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Patrick MODIANO
0.1 Problématique
La topographie a pour finalité, la représentation graphique d’une por-
tion de la surface terrestre a une échelle bien définie.
Cette représentation graphique peut se faire de deux manières ; ana-
logiquement ou numériquement. Toutefois la précision du plan topo-
graphique dépend de plusieurs paramètres.
En effet l’évolution technologique a permis de passer de l’utilisation
des méthodes analogiques à des méthodes numériques. Quelques an-
nées en arrière, l’élaboration des plans se faisait de manière analo-
gique à l’aide des outils de dessin ; rendant ainsi le travail lent et fasti-
dieux.
De ce fait, avec l’évolution de la technologie, cette méthode semble
disparaitre progressivement au profit de la méthode de représenta-
tion numérique à l’aide des supports informatiques. La numérisation
consiste donc à extraire les données issues des levers topographiques
et de les faire subir un traitement informatique pour aboutir à un ré-
sultat donné. Cette dernière constitue un moyen efficace et rapide
dans l’élaboration d’un plan topographique de façon précise et qui
sera un document numérique, consultable dans tous les travaux ayant
comme support le sol.
a. Intérêt du sujet
L’intérêt de ce travail est de faire assoir sur le plan pratique, les théo-
ries sur l’établissement d’un plan topographique accumulées tout au
long de notre cursus académique car ne dit-on pas que : la théorie
sans la pratique est aveugle et la pratique sans la théorie est nulle.
b. Objectif poursuivi
L’objectif de ce travail est de produire un pan topographique actualisé
de la partie Nord de l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Pu-
blics en mettant en œuvre des méthodes classique de topographie.
Ceci pour fournir un plan topographique sur le format numérique par
la numérisation des observations recueillies du lever topographique.
0.3 DELIMITATION DU SUJET
Sur le plan scientifique, l’étude qui nous concerne se résume à
l’Etablissement d’un Plan Topographique par usage des méthodes
numériques : cas de l’INBTP Nord Kinshasa/Ngaliema
Sur le plan temporel, notre étude cadre avec l’année académique
2020-2021.
Le présent chapitre nous donne la suite des idées sur le plan scienti-
fique de notre travail et nous définit les notions de base sur la topo-
graphie.
Le présent chapitre nous donne la suite des idées sur le plan scienti-
fique de notre travail et donne les définitions des notions de base sur
la topographie.
I- DEFINITION ET HISTORIQUE DE LA TOPOGRAPHIQUE
a- Historique de la topographie
1
Prof MICHEL KASSER Cours de la topographie Ecole supérieure des géomètres et topographes en France
C- But de la topographique
2
TFC Ir MASEVO, éd 2020
I.1.4. Le report :
C’est la phase d’établissement de plans graphiques ou numériques,
éventuellement après traitement numérique des éléments issus d’un
lever.4
I.1.5. Cartographie :
C’est l’ensemble des techniques graphiques intervenant à partir de
levé originaux ou de documents divers en vue de l’élaboration et de la
production des cartes.5
I.1.6. La planimétrie :
3
Idem
4
TFC Ir MASEVO, éd 2020
5
Idem
Cette orientation doit être placée sur le plan sans créer un encombre-
ment, mais d’une manière précise et visible à tous.
6
Idem
7
Idem
8
M. BRABANT, Maitriser la topographie-Des observations au plan, Ed. Eyrolles, Paris, 2003
Fig.1
Gisement inverse
GBA = GAB ± 200grades
GAB = GBA ± 200grades
9
Idem
10
CT MAWANA : cours calcul topo GT1, INBTP/KIN ,2017-2018
11
CT SANIMOTO, Cours de théorie des erreurs, INBTP/GT2, 2018-2019
12
Idem
13
Idem
1° Reconnaissance
2° Polygonation :
Implantation des sommets de la polygonale :
Cette opération vient confirmer le principe fondamental de la topogra-
phie qui consiste à aller de l’ensemble vers les détails.
Etablissement du croquis de repérage :
Ce document permet d’avoir une mesure de sécurité au cas où un pi-
quet se détériorerait. Ce croquis permettre de le retrouver.
3° Rattachement
b) Travaux du bureau
1- Réversibilité de la polygonale
14
CT SIKUMBILI BUSHIR OMAR : cours de dessin topographique GT 2 INBTP, KIN 2011-2012
a- Polygonale fermée
Une polygonale est dite fermée lorsque le dernier côté d’un chemine-
ment se termine sur le point de départ, c’est-à-dire le point d’arrivée
est confondu à celui du départ.
L’on aboutit à des vérifications par le calcul des écarts de fermeture
angulaires donné par la formule suivante :
b- Polygonale ouverte
Contrairement à la polygonale fermée, la polygonale ouverte est celle
dont l’origine est différente de l’extrémité.
