUBLICS

Brevet de Technicien Supérieur

AUTEUR MAITRE DE STAGE

A l’éternel, le tout puissant,

REPUBLIQUE DE COTE D’VOIRE

TABLE DES MATIERES

1. Exécution des travaux

Km de routes rurales. Pour se faire la Société Ivoirienne d’Ingénierie Conseil étant le

Situé dans la région de HAMBOL ; dans le département de Niakara se trouve la ville

Figure 1 : carte de localisation du projet

PARTIE I : REPROFILAGE

I. LE DEGAGEMENT TECHNIQUE ET LE DECAPAGE

Figure 2 : avant et après le passage du bulldozer

II. LE REGLAGE DE LA PLATE FORME

Figure 4 : positionnement de la lame du grader pendant la création de fossé

3. Caractéristique des engins

Figure 5 : grader 14 E

Figure 6 : compacteur Dynapac

PARTIE II : RECHARGEMENT

1. Définir les sections de route à recharger

Figure 7 : carrière de rechargement

Figure 8 : chargeuse Caterpillar

PARTIE III : POSE DE BUSE ET DE DALOT

Figure 9 : buse 800Ø

1. Exécution des buses

2. Installation des buses en béton armé :

Figure 10 : buse 1000Ø

4. Volume de béton dosé a 350kg/m3

c. Volume du mur en aile

Vm= (½ x (1.70+0.40) x1.65x0.15) x2

Vc= (1.70x0.20x0.20) +((1.36x1.70x0.20) - 3.14x(0.5) x0.20))

e. Volume totale de fouille

Vr= ½x (2.50+0.16) x1.32x0.20

c. Volume de mur en aile

Vm= ½x((1.56+0.4) x1.32x0.15) x2

Vc = (1.50x0.20x0.20) + ((1.16x1.36x0.20) – (3.14x0.4x0.4x0.20))

e. Volume totale de fouille (VT)

5. Surface de coffrage ordinaire

d. Surface totale de coffrage ordinaire

6. Surface de coffrage soigné

S3= 4 ( 0.4+21.56 ) x 1.32

a. Surface du mur front

Figure : coffrage de buse 1000Ø

CHAPITRE4 : LA POSE DE DALOT

2. Processus de mise œuvre du dalot en béton armé

III. DIFFERENTS CALCULS POUR L’EXECUTION DES TACHES

3. Volume de béton dosé a 350kg/m3

Au terme de ce stage de fin d’étude a l’entreprise 2ITP dont le thème

Annexe 1 : quelque définition

Annexe2 : les plans de buse

Plan1 : plan de buse 800Ø

Plan2 : coupe BB du dalot

Plan3 : plan du dalot

ANNEXE3 : QUELQUE PHOTO DU CHANTIER

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