Pfe Yasmine Eps 2014 - VRD

Yasmine MGHAIETH Etude des V.R.
D du lotissement « Rayhane2 »
Projet de fin d’études :

Etudes des voiries et réseaux divers du lotissement
«Rayhane2» à «Sousse»
Réalisé par :
Mlle Yasmine MGHAIETH
Encadré par :
M. Mohammed Ali KOMIHA
Année universitaire : 2013/2014

Yasmine MGHAIETH Etude des V.R.D du lotissement « Rayhane2 »
Dédicace :
A mes très chers parents,
Pour tout l’amour qu’ils me portent et pour leurs encouragements qu’ils m’ont
apportés au cours de ce projet, je leur dédie ce travail en témoignage d’un grand
amour et reconnaissance infinie.
A mes deux frères,
Pour votre soutient et encouragements, vous occupez une place particulière dans
mon cœur. Je vous dédie ce travail en vous souhaitant un avenir radieux, plein
de bonheur et de succès.
A mes chers amis,
En souvenir de nos éclats de rire et des bons moments, en souvenir de tout ce

qu’on a vécu ensemble. J’espère de tout mon cœur que notre amitié durera
éternellement.
…A tous ceux qui m’ont soutenue
… A tous ceux qui me sont chers
… A tous ceux qui comptent pour moi
… Je dédie ce modeste travail
Yasmine MGHAIETH
Remerciement :
Je tiens tout d'abord à exprimer ma gratitude au corps professoral et
administratif de l'Ecole Polytechnique de Sousse, pour la formation et
l'encadrement durant mes cinq années d'étude,
Je tiens aussi à exprimer mes sentiments les plus respectueux, ma profonde

reconnaissance et présenter mes chaleureux remerciements à:
 M. Mohamed Ali KOMIHA mon encadrant académique et mon

enseignant, qui n’a pas cessé de me prodiguer ses conseils et qui n’a
épargné aucun effort pour contribuer à la réussite de mon travail,
j’adresse mes plus profondes reconnaissance pour son bon encadrement
et sa présence tout au long de mon projet,
 M. Khaled MEFTEH, mon enseignant pour ses précieux conseils, son aide
et ses encouragements, je lui dois beaucoup de respect il nous a donné le
désir d’apprendre,
 M. Saber CHOUIKHA, mon enseignant et ingénieur géomètre expert de
m’avoir acceptée et accueillie dans son bureau et de m’avoir fournie de
l’aide pour résoudre les contraintes rencontrées afin de continuer mon
travail,
 M. Ahmed TURKI, directeur opérationnel de l’A.F.H de Sousse, de
m’avoir bien accueillie et d’acceptée ma demande de projet de fin d’étude,
 M. Hafedh GARGOURI, ingénieur à l’A.F.H de Sousse, d’avoir choisi le
sujet de mon P.F.E, m’avoir donné confiance et me Fournir les plans et
les documents nécessaires pour réaliser mon travail,
 M. Sadok BOUDRIGUA, chef de service à l’A.F.H de Sousse et mon
encadrant professionnel, pour ses conseils fructueux,
qui n’a épargné ni temps ni effort pour m’aider et répondre à mes

questions,
 M. Faouzi Errachi, ingénieur à la direction opérationnel de l’A.F.H de
Ariana-Tunis, cet homme qui m’a fortement impressionnée
par sa grande expérience et sa concrète contribution au bon déroulement
du travail.
 Toute l’équipe de ROBOBAT d’Afrique de m’avoir acceptée parmi eux
et de m’avoir bien intégrée, spécialement M. Abdelbaset SAMMARI,
propriétaire et chef de l’entreprise, pour son accueil, ses conseils et son
encouragement, M. Saif GSOURI, pour la formation sur le logiciel
COVADIS et Mme Manehel MAAZI KBOUBI, pour la formation sur le
logiciel ROBOT , ainsi que pour leurs précieux conseils.
 Tous les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir évaluer mon
travail.
 Toutes les personnes qui ont contribué
de près ou de loin au bon déroulement de ce travail, qu’elles voient e
n ces mots l’expression de ma gratitude pour leur présence, pour leur dé
vouement et pour l’aide inestimable qu’elles m’ont apportées tout au lon
g de ce petit parcours. Un petit bout de chemin
certes, mais un grand enrichissement.
Résumé :
Ce projet s’inscrit dans le but de faire face à une urbanisation archaïque au niveau des villes,
de diminuer l’effet nuisible de la forte pression sur l’environnement urbain et la qualité de vie
de la population. Un aménagement structuré des différentes zones s’impose.
Ce projet s’intéresse à l’étude de Voiries et Réseaux Divers du lotissement «Rayhane 2» à

Sousse. Elle concerne le réseau des voies circulables, d’assainissement du terrain par
évacuation des eaux usées et pluviales et de l’alimentation en eau potable… afin d’assurer la
viabilité des terrains sur lesquels doivent être édifiées des constructions et d’améliorer leurs
environnements.
Mots-clés : urbanisation, lotissement, voiries, réseau d’alimentation en eau potable, réseau

d’assainissement.
Sommaire :
Liste des figures : ................................................................................................................................1
Liste des tableaux :.............................................................................................................................2
Glossaire : ..........................................................................................................................................3
Introduction générale :.......................................................................................................................5
Chapitre 1 : Présentation du projet ....................................................................................................6
1.1. Description de la zone d’étude: .........................................................................................7
1.2. Présentation du plan d’aménagement : ............................................................................8
1.3. Description générale du lotissement : ...............................................................................9
1.4. Etude du milieu physique du site: ................................................................................... 10
1.4.1. Topographie : ........................................................................................................... 10
1.4.2. Modèle Numérique du terrain : ............................................................................... 10
1.5. Données climatiques de la zone : ..................................................................................... 13
1.5.1. Températures : ......................................................................................................... 13
1.5.2. Evaporation : ........................................................................................................... 13
1.5.3. Vent : ........................................................................................................................ 13
1.5.4. Pluviométrie : ........................................................................................................... 13
1.6. Conclusion : ..................................................................................................................... 13
Chapitre 2 : Etude des Voiries .......................................................................................................... 14
2.1. Introduction : ................................................................................................................... 15
2.2. Dimensionnement de la chaussée : .................................................................................. 15
2.2.1. La structure de la chaussée : ................................................................................... 15
2.2.2. Méthode de dimensionnement : ............................................................................... 16
2.2.2.1. Classe du trafic : ............................................................................................... 18
2.2.2.2. Classe du sol : ................................................................................................... 18
2.2.3. Choix de la structure du corps de chaussée : .......................................................... 19
2.3. Tracé en plan : ................................................................................................................. 20
2.4. Profil en long : ................................................................................................................. 20
2.5. Profil en travers : ............................................................................................................. 22
2.6. Estimation sur les cubatures : ......................................................................................... 23
2.7. Conclusion : ..................................................................................................................... 23
Chapitre 3 : Etude des carrefours à sens giratoire ............................................................................ 24
3.1. Introduction : ................................................................................................................... 25
3.2. Principes d’aménagement des carrefours à sens giratoire : ........................................... 25
3.3. Paramètres de construction des giratoires : .................................................................... 26
3.4. Conception des carrefours giratoires : ............................................................................ 27

3.5. Signalisation des giratoires :............................................................................................ 28
3.6. Conclusion : ..................................................................................................................... 28
Chapitre 4 : Etude de l’alimentation en eau potable ........................................................................ 29
4.1. Introduction : ................................................................................................................... 30
4.2. Evaluation des besoins en eau potable : .......................................................................... 30
4.2.1. Estimation de la population : ................................................................................... 30
4.2.2. Consommation spécifique : ...................................................................................... 30
4.2.3. Les coefficients de modulation : .............................................................................. 31
4.2.4. La consommation en eau : ....................................................................................... 31
4.3. Point de raccordement sur réseau existant : ................................................................... 32
4.4. Dimensionnement du réseau : .......................................................................................... 32
4.4.1. Les étapes de dimensionnement : ............................................................................. 32
4.4.2. Traçage du réseau : ................................................................................................... 32
4.5. Modélisation du réseau :.................................................................................................. 33
4.5.1. Critères de modélisation : ........................................................................................ 33
4.5.2. Modélisation du réseau :........................................................................................... 34
4.6. Résultat de la simulation du réseau : .............................................................................. 36
4.7. Vérification des résultats : ................................................................................................ 36
4.8. Conclusion :....................................................................................................................... 36
Chapitre 5 : Etude des réseaux d’assainissements ........................................................................... 37
5.1. Introduction : .................................................................................................................... 38
5.2. Définition des divers systèmes d’évacuation des eaux usées et pluviales : ..................... 38
5.3. Facteurs influençant sur la conception du réseau : ........................................................ 39
5.4. Etude du réseau des eaux usées : ..................................................................................... 39
5.4.1. Point de raccordement : ........................................................................................... 39
5.4.2. Evaluation des débits des eaux usées : ..................................................................... 40
5.4.2.1. Débit moyen journalier : .................................................................................... 40
5.4.2.2. Débit de pointe journalière : ............................................................................. 41
5.4.2.3. Débit de pointe horaire : ................................................................................... 41
5.4.3. Calcul du diamètre théorique : .................................................................................. 41
5.4.4. Calcul et résultat : ..................................................................................................... 42
5.4.5. Conception du réseau :.............................................................................................. 42
5.4.6. Conditions d’auto-curage : ........................................................................................ 43
5.5. Etude du réseau des eaux pluviales : ............................................................................... 45
5.5.1. Points de raccordement : ......................................................................................... 45
5.5.2. Etude des bassins versants: ...................................................................................... 45

5.5.3. Estimation du débit de pointe : ................................................................................ 46
5.5.3.1. Coefficient de ruissellement : ............................................................................ 46
5.5.3.2. L’intensité maximale de pluie : .......................................................................... 47
5.5.3.3. Temps de concentration : .................................................................................. 47
5.5.3.4. Coefficient de majoration : ................................................................................ 47
5.5.4. Calcul des débits d’assemblages : ............................................................................ 48
5.5.5. Calcul des diamètres des évacuateurs : ................................................................... 49
5.5.6. Etude des sous bassins versants : .............................................................................. 50
5.5.7. Etude du débit des Grilles avaloir : ............................................................................ 50
5.5.8. La conception du réseau:........................................................................................... 50
5.5.9. Résultats : ................................................................................................................. 51
5.5.10. Vérification des conditions : ...................................................................................... 51
5.6. Conclusion :....................................................................................................................... 51
Chapitre 6 : Etude de regard de visite .............................................................................................. 52
6.1. Introduction : ................................................................................................................... 53
6.2. Dimensionnement des regards : ...................................................................................... 53
6.2.1. Hypothèses de base : ................................................................................................ 53
6.2.2. Règlements : ............................................................................................................. 53
6.2.3. Caractéristiques des matériaux : ............................................................................. 53
6.2.4. Charges appliquées : ................................................................................................ 53
6.3. Etapes de modélisation et dimensionnement : ................................................................ 54
6.4. Résultats : ........................................................................................................................ 54
6.5. Conclusion : ..................................................................................................................... 54
Conclusion générale: ........................................................................................................................ 55
Bibliographie : .................................................................................................................................. 56
Annexes :.......................................................................................................................................... 57
Liste des figures :