EFA= Gtd - Gtc : utilisé pour les angles de gauche
EFA= Gtc - Gtd : utilisé pour les angles de droite ; avec
Gtd : Gisement donné
Gtc : Gisement calculé
- Polygonale goniométrique
Une polygonale est dite goniométrique si l’orientation de ses côtés se
déduit de la mesure des angles que font entre les directions de deux
côtés successifs, l’appareil utilisé est un goniomètre.
Figure.6
- Polygonale déclinée
15
CT BATOMENE, courd de topométrie GT3
L’ordre
L’importance et la précision des sommets d’une polygonale nous per-
mettent de connaitre l’ordre d’une polygonale. C’est alors que nous
distinguons la polygonale principale, secondaire et en antenne.16
Type
La précision des instruments utilisés pour les mesurages linéaires ou
angulaires nous permet de distinguer des polygonales suivantes :
16
CT BATOMENE, cours de topométrie GT3
17
Idem
Figure 7
Source : CT BATOMENE
Dans le cas de notre travail nous n’avons utilisé que des piquets en fer
d’une longueur d’environ cinquante centimètre (50cm) et nous avons
matérialisé au total dix-huit piquets dont quatre pour la polygonale
principale, six pour la première polygonale secondaire, trois pour la
deuxième polygonale secondaire, deux pour la polygonale en antenne
et enfin trois pour la polygonale de rattachement.
19
Cours de topographie et topométrie modernes_1
ZB = ZA + ∆HAB
ma = L1= CAR
mb = L2 = CAV
HA = ZA HB = ZB
Le nivellement simple
Cette technique consiste à stationner l’appareil sur un point connu en
altitude en considérant la hauteur de l’instrument notée hi comme le
coup arrière. Cette hauteur est à prélever à partir du point au sol
jusqu’à l’axe de l’appareil.
Figure 10
Principe :
Il suffit de placer la mire au point B et la tenir verticalement puis faire
la lecture LB. La différence de niveau entre A et B sera :
ΔH = hi-LB
- Cheminement fermé
Lorsqu’un cheminement constitue une boucle retournant à son point
de départ A, on l’appelle cheminement fermé. Il est très employé pour
les raisons suivantes :
Il permet la détermination des altitudes même quand on ne con-
naît qu’un seul repère ;
Il est possible de calculer un tel cheminement en affectant une
altitude arbitraire à un point de départ fixe et durable ; une
Nivellement mixte
Depuis une station quelconque du niveau dans un cheminement, et
après avoir enregistré la lecture arrière sur le point de cheminement
précédent, l’opérateur vise plusieurs points de détail et effectue sur
chacun d’eux une lecture unique qui est donc une lecture avant. En-
suite, il termine la station par la lecture avant sur le point de chemine-
ment suivant. Sur la figure contre les points 1, 2 et 3 sont rayonnés
depuis la station S1 dont le point arrière est la référence (R) et le point
avant A. L'opération en S1 est appelée rayonnement. Lorsqu’un che-
minement comprend des points rayonnés et des points cheminés, on
dit que c’est un cheminement mixte.20
Figure 13
20
Cours de topographie et topométrie modernes_1
Figure 14
Figure 15
Figure 16
- Lecture avant
Cheminement de gauche :
L1 = 3208mm ; L2 = 3162mm ; L3 = 3114mm
Cheminement de droite : L2 = 3167mm
Station 2
- Lecture arrière
Cheminement de gauche : L1 = 0804mm ; L2 = 0674mm ;
L3 = 0545mm
Cheminement de droite : L2 = 0682mm
La différence de niveau donne ∆H = -8mm.
Par comparaison avec la dénivelée du coup avant il y a une différence
de 3mm qui est tolérable.
- Lecture avant
Cheminement de gauche : L1 = 3348mm ; L2 = 3211mm ;
L3 =3075mm
Cheminement de droite : L2 = 3150mm
∆H = 60mm
Station 3
- Lecture arrière
Cheminement de gauche : L1 = 0921mm ; L2 = 0839mm ;
L3 = 0755mm
Cheminement de droite : L2 = 0779mm
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 41
∆H = 60mm
Les deux dénivelées étant identiques, nous avons conclu que les lec-
tures sont bien faites.
Comme signifié plus haut, ceci est un extrait des opérations de nivel-
lement du cheminement de rattachement avec six côtés en partant de
0001 jusqu’à 0002 et passant par R1, R2, S2, S1, R3.
Notons que la méthode Cholesky n’admet pas une seule station quelle
que soit la portée, il faut nécessairement deux stations minimum.
Ci-dessous l’imprimé du nivellement de 0001-R1.
