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EPIGRAPHE

<< Grace à la topographie d’une ville, c’est toute


votre vie qui vous revient à la mémoire par
couches successives. >>

Patrick MODIANO

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 1
REMERCIEMENTS

Nous remercions premièrement le père très bon, le Seigneur notre


Dieu pour nous avoir gardé, protégé pendant nos études académiques
au sein de l’INBTP Kinshasa/Ngaliema.
Nos remerciements s’adressent particulièrement au responsable de
l’INBTP.
Il nous est également agréable de remercier toutes les autorités
académiques de la section Géomètre-Topographe d’une manière par-
ticulière, le CT BATOMENE BEENI, l’Assistant Mohamed ABDALLAH,
l’assistant ATTRAYANT, l’assistant Freddy KAZADI et tout le corps pro-
fessoral académique.
Pour conclure nous disons un grand merci à nos parents : KIMOBO MA-
TATA, BEY Germaine, BEY FUMBAYA Lupsin qui se sont sacrifiés pour
nous, ainsi nous pensons à l’ingénieur BEY Lupsin et son épouse BEY
Yvette
Jeancy MINAMINA, gode MFUINDIDI, Pastos BAMUENIKO, Naomi
AZIAMA. Qu’ils trouvent ici, l’expression de notre satisfaction et
gratitude.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 2
DEDICACE
Je dédie ce travail avant tout à l’Eternel Dieu tout puissant notre père
céleste qui m’a donné la force et qui m’a permis d’arriver jusqu’au
terme de cycle de graduat.
Mes tendres dédicaces sont adressées à mes très chers parents :
KIMOBO MATATA, BEY Germaine qui ont supporté mes caprices, se
privant de beaucoup de choses pour mes études et dont les meilleurs
conseils d’encouragement ont été un gouvernail. Ce travail est le
résultat de vos efforts.
A mes frères et sœurs KIMOBO WUSU, Ir BEY FUMBAYA Lupsin,
Ingénieur Jeomel MISSENGUE, MABWATA BAMBA, MAKOLO KIMOBO,
MUNZADI MAPAMBOLI, MATISI KIMOBO, MWANGA OKE Christian,
Rachidie ZEUS KIMOBO, Ir Steven ZOLA.
Que ce travail de fin de cycle de graduat soit pour vous tous un motif
de fierté pour tout ce que vous avez semé en nous, qui aujourd’hui
porte de fruits comme un drapeau flottant de nos familles respectives.

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Bernard KIMOBO 3
INTRODUCTION

La topographie intervient dans l’exécution de plusieurs projets à


l’instar des projets d’assainissement, de lotissement, des routes et
d’aménagement. Elle joue un rôle précis et déterminant dans les dif-
férents travaux de génie-civil.
Dans le cadre d’aménagement d’un site donné, plusieurs études me-
nées par les Ingénieurs Géomètres Topographes exigent l’établisse-
ment d’un plan topographique actualisé afin de connaitre la configu-
ration réelle du terrain.

0.1 Problématique
La topographie a pour finalité, la représentation graphique d’une por-
tion de la surface terrestre a une échelle bien définie.
Cette représentation graphique peut se faire de deux manières ; ana-
logiquement ou numériquement. Toutefois la précision du plan topo-
graphique dépend de plusieurs paramètres.
En effet l’évolution technologique a permis de passer de l’utilisation
des méthodes analogiques à des méthodes numériques. Quelques an-
nées en arrière, l’élaboration des plans se faisait de manière analo-
gique à l’aide des outils de dessin ; rendant ainsi le travail lent et fasti-
dieux.
De ce fait, avec l’évolution de la technologie, cette méthode semble
disparaitre progressivement au profit de la méthode de représenta-
tion numérique à l’aide des supports informatiques. La numérisation
consiste donc à extraire les données issues des levers topographiques
et de les faire subir un traitement informatique pour aboutir à un ré-
sultat donné. Cette dernière constitue un moyen efficace et rapide
dans l’élaboration d’un plan topographique de façon précise et qui
sera un document numérique, consultable dans tous les travaux ayant
comme support le sol.

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Bernard KIMOBO 4
Cependant, établir un plan topographique avec précision implique un
certain nombre de critères basés nécessairement sur le respect des
principes et méthodes de la topographie pour aboutir au résultat es-
compté. Pour cela, l’accomplissement de cette tâche amène à ré-
pondre aux préoccupations suivantes :
Quelle méthode utilisée pour convertir les imprimés du terrain à un
format électronique (ASCII) ?
Comment exporter les données issues des opérations de terrain pour
enfin produire numériquement notre plan topographique ?

0.2 INTERET ET OBJECTIFS POURSUIVI

a. Intérêt du sujet
L’intérêt de ce travail est de faire assoir sur le plan pratique, les théo-
ries sur l’établissement d’un plan topographique accumulées tout au
long de notre cursus académique car ne dit-on pas que : la théorie
sans la pratique est aveugle et la pratique sans la théorie est nulle.

b. Objectif poursuivi
L’objectif de ce travail est de produire un pan topographique actualisé
de la partie Nord de l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Pu-
blics en mettant en œuvre des méthodes classique de topographie.
Ceci pour fournir un plan topographique sur le format numérique par
la numérisation des observations recueillies du lever topographique.
0.3 DELIMITATION DU SUJET
Sur le plan scientifique, l’étude qui nous concerne se résume à
l’Etablissement d’un Plan Topographique par usage des méthodes
numériques : cas de l’INBTP Nord Kinshasa/Ngaliema
Sur le plan temporel, notre étude cadre avec l’année académique
2020-2021.

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Bernard KIMOBO 5
0.4 PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL

Outre l’introduction et la conclusion, notre travail comprend cinq


chapitres à savoir :

Chapitre I : CONSIDERATIONS GENERALES

Le présent chapitre nous donne la suite des idées sur le plan scienti-
fique de notre travail et nous définit les notions de base sur la topo-
graphie.

Chapitre II : RECONNAISSANCE ET MATERIALISATION DES SOMMETS

Il est question dans ce chapitre de la description des phases prépara-


toires des travaux de terrain ainsi que des opérations relatives à l’im-
plantation et la matérialisation des sommets, jusqu’à l’établissement
des croquis à main levée et de repérage.

Chapitre III : LES CHEMINEMENTS


Ce chapitre évoque les opérations ayant permis la détermination des
altitudes et les angles des différents sommets ainsi que les distances
pour chaque côté de la polygonale. Dans ce chapitre nous parlerons
également des opérations de bureau.

Chapitre IV : LE LEVER DES DETAILS


Ce chapitre décrit la manière selon laquelle les détails aussi bien
naturels que artificiels ont été levés ainsi que le procédé utilisé pour
cette fin.

Chapitre V : PROCEDURE D’ETABLISSEMENT DU PLAN SUR COVADIS

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Bernard KIMOBO 6
Chapitre I : CONSIDERATIONS GENERALES

Le présent chapitre nous donne la suite des idées sur le plan scienti-
fique de notre travail et donne les définitions des notions de base sur
la topographie.
I- DEFINITION ET HISTORIQUE DE LA TOPOGRAPHIQUE

a- Historique de la topographie

La topographie date de longtemps, elle vient de deux mots grecs TO-


POS qui veut dire lieu et GRAPHIEN qui signifie décrire.
Nous pouvons retrouver des indices de travaux topographiques
jusqu’à la plus haute antiquité (travaux hydraulique, construction de
grands édifices) et manifestement la définition de la propriété foncière
était déjà source de conflits en Egypte ancienne ou en Mésopotamie,
mais le grand essor ces techniques date du XVIIe siècle en Europe et
surtout en France : à la mesure de la forme de la terre sont attachés
les travaux de l’Académie des sciences, et si l’Abbé Picard, dès 1660, a
su développer des instruments de visée extrêmement précis, ce sont
des hommes comme Bouguer, Clairaut, Huygens, etc., puis les quatre
générations de Cassini qui ont fait faire en guère plus d’un siècle des
progrès absolument décisif à la géodésie et à la cartographie.
Il faut en retenir qu’entre 1760 et 1950, la précision des méthodes
topo métriques n’a même pas gagné un facteur 10, les seuls progrès
significatifs étant dans le domaine de la facilite de mise en œuvre et
dans l’ergonomie de ces techniques.1

b- Définition et but de la topographie

1
Prof MICHEL KASSER Cours de la topographie Ecole supérieure des géomètres et topographes en France

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Bernard KIMOBO 7
Définition : Parmi les sciences de la terre, la topographie (topo = lieu,
graphein = décrire) est celle qui donne la moyenne représentation gra-
phique ou numérique d’une surface terrestre.
La topographie tributaire de sciences fondamentales telles les mathé-
matique et la physique, est étroitement liée à la géodésie, la cartogra-
phie, la photogrammétrie et l’informatique.

C- But de la topographique

La topographie a pour but de définir la forme exacte en plan et en élé-


vation d’une surface terrestre et de représenter les détails de cette
surface du sol pour obtenir un plan topographique ou une carte.
d. Finalité de la topographie

En schématisant, on peut dire que la topographie a pour objectifs prin-


cipaux de permettre l’établissement de cartes et les plans graphiques
sur lesquels sont représentées sous forme symbolique, toutes les in-
formations ayant trait à la topographie du terrain et à ses détails natu-
rels et artificiels. Cette cartographie de données existantes permettra
par exemple de s’orienter sur le terrain ou bien d’étudier un projet de
construction.
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1.1. Le procédé numérique :
C’est l’ensemble de méthode qui consiste à l’élaborer un plan topogra-
phique à l’aide d’un logiciel, pour obtenir un résultat plus précis et ra-
pide.2

2
TFC Ir MASEVO, éd 2020

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I.1.2. Le procédé classique ou traditionnel :
C’est l’ensemble de méthode qui consiste à prélever les données sur
terrain à l’aide des appareils optico-mécanique (théodolite numé-
rique).33

I.1.3. Etablissement d’un plan topographique :


L’établissement d’un plan topographique est la concrétisation sur un
plan horizontal des résultats des mesurages linéaires, angulaires et al-
timétriques prélevés sur le site faisant l’objet de l’étude topogra-
phique à une échelle bien déterminée.

I.1.4. Le report :
C’est la phase d’établissement de plans graphiques ou numériques,
éventuellement après traitement numérique des éléments issus d’un
lever.4
I.1.5. Cartographie :
C’est l’ensemble des techniques graphiques intervenant à partir de
levé originaux ou de documents divers en vue de l’élaboration et de la
production des cartes.5
I.1.6. La planimétrie :

3
Idem
4
TFC Ir MASEVO, éd 2020
5
Idem

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Bernard KIMOBO 9
Est une opération qui consiste à représenter sur un plan horizontal le
détaille naturel et artificiels de la surface terrestre : bois, rivière, cons-
truction, route, etc.…6
I.1.7. L’altimétrie :
L’altimétrique est une opération permettant de déterminer les alti-
tudes des points par les nivellements en s’appuyant sur les repères.7

I.1.8. Lever topographique :


C’est l’ensemble des opérations qui consiste à recueillir sur terrain les
éléments des sols afin d’établir un plan ou une carte
I.1.9. Echelle :
L’échelle est le rapport d’une dimension mesurée sur le plan par la di-
mension homologue sur le terrain.8
I.1.10. L’orographie :
C’est l’étude de relief (creux et bas).
I.1.11. Orientation
Un plan topographique est orienté par rapport à la direction nord géo-
graphique. Sur terrain, nous utilisons soit :
 La boussole ;
 Le déclinatoire ;
 Le GPS.