Figure 1: plan de situation de la zone d'étude .......................................................................................7
Figure 2: Plan d'aménagement du lotissement .....................................................................................8
Figure 3:Réservoir existant de la SONEDE ....................................................................................... 10
Figure 4: Modèle Numérique du Terrain ........................................................................................... 11
Figure 5:La partie Nord du lotissement ............................................................................................. 12
Figure 6: La partie Sud du lotissement .............................................................................................. 12
Figure 7:Les différents éléments d'un profil en travers d’une chaussée souple .................................... 16
Figure 8: Localisation des fouilles (GETU, 2002).............................................................................. 17
Figure 9: Exemple de profil en long .................................................................................................. 21
Figure 10: Exemple de profil en travers ............................................................................................. 22
Figure 11: Exemple de carrefour à sens giratoire ............................................................................... 25
Figure 12: Vue en plan d'un giratoire et identifications de ses différents éléments .............................. 26
Figure 13: Triangle de construction des ilots séparateurs ................................................................... 27
Figure 14: Panneaux de signalisation des giratoires ........................................................................... 28
Figure 15: Résultat de la simulation de la partie Nord du lotissement ................................................ 35
Figure 16: Simulation du réseau d’AEP sur EPANET ....................................................................... 36
Figure 17: réseau d'assainissement unitaire........................................................................................ 38
Figure 18: réseaux d'assainissement séparatif .................................................................................... 39
Figure 19: Dalle de protection des canalisations ................................................................................ 44
Figure 20:Bassins versants du lotissement ......................................................................................... 45
Figure 21: Modèle Numérique du regard de visite en 3D ................................................................... 54
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Liste des tableaux :

Tableau 1:programme de logement du lotissement ..............................................................................9
Tableau 2: Bilan des superficies du lotissement ...................................................................................9
Tableau 3: Températures moyennes mensuelles ................................................................................ 13
Tableau 4: Evaporations moyennes mensuelles ................................................................................. 13
Tableau 5: Pluviométries moyennes mensuelles ................................................................................ 13
Tableau 6:Comparaison des deux types de chaussée .......................................................................... 15
Tableau 7: coefficients de pondération appliqués à log(CBR) ............................................................ 18
Tableau 8: Résultat de calcul du CBR des différentes fouilles............................................................ 18
Tableau 9: Classification des sols ...................................................................................................... 19
Tableau 10: Différentes structures applicables pour le corps de chaussée ........................................... 19
Tableau 11: Les différents paramètres de construction des giratoires et les résultats de calcul ............ 27
Tableau 12: Les différents paramètres de conception des ilots séparateurs et les résultats de calcul ... 27
Tableau 13: Exemple de calcul et de dimensionnement du tuyau 21 (réseau AEP) ............................. 35
Tableau 14: Exemple de calcul et dimensionnement (réseau EU)....................................................... 42
Tableau 15:Différentes valeurs de coefficient C (COVADIS - BIBLIOTHEQUE DES
COEFFICIENTS DE RUISSELLEMENT) ....................................................................................... 46
Tableau 16: coefficients décennal pour la région de Sousse de la loi de Montana ............................... 47
Tableau 17: Formules d’assemblage des bassins versants .................................................................. 48
Tableau 18: Exemple de calcul et de dimensionnement (réseau EP) ................................................... 49
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Glossaire :
3D: trois Dimensions
AEP: Alimentation En Potable
AFH : Agence Foncière d’Habitation
BC: bicouche
BV : Bassin Versant
C: Coefficient
CBR: California Bearing Ratio
D : diamètre
EP : Eau Pluviale
EU : Eau Usée
G: Grave concassé
GB: Grave Bitume
GETU: Géotechnique Tunisie
GL: Grave Laitier
GR: Grave concassé Reconstitué
l/j/hab : litre par jour par habitant
l/j/m² : litre par jour par mètre carré
l/s: lire par seconde
m/s : mètre par seconde
m: mètre
m3: mètre au cube
mm/m : millimètre par mètre
mm: millimètre
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MNT: Modèle Numérique du Terrain
NGT : Nivellement Générale de la Tunisie
Ø : Diamètre
ONAS : Office National de l'Assainissement
PEHD : Polyéthylène Haute Densité
PT : Profil en Travers
PVC : Polychlorure de Vinyle
Q : débit
SBV : Sous Bassin Versant
SL: Sable Laitier
SONEDE : Société Nationale d'Exploitation et de Distribution des Eaux
TN : Terrain Naturel
TP : Tracé en Plan
v: vitesse
VRD : Voiries et Réseaux Divers
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Introduction générale :
Le projet de fin d’études (P.F.E) est la dernière phase du cycle de formation au sein de l’Ecole
d’Ingénieur Polytechnique Sousse, son objectif est d’étudier un projet réel qui permettra de
compléter les connaissances acquises durant le cycle de formation, de s’intégrer au monde du
travail et de connaitre les missions et les responsabilités de l’ingénieur en génie civil.
C’est dans ce cadre que l’Agence Foncière d’Habitation m’a proposée un PFE intitulé « Etude
des VRD du lotissement « Rayhane2 » à Sousse. Actuellement, ce projet est en cours d’étude.
Et afin de mener ce travail le plus judicieusement possible, je me propose de développer cette
étude à travers six chapitres ordonnés comme suit :
1. Présentation du projet,
2. Etude des voiries,
3. Etude des carrefours à sens giratoire,
4. Dimensionnement du réseau d’alimentation en eau potable,
5. Dimensionnement du réseau d’assainissement composé du réseau des eaux usées et du
réseau des eaux pluviales,
6. Etude de regard de visite.
L’étude est basée sur les données fournies par l’AFH et réalisée à l’aide des logiciels :
- COVADIS V13,
- AutoCAD 2014,
- Robot Structural analysis professional 2014,
- EPANET 2.0 version française,
- Excel 2013.
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Chapitre 1 : Présentation du projet
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1.1. Description de la zone d’étude:

La zone d’étude consiste le prolongement immédiat de la première tranche du lotissement
RAYHANE dans la commune « Ezzouhour ». Elle est délimitée :
 Au nord par la route de « Nebhana »,
 Au Sud par le lotissement « Essaada »,
 A l’Est par l’opération « Rayhane I »,
 A l’Ouest par la conduite SONEDE vers « Msaken ».
Figure 1: plan de situation de la zone d'étude
La zone d’étude couvre 36 ha, elle est formée par des parcelles cadastrales appartenant à
l’A.F.H par voie d’acquisition.
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1.2. Présentation du plan d’aménagement :

Le terrain à lotir est couvert par le plan d’aménagement de détail de la commune
«Ezzouhour», réalisé par l’A.F.H.
Figure 2: Plan d'aménagement du lotissement
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1.3. Description générale du lotissement :

Les lots projetés sont réservés à des activités diversifiées qui sont :
 Habitats individuels de type : isolé, jumelé et groupé ;
 Habitats collectifs ;
 Métiers urbains ;
 Equipements publics ;
 Zones vertes ;
 Voiries.
Le programme de logement est comme suit :
Tableau 1:programme de logement du lotissement
Types Nombres de Lots Superficies Globale (m²)

Isolé 45 18284
Jumelé 22 6803
Bande-continue 328 84439
Isolé dense 221 46467
Groupé (promoteur) 1 7175
Groupe 1 972
habitat collectif 41 22743
Métiers urbains 27 6981
Le bilan des superficies se résume dans le tableau suivant :

Tableau 2: Bilan des superficies du lotissement
Désignations Superficies (m²) Pourcentages

Habitation individuelle 164140 54%
Habitation mixte 22743 2%
Equipements 23130 10%
Voiries 174233 34%
Total 350780 100%
Ces données sont justifiées dans l’annexe 1 comprenant le plan d’aménagement détaillé, une
partie du cahier des charges du lotissement et le plan côté qui ont été fournis par l’agence
foncière d’habitation.
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1.4. Etude du milieu physique du site:

1.4.1. Topographie :
Le terrain à lotir constitue la partie la plus élevée du site. Il s’agit d’un petit monticule qui
culmine à 76 m NGT au niveau du réservoir de la SONEDE dominant la totalité du site.
Figure 3:Réservoir existant de la SONEDE
1.4.2. Modèle Numérique du terrain :

Le Modèle numérique de Terrain (M.N.T) est une représentation numérique du terrain en
termes d’altitude, il a été établi à partir du plan coté.
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Figure 4: Modèle Numérique du Terrain
La création du modèle numérique est faite à partir du plan coté, qui a été scanné de type
image (annexe 2). Afin d’avoir un support numérique qui répond au besoin de conception du
projet, j’ai refait le plan coté à l’aide du logiciel Covadis (voir annexe 3).
Cette zone d’étude est caractérisée d’une topographie accidentée surtout sa partie nord avec
des pentes assez variables dont la moyenne est égale à 10%. La surface est de 540775.31 (m²),
l’altitude maximale des points est égale à 78.660 m NGT et l’altitude minimale est égale à
48,12 m NGT.
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Figure 5:La partie Nord du lotissement
Figure 6: La partie Sud du lotissement
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1.5. Données climatiques de la zone :