Figure 17
ẞ = Ls1s3 – Ls1s2
Ls1s3 : lecture angulaire entre s1 et s3
Ls1s2 : lecture angulaire entre s1 et s2
En mode goniométrique les angles horizontaux peuvent être mesurés
suivant deux procédés :
21
TFC Ir Mohamed ABDALLAH, 2013
a- Procédé de répétition :
Ce procédé est utilisé avec un appareil du type répétiteur doté d’un
mouvement général et particulier, consistant à juxtaposer sur le limbe,
un certain nombre de fois l’angle à mesurer, en effectuant la lecture
initiale et la lecture finale.23
22
Idem
23
CT BATOMENE, cours de topométrie GT3
24
Idem
En rapport avec notre travail, nous avons utilisé la méthode directe par
procédé de réitération pour le mesurage des angles.
Figure 18
Après cela on vérifie que la différence entre ces deux angles calculés
ne dépasse pas la valeur de la dispersion qui est le double de la tolé-
rance, soit D = 2T.
Vérification : T/mg= 0.1*√33000 + 10000(𝑛 + 1)
D=2T=2*25=50mg=500 ̏=5 ̀
Figure 19
Imprimé
III-2-1- Le nivellement
Calcul des altitudes
Côté 0001-R1
D=2T=2*2.7*ez*√𝐷/𝑘𝑚
D=2T=2*2.7*9*√0.1047= 15.72mm
Côté R1-R2 : D= 14.6mm
Coté R2-A1 : D= 12.48mm
Côté A1-S2 : D= 12.31mm
Côté S2-S1 : D= 16.4mm
Côté S1-R3 : D= 11.2mm
Côté R3-0002 : D= 14.4mm
Côté 0002-0001 : D= 9.4mm
25
CT BATOMENE, cours de topographie GT2
26
CT BATOMENE, cours de topométrie GT3
ET = 2.7*ea*0.0157*L(hm)*√𝐧𝟑 /𝟑
ea : erreur moyenne quadratique angulaire ; soit ea=20 ̋
L(hm): longueur totale exprimée en hectomètre; soit L=4.85487hm
n : nombre d’angles ; soit 7
ET = 2.7*20*0.0157*4.85487*√73 /3
ET = 0.044m
La forme de notre polygonale de rattachement 0001-R1-R2-S2-S1-R3-
0002 est fermée, ce qui est aussi le cas de la polygonale principale S2-
S3-S4-S1 ; on fait appel au cercle de tolérance.
Le tracé du cercle de tolérance ayant pour centre le point 0002, son
rayon est calculé à partir des valeurs de EL et ET, soit :
R = √𝐄𝐋𝟐 + 𝐄𝐓 𝟐
R = √0.2682 + 0.0442
R = 0.272m
Compensation
La fenêtre qui apparait pour cette fin porte le titre de REG MESURE,
qui signifie le réglage de la mesure en rapport avec le lever de détails.
La fenêtre comporte trois options devant être réglées au préalable
avant de passer aux mesures proprement dites :
[ ] F1 Reg Job :
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 69
L’option Reg. Job ou réglage du job est accessible par pression sur la
touche F1. Le job remplace le carnet de terrain ou les imprimés que
nous avons eu à exploiter lors des mesurages angulaires et linéaires.
En appuyant sur F1, la fenêtre suivante s’ouvre
[ ] F3 Reg Orientation
Après avoir appuyé sur F4 sur la fenêtre précédente, une nouvelle fe-
nêtre s’ouvre avec comme mention ORIENTATION COORDONNEES. Ici
nous avons deux possibilités d’orienter le limbe du cercle horizontal :
- Soit F1 pour entrer manuel
- Soit F2 pour coordonnées orientation
Dans notre cas d’espèce, c’est la deuxième possibilité qui a été adop-
tée.
- ENTRER POINT AR
C’est sur la ligne en surbrillance regard de Pt ID que l’on insert B2.
Une fois l’identification du point B2 terminée on passe à la touche
F2→ENH
Le fichier texte étant créé, nous ouvrons alors le logiciel Covadis pour
la suite du traitement des données.
Il s’agit ici de faire appel des points levés enregistrés dans un dossier
sous format texte (séparateur : tabulation).
Pour cela, on clique successivement sur Covadis 2D - Points Topogra-
phiques – Chargement des semis comme le montre la figure ci-
contre
Après avoir cliqué sur chargement des semis, le logiciel nous pré-
sente la page ci-après qui fait appel à certaines manipulations.
Après s’être assuré que les attributs sont activés, on valide par ok.
Très souvent Covadis affiche le message suivant
Les semis étant chargés comme on peut l’observer sur la figure ci-
dessus, l’étape actuelle consistera à relier les points de même code
en se référant au croquis du site préalablement établi de sorte que
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 89
les éléments du dessin reflètent la réalité des détails présents sur ter-
rain. Après avoir chargé les semis sur l’environnement objet de
l’Autocad-Covadis, l’écran se présente de la manière suivante :
Habillage du plan
Il s’agit ici de doter au plan les symboles ou signes conventionnels
correspondants aux éléments du plan. La démarche à suivre est men-
tionnée dans la figure ci-contre
Après avoir cliqué sur OK, on peut alors observer l’apparation des
courbes de niveau comme on peut l’observer sur l’image ci-contre