Cette orientation doit être placée sur le plan sans créer un encombre-
ment, mais d’une manière précise et visible à tous.

6
Idem
7
Idem
8
M. BRABANT, Maitriser la topographie-Des observations au plan, Ed. Eyrolles, Paris, 2003

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Bernard KIMOBO 10
Nord géographique (NG) :
Le nord géographique ou nord vrai est la direction du point vers le pôle
nord.
Nord magnétique (N.M) :
Le nord magnétique est la direction de la pointe bleue de l’aiguille ai-
mantée de la boussole. Elle varie dans le temps et est influencée par
les corps magnétiques proches du lieu d’observation.9

Nord Lambert (NL ou Y) :


C’est la direction des y positifs respectifs en un point. Appelé aussi Le
Nord du quadrillage.

I.1.12. Le Gisement (noté G ou V) :


C’est l’angle compris entre l’axe des Y (Nord Lambert ou Nord du qua-
drillage) avec une droite quelconque. Ces lectures sont comptées po-
sitivement de 0 à 400gr suivant le sens des aiguilles d’une montre (sens
horaire).10

Fig.1

Gisement inverse
GBA = GAB ± 200grades
GAB = GBA ± 200grades

9
Idem
10
CT MAWANA : cours calcul topo GT1, INBTP/KIN ,2017-2018

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Bernard KIMOBO 11
I.2. NOTION SUR L’INEXACTITUDE :

Compte tenu de l’imperfection humaine et instrumentale, nous cons-


tatons des erreurs dans les mesurages topographiques. Sur ce, la va-
leur des travaux topographiques repose sur l’étude des erreurs pos-
sibles, leurs contrôles, leur neutralisation ou atténuation par des mé-
thodes appropriées.

I.2.1. Les erreurs en topographie :


En topographie on distingue : les erreurs parasites ou fautes, les er-
reurs systématiques et les erreurs accidentelles.
a) Les fautes ou erreurs parasites :11
Ce sont des inexactitudes grossières qui proviennent de la maladresse
des opérateurs et de leurs aides ainsi que de leurs négligences ; elles
sont en général facilement décelables : faute de lecture sur un ruban,
faute de lecture d’angle, faute de lecture sur la mire, etc. Il s’agit d’une
faute lorsque la tolérance donnée pour les observations ou l’approxi-
mation donnée pour un instrument est dépassée.
Il faut se prémunir contre les fautes toujours possibles en se réservant
un certain nombre de contrôles, par exemple, une longueur doit être
mesurée au moins deux fois, à l’aller puis au retour, des réitérations
sur la mesure des angles seront effectuées, etc.
b) Les erreurs systématiques :12
Ce sont les erreurs qui proviennent généralement des défauts de cons-
truction des instruments de mesure. Il est toujours possible de la cor-
riger soit par le calcul soit par un mode opératoire.

11
CT SANIMOTO, Cours de théorie des erreurs, INBTP/GT2, 2018-2019
12
Idem

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On peut citer : erreurs d’étalonnage ; de tensions, de température,
étalonnage ; aussi l’erreur de chaînette, d’alignement et le défaut
d’horizontalité.
I.2.2. Les erreurs accidentelles : 13
Ce sont des erreurs qui se produisent d'une manière aléatoire va-
riables dans la grandeur et dans le sens, même si les conditions de me-
sure sont les mêmes. Elles sont dues à la fois : à l'utilisateur et à l'envi-
ronnement.

I.2.3 Erreur de collimation :


C’est le défaut de perpendicularité de l’axe optique de la lunette et de
son axe de tourillon.
I.2.4 Erreur du limbe :
C’est l’axe principal qui ne coïncide pas avec le centre du cercle hori-
zontal
I.2.5 Erreur d’index du cercle vertical :
C’est-à-dire que l’index du cercle vertical n’est pas situé sur la verticale
du centre du cercle.
I.2.6 Erreur de calage de l’axe principale :
C’est le défaut de la verticalité, qui n’est jamais parfait, étant donné
que sa réalisation est très difficile. Ceci entraine un défaut de l’hori-
zontalité de l’axe secondaire, défaut qui ressemble à un défaut de tou-
rillonnement.
I.2.7 Erreur de centrage sur le point stationné :
Il est l’ordre de ±4mm pour le mode de mise en station.
I.2.8 Erreur de pointé :

13
Idem

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Bernard KIMOBO 13
On appelle erreur de pointé l’erreur avec laquelle on amène l’image
d’un objet à viser à se former sur le fil de réticule.
I.2.9 Erreur de lecture :
On peut éviter ce type d’erreur en soignant la lecture sur vernier et en
effectuant des doubles lectures. Les appareils électroniques à affi-
chage digital limitent les erreurs de lecture.
I.2.10 Erreur de dérive du zéro :
Cette erreur est due à la torsion du trépied
I.3 APERCU SUR l’ELABORATION D’UN PLAN TOPOGRAPHIQUE
I.3.1 Elaboration d’un plan topographique par les procédés classiques
et par numérisation

Les étapes d’élaboration d’un plan topographique par les procédés


classiques ou numériques sont les suivantes :
a) Travaux du terrain

1° Reconnaissance

Cette reconnaissance permet de s’assurer de l’existence même du site,


et aussi de se faire une idée sur les types différents de détails ;
 Délimitation
 Etablissement du croquis à main levée du terrain

2° Polygonation :
 Implantation des sommets de la polygonale :
Cette opération vient confirmer le principe fondamental de la topogra-
phie qui consiste à aller de l’ensemble vers les détails.
 Etablissement du croquis de repérage :
Ce document permet d’avoir une mesure de sécurité au cas où un pi-
quet se détériorerait. Ce croquis permettre de le retrouver.
3° Rattachement

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Bernard KIMOBO 14
Consiste à intégrer le lever effectué dans le canevas général
4°lever des détails :
Consistant à déterminer à partir des points du canevas d’ensemble,
polygonal ou de détails, la position des différents objets d’origine na-
turelle ou artificielle existant sur le terrain

b) Travaux du bureau

1- Réversibilité de la polygonale

• Vérification de la validité des mesurages linéaires ;


• Vérification de la validité des mesurages angulaires et compensation
au cas où il y a un écart de fermeture angulaire ;
• Vérification de la validité des mesurages altimétriques et compensa-
tion au cas où il y a un écart de fermeture angulaire ;
• Calculs des coordonnées des sommets de la polygonale de base ; puis
la vérification de leur validité au moyen du cercle de tolérance ;
• Calculs des altitudes des sommets de la polygonale de base.
• Constitution du fichier numérique (ASCII) des coordonnées des som-
mets de la polygonale de base

2- Calcul des coordonnées des détails

 A partir du lever tachéométrique, on va :


Utiliser les coordonnées des sommets de la polygonale pour calculer
le V0 de chaque station ;
 Calcul des coordonnées de chaque détail, au moyen d’une pro-
grammation sur un Excel ;
 Constitution du fichier ASCII des coordonnées ;
 A partir du lever en mode coordonnées Extraction du fichier AS-
CII (ou même après un traitement) des coordonnées.

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3- Travaux de report numérique

• Import du fichier ASCII des coordonnées des détails ;


• Habillage du plan topographique ;
• Présentation du plan topographique ;
• Traçage ou impression du plan topographique.

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Bernard KIMOBO 16
Chapitre II RECONNAISSANCE ET MATERIALISATION DES SOMMETS

Il s’agit ici de la description des phases préparatoires des travaux de


terrain ainsi que des opérations relatives à l’implantation et la maté-
rialisation des sommets, jusqu’à l’établissement des croquis à main le-
vée et de repérage.

II-1- Préparation des mesures


Nous formions une équipe de vingt-sept (27) personnes et avions jugé
bon d’associer chacun à une tâche spécifique à remplir, d’où la com-
position de la brigade structurée comme suit :
Le chef de la brigade et son adjoint :
Leur rôle était d’assurer le bon déroulement des opérations sur
terrain tout comme au bureau, de veiller à la bonne utilisation des ap-
pareils sur terrain ; ils servaient également de charnière entre le
groupe, l’encadreur et le superviseur.
Le croquisseur :
Son rôle était d’établir les croquis du terrain (croquis de repé-
rage, croquis du lever de détails).
L’operateur :
Il avait pour rôle de vérifier l’appareil avant chaque utilisation, de
mettre en station et d’exécuter toutes les opérations de lecture sur
terrain puis dicter les résultats au secrétaire.
Le secrétaire :
Avec comme rôle la transcription correcte de toutes les lectures qui
lui sont dictées par l’opérateur.
Les deux porte-mires :
Ils étaient chargés de tenir les mires stablement en alignement vertical
à l’endroit désigné.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 17
A noter que ces tâches citées ci-haut ont été exécutées à tour de rôle
pour que chaque membre participe et soit capable de réaliser les dif-
férentes tâches.
Notre brigade ainsi constituée, il s’en est suivi l’étape de la re-
connaissance du terrain.

II-2- Reconnaissance et Délimitation du site


Il est évoqué dans cette partie les différentes étapes suivies pour la
matérialisation de nos sommets sur terrain.
II-2-1- Descente terrain
Tout travail de topographie nécessite une descente sur terrain qui fait
objet d’étude. La reconnaissance du terrain consiste en une visite de
celui-ci afin de se faire déjà une idée sur l’ampleur du site et sa confi-
guration ; d’avoir une vue d’ensemble des éléments ou détails suscep-
tibles d’être levés, les limites ainsi que les éventuelles difficultés que
l’on pourrait rencontrer.
Outre ces paramètres précités, la reconnaissance du terrain intervient
dans le choix non seulement de l’emplacement où seront implantés
les piquets de la polygonale mais également des matériels indispen-
sables pour les opérations à réaliser.
Ainsi nous avons géographiquement délimité du site, établis un cro-
quis à main levée, proposé les types des matériels à utiliser puis défini
le mode opératoire.

II-2-2- Délimitation du site


Géographiquement, notre site INBTP/Nord est délimité :
 Au Nord par l’avenue Jaquier
 Au Sud par la partie centre de l’INBTP

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Bernard KIMOBO 18
 A l’Est par la rivière MPIA
 A l’Ouest par l’avenue de la montagne.
En raison d’un éventuel aménagement portant sur la construction du
pont sur la rivière Mpia, il a été proposé par notre superviseur
d’étendre notre étude topographique jusqu’au rond-point Cha-
mukwale.
Après cette reconnaissance du terrain, nous sommes passés à l’étape
de l’établissement du croquis à main levée.

Fig.2 : vue satellitaire du site.

Source : Google Eath 2020

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 19
II-2-3- Etablissement du croquis à main levée
Un croquis à main levée d’un site est la représentation planimétrique
en projection orthogonale qui représente une partie de la surface ter-
restre et les aboutissants avec une proportionnalité régulière souhai-
tée et respectée.14

C’est un document indispensable qui est caractérisé par la proportion-


nalité, la clarté, la fidélité, la visibilité, le soin et constitue un guide des
opérations sur terrain et au bureau. C’est ainsi qu’après la phase de la
reconnaissance du site nous avons établi un croquis à main levée de
ce dernier.