Les principales caractéristiques climatiques de la région, déduites des données d’observations
effectuées à la station météorologiques de Sousse où on dispose des observations sur une
période assez longue, les différentes données climatiques sont les suivantes :
1.5.1. Températures :
Tableau 3: Températures moyennes mensuelles
Mois J F M A M J J A S O N D moyenne
T°C moyenne 11,2 12,1 14 16 19 22,8 25,6 26,3 25,1 21 16,3 12,3 18,8
1.5.2. Evaporation :
Tableau 4: Evaporations moyennes mensuelles
Mois J F M A M J J A S O N D moyenne
Evap (mm) 89 83 89 72 83 101 119 123 104 107 131 97 1198
1.5.3. Vent :
Le vent dominant générateur de pluie est celui de l’Est (8.1%), ce dernier est généralement à
l’origine de fortes averses comme celles survenues en 1969.
1.5.4. Pluviométrie :
Tableau 5: Pluviométries moyennes mensuelles
Mois Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout
Pluies (mm) 34,5 58,9 46,2 40,8 30 33,7 28,8 36,3 15,5 5,6 2,7 9,8
 Ces données sont justifiées par l’annexe 4.
1.6. Conclusion :
Ce chapitre regroupe les éléments de base pour démarrer l’étude de ce projet.
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Chapitre 2 : Etude des Voiries
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2.1. Introduction :
L’étude d’un lotissement nécessite la conception de ces voiries. En effet, les voiries sont le
support direct du trafic routier, elles sont conçues afin de résister aux sollicitations des
charges. Elles sont destinées à la circulation des véhicules et des piétons.
La mission est de donner la méthodologie du dimensionnement des chaussées, ensuite, je vais
décrire les caractéristiques de ces voiries à l’aide de différents profils du projet (tracé en plan,
profil en long et profil en travers).
Les données de base pour cette étude sont :
- Résultats des essais géotechniques,
- Un support AUTOCAD du plan de lotissement.
2.2. Dimensionnement de la chaussée :

2.2.1. La structure de la chaussée :
Avant de commencer le calage des voiries, il faut dimensionner tout d’abord la chaussée en
donnant sa structure et son type.
On distingue deux types de chaussée revêtue :
 Chaussée souple : dont la couche supérieure, de roulement, est en matériaux
hydrocarbonés (bitume),
 Chaussée rigide : constituée de dalle de béton armé ou de ciment.
Le tableau 6 montre les principaux avantages et inconvénients de ces deux types de chaussée :
Tableau 6:Comparaison des deux types de chaussée
Chaussée souple Chaussée rigide

 Destinée aux trafics légers  Destinée aux trafics lourds
 Durée de vie moins élevée  Longue durée de vie
 Flexibilité d’entretien  Non flexible à l’entretien
 Sensible au climat  Peu sensible au climat
 Cout initial moins élevé  Cout initial élevé
Dans ce qui suit, j’étudierai le cas de chaussée souple car c’est le type le plus utilisé en
Tunisie.
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Figure 7:Les différents éléments d'un profil en travers d’une chaussée souple
Dans ce type de chaussée (figure7), les couches s’établissent à partir de la surface

atmosphérique comme suit:
 La couche de roulement constituant la chape protectrice de la couche de base par sa
dureté et son imperméabilité, et devant assurer en même temps la rugosité, qualité
essentielle pour la sécurité des usagers.
 La couche de base supportant directement l’action des véhicules. Donc, le matériau
utilisé dans cette couche doit pouvoir résister aux contraintes résultant du trafic.
 La couche de fondation répartit les pressions sur le terrain naturel, afin d’éviter la
déformation de chaussée.
 Il est possible de rencontrer parfois, sous la couche de fondation, la sous couche qui
s’oppose aux remontées des terres argileuses ou qui joue le rôle de filtre : la couche de
forme.
 Enfin, sous cette dernière couche se trouve la couche anti-contaminant qui sert à
assurer un drainage efficace de corps de chaussée. Généralement, elle est constituée de
sable noble.
2.2.2.Méthode de dimensionnement :
Les paramètres qui interviennent dans la conception et le choix d’une structure de chaussée
sont :
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 Le sol support : GETU a été engagé pour faire les travaux de reconnaissance
géotechnique du projet : cinq fouilles à la pelle mécanique de deux (02) mètres de
profondeur avec prélèvement d’échantillons pour les essais PROCTOR et CBR, la
figure 8 montre l’emplacement des fouilles à partir desquelles les échantillons sont
prélevés, les résultats ont été présentés dans un tableau récapitulatif (annexe 5).
Figure 8: Localisation des fouilles (GETU, 2002)
 Les matériaux : utilisés dans les différentes couches de la chaussée sont définies à
partir des fiches techniques.
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 Le trafic : défini par le poids des véhicules lourds et la fréquence de leur passage.
 Le climat : Les valeurs de q et p sont pris à partir du tableau 7 étant donné que la zone
du projet est à « Sousse » donc elle appartient à la région B.
Tableau 7: coefficients de pondération appliqués à log(CBR)
Coefficient de Coefficient de
Région Nombre de Nombre de
pondération avant pondération après
climatique mois humide mois secs
imbibition (p) imbibition (q)
A 6 6 0,50 0,50
B 4 8 0,67 0,33
C 2 10 0,83 0,17
2.2.2.1. Classe du trafic :

Pour le cas de ce projet, le comptage du trafic n’est pas donné donc la classe du trafic n’a pas
été calculée pour cette région et vu que le projet est une zone urbaine, je considère que la
classe du trafic est T3.
2.2.2.2. Classe du sol :
La classe du sol est déterminée à partir de la valeur CBR qui elle-même déterminée à partir
des CBR de laboratoire par la formule suivante :
log(𝐶𝐵𝑅) = 𝑝 × log(𝐶𝐵𝑅𝑠 ) + 𝑞 × log⁡(𝐶𝐵𝑅ℎ )
Avec :
p et q sont deux coefficients de pondération déterminés précédemment ;
CBRs : au poinçonnement avant imbibition (sec) ;
CBRh : au poinçonnement après imbibition (humide).
Les valeurs de CBR calculées sont portées dans le tableau 8 suivant :
Tableau 8: Résultat de calcul du CBR des différentes fouilles
Fouilles p q CBRs CBRh Log (CBR) CBR

F1 0,58 0,42 20,91 8,36 1,189 15,45
F2 0,58 0,42 15,55 4,46 1,012 10,30
F3 0,58 0,42 26,04 11,63 1,300 19,95
F4 0,58 0,42 28,38 10,3 1,307 20,30
F5 0,58 0,42 30 8,58 1,297 19,85
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Tableau 9: Classification des sols
CBR Classe de sol

Hors catalogue S0
5-8 S1
8-12 S2
12-20 S3
>20 S4
 Ayant des indices CBR entre 8 – 12 et 12 – 20 et d’après le tableau 9 les fouilles

donnent des classes de sol S2 et S3. La classe S2 est retenue vu qu’elle présente le cas
le plus défavorable.
2.2.3.Choix de la structure du corps de chaussée :

D’après les fiches techniques de l’annexe 6, et pour le couple de la classe de trafic (T3) et de
la classe du sol (S2), les structures à appliquer sont les suivantes :
Tableau 10: Différentes structures applicables pour le corps de chaussée
couches\fiches N°1 N°2 N°6 N°9 N°10
roulement BC BC BC BC BC
base 20 GR 20 GR 14 GB 18 GL 18 SL
fondation 30 GR 40 G (15 ou 20) G 30 G (15 ou 20) G
 La variante choisie est la fiche technique N°1, en raison de la disponibilité des

matériaux et l’aspect économique de ces derniers avec changement de la couche de
roulement. Au lieu de bicouche, le béton bitumineux recommandé par l’AFH est à
utiliser car ce type de matériaux n’est plus utilisé pour les zones urbaines.
Les couches de la chaussée adoptées pour le projet sont les suivantes :
 Couche de roulement : 6 cm de béton bitumineux ;
 Couche de base : 20 cm en grave concassée ;
 Couche de fondation : 30 cm en grave concassé.
Les demi-profils en travers sont de six (06) types :
 Chaussée de 7 mètres ;
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 Chaussée de 4.5 mètres ;

 Chaussée de 4.5 mètres et 4.5 mètres pour le stationnement ;
 Chaussée de 3.5 mètres ;
 Chaussée de 3 mètres ;
 Chaussée de 3 mètres et 4.5 mètres pour le stationnement.
Ils sont présentés avec leurs détails dans l’annexe 7, ces derniers sont utilisés à définir les
profils en travers courant qui servent à calculer les cubatures.
2.3. Tracé en plan :

Dans le plan de lotissement a été définie la conception architecturale des voiries qui est
complétée dans cette étude par la conception géométrique des axes de voiries. L’objectif est
d’obtenir un tracé en plan qui est la projection sur un axe horizontal (plan XY) des axes de
chaussée.
Le traçage des axes est fait moyennant le logiciel COVADIS (voir tracé en plan des voiries).
Les résultats des emplacements de quelques axes sont illustrés dans le listing présenté dans
l’annexe 8 ainsi que les coordonnées planimétriques (X, Y) des sommets des voiries et leurs
intersections. Ces coordonnées sont déterminées en utilisant le logiciel COVADIS, elles
permettent le piquetage et le traçage de l’ensemble de la voirie. Ce document permet
ultérieurement à l’entreprise d’exécution de mettre en œuvre le projet du lotissement en
projetant les coordonnées planimétriques réelles sur le site.
2.4. Profil en long :

C’est la projection de l’axe de la route sur un cylindre à axe verticale (plan XZ). Chaque voie
possède un unique profil en long.
D’après la figure 9, le schéma d’un profil en long est constitué par :
 Les numéros des différents profils en travers (PT) ;
 Altitudes projet ;
 Ecart projet TN - Projet;
 Les distances partielles TN;
 Les distances partielles cumulées TN;
 Pentes et rampes ;
 Alignements droits et courbes.
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Figure 9: Exemple de profil en long
 Traçage de la ligne rouge :

Les côtes projets sont choisies de manière à minimiser les volumes de terrassements en
s’approchant du relief du terrain naturel et en assurant des pentes minimales qui permettent
l’écoulement superficiels des eaux pluviales.
L’obtention d’un profil en long du projet acceptable doit répondre aux exigences suivantes :
 Eviter la succession des raccordements circulaires,
 Assurer les conditions de visibilité sur les alignements droits ainsi que sur les
arcs pour garantir la sécurité des usagers,
 Respecter les règles géométriques du profil en long.
 Pour une vitesse de référence égale à 40 km/h, les règles géométriques sont les
suivantes :
- Déclivité maximal en rampe = 8% ;
- Rayon minimal absolu en angle saillant = 500 mètres ;
- Rayon minimal normal en angle saillant = 1500 mètres ;
- Rayon minimal absolu en angle rentrant = 700 mètres ;
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- Rayon minimal normal en angle rentrant = 1500 mètres.