14
CT SIKUMBILI BUSHIR OMAR : cours de dessin topographique GT 2 INBTP, KIN 2011-2012

Travail de Fin de Cycle


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Figure 3 : Croquis à main levée du site

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 21
II-3- Choix des matériels indispensables pour les opérations propre-
ment dites

Le choix des matériels est fonction de la précision exigée afin d’aboutir


au résultat escompté. Pour cela, les matériels et instruments jugés
utiles et nécessaires sur lesquels nous avons porté notre choix pour
arriver à élaborer un plan topographique répondant aux objectifs
poursuivis sont les suivants :

 Station totale STONEX R-25 avec réflecteurs ;


 Niveau à lunette
 Mires parlantes à chiffres droits avec crapauds ;
 Jalons et supports de jalon ;
 Ruban en plastique de 50m et 5m ;
 Marteau, machette et barres de fer

Les matériels ainsi choisis, nous sommes alors passés à la phase de la


réalisation des travaux topographiques.

II-4- Les travaux topographiques effectués sur le site

Il s’agit ici de la mise en place de l’ossature de base ou polygonale de


base pour la réalisation les opérations topographiques.
L’on entend par ossature de base, une ligne brisée dirigée composée
d’une succession des segments de droite dont l’on connait leurs dis-
tances et les angles qu’ils forment successivement.
Il existe quatre éléments qui permettent l’identification d’une polygo-
nale de base : la forme, la nature, l’ordre et le type

 Forme des polygonales


Deux éléments fondamentaux caractérisent la forme d’une polygonale
; il s’agit de l’origine et de l’extrémité.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 22
De ces deux éléments l’on distingue une polygonale fermée et une po-
lygonale ouverte.

a- Polygonale fermée
Une polygonale est dite fermée lorsque le dernier côté d’un chemine-
ment se termine sur le point de départ, c’est-à-dire le point d’arrivée
est confondu à celui du départ.
L’on aboutit à des vérifications par le calcul des écarts de fermeture
angulaires donné par la formule suivante :

 EFA=200˅(N+2) -∑ angles intérieurs (gauche)


 EFA=200˅(N-2) -∑angles extérieurs (droite)
N : Nombre des sommets réellement stationnés
EFA : Ecart de Fermeture Angulaire

Figure 4 : La polygonale fermée

b- Polygonale ouverte
Contrairement à la polygonale fermée, la polygonale ouverte est celle
dont l’origine est différente de l’extrémité.
 EFA= Gtd - Gtc : utilisé pour les angles de gauche
 EFA= Gtc - Gtd : utilisé pour les angles de droite ; avec
Gtd : Gisement donné
Gtc : Gisement calculé

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 23
Figure 5 : polygonale ouverte

 Nature des polygonales


Il existe plusieurs sortes de polygonales se distinguant les unes des
autres selon leur nature. Il en résulte de cette distinction le mode de
mesurage angulaire aux sommets de la polygonale, de l’orientation de
ses côtés, de la précision des mesures effectuées et des appareils uti-
lisés ; c’est ainsi que nous avons : une polygonale goniométrique et
polygonale déclinée.15

- Polygonale goniométrique
Une polygonale est dite goniométrique si l’orientation de ses côtés se
déduit de la mesure des angles que font entre les directions de deux
côtés successifs, l’appareil utilisé est un goniomètre.

Figure.6

- Polygonale déclinée

15
CT BATOMENE, courd de topométrie GT3

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 24
Une polygonale est dite déclinée si cette orientation résulte des mesu-
rages angulaires réalisés en mode déclinée. L’on tient compte de la
déclinaison du lieu, de nord géographique, de nord magnétique et l’ap-
pareil à utiliser doit être surmonté d’un déclinatoire ou d’une bous-
sole.
Figure 6

 L’ordre
L’importance et la précision des sommets d’une polygonale nous per-
mettent de connaitre l’ordre d’une polygonale. C’est alors que nous
distinguons la polygonale principale, secondaire et en antenne.16

- Polygonale principale : c'est celle dont la position des sommets


se détermine en premier lieu avec un degré de précision plus
élevé.
Ex : les bornes géodésiques et les points de canevas principal.

- Polygonale secondaire : c’est celle dont la position des sommets


se déduit de la polygonale principal avec un niveau de précision
moindre par rapport à celle qui est principale.17

- Polygonale antenne : elle est déduite de la polygonale principale


ou secondaire suivant le but à atteindre ; son extrémité n’aboutit
pas nécessairement à un point connu en position mais s’ap-
proche de plus en plus vers l’objectif visé.

 Type
La précision des instruments utilisés pour les mesurages linéaires ou
angulaires nous permet de distinguer des polygonales suivantes :

16
CT BATOMENE, cours de topométrie GT3
17
Idem

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 25
- Polygonale usuelle : une polygonale est dite usuelles si les me-
surages linéaires de ses cotés ont été réalisés au moyen de
chaine du type courant sans qu’il ait été procédé aux correc-
tions des imprécisions (dilatation, élasticité…) et si les mesu-
rages angulaires ont été évalués par un théodolite permettant
d’apprécier au centigrade.18

- Polygonale tachéométrique : une polygonale est dite tachéo-


métrique si les mesurages linéaires ont été évalués tachéomé-
triquement et les mesurages angulaires ont été déterminés à
deux ou trois centigrades près.

- Polygonale de précision : lorsque les distances ont été mesurées


au moyen d’un instrument permettant d’apprécier le millimètre
et les mesurages angulaires évalués à l’aide d’un théodolite à la
seconde près.

Au de-là de tout ce qui vient d’être évoqué, nous avons eu à matéria-


liser au total quatre polygonales dont une principale, deux secondaires
et une en antenne.
Ces polygonales peuvent être identifiées comme suit :
 Pour la forme : elles sont fermées et ouvertes
 Pour la nature : elles sont dites goniométriques
 Pour l’ordre : principale, secondaire et en antenne
 Pour le type : elles sont des polygonales de précisions.

II-4-1- Principe de la mise en place des cheminements


Ce principe implique ce qui suit :
 Les sommets d’une polygonale doivent être placés de sorte que
tous les détails puissent être visibles.
 Sa matérialisation sur le terrain tient compte des paramètres sui-
vants :
 Les côtés ne doivent pas être trop courts,
18
Idem

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 26
 Les sommets doivent être visibles les uns aux autres,
 L’emplacement des sommets doit nous permettre de les, re-
trouver facilement, grâce au bon croquis de repérage
 Chercher de façon que les alignements des sommets consécu-
tifs aient une longueur plus ou moins égale.

Figure 7

Source : CT BATOMENE

II-4-2- Matérialisation des sommets

On entend par matérialisation, l’opération qui consiste à implanter sur


terrain à l’aide des piquets en bois ou en fer les sommets de l’ossature
de base et éventuellement de la polygonale secondaire. Pour les som-
mets en bois, on enfonce un clou au centre c'est-à-dire au point de
rencontre des diagonales qui constitue le repère et on veille à ce que :

 Les côtés de la polygonale soient plus ou moins égaux ;

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 27
 Les angles aigus aux sommets de la polygonale et trop plats
soient évités, car ils sont moins précis ;
 Les sommets soient positionnés de manière à percevoir les dé-
tails importants à lever et le repérage des sommets doit être fa-
cile.

Dans le cas de notre travail nous n’avons utilisé que des piquets en fer
d’une longueur d’environ cinquante centimètre (50cm) et nous avons
matérialisé au total dix-huit piquets dont quatre pour la polygonale
principale, six pour la première polygonale secondaire, trois pour la
deuxième polygonale secondaire, deux pour la polygonale en antenne
et enfin trois pour la polygonale de rattachement.

- Illustration des piquets utilisés.

Au tour de point pour la visibilité

II-4-2-1- Etablissement du croquis de repérage.


Le croquis de repérage des sommets de l’ossature de base s’effectue
dans le but de retrouver l’emplacement des piquets en cas de leur dé-
térioration ou de leur disparition. Cette opération consiste à prélever

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 28
les distances des piquets par rapport aux points stables et durables
existant aux environs.

Figure 8 : croquis de repérage

Les sommets de notre polygonale de base étant matérialisés avec cro-


quis de repérage établi, nous sommes donc passés à l’étape de mesu-
rage des distances et angles de chaque côté et sommet respective-
ment ainsi qu’au calcul des altitudes ; d’où les cheminements.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 29
Chapitre III : LES CHEMINEMENTS

III-1- Les travaux de terrain


Ce chapitre évoque les opérations ayant permis la détermination des
altitudes et les angles des différents sommets ainsi que les distances
pour chaque côté de la polygonale.

III-1-1- Les mesurages altimétriques


Le mesurage altimétrique est une opération de topographie aidant à
la détermination de l’altitude d’un point à partir d’un autre point
connu en altitude appelé référence, en passant par le calcul de la dé-
nivelée entre ces deux points. Cette opération s’appelle le nivelle-
ment.

III-1-1-1- Les techniques de mesurages altimétriques


Il existe plusieurs techniques de nivellement entre autres :
o Le nivellement direct dit géométrique
o Le nivellement indirect dit trigonométrique

1- Le nivellement direct ou géométrique19


Le nivellement direct appelé aussi nivellement géométrique consiste à
déterminer la dénivelée ∆HAB entre deux points A et B à l’aide d’un
appareil appelé Niveau à lunette et d’une échelle verticale graduée ap-
pelée mire. Le niveau est constitué d’une optique de visée tournant
autour d’un axe vertical il définit donc un plan de visée horizontal.
La mire est placée successivement sur les deux points. L’opérateur lit
la valeur L1 (nommée coup arrière : CAR) sur la mire posée en A et la
valeur L2 (nommée coup avant : CAV) sur la mire posée en B. La diffé-
rence des lectures sur mire est égale à la dénivelée entre A et B. Cette
dénivelée est une valeur algébrique dont le signe indique si B est plus
haut ou plus bas que A (si ∆HAB est négative alors B est plus bas que
A).

19
Cours de topographie et topométrie modernes_1

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 30
- La dénivelée entre A et B est donnée par la formule
∆HAB= CAR-CAV
L’altitude ZA d’un point A est la distance comptée suivant la verticale
qui le sépare du géoïde (surface de niveau 0). Si l’altitude du point A
est connue, on peut en déduire celle du point B par :

ZB = ZA + ∆HAB

Figure 9 : principe de base du nivellement direct.

ma = L1= CAR
mb = L2 = CAV
HA = ZA HB = ZB

1.1- Sortes de nivellement direct


On distingue en topographie quatre sortes de nivellement géomé-
trique à savoir :

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 31
 Nivellement simple ;
 Nivellement par rayonnement ;
 Nivellement par cheminement ;
 Nivellement mixte.

 Le nivellement simple
Cette technique consiste à stationner l’appareil sur un point connu en
altitude en considérant la hauteur de l’instrument notée hi comme le
coup arrière. Cette hauteur est à prélever à partir du point au sol
jusqu’à l’axe de l’appareil.

Figure 10

Principe :
Il suffit de placer la mire au point B et la tenir verticalement puis faire
la lecture LB. La différence de niveau entre A et B sera :
ΔH = hi-LB

L’altitude du point B sera déduite de celle du point A connue


ZB = ZA ± ΔH

 Le nivellement par rayonnement


A partir d’une station quelconque du niveau dans un cheminement, et
après avoir enregistré la lecture arrière sur le point de cheminement
précédent (point connu en altitude pris comme référence), on déter-

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 32
mine alors l’altitude du plan de référence. Ainsi l’opérateur vise plu-
sieurs points de détail et effectue sur chacun d’eux une lecture unique
qui est donc une lecture avant.
R:référence

Figure 11 : nivellement par rayonnement

 Le nivellement par cheminement


Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule station du
niveau ne suffit pas à déterminer leur dénivelée pour causes d’éloigne-
ment, masque, dénivelée trop importante, etc., il faut décomposer la
dénivelée totale en dénivelées élémentaires ou partielles à l’aide de
points intermédiaires. L’ensemble de ces décompositions est appelé
nivellement par cheminement.
L’on distingue :

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 33
- Le cheminement encadré
Il part d’un point origine connu en altitude, passe par un certain
nombre de points intermédiaires et se referme sur un point extrémité
différent du point d’origine et également connu en altitude.
Figure 12 :

A : point origine connu en altitude


B, C, D : points intermédiaires
E : point extrémité connu en altitude
LAR : lecture arrière
LAV : lecture avant
S1 , S2 , S3 et S4 des points de station

- Cheminement fermé
Lorsqu’un cheminement constitue une boucle retournant à son point
de départ A, on l’appelle cheminement fermé. Il est très employé pour
les raisons suivantes :
 Il permet la détermination des altitudes même quand on ne con-
naît qu’un seul repère ;
 Il est possible de calculer un tel cheminement en affectant une
altitude arbitraire à un point de départ fixe et durable ; une

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 34
simple translation permettra de passer des altitudes de ce sys-
tème local aux altitudes vraies ;
 Il permet un contrôle de fermeture qui est indépendant de la pré-
cision de connaissance de l’altitude du point de référence.

 Nivellement mixte
Depuis une station quelconque du niveau dans un cheminement, et
après avoir enregistré la lecture arrière sur le point de cheminement
précédent, l’opérateur vise plusieurs points de détail et effectue sur
chacun d’eux une lecture unique qui est donc une lecture avant. En-
suite, il termine la station par la lecture avant sur le point de chemine-
ment suivant. Sur la figure contre les points 1, 2 et 3 sont rayonnés
depuis la station S1 dont le point arrière est la référence (R) et le point
avant A. L'opération en S1 est appelée rayonnement. Lorsqu’un che-
minement comprend des points rayonnés et des points cheminés, on
dit que c’est un cheminement mixte.20
Figure 13

20
Cours de topographie et topométrie modernes_1

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 35
2- Le nivellement indirect ou trigonométrique
Le nivellement trigonométrique permet de déterminer la dénivelée DH
entre la station T d’un théodolite et un point P visé. Ceci est fait par la
mesure de la distance inclinée suivant la ligne de visée Di et de l’angle
zénithal (noté V sur la figure ci-dessous). À partir du schéma, on peut
écrire que : ∆H = ht + Di.cosV – hv
TP

Figure 14

∆HTP est la dénivelée de T vers P.


ht est la hauteur de station (ou hauteur des tourillons).
hv est la hauteur de voyant ou plus généralement la hauteur visée au-
dessus du point cherché (on peut aussi poser une mire en P

III-1-1-2- Choix de mode de mesurage et de matériels utilisés

III-1-1-3- Choix de mode de mesurage

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 36
Des deux techniques de nivellement développées ci-haut, c’est seule
la technique du nivellement direct que nous avons adoptée pour l’en-
semble de nos opérations de mesurages altimétriques en optant la
méthode du nivellement double dite méthode de CHOLESKY.

III-1-1-4- Importance de la méthode de CHOLESKY


Pour déterminer avec précision la dénivelée entre deux points A et B
sans pour autant faire un cheminement aller-retour, on emploie la mé-
thode du cheminement double dite méthode de CHOLESKY. Cette mé-
thode consiste à niveler simultanément deux cheminements parallèles
voisins mais indépendants (voir figure ci-après). Cela nécessite donc
un opérateur, deux aides, deux mires et deux crapauds, chacun étant
affecté à l’un des deux cheminements de manière à conserver l’indé-
pendance des deux parcours : on peut, soit numéroter les crapauds et
les mires, soit repérer un des aides porte-mire avec un vêtement spé-
cial : on parle alors de la méthode du pantalon rouge, signe distinctif
permettant de ne pas confondre les aides.

Figure 15

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 37
 Principe
Considérons deux portes mire dont le principal est celui qui porte le
pantalon rouge et qui sera placé à gauche suivant le sens du chemine-
ment et l’autre avec un pantalon ordinaire placé à droite suivant le
même sens de cheminement. L’on obtiendra ainsi un cheminement de
gauche et un de droite. L’opérateur se place sur le point 1 (premier
point de stationnement). L’aide opérateur du côté gauche portant le
pantalon rouge va se placer en premier sur le sommet S1 avec sa mire
tenue en position verticale, l’opérateur effectue la lecture arrière avec
les trois fils (supérieur, niveleur et inferieur) qui permettront de déter-
miner la distance de cheminement. Le porte mire du pantalon ordi-
naire à son tour sur le même sommet S1 où l’opérateur ne lira que le
fil niveleur uniquement. La dénivelée sur ces deux visées au point S1
doit absolument être zéro.
Par rapport au sens de parcours, Les deux portes mire se placeront en
vis-à-vis à 50cm environs l’un de l’autre à l’aide des couples matériali-
sés par des crapauds ou par des piquets enfoncés à refus. La distance
entre le point de stationnement et ces crapauds ne doit pas dépasser
30m. l’opérateur prendra la lecture avant avec les trois fils sur le porte
mire du cheminement de gauche, ensuite sur celui du cheminement
de droite rien qu’avec le fil niveleur. La différence de niveau entre la
lecture de gauche et de droite devra être identique à celle trouvée
lorsque l’opérateur se placera sur le deuxième point de stationnement
pour effectuer la lecture arrière aux deux cheminements (gauche et
droite).
Toutefois un contrôle peut être effectué au cas où peuvent apparaitre
les écarts. Ces écarts ne doivent donc pas excéder une tolérance de
l’ordre de 3mm. Au-delà de cette valeur, il faudra reprendre l’opéra-
tion.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 38
Cela dit, en voici un extrait tiré des opérations que nous avons effec-
tuées.
Cet extrait est tiré du cheminement de rattachement entre les som-
mets 0001 et R1 où nous avons eu trois points de station.

Figure 16

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 39
Station 1
- Lecture arrière
Cheminement de gauche :
L1 = 1685mm ; L2 = 1629mm ; L3 = 1574mm
L’opérateur ou les deux portes mire ne doivent pas quitter leur empla-
cement avant que le secrétaire ne fasse la vérification sur les lectures
c’est-à-dire vérifier que (L1 + L3)/2 = L2. Une tolérance de l’ordre de
2mm est acceptable.
Cheminement de droite : L2 = 1629mm
On vérifie alors que L2 du cheminement de gauche soit à L2 du chemi-
nement de droite, leur différence doit donner 0. Ceci vérifié, on passe
alors au coup avant.

- Lecture avant
Cheminement de gauche :
L1 = 3208mm ; L2 = 3162mm ; L3 = 3114mm
Cheminement de droite : L2 = 3167mm

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 40
Le secrétaire est appelé à calculer la différence de niveau entre
la lecture de gauche et celle de droite en considérant uniquement les
valeurs du fil niveleur. Ce qui a donné pour cas ∆H = -5mm.
En principe cette valeur de la dénivelée obtenue doit être identique à
celle trouvée une fois stationnée au point 2 pour effectuer le coup ar-
rière.

Station 2
- Lecture arrière
Cheminement de gauche : L1 = 0804mm ; L2 = 0674mm ;
L3 = 0545mm
Cheminement de droite : L2 = 0682mm
La différence de niveau donne ∆H = -8mm.
Par comparaison avec la dénivelée du coup avant il y a une différence
de 3mm qui est tolérable.

- Lecture avant
Cheminement de gauche : L1 = 3348mm ; L2 = 3211mm ;
L3 =3075mm
Cheminement de droite : L2 = 3150mm
∆H = 60mm
Station 3
- Lecture arrière
Cheminement de gauche : L1 = 0921mm ; L2 = 0839mm ;
L3 = 0755mm
Cheminement de droite : L2 = 0779mm
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 41
∆H = 60mm
Les deux dénivelées étant identiques, nous avons conclu que les lec-
tures sont bien faites.
Comme signifié plus haut, ceci est un extrait des opérations de nivel-
lement du cheminement de rattachement avec six côtés en partant de
0001 jusqu’à 0002 et passant par R1, R2, S2, S1, R3.
Notons que la méthode Cholesky n’admet pas une seule station quelle
que soit la portée, il faut nécessairement deux stations minimum.
Ci-dessous l’imprimé du nivellement de 0001-R1.

Cette démarche a été appliquée tant pour l’ensemble du chemine-


ment de rattachement que pour les autres cheminements.
Nous avons eu au total 44 points de station dont 17 pour le chemine-
ment de rattachement et 27 les autres cheminements.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 42
Ceci étant, nous sommes passés à l’étape relative aux calculs des
angles.

III-1-2- Les mesurages angulaires


La mesure d’angles est très indispensable en topographie. Elle permet
de déterminer les angles horizontaux (azimutaux) formés par les côtés
consécutifs d’une polygonale.

III-1-2-1- Mode de mesurage


Il en existe deux en topographie :
1- Mesurage angulaire en mode goniométrique21
En mode goniométrique la mesure de l’angle est évaluée par la diffé-
rence des lectures angulaires correspondantes aux visées faites à la
direction de chacun des côtés de cet angle.

Figure 17

ẞ = Ls1s3 – Ls1s2
Ls1s3 : lecture angulaire entre s1 et s3
Ls1s2 : lecture angulaire entre s1 et s2
En mode goniométrique les angles horizontaux peuvent être mesurés
suivant deux procédés :

21
TFC Ir Mohamed ABDALLAH, 2013

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 43
- Procédé de réitération
- Procédé de répétition
a- Procédé de réitération22
Ce procédé est utilisé avec un théodolite muni d’un dispositif de déca-
lage de limbe. Il consiste à effectuer après chaque visée, la lecture an-
gulaire correspondante à la visée réalisée.
Deux méthodes sont appliquées dans ce procédé dont :
 La méthode directe : cette méthode consiste à effectuer un
double mesurage angulaire par le système de double retourne-
ment. Le premier mesurage étant effectué avec le cercle vertical
de l’appareil à gauche dans le sens horaire et le second à droite
(cercle vertical à droite) au sens trigonométrique.

 Méthode indirect : applicable avec le tour d’horizon de 2 ou 4


séries. Dans l’observation successive des points soit A, B, C…le
point A appelé référence. Il est choisi comme origine et est ob-
servé de nouveau afin de boucler le tour complet et d’assurer un
contrôle dit de fermeture.

a- Procédé de répétition :
Ce procédé est utilisé avec un appareil du type répétiteur doté d’un
mouvement général et particulier, consistant à juxtaposer sur le limbe,
un certain nombre de fois l’angle à mesurer, en effectuant la lecture
initiale et la lecture finale.23

2- Mesurage angulaire en mode décliné24


Ce mode de mesurage consiste à définir ou évaluer le gisement d’une
direction donnée au moyen d’un appareil muni d’un déclinatoire ou

22
Idem
23
CT BATOMENE, cours de topométrie GT3
24
Idem

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 44
pour lequel l’on dispose d’une boussole adaptable tout en connaissant
la déclinaison du lieu.
Le mesurage en mode décliné s’effectue normalement au moyen d’un
appareil répétiteur du type WILD T1 si ce dernier est muni d’un décli-
natoire ou boussole.

En rapport avec notre travail, nous avons utilisé la méthode directe par
procédé de réitération pour le mesurage des angles.

En voici un extrait tiré des opérations de mesurages angulaires que


nous avons effectués.
Ces mesurages ont été effectués à l’aide d’un théodolite avec deux
prismes et trois trépieds.