 L’ensemble des profils en long des voiries du lotissement sont présentés dans le cahier
des profils en long (voir dossier des plans).
2.5. Profil en travers :

C’est une coupe perpendiculaire à l’axe de la route (plan YZ). En effet, il est composé par une
plateforme, une chaussée (zone de circulation véhiculaire) et un trottoir. L’établissement de ce
profil revient à définir la largeur de la chaussée et les équipements structurants à savoir :
 La pente transversale et son sens,
 La largeur du trottoir et sa pente transversale,
 La bordure du trottoir,
 Le caniveau latéral ou central,
 Les différentes couches de la chaussée du point de vue matériaux et épaisseur,
 La variation du devers en cas de rayon en plan inférieur à 400m.
Un profil en travers est établi tous les 20 à 40m, à chaque point d’inflexion du profil en long
ainsi qu’au niveau des intersections des axes.
Figure 10: Exemple de profil en travers
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Eventuellement, les profils en travers types sont des coupes transversales par types de voies
Ces profils associent les voies de même emprise et dont la structure de chaussée est identique.
Pour le cas du projet, les profils en travers types retenus sont au nombre de sept selon les
emprises des voies cités précédemment.
 Vu le nombre élevé de profils en travers de la voirie du lotissement, le cahier des
profils en travers présente seulement quelques-uns de ces derniers.
2.6. Estimation sur les cubatures :

Le module VRD du logiciel Covadis 13.0 permet de déterminer le volume des terrassements
nécessaires (annexe 9) pour la réalisation des travaux prévus (volumes des déblais et
remblais).
Le calcul des terrassements a donné les volumes suivants :
 Volume déblais = 45348,978 m3.
 Volume remblais = 31831,936 m3.
Il est évident, avant d’entamer les travaux de terrassement, de procéder au nettoyage du sol
naturel, cette tâche consiste à débarrasser le terrain de toute la terre végétale, des matières
organiques, des arbres et arbustes qui pourraient s’y trouver, le terrain est mis à nu jusqu’à la
couche saine. Pour ce projet le décapage est de 20 centimètres ce qui correspond à un volume
de décapage de 26134,847 m3.
 La mise en réserve de la terre végétale est recommandée, car elle peut servir
ultérieurement pour la conception des espaces verts, aires de jeu… etc.
Pour le cas de ce projet les déblais sont réutilisables en remblais car il s’agit d’un sol
tuffeau comme le montre les deux coupes de sondages carottés (annexe 10) réalisés
par la compagne géotechnique. Le reste du volume excavé peut être vendu ou bien le
stocké pour l’utiliser, ultérieurement.
2.7. Conclusion :
Le respect des règles au cours de l’implantation des axes, le calage des voies, la conception
des différents profils, ainsi que le respect des cotes seuils existants, permet d’affirmer que le
lotissement étudié répondra à toutes les attentes des usagers.
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Chapitre 3 : Etude des carrefours à sens giratoire
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3.1. Introduction :
Les carrefours sont conçus en giratoires pour garantir la fluidité et la sécurité de la circulation
sur les routes à trafic modérés et rapides. Ils sont également utilisés pour réduire la vitesse, en
particulier en entrée d’agglomération et pour signaler un changement de la limitation de
vitesse.
Figure 11: Exemple de carrefour à sens giratoire

Pour assurer la fluidité de la circulation et la sécurité des conducteurs, l’étude de la
conception des deux carrefours à sens giratoire du lotissement « rayhane2 » sera comme suit :
 Le 1ér carrefour se caractérise d’un rayon de 18 mètres et le nombre de ses branches
égale à quatre;
 Le 2éme carrefour se caractérise d’un rayon de 20 mètres et le nombre de ses branches
égale à cinq.
 Le choix du rayon et du tracé est imposé par le plan d’aménagement établi par
l’A.F.H donc toute modification est interdite.
3.2. Principes d’aménagement des carrefours à sens

giratoire :
La base de l’aménagement des giratoires est le respect de la priorité à gauche, il faut éviter le
surdimensionnement d’un giratoire pour qu’il ne perd pas son rôle et afin d’avoir une bonne
visibilité. Il faut vérifier qu’il n’y a pas d’obstacles sur les ilots séparateurs.
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Les principes généraux d’aménagement sont :

 En rase compagne, un giratoire peut avoir plusieurs branches, de préférence il faut les
répartir de façon régulière autour de l’anneau ;
 Les axes des voies doivent passer par le centre de l’anneau du giratoire, sinon on peut
admettre un décalage à gauche du centre ;
 La distance entre une entrée et une sortie successives du giratoire doit être comprise
entre 20 à 30m pour éviter les accidents ;
 L’angle et la direction des voies entrantes sont 40° et 60° ;
 Donner à l’usager une bonne perception d’approche du carrefour : dispositions
géométriques appropriées, pré-signalisation visible et lisible annonçant le plus
explicitement possible le type d’aménagement abordé.
3.3. Paramètres de construction des giratoires :

Les différents paramètres de construction des giratoires et de conception des ilots séparateurs
et leurs résultats sont mentionnés dans les tableaux 11 et 12 :
Figure 12: Vue en plan d'un giratoire et identifications de ses différents éléments
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Tableau 11: Les différents paramètres de construction des giratoires et les résultats de calcul
giratoire n°1 giratoire n°2

Rg rayon du giratoire Rg ≥ 15 m 18 20
La largeur de l'anneau 6m ≤ La ≤ 9m 7 7
Sla sur largeur roulable 1,5 m si Rg ≤ 15 m 0 0
Ri rayon intérieur Ri = Rg-La-Sla 11 13
Re rayon d'entrée 10 m ≤ Re ≤ 15 m et Re ≤ Rg 15 15
Le largeur de la voie entrante Le = 4 m 4 4
Rs rayon de sortie 15 m ≤ Rs ≤ 30 m et Ri ≤ Rs 20 20
Ls largeur de la voie sortante 4 m ≤ Ls ≤ 5 m 4,5 4,5
Rr rayon de raccordement Rr = 4 Rg 72 80
Figure 13: Triangle de construction des ilots séparateurs
Tableau 12: Les différents paramètres de conception des ilots séparateurs et les résultats de
calcul
giratoire n°1 giratoire n°2

L Longueur du triangle de construction L = Rg 18 20
H hauteur du triangle de construction H = Rg/4 4,5 5
d dépôt de l'ilot sur l'axe d = (0,5 + (Rg/50))/2 0,43 0,45
r rayon des raccordements de bordures r = Rg/50 0,36 0,4
3.4. Conception des carrefours giratoires :

Le premier giratoire a été établi de façon correcte tout en respectant les normes de conception
et en vérifiant les principes d’aménagement cités ci-dessus,
Le deuxième giratoire présente quelques contraintes on remarque que deux branches sont
désaxées leur modification est impossible vu que le plan d’aménagement est imposé par
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l’AFH. Un giratoire à 3 branches qui passe par le centre de l’anneau a été créé. Les deux
branches restantes ont été signalées par des panneaux de signalisation pour éviter les
accidents.
 Les tracés en plan des deux carrefours giratoires (annexe 11) ont été établis avec le
logiciel COVADIS, les paramètres de construction des giratoires et des ilots
séparateurs se trouvent dans le listing de COVADIS (annexe 12).
3.5. Signalisation des giratoires :

Le giratoire doit être signalé :
 Par un panneau de pré signalisation de danger ;
 A l’intersection par une balise de priorité ;
 Sur l’ilot central de panneaux d’interdiction de sens de la circulation sur l’anneau ;
 Au sol par des marques appropriées.
Les détails de signalisation des giratoires sont placé dans l’annexe 11.
Figure 14: Panneaux de signalisation des giratoires
3.6. Conclusion :
Le carrefour giratoire présente de nombreux avantages, en obligeant les conducteurs à réduire
la vitesse, ce type d'aménagement contribue à diminuer le nombre d'accidents avec blessés.
Il possède également un avantage marqué par rapport aux intersections comprenant des feux
de circulation. En effet, il n'est pas possible de brûler un feu rouge ou qu'il se produise une
collision latérale à grande vitesse.
Des recherches américaines et françaises ont permis de constater une réduction notable de la
gravité des accidents en comparaison avec les intersections avec feux de circulation ou
panneaux d'arrêt.
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Chapitre 4 : Etude de l’alimentation en eau potable
Page | 29
4.1. Introduction :
L’eau est un constituant indispensable à la vie de tous les êtres vivants. De ce fait la desserte
en eau est fondamentale dans l’aménagement des nouvelles zones qu’elles soient urbaines ou
rurales. L’objectif de l’alimentation en eau potable est de répondre aux besoins des différents
usages domestiques et industriels. Ces besoins sont quantifiés afin de définir les
caractéristiques du réseau de distribution dans la zone à aménager.
En effet l’étude de la mise en place du réseau d’alimentation en eau potable doit passer par
une conception qui est constituée par un certain nombre des phases à savoir :
 L’évaluation des besoins ;
 Points de raccordement sur réseau existant ;
 Dimensionnement du réseau ;
 Modélisation du réseau ;
 Résultat de la simulation ;
 Vérification des résultats.
4.2. Evaluation des besoins en eau potable :

Le besoin en eau sera défini à partir du programme de lotissement et de la consommation
spécifique en eau potable.
4.2.1. Estimation de la population :

Il est procédé à l’estimation de la population comme suit :
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒⁡𝑑𝑒⁡𝑙𝑜𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒⁡𝑑𝑒⁡𝑙𝑜𝑡𝑠⁡ × ⁡𝑛
Sachant que :
n : est définie suivant le nombre d’étage permis pour chaque lot (référence : cahier des
charges du lotissement établi par l’AFH (Annexe 13)).
Le nombre de population de chaque lot est déterminé en supposant que le nombre d’habitants
par logement est de 5 personnes (annexe 1) par la formule suivante :
𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛⁡𝑑 ′ 𝑢𝑛⁡𝑙𝑜𝑡 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒⁡𝑑𝑒⁡𝑙𝑜𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠⁡ × 5⁡ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠
4.2.2.Consommation spécifique :
Les consommations spécifiques Cs (annexe 14) sont estimées d’après la SONEDE comme
suit :
- 100 (l/j/hab) pour les habitations,
- 5 (l/j/m²) pour les équipements,
- 10 (l/j/m²) pour les espaces verts.
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4.2.3.Les coefficients de modulation :

Ces coefficients sont donnés par la SONEDE (annexe 14), faute de pertes d'eau qui sont dues
aux fuites (mauvaise étanchéité), à l'imprécision et au dysfonctionnement des organes de
comptage.
 Coefficient de perte : Pour ce lotissement un coefficient de perte égal à 1.17 est
adopté,
 Coefficient de pointe journalière : pour satisfaire la demande journalière maximale

de la journée de pointe, un coefficient de1.6 est retenu,
 Coefficient de pointe horaire : égal à 1.7.
4.2.4.La consommation en eau :