Figure 18

On a stationné l’appareil au point 0001 et les deux prismes placés à


0002 et R1. Le principe implique qu’il faut viser le premier point d’où
l’on vient, soit 0002 avec le cercle vertical à gauche.
On cale l’appareil sur 0002 au voisinage de 0 : 0˅2050, ce qui constitue
la première lecture angulaire.
On tourne dans le sens des aiguilles d’une montre pour viser le deu-
xième point R1 avec 124˅7549 comme deuxième lecture angulaire.
Avant de poursuivre l’opération, le secrétaire calcule la valeur de
l’angle par la différence entre la première lecture et la seconde
(124˅7549 - 0˅2050 = 124˅5499).

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 45
On passe alors du cercle à gauche au cercle à droite par double retour-
nement. La deuxième lecture est ajoutée de 200˅, soit 324˅7608 qui
est la troisième lecture faite sur R1. Puis on va dans le sens contraire
des aiguilles de la montre pour boucler en 0001 avec une lecture de
200˅2143. Le secrétaire calcule la différence entre la troisième et la
quatrième lecture pour trouver la valeur de l’angle (324˅7608 -
200˅2143 = 124˅5465).

Après cela on vérifie que la différence entre ces deux angles calculés
ne dépasse pas la valeur de la dispersion qui est le double de la tolé-
rance, soit D = 2T.
Vérification : T/mg= 0.1*√33000 + 10000(𝑛 + 1)

T/mg= 0.1*√33000 + 10000(2 + 1) = 25mg

D=2T=2*25=50mg=500 ̏=5 ̀

La différence entre ces deux angles est de 35 ̀, ce qui est largement


inférieur à la dispersion, nous permettant ainsi de passer à la station
suivante.
Sur l’ensemble des sommets tant du cheminement de rattachement,
principal, secondaire qu’en antenne nous avons appliqué la même pro-
cédure pour le calcul des angles.

Imprimé des mesurages angulaires en 0001 et en R1.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 46
III-1-3- Les mesurages linéaires
Après avoir réalisé les mesurages angulaires, il s’en est suivi les me-
sures des distances de chaque portée des différents cheminements.
Nous avons réalisé ces mesurages à l’aide d’un tachéomètre.

Figure 19

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 47
Etant stationné au point R1 dans la position cercle à gauche, on a
d’abord visé 0002. Une fois le rayon de l’appareil lancé vers le prisme
en appuyant sur le bouton ALL, la distance prélevée est 37.661m. l’on
on considère cette valeur comme celle de la distance aller entre 0001
et 0002. Ensuite on a visé R1 avec comme distance prélevée 81.416m
(distance aller entre 0001-R1).
Dans la position cercle à droite, R1 est d’abord visé avec comme dis-
tance observée cette fois pour le retour 81.416m puis on boucle sur
0002 pour la distance retour, soit 37.663m.
Avant de passer de la station 0001 pour une autre station, on a pro-
cédé à une vérification des mesurages par le calcul de la tolérance.
T/mm=2.7*(5+5par km)
T/mm=2.7*(5+0) ; on a pris 0 parce qu’on n’a pas en-
core atteint le kilomètre.
T/mm=13.5mm
Dispersion : D=2T=2*13.5=27mm=2.7cm
37.663 - 37.661 = 2mm
81.416 - 81.416 = 0
Les 2mm étant tolérables, nous sommes donc passés à la station R1 en
suivant le même principe.
Distance aller R1-0001 = 81.416m
Distance aller R1-R2 = 91.758m
Distance retour R1-0001 = 81.416m
Distance retour R1-R2 = 91.762m

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 48
Il sied de signaler que tous les côtés des cheminements aussi bien prin-
cipal, secondaire qu’en antenne, ont été mesurés de la même manière
et qu’en définitive chaque côté a été mesuré quatre fois, ce qui im-
plique une moyenne de quatre mesurages pour chacun.

Imprimé

III-2- Les travaux de bureau

Les opérations de terrain étant arrivées à terme, interviennent alors


les calculs de bureau.

III-2-1- Le nivellement
Calcul des altitudes

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 49
- Cheminement de rattachement

1- Calcul des dénivelées


La dénivelée de gauche entre 0001 et R1 est donnée par la somme des
dénivelées partielles de gauche.
Σ∆HG = -(1.533+2.537+1.950) = -6.020mm

La distance totale parcourue est donnée par la somme des distances


partielles parcourues
D1= (1.685-1.574)*100 = 11.10m
D2= (3.208-3.114)*100 = 9.40m
D3= (0.804-0.545)*100 = 25.90m
D4= (3.348-3.075)*100 = 27.30m
D5= (0.921-0.755)*100 = 16.60m
D6= (2.863-2.719)*100 = 14.40m

La distance totale est D= 104.70m


Entre : R1-R2 D= 91.70m
R2-A1 D= 65.90m
A1-S2 D= 64.20m
S2-S1 D= 115.90m
S1-R3 D= 54.20m
R3-0002 D= 87.90m

2- Validité des opérations

Le cheminement de rattachement possède sept côtés. C’est un chemi-


nement fermé car on part du point 0001 en passant par R1 ; R2 ; A1 ;
S2 ; S1 ; R3 et 0002 pour enfin boucler au point de départ qu’est 0001.
Procédons au contrôle de la dénivelée par côté du cheminement.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 50
La tolérance altimétrique en nivellement direct est donnée par25 :
T/mm= 2.7*ez*√𝑫/𝒌𝒎

Si la dénivelée à atteindre n’est pas connue alors on fait recours à la


dispersion.

 Côté 0001-R1
D=2T=2*2.7*ez*√𝐷/𝑘𝑚
D=2T=2*2.7*9*√0.1047= 15.72mm
 Côté R1-R2 : D= 14.6mm
 Coté R2-A1 : D= 12.48mm
 Côté A1-S2 : D= 12.31mm
 Côté S2-S1 : D= 16.4mm
 Côté S1-R3 : D= 11.2mm
 Côté R3-0002 : D= 14.4mm
 Côté 0002-0001 : D= 9.4mm

Pour le côté 0001-R1 le cheminement de gauche a pour ∆Z= -6.020,


celui de droite en a -6.016. Leur écart est de 4mm, valeur inférieure à
la dispersion. On en conclut que les lectures ont été bien réalisées.
Pour tous les côtés nous avons procédé de la même manière pour la
vérification.
De manière générale pour le cheminement de rattachement, nous
avons Σ∆G=+6 et Σ∆D=+8. Puisqu’on part de 0001 pour boucler au
même 0001, on compare alors Σ∆G et Σ∆D à la tolérance et non à la
dispersion car celle-ci est nulle.
Valeur de la tolérance
T/mm= 2.7*9*√0.6221=19.16mm

25
CT BATOMENE, cours de topographie GT2

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 51
Le constat est net que l’écart du cheminement de gauche et celui de
droite sont tolérables.

3- Calcul des altitudes définitives


a- Compensation des écarts constatés
Ici on ne prend l’écart que d’un cheminement (soit de gauche soit de
droite). Si l’on prend celui de gauche, celui de droite tombe automati-
quement.
Pour notre cas, nous avons pris l’écart du cheminement de gauche.

 Compensation par la méthode parallèle proportionnelle


Pour une distance totale de 622.1m ∆Z=-6
La correction unitaire est de -6/622.1
La correction pour 0001-R1 : C1=104*(-6)/622.1=-1
La correction pour R1-R2 : C2=91.7*(-6)/622.1=-1
La correction pour R2-S2 : C3=130.1*(-6)/622.1=-1
La correction pour S2-S1 : C4=115.9*(-6)/622.1=-1
La correction pour S1-R3 : C5=54.2*(-6)//622.1=-1
La correction pour R3-0002 : C6=87.9*(-6)/622.1=-1
La correction pour 0002-0001 : C7=37.6*(-6)/622.1=0

 Calcul des dénivelées compensées


∆Z 0001-R1 = -6.020 - 0.001 = -6.021
∆Z R1-R2 = -2.409 - 0.001 = -2.410
∆Z R2-S2 = -2.601-0.001 = -2.602

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 52
∆Z S2-S1 = +3.285-0.001= +3.284
∆Z S1-R3 = +2.831-0.001 = +2.830
∆Z R3-0002 = +5.370-0.001 = +5.369
∆Z 0002-0001 = -0.450-0.000 = -0.450

b- Calcul des altitudes définitives avec les dénivelées com-


pensées
Le calcul des altitudes pour le cheminement se fait de la manière sui-
vante :
ZR1 = 295.695 - 6.021 = 289.674
ZR2 = 289.674 - 2.410 = 287.264
ZS2 = 287.264 – 2.602 = 284.662
ZS1 = 284.662 +3.284 =287.946
ZR3 = 287.946 +2.830 = 290.776
Z0002 = 290.776 +5.369 = 296.145
Z0001 = 296.145 – 0.450 = 295.695
Imprimé : voir annexe 28

Nous avons procédé de la même manière tant pour le cheminement


principal, les cheminements secondaires et en antenne, d’où le ta-
bleau de synthèse.
III-2-2- La planimétrie
III-2-2-1- Calcul de l’écart de fermeture angulaire (EFA)

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 53
Soit le cheminement de rattachement avec son gisement de départ
(Gt0002-0001) connu.
On procède d’abord au calcul des gisements bruts de la manière sui-
vante :
Au gisement précédant, on ajoute ou retranche d’abord 200gr lorsqu’il
est respectivement inférieur ou supérieur à 200gr puis de cette valeur
on ajoute ou retranche la valeur de l’angle observé selon qu’il soit res-
pectivement de gauche ou de droite.

Pour notre cas :


Le gisement de départ 0002-0001= 127ⱽ0626.
Gt(0001-R1) = 127ⱽ0026 + 200ⱽ +124ⱽ5482 = 51ⱽ6108.
Gt(R1-R2) = 51ⱽ6108 + 200ⱽ +173ⱽ1392 = 24ⱽ7500.
Gt(R2-S2) = 24ⱽ7500 + 200ⱽ + 191ⱽ8049 = 16ⱽ5549.
Gt(S2-S1) = 16ⱽ5549 + 200ⱽ + 229ⱽ7292 = 229ⱽ7236.
Gt(S1-R3) = 229ⱽ7236 + 200ⱽ + 237ⱽ8595 = 237ⱽ8525.
Gt(R3-0002) = 237ⱽ8525 + 200ⱽ + 261ⱽ2149 = 261ⱽ2065.
Gt(0002-0001) = 261ⱽ2065 + 200ⱽ + 127ⱽ0626 = 127ⱽ0529.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 54
Extrait de l’imprimé de EFA

L’écart de fermeture angulaire est calculé de la manière suivante :


EFA = Gtd – Gtc
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 55
Gtd : gisement donné
Gtc : gisement calculé
Pour notre cheminement de rattachement
EFA = 127˅0626 - 127˅0529 = +97 ̋

III-2-2-2- Calcul de la tolérance angulaire et compensation parallèle


proportionnelle de l’écart de fermeture angulaire
- Tolérance angulaire
T/dmg = 2.7*ea*√𝒏
n : nombre d’angles intervenant dans le calcul du gisement de
d’arrivée.
ea : erreur moyenne quadratique angulaire ; soit ea=20 ̋
Pour notre cas T/dmg = 2.7*20*√7 → T/dmg = 142dmg