- la consommation en eau avec perte :
𝐾𝑝 × 𝐶𝑠 × 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒⁡𝑑 ′ ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠
𝑄𝑝 = ( ) × 0.2777
24
Avec :
𝑄𝑝 : Débit de consommation en eau avec perte en (m3/s) ;
𝐾𝑝 =1.17 : coefficient de perte ;
𝐶𝑠 =100 (l/j/hab) : la consommation spécifique.
En effet, pour les zones vertes et les équipements publics, le débit de pointe est donné par la
formule suivante :
𝐾𝑝 × 𝐶𝑠 × 𝑆𝑢𝑝𝑒𝑟𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒⁡𝑑𝑢⁡𝑙𝑜𝑡⁡(𝑚2 )
𝑄𝑝 = ( ) × 0.2777
24
Avec :
𝑄𝑝 : Débit de consommation en eau avec perte en (m3/s) ;
𝐾𝑝 =1.17 : coefficient de perte ;
𝐶𝑠 : La consommation spécifique en (l/m²/j).
- la consommation en eau de pointe journalière :

𝑄𝑝𝑗 = 𝐶𝑝𝑗 × 𝑄𝑝
Avec:
𝑄𝑝𝑗 : Débit de consommation en eau de pointe journalière en (m3/s) ;
𝐶𝑝𝑗 =1.6 : Coefficient de pointe journalière ;
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𝑄𝑝 : Débit de consommation en eau avec perte en (m3/s).
- la consommation en eau de pointe horaire :

𝑄𝑝ℎ = 𝐶𝑝ℎ × 𝑄𝑝𝑗
Avec:
𝑄𝑝ℎ : Débit de consommation en eau de pointe horaire en (m3/s) ;
𝐶𝑝ℎ =1.7 : Coefficient de pointe horaire ;
𝑄𝑝𝑗 : Débit de consommation en eau de pointe journalière en (m3/s).
 Les résultats du calcul pour ce lotissement sont présentés dans l’annexe 15 :

- Les besoins en eaux domestiques: 𝑄𝑝ℎ =38.41 (l/s)
- Les besoins en eau des espaces verts et équipements : 𝑄𝑝ℎ =2.99 (l/s)
Soit un total de 41.40 (l/s)pour tout le lotissement.
4.3. Point de raccordement sur réseau existant :

Le lotissement sera alimenté à partir d’un point de piquage sur la conduite SONEDE en béton
de diamètre 600 (mm).
Selon les données fournis par la SONEDE (annexe 14), la cote piézométrique du point de
piquage est de 90 m NGT.
4.4. Dimensionnement du réseau :

4.4.1. Les étapes de dimensionnement :
Le dimensionnement d’un réseau d’eau potable est réalisé moyennant les étapes suivantes :
- Le traçage et la modélisation du réseau,
- L’estimation des débits distribués aux nœuds par Excel suivant les besoins
pour chaque tuyau,
- Calcul du diamètre des conduites et vérification de la vitesse d’écoulement.
4.4.2.Traçage du réseau :
Le traçage du réseau de l’alimentation en eau potable a été fait avec le logiciel EPANET 2.0
Fr (Envirenmental Protect Agency USA), il s’agit d’un réseau ramifié, enterré sous le trottoir
à une profondeur de 1 (m).
La conception du modèle est particulièrement délicate. En effet, elle nécessite beaucoup de

précision, vu la complexité du réseau, une simple erreur de raccordement telle qu’une donnée
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erronée peut engendrer de graves erreurs au niveau des résultats de calcul. Le réseau d’eau
potable est tracé grâce aux outils du logiciel. Les caractéristiques des différents éléments du
réseau : réservoir, conduites et nœuds sont entrés dans la base de données organisée par le
logiciel lui-même.
4.5. Modélisation du réseau :

4.5.1. Critères de modélisation :
Lors de la modélisation de réseau, il faut se baser sur les paramètres suivants :
- Le débit (Q) : c’est le débit de pointe journalier de la zone d’étude ;

- Le diamètre (D) : c’est le diamètre des conduites commercialisées le plus proche
possible pour satisfaire le débit demandé ;
- La vitesse (V) : la vitesse d’écoulement doit être entre 0,5 et 1,5 m/s vu que les
vitesses faibles favorisent les dépôts et la formation de couches de calcaire tandis que
les fortes vitesses peuvent engendrer des surpressions dans le réseau qui sont nuisibles
à la conduite sauf pour des raisons majeurs de conception tel que le diamètre minimal
extérieur de 110 mm ;
- La pression (P) : il faut assurer une pression au point de distribution entre 20 et 50
mètres d’eau;
- Rugosité des conduites : elle est égale à 145 puisqu’il s’agit d’un nouveau réseau ;
- Perte de charge (j) : Les pertes de charge sont des pertes d’énergie hydraulique
essentiellement dues à la viscosité de l’eau et au frottement de celle-ci contre les
parois. Elles ont pour conséquence une chute de pression en aval du réseau gravitaire.
La formule appliquée pour le calcul des pertes de charge est celle de Darcy :
𝜆∗𝑉 2 8∗𝜆∗𝑄2
𝛥ℎ = 𝑗 × 𝑙 Sachant que : 𝑗 = 2∗𝑔∗𝐷 = 𝑔∗𝜋2 ∗𝐷5
Avec:
j : perte de charge par frottement (m/km);
 : Coefficient de perte de charge ;
D : diamètre du tuyau (m) ;
V : vitesse d’écoulement (m/s) ;
g : accélération de la pesanteur (m/s) ;
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Q: Débit dans la conduite (m3/s).
Pour déterminer le coefficient de perte de charge () la formule de Colebrook-White est

universellement utilisée :
1 2,51 𝐾
= −2 ∗ 𝑙𝑜𝑔(⁡ +⁡ )
√𝜆 𝑅𝑒 ∗ √𝜆 3,71 ∗ 𝐷⁡
Avec :
K: coefficient de rugosité équivalente de la paroi (m). Pour les conduites en
polyéthylène k=0,001mm ;
Re: nombre de Reynolds.
4.5.2. Modélisation du réseau :

L’établissement du modèle est réalisé grâce au logiciel de modélisation des réseaux
d’alimentation en eau potable EPANET, le tracé en plan du réseau est placé dans l’annexe 16.
La conception de ce modèle est réalisée en deux étapes :
 La collecte des données physiques nécessaires concernant le réseau à savoir :
- Les caractéristiques des conduites : diamètre, longueur, rugosité.
- Les caractéristiques des réservoirs : côte du terrain naturel, volume de réserve.
- Les caractéristiques des nœuds : côte du terrain naturel, consommation aux nœuds
calculée pour chaque tronçon avec les formules d’évaluation des besoins en eaux
comme cité précédemment. Les résultats de calcul et le tracé en plan identifiant les
nœuds et ceux identifiant les tuyaux sont dans l’annexe 17.
 le calcul du diamètre des conduites (annexe 18) a été effectué à partir de la formule
suivante : 𝑄 =𝑉×𝑆
𝜋⁡×⁡𝐷2
Sachant que 𝑆 = 4
On obtient alors :
4 × 𝑞𝑟
𝐷𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = √
𝜋 × 𝑉𝑟é𝑓
Avec :
𝐷𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 : Diamètre théorique en (m) ;
𝑞𝑟 : Débit en route dans chaque tronçon en (m3/s) ;
𝑉𝑟é𝑓 : vitesse de référence = 1 (m/s).
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A partir des résultats, les diamètres des conduites commerciales adéquats sont choisis à partir
de la gamme PN10 – PE100. La fiche techniques est placée dans l’annexe 19.
*Exemple de calcul :
Tableau 13: Exemple de calcul et de dimensionnement du tuyau 21 (réseau AEP)
Tuyaux nbre de lots nbre de log nbre d'hab consom en eau sans perte de charge Qp Q pj Q ph
21 10 20 100 10 (m3/j) 11,7 (m3/j) 18,72 (m3/j) 31,82 (m3/j)
(q r ) D théorique D intérieur com D extérieur com

0,75 (l/s) 31 (mm) 97 (mm) 110 (mm)
*contrainte rencontrée :
Faute de pression insuffisante comme le montre la figure 15, la zone haute du lotissement sera
desservie à partir d’un piquage sur le réseau SONEDE alimenté par un surpresseur situé du
côté Nord des réservoirs existants.
La cote piézométrique du point de piquage sur la conduite en PEHD 110 (mm) raccordé sur le
surpresseur est de 110 m NGT.
Pour le reste du réseau, il sera alimenté gravitairement à partir du point de piquage comme
indiqué précédemment.
Figure 15: Résultat de la simulation de la partie Nord du lotissement
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4.6. Résultat de la simulation du réseau :

D’après la figure 16, la simulation du réseau d’AEP sur EPANET a été réalisée avec succès :
Figure 16: Simulation du réseau d’AEP sur EPANET
 Les résultats de la simulation se trouvent dans l’annexe 20 sous forme de tableaux.

 Le tracé en plan du réseau d’alimentation en eau potable a été dessiné moyennant le
logiciel COVADIS indiquant les différents types de conduite utilisées (voir dossier
des plans)
4.7. Vérification des résultats :

Les résultats de la simulation ont permis de satisfaire :
- Une pression admissible comprise entre 20 et 50 (m) ;
- Une vitesse acceptable entre 0.5 et 1.5 (m/s) sauf pour des raisons majeurs de
conception même en passant d’un diamètre à un autre plus petit la vitesse reste
toujours faible par rapport à la minimal.
- Vitesse < V Mounier
- Vitesse < V Flament
 les résultats de ses vérifications sont justifiés par l’annexe 21.
4.8. Conclusion :
L’eau est un constituant nécessaire pour la vie de l’être humain, ce qui exige l’étude du réseau
d’alimentation en eau potable pour l’aménagement des nouveaux lotissements.
Page | 36
Chapitre 5 : Etude des réseaux d’assainissements
Page | 37
5.1. Introduction :
L’assainissement urbain représente l’ensemble des techniques qui ont pour but la collecte et
l’évacuation des eaux pluviales et usées pour leur traitement et leur rejet dans les exutoires
naturels.
Le but de cette étude, est la collecte et l’évacuation des eaux pluviales et usées du lotissement
à travers un système d’évacuation séparatif. Afin de réaliser cet objectif, il y a eu lieu de
commencer par le dimensionnement du réseau des eaux usées, et passer au dimensionnement
du réseau des eaux pluviales.
5.2. Définition des divers systèmes d’évacuation des eaux

usées et pluviales :
L’établissement d’un réseau d’assainissement d’une agglomération doit répondre à deux
catégories de préoccupation, à savoir :
- Assurer une évacuation correcte des eaux pluviales de manière à empêcher la
submersion des zones urbanisées et éviter toute stagnation dans les points bas après les
averses,
- Assurer l’élimination des eaux usées ménagères.
Eventuellement, on observe deux principaux types de réseaux d’assainissement qui
sont :
 Le réseau unitaire qui reçoit, en mélange, les eaux usées et les eaux pluviales,
Figure 17: réseau d'assainissement unitaire
Page | 38
 Le réseau séparatif, plus récent, est composé de deux collecteurs séparés, un pour
les eaux usées, un autre pour les eaux pluviales. Ce type de réseau est le plus
utilisé du fait qu’il présente plusieurs avantages comparés avec celui de type
unitaire.
Figure 18: réseaux d'assainissement séparatif
5.3. Facteurs influençant sur la conception du réseau :

Plusieurs facteurs peuvent influencer la conception d’un tel projet :
- Les données naturelles du site : la pluviométrie, la topographie dont les pentes

suffisantes conduisent à une évacuation facile et rapide,
- Les caractéristiques de l’agglomération : la nature, le mode d’occupation du sol et
le développement futur.
- Les contraintes liées à l’assainissement : éviter les réseaux profonds supérieurs à 4
m et les vitesses exagérées.
5.4. Etude du réseau des eaux usées :

5.4.1.Point de raccordement :
Le réseau des eaux usées sera raccordé sur le réseau existant du lotissement «Rayhane 1»
(annexe 22) limitrophe à la zone d’étude, en deux points :
- Le premier regard existant est situé dans la partie Nord-Est du lotissement se

caractérisant d’une cote tampon 64.73 m NGT et une cote file d’eau 62.70 m NGT,
Page | 39
- Le deuxième regard existant est situé dans la partie Sud-Est du lotissement se

caractérisant d’une cote tampon 51.75 m NGT et une cote file d’eau 50.17 m NGT.
5.4.2. Evaluation des débits des eaux usées :

L’étude du réseau des eaux usées, nécessite au préalable la détermination des débits d’eaux à
prendre en compte.
5.4.2.1. Débit moyen journalier :
Le débit moyen journalier est obtenu à partir de l’évaluation des variables suivantes :
- Nombre d’habitant projet :
𝑃𝑛 = 𝑃0 × (1 + 𝐸𝑑 )𝑛
Avec :
𝑃𝑛 : Population du projet ;
𝑃0 : Population initiale prévue ;
𝐸𝑑 : Coefficient d’évolution par an égal à 1.2% ;
n= 30 (ans) : durée de vie du projet.
- Consommation spécifique projet :
𝐶𝑛 = 𝐶0 × (1 + 𝐸𝑐 )𝑛
Avec :
𝐶𝑛 : Consommation spécifique projet en (l/j) ;
𝐶0 = 100 (l/j/hab) : consommation spécifique d’eau potable ;
𝐸𝑐 : Coefficient d’évolution par an égal à 2% ;
n= 30 (ans) : durée de vie du projet.
- Débit moyen journalier en eau potable :
𝑄𝑒𝑝 = 𝑃𝑛 × 𝐶𝑛
Avec :
𝑄𝑒𝑝 : Débit moyen journalier en eau potable en (l/s);
𝑃𝑛 : Population du projet ;
𝐶𝑛 : Consommation spécifique projet en (l/j).
- Débit moyen journalier des eaux usées :
𝑄𝑒𝑝 × 𝑇𝑟 × 𝑇𝑏
𝑄𝑚𝑗 =
86400
Avec :
𝑄𝑚𝑗 : Débit moyen journalier des eaux usées en (l/s) ;
𝑄𝑒𝑝 : Débit moyen journalier en eau potable en (l/s) ;
Page | 40
𝑇𝑟 = 80% : taux de rejet ;

𝑇𝑏 = 100% : taux de branchement.
5.4.2.2. Débit de pointe journalière :
Le débit de pointe journalière est le débit de rejet pour le jour le plus chargé. Il est calculé par
la formule suivante :
𝑄𝑝𝑗 = 𝐶𝑝𝑗 × 𝑄𝑚𝑗

Avec :
𝑄𝑝𝑗 : Débit de pointe journalière en (l/s) ;
Cpj : le coefficient de pointe journalière = 1,6 ;
𝑄𝑚𝑗 : Débit moyen journalier des eaux usées en (l/s).
5.4.2.3. Débit de pointe horaire :

Le débit de pointe horaire est calculé par la formule suivante :
𝑄𝑝ℎ = 𝐶𝑝ℎ × 𝑄𝑝𝑗
Avec :
𝑄𝑝ℎ : Débit de pointe horaire en (l/s) ;
𝐶𝑝ℎ : Coefficient de pointe horaire;
𝑄𝑝𝑗 : Débit de pointe journalière en (l/s).
5.4.3.Calcul du diamètre théorique :

Pour dimensionner les collecteurs qui sont capables d’écouler les débits calculés, il y a eu lieu
d’appliquer la formule de Manning Strickler comme suit:
2/3
𝑄⁡ = 𝐾⁡ × 𝑆⁡ × ⁡ 𝑅ℎ ⁡× ⁡ 𝐼1/2
Avec :
𝑄: Débit à évacuer en (m3/s) ;
I : pente de l’ouvrage en (%) ;
K= 90 : coefficient de Manning Strickler (conduite en PVC);
Rh : rayon hydraulique (m) ;
S : section de la conduite circulaire (m).
La formule du calcul des diamètres théoriques déduite de la formule de Manning Strickler,
𝐷4 𝑃 𝐷
sachant que : 𝑆⁡ = 𝜋⁡ × ⁡ ( 4 ) et 𝑅ℎ⁡ = ⁡ 𝑆 ⁡ = ⁡ 4 est la suivante :
3⁄
5 8
4 ⁄3 × 𝑄𝑝ℎ
𝐷⁡ = ⁡ [ ]
90 × 𝜋⁡ × ⁡ √𝐼
Page | 41
Avec :
D : diamètre théorique des conduites des eaux usées en (m) ;
𝑄𝑝ℎ : Débit de pointe horaire en (m3/s) ;
I=1 (%) : pente moyenne des conduites.
Tableau 14: Exemple de calcul et dimensionnement (réseau EU)
résultats unités
nombre d’habitant projet Pn: 10991,56 habitants
consommation spécifique projet Cn: 181,14 l/j/hab
débit journalier moyen Eau potable Qm 1990968,55 l/j
débit journalier moyen Eau usée Qm 18,43 l/s
débit de pointe journalière Qpj 29,50 l/s
débit de pointe horaire Qph 50,14 l/s
diamètre calculé 0,243 m
diamètre commercial 250 mm
5.4.4.Calcul et résultat :
Le calcul du débit et du diamètre de la conduite a été réalisé à l’aide du logiciel EXCEL
(annexe 23) ensuite à l’aide du logiciel COVADIS (annexe 24). Il y a une légère différence
mais les résultats dans les deux cas donnent un diamètre inférieur au diamètre minimal
commercial recommandé par l’ONAS donc pour tout le projet il est retenu les conduites en
PVC 250 mm choisies d’après la fiche des diamètres commerciaux (annexe 25): C’est le
diamètre optimal pour le dimensionnement des collecteurs des eaux usées.
5.4.5.Conception du réseau :
Pour remplir ces fonctions d’une façon économique et efficace, le réseau d’évacuation des
eaux usées doit suivre la topographie.
Le tracé du réseau est placé sous l’axe des voiries. Il est réalisé à l’aide du logiciel COVADIS
sous le module VRD. La conception est faite comme suit :
- La fixation des points de rejet qui seront le point de départ du réseau ;
- Le traçage du réseau de l’amont vers l’aval (du point le plus bas vers celui plus
haut) ;
- L’introduction des caractéristiques du réseau : profondeur des regards, distance
entre regards successifs, pente et type de collecteur PVC ;
Au cours de la conception, il faut :
- Suivre les pentes de voiries et éviter les contres pentes ;
Page | 42
- Employer des conduites à base de chlorure de polyvinyle résistant aux ions

chimiques ;
- Assurer une profondeur des regards de visite entre 1,3 et 3,5 (m) afin d’avoir une
hauteur de couverture de 80 (cm) ;
- Pour une profondeur inférieur à 1.5 (m) les regards de visite utilisé sont de
diamètre Ø 800 pour une profondeur supérieur à 1.5 m il y a eu lieu d’utiliser le
diamètre Ø1000 ;
- Laisser une distance maximale entre les regards de 35 (m) ;
- Garantir une pente qui varie entre 0,2% et 3% ;
- Favoriser les chutes des eaux usées aux niveaux des regards pour faciliter
l’écoulement.
- Des boites de branchements ont été placés pour chaque lots permettent de se
raccorder au réseau des eaux usées tout en favorisant un écoulement gravitaire vers
les regards de visite.
 Les tracés en plan et le cahier des profils en long du réseau des eaux usées se trouvent
dans le dossier des plans.
5.4.6. Conditions d’auto-curage :

Les vérifications doivent porter sur les paramètres suivants :
- Vitesse minimale : pour éviter les dépôts solides dans les canalisations, la vitesse à
pleine section et à demi section doit être supérieure ou égale à 0,7 (m/s), par contre
aux 2/10 de la section elle doit être supérieure ou égale à 0,20 (m/s) : Cette
condition est vérifiée.
- Vitesse maximale : afin de prévenir la dégradation des joints et d’assurer la
sécurité du personnel, la vitesse ne doit pas dépasser 4(m/s) : condition vérifiée.
- Pente : il faut assurer une pente minimale de l’ordre de 0,2% et une pente
maximale ne dépassant pas les 4% : condition vérifiée.
Le calcul pour les vérifications des paramètres d’auto-curage cité ci-dessus a été réalisé pour
tous les tronçons à l’aide de COVADIS, les résultats se trouvent dans l’annexe 26.
*contraintes rencontrées :
Les conditions ont été bien vérifiées pour tous les tronçons sauf pour (R163 - R161) et (R201
- R198) la hauteur de recouvrement est insuffisante pour des raisons de conception, la solution
Page | 43
traditionnelle et la seule disponible jusqu’à présent pour assurer une protection mécanique des
canalisations, qui consiste en la pose d’une dalle en béton, préfabriquée ou coulée sur place,
au-dessus de la canalisation comme le montre la figure 17 suivante :
Figure 19: Dalle de protection des canalisations
Page | 44
5.5. Etude du réseau des eaux pluviales :