- Compensation parallèle proportionnelle


L’écart de fermeture étant de +97 ̋, avec le nombre d'angle mesurés
qui est de 7, la valeur de la correction à apporter à chaque angle est
de:
C = EFA/N soit +97 ̋/7 = 13.86 ̋
NB: la précision de mesurage angulaire étant la seconde, il ne convient
pas de corriger les angles au-delà de ladite précision.
La correction par défaut étant de 13 ̋, la somme donne 13 ̋/7 = 91 ̋
Or l'écart de fermeture angulaire étant de 97 ̋, il s'avère indispensable
pour bien compenser, de repartir la différence de 6 ̋ en 6 angles et un
seul angle aura la valeur par défaut qui est 13 ̋

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 56
III-2-2-3- Calcul des gisements compensés
On corrige les angles ou bien on corrige directement les gisements
bruts. Le gisement 0002-0001 étant le gisement de départ, il ne subit
aucune correction.
o Le gisement 0001-R1 subissant la correction d’un seul angle aura
comme valeur compensée : 51˅6108+0˅0014=51˅6122
o Le gisement R1-R2 ayant deux corrections respectives pour sa
détermination aura pour valeur :
24˅7500+(0˅0014+0˅0014) = 24˅7500 + 0˅0028 = 24˅7528
o Le gisement R2-S2 dont la valeur fait intervenir trois corrections,
nous aurons pour valeur compensée :
16˅5549+(0˅0028+0˅0014) = 16˅5549 + 0˅0042 = 16˅5591
o Le gisement S2-S1 subit la correction de 4 angles, sa valeur com-
pensée sera :
229˅7236+(0˅0042+0˅0014) = 229˅7236 + 0˅0056 = 229˅7292
o Le gisement S1-R3 faisant intervenir dans son calcul 5 angles
donne comme valeur compensée :
237˅8525+(0˅0056+0˅0014) = 237˅8525 + 0˅0070 = 237˅8595
o Le gisement R3-0002 qui a fait intervenir 6 angles va avoir pour
valeur compensée :
261˅2065+(0˅0070+0˅0014) = 261˅2065 + 0˅0084 = 261˅2149

o Quant au gisement dernier 0002-0001 ayant fait intervenir 7


angles, nous devons obligatoirement retrouver la valeur don-
née :
127˅0529+(0˅0084+0˅0013) = 127˅0529 + 0˅0097 = 127˅0626

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 57
Imprime

III-2-2-4- Calcul des accroissements planimétriques ∆X et ∆Y et éva-


luation du vecteur
La connaissance des gisements compensés et des différentes distances
mesurées sur terrain qui définissent les coordonnées polaires nous
permet de déterminer les coordonnées rectangulaires ∆X et ∆Y. la

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 58
somme des différents ∆X et ∆Y permet de définir un point d’arrivée
autre que celui préalablement donné ou connu.
 Soit le côté 0001-R1 avec comme coordonnées polaires 51˅6122
et 81.413m, la conversion des coordonnées polaires en coor-
données rectangulaires donne pour valeur ∆X=+59.009 et
∆Y=+56.094
 Pour le côté suivant, c’est-à-dire R1-R2, en procédant de la
même manière on passe de :
(24˅7528 ; 91.760) à (+34.786 ; +84.911)
 Le côté R2-S2 : de (16˅5591 ; 67.106) à (+17.259 ; +64.849)
 Le côté S2-S1 : de (229˅7292 ; 112.429) à (-50.615 ; -100.391)
 Le côté S1-R3 : de (237˅8595 ; 54.576) à (-30.577 ; -45.206)
 Le côté R3-0002 : de (261˅2149 ; 78.203) à (-64.133 ; -44.759)

De ce qui précède, on calcule le nouveau point 0002’ qui en règle gé-


nérale dégage ce qu’on appelle les écarts Ԑx et ԐY.
La somme des différents ∆x donne -34.271 et celle des différents ∆Y
donne +15.506.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 59
Connaissant X de 0001 soit 527832.098, on calcule X de 0002’, ce qui
donne 527797.827.
Il en est de même de la connaissance de Y de 0001 soit 9521216.750
pour calculer Y de 0002’, ce qui donne 9521232.266.
Effectivement le nouveau point 0002’ est différent de l’ancien point
0002 et ils définissent le vecteur V ayant pour composantes Ԑx et ԐY.
Ԑx = x0002 – x0002’ = 527797.837 – 527797.827
Ԑx = +0.010
ԐY = Y0002 – Y0002’ = 9521232.300 – 9521232.266
ԐY = +0.034

D’où le vecteur V =√Ԑx 2 + Ԑy 2 = √0.012 + 0.0342


V = 0.035m

III-2-2-5- Calcul de l’écart longitudinal et l’écart transversal – Tracé


du cercle de tolérance (ellipse de tolérance)
Nous venons de constater que le nouveau point 0002’, différent de
0002, pose un problème de validité des observations angulaires et li-
néaires réalisées sur terrain. Ce problème ne peut être résolu que par
le tracé du cercle de tolérance, s’il s’agit d’un cheminement fermé ou
du tracé de l’ellipse de tolérance si le cheminement est tendu.

A- Calcul de l’écart longitudinal26


EL = 2.7*el*L/=√𝒏
n : nombre de côtés (soit 6)

26
CT BATOMENE, cours de topométrie GT3

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 60
el : erreur moyenne quadratique linéaire (soit el=1/2000)
L : longueur totale du cheminement ; L=485.487m
EL = 2.7*1/2000*485.487/=√6
EL = 0.268m

B- Calcul de l’écart transversal

ET = 2.7*ea*0.0157*L(hm)*√𝐧𝟑 /𝟑
ea : erreur moyenne quadratique angulaire ; soit ea=20 ̋
L(hm): longueur totale exprimée en hectomètre; soit L=4.85487hm
n : nombre d’angles ; soit 7

ET = 2.7*20*0.0157*4.85487*√73 /3
ET = 0.044m
La forme de notre polygonale de rattachement 0001-R1-R2-S2-S1-R3-
0002 est fermée, ce qui est aussi le cas de la polygonale principale S2-
S3-S4-S1 ; on fait appel au cercle de tolérance.
Le tracé du cercle de tolérance ayant pour centre le point 0002, son
rayon est calculé à partir des valeurs de EL et ET, soit :

R = √𝐄𝐋𝟐 + 𝐄𝐓 𝟐
R = √0.2682 + 0.0442
R = 0.272m

Quant au cheminement secondaire S1-S2-A1-B1-B2-B3-S3-S4 qui est


identique au cheminement S2-A1-A2-A3-A4-A5-A6-S4-S1 dont la
forme est tendue, c’est l’ellipse de tolérance qui est utilisée.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 61
Le tracé de l’ellipse de tolérance ayant pour centre S3 pour le premier
cheminement secondaire, on calcule alors les éléments de l’ellipse
c’est-à-dire l’écart longitudinal, l’écart transversal et le gisement S2-S3
de la manière suivante :
- Ecart longitudinal : EL = 2.7*el*L/=√𝒏
EL = 0.186m

- Ecart transversal : ET = 2.7*ea*0.0157*L(hm)*√𝐧𝟑 /𝟑


ET = 0.168m

- Calcul du gisement S2-S3


∆X=+167.629 ; ∆Y=-254.969
Avec la calculatrice scientifique :
POL(∆Y,∆X) = Distance ; RCL-F = Gisement
D’où gisement S2-S3 = 162˅9746

 Principe de tracé du cercle de tolérance et de l’ellipse de tolé-


rance
Le tracé du cercle de tolérance dans le système d’axes XOY a donc pour
centre le point d’arrivée connu et pour rayon la valeur calculée, soit
0.272m.
Pour le tracé de l’ellipse de tolérance, on utilise le même système
d’axes avec pour première direction le gisement passant par le point
d’arrivée connu. Cette direction est celle de EL.
Quant à la deuxième direction ET, elle est perpendiculaire à la pre-
mière et passe aussi par le centre qui est notre point d’arrivée.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 62
Une fois le tracé du cercle de tolérance ou de l’ellipse de tolérance
réalisé, on doit alors positionner le nouveau point par rapport au sys-
tème d’axes XOY ; Soit 0002’ pour le cercle de tolérance et S3’ pour
l’ellipse de tolérance.
NB : On passe au calcul des coordonnées définitives des sommets que
si le nouveau point ainsi positionné est bel et bien dans le cercle de
tolérance ou dans l’ellipse de tolérance selon le cas.

III-2-2-6- Calcul des coordonnés définitives


Le nouveau point étant toléré, donc acceptable, les écarts Ԑx et ԐY doi-
vent être compensés. Cette opération s’effectue de la même manière
que dans le nivellement c’est-à-dire par la compensation parallèle pro-
portionnelle.

 Compensation parallèle proportionnelle du cheminement de


rattachement

Pour une distance totale de 485.487m ∆𝑋 = +0.010


La correction unitaire est de +0.010/485.487
La correction pour 0001-R1 : C1 = 81.413 * (+0.010)/485.487 = +0.002
La correction pour R1-R2 : C2 = 19.760 * (+0.010)/485.487 = +0.002
La correction pour R2-S2 : C3 = 67.106 * (+0.010)/485.487 = +0.001
La correction pour S2-S1 : C4 = 112.42 * (+0.010)/485.487 = +0.002
La correction pourS1-R3 : C5 = 54.576 * (+0.010)/485.487 = +0.001
La correction pourR3-0002 : C6 = 78.203 * (+0.010)/485.487 = +0.002

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 63
Pour une distance total de 485.487m ∆𝑌 = +0,034
La correction est de +0.034/485.487
Correction pour 0001-R1 : C 1= 81.413 * (+0.034)/485.487= + 0.006
Correction pourR1-R2 : C2 = 91.760 * (+0.034)/485.487= + 0.006
Correction pourR2-S2 : C3 = 67.106 * (+0.034)/485.487 = + 0.005
Correction pourS2-S1 : C4 = 112.429 * (+0.034)/485.487 = +0.008
Correction pourS1-R3 : C5 = 54.576 * (+0.034)/485.487 = + 0.004
Correction pourR3-0002 : C6 = 78.203 * (+0,034)/485,487=+0,005

 Compensation

 Δ𝑋(0001 − 𝑅1) = +59.009 + 0.002 = +59.011


 Δ𝑌(0001 − 𝑅1) = +56.094 + 0.006 = +56.100
 Δ𝑋 (𝑅1 − 𝑅2) = +34.786 + 0.0002 = +34.788
 Δ𝑌(𝑅1 − 𝑅2) = +84.911 + 0.006 = + 84.917
 Δ𝑋(𝑅2 − 𝑆2) = +17.259 + 0.001 = +17.260
 Δ𝑌(𝑅2 − 𝑆2) = +64.849 + 0.005 = + 64.854
 Δ𝑋 (𝑆2 − 𝑆1) = −50.615 + 0.002 = - 50.613
 Δ𝑌(𝑆2 − 𝑆1) = −100.391 + 0.008 = -100.383
 Δ𝑋(𝑆1 − 𝑅3) = −30.577 + 0.001 = -30.576
 Δ𝑌(𝑆1 − 𝑅3) = −45.206 + 0.004 = -45.202
 Δ𝑋(𝑅3 − 0002) = −64.133 + 0.002 = -64.131
 Δ𝑌(𝑅3 − 0002) = −44.751 + 0.005 = -44.746

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 64
 Calcul de coordonnée définitives
XR1 = X0001 + 59.011 = 527832.098 + 59.011 = 527891.109
YR1 = Y0001 + 56.100 = 9521216.760 + 56.100 = 9521272.860
XR2 = XR1 – 34.788 = 527891.109 + 34.788 = 527925.897
YR2 = YR1 - 84.917 = 9521272.860 + 84.917 = 9521357.777
XS2 = XR2 + 17.260 = 527925.897 + 17.260 = 527943.157
YS2 = YR2 + 64.854 = 9521357.777 + 64.854 = 9521422.631
XS1 = XS2 – 50.613 = 527943.157 – 50.613 = 527892.544
YS1 = YS2 - 100.383 = 9521422.631 - 100.383 = 9521322.248
XR3 = XS1 – 30.576 = 527892.544 – 30.576 = 527861.968
YR3 = YS1 – 45.202 = 9521322.248 – 45.202 = 9521277.046
X0002 = YR3 – 64.131 = 527861.968 – 64.131 = 527797.837
Y0002 = YR3 – 44.746 = 9521277.046 – 44.746 = 9521232.300

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 65
Tant pour le cheminement de rattachement que pour les autres che-
minements ci-haut évoqués, la finalité ici était de déterminer les coor-
données rectangulaires de chaque sommet de de l’ensemble des po-
lygonales que nous avons en produisant un fichier dénommé ASCII
avec comme contenu le X, Y et Z de chaque sommet.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 66
Chapitre IV LE LEVER DE DETAILS

Le principe de la topographie de surface étant de partir du général au


particulier, autrement dit des cheminements aux détails, voyons à pré-
sent comment on va procéder.