5.5.1. Points de raccordement :
Le raccordement pour l’évacuation des eaux pluviales est la conduite existante de diamètre
800 (mm) situé dans la partie Sud du lotissement.
5.5.2. Etude des bassins versants:

Afin d’estimer le débit du réseau des eaux pluviales à évacuer notre zone d’étude a été divisée
en 4 bassins versants (figure18) suivant le sens des écoulements des eaux qui dépendent des
pentes des voiries.
Figure 20:Bassins versants du lotissement
Page | 45
5.5.3.Estimation du débit de pointe :

Pour la détermination du débit de pointe d’un tel bassin, on applique la méthode rationnelle
par la formule suivante:
𝐶𝑟 × 𝐴⁡ × 𝐼(𝑡𝑐 , 𝐹)
𝑄𝑝 = ⁡
360
Avec :
𝑄𝑝 : Débit maximum de ruissellement en (m3/s) ;
Cr : Coefficient de ruissellement ;
A : La superficie du bassin versant concerné en (ha) ;
𝐼(𝑡𝑐 , 𝐹): L’intensité maximale de pluie en (mm/h).
5.5.3.1. Coefficient de ruissellement :
La capacité d'un bassin versant à ruisseler est caractérisée par le coefficient de ruissellement
qui est très souvent utilisé en hydrologie de surface. Ce coefficient est défini par la formule
suivante:
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒⁡𝑖𝑚𝑝é𝑟𝑚é𝑎𝑏𝑙𝑒⁡(𝑚2 )
𝐶𝑟⁡ = ⁡
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒⁡𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒⁡(𝑚2 )
Il dépend essentiellement de la pente du bassin versant et du type d’habitation. Les différentes
valeurs de ce coefficient sont rassemblées dans le tableau 13 suivant :
Tableau 15:Différentes valeurs de coefficient C (COVADIS - BIBLIOTHEQUE DES

COEFFICIENTS DE RUISSELLEMENT)
Nom Minimum Maximum Valeur

Habitations très denses 90 %
Habitations denses 60 % 70 % 60 %
Habitations moins denses 40 % 50 % 40 %
Quartiers résidentiels 20 % 30 % 20 %
Surfaces totalement imperméabilisées 90 %
Pavages à larges joints 60 %
Voies en macadam non goudronné 35 %
Allées de gravier 20 %
Surfaces boisées 5%
Zone de centre-ville 70 % 95 % 70 %
Zone résidentielle pavillons isolés 30 % 50 % 30 %
Zone résidentielle pavillons groupés 60 % 75 % 60 %
Zone industrielle 50 % 90 % 50 %
Cimetières et parcs 10 % 25 % 10 %
Rue 80 % 85 % 80 %
Trottoirs 75 % 90 % 75 %
Pelouse (sols sableux et faible pente) 5% 10 % 5%
Pelouse (sols terreux et faible pente) 15 % 20 % 15 %
Page | 46
Selon les vocations mentionnées par le plan de lotissement, il a été pris un coefficient de
ruissellement égal à 0,6 dans tous les sous bassins versant qui correspond à un type
d’habitation dense.
5.5.3.2. L’intensité maximale de pluie :
L’intensité de la pluie est donnée par la formule de Montana :
−𝑏(𝐹)
𝑖⁡(𝑡𝑐 , 𝐹 ) = 𝑎 (𝐹 ) × ⁡ 𝑡𝑐
Avec :
𝑖⁡(𝑡𝑐 , 𝐹 ): Intensité de la pluie en (mm/min) ;
tc: Temps de concentration en (min) ;
a(F), b(F) : coefficients de la loi de Montana, qui sont déterminés à partir des courbes
IDF établies par Cormary à la station de Sousse (annexe 27) pour une fréquence de
1/10 ans.
Tableau 16: coefficients décennal pour la région de Sousse de la loi de Montana
Période de retour 10 ans

a 31,5
b -0,64
5.5.3.3. Temps de concentration :
La formule pour le calcul du temps de concentration est la suivante :
3.26 × (1.1 − 𝐶𝑟 ) × √𝐿
𝑡𝑐 ⁡ = 3
√𝑃
Avec :
𝑡𝑐 : Temps de concentration en (min) ;
Cr : Coefficient de ruissellement ;
L : distance de drainage du bassin versant en (m) ;
P : pente de la surface à drainer en (mm/m).
5.5.3.4. Coefficient de majoration :

Pour des raisons environnementales, il a été utilisé les coefficients d’allongement et correctif
des débits afin de contenir le développement démographique qui sont définis comme suit :
𝐿
𝑀=( )
√𝐴
Page | 47
Avec :
M : coefficient de majoration ;
L : distance de drainage du bassin versant en (m) ;
A : surface du bassin à drainer en (m²).
0.84×𝑏(𝐹)
𝑀 1−0.29×𝑏(𝐹)
𝑚=( )
2
Avec :
m : coefficient correctif ;
M : coefficient de majoration ;
b(F) : coefficient de la loi de Montana.
5.5.4.Calcul des débits d’assemblages :

Les formules d’assemblage sont appliquées pour des bassins versants hétérogènes ayant Aj,
Cj, Ij, Lj et Qj différents. Ces formules sont différentes selon que l’assemblage est en série ou
en parallèle. Ainsi, on considère deux bassins en série, lorsque l’exutoire d’un des bassins
constitue l’entrée de l’autre alors qu’ils seront en parallèle lorsque leurs exutoires convergent
vers le même point.
Tableau 17: Formules d’assemblage des bassins versants
Bassins hétérogènes Aeq Ceq Ieq Eeq

2
∑ 𝐶𝑗 𝐴𝑗 ∑ 𝐿𝑗 ∑ 𝐿𝑗
Série ∑ 𝐴𝑗
∑ 𝐴𝑗 𝐿 √∑ 𝐴𝑗
∑ 𝑗
[ √𝐼𝑗 ]
∑ 𝐶𝑗 𝐴𝑗 ∑ 𝐼𝑗 𝑄𝑝𝑗 𝐿é𝑞
Parallèle ∑ 𝐴𝑗
∑ 𝐴𝑗 ∑ 𝑄𝑝𝑗 √∑ 𝐴𝑗
𝐿é𝑞 : Longueur totale 𝐿𝑗 du bassin ayant le plus fort débit de pointe.
Les bassins versants ont été assemblés comme suit :

- BV2 en série avec BV3 ;
- BV2 et BV3 en parallèle avec BV1 ;
- BV1, BV2 et BV3 en série avec BV4.
Page | 48
5.5.5. Calcul des diamètres des évacuateurs :

Pour dimensionner les collecteurs qui sont capables d’écouler les débits calculés, on applique
la formule de Manning Strickler :
2/3
𝑄⁡ = 𝐾⁡ × 𝑆⁡ × ⁡ 𝑅ℎ ⁡× ⁡ 𝐼1/2
Avec
Q : débit à évacuer en (m3/s) ;
I : pente de l’ouvrage en (%) ;
K= 70 : coefficient de Manning Strickler (conduite en béton armé);
Rh : rayon hydraulique (m) ;
S : section de la conduite circulaire (m).
La formule du calcul des diamètres théoriques déduite de la formule de Manning Strickler, sachant
𝐷4 𝑃 𝐷
que : 𝑆⁡ = 𝜋⁡ × ⁡ ( 4 ) et 𝑅ℎ⁡ = ⁡ ⁡ = ⁡
𝑆 4
On obtient :
3⁄
5⁄ 8
4 3 × 𝑄𝑝ℎ
𝐷⁡ = ⁡ [ ]
70 × 𝜋⁡ × ⁡ √𝐼
Avec :
D : diamètre théorique en (m) ;
Q : débit à évacuer en (m3/s) ;
I : pente de l’ouvrage en (%).
 Les résultats de calcul des bassins versants se trouvent dans l’annexe 28 et le choix des
diamètres commerciaux a été fait à partir de la fiche placé dans l’annexe 29.
Tableau 18: Exemple de calcul et de dimensionnement (réseau EP)
ID A Cr L I tc i(tc,f) i(tc,f) (mm/h) Q max M m Q max brut D théorique D com V (m/s)
BV1 85656,30 0,60 736 0,05 120,03 1,47 88,25 1,26 2,51 0,90 1,13 0,674 800 2,26
*Contraintes rencontrées :
Le calcul et l’assemblage des bassins versants a abouti à un diamètre D=1000mm, alors que la
conduite à s’y raccorder est de diamètre D=1000 mm : Cette dernière doit être changée ou
bien évacuer une partie des eaux pluviales dans cet exutoire et chercher à créer un autre point
exutoire pour le reste.
Page | 49
5.5.6. Etude des sous bassins versants :

Après avoir dimensionné les collecteurs des bassins versants ; on passe à la subdivision de ces
derniers en des sous-bassins versants élémentaires (annexe 30). On détermine le débit à
évacuer de chacun d’entre eux par la méthode rationnelle cité ci-dessus. A partir de ce débit
on détermine le nombre de grille avaloir pour chaque sous bassins. Les résultats de calcul sont
placés dans l’annexe 31.
5.5.7. Etude du débit des Grilles avaloir :

Les grilles avaloir sont en général de la forme rectangulaire dans les caniveaux et circulaire ou
carré pour les surfaces non orientées. On considère qu’elles fonctionnent comme un déversoir
sur une partie ou la totalité de leur périmètre.
Le débit intercepté par la grille se calcule par la formule suivante :
𝑄𝐺 = 𝐶𝑤 × 𝑃 × 𝑦 1.5
Avec :
𝑄𝐺 : Débit intercepté par la grille avaloir ;
𝐶𝑤 : Coefficient de perte de charge de 1.5 à 1.7 ;
P : périmètre efficace de la grille
y: Hauteur d’eau maximale à proximité de la grille qui correspond à la hauteur de la
bordure.
Pour une grille standard simple utilisée en Tunisie (annexe 32) le périmètre efficace P= 2.16
(m), et pour une hauteur y=0.15 (m) et 𝐶𝑤 = 1.5, le débit intercepté par chaque grille avaloir
𝑄𝐺 = 0.188 (m3/s),
Le nombre de grilles placées est défini en comparant le débit à évacuer pour chaque sous
bassin versant élémentaire (annexe 30) avec le débit intercepté par une grille standard simple,
ces grilles sont placées dans le point le plus bas de chaque sous bassin.
5.5.8.La conception du réseau:

Moyennant, le logiciel COVADIS sous le module VRD, la conception du réseau est réalisée
comme suit :
- La première étape consiste à la fixation des points de rejets des eaux pluviales. En
effet, ces eaux sont acheminées gravitairement en suivant les devers des chaussées
vers ces points.
- Ensuite, le traçage du réseau composé des regards de visite et les évacuateurs (en
béton). Le réseau est placé à 1.75 (m) de l’axe chaussée et à environ 3 (m) de
Page | 50
profondeur afin d’éviter l’ovalisation et la casse des conduites par les charges ainsi
il est placé au-dessous du réseau d’eaux usées.
Les conditions à respecter lors de conception du réseau sont :
- Une couverture minimale sur la génératrice supérieure de 80 (cm),
- Une profondeur des regards entre 1,5 (m) et 4 (m),
- Une distance entre deux regards successifs maximale de 35 (m),
- Pour les collecteurs  1000 on utilise des regards de visite carré de dimension
(1.50m x 1.50m) et pour les collecteurs  800 on utilise des regards de visite carré
de dimension (1.30m x 1.30m).
- Une pente minimale de pose de canalisation de 0,2% et une pente maximale de
5%,
- Une vitesse d’écoulement entre 0,3 (m/s) et 5(m/s).
5.5.9. Résultats :
Après la conception du réseau, il est possible d’afficher le tracé en plan et les profils en long
du réseau qui permettent de visualiser le comportement du collecteur le long du réseau se
trouvant dans le dossier des plans.
5.5.10. Vérification des conditions :

Première condition : le diamètre minimum de 300 (mm) : vérifiée.
Deuxième condition : la pente entre 0,2 et 5% : vérifiée.
Troisième condition : pour une pleine section la vitesse doit être entre 1 et 5 (m/s) :
vérifiée.
5.6. Conclusion :
D’une façon générale, dans tous les endroits où l’homme réside et notamment dans les
agglomérations, les eaux de toute nature ne doivent pas être laissées ruisseler naturellement,
elles doivent être guidées, canalisées pour être dirigées vers des émissaires naturels ou
artificiels et parfois être épurées et traitées avant leur rejet définitif.
Page | 51
Chapitre 6 : Etude de regard de visite
Page | 52
6.1. Introduction :
Les regards de visite, disposés sur les canalisations d'assainissement enterrées, permettent leur
entretien, leur exploitation et leur maintenance. Ils sont qualifiés de visitables lorsque leur
diamètre intérieur est au moins égal à 1 mètre, et peuvent être généralement munis d'échelons
pour garantir la sécurité du personnel d'exploitation et d'entretien.
L’étude d’un regard de visite en béton armé fera l’objet de ce chapitre, la conception et le
calcul du ferraillage seront réalisés moyennant le logiciel Robot Structural analysis
professional 2014.
6.2. Dimensionnement des regards :

Pour ce projet, un regard de visite carré de dimension (1,50m x 1,50m) et d’une hauteur égale
à 1.5 mètres sera dimensionné.
6.2.1. Hypothèses de base :

6.2.2. Règlements :
Le calcul de ferraillage sera mené suivant les règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites Eurocode 2.
6.2.3. Caractéristiques des matériaux :

 Acier :
Nuance : acier à haute adhérence Fe E 400,
Limite d’élasticité garantie Fe= 400 Mpa,
Enrobage= 5 cm.
 Béton :
Poids volumique= 2.5 t/m3,
Fissuration préjudiciable,
Résistance nominale à 28 jours :
A la compression Fc28= 25 Mpa.
6.2.4. Charges appliquées :

Les charges appliquées sur la structure sont :
- Poids propres de la structure,
- Poussées des terres sur les parois,
- Charge roulante des poids lourds
Page | 53
- Charge hydrostatique de l’eau à l’intérieur du regard,
6.3. Etapes de modélisation et dimensionnement :

Toutes les étapes de modélisation et de dimensionnement sont établies avec le logiciel Robot
Structural Analysis Professional 2014 :
- Dessiner le modèle en 3D à partir des coordonnées (x,y,z),
- Affecter une épaisseur de 15 (cm) pour le radier, les voiles et la dalle du regard de
visite,
- Choix des caractéristiques de matériaux mentionnées précédemment,
- Application des charges,
- Création des combinaisons possible automatiquement,
- Choix des types de ferraillage et de leurs dispositions,
- Génération des plans de coffrage et de ferraillage de la structure.
Figure 21: Modèle Numérique du regard de visite en 3D
6.4. Résultats :
La note de calcul et les plans de coffrage et de ferraillage se trouvent dans l’annexe 33.
6.5. Conclusion :
Le béton est un matériau particulièrement bien adapté à la réalisation des réseaux
d’assainissement, pour lesquels il apporte des réponses multiples, les regards peuvent avoir
plusieurs formes selon leurs types (regard de visite, de branchement, à grille…), de tel
ouvrages ont une petite forme mais leurs conception et dimensionnement sont bien délicat.
Page | 54
Conclusion générale:
L’étude réalisée au cours de ce projet m’a permis de cerner de façon pratique les différentes
étapes concourantes à la viabilisation d’un lotissement.
Au cours d’une telle étude, il ne s’agit pas de rentabiliser un terrain en y réalisant un

minimum de travaux de viabilité sans aucune prestation qualitative. Ainsi, il ne s’agit pas de
réussir un détail d’aménagement, voir une rue ou un espace vert, ni de même de tenter de
réaliser un « bel ouvrage ».
Il s’agit de répondre à l’attente de l’usager en ce qui concerne la qualité du cadre de vie, il

convient, en outre, de bien intégrer le projet dans son environnement.
Tout au long de cette étude, j’ai essayée de suivre au mieux les principes de dimensionnement
dans le but de concevoir des infrastructures urbaines tout en s’adaptant au contexte
géographique dans lequel se situe ce projet, un surplus remarquables même s’il s’agit d’un
contexte assez délicat présentant des contraintes auxquelles on avait proposé des solutions
pour essayer de les résoudre.
En effet, les voiries ont été dimensionnées de façon à ne pas trop modifier le terrain naturel et
garantir un confort pour l’usager, Le réseau d’assainissement a été conçu pour maintenir la
propreté du lotissement tandis ce que le réseau d’eau potable a été dimensionner pour assurer
le confort des habitants.
Page | 55
Bibliographie :
M. Mohammed Ali KOMIHA, « Cours Technologie de construction des voiries et réseaux
divers », Ecole Polytechnique Sousse, 2013.
M. Khaled MEFTEH, « Cours Structure des chaussées », Ecole Polytechnique Sousse, 2012.
M. Khaled MEFTEH, « Cours Profils en travers », Ecole Polytechnique Sousse, 2012.
M. Khaled MEFTEH, « Cours étude des Carrefours à sens giratoire », Ecole Polytechnique
Sousse, 2013.
M. Khaled MEFTEH, « Cours Structure des chaussées », Ecole Polytechnique Sousse, 2012.
M. Mohammed Ali KOMIHA, «Cours Hydraulique urbaine », Ecole Polytechnique Sousse,

2011.
M. Mohammed Ali KOMIHA, «Cours Assainissement urbain », Ecole Polytechnique

Sousse, 2011.
Jean-Marc DESTRAC, « Mémotech - Génie civil », Casteilla, 2012.
Page | 56
Annexes :
Page | 57

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Yasmine MGHAIETH Etude des V.R.

Projet de fin d’études :

Année universitaire : 2013/2014

A mes deux frères,

A mes chers amis,

En souvenir de nos éclats de rire et des bons moments, en souvenir de tout ce

…A tous ceux qui m’ont soutenue

… A tous ceux qui me sont chers

… A tous ceux qui comptent pour moi

… Je dédie ce modeste travail

Je tiens aussi à exprimer mes sentiments les plus respectueux, ma profonde

 M. Mohamed Ali KOMIHA mon encadrant académique et mon

qui n’a épargné ni temps ni effort pour m’aider et répondre à mes

Ce projet s’intéresse à l’étude de Voiries et Réseaux Divers du lotissement «Rayhane 2» à

Mots-clés : urbanisation, lotissement, voiries, réseau d’alimentation en eau potable, réseau

3.4. Conception des carrefours giratoires : ............................................................................ 27

5.5.2. Etude des bassins versants: ...................................................................................... 45

Liste des figures :

Liste des tableaux :

AEP: Alimentation En Potable

AFH : Agence Foncière d’Habitation

CBR: California Bearing Ratio

GB: Grave Bitume

GETU: Géotechnique Tunisie

GL: Grave Laitier

GR: Grave concassé Reconstitué

l/j/hab : litre par jour par habitant

l/j/m² : litre par jour par mètre carré

l/s: lire par seconde

m/s : mètre par seconde

m3: mètre au cube

mm/m : millimètre par mètre

MNT: Modèle Numérique du Terrain

NGT : Nivellement Générale de la Tunisie

ONAS : Office National de l'Assainissement

PEHD : Polyéthylène Haute Densité

PVC : Polychlorure de Vinyle

SBV : Sous Bassin Versant

SL: Sable Laitier

SONEDE : Société Nationale d'Exploitation et de Distribution des Eaux

VRD : Voiries et Réseaux Divers

Chapitre 1 : Présentation du projet

1.1. Description de la zone d’étude:

Figure 1: plan de situation de la zone d'étude

1.2. Présentation du plan d’aménagement :

Figure 2: Plan d'aménagement du lotissement

1.3. Description générale du lotissement :

Types Nombres de Lots Superficies Globale (m²)

Le bilan des superficies se résume dans le tableau suivant :

Désignations Superficies (m²) Pourcentages

1.4. Etude du milieu physique du site:

Figure 3:Réservoir existant de la SONEDE

1.4.2. Modèle Numérique du terrain :

Figure 4: Modèle Numérique du Terrain

Figure 5:La partie Nord du lotissement

Figure 6: La partie Sud du lotissement

1.5. Données climatiques de la zone :

 Ces données sont justifiées par l’annexe 4.

Chapitre 2 : Etude des Voiries

2.2. Dimensionnement de la chaussée :

Chaussée souple Chaussée rigide

Dans ce type de chaussée (figure7), les couches s’établissent à partir de la surface

Figure 8: Localisation des fouilles (GETU, 2002)