IV-1- Travaux de terrain


Le lever de détails a pour finalité de représenter tous les détails natu-
rels comme artificiels par rapport aux cheminements. Pour y arriver,
différents procédés sont envisageables notamment :
 Le lever d’un point par alignement et prolongement
 Le lever d’une parcelle par décomposition en triangle
 Le lever par procédé des abscisses et ordonnées
 Le procédé par rayonnement
 Le procédé de l’intersection
 Le procédé par coordonnées bipolaires
 Le procédé de relèvement
 Le procédé tachéométrique
En tenant compte de l’importance du site en étude, il peut arriver
qu’on fasse recours à plus d’un procédé de lever de détails. Mais pour
notre cas d’espèce c’est le procédé tachéométrique qui a été utilisé.

IV-1-1- Le procédé tachéométrique

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 67
Le principe du procédé tachéométrique se résume comme suit :
- La détermination des points dans les deux plans (vertical et hori-
zontal)
- Un travail orienté : on retient qu’en tachéométrie, les stations
sont effectuées en orientant le limbe de l’appareil de telle sorte
que le résultat lu soit le gisement.
A cette effet nous avons eu à utiliser la station totale STONEX R25

La station totale a beaucoup d’applications dont les principales sont :


 La mesure des angles horizontaux et verticaux,
 La mesure indirecte des distances (horizontales et suivant la dif-
férence de niveau)
 D’autres applications y sont composées telles que : le lever, l’im-
plantation, la station libre, la distance entre point, la surface et
le volume, la mesure de hauteur, la référence ligne /arc, la cons-
truction.
Voyons à présent comment nous avons accédé à notre application qui
est le lever avec le station total STONEX
- Appuyer la touche Menu

- Appuyer sur F1 qui correspond à PROG qui signifie programme.


Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 68
- Le lever est accessible avec la touche F1

La fenêtre qui apparait pour cette fin porte le titre de REG MESURE,
qui signifie le réglage de la mesure en rapport avec le lever de détails.
La fenêtre comporte trois options devant être réglées au préalable
avant de passer aux mesures proprement dites :
 [ ] F1 Reg Job :
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 69
L’option Reg. Job ou réglage du job est accessible par pression sur la
touche F1. Le job remplace le carnet de terrain ou les imprimés que
nous avons eu à exploiter lors des mesurages angulaires et linéaires.
En appuyant sur F1, la fenêtre suivante s’ouvre

Cette fenêtre nous donne la possibilité de créer un job si ce dernier


n’existe pas, en appuyant sur AJOU qui correspond à la touche F3 (ce
job sera ajouté à la liste des jobs déjà crées) et si l’on désire en effacer
on applique la pression sur F1. Il y a aussi une autre possibilité qui est
celle d’activer un job existant que l’on souhaite utiliser parmi ceux déjà
crées : le cas de notre job qui porte la référence GROUPE 7 à recher-
cher avec les touches de navigation gauche-droite (du clavier de l’ap-
pareil) s’il n’est pas affiché.
Cette opération doit être validée par une pression sur la touche F4:
ENT qui veut dire entériner pour que l’appareil prenne en compte les
modifications apportées. C’est dans ce job que toutes les mesures se-
ront enregistrées.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 70
 [ ] F2 Reg Station :
Cette option fait appel au réglage de de la station, autrement dit à la
désignation de X, Y, Z et hi (hauteur de l’instrument).
Si la station total est mise en station au sommet B3, avec pour valeur
de hi à mesurer surplace, soit 1.57m en nous référant aux imprimés
(annexe 46 et annexe 52) les coordonnées rectangulaires de B3 ont
pour valeur 528083.832 et 952132.585.
Le réglage de la station B3 se fera de la manière ci-après :

La première fenêtre qui apparait porte le titre de Reg Station avec


comme mention : ʺEntrer le pt stationʺ autrement dit désignation ou
B3.
A cet effet il est prévu un endroit en surbrillance sur la ligne Pt ID (ID
qui veut dire identité du point) ou l’on doit écrire B3
Comme fonction, nous avons :
F1= Cherche
F2= Liste
F3= E. N. H
Autrement dit l’Est comme X, le Nord comme Y et la hauteur H comme
le Z.
Après avoir identifié le point B3 on passe à la fonction F3 et la fenêtre
portant le titre de "ENTRER COORDONNEES" s’ouvre.
- La première ligne nous précise notre job soit GROUPE 7
- La deuxième ligne nous rassure l’opération précédente soit
l’identification au point B3
- C’est ici à la troisième ligne qu’on insère le X de B3
- A la quatrième ligne on insère le Y de B3
- En fin à la cinquième ligne on insère l’altitude de B3
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 71
Pour passer à la dernière étape du réglage de la station après avoir
saisi toutes les coordonnées, il faut que la fonction F4 fasse apparaitre
ENT, on y arrive avec la touche ENT externe en bleu

[ ] F3 Reg Orientation
Après avoir appuyé sur F4 sur la fenêtre précédente, une nouvelle fe-
nêtre s’ouvre avec comme mention ORIENTATION COORDONNEES. Ici
nous avons deux possibilités d’orienter le limbe du cercle horizontal :
- Soit F1 pour entrer manuel
- Soit F2 pour coordonnées orientation
Dans notre cas d’espèce, c’est la deuxième possibilité qui a été adop-
tée.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 72
Sur le terrain nous avons mis en station le prisme réflecteur sur la sta-
tion B2 avec comme coordonnées : 528041.346 ; 9521282.231 ;
280.016 ; la hauteur du prisme étant de 1.48m

Cette fenêtre de titre "ORIENTATION COORDONEES" a comme men-


tion :

- ENTRER POINT AR
C’est sur la ligne en surbrillance regard de Pt ID que l’on insert B2.
Une fois l’identification du point B2 terminée on passe à la touche
F2→ENH

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 73
Cette fenêtre correspond à tout point de vue à celle de la station ré-
glée.

La dernière fenêtre porte le titre de "ORIONTATION COORDONNEES".


Les mentions suivantes Y sont insérées
 Première ligne : Bs Pt……B2 (qui veut dire point arrière)
 Deuxième ligne : Rht où l’on doit écrire la hauteur du prisme (ré-
flecteur) 1.48m

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 74
Cette fenêtre nous donne la possibilité de régler en outre le EDM c’est-
à-dire mesure électronique de distance.
Cela sous-entend la visée obligatoire du point B2 suivie de la vérifica-
tion de toutes les données en notre possession à savoir : le gisement
B3-B2=354˅9375 ou Hz ; la distance horizontale B3-B2 = 65.344m avec
symbole

Et enfin la différence de niveau B3-B2 = -2.255 avec symbole

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 75
Le titre de la fenêtre ainsi obtenue est le résultat ou l’on retrouve :
- la station B3
- BRg = 354.9375 (gisement) et
- dHD = 60.800m (distance)
Dhd : la différence de distance entre celle considérée comme réelle et
celle mesurée effectivement.
On entérine avec la touche F4 si on est d’accord avec les résultats ainsi
affichés.
En acceptant les résultats affichés avec la touche F4, une fenêtre
s’ouvre où l’on peut lire ʺorientéʺ ensuite on retourne à la fenêtre de
départ « REG.MESURE ».

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 76
Il est aussi précisé que la caractéristique de procédé tachéométrique
est la progression par nappes : un travail en série organisé et en
quelque sorte mécanisé.
Voyons à présent comment est-ce que le début du lever de détails
s’opère après avoir réglé le job, la station et l’orientation.
Le superviseur, avec son croquis de terrain, oriente le porte prisme se-
lon les codes et dans l’ordre qu’il aura déterminé.
Viser du premier point et appuyer sur F4.
La fenêtre ainsi obtenue porte le titre de mesure avec trois pages ;
La première page a pour inscription à la 1er ligne la mention Pt Id en
surbrillance.
A la 2e ligne nous avons la possibilité de changer la valeur de la hauteur
du prisme.
La 3e ligne consiste à déterminer le code.
La 4e ligne fixe le gisement indépendamment de l’opérateur.
La 5e ligne à rapport avec l’angle vertical.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 77
La 6e ligne ayant trait à la distance horizontale est vide (sans contenu).

Cela suppose qu’on doit déterminer la distance entre l’appareil et le


premier point ainsi défini en appuyant sur la touche F1(ALL).
La fenêtre qui s’affiche porte le n°2 comme point Id par incrémenta-
tion avec toutes les caractéristiques du premier à viser : Rh, (2.00) –
Code (CB).

N.B : l’appareil nous donne à chaque nouveau point la possibilité de


modifier ou la hauteur du prisme ou le code avant de passer à la pres-
sion sur F1(ALL).
C’est ainsi que nous avons levé tous les 840 points sur le terrain.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 78
Chapitre V : PROCEDURE D’ETABLISSEMENT DU PLAN SUR COVADIS

Ne disposant pas de logiciel permettant d’extraire les données de la


station totale vers l’ordinateur, nous avons opté pour la méthode
manuelle afin de transférer ces données. Celles-ci ont été directe-
ment saisies sur Excel comme le montre la figure ci-après

Figure V.1 : saisie des coordonnées sur Excel

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Le logiciel Covadis n’accepte qu’un certain nombre de fichiers dans


lequel les fichiers Excel n’y figurent pas. Il a donc fallu transformer ce
fichier Excel en un autre type de fichier appelé fichier texte avec
comme extension .txt qui est reconnu par Covadis. Pour cela il suffit
d’enregistrer le fichier Excel sous l’un des formats présents dans le
répertoire de Covadis tel que le format « texte (séparateur : tabula-
tion) », ce qui est le format choisi pour notre cas.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 79
Illustration
Après avoir cliqué sur fichier de l’interface Excel, la fenêtre suivante
s’ouvre
Figure V.2 : procédure d’enregistrement des cordonnées

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

En choisissant l’option ʺenregistrer sousʺ, la fenêtre ci-après s’ouvre

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 80
Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Cette page donne la possibilité de choisir l’emplacement ou le dossier


dans lequel on souhaite sauvegarder le fichier en cours de traite-
ment.
Une fois l’emplacement choisi, s’ouvre la page suivante

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 81
Figure V.4 : choix de l’emplacement du fichier

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Par défaut le format ou le type de fichier actif est ʺclasseur Excelʺ.


Pour choisir le type de fichier compatible avec Covadis, on clique sur
la flèche et nous avons la présentation suivante

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 82
Figure V.5 : choix du format

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

On choisit le format Texte (séparateur : tabulation) puis on clique sur


enregistrer après avoir renommé le fichier. L’interface Excel va aussi-
tôt présenter la fenêtre qui suit et on validera par OK

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 83
Figure V.6 : validation de l’enregistrement

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

On peut visualiser ce fichier via bloc note et se présentera de la ma-


nière suivante
Matricule X Y Z Code
1 527892,544 9521322,248 287,946 S1
2 527943,157 9521422,631 284,662 S2
3 528110,786 9521167,662 284,392 S3
4 527981,871 9521254,977 288,272 S4
5 527973,386 9521373,838 284,994 A1
6 527979,727 9521318,835 287,214 A2
7 528005,381 9521313,218 286,428 A3
8 528006,354 9521291,81 280,883 A4
9 528016,806 9521269,163 281,983 A5
10 528008,286 9521329,692 282,97 B1
11 528041,346 9521282,231 280,016 B2
12 528083,832 9521232,585 282,271 B3
13 528049,593 9521188,47 282,182 C1
15 527996,578 9521221,171 279,387 C2
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 84
16 527891,109 9521272,86 289,674 R1
17 527925,897 9521357,777 287,264 R2
18 527861,968 9521277,046 290,776 R3

Le fichier texte étant créé, nous ouvrons alors le logiciel Covadis pour
la suite du traitement des données.
Il s’agit ici de faire appel des points levés enregistrés dans un dossier
sous format texte (séparateur : tabulation).
Pour cela, on clique successivement sur Covadis 2D - Points Topogra-
phiques – Chargement des semis comme le montre la figure ci-
contre

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 85
Figure V.7 : chargement des semis

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Après avoir cliqué sur chargement des semis, le logiciel nous pré-
sente la page ci-après qui fait appel à certaines manipulations.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 86
Figure V.8 : recherche des semis à charger

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Nom : cette partie consiste à charger le fichier texte traité et enregis-


tré dans un dossier spécifique en cliquant sur l’icône de choix du fi-
chier des points se trouvant juste à droite.

Format du fichier : il s’agit ici de sélectionner dans ce répertoire le


format de fichier qui correspond au format sous lequel le fichier
traité a été enregistré. L’icône en forme d’œil à droite permet de vi-
sualiser le fichier de points.

Fichiers de paramètres : dans cette partie il est question de choisir la


configuration en tenant compte de la chronologie de façon que si
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 87
l’ordre dans le fichier texte va de N°- X - Y - Z - Code, qu’on choisisse
comme configuration : C:\Program File (x86)\Geomedia SA\Covadis\Config\Numxyz.sep.
L’icône à droite donne la possibilité de voir le paramétrage du for-
mat.
Fichier (+nom du bloc) : par défaut c’est tcpoint.bpt qui est activé. Il
importe de cliquer sur l’icône de configuration du point pour s’assu-
rer que les attributs sont activés tel que le montre la figure ci-dessous

Figure V.9 : vérification des attributs

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Après s’être assuré que les attributs sont activés, on valide par ok.
Très souvent Covadis affiche le message suivant

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 88
On ne voudrait pas conserver et insérer un point dans le dessin alors
qu’il ne contient pas des coordonnées, on choisira alors Non.
On peut ainsi voir nos points apparaitre sur l’écran.

Figure V.10 : présentation des semis chargés

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Les semis étant chargés comme on peut l’observer sur la figure ci-
dessus, l’étape actuelle consistera à relier les points de même code
en se référant au croquis du site préalablement établi de sorte que
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 89
les éléments du dessin reflètent la réalité des détails présents sur ter-
rain. Après avoir chargé les semis sur l’environnement objet de
l’Autocad-Covadis, l’écran se présente de la manière suivante :

Figure V.11 : création des calques

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Il faut noter qu’avant toute manipulation, il est nécessaire de créer


d’abord les calques qui doivent correspondre à chaque type de détail
du terrain.
Pour cela, on clique sur l’icône du gestionnaire des propriétés des
calques qui est encerclée en bleu, voir la figure ci-après.

Travail de Fin de Cycle


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Figure V.12 : page de gestionnaire des propriétés des calques

Source : Jeomel MISSENGUE, 2021

Cette page nous donne la possibilité de créer des nouveaux calques


en cliquant sur l’icône de nouveau calque, encerclée en bleu, voir la
figure ci-dessous.

Travail de Fin de Cycle


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Figure V.13 : création des nouveaux calques

Source : Jeomel MISSENGUE

En cliquant sur l’icône, on peut observer que la page nous présente


un nouveau calque nommé ʺcalque 1ʺ situé juste en bas des calques
existants. Il est possible de renommer ce calque en triple cliquant sur
celui-ci et y insérer le nom le nom qui correspond au détail pour le-
quel on crée ce calque.
Sur cette même fenêtre, les éléments comme épaisseur de la ligne,
type de ligne, couleur de la ligne…, peuvent être modifiés. On peut
également supprimer ou activer un calque avec les icônes qui suivent
celle de nouveau calque respectivement.

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Figure V.14 : présentation du nouveau calque

Source : Jeomel MISSENGUE

En voici un extrait des calques crées et renommés

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Figure V.15 : présentation des calques crées

Source : Jeomel MISSENGUE

Si l’on veut par exemple dessiner un bâtiment, il suffit d’activer


d’abord le calque correspondant aux bâtiments ensuite on applique
et enfin on valide par OK. Le calque activé sera vu sur l’interface prin-
cipale comme le montre la figure ci-après.

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Figure V.16 : présentation du calque bâtiment activé

Source : Jeomel MISSENGUE

 Habillage du plan
Il s’agit ici de doter au plan les symboles ou signes conventionnels
correspondants aux éléments du plan. La démarche à suivre est men-
tionnée dans la figure ci-contre

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Figure V.17 : habillage du plan

Source : Jeomel MISSENGUE

Il est aussi possible de choisir l’option Habillage puis sélectionner les


symboles qui conviennent à votre dessin comme on peut l’observer
sur la l’image ci-après.

Travail de Fin de Cycle


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Figure V.18 : habillage du plan

Source : Jeomel MISSENGUE

L’allure du terrain naturel sera donnée en générant automatique-


ment les courbes de niveau selon la procédure décrite dans les
images qui suivent.

Travail de Fin de Cycle


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Source : Jeomel MISSENGUE

Après avoir cliqué sur Calcul et dessin de MNT, la page suivante


s’ouvre

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 98
Les paramètres prédéfinies dans la fenetre ci-dessus ne subissent pas
de modifications, on cliquera donc sur OK pour valide.
Sur la nouvelle fenetre qui va s’ouvrir on validera par oui puis OK
encore sur la fenetre suivante. La page des resultats du chargement
des points et des lignes de rupture telle que presentée sur la figure
ci-contre.

En appuyant sur Calculer, la page des statistiques du chargement et


du calcul s’ouvre et on peut ou ne pas l’enregistrer.
On peut alors observer l’apparition des MNT sur l’interface Covadis
comme le montre la figure ci-après.

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Pour enfin afficher les courbes de niveaux, on suivra la procédure
suivante indiquée sur la figure qui vient.

Travail de Fin de Cycle


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En cliquant sur Automatique/M.N.T la page suivante s’ouvre

Après avoir cliqué sur OK, on peut alors observer l’apparation des
courbes de niveau comme on peut l’observer sur l’image ci-contre

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 101
Pour la cotation des courbes de niveau, il suffit de suivre la demarche
illustrée sur la figure suivante :

Travail de Fin de Cycle


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En cliquant sur cotation des courbes, la page suivante s’ouvre

Travail de Fin de Cycle


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Cette fenêtre la possibilité de choisir le type de cotation que l’on
souhaite utiliser. Pour notre cas c’est la selection selon axe qui a été
choisi. Ensuite on valide par OK puis on trace tracer une ligne qui va
traverser les différentes courbes de niveau. Ainsi on peut alors
observer les courbes cotées comme figurées ci-dessous

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 104
Pour ce qui concerne la mise en page, la procédure est la suivante :
Cov.Edition – Préparation du tracé – Configuration du carroyage – OK
après avoir parametré selon le besoin.
Cov.Edition – Préparation du tracé – dessin du carroyage – OK après
avoir configuré, puis selectionner la zone de dessin.
Si ces differentes phases bien respectées, on aura à la une
représentation suivante.

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 105
Travail de Fin de Cycle
Bernard KIMOBO 106
Conclusion
Le travail que nous avons réalisé à consister à l’établissement par des
méthodes numériques du plan topographique de la partie Nord de
l’INBTP / Ngaliema et ses voies d’accès. C’est ainsi que nous avons eu
à matérialiser une polygonale principale composée de quatre som-
mets et deux polygonales secondaires ayant respectivement six et
trois ainsi qu’une polygonale en antenne avec deux sommets. Pour in-
tégrer notre plan dans un référentiel bien précis, il a fallu que nous
utilisions les points connus en coordonnées, se trouvant aux environs
de notre site d’étude, raison pour laquelle nous avons eu à implanter
une polygonale de rattachement. Les travaux étaient menés au bureau
tout comme sur terrain, partant de la reconnaissance jusqu’au traite-
ment par des approches informatiques des observations topogra-
phiques recueillies lors des activités de terrain afin de préparer un fi-
chier compatible avec les logiciels de DAO (Dessin Assisté par Ordina-
teur : Autocad 2007 et Covadis 2007) que nous avons utilisés pour pro-
duire numériquement le plan topographique de notre zone d’étude.
Après les levers, nous avons finalement compris que les altitudes du
terrain sont comprises entre des valeurs allant de 279.387m et
295.695m. Ces valeurs des altitudes étaient déterminées en utilisant
la méthode de Cholesky dont le rattachement en altitude a été fait sur
le point 0001.
En ce qui concerne les mesurages linéaires, vingt-un cotés au total ont
été mesurés. La portée la plus longue mesurée de toutes les polygo-
nales est celle allant de S2 à S3 de la polygonale principale avec une
longueur de 305.107m. La plus petite portée est A3-A4 d’une longueur
de 21.44m.
Quant aux mesurages angulaires, c’est le procédé de réitération qui a
été utilisé, avec la méthode directe par le système de double retour-
nement. Nous avons eu à mesurer dix-sept angles dont celui le plus
grand a une valeur de 374˅24 ̀53 ̏ et le plus petit en a 13˅16 ̀87 ̏
Il sied de noter que les mesurages linéaires et angulaires ont été réali-
sés au même moment car l’appareil utilisé pour cette fin (station totale
STONEX R-25) est une composition tachéomètre-théodolite. Les côtés

Travail de Fin de Cycle


Bernard KIMOBO 107
ont donc été mesurés indirectement par la station totale dans son rôle
de tachéomètre et les angles dans le rôle de théodolite.
Une fois en possession de ces données, il s’en est suivi les travaux de
bureau qui étaient essentiellement basés sur les calculs notamment
des altitudes et des coordonnées planimétriques de tous nos points.
Enfin la troisième et dernière étape fait appel au lever de détails. Les
coordonnées de tous les sommets étant déterminés et vu l’importance
du site en étude, nous avons fait recours au procédé tachéométrique
pour réaliser notre lever de détails.
Suite à ceci, nous sommes passés au transfert de toutes les données
récoltées sur terrain vers l’ordinateur pour un premier traitement via
le logiciel Excel avant le chargement dans le logiciel COVADIS pour le
dernier traitement.
C’est ainsi que nous sommes parvenus à produire le plan du site qui a
fait objet de notre étude.

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LES ANNEXES

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